Forum Marxiste-Léniniste
Forum Marxiste-Léniniste
 
Retour au forum
 

Ajouter une réponse

Pseudo :    S'inscrire ?
Mot de passe :    Mot de passe perdu ?
Icône :
                                
                                
Message :
 
 
 
Smilies personnalisés
 
Options :
Notification par email en cas de réponse
Désactiver les smilies
Activer votre signature
 
 
Dernières réponses
pzorba75
De pures spéculations sans fondements! Regarde ce qui se passe dans la 5G et l'industrie spatiale et tu pourras nuancer tes prévisions.
marquetalia
pzorba75 a écrit :

Le vieillissement de la population chinoise va bientôt être le principal problème des dirigeants chinois et 500 millions personnes âgées de plus de 60 ans dans un dizaine d'années risque de bousculer les certitudes actuelles.
ce n est pas le seul problème qui va empêcher à la Chine Populaire de surpasser les Etats Unis.en effet, conséquence de la libéralisation économique,la Chine s américanise,et,en même temps,les sectes évangéliques,cheval de Troie de l impérialisme u.s, convertissent à grande allure en Chine par contre, si Hong Kong et Taiwan sont ou seront bientôt en ébullition,les provinces chinoises peuplées de minorités n ont aucune chance de faire sécession,et sûrement pas la Mandchourie,région la plus industrialisée du pays, où l impérialisme japonais soutient le Manchukuo Temporary Gouvernement.


Edité le 22-10-2019 à 22:06:36 par marquetalia


Xuan
C'est une question que les chinois ont déjà soulevée. Pourtant les retraites ont été augmentées.
Il y a un autre aspect à prendre en compte dans le vieillissement de la population, c'est le saut qualitatif dans la productivité. On s'inquiète des conséquences de l'automatisation et de l'intelligence artificielle mais l'aboutissement est l'augmentation de la productivité et la diminution du temps de travail.
pzorba75
Le vieillissement de la population chinoise va bientôt être le principal problème des dirigeants chinois et 500 millions personnes âgées de plus de 60 ans dans un dizaine d'années risque de bousculer les certitudes actuelles.
Xuan
1949-2019 : comment les communistes ont sorti la Chine du sous-développement


3 oct. 2019 Bruno Guigue

https://francais.rt.com/opinions/66474-1949-2019-comment-les-communistes-ont-sorti-la-chine-du-sous-developpement?fbclid=IwAR3FSwLWTVJnxAGdKiMZGzgz7CQg50E0SB5FtH_oLFCBfIQjvI8GBoEkjvE#.XZhpe7Pf_cc.facebook

© JASON LEE Source: Reuters
Les feux d'artifice lors des célébrations à Pékin

A l'occasion des 70 ans de la République populaire de Chine, le chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales Bruno Guigue livre son analyse des succès de ce pays et des défis auxquels il fait face.

Les médias occidentaux ont beau tenter d’occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en 70 ans ce qu’aucun pays n’a réussi à faire en deux siècles. En fêtant l’anniversaire de la République populaire, proclamée par Mao Zedong le 1er octobre 1949, les Chinois savent quelle est la situation de leur pays. Mais ils savent aussi dans quel état il se trouvait en 1949. Dévasté par des décennies de guerre civile et d’invasion étrangère, c’était un champ de ruines.

«La Chine d’avant 1949, rappelle Alain Peyrefitte, c’est un pays du Moyen-Âge, (..) un pullulement de mendiants à moignons, d’enfants couverts de plaies, de cochons noirs et de chiens efflanqués ; des loques, parmi lesquelles se glissent quelques brocarts. Quand les éléments se fâchaient, la famine balayait tout. Les paysans étaient ruinés d’avance ; en cas de sécheresses ou d’inondations, ils ne disposaient pas de la moindre réserve» (Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera, 1973, T. 2, p. 85).

D’une pauvreté inouïe, le pays ne représente plus qu’une part infime du PIB mondial, alors qu’il en représentait 30% en 1820, avant que le déclin de la dynastie Qing et l’intrusion des puissances occidentales prédatrices, bientôt rejointes par le Japon, ne ruinent cette prospérité. Ravagés par la guerre, les digues et les canaux sont délabrés. Faute d’entretien, le réseau ferroviaire est dans un état lamentable. Nourrissant à peine le monde rural, l’agriculture est tragiquement sous-équipée.

Composée à 90% de paysans faméliques, la population a le niveau de vie le plus faible de la planète : il est inférieur à celui de l’Inde ex-britannique et de l’Afrique sub-saharienne. Sur cette terre où l’existence ne tient qu’à un fil, l’espérance de vie est comprise entre 36 et 40 ans. Abandonnée à son ignorance malgré la richesse d’une civilisation plurimillénaire, la population chinoise compte 80% d’analphabètes.

Aujourd’hui, l’économie chinoise représente 18% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat, et elle a dépassé l’économie américaine en 2014. La Chine est la première puissance exportatrice mondiale. Sa puissance industrielle représente le double de celle des Etats-Unis et quatre fois celle du Japon. Pourtant, l’endettement global du pays (dette publique et privée) est inférieur à celui des Etats-Unis (250% contre 360%) et sa dette extérieure est faible.

Première puissance créditrice, la Chine détient les réserves de change les plus importantes du monde (3 000 milliards de dollars). Premier partenaire commercial de 130 pays, elle a contribué à 30% de la croissance mondiale au cours des dix dernières années. La Chine est le premier producteur mondial d’acier, de ciment, d’aluminium, de riz, de blé et de pommes de terre. Avec 400 millions de personnes, les classes moyennes chinoises sont les plus importantes du monde, et 140 millions de Chinois sont partis en vacances à l’étranger en 2018.

Ce développement économique a amélioré les conditions d’existence matérielle des Chinois de façon spectaculaire. L’espérance de vie est passée de 40 à 64 ans sous Mao (de 1950 à 1975) et elle approche aujourd’hui 77 ans (contre 82 ans en France, 80 ans à Cuba, 79 ans aux USA et 68 ans en Inde). Le taux de mortalité infantile est de 7‰ contre 30‰ en Inde et 6‰ aux Etats-Unis. L’analphabétisme est quasiment éradiqué. Le taux de scolarisation est de 98,9% dans le primaire et de 94,1% dans le secondaire.

Encore plus significatif, le taux de pauvreté, selon la Banque mondiale, est passé de 95% en 1980 à 17% en 2010 et 3,1% en 2017. Xi Jinping a promis son éradication pour 2020. Selon Branko Milanovic, ancien économiste en chef à la Banque mondiale, l’apparition d’une énorme classe moyenne en Chine est la principale cause de la réduction des inégalités mondiales entre 1988 et 2008. En vingt ans, 700 millions de personnes ont été extraites de la pauvreté. Le salaire moyen a doublé, notamment sous l’effet de la mobilisation ouvrière, et les entreprises étrangères ont commencé à délocaliser leur activité à la recherche d’une main-d’œuvre moins coûteuse.

L’une des questions fondamentales du développement est celle de l’accès aux technologies modernes. La Chine de Mao a d’abord bénéficié de l’aide de l’URSS, mais elle a été interrompue en 1960 lors du schisme sino-soviétique. C’est pour régler ce problème crucial que Deng Xiaoping a organisé en 1979 l’ouverture progressive de l’économie chinoise aux capitaux extérieurs : en échange des profits réalisés en Chine, les entreprises étrangères y procéderaient à des transferts de technologie en faveur des entreprises chinoises.

En 40 ans, les Chinois ont assimilé les technologies les plus sophistiquées, et l’élève a dépassé le maître ! Aujourd’hui, la part de la Chine dans les industries de haute technologie atteint 28% du total mondial et elle devrait surclasser les Etats-Unis en 2021. Il est vrai que la Chine dispose de ressources humaines considérables. Elle envoie 550 000 étudiants à l’étranger et elle en reçoit 400 000. Dotée de 80 technopoles, elle est numéro un mondial pour le nombre de diplômés en sciences, technologie et ingénierie, et elle en forme quatre fois plus que les Etats-Unis.

Cette percée technologique du géant chinois va désormais de pair avec la transition écologique. Signataire de l’Accord de Paris sur le climat, la Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables. Elle possède 60% des panneaux solaires et 50% des éoliennes de la planète. 99% des bus électriques en service dans le monde sont fabriqués en Chine. Elle possède 50% des véhicules électriques et elle en fabrique trois fois plus que les Etats-Unis.

La Chine a aussi le réseau ferré à grande vitesse le plus grand du monde (30 000 km) et se fixe pour objectif de passer à 40 000 km. L’entreprise publique chinoise CRRC est numéro un mondial de la construction de TGV : elle fabrique 200 trains par an et travaille pour 80 pays. Enfin, la Chine a engagé la plus grande opération de reboisement de la planète (35 millions d’hectares). Prenant au sérieux la désastreuse pollution de l’atmosphère dans la région de Pékin, elle a réussi à y réduire de 50% les émissions de particules toxiques en cinq ans.

Ce développement spectaculaire de la République populaire de Chine est le résultat de 70 ans d’efforts titanesques. Pour y parvenir, les Chinois ont inventé un système sociopolitique original, mais que les catégories en usage en Occident peinent à décrire. Loin d’être une «dictature totalitaire», en effet, c’est un système néo-impérial dont la légitimité repose exclusivement sur l’amélioration des conditions d’existence du peuple chinois.

Organe dirigeant du pays depuis 1949, le Parti communiste chinois sait que la moindre déviation hors de la ligne du mieux-être collectif serait incomprise et provoquerait sa chute. Habitués à penser que la démocratie repose sur le rituel électoral, les Occidentaux ne comprennent pas ce système. D’ailleurs, ils ne voient même pas que leur «démocratie» s’accommode d’une désignation du président par les banques, alors qu’en Chine les banques obéissent au président.

Pour conduire le développement du pays, les communistes chinois ont bâti une économie mixte pilotée par un Etat fort. Son objectif prioritaire est la croissance, appuyée depuis les réformes de 1979 sur la modernisation des entreprises publiques dominant les secteurs-clé, la constitution d’un puissant secteur privé, le recours aux capitaux étrangers et les transferts de technologie en provenance des pays plus avancés. Contrairement à ce qu’on dit parfois, c’est Mao Zedong lui-même qui a initié ce processus en 1972, lorsqu’il a rétabli les relations avec les Etats-Unis.

Pour développer le pays, il fallait dîner avec le diable ! Manifestement, les communistes chinois ont appris à le faire. Mais ce rapprochement avec l’Occident capitaliste, ce «compromis acrobatique» visé à juste titre par certains marxistes, était un moyen et non une fin. Tout en justifiant l’ouverture économique, Jiang Zemin a rappelé en 1997 que la Chine ne perdait pas de vue l’édification du socialisme. C’est pourquoi l’Etat doit conduire le développement, la propriété publique rester dominante et le secteur financier demeurer sous contrôle.

Il y a deux siècles, la Chine était encore l’atelier du monde. Aggravant ses contradictions internes, l’impérialisme occidental a ruiné l’empire mandchou vieillissant. Les guerres du XXe siècle, à leur tour, ont plongé le pays dans le chaos. Aux yeux des Chinois, la République populaire de Chine a pour vertu d’avoir mis fin à ce long siècle de misère et d’humiliations qui commence en 1840 avec les «guerres de l’opium». Libérée et unifiée par Mao, la Chine s’est engagée sur la voie étroite du développement. D’une pauvreté aujourd’hui inimaginable, isolée et sans ressources, elle a exploré des chemins inconnus et tenté, avec le maoïsme, de transformer radicalement la société.

Plus précisément, le maoïsme se caractérise par la tentative, pour reprendre la terminologie marxiste, d’accélérer le développement des forces productives en misant sur la transformation révolutionnaire des rapports sociaux. Autrement dit, de généraliser la lutte des classes à l’intérieur du pays pour consolider le socialisme. Ce volontarisme a eu des effets positifs en contribuant à généraliser l’éducation, mais il a complètement échoué à stimuler l’économie. Contrastant avec l’accroissement démographique causé par les progrès sanitaires, l’effondrement de la production agricole a provoqué la catastrophe du «Grand bond en avant», qui fut responsable – avec les conditions climatiques et l’embargo occidental – de la dernière famine qu’ait connue la Chine (1959-1961).

Avec la Révolution culturelle, dont le point culminant fut atteint en 1966-68, Mao et les Gardes rouges décidèrent à nouveau de mobiliser les masses, mais contre le parti lui-même afin de l’empêcher de «restaurer le capitalisme» et de sombrer dans un «révisionnisme» de type soviétique. Cette révolution dans la révolution a rapidement rencontré ses limites. En cultivant l’effervescence idéologique d’une jeunesse fanatisée, elle a causé des violences inutiles et des destructions qui contrariaient l’effort de développement. Tournant à vide, cette agitation a généré un chaos qui appelait nécessairement sa négation, et l’Armée populaire de libération se chargea en effet d’y mettre un terme.

Dans une résolution adoptée en 1982, Le Parti communiste chinois a porté un jugement sévère sur cette expérience historique, qualifiée de «dérapage gauchiste», et il a progressivement engagé des réformes. Marxiste à sa façon, le «socialisme aux caractéristiques chinoises» défini en 1997 repose alors sur l’idée que le développement des forces productives est la condition indispensable de la transformation des rapports sociaux, et non l’inverse.

Comme l’écrit Jean-Claude Delaunay, «la révolution fut conçue par les fondateurs du marxisme comme un fruit devant être cueilli quand il serait mûr, et qui le serait en toute vraisemblance car le verger était fourni». Mais pour les communistes chinois, la révolution serait plutôt «le fruit d’un verger qu’il faudrait d’abord cultiver, puis faire grandir et tailler en conséquences». (Les trajectoires chinoises de modernisation et de développement, 2018, p. 283). En clair, le socialisme n’est pas le paupérisme ! Et pour engager la transformation des rapports sociaux, encore faut-il assurer un certain niveau de développement des forces productives.

Après avoir libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 24 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis des erreurs tragiques dont le peuple chinois a tiré les leçons, le maoïsme a passé la main après 25 ans de règne (1950-1975). Ses successeurs ont alors tenu compte des inflexions de la vie internationale et tiré parti de la mondialisation, mais sans jamais lâcher le gouvernail. Forts des enseignements du passé, les Chinois ont multiplié leur PIB, industrialisé le pays, vaincu la pauvreté, et élevé le niveau scientifique et technologique du pays de façon inédite.

L’expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c’est la réussite d’une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, et sous la direction exclusive d’un parti communiste. Certes, les problèmes demeurent immenses (vieillissement de la population), les paradoxes stupéfiants (un socialisme avec des capitalistes), les fragilités non négligeables (fléchissement de la croissance). Mais la Chine de 2019 a l’intention de poursuivre le mouvement. Elle entend bâtir une «société de moyenne aisance», développer son marché intérieur, promouvoir la transition écologique. Il faudra se faire une raison : décidée à refermer la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.


Edité le 07-10-2019 à 17:41:18 par Xuan


Xuan
L'hymne national chinois lors des précédentes fêtes nationales :
https://youtu.be/6urNFXkHfpY

Mao proclame la République Populaire de Chine
https://youtu.be/TJcol3SJ6ww
Xuan
le défilé civil https://youtu.be/2n7ARpAMeFU

Dans le défilé retraçant l'édification du socialisme un grand portrait de Mao au son de "l'orient est rouge le soleil se lève", le cortège représentant les masses laborieuses et l'émancipation du peuple
https://youtu.be/e281cLLDy0c


Edité le 05-10-2019 à 15:09:11 par Xuan


Xuan
vidéo sur le défilé du 70e anniversaire de la RPC et l'intervention de Xi

https://youtu.be/aNsm1KmO0K0

Cher compatriotes de la Chine, chers camarades, chers amis,

Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour célébrer solennellement le 70e anniversaire la République Populaire de Chine.
En ce moment et en ce lieu, avec une joie infinie le peuple multiethnique chinois et les chinoises et chinois d’outre mer se sentent totalement fier de notre grande patrie et expriment tous du fond du cœur nos meilleurs vœux à notre grand patrie.

Ici, au nom du Comité Central du Parti Communiste Chinois, de l’Assemblée Populaire Nationale, du Conseil des Affaires d’Etat, du Comité National de la CCDPC et de la Commission Militaire Centrale, je tiens à chérir la mémoire des révolutionnaires d’ancienne génération et des martyrs qui ont contribué avec leurs exploits éternels à l’indépendance nationale, à la libération du peuple, à la prospérité du pays et au bonheur du peuple.
Je tiens à exprimer mes chaleureuses félicitations au peuple multiethnique chinois et aux compatriotes patriotiques d’outre mer.
Je tiens également à dire mes remerciements à tous les amis de différents pays qui suivent de près le développement de la Chine avec leur soutien.

Il y a 70 ans jour pour jour, le camarade Mao Zedong a déclaré ici même solennellement la fondation de la République Populaire de Chine, et que le peuple chinois est désormais debout.
Ce grand événement a changé totalement le destin de la Chine, d’une nation appauvrie et humiliée depuis plus de cent ans depuis l’époque moderne à une nation prête à réaliser son grand renouveau. Depuis 70 ans le peuple multiethnique chinois faisant part d’union et de solidarité a obtenu de grandes réalisations appréciées par le monde entier.
Aujourd’hui la Chine socialiste se dresse fièrement à l’orient du monde, aucune force ne peut ébranler la position de notre grande patrie aucune force ne peut entraver le progrès du peuple chinois et de la nation chinoise.

Chers camarades, chers amis, dans notre marche en avant, nous resterons fidèles à la direction du Parti Communiste Chinois, au rôle de maître du pays, du peuple, à la voie du socialisme à la chinoise, en appliquant dans tous les domaines la théorie, la ligne, la stratégie du Parti Communiste Chinois. Nous continuerons à satisfaire l’aspiration à une meilleure vie de notre peuple, et à accomplir de nouveaux exploits d’importance historique. Dans notre marche en avant nous resterons fidèles au principe de la réunification pacifique et « un pays deux systèmes », maintenant la prospérité et la stabilité à long terme de Hong Kong et de Macao en développant pacifiquement les relations inter détroit, nous unirons les chinoises et les chinois pour œuvrer ensemble à la réunification totale de la mère patrie.

Dans notre marche en avant nous resterons fidèles à la voie du développement pacifique, à la stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant, nous continuerons à travailler ensemble avec tous les peuples de tous les pays du monde, pour construire ensemble la communauté de destin pour l’humanité.

L’Armée Populaire de Libération de la Chine et la force de la Police Armée du Peuple de la Chine doivent garder toujours leur nature objet et qualité de force armée pour le peuple, pour sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement de notre pays, et sauvegarder la paix mondiale.

Chers camarades, chers amis, la Chine d’hier est déjà inscrite aux annales historiques de l’humanité. La Chine d’aujourd’hui est à créer par des dizaines de millions de chinois. La Chine de demain sera certainement encore plus radieuse.
Le Parti Communiste Chinois, l’Armée Populaire de Libération et le peuple multiethnique de la Chine devraient s’unir encore plus étroitement en gardant toujours à l’esprit leur conviction initiale et nos missions, continuer les succès déjà acquis et bien développer notre République Populaire, et œuvrer ensemble pour la réalisation des deux objectifs centenaires et la réalisation du rêve chinois de grand renouveau national.

Vive la grande République Populaire de Chine !
Vive le grand Parti Communiste Chinois !
Vive le grand peuple chinois !


Edité le 02-10-2019 à 11:31:04 par Xuan


Xuan
Dans l'Humanité, un article qui se distingue quand même de la presse bourgeoise en mettant en avant l'aspect positif.



CHINE. LE 1ER OCTOBRE 1949, "LE PEUPLE S’EST LEVÉ"

Mardi, 1 Octobre, 2019
Lina Sankari


Lorsque Mao Zedong proclame la République populaire de Chine, le pays sort exsangue des invasions étrangères et de la guerre civile contre le Guomindang. De la féodalité, l’empire du Milieu passe, en soixante-dix ans, à la deuxième puissance mondiale.

Cinq minutes, comme une virgule, à l’échelle des millénaires. Cinq minutes qui bouleverseront la Chine, l’Asie et le monde. Il y a soixante-dix ans, le 1er octobre 1949, depuis la terrasse de la Porte céleste, une foule de 300 000 personnes écoute Mao Zedong célébrer ce "peuple (qui) s’est levé". De sa voix monocorde, il tourne la page de l’humiliation occidentale, des pancartes "Interdit aux chiens et aux Chinois" , de la décadence, de l’écrasement par les forces étrangères, qui ont favorisé le commerce de l’opium afin de contrôler les ports, et du règne par le sang de l’armée impériale japonaise… Dans un article sur la démocratie populaire, Mao revient sur les éléments qui ont rendu possible la victoire :
"Si l’Union soviétique n’existait pas, s’il n’y avait pas eu de victoire à l’issue de la Seconde Guerre mondiale antifasciste, si, ce qui est particulièrement important pour nous, l’impérialisme japonais n’avait pas été anéanti, si les pays des démocraties populaires n’étaient pas apparus en Europe… la pression exercée par les forces réactionnaires internationales aurait certainement été beaucoup plus forte qu’elle ne l’est aujourd’hui. Aurions-nous pu, dans ce cas, remporter la victoire ? Certainement pas" , écrit-il.
La République populaire est proclamée. Alors peuplée de 475 millions de personnes, le quart de l’humanité, la Chine est de nouveau maîtresse de son destin. Et a la charge de présider au destin de 56 nationalités, 55 minorités, selon la classification officielle des années 1960. Tout est à construire, tant de féodalités, dont le père de Mao, un propriétaire terrien tyrannique, est l’incarnation, restent à abattre.

Parmi les premières lois adoptées, celle sur le mariage datée de juin 1950 qui brise la famille patriarcale, autorise le divorce et assure l’égalité juridique de la femme avec l’homme. L’interdiction du bandage des pieds, prise par la première République en 1912, devient réellement effective après la victoire des communistes. Le même mois, 47 millions d’hectares, divisés en parcelles trop exiguës du fait de la pression démographique, reviennent aux paysans exploités, ceux-là mêmes qui contribuèrent à l’avancée de l’Armée rouge. Déjà, à l’époque de la Longue Marche, les victoires remportées sur les troupes de Tchang Kaï-chek s’accompagnent d’une redistribution des terres. Une fois la République populaire proclamée, les réunions de combat entre paysans sont le prélude à d’innombrables "règlements de comptes, jugements et exécutions publiques de propriétaires fonciers" , explique de son côté l’historien Lucien Bianco, spécialiste de la paysannerie chinoise.

Pékin poursuit un but : devenir une nation moderne qui reprendrait sa place dans le monde

Dès la fin de l’année 1952, 40 % des cultivateurs sont regroupés au sein d’équipes de travail. Jusqu’alors, la coopération était "volontaire et circonscrite aux parents, voisins, amis, membres d’un même clan" , précise Lucien Bianco. Le parti manœuvre toutefois dans la contradiction. La marche vers la collectivisation est progressive mais tarde à produire les résultats escomptés. Pire, la disette frappe. En 1955, le responsable des affaires rurales, Deng Zihui, propose de consolider les coopératives avant d’aller plus loin. Mao fustige ces camarades qui traînent "clopin-clopant, comme une femme aux pieds bandés", et accélère le processus. Pour rétablir son autorité, la campagne des Cent Fleurs, de 1957, invite les intellectuels à critiquer le parti. La répression ne tarde pas et fera plusieurs centaines de milliers de détenus, de déportés et d’exécutés.

Dans les mois qui précèdent la victoire des communistes sur les nationalistes du Guomindang en 1949, Mao identifie un autre adversaire : "L’impérialisme existe encore près de nous et c’est un ennemi très cruel, il faudra encore beaucoup de temps pour que la Chine réalise pleinement son indépendance économique. Celle-ci ne sera atteinte que lorsque l’industrie sera développée et que la Chine ne dépendra plus économiquement des puissances étrangères."
La Chine qui émerge poursuit un but : devenir une nation moderne qui reprendrait sa place dans le monde. En 1958, le Grand Bond en avant des communes populaires vise ainsi à combler le retard industriel et à rattraper l’économie du Royaume-Uni en quinze ans. Pour cela, Mao mobilise la paysannerie pour la production d’acier. Les champs sont délaissés pour les hauts-fourneaux et même les casseroles sont fondues pour satisfaire aux objectifs. Une folie qui entraîna la famine et la mort de 36,5 millions de personnes.

Alors que le Grand Bond en avant bat son plein, le ministre de la Défense, Peng Dehuai, l’un des fondateurs de l’Armée populaire, revient catastrophé de son Hunan natal, où il n’a pu que constater les ravages de la campagne maoïste. Il ose dans une lettre ouverte :
"Si les paysans chinois n’étaient pas bons comme ils le sont, il y a longtemps que nous aurions connu un incident hongrois."
Cette référence directe à l’insurrection de Budapest en 1956 laisse penser à Mao que l’URSS est derrière ses attaques. Khrouchtchev avait déjà laissé poindre une critique des communes, c’en est trop pour Mao, qui lance, en 1966, la Révolution culturelle, sa grande campagne contre les révisionnistes. Et jettera le pays dans un chaos qui durera dix ans, jusqu’à la mort de Mao et l’arrestation de la bande des Quatre.
"La Chine depuis 1949 a pleinement restauré sa souveraineté, construit un État moderne et jeté les bases d’une économie puissante. Le prix payé pour y parvenir par le peuple chinois a été terrible et les crimes commis inexcusables. Mais la Chine a réussi la révolution industrielle que les nationalistes du Guomindang avaient ratée. En rester à cette constatation serait ignorer d’autres traits que l’on discerne : la combativité des paysans, qui ont arraché une certaine liberté de réunion et de désignation de leurs responsables locaux. La vigueur d’une classe ouvrière, qui parvient à arracher des mesures sociales susceptibles de permettre l’édification, demain, d’une sécurité nationale" , souligne l’historien Alain Roux.

Le PCC continue de tirer sa légitimité de cette fierté nationale retrouvée

L’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1978 annonce en effet l’ère des réformes économiques et de l’ouverture. Ces mutations n’entraînent toutefois pas de rupture politique profonde. La Chine s’enrichit des "pensées" de Mao Zedong, puis successivement Deng Xiaoping, Jiang Zemin, Hu Jintao et Xi Jinping, sans jamais opérer de rupture brutale. Soixante-dix ans après la proclamation de la République, le PCC continue de tirer sa légitimité de cette fierté nationale retrouvée et de "la fourniture à la population d’une stabilité, d’une sécurité et d’une protection minimales" , comme l’explique l’économiste Michel Aglietta. La population met également au crédit des dirigeants d’après 1949 le retour de la Chine comme grande puissance sur la scène internationale. Enfin, elle a le pouvoir de s’affirmer en intégrant l’Organisation des Nations unies (1971) et son Conseil de sécurité, en établissant des relations avec ses voisins la même décennie, en organisant les jeux Olympiques de 2008, l’Exposition universelle de 2010 et en participant au G20.
Mieux, elle a désormais la capacité de se projeter à l’extérieur de ses frontières grâce aux Routes de la soie et fait la démonstration de ses progrès fulgurants en termes d’exploration spatiale. Soixante-dix ans après la proclamation de la République populaire, la Chine, désormais peuplée de 1,395 milliard d’habitants, rivalise avec les États-Unis pour la première place mondiale. Un défi que le pays-continent compte relever d’ici trente ans pour le centenaire de la République. La reconnaissance de la Chine par l’ONU vaut évincement de Taïwan comme représentant du peuple chinois. Elle parvient ainsi à une étape essentielle de sa révolution qui rêve d’unité territoriale et de réintégration des territoires perdus au profit des nationalistes ou de l’étranger, comme c’est le cas de Hong Kong et de Macao.

Quelques jours seulement après la fin des jeux Olympiques de Pékin, l’ancien membre de l’Assemblée nationale populaire Lau Nai-keung livre le sentiment général dans le quotidien South China Morning Post et n’hésite pas à renvoyer l’acte fondateur de la Chine moderne à l’anecdote : "En regardant en arrière, on se rappelle Mao Zedong, qui, le 1er octobre 1949, déclarait : “Le peuple chinois s’est levé”. La déclaration sonnait dans le vide, comme une déclaration d’intention. Quand, soixante ans plus tard, le 8 août 2008, son successeur de la quatrième génération, Hu Jintao, a officiellement ouvert les jeux Olympiques, on peut dire, sans aucun doute possible, que " le peuple chinois s’est levé". La Chine est désormais une force avec laquelle il faut compter ; elle a rejoint le club des nations incontournables."
L’affirmation sur la scène internationale est incontestablement assumée par le président Xi Jinping, qui brandit le " rêve chinois " à la face du monde. Le pays n’est plus seulement l’usine du monde, mais un moteur politique et diplomatique. Le temps où Deng Xiaoping recommandait discrétion et longueur de temps semble bel et bien révolu.

Lina Sankari

__________________


La Chine nie vouloir "montrer les muscles"

À l’occasion du défilé militaire célébrant les 70 ans de la proclamation de la République populaire par Mao Zedong, un défilé militaire sera organisé. Le président Xi Jinping, qui a engagé une réforme profonde de l’Armée populaire de libération (APL), assistera à cet événement organisé aux abords de la place Tian’anmen, au cœur de Pékin, là où le fondateur de la Chine moderne prononça son célèbre discours. Alors que de nouveaux armements de pointe de fabrication chinoise seront exposés, le porte-parole du ministère de la Défense, Wu Qian, a néanmoins démenti vouloir faire une démonstration de force : "Il y a toujours des gens ou des forces qui aiment monter les choses en épingle. Ils ont une logique un peu étrange : si l’armée chinoise expose armes et équipements, c’est qu’elle "montre les muscles". Sinon, c’est qu’elle est "opaque"" , a-t-il relevé lors d’une conférence de presse, le 24 septembre.
Quelque 15 000 soldats et officiers, 160 avions et 580 pièces d’équipement seront mobilisés pour l’occasion.
Son budget de la défense place la Chine au deuxième rang mondial, derrière les États-Unis. Il représente 1,3 % du PIB, contre 3,5 % du PIB aux États-Unis, 4,4 % en Russie ou encore 2,5 % en Inde.



Edité le 01-10-2019 à 21:03:00 par Xuan


Xuan



La troisième partie de la parade de masse célébrant le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine a mis en évidence le grand renouveau de la nation chinoise avec 18 formations défilant sur la place Tian'anmen dans le centre-ville de Beijing mardi.

Au centre de la formation de tête se trouvait un portrait géant de Xi Jinping.

Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), le Comité central du PCC, avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, a guidé tous les membres du Parti et le peuple de tous les groupes ethnique dans un effort concerté pour mener une grande lutte, développer un grand projet, faire avancer une grande cause et réaliser un grand rêve, établi la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, et s'est efforcé de remporter des succès et changements historiques dans la cause du Parti et du pays, selon un commentateur officiel de la cérémonie.

"Le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère. La nation chinoise a fait un grand bond prodigieux, passant d'une nation qui s'est relevée, à une nation riche, puis à une nation puissante" , a indiqué le commentateur.

Une formation présentant l'innovation technologique a suivi, montrant de nombreux projets de renommée mondiale de la Chine, dont le chemin de fer à grande vitesse, le laboratoire spatial et le submersible en eaux profondes.

Trois chars représentaient un train à grande vitesse Fuxing ("Renouveau").

D'autres formations ont présenté les stratégies régionales de développement coordonné du pays, les efforts de revitalisation rurale, la démocratie et l'état de droit, l'unité ethnique et la culture chinoise.

Un char sur le thème des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Beijing a traversé la place Tian'anmen, montrant la puissance sportive du pays, suivie par des formations montrant les réalisations du pays en matière de réduction de la pauvreté et les pratiques de protection de l'environnement.

Un char sous la forme de l'oiseau géant mythique chinois Kunpeng a également défilé, montrant le dynamisme grandissant de la nation chinoise. Des chars représentant les provinces, les régions autonomes, les municipalités, Hong Kong, Macao et Taiwan ont suivi.

Puis est passée une formation soulignant la communauté de destin pour l'humanité, qui présentait des jeunes chinois et étrangers se tenant par la main. La formation a également mis en évidence l'initiative "la Ceinture et la Route".

La formation suivante a démontré la victoire écrasante du PCC dans la lutte contre la corruption, mettant en évidence des résultats remarquables dans une gouvernance complète et stricte du Parti.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)














Xi Jinping : vive le grand peuple chinois !

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.10.2019 14h59
À lire aussi :
Le discours de Xi Jinping lors de la réception de célébration du 70e anniversaire de la RPC va unir et inspirer les Chinois, selon les Chinois d'outre-mer
Xi Jinping : trouvez la voie, agissez avec audace
Ce matin du 1er octobre, jour du 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, une grande cérémonie a eu lieu place Tian'anmen, au cœur de Beijing. A cette occasion, Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, président de l'État et président de la Commission militaire centrale, a prononcé un discours important. En voici les phrases essentielles :

- Aucune force ne pourra jamais ébranler la position de notre grande patrie.

- Aucune force ne pourra jamais empêcher le peuple chinois et la nation chinoise d'aller de l'avant.

- Nous devons satisfaire constamment les aspirations du peuple chinois à une vie meilleure et créer constamment de nouvelles réalisations historiques.



- Fils et filles de la nation chinoise, unissez-vous et continuez à lutter pour la réunification complète de la mère patrie.

- Nous devons suivre la voie du développement pacifique et poursuivre une stratégie ouverte d'intérêt mutuel et gagnant-gagnant.

- La Chine d'hier est inscrite dans les annales de l'histoire humaine, la Chine d'aujourd'hui est créée par des centaines de millions de personnes, la Chine de demain sera sans aucun doute encore plus belle.

- N'oubliez pas l'esprit d'origine, n'oubliez pas votre mission, continuez à consolider et à développer notre République populaire.



- Vive la grande République populaire de Chine !

- Vive le grand Parti communiste chinois !

- Vive le grand peuple chinois !
 
Retour au forum
 
créer forum