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marquetalia
pour prouver que les Brics sont en train de prendre le dessus sur l impérialisme,il y a le refus sud africain il y a plusieurs semaines de livrer le président soudanais lors de sa visite en Afrique du Sud à cette parodie de justice internationale,Pretoria défendant également le Zimbabwe face aux prétentions impérialistes des prédateurs revanchards anglo-saxons,qui ont mal digéré l expropriation des fermiers blancs,dont les terres ont été redistribuées au peuple noir-Londres et Washington craignent une contagion de cette redistribution à toute l Afrique Australe.


Edité le 12-07-2015 à 21:05:34 par marquetalia


Xuan
sur ce site congolais :



À la rencontre du nouveau monde

Samedi 11 Juillet 2015 - 13:55
source


Même s’il n’a pas donné tous les résultats que son hôte, le président russe Vladimir Poutine, escomptait le Sommet des Brics (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du sud) qui s’est tenu à Oufa en fin de semaine dernière a confirmé que les lignes bougent fortement à l’échelle de la planète. Si bien que l’on peut dire, sans grand risque de se tromper, qu’un nouvel ordre mondial s’instaure sous nos yeux que ne domineront pas les puissances occidentales comme c’était le cas depuis l’implosion de l’Union Soviétique il y a quelque vingt-cinq ans.

Soyons toutefois réaliste : le basculement stratégique auquel nous assistons ne fera sentir pleinement ses effets que dans la décennie à venir car les pesanteurs institutionnelles sont si lourdes qu’il faudra un certain temps avant que ce changement se concrétise au sein des instances supérieures de la gouvernance mondiale, c’est-à-dire aux Nations unies et dans les Institutions financières de Bretton Woods. Mais les États émergents, et tout particulièrement les Etats africains qui regrouperont à échéance de quarante ans près d’un quart de la population mondiale, feront bien de s’y préparer sérieusement car ce changement est d’ores et déjà inéluctable.

Avant d’aller plus loin dans le raisonnement il faut savoir que les pays occidentaux, qui détenaient jusqu’à présent les clés du pouvoir, sont conscients eux-mêmes de la révolution qui se prépare : les Européens, qui n’ont pas su dépasser le seuil de l’union économique et instaurer chez eux la communauté politique voulue par les Pères fondateurs de l’Union au sortir de la deuxième guerre mondiale, se trouvent placés devant un dilemme qu’ils ne semblent pas capables de résoudre ; les Américains, qui dominent plus que jamais le camp occidental, ne croient plus quant à eux leur principal allié, l’Europe, capable de faire taire ses divergences internes et se préoccupent donc de placer à nouveau celui-ci sous tutelle comme ce fut le cas tout au long de la Guerre froide.

Même si tout semble indiquer le contraire comme on le voit dans la crise ukrainienne, en Europe, et dans l’affrontement latent qui oppose la Chine et le Japon, en Extrême-Orient, les Etats-Unis ont conscience du basculement stratégique qui se prépare. Ils savent que tôt ou tard les Brics exigeront et obtiendront un rééquilibrage des pouvoirs au plan international qui réduira fortement l’influence du camp occidental sur le cours des évènements ; et très logiquement ils s’y préparent dans le secret des services qui, ouvertement ou secrètement, gèrent leur diplomatie.

Est-il besoin de souligner que les pays émergents, en Afrique notamment, feraient bien de prendre en compte dès à présent les conséquences inévitables du changement qui se prépare ? S’ils veulent, en effet, jouer demain un rôle à la mesure de leur poids humain, économique, financier, stratégique ils doivent dès aujourd’hui adapter leurs propres institutions au nouvel univers dans lequel ils baigneront demain. Faute de le faire en réformant de l’intérieur l’Union Africaine qui les rassemble, ils passeraient à côté de l’occasion qui s’offre à eux de placer leurs intérêts sur le devant de la scène mondiale et de profiter de la réforme de la gouvernance mondiale en cours pour prendre au sein de celle-ci la place qui leur revient naturellement.

Pour dire les choses de façon plus concrète, des évènements comme la Conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris à la fin de cette année devraient être mis à profit pour faire entendre de façon audible la voix de l’Afrique. Alors, en effet, les puissances de l’Ancien et du Nouveau monde comprendraient qu’elles ne peuvent pas continuer à ignorer une réalité qui s’imposera inéluctablement à elles dans le proche avenir. Au-delà de la protection de la nature, qui est un enjeu vital pour l’humanité, elles se préoccuperaient enfin de ce que pensent et veulent les pays émergents.
Xuan
Nouvelle ligne directrice pour le groupe des BRICS

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )
10.07.2015 16h16

Le groupe des cinq principales économies émergentes, s'est engagé jeudi à forger un partenariat économique plus étroit par l'adoption d'une nouvelle étape dans la collaboration, lors de son sommet annuel, au milieu du ralentissement de la croissance des marchés développés et émergents.

Un accord sur la nouvelle Banque de développement, l'institution financière destinée à soutenir le développement économique des pays du groupe des BRICS et prévenir les crises financières, est également entré en vigueur au cours du Sommet qui se déroule actuellement dans la ville russe d'Oufa.

Une stratégie de partenariat économique sera "la ligne directrice clé" pour l'expansion du commerce, l'investissement et la coopération dans de vastes domaines, y compris la fabrication et de l'énergie, conformément à la déclaration d'Oufa.

Selon des observateurs, la réunion historique a élevé le niveau de la coopération du groupe à un nouveau sommet, les dirigeants ayant tracé une feuille de route détaillée et convenu de plans concrets.

Le président chinois Xi Jinping a appelé les nations du BRICS à identifier les secteurs clés de la coopération et d'intégrer la stratégie nouvellement adoptée avec les plans de développement de chaque pays membre.

«Les membres devraient promouvoir le développement du siège de la banque et un centre régional en Afrique, a-t-il ajouté, exhortant d'autres pays à soutenir la structure bancaire.

La banque basée à Shanghai, avec un capital initial autorisé de 100 milliards de dollars, prévoit de lever des fonds à la fois sur les marchés locaux et à l'étranger, et d'émettre ses premiers prêts en avril 2016, a annoncé son président, l'Indien K.V. Kamath
Vladimir Poutine a déclaré que la banque mettra l'accent sur le traitement des prêts pour des projets conjoints à grande échelle dans les secteurs des transports et de l'énergie ainsi que dans le développement industriel.

Déclaration d'Oufa : «Nous nous félicitons de la proposition de la nouvelle Banque de développement, grâce à une coopération plus étroite via les nouveaux et mécanismes existants de financement,y compris la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) .

La banque va apporter de grands avantages et soutenir des projets spécifiques, notamment la coopération industrielle dans divers domaines, a expliqué Zhu Jiejin, un expert sur les études du groupe des BRICS à l'Université Fudan de Shanghai.

Bien que le projet ne vise pas à remettre en question le système financier mondial existant, Xi Jinping a exhorté les pays du groupe à promouvoir les réformes de la structure de gouvernance du Fonds monétaire international en augmentant les droits des nations émergentes et incitant les pays en développement à prendre la parole.

Les données du FMI montrent que les pays BRICS ont contribué à la moitié de la croissance économique dans le monde durant la dernière décennie, et devraient voir leur croissance dépasser celle des pays développés et des autres économies émergentes d'ici 2030.

Xu Xiujun, un expert en économie politique internationale à l'Académie chinoise des sciences sociales, a exprimé son optimisme sur les perspectives des cinq économies, qui selon lui restent la locomotive de la croissance mondiale.
La stratégie récemment adoptée permettra de convertir des idées de coopération en mesures concrètes, a noté Xu. «Les pays du groupe BRICS ont tous lancé de nouvelles réformes et donné la priorité à l'expansion de la demande intérieure pour exploiter le potentiel de croissance» .
Xuan
Xi Jinping appelle les BRICS à forger une communauté de destin pour une prospérité commune

( Source: Xinhua )
11.07.2015 09h38

Les pays des BRICS devraient forger une communauté de destin dans le but de renforcer la base de coopération et de parvenir à la prospérité, a indiqué jeudi le président chinois Xi Jinping.

M. Xi a fait cette remarque à l'occasion d'un discours lors du septième sommet des BRICS à Oufa, la capitale de la république russe de Bachkirie.

Les pays des BRICS, soit le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, devraient forger un partenariat rapproché avec chaque membre, utilisant les avantages complémentaires en matière de ressources et de structure industrielle et étendant conjointement l'espace de développement, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le président Xi a invité les pays des BRICS à accélérer la construction des sièges de la nouvelle banque de développement des BRICS et du centre régional africain, afin qu'ils soient en place et aient des résultats le plus rapidement possible.

Les cinq pays, qui sont situés sur quatre continents et à la fois dans l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, devraient également mettre en place le Partenariat stratégique économique des BRICS et trouver de nouveaux domaines de coopération, a-t-il ajouté.
Le président chinois a également appelé le bloc des marchés émergents à maintenir une coordination rapprochée sur les principales questions internationales, assurant que les pays des BRICS ne ménageraient pas leurs efforts pour faire avancer la prospérité conjointement dans les pays en voie de développement.

Il a ajouté que les cinq pays devraient développer la coordination et la coopération et sauvegarder les intérêts communs des marchés émergents et des pays en voie de développement concernant les principales questions internationales, parmi lesquelles le programme de développement post-2015 et le changement climatique.

Par ailleurs, résoudre les défis et problèmes que les pays en voie de développement, particulièrement les pays africains et les pays les moins développés, font face est l'axe principal qui doit guider les négociations pour le programme de développement post-2015, a-t-il insisté.

Au sujet de la coopération avec les autres pays et les organisations internationales, M. Xi a expliqué que les pays des BRICS devraient faire plein usage de leurs avantages géographiques uniques dans le but de mener activement des dialogues et des échanges et ainsi partager les résultats de la coopération.

Le président Xi a appelé les pays des BRICS à renforcer la solidarité et la coopération avec les autres marchés émergents et les pays en voie de développement, afin de consolider le pouvoir du bloc et d'améliorer sa représentation et son influence.
Xuan
Sur RT

BRICS, une ambition vers plus d'autonomie vis-à-vis du carcan FMI/Banque mondiale


9 juil. 2015 16:05


Le septième sommet des BRICS s'est ouvert avec pour point d'orgue le lancement d'une nouvelle banque de développement. Cette banque traduit «un désir d'autonomie» selon l'analyse de l'économiste Jean-Joseph Boillot.

Jean-Joseph Boillot est expert pour les pays émergents, auteur de Chindiafrique (Editions Odile Jacob)

RT France: Quelles sortes d'infrastructures la nouvelle banque de développement des BRICS veut-elle financer?

Jean-Joseph Boillot: Il s'agit de financer les infrastructures des pays en développement ou des pays émergents qui font partie de l'orbite des BRICS. Le but est de permettre de sortir de la tutelle de la Banque Mondiale, qui s'est détournée du financement des infrastructures et pose des conditions très fortes avant toute aide. Le but est aussi de faire face au 500 milliards de dollars par an de besoin en infrastructures du monde en développement.

RT France: Est-ce que cette banque des BRICS peut s'affirmer comme une alternative au FMI et à la Banque Mondiale?

Jean-Joseph Boillot: Il s'agit surtout d'un projet pour les BRICS eux-mêmes. Le financement de leur projet commun est la vocation première de cette banque. Il n'y pas pour l'instant de possibilité, voire de volonté, de mettre en oeuvre une véritable alternative aux institutions de Bretton Woods.

RT France: Mais derrière ces projets économiques, y-a-t-il des ambitions politiques?

Jean-Joseph Boillot: Il y a, bien sûr, une ambition politique très forte des BRICS, mais pas forcément celle d'être une alternative à Bretton Woods. L'ambition politique des BRICS est de prendre enfin leur autonomie propre vis-à-vis de ces institutions, FMI et Banque mondiale, qui sont très largement dominées par les Etats-Unis et leur alliés européens, à la fois dans la méthodologie, dans l'approche et surtout dans les enjeux géopolitiques de la planète. Par ailleurs, les BRICS ne trouvaient pas dans ces institutions internationales une réelle représentation. L'Inde par exemple ne représente que 2% des votes, ce qui la ramène au niveau du Bénélux. Il est difficile pour ces grands pays d'accepter un système né de l'après-guerre mondiale.

RT France: Que sont précisément ces enjeux géopolitiques défendus par les institutions nées des accords de Bretton Woods?

Jean-Joseph Boillot: Dés lors que la géopolitique vue de Washington est en contradiction sur le terrain avec la vision géopolitique de la Russie, ou de la Chine, ou de l'Inde, il y a prévalence dans les institutions de Bretton Woods du seul point de vue occidental. On a pu le voir par exemple dans le cas de l'Ukraine. Il y a donc là un réel projet politique de prendre son autonomie vis-à-vis de ces institutions occidentales.

RT France: Est-ce qu'à terme, le but de cette banque n'est pas de s'affranchir du dollar comme monnaie d'échange international?

Jean-Joseph Boillot: Absolument. Dans le projet des BRICS, il n'y a pas que la Banque de développement. Pour un montant deux fois plus important, un fonds a été créé permettant de faire face aux crises spéculatives sur les monnaies. Les BRICS sont en train de construire un ensemble, avec une fusée comportant trois étages: un étage banque de développement pour financer les infrastructures communes. Un autre étage pour s'affranchir sur le plan monétaire et financier du FMI. En un dernier étage politique visant à ne pas être obligé d'entrer dans le jeu géopolitique occidental.

RT FRance: Comment les Etats-Unis considèrent-ils les BRICS, puisque leur but est de s'émanciper du dollar?

Jean-Joseph Boillot: Ils voient d'un mauvais oeil l'émergence des Brics car cela signifie la fin d'un monde où l'hyperpuissance américaine était le centre des grandes décisions mondiales. Ces BRICS vont dans le sens d'une gouvernance mondiale multipolaire. Dans cette gouvernance, émerge un bloc, les BRICS, qui par leur puissance économique, politique, sont désormais capables de résister à tout un ensemble de visées, visions économiques et politiques américaines.

RT France: Avec les BRICS, la Russie réaffirme-t-elle un leadership?

Jean-Joseph Boillot: Par rapport à la Chine, l'Inde, la Russie joue un jeu d'un égal parmi les autres. Par contre, l'objectif de la Russie, lors du lancement des BRICS, a été d'anticiper ce qui allait être un affrontement relativement inévitable sur la géopolitique russe. La stratégie russe a été, dés lors qu'elle avait des alliés dans les pays émergents, d'éviter l'isolement. De ce point de vue, cette stratégie a été un succès complet. Et si ces BRICS constituent une alternative, ce serait plutôt vis-à-vis du G7.

RT FRance: A terme, les BRICS veulent créer leur propre agence de notation. Pourquoi?

Jean-Joseph Boillot: Depuis la crise de 2008 on sait que les grandes banques mondiales s'appuient sur un sytème de notation, lui-même contrôlé par deux agences de notation américaines. Tout cela fait partie du même système occidental de contrôle de la gouvernance mondiale. Il est donc logique que les BRICS, qui souhaitent offrir une alternative au monde occidental, mettent en place un système de notation objectif pour fixer un prix au risque sur les crédits. Cela est absolument nécessaire dés lors qu'il y a des crédits et c'est là un plan tout à fait cohérent.

RT France: Que peut signifier la création de cette banque pour les pays du Sud, notamment l'Afrique?

Jean-Joseph Boillot: La banque des BRICS a une double vocation: être évidemment la banque pour les projets des pays BRICS mais aussi devenir la banque alternative pour les pays du sud, notamment les pays africains. Mais depuis la création par la Chine de la banque de financement des infrastructures en Asie, la banque des BRICS va être en réalité réservée aux projets des BRICS eux-mêmes. L'essentiel des projets d'infrastructure des pays africains, qui sont de l'ordre de 60 à 80 milliards de dollars par an, sont financés en mélangeant des sources de type Banque mondiale, assistance internationale et autres. C'est là que la banque des BRICS interviendra comme une autre source internationale de financement parmi d'autres.


RT France: Les BRICS ont-ils une capacité d'attraction pour d'autres pays, on peut penser au Nigéria ou à l'Algérie?

Jean-Joseph Boillot: Il est évident qu'à partir du moment où existe un bloc alternatif, le but est de l'élargir au maximum pour constituer plus de force de résistance au bloc odccidental. Il me semble que beaucoup de pays voient d'un très bon oeil l'émergence des BRICS, mais pour autant ne veulent pas choisir entre eux et le bloc occidental. Il y aura, à l'avenir, plusieurs pôles et certains pays joueront de façon opportuniste l'un ou l'autre de ces blocs en fonction de leurs intérêts.

RT France: A propos de l'organisation de coopération de Shangaï (OCS), comment cette organisation s'articule-t-elle avec les BRICS. Est-elle une plateforme inclusive vers d'autres pays comme le Pakistan et l'Iran?

Jean-Joseph Boillot: Ce n'est pas une plateforme inclusive. Il y a aujourd'hui une multiplication d'institutions politiques ou fiancières qui visent des sous-zones de l'économie mondiale. L'OCS est très axée sur l'Asie centrale avec un segment qui va de Moscou à Pékin. C'est là une zone plus petite que celle que couvre les BRICS dans leur ensemble. Il y aura de toute façon une multiplication d'organisations qui ont une communauté d'intérêt sur le moyen terme avec des partenaires à géométrie variable.
Xuan
elmoudjahid

BRICS : Le Venezuela veut adhérer au groupe


Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a indiqué qu'il avait demandé au ministère des Affaires étrangères de préparer une adhésion future du pays au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et l'Afrique du Sud).

PUBLIE LE : 11-07-2015

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a indiqué qu'il avait demandé au ministère des Affaires étrangères de préparer une adhésion future du pays au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et l'Afrique du Sud).
«Comme nous l'avons constaté ces dernières années, les BRICS ont motivé de nombreux pays en développement tels que le Venezuela.
C'est pourquoi j'ai demandé à la ministre des Affaires étrangères, Delcy Rodriguez, de faire avancer les discussions pour adhérer au groupe dans un avenir proche»
, a indiqué M. Maduro dans une interview, mercredi soir, à la chaîne de télévision internationale basée au Venezuela, TeleSUR.
Le chef d'État a ajouté qu'il proposerait aux pays membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) de participer à la Nouvelle banque de développement des BRICS, qui jouit d'un capital initial de 100 milliards de dollars.

M. Maduro a souligné la rapidité de la prise de décisions économiques des BRICS et la volonté politique de leurs dirigeants à promouvoir un nouvel ordre mondial fondé sur l'égalité et le développement social. Le prochain sommet annuel des BRICS devait se tenir le 9 juillet en Russie.
Xuan
Le sujet est le sommet des BRICS et de l'OCS marquetalia ...
marquetalia
Actuellement l'hégémonisme US est l'ennemi n° 1 des peuples du monde et se dresse contre les BRICS.
Dans une contradiction il existe deux aspects : l'ancien qui va disparaître et le nouveau qui va l'emporter. Le développement des pays du tiers monde est irréversible malgré de nombreuses difficultés et retours temporaires en arrière, et l'hégémonisme US sera vaincu.

Quant au marxisme, c'est le capitalisme lui-même qui assurera sa notoriété et son avenir.[/citation]

il faut aussi vaincre l autre puissance impérialiste qui a failli etre hégémonique dans les années 80,à savoir le Japon,en pleine dégringolade démographique-sur les 128 millions d habitants,il n en restera bientôt plus que quarante millions,du fait du vieillissement de la population.
Xuan
Du 8 au 10 juillet 2015, se sont tenus deux sommets à Oufa (République du Bachkortostan, Fédération de Russie). Le sommet du BRICS, qui a réuni les chefs d’État de Chine, d’Inde, du Brésil, de Russie et d’Afrique du Sud, et de l’OCS (organisations de coopération de Shanghai), qui regroupe la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.

L’Inde et le Pakistan ont rejoint à Oufa cette association organisée par la Chine.
L’histoire de BRICS est fort intéressante. Ce n’était qu’une association informelle jusqu’à présent. À présent, la Chine transforme BRICS en outil géopolitique fermement structuré pour une expansion mondiale qui ne sera pas limitée à la seule Asie centrale. Dans cette transformation, les variantes chinoises de la Banque mondiale, NDB et l’ARC constituées lors du sommet d’Oufa vont jouer un rôle de première importance.

Le capital initial de la Nouvelle Banque de développement, NBD, analogue de la Banque mondiale, est de 50 milliards $. Il peut être augmenté à 100 milliards $. La Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie et l’Afrique du Sud ont apporté chacun 20 % du capital, soit 10 milliards $ chacun.

Il y a deux ans, lors du sommet d’Afrique du Sud, le principe de création de cette banque a été accepté. Les documents d’intention ont été signés en 2014, lors du sommet brésilien. Le président de la Banque est indien. Le président du conseil d’administration, russe. Le siège de la banque est situé à Shanghai.

Analogues du FMI, ARC (Arrangement contingent Reserve), est constitué d’un fond de 100 milliards de dollars auquel la Chine apporte 41 milliards $, le Brésil, la Russie et l’Inde versent 18 milliards $ chacun et l’Afrique du Sud, 5 milliards $. Comme le FMI, ce fond doit défendre la monnaie des pays membres en cas de crise financière.

Les motivations de la création de NBD et l’ARC sont compréhensibles. Trois milliards de personnes vivent dans les cinq pays composant le groupe BRICS. Ils représentent 20 % de l’économie mondiale et n’ont que 11 % des voix au sein du FMI.


La nouvelle banque des BRICS se lance dans la course avec 100 milliards à la clef


8 juil. 2015 10:55
© RIA NOVOSTI Source: Reuters


Les dirigeants des BRICS sont réunis à Oufa en Russie pour le lancement de la nouvelle banque de développement, concurente directe du FMI et de la Banque mondiale. RT revient sur les points clefs de ce projet et les réactions qu'il peut susciter.

La ville russe d'Oufa, à la frontière entre l'Europe et l'Asie accueille aujourd'hui le septième sommet des «BRICS» (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
A la clef, le lancement de la La Nouvelle banque de développement (New Development Bank BRICS (NDB BRICS), dont la création a été proposée comme alternative à la Banque mondiale existante et au Fonds monétaire international pour favoriser une plus grande coopération financière et de développement entre les pays émergents.

Concurrente de taille à Washington et aux institutions financières issues de Brettons Woods, le FMI et la Banque mondiale, la NDB, dont le siège se situera à Shanghai en Chine a été inaugurée officiellement le 15 juillet 2014 à l'occasion du 6e sommet des BRICS à Fortaleza au Brésil. Son premier directeur général est indien, tandis que le président du Conseil d'administration est brésilien et le président inaugural du Conseil des gouverneurs, russe.

Sur la toile, nombreux sont les internautes qui voient en ce projet, une nouvelle page qui se tourne pour l'économie mondiale :
Les objectifs de la NDB seront le financement de projets d'infrastructure et la création d'une «réserve d'arrangement de devises» de l'ordre de 100 milliards de dollars dans le but d'aider les pays membres à contrer les chocs financiers futurs.

Sur ce capital initial total 41 milliards seront apportés par la Chine, 18 milliards par le Brésil, la Russie et l'Inde et enfin, 5 milliards par l'Afrique du Sud.

Etant avant tout un contrepoids à la politique monétaire expansionniste des Etats-Unis, la NDB vise à lutter contre l'influence des établissements de crédit basés en Occident et du dollar.
Elle devrait également apporter une assistance à d'autres pays qui souffriraient de l'instabilité économique. Ainsi, certains n'hésitent pas à voir dans la NDB, une possiblité de salut pour la Grèce.

Certains voient néanmoins dans ce projet, une forme de diversion, en vue de mettre en oeuvre un système économique hégémonique identitique à celui du FMI et de la Banque mondiale.

Mais dans une situation de permanente concurrence économique, beaucoup voient dans le projet de la NDB, un avenir prometteur qui permettrait à une majorité silencieuse de se libérer du joug d'une minorité et réussir à instaurer ses propres fonctionnement économique et système d'aide financier.

Selon Vadim Loukov, ambassadeur itinérant de la Fédération de Russie, sous-sherpa russe au sein des BRICS, les ressources cumulées de la NDB et de son fonds monétaire atteignent 200 milliards de dollars, ce qui classe les BRICS parmi les grands acteurs de la finance internationale.

_______________


A lire sur le Quotidien du Peuple :
"Les BRICS lancent leur banque de développement et un fonds de réserve"


Edité le 12-07-2015 à 20:27:44 par Xuan


Xuan
Tu comptes sur Wikipedia pour le savoir ?

Le déclin américain ne pouvait pas se produire en 1975, parce qu'en même temps le social-impérialisme russe était en plein expansion et qu'il s'est opposé en même temps à l'Europe.
D'autre part le social-impérialisme reposait aussi sur des rapports inégaux, mais sur un empire divisé.
Le conflit entre les deux a tourné à l'avantage de la première superpuissance et la fin de l'URSS révisionniste a servi à discréditer le marxisme.

Actuellement l'hégémonisme US est l'ennemi n° 1 des peuples du monde et se dresse contre les BRICS.
Dans une contradiction il existe deux aspects : l'ancien qui va disparaître et le nouveau qui va l'emporter. Le développement des pays du tiers monde est irréversible malgré de nombreuses difficultés et retours temporaires en arrière, et l'hégémonisme US sera vaincu.

Quant au marxisme, c'est le capitalisme lui-même qui assurera sa notoriété et son avenir.


Edité le 12-07-2015 à 16:51:21 par Xuan


 
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