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Xuan

bonne pioche
On a parlé de poudrière dans la Balkans il y a quelques années et le canard est toujours vivant, mais l'Albanie n'est pas la seule à ambitionner un redécoupage dans cette région, et ni la France ni l'Allemagne n'ont intérêt à une déstabilisation dans ce cas précis.

Je veux quand même citer l'article de ROCML
Le Parti Communiste Grec et le mouvement anti-impérialiste se battent plus fort contre l’OTAN, avec un récapitulatif des dernières manifestations illustré de nombreuses photos.


extrait :

Le mouvement ouvrier contre la guerre et l’impérialisme poursuit ses mobilisations et ses événements diverses, parmi les quelles la grande manifestation du PAME, qui s'étend sur deux jours, a Thessalonique, les 24 et 25 juin contre l'existence d'un état-major de l’OTAN en ville.
Les manifestants se battent pour :
La non-implication du pays aux plans et aux guerres impérialistes,
• Le retour de troupes grecques de l’étranger,
• La non-modification des frontières et des traites sur la délimitation de ces dernières,
• L'éloignement de l'OTAN de la Mer Egée, ainsi que de la Méditerranée et des Balkans,
• La fermeture de la base militaire de Souda sur l'ile de Crète ainsi que de tous les autres bases militaires et état-major opérés par des forces étrangères,
• La suspension de toutes les dépenses couvrant les besoins de l’OTAN,
• Le dégagement de l’OTAN et de l’UE. Que le peuple grec devient maitre de son pays.



Edité le 15-06-2017 à 23:09:24 par Xuan


DUROC
Ah, merde, c'est hors sujet !
DUROC
Sans insultes, c'est quoi, la "grande Albanie", aujourd'hui ?
Xuan
L' échange entre marquetalia et duroc est supprimé : insultes et hors sujet.
Le fil concerne la Grèce marquetalia, ce n'est pas la première fois que je te demande de ne pas parler de n'importe quoi n'importe où.


Edité le 15-06-2017 à 19:30:52 par Xuan


DUROC
Xuan,

Tes informations sur les investissements grecs dans les Balkans datent de 2010. Les miennes de 2014.
Xuan
Très intéressant programme du KKE, qui nous concerne en bien des points.
Le passage sur la monnaie nationale rejoint un débat qui n'est pas clos ici.
Pour ce qui concerne la France, il faudrait aussi s'opposer au chauvinisme de grande puissance.
Jo Limaille
Le 20e Congrès du KKE s’est déroulé du 30 mars au 2 avril 2017 au siège du Comité central du Parti. (suite)

LES TACHES DU KKE CONCERNANT LA CONFRONTATION IDEOLOGIQUE-POLITIQUE

Le 20e Congrès du KKE a estimé que, tout au long de la période précédente, notre Parti a fermement résisté à la pression qui s’est exercée sur lui pour pour qu’il soutienne ou tolére la gestion politique bourgeoise mis en œuvre initialement par le gouvernement de ND - PASOK et puis à partir de 2015 par les gouvernements de SYRIZA - ANEL. Il a révélé, il a mis en garde contre le vrai caractère de SYRIZA, ses relations avec les capitalistes nationaux et étrangers, avec divers centres impérialistes. La vie a justifiée les estimations, les positions du KKE : la ligne de lutte contre le capital, les unions impérialistes, les partis bourgeois, libéraux et sociaux, anciens et nouveaux. Le KKE a lutté contre l'ensemble de l'opportunisme, dont les forces - à l'intérieur et à l'extérieur de SYRIZA - exerçaient des pressions sur le Parti pour qu’il fasse partie d’une gestion politique du système. Tout au long de ces 4 années, le KKE a répondu avec succès à cette lutte idéologique et politique.
L'intervention du Parti, en opposition aux différents plans de réforme du système politique bourgeois, doit mettre l’accent sur les questions suivantes:

• Souligner la nécessité et l'actualité du socialisme, à l'encontre des opinions historiquement dépassées qu’un gouvernement transitoire pourrait ouvrir, dans le cadre du capitalisme, la voie pour le renversement révolutionnaire ; contre les illusions qu'il pourrait y avoir un pouvoir intermédiaire transitoire qui se placerait entre le capitalisme et le socialisme ;et intensifier la lutte contre les acteurs politiques exprimant ces vues. Lutter contre l'anticommunisme promu par diverses forces bourgeoises et leur machinerie.

• Il faut un front constant contre les objectifs stratégiques antipopulaires de la bourgeoisie (reprise capitaliste, renforcement sur le plan géostratégique, faire de la Grèce une plaque tournante d’un marché de l’énergie, avec un rôle actif dans l'OTAN et l'UE, etc.). Souligner le fait que les forces principales du système politique bourgeois s'accordent quant à ces objectifs stratégiques. Les différents points de vue et les contradictions qui existent concernant des questions de gestion sont liées aux contradictions au sein de la bourgeoisie, aux priorités et aux moyens de récupération capitaliste, aux hiérarchies dans les alliances transnationales du capital.

• Le Parti doit s’opposer aux efforts continus de SYRIZA pour mettre en avant un profil «de gauche», pour utiliser ses « différences idéologiques » avec la ND afin de désorienter et tromper de façon répétée les couches ouvrières-populaires. Il existe une tentative particulièrement dangereuse du gouvernement de s’emparer de manière vulgaire de l'histoire et des luttes du KKE et du mouvement ouvrier-populaire, pour se présenter lui-même à peu près comme un pouvoir communiste.

• Un front constant est nécessaire contre les efforts de revitalisation de la social-démocratie « ancienne» et « nouvelle », tant ceux de SYRIZA qui utilise sa coopération avec la social-démocratie européenne, que ceux du PASOK (note perso : ancienne social-démocratie déconsidérée) et de la Coalition démocratique.

• Renforcer la lutte contre l’effort de la ND (note perso : droite) d’exploiter le climat de mécontentement envers le gouvernement afin de se présenter comme une solution gouvernementale alternative, comme le pouvoir qui, en réalisant d'une manière plus stable les objectifs du capital, va « faire sortir le pays de la crise ».

• Il faut construire un front constant contre l’« euroscepticisme », en particulier contre les forces opportunistes qui cherchent à jouer le rôle d'un nouveau barrage à la radicalisation de la conscience populaire, déguisant le caractère bourgeois de leur proposition politique par des slogans anticapitalistes.

• Lutter contre le nationalisme et le racisme, ainsi que contre l'anticommunisme primaire, promu par diverses forces qui appartiennent à la soi-disant « droite » et «extrême droite», et surtout aux nazis de l’Aube Dorée criminelle. Souligner leur caractère de forces de soutien du système, leurs diverses interconnexions suspectes avec des centres dans le pays et à l'étranger, avec des sections du capital et des grands employeurs.

• Faire face aux illusions concernant les réformes du système politique bourgeois, lutter contre la peur parmi les forces ouvrières-populaires concernant la possibilité d’une instabilité politique.

• Révéler les essais de tromper le peuple au travers du débat hypocrite sur la lutte contre la corruption et les conflits d'intérêt, qui vise à masquer les causes réelles de la crise et de son impact sur les couches ouvrières-populaires. « Débats » qui vise à créer l’illusion que le phénomène de la subornation et de la corruption peut être maîtrisé par des «commissions d'enquête », par le renforcement des mécanismes de contrôle de l'État bourgeois, par des soi-disant changements dans le système judiciaire. Souligner que la corruption est inhérente au capitalisme. En même temps, promouvoir les propositions spécifiques répétées du KKE – qui ont été rejetées par le gouvernement et d’autres partis de l'opposition – en tant que mesures minimales de réduction de la corruption.


Un front spécial doit être développé contre l'effort d’intégrer les masses ouvrières-populaires à travers le fonctionnement des institutions et des structures de l'État bourgeois:

• Lutter contre les illusions que les réformes institutionnelles et la réforme constitutionnelle, promue par le gouvernement SYRIZA – ANEL, amélioreraint l'État bourgeois en un Etat en faveur du peuple ; qu'il s’agirait de mesures d’«élargissement de la démocratie ». Mettre en évidence le caractère de l'État actuel comme un mécanisme de défense et de promotion des intérêts du capital, des monopoles. Ce caractère ne change pas, il ne peut pas être modifié au bénéfice du peuple, des travailleurs.

• Mettre en évidence le rôle des Administrations Locales et Régionales en tant qu’instruments de l'État Bourgeois au service de la mise en œuvre des politiques antipopulaires ; et en même temps lutter contre leur fonction d'intégration des masses ouvrières-populaires dans des programmes et des structures de gestion de la pauvreté et du chômage, à travers les programmes de l'UE, les structures des ONG et du volontariat. Souligner l'exemple de cinq municipalités où les communistes ont assumé la responsabilité de l'administration (Patras, Chaidari, Petroupoli, Kesariani, Ikaria), qui, dans le cadre des institutions et des ressources financières étouffantes, organisent la mobilisation populaire et l'action en faveur des couches désavantagés de leurs villes, en respectant la promesse électorale faite au peuple de leurs municipalités : que leur rôle sera celui d’une opposition claire aux institutions centrales du pouvoir capitaliste.

• En particulier, le Parti doit mettre en lumière le rôle négatif de la soi-disant « Économie Sociale et Solidaire » en s’adressant à des couches ouvrières-populaires plus amples, et plus particulièrement aux chômeurs. À travers les divers types de coopératives et de soi-disant Entreprises Coopératives Sociales sont installés l'utilisation large du « volontariat », la généralisation des formes flexibles d'emploi et la tromperie des chômeurs ; et en même temps l'État bourgeois fuit plus facilement ses responsabilités concernant des questions politiques en matière de Santé, de bien-être, ce qui entraîne la dégradation de tous les services rendus aux travailleurs. En fait, il s’agit d’un levier supplémentaire de détérioration des relations de travail et d’augmentation du degré d'exploitation par l’entremise du travail volontaire, des horaires extensifs, des bas salaires, de la réduction des prestations sociales qui étaient auparavant gratuites, ainsi que comme un mécanisme de manipulation et d'intégration dans le système bourgeois.


Edité le 12-06-2017 à 12:36:20 par Jo Limaille


Jo Limaille
Le 20e Congrès du KKE s’est déroulé du 30 mars au 2 avril 2017 au siège du Comité central du Parti. (Suite)

LA POSITION DU KKE SUR LE DESENGAGEMENT DE LA GRECE DE L’UE

Le peuple grec peut et doit choisir lui-même - par sa volonté et son action - de quitter l'UE, de mettre cet objectif au centre de ses slogans, en organisant sa lutte de telle manière qu’en même temps il revendique les « clés » de l'économie, la richesse qu’il produit par le passage du pouvoir dans ses propres mains. Ceci est une véritable alternative en faveur du peuple et vaut tous les sacrifices.
La Grèce capitaliste avec une « monnaie nationale » ne constitue pas une rupture en faveur du peuple. L'adoption d'une monnaie encore plus sous-évaluée, qui pourrait donner une impulsion éventuelle à la compétitivité et à la croissance en raison d’une main-d'œuvre rendue moins chère par la dévaluation, ne peut pas être un élément d’amélioration de la vie de la classe ouvrière et des couches populaires. Toute éventuelle reprise de la production capitaliste, pour autant qu’elle se présente, ne sera pas accompagnée d'une reprise substantielle des salaires, des pensions, des droits ; elle ne bénéficiera pas au peuple.
Les forces politiques qui soutiennent qu’un tel objectif constitue une « solution » ou un but intermédiaire pour des changements radicaux, servent, au minimum, objectivement, les besoins particuliers des sections du capital et en général des variations de la politique bourgeoise résultant de l'intensification des contradictions. Par ailleurs, des politiques attaquant les conquêtes ouvrières-populaires sont appliquées tant dans les pays de la zone euro que dans les pays capitalistes avec des monnaies nationales.
Si l’UE et la bourgeoisie choisissent le retrait de la Grèce de la zone euro et le changement de monnaie, le KKE luttera, comme aujourd’hui, avec une ligne spécifique, qu’il promouvra dans le mouvement, parmi le peuple grec. Il interviendra de manière militante pour organiser encore plus décisivement la lutte pour la survie du peuple, pour la solidarité, pour qu’aucune famille populaire, aucun travailleur, aucun chômeur ne reste seul face aux impacts les plus aigus du changement de monnaie (marché noir, forte hausse de l'inflation), face aux griffes des banques et des spéculateurs. Le mouvement ouvrier-populaire doit relier cette lutte à la lutte pour une véritable rupture avec le système capitaliste.
Le mouvement ouvrier-populaire en Grèce et en Europe, par des luttes coordonnées et une contre-attaque globale, doit utiliser toutes les contradictions de la zone euro et de l'UE, et élargir les brèches, afin de renforcer la lutte pour le renversement du pouvoir du capital, pour la conquête du pouvoir ouvrier dans chaque pays ; ceci afin de promouvoir et organiser la propriété sociale, la planification scientifique centrale de l'économie et des services, le développement productif en faveur du peuple.


Edité le 11-06-2017 à 16:25:57 par Jo Limaille


Xuan
Y compris dans les pays où elle exporte des capitaux, la Grèce ne fait pas la loi.

En Albanie le premier investisseur est le Canada en 2011.
En Bulgarie, la Grèce passe après les Pays Bas et l'Autriche.
En Roumanie les premiers IDE proviennent des Pays Bas, de l'Autriche, de l'Allemagne et de la France.
En Serbie, l'Italie et la Norvège ont été parmi les plus grands investisseurs dans le pays..

Effectivement l'impérialisme ne se résume pas aux grandes puissances, mais dans certains pays l'impérialisme est l'ombre de lui même. De là à parler d 'impérialisme régional en Grèce, c'est lui prêter un pouvoir qu'elle ne possède pas
marquetalia
La Turquie aussi est impérialiste,il ne faut pas la ménager.
 
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