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marquetalia
L extrême droite polonaise ne vise pas que les Juifs,mais également les Russes.
Xuan
Je pense que la fascisation en Pologne a des causes historiques comme tu dis, mais aussi qu'elle est un des pays dominés de l'Europe.
L'altercation au sujet du travail détaché est une indication de même que le qualificatif de "colonialiste".
L'attitude de la France est au moins hypocrite puisque les petits transporteurs sont étroitement surveillés tandis que les principales flottes utilisent couramment le travail détaché.
pzorba75
Les polonais se prennent pour feu Vojtyla Karol, plaque d'immatriculation JP2. La fin sera triste pour les polonais, sciemment abrutis par la religion catholique.
Xuan
Plus loin dans la fascisation : le parlement polonais vote pour criminaliser toute mention des crimes polonais durant l'holocauste


extrait de l'article de Haaretz :

Le parlement polonais a approuvé une loi controversée interdisant toute mention de la participation de la "nation polonaise" aux crimes commis pendant l'Holocauste. La loi interdit également l'utilisation du terme «camp d'extermination polonais» pour décrire les camps de la mort où des Juifs et d'autres personnes ont été assassinés dans la Pologne occupée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Quiconque viole la nouvelle loi, y compris les citoyens non-polonais, sera passible d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans.

Selon la loi, qui a été approuvée vendredi par le parlement du pays, toute personne qui attribue publiquement la culpabilité ou la complicité à l'Etat polonais pour des crimes commis par l'Allemagne nazie, des crimes de guerre ou autres crimes contre l'humanité sera passible de poursuites pénales. Des sanctions seront également imposées à ceux qui sont considérés comme « réduisant délibérément la responsabilité des« vrais coupables »de ces crimes.

La nouvelle loi s'appliquera à la fois aux citoyens polonais et aux étrangers, quel que soit le pays dans lequel la déclaration est censée avoir été faite .
[...]


Les juifs attendent une «sélection» au camp de la mort nazi d'Auschwitz, en Pologne, en mai 1944. Ernst Hofmann / Bernhard Walte
Xuan
Beata Karoń
Parti Communiste Polonais

„L’industrialisation de la Pologne Populaire et ses conséquences sociales”



Au cours des 25 dernières années l’image des réalisations économiques de la Pologne des années 1944-1989 a été délibérément falsifiée afin de justifier des intérêts politiques. Un exemple frappant de cette manipulation est la fameuse phrase prononcée au début des années 90 par Jan Krzysztof Bielecki, alors premier ministre, que „les communistes ont plus détruit l’économie polonaise que l’occupation hitlérienne” .
L’année dernière le président Komorowski a déclaré que „La Pologne a récupéré en 1989 des mains des communistes une économie en ruine” .
De même des institutions comme l’Institut de la Mémoire Nationale mettent en avant les problèmes de la défunte économie en les exagérant, tout en omettant de présenter le développement accompli à cette période.
Cette image de destruction est complètement éloignée de la réalité.
Dans la période la Pologne Populaire de nombreux processus positifs de développement ont eu lieu, y compris dans le domaine économique.
La question de l’industrialisation illustre le mieux les réalisations sociales du socialisme réel en Pologne. Il est important également d’analyser industrialisation de la Pologne Populaire pour comprendre comment a pu être accomplie la transformation capitaliste.

Nous commencerons par présenter le point de départ de la Pologne en 1945 – une Pologne à peine sortie de l’arriération économique de la Seconde République et des ruines de la guerre.
De 1918 à 1939 la Pologne était un pays agricole. Jusqu’en 1939 le pays n’a pas pu retrouver le niveau de production industrielle que les territoires polonais avaient atteint en 1913. Dans les années 1935-1939 on a construit dans le cadre du COP - la Région Centrale Industrielle - seulement 51 nouvelles entreprises qui employaient 110 000 salariés.
Pendant la seconde guerre mondiale l’appareil productif a été dans sa grande majorité complètement détruit. Le Bureau des Indemnités de Guerre a mentionné dans son rapport de 1947 que 64,5% des structures de l’industrie chimique, 64,3% des imprimeries, 59,7% de l’industrie électrotechnique, 55,4% de l’industrie textile, 53,1% de l’industrie agroalimentaire et 48% de l’industrie métallurgique ont été détruites.

L’industrialisation de l’après guerre a été le résultat des transformations politiques dont de la nationalisation des entreprises qui a permis la reconstruction sans intervention des anciens propriétaires et de leurs héritiers. La nationalisation des biens immobiliers dans les villes a facilité le développement des villes en permettant une reconstruction et une construction rapide d’agglomérations entières dans lesquelles étaient prévues les entreprises de production.
Les autorités ont crée l’Institut Central de Planification (CUP) qui a mis en oeuvre le Plan Triennal de la Reconstruction Economique pour les années 1947-1949. Ce plan contenait le projet de reconstruire très rapidement les usines détruites et de développer l’industrie. Les données statistiques prouvent l’intensification de ces investissements. Si en 1937 pour 1000 habitants 25 travaillaient dans l’industrie, en 1950 ce chiffre est de 85, c’est à dire trois fois plus.
C’est au cours de ce premier Plan Triennal qu’on a construit les plus grandes entreprises de la Pologne Populaire comme l’Usine d’Automobiles Personnelles (FSO) de Varsovie ainsi que le célèbre combinat métallurgique de Nowa Huta.

Lors de la seconde phase d’industrialisation de 1951-1960 les autorités ont construit 519 entreprises, c’est à dire 32% des usines actives en Pologne Populaire en cette période. Les 10 années suivantes on a construit 617 entreprises industrielles.
En tout dans les années 1949-1988 1615 usines de plus 100 salariés ont été ouvertes. Dans toutes ces entreprises travaillaient plus de 2 millions de personnes. La valeur de la production de ces entreprises atteignaient 17 trillions de Zlotys, c’est à dire 55% de la valeur de toute l’industrie en Pologne.
La moitié de la production industrielle de la Pologne était concentrée dans 5 secteurs – la sidérurgie, l’énergétique, l’industrie chimique, agroalimentaire et minière.
Les entreprises les plus nombreuses ont été crées dans l’industrie agroalimentaire – elles étaient au nombre de 295 et souvent plus petites que dans l’industrie lourde. 142 entreprises de technologie de pointe ont été également crées.

L’industrialisation a entrainé des modifications de la démographie. En 1946 plus de 68% des Polonais habitaient dans des villages. Suite au développement et à la construction des villes liés aux infrastructures industrielles, en 1960 le taux d’habitants à la campagne baisse à 51,7%.
Cependant les inégalités de territoires entre les régions industrielles et agricoles diminuaient car les entreprises industrielles étaient ouvertes y compris dans les agglomérations moyennes attirant ainsi dans leur orbite le développement de petites villes et des villages.
C’est alors qu’est née la nouvelle classe ouvrière ainsi que les nouvelles classes moyennes issues de l’ascension sociale permise par l’industrialisation et l’urbanisation.

Le développement de l’industrie apportait la stabilité de l’emploi. Les diplômés des écoles professionnelles trouvaient du travail immédiatement avec devant eux une perspective de carrière sur plusieurs décennies. Les différences de revenus entre les agents de maitrise et les ouvriers n’étaient pas très grandes et demeuraient acceptées par la société. Les entreprises crées par la Pologne Populaire en ce temps là garantissaient aux salariés immédiatement après l’embauche des avantages sociaux appréciables au delà du salaire. Ces avantages étaient composées de Maisons de la Culture, de centre médicaux d’entreprises, d’école professionnelles, de logement d’entreprises.

L’industrialisation a culminé avec la construction des grandes industries des années 70 alors que les autorités cherchaient surtout à développer les technologies de pointe. En 1970 sur 1000 Polonais 137 travaillaient dans l’industrie. En 1980 147 Polonais sur 1000 étaient employés par l’industrie. Dans les entreprises ouvertes dans les années 70 2 millions de nouveaux emplois ont été crées – le plus dans l’industrie de construction de machines (202 000), ensuite dans l’industrie minière (187 000) puis dans la sidérurgie (173 000 emplois).
Dans les années 80 le nombre des salariés de l’industrie a baissé, les premiers symptômes de la désindustrialisation sont apparus – on a commencé en effet à découper les usines en filiales dont certaines étaient déjà destinés à la privatisation. Ces nouvelles joint venture recevaient alors gratuitement le capital de l’entreprise ainsi que les machines les plus récentes et les cadres les mieux formés.

Dès 1989 et la „transformation” capitaliste la privatisation a entamé le processus de liquidation des entreprises industrielles à une grande échelle. De 1989 à 2012, 657 entreprises des 1615 entreprises construites par la Pologne Populaires ont été fermées – cela veut dire que 40% des entreprises construites par la Pologne Populaire ont été détruites.
De plus, du fait de leur grande taille, cette destruction a eu des conséquences sociales et économiques graves sur des régions entières.
Ainsi les nouveaux gouvernements ont détruit plus de 834 000 emplois dont 640 000 dans les plus grandes entreprises- celles qui employaient plus de 1000 salariés. 242 entreprises de cette taille ont été liquidées. Parmi 657 entreprises défuntes, 28 seulement ont été fermées pour des raisons d’obsolescence technologique et 18 pour la protection de l’environnement. Si on y rajoute 86 entreprises fermées pour cause de non-rentabilité immédiate, nous obtenons 132 entreprises, soit moins d’un quart avait une raison d’être fermée.

Dans le cas de 500 entreprises restantes cette destruction a résulté des „forces du marché”, de mauvaise gestion et de décisions purement politique de liquidation. Ces entreprises ont été vendues bien en dessous de leur valeur, et les nouveaux propriétaires n’avaient comme objectif que l’accaparement du capital ou leur destruction pure et simple car elles constituaient leur concurrence. On peut citer comme exemple la société de Cellulose et de Papier de Kostrzyn vendue à un capitaliste suédois pour 0,8 millions de Zlotys alors que la valeur bilan de l’entreprise (valeur comptable moins le taux d’endettement) était de plus de 250 millions de Zlotys.

L’usine sidérurgique Huta Warszawa a été une des privatisations emblématiques. Dans les années fastes elle employait 10 000 salariés. Elle possédait sa propre école professionnelle que chaque années finissaient 1000 diplômés. La restructuration du début des années 90 a ramené le nombre de salariés à 4500 personnes.
En 1992 la société italienne Lucchini a repris l’usine et l’a transformé en société à responsabilité limitée, réduit encore le nombre d’emplois et promis de conserver les avantages sociaux ainsi que la modernisation de la production. Mais Lucchini a continué la suppression de plusieurs secteurs de production. La libéralisation du marché de l’acier a fait le reste. En 1999 l’entreprise n’employait plus que 2000 personnes. Ce qui restait des hauts fourneaux Huta Warszawa n’était plus en état de se battre sur le marché concurrentiel mondial de l’acier.
En 2005 Arcelor Mittal a racheté l’usine. Avec la crise de 2008 Arcelor Mittal a décidé de récupérer sur sa filiale polonaise l’argent perdu ailleurs – dans les amendes infligées suite à ses pratiques monopolistiques et aux atteintes à l’environnement. En 2013 la plupart des emplois de Huta Warszawa ont été supprimés et les ouvriers licenciés – il n’en restait que 200.
On a obligé les derniers salariés à prendre des congés du fait du ralentissement de la production et de l’arrêt des investissements. Aujourd’hui l’usine est en faillite et sa production n’a plus aucune valeur sur le marché.

Une autre usine emblématique de l’histoire de la Pologne et de Varsovie a été détruite de la même manière. Il s’agit de FSO - Fabryka Samochodów Osobowych- l’Usine d’Automobiles Personnelles. Dans le cadre de FSO 13 entreprises sous traitantes fabriquaient des pièces détachées automobiles dans tout le pays. Dans cette usine travaillaient de nombreuses personnes vivant dans les villages de la région ou en banlieue de Varsovie. Dès le début des années 90 de nombreux emplois y ont été supprimés.
L’entreprise n’investissait pas dans de nouvelles productions, attendant sa reprise par un investisseur. En 1995 les politiques ont décidé de privatiser FSO en fermant l’entreprise publique et transférant ses actifs à une Société du Trésor Public qui devait signer une joint venture avec Daewoo.
L’accord signé avec la multinationale coréenne prévoyait le maintien de l’emploi en l’état pendant 3 ans ainsi que des avantages sociaux des ouvriers. Encore en 1996 20 000 personnes travaillaient à FSO. Mais là également ce sont les problèmes financiers de Daewoo qui ont entrainé la chute de l’entreprise polonaise.
La compagnie coréenne ferma d’abord de nombreux secteurs de l’usine et en 2004 arrêta la production. Pendant un certain temps un oligarque ukrainien détenait l’usine mais n’a réalisé aucun investissement.
En 2009 il n’y avait plus que 2500 salariés dans l’entreprise dont 600 ont été rapidement licenciés. La crise capitaliste a été mortelle pour FSO: General Motors qui vendait alors les voitures Chevrolet produites à Varsovie a rompu en 2011 les accords signés. On a arrêté la production complètement et la SARL FSO n’existe depuis qu’à l’état de restes. Elle produit des réservoirs à essence, des systèmes électriques pour les automobiles, des clôtures pour jardin, des lampes, des jouets Lego ou des éléments de machines à laver.

Actuellement 30% des salariés polonais travaillent encore dans l’industrie. Cependant il n’y a plus de grandes entreprises, mais des réseaux de petites entreprises employant bien moins de salariés qui restent dispersés géographiquement dans une production très diversifiée.
Le caractère de ce qui est produit a également changé. Au temps de la Pologne Populaire la conception des produits était le fruit du travail d’ingénieurs locaux et on vendaient des produits conçus de A à Z sur place.
Actuellement les compagnies internationales qui investissent en Pologne ne veulent mettre en place que le montage d’élements produits ailleurs ou produire uniquement des éléments qui seront assemblés dans d’autres pays.
Les entreprises industrielles ont une indépendante bien moindre et sont très vulnérables aux crises capitalistes. De même le processus d’urbanisation s’est inversé depuis la destruction de l’industrie issue de la Pologne Populaire. En 1991 62% de la population polonaise habitaient dans des villes, en 2009 moins de 61% - la tendance est donc à la baisse.

La désindustrialisation de la Pologne après 1989 a été rapide et bien plus massive que dans l’autre pays européen. Elle a conduit à un chômage de masse, à la régression sociale et culturelle, elle a entrainé l’émigration, surtout de la jeunesse. La destruction des entreprises industrielles de la Pologne est l’effet en grande partie de décision purement politiques – l’un des objectif du nouveau pouvoir a été de se débarrasser du bien public national afin que les investisseurs étrangers en disposent librement, sans se soucier des conséquences sociales.
Xuan
Appel International de soutien aux
militants du Parti Communiste Polonais condamnés à la prison pour „propagation du communisme”


Signez la pétition contre la répression!

Le 31 mai 2016 quatre militants du Parti Communiste Polonais ont été condamnés par le tribunal de première instance de Dąbrowa Gόrnicza à 9 mois de prison ferme ou à des travaux d’intérêt général ainsi qu’à une forte amende pour avoir „propagé l’idéologie communiste” dans leur magazine „Brzask” et sur leur site internet.

Le tribunal a jugé les militants selon une procédure spéciale appliquée dans les cas de délits dans lesquels „la culpabilité de l’accusé ne pose pas de doute”. Le tribunal n’a pas mené de procès selon la procédure du code pénal, se basant uniquement sur l’acte d’accusation. De ce fait, les accusés ont été privés du droit à la défense alors qu’ils avaient déjà demandé à être jugés selon une procédure pénal normale.

Les militants du KPP (Parti Communiste Polonais) sont accusés sur la base de l’article 256§1 du code pénal: „Qui publiquement fait la propagande pour un système fasciste ou autre totalitaire et appelle à la haine du fait de différences nationales, ethniques, raciales ou liées à la religion sera puni d’une amende, de limitation ou de privation de liberté jusqu’à 2 ans” .

Le pouvoir avait déjà tenté d’ajouter à cet article l’interdiction de présenter publiquement des symboles communistes mais la mobilisation internationale l’avait empêché. Le 19 juillet 2011 le Tribunal Constitutionnel avait rejeté ce projet de loi comme contraire à la liberté d’expression.

Accuser les militants communistes polonais de propagande totalitaire est encore un pas vers la mise à égalité du communisme avec le fascisme afin d’interdire totalement l’activité des communistes.

La procédure pénal contre les communistes polonais avait été mise en route par le député du parti Droit et Justice Bartosz Kownacki en 2013. Le procureur avait alors refusé de traiter la plainte déposée par ce député, mais la procédure pénale s’est accélérée l’année dernière après les élections perdues par ce parti.
Le 31 décembre 2015 le Procureur Régional de Katowice a envoyé au Tribunal de 1ère instance de Dabrowa Gornicza un acte d’accusation contenant l’accusation suivante:
„Vous avez publiquement fait l’apologie d’un système politique totalitaire en tant que membre du comité de rédaction du magazine „Brzask” et dans ce cadre vous y avez publié des contenus lié directement aux idées communistes, marxistes et léninistes, publications qui sont accessibles sur le site internet www.kompol.org ce qui dans le contexte des expériences historiques est contraire aux valeurs démocratiques” ...

Les Communistes polonais sont donc condamnés pour avoir poursuivi leur activité statutaire légale!

Les communistes polonais soulignent que l’institution du Procureur de la République est complètement soumise aux instances politiques, c’est à dire aux Ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro de Droit et Justice, également nommé Procureur Général.
Et il est patent que le pouvoir politique traite l’extrême droite d’une toute autre manière:
au moment de la condamnation des rédacteur de „Brzask”, les néofascistes de ONR (Obόz Narodowo Radykalny – Le Rassemblement National Radical) défilait dans la rue pour de Bialystok pour fêter le 82 anniversaire de leur fondation... Ils portaient alors des étendards avec le symboles de la phalange, des torches allumées et appelaient publiquement à liquider leur ennemis politiques, c’est à dire faisaient complètement référence au fascisme historique.
Malgré cela le Ministère de la Défense a programmé d’armer les fascistes en les intégrant à la nouvelle structure de défense territoriale.
Auparavant un tribunal à Czestochowa a relaxé un homme qui faisait commerce de tee-shirts avec inscriptions racistes sans y voir une violation de l’article 256 du code pénal. Dernièrement le Ministère de la Justice et le Procureur Général ont suspendu exécution du jugement d’un nationaliste condamné pour agression sur un policier.

La condamnation à la prison des communistes polonais pour délit d’opinion est lié à la promulgation par le Parlement d’une loi „interdisant de propager le communisme” qui mène actuellement à l’effacement de tous les noms de rues qui font référence à l’histoire du mouvemnt ouvrier et à l’histoire de la Pologne Populaire, ce qui est une destruction sans précédent de la mémoire ouvrière. Pendant ce temps l’Institut de Mémoire Nationale exige que les collectivités territoriales détruisent les monuments commémorant la Libération par l’Armée Soviétiques, y compris les monuments des cimetières des soldats soviétiques tombés sur le territoire polonais.

La destruction des monuments de la mémoire ouvrière et la falsification de l’histoire sont les pratiques les plus évidentes des pouvoir fascistes.

L’Etat bourgeois pense qu’il va terroriser le KPP et les militants communistes polonais par cette répression anti-communiste et que cette campagne anti-communiste va lui profiter. Cependant cette répression est concomitante avec augmentation de pratiques anti-sociales barbares de l’Union Européenne. La solidarité avec le KPP et le soutien aux communistes persécutés dont l’action se déroule dans des conditions très difficiles, sont très importante pour et doivent devenir massive –chaque protestation devant les ambassades polonaises seront des actions décisives et efficaces.

Les répressions anti-communistes doivent cesser, et les lois anti-communistes abrogées!
À bas la falsification de l’Histoire ouvrière!



Komunistyczna Partia Polski KPP
Parti Communiste Polonais
Xuan
Ci-dessous un appel à la solidarité et deux textes - une pétition et un document sur l'industrialisation dans la Pologne Populaire, montrant que les effets de la ligne révisionniste et de la restauration du capitalisme en Pologne se sont manifestés dans les années 80 :


Chè/res Ami/es

L’affaire des quatre communistes polonais condamnés sans droit à la défense pour délit d’opinion commence à être connue… mais il n’y a pas encore de soutien véritable.

Voici le texte de la pétition que j’ai traduite et qui existe en Anglais traduite par Ewa Groszewska.

Je vous envoie les deux textes.

Mais aussi je vous envoie un échantillon de ce pourquoi ils sont condamnés ! Un texte « ultraviolent » en effet … il s’agit de l’analyse de Beata Karon , une des militante condamnée, au séminaire « Bilan du socialisme réel » qui s’est tenu lors de notre Forum Est Européen de Wroclaw en mars dernier.
Je vous envoie le texte en Français – c’est une petite histoire de l’industrie polonaise et de sa destruction par le capitalisme…

Je serais très heureuse si vous pouviez le publier avec la pétition dans vos blogs et journaux – en effet, non seulement la contribution de ces jeunes a été importantes pour le bilan de la Pologne Populaire mais encore ils ont réprimé pour cela…

Je vous envoie un lien pour avoir des illustration pour l’article- sur google de nombreuses photos des voitures produites par FSO, l’usine emblématique d’automobiles de la Pologne Populaire et aussi des photos de l’usine sidérurgique de Varsovie Huta Warszawa.


Le système commence à se fasciser, jusqu’à présent ils se contentaient de nous priver « seulement », de position sociale, d’emploi, de reconnaissance et d’argent mais là ils y vont franco – comme avant la guerre, les communistes, c’est en prison qu’il faut qu’ils soient !

Bien entendu même si ces jeunes ne sont condamnés qu’à 9 mois de prison ou des travaux d’intérêt général, il s’agit de les casser – on sait bien qui dit casier judiciaire dit interdiction de travailler dans les écoles, le services publics, avec des enfants…
De plus je pense qu’il s’agit de tester, de voir comment on va réagir…

Et il s’agit bien d’un délit d’opinion – ils sont condamnés pour avoir écrit un journal !

A bientôt

Monika


Edité le 05-05-2016 à 22:53:52 par Xuan


 
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