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pzorba75
Macron confirme les choix des gouvernements socialistes l'ayant précédé. Il sort du même moule Jeunesse Catholique, syndicalisme chrétien géniteur de la CFDT, ayant infiltré les mouvements socialistes, génétiquement anticommunistes, antisoviétiques et soutiens indéfectibles de l'impérialisme germano américain, seule "protection" face à l'ours russe, l'URSS jusqu'en 1991, puis Russie depuis l'ère Poutine.
Poutine a bien fait de rappeler que les polonais, et nombre d'ukrainiens (de la partie orientale catholique uniate) avaient travaillé et combattu avec les allemands pendant la deuxième guerre mondiale, ayant même partagé le gâteau des Accords de Munich en 1938, ce que Macron et les sphères euro vaticanes se gardent bien de rappeler.
Tout cela est de l'histoire, et l'histoire est écrite par les vainqueurs, les polonais ne figurant pas dans cette catégorie, doivent se contenter de leur pape de Cracovie, qui a bien oeuvré et réussi à faire tomber le système post Yalta en Europe de l'est.
Les historiens analyseront la situation de la Pologne post soviétique, les tendances démographiques actuelles et l'émigration des plombiers et camionneurs polonais ramèneront rapidement les polonais au rang qu'ils méritent chez leurs maîtres soit disant protecteurs : celui de valet exploité à l'insu de son plein gré.
Xuan
En voyage en Pologne, prétendument pour aplanir quelques couacs idéologiques, Macron a pris la défense du révisionnisme antisoviétique et du fascisme polonais


https://francais.rt.com/international/71078-revisionnisme-historique-emmanuel-macron-solidaire-pologne-contre-demarche-russe

Le président français a apporté son soutien à la Pologne quant aux divergences qui opposent ce pays avec la Russie sur leur lecture de la Seconde Guerre mondiale. Poutine s'était auparavant offusqué contre «ceux qui tent[ai]ent de fausser la vérité» . Si Emmanuel Macron a martelé sa volonté de dialogue avec la Russie lors de son déplacement à Varsovie (Pologne), il a également pris ses distances avec Moscou sur la question du révisionnisme historique. Dans un discours à l’université Jagellone de Cracovie, le 4 février, le chef d'Etat a exprimé «la solidarité de la France avec le peuple polonais face à ceux qui veulent nier la réalité» et contre «toute tentative de falsification» de l’Histoire. «Je vois la démarche russe de réinterpréter la Seconde Guerre mondiale, de culpabiliser le peuple polonais. C’est un projet éminemment politique» , a-t-il affirmé.

Emmanuel Macron vise ici les récentes prises de position du Kremlin sur la Seconde Guerre mondiale, opposé aux tentatives de Varsovie de nier le rôle des Polonais dans le déclenchement de la guerre et dans la Shoah. Mais aussi les initiatives de mettre sur le même plan le nazisme et le communisme qui provoquent l'ire de Moscou, se revendiquant comme un pays qui a libéré l’Europe du nazisme.

Si Emmanuel Macron a évoqué la version du Kremlin, il n'a en revanche pas dit un mot sur les mensonges des médias publics polonais, très proches du gouvernement. «Il y a aujourd’hui beaucoup de fake news en Pologne sur l’Union européenne, surtout à la télévision, c’est de plus en plus dur de s’informer» , a notamment affirmé Julia, une étudiante polonaise citée par le quotidien régional Ouest-France, devant le président français à Cracovie.

Poutine s'offusque contre «ceux qui tentent de réécrire l’Histoire»

Le 23 janvier, Vladimir Poutine avait tenu à dénoncer les «complices» du régime nazi dans plusieurs pays européens : «Les crimes commis par les nazis, leur solution délibérée, planifiée et, comme ils l’ont dit, "la solution finale à la question juive", est l’une des pages les plus sombres et les plus honteuses de l’histoire du monde moderne. Mais il ne faut pas oublier que ce crime avait aussi des complices. Ils étaient souvent plus cruels que leurs maîtres. Les usines de mort et les camps de concentration étaient [dirigés] non seulement par les nazis, mais aussi par leurs complices dans de nombreux pays européens.»
Lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg le 18 janvier, Vladimir Poutine avait promis de faire «taire ceux qui tentent de réécrire l’Histoire, de la présenter sous un faux jour et de réduire le rôle de nos pères et nos grands-pères, de nos héros, qui ont perdu la vie en défendant leur patrie et presque le monde entier contre la peste brune» .

Des propos similaires à ceux tenus devant la presse russe, en décembre 2019. «Les tentatives de fausser la vérité historique se poursuivent. Non seulement les héritiers des complices des nazis le font, mais à présent certaines institutions internationales et structures européennes assez respectables les ont rejoint» , avait déclaré le président russe.

La Pologne et la Russie opposées depuis une décennie

Depuis une dizaine d'année, la Pologne et la Russie s'opposent quant à leur lecture de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Chaque commémoration est ainsi l'occasion de nouveaux désaccords entre les deux nations.

Dernier épisode en date : le président polonais Andrzej Duda a refusé de se rendre au Forum sur la Shoah organisé au mémorial Yad Vashem de Jérusalem, fin janvier, car il était absent du programme des prises de parole. Il s'est insurgé contre le fait de ne pas pouvoir répliquer à une éventuelle attaque du président russe et a, en conséquence, boudé la cérémonie.

Lors de ce rassemblement, Vladimir Poutine n'a pourtant prononcé le mot «Pologne» qu'une seule fois au cours de son allocution principale, pour rappeler que les «peuples slaves» avaient été eux aussi «visés par les nazis» dans leur quête d'un espace vital à l'Est. «Une reconstitution historique concernant la Pologne»

Interrogée sur RT France au sujet du 75e anniversaire des accords de Yalta, Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire contemporaine à l’université Paris VII, a tenu à apporter quelques précisions historiques sur la place de la Pologne et celle de la Russie. Selon elle, «il est très courant chez nous de noircir les intentions soviétiques à Yalta, on assiste ces dernières années à une reconstitution historique concernant la Pologne, absolument stupéfiante» .

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Que peut-on en conclure ?
Manifestement la visite de Macron n'avait pas pour but de remettre le gouvernement polonais dans le droit chemin de l'opposition au nazisme, mais de régler les querelles économiques entre une nation dominante et une autre dominée, comme le sujet des travailleurs détachés, pour lequel la Pologne l'avait qualifié de colonialiste.

En cirant les pompes des fascistes polonais Macron s'imagine régler les affaires des monopoles français. Il n'en sera rien, les problèmes restent.
Par contre Macron démontre qu'entre les affaires et l'antifascisme, il a fait son choix.



Edité le 05-02-2020 à 23:29:28 par Xuan


 
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