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Xuan
On est loin du Mali...
marquetalia
Il faudrait que nous nous calmions sur les querelles intestines sur le passé du marxisme leninisme,qui sont un frein à la création d un parti m-l.le but de ce forum est de créer un parti communiste pas de servir de spasm,je me trompe?
marquetalia
Le Laos est encore occupé par le Viêt Nam;faut il pour autant soutenir les monarchistes lao,tout comme Pékin soutint Norodom Sihanouk qui siégeait aux côtés de Pol Pot?
marquetalia
De plus,la présence de Khmers rouges a servi de prétexte a l impérialisme pour déployer des troupes au Kampuchéa en 1993-1994,avec notamment des unités françaises et même nippones,dans le but de contrôler la montée en puissance du Vietnam et,comme au Rwanda,protéger les criminels contre l humanité.


Edité le 30-08-2016 à 22:11:40 par marquetalia


marquetalia
Les farc étaient une guérilla m-l,tout comme tu supposes pour les Khmers rouges.désormais,les cadres de l insurrection colombienne vont devenir une force politique de type "castrochaviste" selon la dénomination de la presse bourgeoisie,et je voulais savoir si les guérilleros du Kampuchéa Démocratique se sont mu en une force politique.et la réponse est évidente,les Khmers rouges sont devenus des maffieux locaux,alors que les communistes cambodgiens fidèles à Hanoi continuent de défendre les intérêts vietnamiens-même si Hun Sen n est plus vraiment un communiste -et les royalistes,qui ont combattu aux côtés des Khmers rouges contre les m-l pro vietnamiens et gouvernés un régime en exil qui fut le seul reconnu par les pays occidentaux,la Chine et la Thaïlande,ont restaurée la monarchie.les Khmers Rouges se sont envolés,comme par enchantement!?


Edité le 30-08-2016 à 21:48:08 par marquetalia


Xuan
"démilitarisés"? Le Vietnam a occupé le Cambodge, quel rapport avec les FARCS ?

Ton sujet parle de la Chine. Tu as parlé de l'intervention chinoise au Vietnam et raconté n'importe quoi pour disculper le social-impérialisme, y compris que les USA auraient divisé le "camp socialiste"ce qui est manifestement faux.
C'est le révisionnisme qui a divisé le camp socialiste.
Je t'ai répondu factuellement et tu changes de sujet.
marquetalia
alors que sont devenus les anciens Khmers Rouges lorsqu ils furent démilitarisés?certainement pas un parti communiste marxiste léniniste comme à l heure actuelle les guerilleros des Farc qui sont l ébauche d un véritable PC colombien-et pas la mouture social-démocrate que veut imposer le p"c"f au peuple colombien lors de la fete de l huma!que sont devenus ces soldats du Kampuchéa Démocratique?ils sont devenus des proxénètes et des trafiquants d opium?


Edité le 30-08-2016 à 20:22:35 par marquetalia


Xuan
Absolument pas .
La guerre sino-vietnamienne est le résultat de la politique expansionniste grand russe. Relis l'historique ci-dessus.

Je te rappelle que le "camp socialiste" n'existait plus à cette époque à cause du triomphe du révisionnisme en URSS, débouchant sur plusieurs interventions militaires dès 1968, sur les conflit sino-soviétique, etc. pour lesquels le social-impérialisme n'a jamais demandé une autorisation américaine.

Tu parles de lectures "progressistes". Désolé mais le point de vue que tu défends était largement répandu par les médias bourgeois et par la presse révisionniste.


Edité le 30-08-2016 à 19:08:30 par Xuan


marquetalia
la guerre sino-vietnamienne est le résultat de la stratégie à l époque des usa,qui dressaient les pays du camp socialiste les uns contre les autres;Vietnam contre la Chine et contre le Cambodge,Chine contre l URSS,Yougoslavie contre Albanie,....il reste désormais Cuba,la Corée du Nord,le Vietnam et le Laos à etre des pays véritablement régis par le marxisme-léninisme.
Xuan
Concernant le conflit sino-vietnamien, quelques indications tirées de http://youwikifr.top/index.php?newsid=175572 :

En Novembre 1978, le Vietnam a signé un accord à long terme sur l'amitié et la coopération avec l'URSS. Peu de temps après, l'armée vietnamienne a lancé une intervention à grande échelle au Cambodge, qui a entraîné le renversement de Pol Pot et l'installation de Heng Samrin, précédemment exilé au Vietnam et prêt à coopérer.

La Chine a été très préoccupée par les événements du Cambodge.
Tout d'abord, il y avait le renversement du régime ami. Deuxièmement, la signature du traité soviéto-vietnamien et l'occupation du Cambodge par l'armée vietnamienne (précédée par la prise du pouvoir par le PDPA pro-soviétique en Afghanistan) ont conduit à une augmentation de l'influence soviétique dans la région.

L’intervention chinoise au Vietnam répondait donc principalement à une série de dispositions prises par le social-impérialisme russe destinées à encercler la Chine par des pays satellites, dont l’invasion du Cambodge et le renversement de son gouvernement.

En 1975, visite du Secrétaire général du PCV Le Duan à Moscou, au cours de laquelle a été publié une déclaration conjointe sur « l’amitié indéfectible entre les deux pays et le renforcement de l'unité du camp socialiste » . Nouvelle visite de Le Duan en Union soviétique en 1977, le Vietnam entre (en 1978) dans le CAEM, qui est sous contrôle soviétique.
En 1978, Le Duan visite de nouveau l'URSS, où il signe un accord d'assistance militaire mutuelle, ainsi que six autres accords.
Selon ces accords l'URSS a reçu le droit d'établir des bases navales et aériennes au Vietnam. Est également mis en place un système pro-soviétique de sécurité collective en Asie. Toutes ces actions ont conduit à la création de positions stratégiques soviétiques au nord et au sud de la Chine.

Le résultat de la coopération soviéto-vietnamienne a été la réactivation soudaine de questions frontalières sino-vietnamiennes.
Le Vietnam avait des revendications sur la délimitation du golfe du Tonkin et sur les eaux du golfe, sur plusieurs îles de l'archipel Paracel et Spratly.
Des différends frontaliers interminables ont conduit à des conflits sur la frontière terrestre.

Dans le même temps, en violation des accords conclus précédemment, le Vietnam a déchu de leur nationalité les anciens citoyens chinois du Sud Vietnam. Il a lancé une campagne pour évincer les ethnies chinoise du Vietnam, contraignant des centaines de milliers de personnes à fuir le Sud-Vietnam vers les pays voisins dans la région. Beaucoup d'entre eux ont définitivement quitté le Vietnam sur des embarcations de fortune.
Dans le nord du Vietnam, une campagne a visé à "nettoyer" les frontières des immigrants de longue date en provenance de Chine. Toutes ces mesures ont conduit au fait que, jusqu’à la fin de 1978, ont été expulsés du Vietnam plus de 280 000 personnes.

Après la signature du traité soviéto-vietnamien, le 25 Décembre 1978, le Vietnam a envoyé des troupes au Cambodge pour renverser le gouvernement des "Khmers rouges."

D’août 1978 à février 1979 le Vietnam a provoqué 705 cas de violation de frontière, tué plus de 300 gardes et résidents des zones frontalières chinoises.

Le 18 Janvier, les 10 et 16 février 1979 Le Ministère des Affaires étrangères de la Chine a fait trois déclarations consécutives exigeant la cessation des provocations à la frontière. Les autorités vietnamiennes ont ignoré la déclaration du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le 17 février 1979 la Chine intervient.
Le 4 mars les troupes chinoises s’emparent de Lang Son et ouvrent la route de Hanoï.
Le 5 mars le Vietnam déclare une mobilisation générale mais le même jour la Chine annonce officiellement la fin de l’intervention et son retrait. Malgré cela les combats se poursuivent jusqu’au retrait total le 16 mars.

Selon Bruce Ellemann, l'invasion du Vietnam était une sorte de "pierre de touche" pour les dirigeants chinois. Ellemann estime que la Chine a estimé la faiblesse des dirigeants soviétiques (la même faiblesse et indécision de la politique étrangère qui, comme l’a indiqué Ellemann, est l'une des raisons de l'effondrement de l'Union soviétique).

La Chine voulait vérifier si elle serait capable d'attaquer impunément un proche allié de l'Union soviétique. Pendant la guerre sino-vietnamienne l'armée soviétique en Extrême-Orient et en Mongolie se préparait à une guerre totale, mais l'URSS se limitait à condamner l'agression chinoise et fournir des armes au Vietnam.
A cet égard, la guerre a été un succès pour les dirigeants chinois, qui voyaient dans les actions soviétiques une confirmation de ses soupçons sur la réticence de l'Union soviétique à utiliser la force pour protéger les intérêts de sa politique étrangère (et il y a des preuves que l'APL s’était déployée le long de la frontière soviéto-chinois pour une attaque soviétique possible).

En avril 1979, la Chine a annoncé le rejet du traité sino-soviétique « d'amitié, d'alliance et d'assistance mutuelle » , qui avait été signé en février 1950 et continuait formellement à fonctionner malgré la confrontation entre les deux pays durant le conflit frontalier sino-soviétique.


Edité le 30-08-2016 à 19:01:25 par Xuan


 
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