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Xuan
La Déclaration du 16ème Sommet des Chefs d’État ou de Gouvernement du Mouvement des Pays Non Alignés, tenu à Téhéran du 26 au 31 août 2012 est en ligne sur le réseau Voltaire.

RÉSEAU VOLTAIRE | TÉHÉRAN (IRAN) | 31 AOÛT 2012


Déclaration de Téhéran
Déclaration du 16ème Sommet des chefs d’État ou de gouvernement des pays membres du Mouvement des Non Alignés


Émise le 30 - 31 août 2012
Téhéran, République Islamique d’Iran

Nous, chefs d’État ou de gouvernement des pays non alignés, réunis en notre 16ème Conférence tenue à Téhéran en République Islamique d’Iran les 30 et 31 août 2012, avons procédé à un examen de la situation internationale en vue de produire une contribution effective à la solution des grands problèmes qui préoccupent tous les États membres du NAM et l’ensemble de l’humanité, et :

Inspirés par la vision, les principes et les objectifs du Mouvement des Non Alignés, articulés à Bandung (1955) et Belgrade (1961), et guidés par la Déclaration des objectifs et principes, dans nos efforts en vue d’instaurer un monde de paix, d’égalité, de coopération et de bien-être pour tous, et en puisant à l’expérience acquise par le Mouvement dans le passé et à ses potentialités actuelles,

Réaffirmant la persistance de la validité et de l’utilité de la vision, des principes et des objectifs du MNA dans la conjoncture internationale contemporaine,

Forts des acquis obtenus dans la lutte contre l’impérialisme, le colonialisme, le néocolonialisme, le racisme, l’apartheid et toutes les formes d’ingérence, d’interférence, d’agression, d’occupation, de domination ou d’hégémonie étrangères, et se tenant à l’écart des alliances entre puissances et de leurs confrontations, ce qui n’a cessé de constituer les éléments fondamentaux de la politique de non-alignement,

Renouvelant notre engagement envers les principes et objectifs du MNA et notre promesse de nous efforcer de produire une contribution constructive à l’édification d’un nouveau modèle de relations internationales bâti sur les principes de la coexistence pacifique, de la coopération équitable entre nations et du droit à l’égalité de tous les États,

Continuant de défendre les principes de souveraineté et d’égalité souveraine des États, d’intégrité territoriale, d’auto-détermination et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États ; en prenant des mesures effectives pour mettre un terme aux actes d’agression ou autres infractions à la paix, et pour défendre, promouvoir et encourager le règlement des différends internationaux par des moyens pacifiques, de sorte que la paix, la sécurité et la justice internationales ne soient pas menacées ; en s’abstenant de recourir à la force, ou de menacer d’y recourir, dans les relations internationales contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, et de recourir à tous autres moyens incompatibles avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies,

Déclarons que :

> 1. Afin de construire un système équitable, inclusif, transparent et efficace de gouvernance mondiale commune, reposant sur la justice et la participation équitable de tous les pays et devant faire face aux actuels défis et aux risques que font surgir les menaces mondiales à la sécurité, les dangers qui pèsent sur l’environnement, le changement climatique, les migrations, les maladies contagieuses, la pauvreté extrême, entre autres, les États membres du MNA doivent coordonner leurs positions et conjuguer leurs forces pour faire valoir les intérêts du monde en développement. À cet effet, les priorités s’ordonnent comme suit :

• a. La gouvernance mondiale a une portée vaste qui recouvre de nombreuses problématiques et non seulement les questions économiques. Le monde est confronté à des défis qui ont trait à sa sécurité, et d’autres qui sont d’ordres social et environnemental. La paix et la sécurité internationales continueront de figurer en tête des priorités de nombreux pays. L’actuelle architecture internationale qui préside aux modes de décisions en matière de paix et de sécurité est dépassée et elle montre une plus grande résistance au changement.

• b. Les Nations Unies, en tant qu’organe multilatéral universel et inclusif, joue un rôle fondamental dans le cadre institutionnel et juridique de la gouvernance mondiale. Ainsi, l’Organisation des Nations Unies pourrait et devrait jouer un rôle majeur dans les efforts déployés pour trouver des solutions communes à des problèmes communs, y compris un rôle de coordination entre tous les organismes internationaux et régionaux. Néanmoins, pour que l’ONU se maintienne aux premiers rangs de toute discussion sur la gouvernance, il convient d’œuvrer à son renforcement et à sa modernisation. À cette fin, il est particulièrement important de redynamiser l’Assemblée générale des Nations Unies, notamment dans le domaine de la paix et la sécurité internationales, et de reformer le Conseil de sécurité des Nations Unies afin d’y refléter les réalités du monde d’aujourd’hui.

• c. L’importance croissante des pays en développement n’a pas encore été suffisamment prise en compte dans les structures de gouvernance des principaux organes de décision internationaux. Les principales décisions concernant les questions de gouvernance mondiale ne peuvent plus être l’apanage d’un petit groupe de pays. Les politiques s’élaborent dans un éventail de questions toujours plus grand, qui touchent l’ensemble de la politique mondiale. Ainsi, il est impératif que les pays en développement fassent plus amplement entendre leur voix et qu’ils participent plus largement aux travaux des grandes institutions qui tentent de coordonner les politiques au niveau international.

• d. Les crises de ces dernières années ont mis en évidence les lacunes et les défaillances des institutions financières internationales, qui nuisent à leur capacité à faire face aux crises et à assurer une bonne coordination des politiques macroéconomiques. Ayant été mises en place après la Seconde Guerre mondiale, elles ne parviennent pas, comme elles le devraient, à faire face aux actuels défis mondiaux et se révèlent ainsi contraires aux intérêts des pays en développement.

• e. Dans la communauté internationale, toutes les nations ne partagent pas les mêmes valeurs et points de vue. Pour vivre en paix et en harmonie, la diversité dans la société mondiale doit être reconnue et respectée. C’est ainsi que les tentatives d’imposer des valeurs aux autres membres de la communauté internationale devraient être contrecarrées.


> 2. L’occupation de la Palestine est au cœur de la situation de crise prolongée au Moyen-Orient. Toute solution à cette crise requiert la cessation de l’occupation, celle des crimes et des violations commis par Israël, la puissance occupante, la restauration du droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son État indépendant et viable en Palestine avec Al-Qods al-Charif pour capitale. Le rétablissement des droits nationaux du peuple palestinien est une condition sine qua non de l’instauration d’une paix équitable, globale et durable dans la région.

> 3. Le racisme et la discrimination raciale sont des affronts à la dignité humaine et à l’égalité entre les hommes, et la résurgence de formes contemporaines et nouvelles de ces crimes odieux dans diverses parties du monde est un sujet de préoccupation grave. Il est donc impératif de traiter avec une plus grande détermination et une volonté politique renforcée toutes les formes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie, d’islamophobie et d’intolérance, y compris les nouvelles formes d’esclavage et de traite des personnes, partout où elles se manifestent.

> 4. Tous les droits humains sont indivisibles, interdépendants et intimement liés, et les questions de droits humains doivent être abordées dans une démarche coopérative, constructive et non conflictuelle, non politisée et non sélective et fondée sur le dialogue, d’une manière juste, équitable et équilibrée, avec objectivité, dans le respect de la diversité culturelle et de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, en tenant compte des particularités politiques, historiques, sociales, religieuses et culturelles de chaque pays. Il faut porter une attention toute particulière aux droits des jeunes et des femmes et, à cette fin, créer des capacités pour faciliter leur participation aux processus politiques, sociaux et économiques.

> 5. Les armes nucléaires sont les armes les plus inhumaines jamais conçues. Le maintien des stocks d’armes nucléaires stratégiques et tactiques et leur modernisation permanente, ainsi que les nouvelles doctrines militaires qui fournissent des arguments pour leur possible utilisation, en particulier contre des États non dotés d’armes nucléaires (ENDAN), représentent la plus grande menace pour l’humanité. Le Traité de non-prolifération (TNP) ne prévoit pas le droit pour les États dotés d’armes nucléaires de garder leurs arsenaux nucléaires indéfiniment. Les États partis au TNP ne se sont pas encore acquittés de l’obligation à laquelle ils sont soumis aux termes de l’article VI du TNP de détruire toutes leurs armes nucléaires suivant un échéancier donné. Il est indispensable d’adopter une convention sur le désarmement nucléaire complet.

> 6. Tous les États doivent être en mesure de jouir du droit fondamental et inaliénable au développement, à la recherche, à la production et à l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques, sans discrimination et en conformité avec leurs obligations légales internationales respectives. Par conséquent, rien ne doit être interprété dans un sens qui inhibe ou restreint le droit des États à mettre en valeur l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Les choix et les décisions des États, dans le domaine des utilisations pacifiques de la technologie nucléaire et leurs politiques en matière de cycle du combustible, y compris ceux de la République islamique d’Iran, doivent être respectés.

> 7. L’inviolabilité des activités nucléaires pacifiques doit être respectée et toute attaque ou menace d’attaque contre des installations nucléaires pacifiques en exploitation ou en construction fait naître un grave danger pour les êtres humains et l’environnement, et constitue une grave violation du droit international, des principes et des objectifs de la Charte des Nations Unies et des règlements de l’AIEA. Est nécessaire de manière urgente un instrument juridique complet négocié multilatéralement qui interdise les attaques, ou la menace d’attaques, contre des installations nucléaires vouées à des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

> 8. Les pays non alignés conviennent de s’abstenir de reconnaître, d’adopter ou de mettre en œuvre des mesures ou des lois extraterritoriales ou coercitives unilatérales, dont des sanctions économiques unilatérales, ou d’autres mesures d’intimidation et de restrictions arbitraires aux déplacements, destinées à exercer des pressions sur les pays non alignés – menaçant leur souveraineté et leur indépendance, ainsi que leur liberté de commerce et d’investissement – et à les empêcher d’exercer leur droit de décider, de leur plein gré, de leur système politique, économique et social, tout cela constituant des violations flagrantes de la Charte des Nations Unies, du droit international, du système de commerce multilatéral, ainsi que des normes et principes régissant les relations amicales entre les États ; et à cet égard ils conviennent de rejeter et de condamner ces mesures et ces lois et la poursuite de leur application, de persévérer dans leurs efforts visant leur annulation effective, et d’exhorter les autres États à en faire de même, en réponse à l’appel de l’Assemblée Générale et d’autres organes de l’ONU, et de demander aux États appliquant lesdites mesures ou lois de prononcer leur entière révocation avec effet immédiat.

> 9. Tous les actes de terrorisme, sous toutes leurs formes et manifestations, commis par qui que ce soit et où que ce soit, sont condamnés sans équivoque. Tous les États doivent s’acquitter de leurs obligations internationales dans la lutte contre la menace du terrorisme, qui continue de nuire à la paix, à la sécurité, à la stabilité et au développement de nombreux pays du MNA. Toutes les victimes du terrorisme, y compris les chercheurs civils et les scientifiques iraniens qui ont été victimes d’une campagne terroriste inhumaine, méritent la plus profonde sympathie.

> 10. Le dialogue entre les religions, les cultures et les civilisations devrait être renforcé, grâce à des soutiens déployés au niveau international, en vue de résorber toute confrontation, d’éliminer la xénophobie et l’islamophobie, de promouvoir le respect de la diversité fondé sur la justice, la fraternité et l’égalité devraient être encouragées, et toutes les tentatives d’uni-culturalisme ou l’imposition de modèles particuliers de systèmes politiques, économiques, sociaux, juridiques ou culturels doivent être combattues, et favoriser le dialogue entre les civilisations, une culture de paix et le dialogue interreligieux, contribuera à la paix, la sécurité, la stabilité et le développement.

> 11. Le Mouvement des Non Alignés doit mobiliser toutes ses capacités pour mettre en œuvre les décisions de ses dirigeants, telles qu’exprimées dans ses documents. En conséquence, le MNA doit envisager la possibilité de créer les mécanismes nécessaires pour donner suite à ses décisions.
Xuan
A lire également sur Palestine Solidarité le commentaire de Chems Eddine Chitour :
Les non-alignés:
"Une utopie en quête d'une nouvelle boussole"



Et sur Info Palestine :

Mouvement des Non-Alignés : le monopole occidental du pouvoir est menacé


mardi 4 septembre 2012 - 17h:17
Ismail Salami

________________________________________


L’Occident a beau ignorer délibérément et mépriser ostensiblement le sommet du Mouvement des Non Alignés [MNA] de Téhéran, il apparaît clairement que ce sommet a énormément chagriné Washington et Israël et qu’un dialogue entre les nations pour parvenir à la paix garde toujours une grande potentialité.


Le président égyptien Mohamed Morsi [à g.] était à Téhéran pour rencontrer son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad. L’occasion de transmettre à l’Iran la présidence tournante du Mouvement des pays Non-Alignés. Les deux hommes ont discuté ce jeudi de la question syrienne et des relations bilatérales rompues depuis plus de trente ans - Photo : AFP

La veille de l’inauguration du sommet des Non Alignés, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fait preuve de son cynisme habituel en qualifiant la présence de représentants de haut niveau de plus de 120 pays au sommet de "tache sur l’humanité" .
La colère et le désespoir de Netanyahu sont cependant bien compréhensibles.

Le 16ième sommet des Non Alignés s’est terminé officiellement vendredi à Téhéran par une résolution comprenant plus de 700 clauses.
La résolution finale qui a été lue par le président iranien Mahmud Ahmadinejad exprimait le soutien du programme d’énergie nucléaire de l’Iran, le rejet des sanctions unilatérales étasuniennes contre la République Islamique et appelait à soutenir plus efficacement la cause palestinienne et à mettre fin à la discrimination raciale dans le monde.

Le sommet du MNA traitait toute une série de problèmes que l’Occident déforme comme le programme d’énergie nucléaire de l’Iran ou passe largement sous silence comme la question palestinienne et les attaques étasuniennes illégales de drones qui ont fait des nombreuses victimes civiles au Pakistan, Afghanistan, Somalie et Yémen.

Saisissant l’occasion d’exprimer la souffrance infligée à son pays, le ministre des Affaires Étrangères pakistanais, Hina Rabbani Khar, a exprimé son inquiétude concernant les attaques illégales de drones au Pakistan et a demandé instamment à Washington de cesser d’actionner sa machine de guerre au Pakistan.
" Voyez-vous, la position du Pakistan est claire aujourd’hui et a toujours été claire. Nous pensons que ces actions sont contre-productives. Elles violent la loi. Elles sont illégales et doivent cesser. C’est ce que le Parlement du Pakistan a dit clairement" a déclaré Rabbani Khar mercredi.

Le discours vigoureux de l’Ayatollah Khamenei, le leader de la Révolution Islamique, a été un évènement central du sommet ; au cours de son discours il a clairement réitéré la position officielle de la République Islamique sur quelques points clés, notamment les armes nucléaires et dit explicitement que l’Iran n’avait jamais cherché à en produire, que le pays ne suivrait jamais une voie aussi détestable et que la recherche, la fabrication et l’utilisation de telles armes était une faute impardonnable.
Sa profonde analyse de la politique paradoxale de Washington mérite une attention particulière. En parlant "d’ironie amère de notre époque" , l’Ayatollah Khamenei a souligné que le gouvernement étasunien qui "possédait le stock le plus important et le plus meurtrier d’armes nucléaires et autres armes de destruction massive et qui était le seul pays à s’être rendu coupable de les utiliser, se faisait aujourd’hui l’ardent opposant de la prolifération nucléaire" et que le même régime avait armé le régime usurpateur sioniste d’armes nucléaires, ce qui constituait une menace majeure pour cette région sensible.

En fait Washington et Tel Aviv font le jeu du diable en essayant de diviser les nations et de coloniser leurs territoires en créant des "ennemis mondiaux" et en mobilisant les autres contre eux.
A cet égard le sommet du MNA peut jouer un rôle vital pour contrecarrer le rôle destructif du gouvernement étasunien et autres puissances agressives, en avançant son propre programme pour le monde, un programme constructif patronné par les membres du MNA.

Pour contrer les effets de cet important sommet, les médias occidentaux l’ont passé sous silence ou déformé et se sont bien gardés de rapporter les faits qui prouvent d’une manière ou d’une autre que l’Occident a un agenda caché.
Le silence des médias occidentaux concernant le sommet de Téhéran équivaut à étouffer la vérité et l’espérance, et ce genre de comportement funeste permet de comprendre pourquoi les efforts mondiaux pour atteindre la paix et l’harmonie échouent régulièrement.

Pour se libérer de l’emprise de la mafia médiatique, Ezzatollah Zarghami, le dirigeant des télécommunications (IRIB) iraniennes, a proposé que le Mouvement des Non Alignés crée un second bloc médiatique.
Une telle initiative serait vraiment la bienvenue et elle serait certainement un moyen efficace de contrebalancer le parti-pris actuel des médias occidentaux.

On peut dire avec tristesse et sans craindre de se tromper, que ces médias sabotent volontairement les efforts pour parvenir à une paix mondiale sous une direction unie.
La priorité du MNA, à l’avenir, devrait être de formuler une méthode efficace de résolution des crises et des conflits mondiaux et de parvenir à un consensus international pour réduire l’influence politique de Washington et son contrôle dictatorial de leader autoproclamé sur le monde.
Il est temps que les États-Unis cessent de jouer les gourous et de penser et de décider à la place des autres pays.
La premier pas des membres du MNA devrait être de libérer le Conseil de Sécurité de l’ONU de son servile assujettissement aux États-Unis et à leurs alliés.

Un nouveau monde est en train de naître. Dans ce nouvel ordre mondial, l’impérialisme perdra de sa force et l’idée de monter des opérations militaires sous le prétexte de combattre le terrorisme ou d’imposer la démocratie occidentale ne fera plus d’adeptes.
On en est peut-être encore loin mais ça n’a rien d ’impossible. Et cela peut devenir une réalité si toutes les nations joignent leurs efforts dans ce sens. C’est exactement ce que craint le plus l’Occident avec à sa tête les États-Unis et ce dont le monde a le plus besoin : des pays qui s’unissent pour braver ceux qui font le mal et soutenir ceux qui vont dans la bonne direction.

* Dr.Ismail Salami est un journaliste iranien, un analyste politique et le rédacteur en chef du site Press TV. Ses articles sont diffusés sur le Web, notamment sur Dissident Voice, Global Research, et Veterans Today.

1° septembre - Dissident Voice - Pour consulter l’original :
http://dissidentvoice.org/2012/09/nam-towards-breaking-western-stranglehold-of-power/
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet


Edité le 04-09-2012 à 22:25:27 par Xuan


Xuan
Sur le blog de J. Tourtaux

LES NON-ALIGNES SOUTIENNENT LE DROIT DE L'IRAN AU NUCLEAIRE CIVIL, CONDAMNENT LES SANCTIONS AMERICAINES ANTI-IRANIENNES ET SE PRONONCENT CONTRE L'INGERENCE DANS LES AFFAIRES INTERIEURES DE LA SYRIE

Le commentaire de Ria Novosti :

Les Non-alignés soutiennent l'Iran et la Syrie


12:56 01/09/2012

MOSCOU, 1er septembre - RIA Novosti

Les pays membres du Mouvement des Non-alignés ont soutenu vendredi le droit de l'Iran au nucléaire civil, condamné les sanctions américaines anti-iraniennes et se sont prononcés contre l'ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie à l'issue de leur sommet de Téhéran.

Le communiqué final du 16e sommet des Non-alignés comprend au total près de 700 points appelant notamment à lutter contre l'islamophobie et le racisme, à mener le désarmement nucléaire et à respecter les droits de l'homme.

Le Mouvement des non-alignés réunit actuellement 120 Etats qui refusent d'adhérer à des alliances militaires. Créé à Belgrade en septembre 1961, à l'époque de la guerre froide, le mouvement avait pour objectif initial de faire contrepoids à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ainsi qu'au Pacte de Varsovie.
Xuan
Sur le site Radio Havane Cuba, Cuba confirme son soutien au mouvement des pays non-alignés

Extrait :

« José Ramon Machado Ventura…a souligné que les événements survenus en Libye et plus récemment en Syrie démontrent que le gouvernement étasunien et ses alliés de l’OTAN cherchent sans dissimuler à renverser de force des gouvernements souverains. Sur ce point, il a confirmé l’appui de Cuba au droit du peuple syrien au plein exercice de l’autodétermination et de la souveraineté.

Après avoir insisté sur le fait que la promotion de la paix, la solidarité, la justice sociale et le développement durable sont la seule voix pour assurer l’avenir, José Ramon Machado Ventura a appelé les Non-alignés à assumer le rôle qui lui revient pour relever les grands défis de l’humanité et à agir comme un bloc uni et solidaire.

Le vice-président cubain a qualifié d’immoral et d’inacceptable le fait que le monde dépense plus en armes que dans le développement.
Dans la voix de José Ramon Machado Ventura, Cuba a exprimé son soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à un Etat indépendant avec pour capitale Jérusalem-Est ainsi qu’au droit de Porto Rico à l’indépendance.

Le vice-président cubain a également appuyé l’aspiration de l’Argentine à récupérer la souveraineté sur les îles Malouines, aujourd’hui sous contrôle du Roiyaume-Uni.

Il a également rappelé la position de Cuba contre les modèles de production et de consommation liés aux pays développés, de plus en plus présents dans les pays sous-développés et en faveur de la réforme de l’ONU et de la démocratisation de son conseil de sécurité. »
Xuan
venezuelanalysis commente le sommet (extraits) :

Les délégués du Venezuela à la conférence ont fait valoir que l'Amérique latine et des Caraïbes sont un exemple de la construction d'un monde multipolaire, un terme faisant référence à l'abandon d'un ordre mondial unipolaire dominé par les États-Unis.
"L'expérience latino-américaine d'intégration, avec la création de la CELAC (Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes), l'Unasur (Union des nations sud-américaines) et l'ALBA (Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique), où le respect de la diversité joue un rôle fondamental, peut être mis à profit par le MNA, d'utiliser la diversité ... et de jouer un rôle actif au niveau international » , a déclaré le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères pour l'Asie, le Moyen-Orient et l'Océanie, David Velasquez, au cours de le sommet.

Dans sa contribution le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Nicolas Maduro a également attaqué l’ «agression» américaine en Amérique latine, et a condamné le blocus économique en cours de Cuba.
Il a en outre plaidé en faveur de la pleine indépendance de Porto Rico et a appuyé la revendication de l'Argentine à la Colombie sur les Malouines / Falkland.

Le ministre a également soutenu le droit des Palestiniens à un "Etat indépendant avec des frontières sûres" , tout en décrivant la conduite d'Israël dans le Moyen-Orient comme «inacceptable» .

Sur l'ONU, M. Maduro a proposé que le pouvoir reste à l'Assemblée générale dans une «structure multipolaire» et que toutes les nations participent à l'élection du Secrétaire général.

Se référant en particulier aux États-Unis et de la politique des « amis de la Syrie », qui font pression pour qu’Al-Assad démissionne du pouvoir, Maduro a déclaré mercredi, "Tout d'abord les grandes puissances doivent comprendre qu'ils doivent cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures des autres pays et permettent la paix, la tranquillité et l'indépendance de l'emporter " .

En dépit de divergences sur la crise en Syrie, le sommet a adopté dans sa déclaration finale l’opposition à toute intervention militaire étrangère dans le pays du Moyen-Orient.
Autres points d'accord comprenait la condamnation du coup d'Etat institutionnel au Paraguay et le blocus américain contre Cuba, le soutien aux réclamations de l'Argentine sur les Malouines, et le soutien de l'Equateur dans son différend avec la Grande-Bretagne au cours octroi de l'asile au fondateur de Wikileaks, Julian Assange.
Xuan
En marge du sommet du MNA, les relations de l'Egypte et de l'Iran :


La visite du président égyptien en Iran est "une grande avancée"


TEHERAN, 31 août (Xinhua) -- Le président égyptien Mohamed Morsi a visité l'Iran jeudi à l'occasion du 16ème sommet du Mouvement des non-alignés (MNA), au cours duquel il a remis la présidence tournante du mouvement à l'Iran.

M. Morsi est le premier leader égyptien à visiter l'Iran depuis le durcissement des relations diplomatiques entre les deux pays suite à la Révolution islamique iranienne en 1979.

Les analystes politiques considèrent la visite historique de M. Morsi à Téhéran comme "avancée historique", une étape vers la normalisation des relations entre les deux pays. Cependant, l'Egypte connait encore de nombreuses pressions sur le plan domestique et à l'étranger.

PREMIERE VISITE EN TROIS DECENNIES

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et M. Morsi se sont rencontrés jeudi et ont discuté des objectifs du NAM et des développements régionaux.

Au cours de la réunion, le président iranien a félicité M. Morsi pour sa victoire à la présidentielle égyptienne et M. Morsi a qualifié la présidence iranienne du MNA d'"opportunité" pour le mouvement, a indiqué le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires arabes et africaines, Hossein Amir Abdollahian, aux médias locaux.

Les deux présidents se sont rencontrés dans une "atmosphère amicale" et ont revu les objectifs du MNA, a rapporté l'agence de presse semi-officielle iranienne Mehr, citant M. Abdollahian. Concernant les relations diplomatiques irano-égyptiennes, l'officiel iranien a indiqué que le sujet avait également été discuté au niveau ministériel.
M. Morsi n'est resté à Téhéran que quelques heures et est rentré au Caire tard jeudi soir, selon l'agence de presse officielle égyptienne MENA.

L'Egypte et l'Iran n'entretiennent plus de relations diplomatiques complètes depuis la Révolution islamique de 1979, quand l'Iran a rompu ses liens avec l'Egypte, ce dernier ayant accueilli le shah iranien et fait la paix avec Israël.

CONSIDERATIONS DIFFERENTES

Au cours des trois dernières décennies, à chaque fois que l'Iran a envoyé un signal amical à l'Egypte dans l'espoir d'améliorer les relations amicales, les Etats-Unis et les pays du Golfe persique sont intervenus et ont fait obstacle.

A la chute de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak en février 2011, les relations irano-égyptiennes ont montré des signes de réchauffement. Téhéran a ensuite envoyé plusieurs signaux au Caire pour tenter de rétablir leurs relations. Aujourd'hui, à l'encontre des pressions des Etats-Unis et d'Israël, M. Morsi est venu à Téhéran dans le cadre d'une visite historique, montrant ainsi la volonté du pays arabe de réchauffer les relations avec l'Iran.

Les analystes égyptiens ont déclaré que la visite de M. Morsi à Téhéran avait fait fondre la glace des relations irano-égyptiennes encore plus, et était devenue un nouveau point de départ des relations des deux puissances régionales ainsi qu'une étape importante vers la normalisation des relations diplomatiques.

La visite d'un dirigeant égyptien est très importante pour l'Iran.

L'occident impose des sanctions à l'Iran et a récemment intensifié ces sanctions en raison du programme nucléaire controversé mené par l'Iran. De plus, les Etats-Unis et leur allié israélien ont annoncé de potentielles attaques militaires sur les installations nucléaires suspectes iraniennes, resserrant encore davantage les possibilités diplomatiques de Téhéran. La visite de M. Morsi a apporté indubitablement un soutien politique et spirituel à la République islamique et a même été saluée par les médias iraniens qui ont qualifié cet événement de "coup porté aux Etats-Unis".

Le voyage de M. Morsi à Téhéran est également une façon de rompre avec l'influence américaine sur les politiques étrangères égyptiennes. Avant cette visite, M. Morsi avait indiqué que son pays adopterait des politiques étrangères "équilibrées".

DIFFICULTES A VENIR

Bien que la visite de M. Morsi en Iran tourne la page des relations entre l'Egypte et l'Iran, le chemin de la normalisation des relations bilatérales ne sera pas aisé, selon les analystes. L'Egypte, par exemple, doit encore faire face à plusieurs pressions de l'extérieur et de l'intérieur.

Premièrement, la pression principale sur l'Egypte vient des Etats-Unis. Ali Hassan, observateur politique égyptien, a déclaré que l'Egypte était entré en contact avec l'Iran en pensant à ses propres intérêts nationaux, mais que les Etats-Unis allaient s'y opposer dans son intérêt et celui des Israéliens. Il ne sera pas facile pour l'Egypte d'atteindre un équilibre entre les Etats-Unis et l'Iran. Bien que l'Egypte souhaite suivre des politiques étrangères indépendantes, il a encore besoin des aides économiques et militaires américaines à court-terme.
L'administration de M. Morsi doit faire face à de nombreux problèmes, y compris de développement économique, sociaux et de sécurité nationale, qui nécessitent l'aide militaire et financière américaine.

Résultat: l'Egypte ne s'aventurera pas à provoquer les Etats-Unis au moment d'ajuster les relations entre l'Egypte et l'Iran.

Deuxièmement, les pays du Golfe ne seront pas contents de voir l'Egypte se rapprocher de l'Iran. Depuis les troubles en Egypte, les pays du Golfe ont augmenté leurs aides financières dans le pays. Après avoir remporté la présidence, le premier pays que M. Morsi ait décidé de visiter était l'Arabie Saoudite, ce qui montre clairement à quel point il estime les pays du Golfe.

Enfin, des voix se sont élevées en Egypte contre l'amélioration des relations avec l'Iran. Les Salafistes, alliés des Frères musulmans, s'inquiètent de l'expansion de l'influence chiite iranienne, et considèrent la République islamique comme un "ennemi".

Source French.News
Xuan
Le représentant chinois "M. Ma a affirmé que la communauté internationale devrait respecter la Charte des Nations Unies et d'autres lois internationales dans la résolution de la crise syrienne, afin d'aider à promouvoir le dialogue politique et à surmonter les divisions dans le pays rongé par les troubles.
La Chine condamne tout acte de terrorisme et toute violence contre des civils innocents, a-t-il ajouté.

La Chine a salué la décision de nommer M. Lakhdar Brahimi comme le nouvel envoyé spéciale conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe (LA) pour la Syrie, appelant toutes les parties en Syrie à cesser immédiatement la violence et à a mettre en oeuvre la résolutions du Conseil de sécurité ainsi que le plan de paix en six points proposé par l'ancien envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue pour la Syrie, M. Kofi Annan, a poursuivi M. Ma.

Concernant la question palestinienne, M. Ma a déclaré que la Chine soutient la lutte des Palestiniens pour leurs droits, et espère que les Palestiniens et l'Israël pourraient coexister pacifiquement les uns avec les autres et résoudre leurs différends par des moyens politiques et diplomatiques."
[...]La Chine est devenue un pays observateur du MNA en septembre 1992.


Source : French.News
Xuan
Le compte rendu du 16e Sommet des non alignés sur l’Agence de Presse de la République Islamique par son président Mahmoud Ahmadinejad.

Extraits :

« […]Les participants ont appelé à des "changements fondamentaux" dans la gouvernance du monde, soulignant que ces changements étaient des conditions essentielles au maintien de la paix mondiale appelant également à éviter les conflits partout à travers le monde, a indiqué Mahmoud Ahmadinejad.

[…]Le président égyptien, Mohamed Morsi, qui a transmis la présidence du mouvement au président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que le MNA "est né pour défendre le droit des Etats membres" et qu’il doit jouer "un rôle légitime". "Nous voulons être partie prenante de la gouvernance mondiale fondée sur un système multilatéral dans le cadre du respect de la démocratie" , a déclaré M. Morsi, qui a insisté sur la participation des pays en développement à la réforme des institutions internationales, en particulier l’élargissement du Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il soit plus représentatif.

[…]Le sommet des pays Non-Alignés à Téhéran a adopté, vendredi, une déclaration politique soutenant la décision des Palestiniens de demander un changement de statut à l’ONU pour passer de celui de simple observateur au statut d’État non membre.
«Après le sommet des Non-Alignés de Téhéran, le Président (palestinien) ira au Caire pour participer à une réunion de la Ligue arabe les 5 et 6 septembre qui fixera la date de la demande d’un statut d’État» , a-t-il précisé. Dans ce sens, la direction palestinienne est déterminée à demander le statut d’État non membre à l’ONU, mais la date de la présentation de la requête n’est pas encore fixée, ont indiqué jeudi plusieurs responsables à Ramallah (Cisjordanie).

[…]Les représentants des 120 pays membres ont adopté une déclaration finale affirmant notamment le droit de tous les pays à l'énergie nucléaire pacifique, le refus de toutes sanctions unilatérales et menaces militaires contre un pays, le soutien à la création d'un Etat palestinien et la nécessité du désarmement nucléaire.

La réunion du MNA à Téhéran s'est déroulée en trois phases : une réunion préparatoire d’experts du 26 au 27 août, une réunion au niveau ministériel du 28 au 29 août, et le sommet proprement dit les 30 et 31 août.

Des représentants venus de plus de cent pays se sont réunis à Téhéran pour discuter des nouveaux défis mondiaux.

Le prochain sommet des pays non-alignés se tiendra à Caracas en 2015, a annoncé vendredi le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Nicolas Maduro, peu après la clôture du sommet du mouvement à Téhéran et deux nouveaux membres, l'Azerbaïdjan et les Iles Fidji, ont été admis dans l'organisation.[…] »
Xuan
marquetalia a écrit :

l afrique est en cours de recolonisation http://anncol.eu/frances.html


Les deux cents intellectuels sud africains ont lu cette lettre devant la presse à Johannesburg, le 24 août 2011.

Tu n'as pas des infos plus fraîches ?
Xuan
marquetalia a écrit :

les pays non alignés ont beau s opposer au nouvel ordre mondial u.s,il reste qu ils sont dirigés par des bourgeoisies nationalistes

Là tu enfonces un portail grand ouvert

marquetalia a écrit :

la seule partie du tiers monde où le capitalisme est en passe d etre remplacé par le marxisme est l amérique latine.

Et là c'est le même portail mais tu rentres dans le pilier.
 
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