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Xuan
Grèves chez Amazon en plein Black Friday
Les grévistes dénoncent les conditions de travail


http://www.lesnumeriques.com/vie-du-net/greves-chez-amazon-en-plein-black-friday-n80947.html

Les salariés de centres logistiques d'Amazon en Allemagne, en Espagne ou encore au Royaume-Uni font grève aujourd'hui, jour de Black Friday — opération commerciale qui pèse lourd dans le chiffre d'affaires du géant de la distribution en ligne — pour contester leurs conditions de travail. En Allemagne, ce sont environ 620 personnes qui participent à ce mouvement de protestation, essentiellement dans les entrepôts de Bad Hersfeld et Rheinberg. Les représentants locaux d'Amazon ont expliqué à la presse que la majeure partie des employés continue de travailler et que cette grève aurait finalement très peu d'incidence sur les livraisons.

Répondant notamment à l'appel du syndicat Verdi, les salariés d'Amazon en grève tiendront le mouvement jusqu'à ce soir, minuit. Leurs revendications concernent leur rémunération et leurs conditions de travail, dont ils estiment qu'elles devraient être améliorées. La réponse d'Amazon est toujours la même, à savoir que le niveau de rémunération offert est compétitif, intégrant des avantages dont bénéficient les salariés dès l'embauche. En Allemagne, les salariés d'Amazon gagnent au minimum 10,78 € de l'heure à l'embauche, sachant que le salaire mensuel moyen après deux ans est de 2 397 €, note Reuters.

En Espagne, c'est à San Fernando de Henares, où est implanté le plus gros entrepôt Amazon du pays, que ce mouvement est le plus suivi. Selon les syndicats, 85 à 90 % des salariés prendraient part à la grève. Selon Amazon Espagne, ces chiffres seraient très éloignés de la réalité et, là aussi, une majorité de salariés serait à l'ouvrage. Au Royaume-Uni, enfin, des salariés d'Amazon rejoints par des membres du syndicat GMB manifestent également, notamment devant l'entrepôt de Rugeley, à proximité de Birmingham. Une centaine de personnes participent à cette grève, avec pour objectif d'attirer Amazon à la table des négociations.

Une image à améliorer

GMB a rejoint la lutte des salariés Amazon au mois de juin dernier, après avoir découvert qu'au cours des trois dernières années, des ambulances ont été appelées à 600 reprises par l'ensemble des 14 "usines" Amazon du pays. Il y aurait, selon le syndicat, énormément de marge pour l'amélioration des conditions de travail. GMB prenant soin d'évoquer l'exemple d'une employée se remémorant la pression mise par son chef d'équipe alors qu'elle était enceinte et qu'il était parfaitement au fait de cette grossesse, ou encore celui d'un autre salarié déclarant : "C'est un endroit horrible, irrespirable, où l'on ne peut pas faire entendre son avis, se sentant enfermé comme un animal sans soutien ni respect." Évidemment, Amazon — contacté par Business Insider — dit ne pas pouvoir commenter des cas précis dont elle n'a pas connaissance. Cela tranche néanmoins avec les messages véhiculés par les ambassadeurs de la firme, qui vantent sur les réseaux sociaux de manière assez peu subtile le plaisir qu'ils éprouvent à travailler au sein des entrepôts Amazon.


Ce n'est pas la première fois que l'entreprise de Jeff Bezos est touchée par de tels mouvements de protestation. À l'occasion du dernier Prime Day, un événement commercial organisé au mois de juillet, des piquets de grève avaient été organisés dans toute l'Europe, y compris en France. Amazon, conscient de devoir redorer son image sur certains points, dont celui du sort réservé à ses salariés, s'offre actuellement une campagne de communication que nous avons pu croiser dans les couloirs du métro parisien. On y voit un ouvrier portant un colis Amazon, avec une citation expliquant à quel point chaque jour travaillé chez Amazon est plus passionnant que le précédent.


Lire aussi http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/11/23/amazon-touche-par-des-greves-en-europe-pour-le-black-friday_5387598_1656994.html


Edité le 24-11-2018 à 07:37:41 par Xuan


Xuan
Comparaison des retraites :
http://www.rtl.be/info/belgique/economie/comparaison-des-pensions-avec-nos-pays-voisins-les-retraites-belges-sont-ils-gates--1022138.aspx

Si l’on compare avec les pays voisins, à carrière égale, un salarié retraité gagnerait entre 11 et 43% en moins que son équivalent chez ces voisins.

un salarie´ qui a travaillé´ 45 ans en Belgique reçoit une pension équivalente a` 60 % et 66% du revenu moyen. En Allemagne, c'est 67 %, pour une carrière de 35 ans. Au Luxembourg, il est de 82 %, en France, de 74 % et, en Autriche, de 76 %. Et au niveau européen, la moyenne étant 71% du revenu d’actif.


Pour le ministre Bacquelaine : il s'agit de faire en sorte qu'au-delà de 45 ans, des années de chômage et de prépension ne créent pas de nouveaux droits de pension.

Quelques détails : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-reforme-des-pensions-voici-comment-le-gouvernement-nous-retraite?id=9447590
Xuan
Réforme des pensions en Belgique : plus de 55 000 personnes manifestent dans les rues de Bruxelles


BRUXELLES, 16 mai (Xinhua) -- A l'appel de trois syndicats belges, plus de 55 000 personnes ont manifesté mercredi à Bruxelles contre les réformes des pensions du gouvernement fédéral, alors que les syndicats évoquaient le chiffre de 70 000 manifestants.

La manifestation s'est déroulée sans incident, a indiqué la police de Bruxelles. Munis de pancartes et plaidant pour des pensions "justes" et au rythme des pétards, les manifestants ont quitté les alentours de la gare du Nord vers 11h00 pour entamer leur marche à travers les rues de Bruxelles.

Les motifs de la grogne des syndicats sont divers. Ils n'ont toujours pas avalé le relèvement de l'âge légal de la retraite à 67 ans et plaident pour un retour à la pension à 65 ans, ont fait remarquer des observateurs locaux. Ils réclament des pensions plus élevées, indiquant que la pension légale moyenne du pays est l'une des plus basses en Europe.

Plusieurs animations étaient organisées le long du parcours et à la gare du Midi. Devant la tour des Finances, les manifestants ont notamment lancé des avions en papier pour symboliser "les droits des travailleurs qui s'envolent", selon le journal belge "La Libre".

Lors de leur marche, les syndicats ont dénoncé le projet de pension à points, qui "génère de l'incertitude" pour les travailleurs, et la "paupérisation croissante" des pensionnés, rapporte le journal belge "L'avenir".

"Nous voulons un système de pensions digne et suffisant pour vivre, pas travailler plus pour gagner moins", explique Marie-Helene Ska, secrétaire générale de la CSC (Confédération des syndicats chrétiens).

La mobilisation de ce mercredi est d'ailleurs la preuve de la détermination d'un mouvement qui ne faiblira pas, prévient Robert Vertenueil, secrétaire général de la FGTB (Fédération générale du travail de Belgique) .

"Le gouvernement ne doit pas y rester sourd, sous peine d'approfondir le gouffre entre le monde politique et les citoyens. Stop au massacre!", a-t-il souligné.

De nombreux secteurs publics ont été touchés par la participation des travailleurs à la manifestation. Près de 10 000 enseignants se trouvaient notamment dans les rues de Bruxelles et certaines écoles ont été impactées.

Le ramassage des sacs-poubelles et les transports en commun ont également été perturbés à Bruxelles, tout comme les services de transport des sociétés régionales De Lijn et TEC ainsi que des sociétés de courriers postales dont bpost.
Xuan


à lire sur solidarité international

marquetalia
quelle sera la réaction de poutine à une intégration euroatlantiste de la moldavie,la géorgie et l ukraine?
marquetalia
http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/balkans
marquetalia
l exacerbation des tensions interimpérialistes dans les balkans va aboutir au charcutage de la serbie,car,en plus de la voivodine,le presevo-peuplé d albanais-et le sanjak de novi pazar-peuplé de musulmans bosniaques-revendiquent leurs indépendances,forts de l appui des chancelleries occidentales.
Xuan
L'exemple de la NIS est intéressant, il y en a d'autres et on sera certainement amenés à étudier tout ça sérieusement. J'ai glané quelques éléments mais je ne vous promets pas de recommencer chaque fois que marquetalia va nous sortir ce genre de "scoop".

DUROC a écrit :

…Pour l'essentiel, les entreprises et autres secteurs économiques de la Serbie sont maintenant propriété des monopoles russes.


La société Naftna Industrija Srbije (NIS) est la première de Serbie ainsi qu’un poids lourd de l’industrie pétrolière en Europe du Sud, et son rachat par Gazprom ne commence pas aujourd’hui mais déjà en 2009 à hauteur de 51 %.

Mais il est abusif d’affirmer que «Pour l'essentiel, les entreprises et autres secteurs économiques de la Serbie sont maintenant propriété des monopoles russes » .
En fait le taux d’imposition très bas de la Serbie (10%) a et continue d’attirer délibérément des capitaux de toutes provenances.

Parmi les entreprises les plus rentables de Serbie on trouve aussi : Lafarge BFC, Philip Morris Operations, Coca Cola HBC-Srbija, Sunoko (Allemagne - Nordzucker), Tigar Tyres (Michelin), Pharmaswiss, Telenor (Norvège)
Mais aussi : Mobilkom (Autriche, télécommunications), Stada (Allemagne, industrie pharmaceutique), AB InBev (Belgique, agro-alimentaire), Mercator (Slovénie, commerce de détail), Lukoil (Russie, énergie), Airport City BG(Israël, immobilier), Holcim (Suisse, construction), OTP Bank (Hongrie, secteur bancaire), Carlsberg(Danemark, agro-alimentaire), U.S. Steel (États-Unis, métallurgie) et jusqu’à l’Intesa Sanpaolo(banque italienne), Fondiaria SAI (Italie, assurance) et la National Bank of Greece.

En 2012, les investissements en Serbie s’élevaient à 285, 514 Mds $ pour l’Union Européenne (dont 25, 093 Mds $ pour la France), à 121,080 Mds $ pour la Chine, 167, 620 Mds $ pour les USA, et à 51, 416 Mds $ pour la Russie.

Par conséquent et malgré le poids de la NIS, la Russie n’exerce pas un monopole exclusif sur la Serbie. Et a fortiori on ne pourrait pas dire que la Russie redevient une superpuissance dans l’enceinte de l’ex Comecon.



DUROC a écrit :

Les uns, qui ont une supériorité militaire mais sont en incapacité financière, le font avec des bombes.
Les autres, qui n'ont pas ou pas encore cette supériorité militaire, mais qui ont du capital financier en excédent, le font avec des "aides" aux pays dont ils convoitent les richesses.


Mettre sur le même plan l’hégémonie de l’impérialisme US et l’ensemble des rapports capitalistes et impérialistes (y compris ceux de la Russie) ne correspond pas à la réalité tant que cette hégémonie n’a pas définitivement cessé. D'autant que l'hégémonie US se manifeste aussi sur le plan financier, puisque cette monnaie de singe est toujours la monnaie universelle.

D’autre part les pays qui investissent à l’étranger ne se limitent plus au cercle étroit des puissances coloniales du XIXe et du XXe siècle. L’indépendance politique des anciennes colonies s’accompagne inévitablement de l’indépendance économique et de placements capitalistes à l’étranger à partir d’un certain seuil de développement, ce qui aboutit à un entrelacs d’investissements réciproques ou pas.
Les luttes nationales et démocratiques dans les anciennes colonies n’ont pas perdu leur nature révolutionnaire anti-impérialiste parce qu’elles se déroulent sur le terrain économique et dans le marché mondial capitaliste. Au contraire, elles s’opposent toujours fondamentalement aux impérialismes occidentaux.
On y observe un grand développement des forces productives, la transformation rapide des modes de production, et la liquidation accélérée des anciens rapports de production féodaux et coloniaux. On y compte ainsi plus d’un millier d’entreprises de taille mondiale et à cette échelle, la classe ouvrière devient la force principale de la révolution, remplaçant la paysannerie pauvre.

A l’inverse – et c’est une conséquence directe de ce qui précède - la domination des puissances impériales historiques est déclinante, leur développement et leur taux de profit stagnent, le chômage s’accroît. Et ces conditions nouvelles ne peuvent qu’y aiguiser la contradiction fondamentale entre la bourgeoisie et la classe ouvrière, mais aussi les contradictions inter-impérialistes entre pays occidentaux.
Il est flagrant là encore que ce sont aussi les pays les plus bellicistes.
marquetalia
@ Duroc,les rivalités interimpérialistes en europe de l est n ont pas fini de s exacerber,l o.t.a.n appuyera t elle les séparatistes de voivodine,agissant en sous main via le "nouvel hitler" orban,qui revendique tous les territoires peuplés de magyars ,notamment en slovaquie,en roumanie,en croatie,et,justement dans la province septentrionale de la serbie-pays qui va bientot ressembler à une peau de chagrin-
DUROC
suite...
Les uns, qui ont une supériorité militaire mais sont en incapacité financière, le font avec des bombes.
Les autres, qui n'ont pas ou pas encore cette supériorité militaire, mais qui ont du capital financier en excédent, le font avec des "aides" aux pays dont ils convoitent les richesses.
 
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