CUERVO a écrit : Il est clair que les intellectuels ne peuvent donner de leçon à la classe ouvrière, mais se mettrent à son service - -servir le peuple - Maintenant il faudrait connaître au cas par cas les motivations et aspirations de ces étudiants... |
CUERVO |
Finimore |
Xuan |
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La classe ouvrière est largement consciente de l'exploitation capitaliste Jameul. Je dirais que c'est le b-a-ba de sa conscience de classe. Et c'est notamment ce qui la distingue de beaucoup d'autres travailleurs exploités également. Ce qui la retient c'est la conscience de sa faiblesse, de sa division et de sa désorganisation. Les ouvriers ne sont pas "fous" au point de se jeter dans la geule du loup sans organisation de masse puissante et sans direction politique. Cette situation est à l'origine de bien des comportements individualistes et de l'adhésion à certains slogans réactionnaires, racistes ou chauvins. |
Xuan |
![]() C'est vrai dans l'histoire du mouvement ouvrier y compris celle plus récente de la lutte contre le révisionnisme. La création du PCMLF par exemple a précédé la vague des "établis" de 70, qui est liée à la disparition de l'UJCML. Cela dit sans porter de jugement borné sur un mouvement qui s'inspirait de la révolution culturelle et de la phrase de Mao "descendre de cheval et s'asseoir parmi les fleurs". Cela répondait aussi au no man's land établi par les révisionnistes entre les ouvriers et les "étudiants gauchistes" en mai 68 au moyen de la CGT. Cordon sanitaire particulièrement visible - voire musclé - dans les manifestations et perpétué jusqu'au délitement du P"C"F dans la "gauche plurielle", c'est-à-dire assez récemment. |
CUERVO |
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Je dirais plutôt le prolétariat au sens large.... Donc "l'expérience" des établis était donc une bonne expérience |
armenak |
![]() ![]() Armenak |
Jameul |
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armenak |
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Je n'ai pas dit que les ouvriers sont forcément révolutionnaires, mais que la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire jusqu'au bout, c'est différent. Historiquement cette classe est révolutionnaire car elle seule, productrice de richesses, est capable de réaliser la socialisation des moyens de production et de renverser le capitalisme en tant que système mondial. Pour ce qui concerne les ouvriers, ils sont parcourus idéologiquement par tous les courants politiques (du marxisme-léninisme au fascisme) tant qu'ils ne sont pas une classe consciente de ses intérêts et mission historiques ( classe pour soi ). Lénine disait même que spontanément dans le conflit de base entre Capital et Travail, les ouvriers ( classe en soi ) étaient spontanément réformistes et non spontanément révolutionnaire: c'est à dire que spontanément ils ressentent la nécessité de mieux monayer leur force de travail auprès du capitaliste. Pour reprendre la question du camarade Jameul, il n'y a pas de recette miracle pour inverser la tendance (sinon çà fait belle lurette qu'on l'aurait appliquée) car différents facteurs objectifs et subjectifs jouent (situation politique et économique nationale et internationale) mais ce qui est évident aujourd'hui pour nous c'est de faire de la politique dans la classe ouvrière. Faire de la politique, c'est expliquer les rouages du capitalisme, les moyens de les combattre, faire vivre les expériences du socialisme et notre histoire, notre histoire ouvrière, c'est aussi combattre en tant qu'ouvrier aux côtés des ouvriers, c'est abattre le réformisme et le révisionnisme etc... Je résumerais ainsi, pour redonner sa couleur à notre classe, il nous faut porter notre drapeau dans la classe. Armenak |
Jameul |
![]() comme ça été expliqué : un ouvrier qui gagne 1000 et qui produit 5000 est plus exploité qu'un qui gagne 500 et qui produit 1500 bon pour rebondir : tu faisais remarqué qqch d'important armenak : c'est que la relation entre la classe en soi et la classe pour soi est dialectique et donc changeable... la question c'est comment inversé la tendance ? il faut deja voire les causes de ce tendance selon moi. Et elles sont nombreuses ! |