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Xuan
La lutte contre la pauvreté est ici synonyme de lutte contre la corruption. C'est une forme de la lutte de classe, non parce qu'elle oppose deux classes de la société, mais parce qu'elle s'oppose à la ligne idéologique bourgeoise au sein du parti communiste.

Des inspecteurs découvrent que le comté de Hunan, appauvri, se livre à des dépenses d'infrastructure ostentatoires

Source: Global Times Publié: 2018/8/5 22:18:42
http://www.globaltimes.cn/content/1113965.shtml

Un comté pauvre de la province du Hunan, en Chine centrale, a investi massivement dans la construction de bâtiments gouvernementaux coûteux, alors que certains ménages utilisent encore des lampes à pétrole pour l’éclairage.

Une équipe d'inspection envoyée dans le comté de Rucheng à Chenzhou en février a constaté qu'au lieu de mettre en œuvre les politiques de réduction de la pauvreté, le gouvernement du comté a emprunté d'énormes sommes d'argent pour construire des "projets d'image" comprenant 11 parcs, 26 routes et 10 bâtiments gouvernementaux. en 2018, China Discipline Inspection Daily, un journal affilié à la Commission centrale pour l'inspection de la discipline, a rapporté dimanche.

Un parc a coûté au gouvernement Rucheng 48 millions de yuans (7 millions de dollars).

Le ratio d'endettement du gouvernement du comté a atteint 336% en 2017 - le plus élevé de la province du Hunan - tandis que les investissements visant à encourager le développement industriel étaient inférieurs à 6%, selon le rapport.

Le gouvernement a également négligé les projets qui affectent les moyens de subsistance des personnes. L'équipe d'inspection a constaté que deux villages de Rucheng n'avaient pas accès à l'électricité et que 25 ménages utilisaient des lampes à pétrole.

Les organes du procureur à Chenzhou et à Rucheng ont puni trois hauts responsables du Parti et du gouvernement et 17 fonctionnaires de niveau intermédiaire. Trente-quatre fonctionnaires au niveau du comté ont remis des pots-de-vin pour un total de 4,79 millions de yuans.

Les enquêteurs ont également constaté que des responsables du gouvernement Rucheng avaient détourné des fonds de réduction de la pauvreté et de secours aux sinistrés et violé les règles et les disciplines du Parti communiste chinois.

Un nouveau groupe de premier plan a été créé pour améliorer le travail à Rucheng, avec des règles pour mettre en œuvre les règlements de discipline du gouvernement central.

Global Times
Xuan
La Chine plafonne les bonus des traders obligataires


Jade Grandin de l’Eprevier 08/01/2018 L'AGEFI Quotidien / Edition de 7H
http://www.agefi.fr/regulation/actualites/quotidien/20180108/chine-plafonne-bonus-traders-obligataires-236483

Dans leur volonté de restreindre l'effet de levier, les autorités chinoises ont aussi pris des mesures pour réduire la dette des collectivités locales.

La banque centrale chinoise a intimé aux acteurs du marché de respecter des niveaux de liquidité lors de leurs opérations.

Les tensions sur le marché obligataire chinois poussent les autorités à prendre des mesures restrictives. Le régulateur des marchés, la China Securities Regulatory Commission (CSRC), a instauré un plafond à la rémunération annuelle des traders obligataires chez les courtiers et les fonds, a rapporté jeudi dernier le Securities Times, une publication financière de l’organe d’information du Parti communiste chinois.

Cette limite, décrétée le mois dernier, a été fixée à 1 million de yuans (128.000 euros) par an. Les indemnités dépassant ce seuil pourront être versées l’année suivante, mais doivent être réparties sur au moins deux ans, selon des sources anonymes citées par Bloomberg. Les traders ont été notifiés par leurs entreprises.

Attention des autorités

Cette décision doit servir la volonté des autorités de réduire les effets de levier dans le marché obligataire. La banque centrale chinoise a intimé la semaine dernière aux acteurs du marché de contrôler «de manière raisonnable» le levier de leurs échanges obligataires et de respecter des niveaux de liquidité lors de leurs opérations.

Les assureurs sous surveillance

Les autorités se sont par ailleurs attaquées à l’explosion de la dette des collectivités locales. Le régulateur de l’assurance a ainsi interdit vendredi aux filiales de gestion d’actifs des assureurs d’utiliser des dispositifs d’investissement en private equity pour permettre aux gouvernements locaux d’emprunter de l’argent. Les montages visés sont les partenariats public-privé (PPP), censés diriger de l’argent privé vers le financement d’infrastructures sous forme d’actions, mais parfois utilisés par les collectivités locales pour emprunter.

Les collectivités acculées

De tels dispositifs ne doivent pas offrir de rendement fixe aux investisseurs, et ne doivent pas être utilisés comme canaux d’investissement passif afin de contourner la régulation, a insisté la China Insurance Regulatory Commission (CIRC).
Les véhicules de financement des collectivités chinoises vont devoir rembourser 854 milliards de yuans supplémentaires en 2018, selon Bloomberg. La hausse des intérêts, sous la pression de ceux des obligations d’Etat et corporates, augmente le risque de défauts sur ce marché.
Xuan
Pékin prend les manettes du géant de l’assurance Anbang


COURRIER INTERNATIONAL - PARIS

Publié le 23/02/2018

Les autorités chinoises ont annoncé qu’elles prenaient temporairement le contrôle du conglomérat privé Anbang, dont le patron, Wu Xiaohui, est accusé de détournement de fonds.
Les autorités chinoises ont annoncé, vendredi 23 février, qu’elles prenaient le contrôle d’Anbang Insurance Group, la troisième compagnie d’assurances du pays, pour une durée d’un an.

Officiellement, cette décision vise à maintenir le fonctionnement normal de l’entreprise et à protéger ses clients. “Les pratiques commerciales illégales menées par Anbang Insurance Group sont susceptibles de gravement menacer la solvabilité de la société” , a déclaré la Commission de contrôle des assurances de Chine (CCAC) dans un communiqué, cité par l’agence de presse officielle Xinhua.
Le conglomérat privé, qui s’est fait un nom à l’étranger en achetant, en 2014, le Waldorf Astoria, le célèbre hôtel new-yorkais, pour près de 2 milliards de dollars, est désormais piloté par un “groupe de travail” composé de membres de diverses agences gouvernementales.

Frénésie d’achat
Cette décision témoigne de la volonté de Pékin “de serrer la bride à ces entreprises chinoises d’un nouveau genre qui affichent des ambitions mondiales”, analyse le New York Times. Ces groupes tentaculaires, qui se sont lourdement endettés pour financer leur frénésie d’achat, font courir un risque majeur à l’ensemble de l’économie chinoise.
La mise sous tutelle d’Anbang est justifiée par “les poursuites pour crimes économiques à l’encontre de l’ancien responsable de la société” , Wu Xiaohui, déclare Xinhua. De fait, ce même vendredi, le procureur de Shanghai a annoncé que Wu Xiaohui était accusé de levées de fonds frauduleuses et de détournement de fonds. “Le premier crime peut entraîner la prison à vie […] tandis que pour le deuxième, la peine est de dix ans au maximum” , précise le Financial Times.

Le flamboyant patron, marié à une petite-fille de l’ex-dirigeant Deng Xiaoping, semblait pourtant disposer de solides appuis politiques. Mais son étoile a visiblement pâli. Interpellé en juin, il est, depuis, “ demeuré invisible, selon le Wall Street Journal. On ignore s’il a un avocat.”

La reprise en main d’Anbang “ne fait que conforter les dispositions prises au printemps dernier lorsque Wu Xiaohui a été placé en détention” , commente le Financial Times. Depuis, explique le South China Morning Post, c’est la CCAC qui “prenait toutes les décisions importantes concernant la stratégie commerciale et les investissements” .
Le groupe de travail chargé de la gestion du conglomérat sera dirigé par l’un des directeurs de la CCAC, He Xiaofeng, “un homme réputé pour sa manière impitoyable de sévir contre les irrégularités” , relève le quotidien de Hong Kong. Ce qui ne semblait pas être le cas de l’ancien président de l’autorité de contrôle, Xiang Junbo, qui fait l’objet d’une enquête pour corruption. Depuis qu’en avril dernier il a été démis de ses fonctions, la CCAC n’a plus de patron.


À LIRE AUSSI :
Chine. Anbang, puissant empire de l’assurance, trem=]http://www.lesechos.fr/monde/chine/0301338668486-cette-nuit-en-asie-pekin-prend-le-controle-du-geant-anbang-en-difficultes-2156079.phpble
[urlCette nuit en Asie : Pékin prend le contrôle du géant Anbang en difficultés[/url]
Chine. L’arrestation d’une star de la finance fait frémir le secteur
Xuan
Chine : chute inédite des investissements à l’étranger en 2017


17 janvier 2018
l'Opinion

Environ 120 milliards de dollars ont été investis par Pékin en dehors de ses frontières l’an passé. Soit une baisse de 30 %

Les investissements chinois à l’étranger ont enregistré une baisse de 30 % en 2017, du jamais vu depuis 2003Les investissements chinois à l’étranger ont enregistré une baisse de 30 % en 2017, du jamais vu depuis 2003 © Sipa
En août dernier, le Conseil d’État chinois publiait une liste des secteurs où il était désormais interdit d’investir en dehors des frontières chinoises. Tourisme, loisirs… Pékin assurait que ceux qui défieraient ses ordres s’exposeraient à des sanctions sévères. Une façon de reprendre le contrôle sur les appétits débordants de certains de ses grands groupes qui, depuis quelques années, ont multiplié les rachats et acquisitions pas forcément toujours bien pensés.

Depuis plusieurs années, la Chine avait entrepris d’investir la scène économique mondiale. Et, à ce titre, avait accéléré sa politique d’investissements à l’étranger. Mais depuis le coup de vis du Conseil d’État en août dernier, il est devenu bien plus complexe d’investir à gogo en dehors des frontières nationales. Et les conséquences se font ressentir en ce début d’année 2018. L’an passé, les investissements chinois à l’étranger ont ainsi chuté de 30 %, rapportent les Échos mercredi.

Ils se sont ainsi établis à 120 milliards de dollars contre 170,1 milliards en 2016, hors secteur financier. L’année 2016 avait été des plus fastes, avec un bond des investissements chinois à l’étranger de 44 %. Ce qui avait fait de Pékin le second investisseur international derrière les États-Unis, précise la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). Mais devant la multiplication des rachats par ses grosses entreprises, le gouvernement chinois a souhaité ralentir la sortie des capitaux, et prévenir des investissements à terme non rentables pour l’économie nationale. Mission accomplie à en croire le ministère chinois du commerce mardi : « Les investissements irrationnels ont été maîtrisés », cite les Échos.

Éviter l’effondrement. Cette baisse des investissements chinois à l’international est inédite depuis 2003. Jusqu’à présent, la Chine avait mené une politique assez agressive de rachats et d’acquisitions à l’étranger, cherchant à faire de ses trésors nationaux des champions à l’international. Tant et si bien qu’en Europe, l’été dernier, l’Allemagne, la France et l’Italie ont évoqué la nécessité de se prémunir contre des investissements chinois malveillants. Toujours est-il que Pékin a renforcé depuis un an ses contrôles sur les sorties de capitaux. Les autorités ont jugé que certains secteurs d’activités ne sont pas assez porteurs et donc interdit les investissements à l’étranger dans l’immobilier, le divertissement et les clubs de football.

Autre explication de la chute des investissements chinois : la volonté des autorités de prévenir l’effondrement de son système bancaire. Face à l’appétit insatiable de certains grands groupes privés tels Wanda ou encore Fosun, Pékin a décidé d’agir. Ces conglomérats n’hésitant pas à s’endetter pour poursuivre leur politique d’investissement. Pékin estime donc que l’heure est venue de jouer la carte de la prudence. Selon les informations des Échos, un code de bonne conduite a même été établi en décembre dernier à destination des entreprises désireuses d’investir à l’étranger.
Xuan
Tour de vis chinois contre les investissements à l'étranger



MYRIAM CHAUVOT Le 22/08 à 06:00
Les Echos


Tour de vis chinois contre les investissements à l'étranger

Immobilier, tourisme, loisirs… Le Conseil d'Etat chinois a publié une liste des secteurs où ne plus investir hors de Chine.
La Chine promet des sanctions aux contrevenants.


Alors même que le septième constructeur automobile chinois, Great Wall Motors, se déclare intéressé par le rachat de Jeep à Fiat Chrysler (lire page 12), les autorités chinoises donnent un nouveau et sévère tour de vis aux investissements hors de Chine. Depuis fin 2016, elles tançaient leurs grands groupes boulimiques, qui multipliaient les méga-acquisitions à crédit pas forcément rentables, au risque que leur endettement ne finisse par susciter une crise financière dans le pays.

Cette fois, et pour la première fois, la Chine restreint de façon systématique les investissements à l'étranger, pour toutes les sociétés chinoises publiques comme privées, en excluant des secteurs entiers d'activité. Un avis du Conseil d'Etat paru vendredi dernier liste les secteurs « restreints »( en clair, interdits). « Figurent dans la liste des restrictions, précise cet avis, l'immobilier, l'hôtellerie, les loisirs, les clubs de sport, les industries dépassées » ainsi que le jeu, la pornographie, et tout projet dans des pays jugés risqués.

L'immobilier, l'hôtellerie, les loisirs et les clubs de sport sont les secteurs dont les Chinois ont été friands ces dernières années : de grands groupes ont fait des acquisitions de prestige et des magnats des affaires ont assouvi une passion... ou mis ainsi une partie de leur richesse à l'abri hors de Chine. L'hémorragie de capitaux se réfugiant dans la pierre à l'étranger s'est accélérée depuis deux ans avec l'arrivée au pouvoir du président, Xi Jinping, qui mène une politique de répression anticorruption.

Mettre fin à la fuite des capitaux

Selon le recensement de Bloomberg, sur la période de 2007 à mi-août 2017, 147 milliards de dollars ont été investis à l'étranger dans l'énergie, à comparer à 90 milliards dans l'immobilier. Mais cette année, 8 milliards ont été investis en énergie à mi-août contre 33 milliards en immobilier (et 28 milliards en 2016), ce qui fait de la pierre le premier secteur d'investissement hors de Chine actuellement ! L'enjeu pour le gouvernement est donc de mettre fin à la fuite des capitaux, aussi bien que de prévenir une crise financière.

Avant même cet avis du Conseil d'Etat, l'heure était au coup de frein. Les Chinois ont investis 105 milliards de dollars à l'étranger cette année à mi-août, soit 35 % de moins qu'en 2016, recense Bloomberg. Mais cela n'a pas empêché le rachat pour 821 millions de dollars du club de foot de l'AC Milan et le 17 août, le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a annoncé le rachat pour 1,1 milliard de dollars de l'application Tokopedia. En France comme ailleurs, il n'y aura pas de trou d'air immédiat. Car l'avis du Conseil d'Etat ne concerne que les nouveaux investissements, pas ceux déjà autorisés et actés. Ainsi, Europa City (lire ci-dessous) n'est pas remis en cause.

Par ailleurs, l'avis encourage les investissements dans les pays traversés par la « nouvelle route de la Soie » ferroviaire développée par la Chine vers l'Europe. Mais même ces investissements devront se faire, précise l'avis, dans des secteurs d'activité pertinents, qui fassent monter le niveau de la recherche et de l'industrie manufacturière chinoise. Terminé donc les palaces et les parcs de loisirs.

Myriam Chauvot, Les Echos
Xuan
Les autorités chinoises limiteront les investissements à l'étranger dans les secteurs de l'immobilier et des clubs sportifs


BEIJING, 20 août (Xinhua) -- La Chine limitera les investissements à l'étranger des entreprises chinoises dans certains domaines, parmi lesquels l'immobilier et les clubs sportifs, tout en les encourageant à investir dans les infrastructures et les nouvelles technologies.

Les investissements à l'étranger dans l'immobilier, les hôtels, les cinémas, l'industrie du divertissement et les clubs sportifs notamment seront limités, tandis que les investissements dans les secteurs tels que les jeux d'argent seront interdits, selon un document publié vendredi par le Conseil des Affaires d'Etat.

Le document a également imposé des restrictions à la création de fonds de placement privés ou autres plate-formes d'investissements sans projets spécifiques, et a limité les investissements qui ne correspondent pas aux critères technologiques, environnementaux, ou sécuritaire des pays auxquels ils étaient destinés.

Dans le même temps, les investissements conformes à l'initiative "la Ceinture et la Route" et propices à l'amélioration industrielle du pays seront encouragés, indique le document.
Les investissements à l'étranger dans l'agriculture, la pêche, le pétrole et l'exploitation minière, ainsi que dans certains domaines du secteur des services, ont également reçu le feu vert des autorités.

Les responsables doivent traiter les investissements à l'étranger selon leurs catégories, offrant du soutien à ceux figurant sur la liste "encouragée", fournissant des conseils à ceux sur de la liste "limitée", et gérant avec fermeté ceux de la liste "interdite".

Le document est une réponse à des problèmes rencontrés dans les investissements à l'étranger des entreprises chinoises, parmi lesquels des défaillances dans les procédures de prise de décision, et l'échec à respecter les normes locales en termes d'environnement et de sécurité, a expliqué la Commission nationale du Développement et de la Réforme dans un communiqué distinct.
"Certaines sociétés ont concentré leurs investissements dans des domaines qui ne sont pas forcément 'l'économie réelle', comme l'immobilier. Ces investissements ont échoué à soutenir la croissance économique et ont conduit à une augmentation des sorties de capitaux, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur la stabilité financière," a indiqué le planificateur suprême du pays.

Les autorités chinoises s'efforcent de limiter les acquisitions agressives à l'étranger de la part d'entreprises ambitieuses chinoises, dont Dalian Wanda, HNA Group Co. et Anbang Insurance Group.
Dalian Wanda, conglomérat immobilier, par exemple, s'est fait remarquer ces dernières années dans ses achats de biens à l'étranger, notamment suite à son acquisition de la chaîne de cinéma AMC pour 2,6 milliards de dollars en 2012.
Depuis fin 2016, les agences gouvernementales ont renforcé les inspections pour vérifier l'authenticité et la conformité réglementaire des investissements à l'étranger afin d'améliorer les rendements et contrôler les risques.
Au cours des sept premiers mois de 2017, les investissements directs à l'étranger (IDE) non financiers ont baissé de 44,3% en glissement annuel pour atteindre 57,2 milliards de dollars, selon des statistiques officielles.
Les investissements à l'étranger dans l'immobilier, la culture, le sport et l'industrie du divertissement ont décliné sérieusement durant la même période, a indiqué le ministère du Commerce.

Dans le même temps, les investissements dans les pays impliqués dans l'initiative "la Ceinture et la Route" ont atteint 7,65 milliards de dollars, soit 13,4% de l'IDE total, 5,7 points de pourcentage de hausse par rapport à la même période en 2016.
Xuan
La Chine prend de nouvelles mesures pour limiter les investissements à l'étranger


18/08/2017 12:04 - Boursier

Les autorités chinoises prennent de nouvelles mesures pour soutenir l'économie locale. Le gouvernement a décidé de limiter l'investissement des entreprises nationales à l'étranger dans des secteurs tels que l'immobilier, les hôtels, les divertissements, et les clubs sportifs afin de réduire les risques financiers pesant sur l'activité chinoise. Les autorités encouragent également les compagnies nationales à soutenir le projet 'Belt and Road' appuyé par le président Xi Jinping pour relier la Chine à l'Asie et l'Europe.

Le gouvernement essaie par diverses mesures de réduire les sorties de capitaux qui affaiblissent le yuan et drainent les réserves de capital. Des décisions qui semblent porter leurs fruits. Après une année 2016 record, les investissements chinois à l'étranger auraient chuté de 44,3% au cours des sept premiers mois de 2017, selon les données reprises par Bloomberg.
Xuan
sur bfmbusiness

La Chine oblige son plus puissant assureur à céder ses actifs étrangers



C'est la fin de l'expansion pour Anbang. Pékin oblige ses conglomérats à vendre leurs actifs étrangers. Ce puissant assureur chinois possède notamment le Waldorf Astoria, célèbre palace new-yorkais.

L'assureur chinois Anbang, qui possède l'emblématique palace new-yorkais Waldorf Astoria et a multiplié les investissements spectaculaires, s'est vu ordonner par Pékin de se délester de ses actifs non chinois, peu après la démission de son patron, rapporte lundi l'agence Bloomberg. "Les autorités chinoises ont demandé à Anbang de vendre ses actifs à l'étranger. Le gouvernement a également demandé à Anbang de rapatrier le fruit de ces cessions" , indique l'agence financière, citant des "proches du dossier" .
Anbang "n'a pas encore clairement déterminé" comment répondre à cette injonction, selon ces mêmes sources. Dans une déclaration à Bloomberg, l'assureur a cependant démenti "avoir des plans quelconques de céder des actifs à l'étranger" .

Des prêts à risque

Le groupe avait annoncé mi-juin le départ de son président Wu Xiaohui, sur fond d'informations faisant état de l'interpellation du milliardaire. Ce dernier, qu'on supposait très bien connecté politiquement (il aurait épousé une petite-fille de l'ex-dirigeant Deng Xiaoping), s'était distingué par sa stratégie d'opérations tous azimuts à l'étranger.
Or, les régulateurs chinois enquêtent désormais sur les prêts potentiellement risqués accordés aux grands groupes (dont les conglomérats Wanda, HNA et Fosun) ayant massivement investi à l'étranger. Pékin dénonce volontiers les emplettes "irrationnelles" de ses firmes.

"Des idiots aux poches pleines d'argent"

Sentant le vent tourner, le milliardaire Guo Guangchang, patron de Fosun -un conglomérat tentaculaire propriétaire, entre autres, du spécialiste français des vacances Club Med- a fait ce week-end un éloge appuyé de ce serrage de vis des autorités. "C'est nécessaire et opportun, cela pourra certainement éradiquer les nombreux investissements irrationnels et les risques financiers potentiels" , a-t-il indiqué dans une note postée sur le réseau social WeChat. "Si l'on n'agit pas, les étrangers nous prendront simplement comme des 'idiots aux poches pleines d'argent'" , a-t-il raillé.

À l'image de Fosun, Anbang fait partie des "rhinocéros gris", ces mastodontes chinois s'étant bâti de façon fulgurante un empire international à coup d'acquisitions retentissantes. Fondé en 2004 comme une modeste firme régionale spécialisée dans l'assurance automobile, Anbang s'est hissé au rang de troisième assureur du pays en termes de chiffre d'affaires. Il a multiplié depuis deux ans les annonces d'acquisitions d'assureurs étrangers: le sud-coréen Tong Yang Life, le néerlandais Vivat ou encore le belge Fidea NV sont tombés dans son escarcelle. Non sans ratés: l'américain Fidelity and Guaranty Life (FGL) a ainsi annoncé mi-avril qu'il mettait fin à son opération financière avec Anbang. Celle-ci, dévoilée fin 2015, prévoyait le rachat de FGL par le chinois pour 1,6 milliard de dollars.

Un actionnariat opaque

Le colosse chinois a par ailleurs réalisé une percée fracassante dans l'hôtellerie de luxe, avec le rachat en 2014 du célèbre palace new-yorkais Waldorf Astoria pour près de 2 milliards de dollars. En revanche, il avait abandonné en avril ses visées sur le groupe hôtelier américain Starwood Hotels and Resorts, qu'il proposait de racheter pour 14 milliard de dollars. Et l'entreprise de Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, avait mis fin en mars à des discussions controversées avec Anbang pour moderniser une tour emblématique à Manhattan.

L'actionnariat d'Anbang, qui ne possède aucune entité cotée, est partagé selon la presse chinoise entre plusieurs firmes privées et publiques, mais reste extrêmement opaque. Également sous pression, Wanda, l'énorme groupe du milliardaire Wang Jianlin qui avait des visées sur Hollywood et Disney, l'un des deux hommes les plus riches de Chine, a quant à lui annoncé courant juillet la cession pour 9,3 milliards de dollars d'actifs afin de réduire son endettement.

Lire également :
Des employés d'Apple arrêtés en Chine pour trafic de données


Edité le 02-08-2017 à 10:22:17 par Xuan


Xuan
LA CHINE FERME LES VANNES


Depuis fin mai, tout club de Chinese Super League qui veut casser sa tirelire sur une star étrangère doit provisionner une somme équivalente pour un fonds de développement du football chinois. Autant dire que Pékin a tapé du poing sur la table et sifflé la fin de l'orgie de transferts. Triste pour les vendeurs européens, positifs pour les joueurs chinois ?

PROPOS RECUEILLIS PAR NICOLAS JUCHA DIMANCHE 9 JUILLET
so fooot

Fin mai 2017, fin de journée, la Chinese Football Association annonce une nouvelle règle avec prise d'effet immédiat : désormais, chaque indemnité de transfert payée à un club étranger par un club chinois des deux premières divisions est soumis à une majoration. Si la somme est en dessous de six millions d'euros, elle doit donner lieu à un investissement de valeur égale dans le centre de formation par le club acquéreur. Au-delà des six millions, un montant similaire à l'indemnité consentie doit être versé par le club chinois.
Où ? Dans un fonds d'État pour le développement du football chinois (Chinese Football Development Fund). Officiellement, un provisionnement pour développer le football local. Officieusement, un trou noir vu qu'aucune transparence sur l'utilisation de ces sommes n'est à prévoir.
Pour simplifier : si, aujourd'hui, Tianjian Quanjian veut s'offrir Pierre-Emerick Aubameyang à 70 millions d'euros, il lui en coûtera le double. De là à y voir les raisons du transfert avorté d'Anthony Modeste et un calme plat total sur le mercato de mi-saison chinois, il n'y a qu'un pas. Quelques mois plus tôt, déjà, les autorités du football chinois avaient réduit - au grand dam d'André Villas-Boas - le nombre de joueurs étrangers autorisés sur les terrains de quatre à trois, quand bien même les écuries de CSL avaient bouclé leurs marchés. Un resserrage qui fait dire à beaucoup, comme le docteur Jon Sullivan, directeur du China Policy Institute de l'université de Nottingham, que "les gros transferts très chers vers la Chine, c'est terminé pour le moment" . Coup d'arrêt ? Plutôt un recadrage.

Sur ordre du président chinois ?

Pour les observateurs avisés du football chinois comme Mark Dreyer, "la CFA n'a été qu'un messager sur cette affaire, les ordres émanent a priori du Conseil d'État chinois" . L'ancien correspondant de Sky Sports et aujourd'hui éditeur du China Sports Insider, basé en Chine depuis dix ans, n'imagine "aucune ligue s'imposer des règles aussi drastiques aussi tardivement dans une saison" . Peut-être l'ordre est-il venu de la vice-Premier ministre chinoise, Liu Yandong, selon Jon Sullivan.
Vue en juin aux côtés de Gianni Infantino, le président de la FIFA, "elle supervise les travaux des différentes institutions et ministères concernés par l'essor du football en Chine. Membre du Polit Buro chinois, elle fait le lien entre le président Xi Jinping et la Fédération."
Et si le numéro un chinois, grand fan de football, a décidé de resserrer la vis, cela signifie que les récentes évolutions de la Chinese Super League n'ont pas correspondu à ses attentes. "Les autorités chinoises veulent développer le football depuis les années 1950. Et l'objectif a toujours été d'avoir une équipe nationale forte pour faire la fierté du pays" , soutient l'universitaire britannique. C'est seulement autour de cette "ambition ultime", comme la qualifie Mark Dreyer, que "d'autres ambitions secondaires se sont greffées, analyse Sullivan. Ils veulent être influents dans les instances dirigeantes, ils veulent acquérir des actifs stratégiques à l'étranger, et avoir une Chinese Super League forte comme symbole des produits de divertissement modernes à l'intention des classes moyennes modernes."
Dans cette optique, Pékin a fait appel aux investisseurs privés, et a, sans forcément l'anticiper, ouvert la boîte de Pandore.

Prévention contre les fuites de capitaux ?

"Les investisseurs privés ont parfois leurs propres ambitions. Dans le cas des transferts et salaires, ils sont allés trop loin. Ces sommes versées à des stars étrangères deviennent sources de critiques de la part des fans de football quand ces joueurs ne s'impliquent pas assez ou ne sont pas performants."

Aujourd'hui, les autorités chinoises cherchent donc à rétablir l'équilibre entre leurs objectifs prioritaires et les efforts consentis. "C'est un fait que trop peu de jeunes joueurs chinois obtenaient du temps de jeu conséquent en équipe première" , rappelle Dreyer, pour qui la nouvelle règle "est donc clairement faite pour favoriser les U23. Cela devrait donc améliorer le niveau du football chinois et de son équipe nationale."
Un retour au cahier des charges originel, ainsi qu'un moyen d'éviter les dommages collatéraux. Dr Sullivan : "Ces lourdes dépenses dans le football ne donnent pas une image positive, or, dans un contexte social tendu, les manifestations des plus défavorisés tournent facilement en contestation contre le gouvernement, et Pékin y est sensible. Calmer ce marché des transferts est donc une affaire d'image, en même temps qu'une mesure prudente de prévention contre le blanchiment d'argent ou l'évasion de capitaux que ces dépenses peuvent favoriser."
Un fléau contre lequel Pékin lutte dans tous les secteurs d'activités, "il n'y a donc rien de surprenant à ce que les régulateurs voient d'un mauvais œil le sport devenir vecteur de fuites de capitaux" , souligne Dreyer.

L'essor du football chinois ?

Pour le moment, la mesure adoptée fin mai doit rester en vigueur jusqu'à la fin de saison, avant d'être, peut-être, prolongée ou assouplie. Si elle venait à devenir la norme, son impact sur la Chinese Super League serait considérable selon le Dr Sullivan : "Les clubs déjà bien structurés, comme Shanghai SIPG ou Guangzhou Evergrande, seront favorisés, tandis qu'un nouvel ambitieux comme Tianjin Quanjian ne pourrait pas rattraper le retard. Ce qui n'est pas une bonne chose pour le championnat à long terme."
Même si l'universitaire ne voit pas Pékin restreindre indéfiniment ses clubs. En attendant, les agents de joueurs et clubs européens ne pourront plus compter sur des offres faramineuses et inespérées, quand les footballeurs chinois peuvent avoir là une opportunité à saisir : en parallèle de la majoration des indemnités de transferts depuis l'étranger, les clubs du championnat chinois seront contraints d'aligner à chaque match autant de U23 chinois que de joueurs étrangers. Autant dire qu'ils vont gagner du temps de jeu, mais aussi en valeur marchande. Suffisant pour faire de la Chine une puissance mondiale d'ici 2050 ?
Xuan
Chine : Une nouvelle réglementation sur les transferts


Auteur: Media365 26 mai 2017 sur starafrica orange football club

La Fédération chinoise a édicté de nouveaux règlements sur les transferts afin de favoriser le développement des jeunes joueurs locaux.

Dans sa volonté de favoriser l’émergence de joueurs locaux, la Fédération chinoise a décidé d’adopter une nouvelle réglementation en matière de transferts. Les instances du football chinois craignent de rapidement voir leur championnat devenir un repère de joueurs étrangers sans que de nouveaux talents aient la place d’émerger. Les clubs déficitaires pourront toujours faire leur marché à l’étranger, mais ils devront désormais investir le même montant dans un fonds destiné au développement des jeunes joueurs locaux. A partir de la saison 2018, tous les clubs auront également pour obligation d’aligner à chaque rencontre autant de joueurs étrangers que de footballeurs chinois U23.

Des sommes astronomiques investies

En quelques mois, la Chine est rapidement devenue le nouvel eldorado du football mondial, avec pas moins de 338 millions d’euros dépensés rien que lors du dernier mercato d’hiver. Des sommes importantes ont été investies pour faire venir des joueurs de premier plan, comme Ezequiel Lavezzi, Carlos Tevez, Oscar, ou encore Axel Witsel. Pour cet été, les noms de Diego Costa (Chelsea), Wayne Rooney (Manchester United) ou encore Pierre-Emerick Aubameyang circulent pour rejoindre la Super League.
 
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