marquetalia |
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il me semble qu il y ait une erreur,kke et pas pkk,le pkkqui est une orga révolutionnaire kurde de turquie. |
Xuan |
![]() Source :http://fr.kke.gr/news/news2012/2012-02-07-strike Succès de la grève générale du 7 février convoquée par les syndicats grecs, sous la pression du PAME lié aux communistes, contre une nouvelle série de mesures anti-sociales La Grèce a été le théâtre d'une grève militante massive ce mardi 7 février. Ce fut une réponse énergique le jour suivant les annonces officielles du gouvernement concernant les baisses de 20% du salaire minimum et de 15% des retraites complémentaires, de nouvelles baises des retraites de base, des allocations-chômage, et 150 000 licenciements dans le secteur public. A Athènes s'est tenue une manifestation réunissant plusieurs milliers de travailleurs bravant la pluie, ce fut le cas dans 61 autres villes dans tout le pays. Encore une fois, la manifestation du PAME a largement dépassé en nombre celles de la GSEE et de l'ADEDY. Les forces de classe ont livré une forte réaction, par le Front militant de tous les travailleurs (PAME) dans tout le pays au moment où l'ensemble du personnel de la ploutocratie, le gouvernement du 'front noir' (sociaux-démocrates, libéraux et nationalistes) et la Troïka travaillent fébrilement à une nouvelle série de mesures brutales qui plongeront encore plus notre peuple dans la misère. Ce message ne peut être occulté par des incidents circonscrits qui ont lieu lors de la manifestation de la GSEE et de l'ADEDY devant le parlement. Il convient de remarquer que la grève a suivi la réponse massive et énergique apportée par le KKE avec un rassemblement et un défilé sous une pluie torrentielle, dans la soirée du lundi 6 février. La décision de convoquer une grève générale dans le public et dans le privé a été prise par les directions de la GSEE et de l'ADEDY sous la pression grandissante du PAME qui avait rapidement proposé la convocation d'une grève dès janvier, prenant des décisions allant dans ce sens dans nombre de syndicats qui le composent. Dans le même temps, la GSEE et l'ADEDY, sur l'ensemble de la période, ont participé activement par leurs manœuvres à faire passer les mesures, en prenant part au dialogue social. Dès l'aube, les forces sur des positions de classe ont organisé la grève sur de nombreux lieux de travail. Un certain nombre d'usines ont été paralysées en dépit de l'intimidation patronale. Dans le même temps, les ports, les transports publics et les administrations ont été complètement à l'arrêt. Lors de la manifestation du PAME, Ilias Stamelos, cadre du PAME, qui a prononcé le discours principal, a condamné la nouvelle série de mesures barbares et a appelé la classe ouvrière non seulement à virer les partis au gouvernement mais aussi à virer la classe qui est au pouvoir. Une importante délégation du Comité central du KKE, menée par la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, a participé à la manifestation, et s'est exprimée: «Désormais, la suite du mouvement est de la seule responsabilité du peuple. Soit le peuple les balaiera tout bonnement, ou alors ils vont perdre leurs pleurs et leur indignation pour rien sur les vieux et nouveaux pseudo-sauveurs» . Dans le même temps, le jour de la grève a aussi été marqué par les 100 jours de lutte et de grève, dur et ininterrompu, des travailleurs aux « Aciéries grecques » . Leur syndicat a organisé un concert populaire de solidarité, aux portes de l'usine, appelant l'ensemble des travailleurs à participer afin de diffuser le message des métallos en grève sur chaque lieu de travail. A lire également :«Pas de solution à la crise dans les intérêts du peuple au sein du système capitaliste !» |
Xuan |
![]() Appel de PAME aux travailleurs d'Europe Chers collègues, travailleurs d’Europe, Nous exprimons notre solidarité avec les luttes difficiles que vous menez dans votre pays. Vous devez savoir que chaque mobilisation et les luttes que vous engagez, nous donne un nouvel élan et le courage de continuer de façon plus décisive notre propre lutte. La lutte du PAME est partie intégrante de votre lutte. Nous sommes à un carrefour crucial. Le caractère généralisé et global de la crise capitaliste, les développements en Grèce et dans tous les pays d'Europe rendent actuel le vieux slogan «Prolétaires de tous les pays unissez vous"! "Pas de soumission, pas d'indulgence à l’égard du capitalisme", mais plutôt se faire entendre plus fort que jamais. Riches de notre propre expérience et à l’école des réalités actuelles, nous devons rejeter les mensonges de la ploutocratie et de son personnel politique : la crise résulterait des droits acquis par les travailleurs ou serait due à une mauvaise gestion. Non, la crise est une crise du capitalisme et résulte d’un chômage massif, des immenses profits du grand capital et de leur accumulation. Le capitalisme est un système qui est corrompu et obsolète. Il ne peut pas être moralisé. Tant que le capitalisme existe, il aura toujours pour conséquence, le chômage, la faim, la guerre, l'exploitation brutale et de l'oppression de la classe ouvrière et des couches populaires. La situation que nous vivons aujourd'hui en Grèce n'est ni un cas particulier, ni une exception. Nous sommes confrontés à une crise généralisée qui ramène nos vies et nos conditions de travail à celles du siècle dernier. Elle ne concerne pas seulement la classe ouvrière de la Grèce. Ce flot de mesures antipopulaires est promu partout par l'Union européenne, le FMI et la BCE, par les gouvernements libéraux et socio-démocrates, par leurs grandes coalitions et par leurs variantes centre-droit ou centre-gauche. Ces gouvernements répondant aux besoins contemporains du capital ont généralement le soutien des nationalistes et des Verts. Grâce à l'expérience de la classe ouvrière, des couches populaires le rôle de l'UE comme un «alliance prédatrice» et oppressive de la classe ouvrière et des peuples se révèle. Les mythes selon lesquels l’U.E est censée être «une union de solidarité et d'un havre pour les peuples», comme la ploutocratie et ses partisans le prétendent sont infirmés. La crise capitaliste dans la zone euro va continuer à s’approfondir. L’UE deviendra de plus en plus réactionnaire et les travailleurs vivront dans des conditions de grande pauvreté et de dégradation s'ils ne se rebellent pas. Les compétitions féroces entre capitalistes, leurs divisions ne reflètent pas les intérêts populaires. Au contraire, les gouvernements dans le cadre de l'UE sont en concurrence pour le partage du butin obtenu par l'écrasement des droits des salariés. Ces gouvernements ont généralement la même cible en commun : afin de disposer d’une main-d'œuvre (salaires, avantages pour la santé, retraites, etc) encore moins chère pour que les profits du grand capital puissent encore croître. La vie elle-même, l'expérience prouvent clairement que dans le cadre de l'UE, dans le cadre du pouvoir des monopoles, il n'existe aucune solution en faveur du peuple. Le renversement du pouvoir des monopoles est nécessaire. Une solution en faveur du peuple ne peut exister sans les renverser! La Confédération Européenne des Syndicats (CES) et la Confédération Syndicale Internationale (CSI) ont d’énormes responsabilités dans l'aggravation de la vie de la classe ouvrière en Europe, dans la situation que nous connaissons aujourd'hui, en se prononçant pour la collaboration de classe, pour la compétitivité, l'assujettissement à l'employeur, enrépandant des illusions et en désorientant la lutte des travailleurs. Les nombreuses mobilisations comme celles des indignés (mouvement des places publiques) ne sont pas une solution non plus ; elles contribuent plutôt à désamorcer l'esprit militant du peuple et sont hostiles à l'organisation de classe; ces mobilisations dévient l'indignation des forces populaires vers une lutte sans perspective. Contre l'alliance anti-ouvrière du capital, l'éveil des forces populaires est impératif aujourd'hui ; l'organisation immédiate de leur lutte surchaque lieu de travail, dans chaque secteur, chaque quartier populaire est nécessaire ; la coordination au niveau national et international est nécessaire afin d’élever le niveau des luttes ; la libération de la classe ouvrière de l’influence des partisans du capital est également un impératif. Nous avons jeté un appel à partir de l'Acropole à la classe ouvrière de l'Europe en affirmant que les peuples ont le pouvoir et qu'ils doivent s'organiser aujourd'hui et passer à la contre-attaque. [appel du 4 mai "Peuples d’Europe soulevez vous ! " *] Nous croyons profondément dans le slogan "aucune machine ne fonctionne sans vous - travailleur, vous pouvez vous passer des patrons !:" . Tel est le slogan qui donne force et courage aux travailleurs grecs de l'industrie sidérurgique qui sont en grève depuis plus d'un mois. Ce slogan concerne tous les pays. Nous vous appelons à coordonner nos démarches. La réponse des travailleurs d'aujourd'hui ne peut pas être limitée uniquement à des luttes défensives. Organisation, contre-attaque populaire, lutte en vue de renverser le pouvoir des monopoles sont nécessaires. Nous devons intensifier notre lutte afin de se libérer de l'UE, pour l'annulation unilatérale de la dette, pour la socialisation des principaux moyens de production, avec le peuple assumant le pouvoir. Nous sommes confiants dans les luttes de classe engagées, et dans le fait que les plus beaux jours sont encore à venir! Vive la solidarité de classe ! Athènes 1er Décembre 2011 _________________ * Traduction des principaux passages de l’intervenant dans cette vidéo : "Il est nécessaire qu’un soulèvement populaire ait lieu. Le peuple doit montrer la force de ses droits. Le peuple grec n’accepte pas que la Grèce soit piétinée, mise plus bas que terre. Voilà le message qu’on veut faire passer. Nous souhaitons que le peuple grec et les peuples européens se soulèvent. Le peuple ne cédera pas, ne pliera pas. Debout, il revendiquera ses droits. Nous resterons autant que nécessaire à l’Acropole." |
Xuan |
Xuan |
![]() DES CENTAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS CONTRE L’AUSTERITE Des centaines de milliers de manifestants ont défilé dans les principales villes grecques et notamment à Athènes où les syndicats ont dénombré 200 000 manifestants. A cause des violences policières des derniers rassemblements, les manifestations pacifiques jusqu’en début d’après-midi ont pris un tour nettement plus violent près du Parlement. Deux vidéos ici : http://www.youtube.com/watch? v=1DO6LSQCpUI&feature=player_embedded# http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=ut96fMZ3h9I Les services d’urgence dénombrent 14 policiers et 3 manifestants blessés. La colère populaire se retourne contre la « troïka » du FMI, de la BCE et de la Commission européenne et contre le gouvernement, puisque le peuple est simultanément opprimé par la bourgeoisie grecque et les usuriers franco-allemands. [La part des dettes publiques de l’Espagne, de l’Irlande, de la Grèce et du Portugal est détenue à 55 % par des résidents allemands, français, italiens, néerlandais et britanniques, mais les banques et assurances franco allemandes tiennent le haut du pavé] On comprend dès lors la réunion précipitée Sarkozy-Merkel et les manchettes angoissées sur la « crise de l’Euro », les «négociations de la dernière chance », « Sarkozy en opération commando à Francfort » , etc. Cette situation catastrophique pour les capitalistes, associée au piétinement de la guerre en Libye réserve à notre peuple un plan d'austérité inégalé. Il ne sera plus question de manifester les mains dans les poches en regardant le bout de ses godasses ! |
Xuan |
![]() Le but reste le même : appliquer un plan d'austérité sur cinq ans, condition préalable fixée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer autour de 120 milliards d'euros d'aide à la Grèce pour l'aider à se financer jusqu'en 2014. Ce plan se traduirait par 28 milliards d'euros de hausse d'impôts et de réductions de dépenses publiques d'ici 2015. Tandis que les bourgeoisies européennes, la France et l’Allemagne en tête, tremblent à l’idée d’une banqueroute de la Grèce ou d’un séisme social, la colère populaire n’a nullement diminué. Des milliers de manifestants ont défilé samedi en direction du parlement grec, dans le centre d'Athènes. La plus grande centrale syndicale grecque, GSEE, qui représente deux millions de salariés du privé, a appelé à une grève de 48 heures autour de la période où le parlement se prononcera sur le plan. Le secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga, s'est exprimé lors de la manifestation à Athènes, et a souligné entre autres : « Nous exigeons des élections afin que le peuple puisse ouvrir une première plaie dans le système politique bourgeois. Plus le gouvernement qui sera formé sera faible, plus facile il sera pour le peuple d'éviter le pire. Nous ignorons l'intention du Premier ministre de démissionner, la disposition du président de la ND, Samaras, à former un gouvernement de coalition, tout comme le résultat de tout cela qui est un remaniement ridicule. Nous ignorons ce remaniement d'opérette ; cela n'a aucune importance que tel ministre quitte son poste ou qu'un autre prenne sa place. Ils ont échoué temporairement à obtenir un consensus, ils feront une autre tentative. Ignorons leurs menaces selon lesquelles si le peuple Grec ne se plie pas, il se retrouvera sans salaires et sans retraites. Ils essaient de transformer leurs propres dilemmes en dilemmes populaires. Ils essaient de transformer leur panique et leur peur face à la mise à nu de la nature du système capitaliste en panique et en peur populaires. Quand ceux d'en-haut tremblent, le peuple d'en bas doit contre-attaquer avec encore plus de militantisme. La crise dans la zone Euro est profonde, en particulier en Irlande et au Portugal. On prédit des problèmes pour l'économie Italienne et que la crise en Espagne ira en s'intensifiant. En conséquence, tous les peuples paieront, et donc il ne s'agit pas d'une forme de renégociation de la dette que réclament à cor et à cri la ND et SYRIZA. Nous devons souligner la dette que les grands groupes, les monopoles, l'UE et l'OTAN ont envers le peuple, tout comme les partis bourgeois de la ND et du PASOK bien sûr (…) le peuple ne doit rien payer. LE PEUPLE DOIT DE SES PROPRES MAINS REPRENDRE CE QU'ILS LUI DOIVENT ET CE QUI LUI APPARTIENT Ils ont une dette envers le peuple à cause de la plus-value qu'ils volent dans le processus de production (…) Ils doivent de l'argent aux travailleurs dans le commerce, dans les services, dans le privé et le public, ils doivent de l'argent en salaires et en retraites à l'écrasante majorité des travailleurs salariés. Ils leur doivent la fortune énorme qu'ils ont accumulé dans les coffre-forts Suisses et d'ailleurs. Ils leur doivent l'argent détourné des fonds de sécurité sociale (…) Ils leur doivent tout ce que les familles populaires Grecques ont payé pour leur éducation, leur couverture et leur prévention médicale, des mesures de santé et de sécurité (…) Ils leur doivent d'énormes sommes dues à tout l'argent dépensé en équipements militaires grâce à l'OTAN et aux guerres locales (…) Il existe des potentialités de développement, de production, avec les richesses minérales que nous avons en notre possession, qui peuvent être réalisées de différentes façons, dans presque chaque secteur de l'industrie, dans chaque secteur de la production agricole, dans le transport maritime et dans la pêche... Cette énorme dette sera collectée par le peuple seulement quand il prendra le pouvoir, ainsi que quand il se réappropriera les moyens de production, à travers la socialisation et les coopératives populaires, à travers le retrait de l'UE, à travers le contrôle des travailleurs et du peuple à la base, avec un parlement du peuple comptant des représentants élus issus des lieux de travail, des organisations de retraités, des étudiants et lycéens, avec une planification nationale qui éliminera toute forme de chômage. Le protagoniste de ces événements ne sera pas le peuple dans un sens vague mais le front uni et l'alliance des travailleurs, des indépendants, des paysans, des étudiants et des femmes issues de la classe ouvrière et des couches populaires. Il existe une force avec des propositions concrètes, une expérience, un corps militant cohérent sans aucune manœuvre dangereuse et opportuniste : cette force se trouve dans le KKE, le front populaire social des organisations sociales radicales qui sont rassemblées dans l'alliance du PAME, du PASEVE, du PASY, de l'OGE, du MAS. DES SCENARIOS ANTIPOPULAIRES SE PREPARENT EN COULISSES ; ILS SONT MEME MIS A L'EPREUVE DANS LES RUES ET SUR LES PLACES. Ceux qui ont été trompés ne sont pas les seuls à se trouver sur les places. Les représentants de lobbies de puissants intérêts politiques et économiques se montrent comme « indignés » sur les places, aussi bien que des représentants d'ONG qui ont un rôle particulier, anciens collaborateurs et probablement actuels encore de la direction du PASOK – ils s'agitent pour des solutions de modernisation et de rénovation. (…) NON A UNE ALLIANCE QUI A UNE VAGUE ETIQUETTE DE FORCES PROGRESSISTES ET DE GAUCHE, DE MODERNISATEURS ET DE RENOVATEURS, MAIS OUI A UNE ALLIANCE DES FORCES ANTI-CAPITALISTES, ANTI-IMPERIALISTES, ANTI-MONOPOLISTES, UNE ALLIANCE UNIE DANS SA LUTTE CONTRE LE POUVOIR DES MONOPOLES, POUR LE POUVOIR POPULAIRE. Pas un pas en avant ne peut être fait sans une alliance avec le KKE, sans un KKE fort et puissant » . ___________________________ Le KKE n'a jamais renoncé à l'objectif de la dictature du prolétariat, tout en refusant de reconnaître la transformation social-impérialiste de l'URSS. Ici le programme du KKE. La position du KKE sur la construction du socialisme En français : les thèses du KKE A lire également sur le mouvement spontané des masses, la déclaration du KKE et de la KNE « le mouvement populairedoit prendre pour cible le capital» Edité le 18-06-2011 à 23:52:28 par Xuan |
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