| Dernières réponses | |  Il va même peut-être devenir Noir. Trop fort ce James !
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| | CUERVO a écrit :
Eh merde et James Bond et toujours vivant |
En même temps , il a réssucité un paquet de fois 
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| | Eh merde et James Bond et toujours vivant
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| | Décès de Markus Wolf, le plus célèbre des espions de l'ex-RDA
BERLIN (AFP) - Le plus célèbre des espions de l'ex-RDA communiste, Markus Wolf, est décédé dans son sommeil dans la nuit de mercredi à jeudi à l'âge de 83 ans à Berlin, a annoncé son entourage.
Markus Wolf, considéré comme l'un des plus grands espions de l'époque de la Guerre froide, a dirigé de 1958 à 1987 les services de renseignement extérieurs de la Sécurité d'Etat est-allemande (Stasi), animant un réseau de quelque 4.000 agents hors de RDA.
Il est décédé alors que l'Allemagne célèbre jeudi le 17e anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Ses obsèques, dont la date et le lieu n'avaient pas été communiqués jeudi après-midi, devraient avoir lieu dans l'intimité familiale, probablement au cimetière berlinois où reposent déjà son père et son frère.
Après avoir été pendant 30 ans "l'homme sans visage" des services d'espionnage de la RDA, Markus Wolf s'était réfugié après la Réunification d'abord en Russie, où il avait grandi après avoir quitté l'Allemagne avec sa famille juive communiste en 1933, puis brièvement en Autriche, avant de se rendre de son plein gré à la justice allemande en septembre 1991.
En 1993, il écopait de six ans de prison pour "trahison" devant un tribunal de Düsseldorf (ouest), une peine qu'il n'a jamais purgée, la Cour constitutionnelle allemande ayant annulé en 1995 toutes les poursuites pour espionnage contre des centaines de responsables des services secrets de RDA.
En 1997, il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis pour séquestrations pendant la Guerre froide. Wolf avait également fait de nombreux brefs passages en prison, à chaque fois pour avoir refusé de témoigner dans des procès pour espionnage. Il a toujours refusé de dénoncer les agents qui travaillaient pour lui.
L'ancien maître-espion vivait depuis de ses conférences sur l'espionnage et de ses livres, dont un sur la cuisine russe.
Jusqu'à sa mort, il a dénoncé une "justice de vainqueurs" qui avait voulu faire de lui "le symbole du mal", alors qu'il n'avait fait que servir un Etat souverain.
Jeudi, les héritiers politiques de l'ancien parti communiste est-allemand (SED) ont salué la mémoire d'un homme "plein de contradictions", comme l'a observé Lothar Bisky, le président du Parti de gauche (néocommuniste, héritier du SED). La vie de Markus Wolf était à elle seule un résumé du "siècle des extrêmes", a relevé M. Bisky. "Il a combattu le régime nazi, a été chef des renseignements de la Stasi et écrivain, donc plein de contradictions".
De son côté l'ancien dirigeant est-allemand et actuel président d'honneur du Parti de gauche, Hans Modrow, a déclaré avoir perdu un de ses meilleurs amis.
A l'inverse, la nouvelle de la mort de "Micha" a été accueillie sans émotion par les anciens dissidents opposés au régime de Berlin-est. "Je n'ai pas une haute opinion de lui", a sèchement résumé le pasteur protestant Rainer Eppelmann, qui fut opposant au régime communiste avant de devenir député conservateur au parlement de l'Allemagne réunifiée entre 1990 à 2005.
L'un des faits d'armes de Wolf restera le recrutement de Günter Guillaume, l'homme de confiance de Willy Brandt, qui provoqua la chute du chancelier social-démocrate de la RFA, quand il fut découvert en 1974.
L'ancien espion avait avoué que la chute du Mur et la réunification de l'Allemagne avaient été "une surprise" pour lui et qu'il continuait à croire aux "idéaux du socialisme".
Markus Wolf était le fils du romancier Friedrich Wolf. Son frère, Konrad, était réalisateur au cinéma de la Defa, les studios étatiques de cinéma de la RDA.
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