[url=http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Xue]Charles Xue[/url], fameux blogueur et homme d’affaires chinois d’origine étasunienne, a notamment fait fortune avec son [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Sina_Weibo]portail web Sina Weibo[/url]. Celui-ci est désormais le plus populaire de Chine, avec quelque douze millions de fans. Xue aimait parler avec ses tripes, et ses jugements effrontés n’épargnaient personne. Échappant jusqu’ici à toute censure, il est devenu au fil du temps une véritable référence pour ses compatriotes en froid avec le gouvernement.
Un beau jour cependant, Xue a songé étendre ses critiques au Parti communiste, exprimant son désaccord sur des sujets politiques et sociaux... jusqu’à son arrestation. L’homme d’affaires a été accusé de parties fines avec des prostituées. Son étoile pâlit considérablement. Il y a quelques jours, [url=http://www.independent.co.uk/news/world/asia/chinese-blogger-charles-xue-forced-to-apologise-on-television-for-negative-internet-posts-8820231.html]il est apparu sur la télévision d’État[/url], avouant avoir propagé de fausses informations, confessant au passage l’ivresse que lui procurait son succès. « [i]J’ai été irresponsable dans les informations que je communiquais. Ça me permettait d’évacuer ma mauvaise humeur. Mais la liberté de parole n’exclut pas le respect de la loi[/i] ».
Charles Xue a diffusé quotidiennement quelque quatre-vingts informations qu’il ne pouvait pas vérifier à environ douze millions de fans et suiveurs (soit 3 % des 400 millions d’utilisateurs chinois d’Internet). L’homme d’affaires [url=http://news.xinhuanet.com/english/indepth/2013-09/15/c_132722397.htm]reconnaît avoir agi tel un empereur[/url], se sentant « [url=http://beijingcream.com/2013/09/charles-xue-apologizes-on-national-tv-for-something/][i]plus puissant qu’un secrétaire du PCC d’une administration locale[/i][/url] ». Il a finalement présenté platement ses excuses à ses compatriotes chinois pour le préjudice subi. Il s’est dit prêt à coopérer avec les autorités pour rendre Internet plus sûr : «[i] le web n’est pas un havre sans foi ni loi. Un cyberespace arrivé à maturité est un espace encadré par des règles, un espace où la loi prime sur la liberté [/i]».
Chine. Le blogueur chinois Charles Xue admet avoir répandu de fausses informations
Charles Xue, fameux blogueur et homme d’affaires chinois d’origine étasunienne, a notamment fait fortune avec son portail web Sina Weibo. Celui-ci est désormais le plus populaire de Chine, avec quelque douze millions de fans. Xue aimait parler avec ses tripes, et ses jugements effrontés n’épargnaient personne. Échappant jusqu’ici à toute censure, il est devenu au fil du temps une véritable référence pour ses compatriotes en froid avec le gouvernement.
Un beau jour cependant, Xue a songé étendre ses critiques au Parti communiste, exprimant son désaccord sur des sujets politiques et sociaux... jusqu’à son arrestation. L’homme d’affaires a été accusé de parties fines avec des prostituées. Son étoile pâlit considérablement. Il y a quelques jours, il est apparu sur la télévision d’État, avouant avoir propagé de fausses informations, confessant au passage l’ivresse que lui procurait son succès. « J’ai été irresponsable dans les informations que je communiquais. Ça me permettait d’évacuer ma mauvaise humeur. Mais la liberté de parole n’exclut pas le respect de la loi ».
Charles Xue a diffusé quotidiennement quelque quatre-vingts informations qu’il ne pouvait pas vérifier à environ douze millions de fans et suiveurs (soit 3 % des 400 millions d’utilisateurs chinois d’Internet). L’homme d’affaires reconnaît avoir agi tel un empereur, se sentant « plus puissant qu’un secrétaire du PCC d’une administration locale ». Il a finalement présenté platement ses excuses à ses compatriotes chinois pour le préjudice subi. Il s’est dit prêt à coopérer avec les autorités pour rendre Internet plus sûr : « le web n’est pas un havre sans foi ni loi. Un cyberespace arrivé à maturité est un espace encadré par des règles, un espace où la loi prime sur la liberté ».