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Eric
La suite qui confirme que c'est bien la junte de Kiev qui a abattu l'avion .

MH17 : un pilote ukrainien affirme avoir abattu le jet.
Par La Voix de la Russie | Dans une interview accordée au Wahrheit fuer Deutschland, le pilote ukrainien d'un Soukhoï Su-25 a revendiqué la responsabilité de la destruction du Boeing de Malaysia Airlines le 17 juillet dans l'est de l'Ukraine.

Le pilote a raconté qu'il avait tiré sur le Boeing 777 avec un canon embarqué de 30 mm et que son appareil était présent sur les images satellites du ministère russe de la Défense. Le nom du pilote n'a pas été divulgué.
Un Soukhoï Su-25 avait été observé près de l'avion malaisien par les moyens de contrôle russes. T
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_07_29/Un-pilote-ukrainien-affirme-avoir-abattu-le-MH17-6100/
Xuan
Sur the Diplomat :


[magazine d'affaires international pour la zone Asie- Pacifique]

MH17: la Chine défend la Russie et critique l'Occident
Les Médias d'Etat de Chine ont fermement condamné la réponse occidentale à MH17, et largement soutenu par la Russie.


Par Zachary Keck
24 juillet 2014



Après un premier moment d'hésitation, le média d'Etat chinois s’est exprimé fortement en faveur de la Russie en ce qui concerne la chute du MH17 de Malaisie Airlines .
Un certain nombre d'éditoriaux dans les médias d'Etat chinois ces derniers jours ont fermement condamné la réponse occidentale à la chute de MH17. Le journal nationaliste Global Times , par exemple, a dans un éditorial lundi appelé à la divulgation complète des informations russes, et demandé qu’une enquête approfondie et équitable soit dirigée par l'Organisation des Nations Unies ou de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Une grande partie de l'éditorial, cependant, était une critique acerbe des efforts occidentaux pour impliquer la Russie dans l'attaque.

"L'Occident a désigné la Russie comme le principal suspect dans la tragédie. Dans de telles circonstances, la moindre hésitation de la part de la Russie va provoquer plus de blâme de l'Ouest ", l’éditorial du Global Times dit. "S'il n'y a pas de résultat à l'enquête, la Russie, par défaut, sera désignée responsable. Par conséquent, l’intérêt de la Russie est de laisser parler les faits ".

Le Global Times poursuit:
"La ruée occidentale pour juger la Russie n'est pas fondée sur des preuves ni sur la logique. La Russie n'avait aucune raison de descendre le MH17; le faire ne pouvait que réduire sa capacité politique et morale à opérer dans la crise ukrainienne. La tragédie n’a aucun avantage politique pour les forces rebelles ukrainiens non plus.
"La Russie est sur la défensive, contrainte à une attitude passive par la réaction occidentale. C’est encore un autre exemple de la puissance de l'opinion occidentale comme un outil politique ".

Plus généralement, le comité de rédaction de GT a estimé: "L'Occident a réussi à se mettre en position de dicter le « politiquement correct »dans le discours international. Les personnes qui refusent de travailler avec les intérêts occidentaux se retrouveront souvent dans une position difficile ".

Un éditorial précédent du Global Times , qui a été publié sur son site Internet en langue anglaise, le samedi, a offert une défense plus subtile de la Russie. Semblable à la position prise par le président russe Vladimir Poutine, le samedi l'éditorial du GT a déclaré que la poursuite des combats en Ukraine avait causé l'attaque, impliquant indirectement le gouvernement ukrainien.

« Le vrai coupable à blâmer, en fait, est la situation chaotique en Ukraine suite à la crise de la Crimée. Poutine n’a-t-il pas dit que la tragédie ne serait pas arrivée s'il y avait eu la paix en Ukraine, n’est-ce pas sensé ? » Déclare l'éditorial de GT.

Alors que les éditoriaux de GT semblaient aller plus loin dans la condamnation de l'Occident et le soutien à la Russie, d'autres médias chinois ont également penché fortement vers la Russie. Le lendemain de l'attaque, par exemple, un article d'opinion dans Xinhua Nouvelles a appelé la réponse occidentale un débordement *. Elle a ajouté: "L'accusation unilatérale [de l'Occident] n'est pas surprenant compte tenu de leur position de longue date sur lacrise dans l'est de l'Ukraine, et leur attitude envers l'absorption par la Russie de la Crimée en Mars. "C'est globalement conforme aux positions éditoriales prises par la plupart des publications chinoises traditionnelles.
La position des médias publics chinois sur MH17 a donc été conforme à sa réaction à la plupart des événements qui se sont déroulés en Ukraine au cours des six derniers mois ou deux : les médias d'Etat de la Chine ont commencé l'analyse de la crise avec prudence, avant de devenir de plus en plus anti-occidentale et pro-russe.

[* le texte dit : L'accusation était apparemment excessive lorsque les fonctionnaires ont reconnu qu'ils ne savaient pas pour le moment qui sont les responsables de l'attaque, tout en condamnant l'intervention militaire de la Russie.]
Xuan
Un information de l'agence RIA Novosti qui mérite d'être connue:
"

Vol MH17: exercices de la DCA ukrainienne près de Donetsk le jour du crash (source)

Le jour du crash du vol MH17 en Ukraine orientale, des unités de DCA de l'armée ukrainienne se sont entraînées à ôter le verrouillage des systèmes de missiles Bouk-M1, une erreur de manipulation pourrait avoir causé le drame, a annoncé à RIA Novosti une source au sein de l'armée ukrainienne.

"Le 17 juillet, le commandant de la 156ème unité de missiles sol-air a reçu l'ordre de mener un entraînement consistant à couvrir des troupes terrestres dans la banlieue de Donetsk ; il fallait déployer des divisions, assurer le suivi des cibles, et réaliser tout l'éventail d'accompagnement et de destruction des cibles des systèmes aériens Bouk-M1", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, malgré le fait que les clés permettant le déverrouillage des missiles aient été fournies aux commandants des batteries, aucun tir de missiles 9M38M1 n'était prévu.

"Afin de participer aux exercices, on avait envoyé à Dniepropetrovsk deux avions Su-25 depuis la base de Koubalkino 229 de Nikolaïev, où est déployée une brigade de l'aviation tactique. Ils avaient pour mission d'assurer la reconnaissance aérienne et de fixer les cibles de contrôle dans la zone de concentration de troupes de l'opération antiterroriste à l'ouest de Donetsk", a annoncé la source.

"Après l'entrée d'un des avions dans la zone de détection des systèmes Bouk, il a été accompagné par l'équipe de servants de la batterie située près du village de Zarochtchenskoïe. De toute évidence, par un hasard tragique et malgré la différence des plans horizontaux, au bout d'un certain temps les itinéraires des vols du Boeing malaisien et du Su-25 se sont confondus sur l'écran en un seul gros point, ce qui a été fatal pour le vol civil: au moment de la fusion de deux cibles en un seul indicateur, le système d'accompagnement se focalise uniquement sur celle qui a la plus grande surface", a-t-il poursuivi.


Cependant, la source n'a pas été en mesure d'expliquer la cause du tir non autorisé du missile.

"Les membres du Service de sécurité ukrainien (SBU, ndlr) s'occupent de cette question. Vers dix heures du soir, ils ont emmené le commandant de la batterie avec l'équipage", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il ne possédait aucune information sur l'évolution de l'enquête.

"Depuis 2001, suite à la tragédie de l'avion russe Tu-154 au-dessus de la mer Noire, presque tous les exercices impliquant des Bouk ont été interdits. Par suite, les militaires ont eu une expérience limitée à la maintenance technique de l'appareil et à la conduite" du véhicule supportant les missiles, a supposé la source au sein de la défense ukrainienne, insistant sur le fait que c'était son opinion personnelle.


Un Boeing 777 de Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine). L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev accusent les forces d'autodéfense de Donetsk d'être à l'origine du crash, mais les insurgés affirment ne pas disposer de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.

Les Etats-Unis ont immédiatement affirmé que l'avion avait été abattu par un missile Bouk.

L'Etat-major russe a publié lundi 21 juillet ses données sur le crash du Boeing. Selon lui, l'avion a dévié de l'itinéraire initialement prévu et une activité excessive des radars ukrainiens a été constatée près de la zone de la catastrophe. Par ailleurs, selon l'armée russe, un avion de combat ukrainien évoluait dans le couloir aérien réservé aux vols de l'aviation civile peu de temps avant le crash du Boeing malaisien.

En 2001, un avion Tu-154 de la compagnie aérienne Sibir reliant Tel Aviv à Novossibirsk s'est écrasé dans la mer Noire. Selon les enquêteurs, le crash qui a fait 78 morts a été provoqué par un missile S-200 tiré par les Ukrainiens lors d'exercices. La majorité des victimes étaient ressortissants israéliens. Les tribunaux d'Ukraine ont toutefois refusé de reconnaître la culpabilité des militaires ukrainiens dans la tragédie."
Xuan
Lu sur Le Monde Russe


Quelques FAITS TROUBLANTS sur le crash du BOEING malaysien. 22 juillet 2014



Système de missiles antiaériens russes BOUK M1
Alors que les restes de la tragédie du vol MH 17 du 17 juillet étaient encore fumantes, les autorités de Kiev, leur "président" en tête se pressaient devant les caméras du monde occidental pour dénoncer un "attentat des séparatistes" et pour comparer ceci au 11 septembre 2001.

Les premiers éléments parus dans la presse ukrainienne entament la crédibilité de cette thèse :
- l'armée ukrainienne venait de perdre deux avions militaires dans le ciel du Donbass (1 bombardier SU-25 le 16/07 à 19:00

- l'armée ukrainienne était en retraite générale (elle avait quitté les faubourgs de Donetsk et de Lugansk) et avait le 3 brigades, soit le tiers de son corps de troupes, enfermée dans la poche de snezhnoe, dans le sud. C'est justement à cet endroit, alors que les insurgés étaient entrain de progresser et de liquider ce corps de bataille que l'avion de la malaysia airlines s'est écrasé ;

- le congrès des États-Unis venait, ce jou-là d'enregistrer un projet de loi autorisant l'administration OBAMA à livrer à l'Ukraine des blindés des missiles de défense antiaérienne (tiens, tiens ...)
Alors que l'avion s'est écrasé à 16:20 et que la nouvelle est communiquée à la presse à 18:12, dès 18:41, soit 2 heures 20 après le crash, les autorités ukrainiennes annoncent, par la voix du conseil de défense et de sécurité nationale que l'avion a été abattu par un missile tiré par les "séparatistes" avec un complexe de missiles de défense antiaérienne "Bouk - M1", à 20:40 Porochenko annonce que c'est "un acte terroriste" et à 22:04 le SBU publie les prétendues écoutes téléphoniques des chefs "séparatistes" prouvant leur implication. C'est plutôt rapide...

Le lendemain à 07:27, le premier-ministre australien Abott (le meilleur caniche des américains en zone pacifique) annonce que l'avion a été abattu par des missiles antiaériens fournis aux "séparatistes" par la Russie.

Le journal ukrainien Vesti donne à 07:03, l'information selon laquelle ce vol n'était pas sur sa route habituelle :




La route habituelle est en bleu et la route du 17/07 est en rouge
Le but d'une telle action, est assurément d'internationaliser le conflit. Ce pourquoi s'échine depuis 4 jours Porochenko, qui a demandé à l'ONU, à l'UE, aux USA et à la terre entière (et au-delà d'inscrire les RP de Donetsk et de Lugansk sur leur tableau des organisations terroristes.

De plus, l'armée ukrainienne a ensuite lancé, à partir de lundi, une grande offensive, ayant bien profité de la paralysie des forces de la RP de Donetsk du fait de la sécurisation des lieux du crash (environ 12 km2). Cette offensive lui a permis de reprendre 3 villes depuis 2 jours (Roubezhni, Severodonetsk et Dzerzhinsk).

A qui profite le crime ?
Sources :
http://vesti.ua/strana/61503-ssha-gotovjatsja-k-vooruzheniju-ukrainy-zenitkami-i-bronevikami
http://www.unian.net/politics/940885-v-donetskoy-oblasti-terroristyi-sbili-passajirskiy-samolet-foto-video-obnovlyaetsya.html#ad-image-0

_________________


Lire sur le blog de D. Bleitrach :
Manifestation à Grabovo, village près du crash du Boeing MH17.
Xuan
Le site luxembourgeois l'Essentiel :

«On a observé la montée d'un avion ukrainien SU-25 en direction du Boeing malaisien. Il se trouvait alors à une distance de 3 à 5 km. Le Su-25 peut atteindre une altitude de 10'000 mètres. Il dispose de missiles air-air qui peuvent tirer jusqu'à 12 km et garantissent la destruction d'un objectif jusqu'à 5 km» , a déclaré lundi le général Andreï Kartapolov, membre de l'état-major des forces russes, lors d'une conférence de presse à Moscou. «Nous nous posons la question: dans quel but un avion de chasse faisait-il un vol à cette altitude et en même temps qu'un avion civil?» a-t-il poursuivi.
...
Le général a avancé d'autres éléments susceptibles d'accuser les forces ukrainiennes d'avoir abattu le Boeing malaisien qui transportait 298 personnes. «Après Donetsk, l'avion malaisien a changé de cap, et s'est écarté de son corridor vers la gauche jusqu'à 14 km. Il a ensuite tenté de revenir dans ce corridor, mais n'a pas réussi à accomplir cette manoeuvre jusqu'au bout. A 17h20, on a observé une baisse sensible de sa vitesse et à 17h23, il a disparu des écrans radar des contrôleurs russes. Question: pourquoi est-il sorti de son corridor, est-ce une erreur de pilotage ou un ordre donné par les aiguilleurs du ciel ukrainiens?» a ajouté le général Kartapolov.
Le général a par ailleurs affirmé que des missiles sol-air des forces ukrainiennes, capables d'abattre une cible à 35 km de distance, étaient positionnées non loin de Donetsk le jour de la catastrophe.
«Pourquoi ces forces ukrainiennes se trouvaient-elles à cet endroit et contre qui étaient dirigées ces armes antiaériennes, alors que tout le monde sait que les combattants (ndlr: séparatistes) n'ont pas d'aviation» , a-t-il poursuivi. Le général a par ailleurs démenti que la Russie ait fourni aux insurgés prorusses des systèmes de missiles Bouk, soupçonnés d'être à l'origine de l'accident du vol MH17, comme l'en accusent Kiev et Washington. «La Russie n'a pas fourni aux insurgés de systèmes de missiles Bouk ou d'autres types d'armement et de matériel militaire» , a assuré le général Andreï Kartapolov.
Xuan
Sur le blog de D. Bleitrach :

Officiel russe : Crash du Boeing: un chasseur ukrainien volait à proximité du jet




Kiev devrait expliquer à quelles fins un avion de combat ukrainien évoluait dans le couloir aérien réservé aux vols de l’aviation civile peu de temps avant le crash du Boeing malaisien, a déclaré le chef du commandement opérationnel de l’Etat-major général de l’Armée russe Andreï Kartapolov.

"A quelle fin cet avion de combat volait-il dans le couloir aérien de l’aviation civile pratiquement en même temps et au même niveau qu’un appareil civil? Il est souhaitable qu’une réponse soit apportée à cette question" , a indiqué le responsable lors d’un point de presse à Moscou.

Selon lui, un chasseur ukrainien Su-25 se trouvait à une distance de 3 à 5 kilomètres du Boeing malaisien qui s’est écrasé plus tard. M.Kartapolv a souligné que le Su-25 est capable de détruire des cibles aériennes à cinq kilomètres de distance.

Xuan
Vol MH17, les 10 questions de Moscou à Kiev


http://RÉSEAU VOLTAIRE | 20 JUILLET 2014


Alors que la presse occidentale regorge d’hypothèses, d’accusations et de supputations sur la tragédie du vol MH17, force est de constater qu’aucun des titres phares de la presse atlantiste n’a jugé bon de porter à la connaissance de son public les 10 questions que le vice-ministre russe de la Défense, Anatoly Antonov, a posées aux autorités ukrainiennes sur certains aspects de cet incident.



Dans ses déclarations à la chaîne russe de télévision Russia Today [1], diffusées dès le 18 juillet 2014, le vice-ministre russe de la Défense s’est demandé, entre autres, par quels moyens certains pays occidentaux étaient-ils arrivés, « seulement 24 heures après les faits », à la conclusion que la Russie serait impliquée dans le crash de l’avion malaisien de ligne qui a coûté la vie à près de 300 personnes le 17 juin.

Ayant observé qu’aucune preuve n’est venue étayer ces allégations, le vice-ministre russe de la Défense a estimé qu’elles sont le fait « d’une guerre médiatique déclenchée à l’encontre de la Fédération russe et de ses forces armées » .

Le vice-ministre Anatoly Antonov a formulé, à l’adresse de Kiev, 10 questions « simples » sur lesquelles les medias atlantistes gardent le plus profond silence :

1- Immédiatement après la tragédie, les autorités ukrainiennes en ont tout naturellement attribué la responsabilité aux forces d’autodéfense [des fédéralistes]. Sur quoi fondent-elles ces accusations ?

2- Kiev peut-il fournir tous les détails sur l’utilisation des lanceurs de missiles Bouk [un système de défense antiaérienne composé de missiles sol-air couplés avec un module complexe de radar permettant de suivre plusieurs cibles aériennes en même temps] dans la zone des hostilités ? Et – ce qui est essentiel – pourquoi a-t-il déployé ces systèmes [de défense antiaérienne] alors que les insurgés n’ont pas d’avions ?

3- Pourquoi les autorités ukrainiennes ne font rien pour mettre en place une commission internationale ?

4- Les forces armées ukrainiennes accepteraient-elles que des enquêteurs internationaux dressent un inventaire de leurs missiles air-air et sol-air, y compris de ceux qui ont été utilisées ?

5- La commission internationale aura-t-elle accès aux données sur les mouvements des avions de guerre ukrainiens correspondant au jour de la tragédie ?

6- Pourquoi les contrôleurs aériens ukrainiens ont-ils autorisé l’avion à s’écarter de la route utilisée normalement vers le nord et à s’approcher de la dénommée « zone de l’opération antiterroriste » ?

7- Pourquoi l’espace aérien sur la zone de guerre n’avait-il pas été fermé aux vols civils alors que cette zone n’était même pas entièrement couverte par les radars des systèmes de navigation ?

8- Que peut dire officiellement Kiev sur les commentaires postés sur les réseaux sociaux par un contrôleur aérien espagnol travaillant en Ukraine sur la présence de 2 avions militaires ukrainiens qui auraient volé aux côtés du Boeing 777 sur le territoire de l’Ukraine ?

9- Pourquoi le Service de sécurité d’Ukraine [SBU] a-t-il commencé à travailler sur les enregistrements des communications entre les contrôleurs aériens ukrainiens et l’équipage du Boeing ainsi que sur les systèmes de stockage de données des radars ukrainiens sans attendre la participation d’enquêteurs internationaux ?

10- Quelles leçons l’Ukraine a-t-elle tirées de l’incident similaire survenu en 2001, lorsqu’un avion russe [de ligne] Tu-154 s’était écrasé en mer Noire ? À l’époque, les autorités ukrainiennes avaient nié toute implication des forces armées ukrainiennes jusqu’au moment où une évidence irréfutable avait démontré officiellement la responsabilité de Kiev.


Avant les déclarations du vice-ministre, le ministère russe de la Défense avait révélé que 27 systèmes de défense antiaérienne Bouk M1 appartenant à l’armée ukrainienne étaient déployés dans la région avant l’incident.

Le ministère russe de la Défense avait annoncé aussi que l’itinéraire de l’avion et l’endroit du crash se trouvent dans le rayon d’action de 2 batteries ukrainiennes de DCA à longue portée et de 3 systèmes de missiles sol-air Bouk-M1, également ukraniens, et que des installations russes avaient enregistré le fonctionnement d’un radar ukrainien de défense antiaérienne le jour même du crash.

Or, aucune de ces informations diffusées officiellement par la Russie n’ont été mentionnées dans la presse atlantiste. Celle-ce n’a pas non plus cru intéressant de reprendre les déclarations du procureur général ukrainien Vitaly Yarioma lorsque ce dernier a révélé, quelques heures après la catastrophe, que les militaires ukrainiens avaient fait savoir au président Porochenko que les rebelles fédéralistes n’étaient jamais arrivés à s’emparer de systèmes ukrainiens de missiles antiaériens.

Entre-temps, on ne peut que constater aussi que le battage médiatique autour de la catastrophe du vol MH17 et les images du site du crash diffusées en boucle sur les chaînes occidentales et la presse mainstream servent maintenant à occulter le fait que Kiev poursuit son offensive sur les villes Lougansk et Donetsk, où de nombreux civils ont déjà trouvé la mort sous le feu de l’artillerie ukrainienne.
vidéo

[1] « Malaysia MH17 crash : 10 questions Russia wants Ukraine to answer », Russia Today, 18 juillet 2014.
Xuan
Un camarade transmet cet article :

J'ai trouvé sur le Web, l'article suivant qui est équilibré et met les choses en place :

"Le crash du vol de la Malaisie Airlines en Ukraine Par Alex Lantier

19 Juillet 2014

Les commentaires faits vendredi par le président Barack Obama sur le tragique accident de vol Malaysian Airlines MH17 dans l'est de l'Ukraine ont soulevé beaucoup plus de questions que de réponses.

Obama a continué le barrage abrutissant de propagande des fonctionnaires et des médias américains, dénonçant la Russie et les forces séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine d'avoir abattu l'avion et exigeant la reddition desê mes soulignent que cette campagne de propagande n’a aucune base factuelle que ce soit et conduit Washington vers une confrontation explosive avec la Russie.

Obama a déclaré : « Voici ce que nous savons jusqu'à présent. Les données indiquent que l'avion a été abattu par un missile sol-air qui a été lancé à partir d'une zone contrôlée par les séparatistes russes à l'intérieur de l'Ukraine. Nous savons aussi que ce n'est pas la première fois qu'un avion a été abattu dans l'est de l'Ukraine. Au cours des dernières semaines, les séparatistes russes ont soutenu avoir abattu un avion de transport ukrainien et un hélicoptère ukrainien, et ils revendiquent la responsabilité pour avoir abattu un avion de chasse ukrainienne. En outre, nous savons que ces séparatistes ont reçu un flux constant de soutien de la Russie " .

Relisez attentivement les commentaires d'Obama. Vous verrez que rien de ce qu'il dit ne prouve que les forces pro-russes aient tiré un missile sur MH17. Les rebelles séparatistes ont abattu des avions militaires ukrainiens volant à basse altitude avec de missiles anti-aériens portables, mais cela ne signifie pas qu'ils avaient soit l'intention ou la capacité de détruire un jumbo-jet volant à 33 000 pieds-un acte qu'ils savaient donner à Washington une arme massive de propagande.

Quant à l’assertion d'Obama que les séparatistes contrôlent la zone à partir de laquelle le missile a été tiré , pour laquelle il n'a présent aucune preuve, cela ne signifie rien étant donné les conditions chaotiques dans l'est de l'Ukraine à Kiev contrôlent l'aéroport, d'où ils canonnent régulièrement la ville. En fait, peu de temps avant que le MH17 ait été détruit par un missile BUK près de Donetsk, le régime de Kiev a renforcé ses batteries anti-aériennes dans la région.

Remarquablement, Obama a continué en admettant que son administration ne sait pas qui a abattu le MH17 ou pourquoi. Il a dit, « Je pense qu'il est trop tôt pour que nous soyons en mesure de deviner quelles intentions ont pu avoir ceux qui pourraient avoir lancé le missile sol-air... En termes d'identification précisément quel individu ou groupe de personnes, vous le savez, le personnel qui a ordonné la frappe, comment cela s'est fait -ce sont des choses qui, je pense, vont être soumises à des informations supplémentaires que nous allons recueillir " .

Encore une fois, relisez la déclaration d'Obama avec soin. Derrière toutes les assertions au conditionnel et de couverture verbale, il ne dit rien sur qui a lancé la frappe. Les remarques d'Obama en contradiction directe avec celles de son ambassadeur à l'ONU, Samantha Power, qui venait de déclarer qu'il y avait " des preuves crédibles " que la Russie était responsable de l'accident, ajoutant: "La Russie peut mettre fin à cette guerre. La Russie doit mettre fin à cette guerre. "

Obama a procédé en jetant un point d'interrogation sur l'ensemble de la couverture de l'accident MH17: « Je tiens à souligner, il y aura probablement de la désinformation ainsi. Je pense que c'est très important pour les gens de passer au crible ce qui est la base des faits et ce qui est tout simplement de la spéculation. "

Le tableau de la situation qui se dégage du compte d'Obama est remarquable. De son propre aveu, les Etats-Unis et ses alliés ce sont rués vers une confrontation militaire avec la Russie, dans des conditions où la Maison Blanche ne sais pas qui est responsable de l'accident MH17 et estime que des puissantes forces politiques alimentent la désinformation dans les médias.

Ayant déjà admis que la CIA n'a pas pris la peine de l'informer avant d espionner les fonctionnaires allemands, Obama tente apparemment de comprendre ce que son gouvernement fait-tout en dénonçant de façon irresponsable la Russie.

Tout bien considéré, des explications possibles sur le tir d'un missile contre le vol MH17, soulèvent les questions les plus graves sur le risque d'un affrontement direct entre les puissances occidentales et la Russie.

Bien qu'il y ait un silence assourdissant sur ce sujet dans les médias américains, les forces loyales à Kiev pourraient bien avoir tiré un missile de BUK qui décrocha le MH17. Le motif qui se trouve derrière un tel acte est démontré par la campagne médiatique même des Etats-Unis: dénoncer la Russie, intensifier la campagne d'intervention de l'OTAN en Ukraine, et chercher à fouetter ( mettre à la raison) certains des alliés européens de Washington qui rechignent à imposer des sanctions radicales contre la Russie.

La possibilité très réelle que les forces pro-Kiev ait abattu l'avion prend en compte les liens étroits entre les agents de la CIA, des mercenaires de la firme américaine anciennement connue comme Blackwater, les agences de renseignement européens, et les milices fascistes qui sont le fer de lance des forces armées de Kiev. Elle soulève la possibilité d'une complicité directe de sections de l'Etat américain dans l’assassinat des passagers et de l'équipage de MH17.

Particulièrement significatif sont les des rapports des médias russes que le vol MH17 a brièvement croisé le chemin de l’avion du président russe Vladimir Poutine de retour de la Coupe du monde et d’un sommet international au Brésil, et que ces secteurs à Moscou estiment que le missile qui a détruit MH17 peut avoir été destiné à Poutine. Il est impossible de vérifier si ces informations sont exactes. Cependant, si des secteurs de l'Etat russe viennent croire que les services de renseignement américains et européens ont sanctionné une tentative d'assassinat sur le chef d'Etat russe, les implications sont ahurissantes.

D'autre part, si, comme le prétend la campagne de propagande des Etats-Unis, MH17 a été détruit par un missile tiré par les forces alliées ou directement aidés par la Russie, soulève la question de quel type de message les factions russes impliqués essayaient d'envoyer en démontrant leur volonté d'assassiner près de 300 personnes. Il serait certainement de montrer que Moscou prend la crise en Ukraine beaucoup plus au sérieux que Washington se rend compte, et que la situation est extrêmement dangereuse.

Les médias américains et l'establishment politique, dans leur hâte à dénoncer la Russie, semblent complètement indifférents à ces questions. Cette attitude combine insouciance totale avec légèreté d'esprit. Ce qui a été révélé par la catastrophe MH17 est la crise profonde de l'impérialisme occidental et le risque d'une guerre mondiale."
Xuan
Un nouvel article sur Ria Novosti :

Kiev devrait répondre aux questions posées par Moscou

MOSCOU, 19 juillet - RIA Novosti
Les informations dont dispose Kiev concernant l'utilisation de systèmes antiaériens Bouk dans l'est de l'Ukraine permettraient d'éclaircir les causes du crash du Boeing malaisien, estime le vice-ministre russe de la Défense Anatoli Antonov.
Le ministère de la Défense a adressé 10 questions au commandement des forces armées ukrainiennes, espérant que les réponses données par ce dernier permettront de faire la lumière sur les circonstances de l'accident survenu jeudi dans la région de Donetsk, théâtre de violents combats entre troupes gouvernementales ukrainiennes et forces d'autodéfense.
"Kiev peut-il fournir tous les détails de l'utilisation de systèmes sol-air Bouk dans la zone des hostilités, et - ce qui est l'essentiel - pourquoi a-t-il déployé ces systèmes si les insurgés n'ont pas d'avions?" , a demandé M. Antonov dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Selon le ministère russe de la Défense, 27 systèmes de DCA Bouk M1 appartenant à l'armée ukrainienne sont déployés dans la région où s'est écrasé l'avion de ligne malaisien.

M. Antonov a rappelé que les autorités ukrainiennes avaient immédiatement désigné les coupables de cette tragédie.
"D'après Kiev, il s'agit évidemment des insurgés. Mais quelles sont les preuves permettant d'arriver à cette conclusion?" , a demandé le vice-ministre.
Un Boeing 777 de Malaysia Airlines s'est écrasé jeudi dans l'est de l'Ukraine. L'avion avec 283 passagers et 15 membres d'équipage volait à 10.050 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
Xuan
Ria Novosti publie plusieurs articles sur le crash de cet avion.
Contrairement aux allégations d'Obama et de ses alliés, qui ne reposent que sur des enregistrements nullement déterminants, plusieurs hypothèses sont possibles.
Le point de vue occidental étant unilatéralement diffusé ad nauseam à longueur de journée, il est indispensable de faire connaître la version contradictoire de Ria Novosti.
Deux extraits :


Une division de systèmes sol-air se trouve près de Donetsk

Une division de système sol-air Bouk de l'armée ukrainienne se trouve depuis mercredi dans la région de Donetsk (est de l'Ukraine) où un Boeing de Malaysia Airlines s'est écrasé ce jeudi faisant 295 morts, a appris RIA Novosti d'une source digne de foi à Moscou.
"Selon un système de contrôle objectif, une division de systèmes Bouk des Forces armées ukrainiennes est arrivée mercredi dans la région de Donetsk. Une autre division de ces armes s'apprête à quitter Kharkov" , a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
D'après lui, seuls les systèmes sol-air Bouk ou S-300 sont capables d'abattre un avion volant à 10.000 m d'altitude….



Moscou a déterminé le point de départ du missile

Le ministère russe de la Défense a enregistré le fonctionnement d'un radar ukrainien le jour du crash du Boeing malaisien et déterminé les localités ukrainiennes depuis lesquelles l'avion de ligne aurait pu être abattu, a annoncé vendredi le ministère dans un communiqué.
"Le 17 juillet, les systèmes de radiodétection russes ont enregistré le fonctionnement du radar Koupol d'une batterie de Bouk-M1 déployée près du village de Styla (30 km au sud de Donetsk)" , lit-on dans le communiqué.
"Les caractéristiques techniques des Bouk-M1 permettent de procéder à un échange d'informations sur les cibles aériennes entre toutes les batteries d'une même division. Cela signifie que le missile aurait pu être tiré par chacune des batteries déployées à Avdeïevka (8 km au nord de Donetsk) ou à Grouzsko-Zorianskoïe (25 km à l'est de Donetsk)" , précise le ministère russe de la Défense….L'avion volait à 10.000 mètres d'altitude. Les autorités de Kiev ont immédiatement accusé les forces d'autodéfense d'être à l'origine du crash, mais les insurgés ont déclaré en réponse qu'ils ne disposaient pas de systèmes capables d'abattre un avion à cette altitude.
 
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