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Xuan
Promouvoir la gouvernance sécuritaire avec des caractéristiques asiatiques
(COMMENTAIRE)

http://french.xinhuanet.com/2019-06/14/c_138143507.htm

DOUCHANBE, 14 juin (Xinhua) -- Face à l'évolution des défis sécuritaires dans le monde, les pays asiatiques doivent s'unir pour concrétiser leur vision d'un modèle de gouvernance sécuritaire avec des caractéristiques asiatiques.

Le cinquième sommet de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA) s'est ouvert vendredi dans la capitale tadjike Douchanbé, réunissant les dirigeants des pays membres afin de trouver des mécanismes efficaces pour s'attaquer aux questions sécuritaires ainsi qu'aux autres défis auxquels l'Asie est confrontée.

L'Asie est le continent le plus vaste et le plus peuplé du monde. Elle est composée de 48 pays, couvre 30% de la superficie terrestre de la planète, et comprend 60% de la population mondiale. Le maintien de la sécurité dans cette partie du globe constitue par conséquent un défi majeur.

A l'heure actuelle, certaines régions du continent souffrent encore de turbulences et de conflits causés par des menaces sécuritaires traditionnelles comme non traditionnelles.

Dans le même temps, la résurgence d'une mentalité de guerre froide et l'intimidation à visée hégémonique menacent gravement la stabilité et la sécurité du monde, y compris celles de l'Asie.

Il est impératif de créer et de mettre en place un système de sécurité capable de protéger les intérêts vitaux de tous les Asiatiques.

D'un côté, tous les pays asiatiques attachent de l'importance au respect mutuel, à la recherche du consensus et à la conciliation prenant en compte le confort de chacun. Cela signifie qu'il est possible d'explorer une nouvelle approche de la coopération régionale en matière de sécurité reflétant les besoins de l'Asie, convenant à l'Asie et servant les intérêts communs de tous.

L'Asie abrite divers groupes ethniques, religions et cultures, ainsi que des systèmes sociaux, voies de développement et niveaux de développement économique variés. Les membres de la CICA devraient parvenir à un consensus au sein de la région afin de développer un nouveau type de partenariat caractérisé par une coopération renforcée en matière de sécurité, et le renforcement de la confiance. En fin de compte, le but est de construire une communauté de destin en Asie.

La compréhension mutuelle, le compromis et le règlement pacifique des différends par le dialogue et la consultation sont des approches pratiques pour atteindre ces objectifs.

Le président chinois Xi Jinping, dans sa tribune publiée mercredi à la veille de sa visite d'Etat au Tadjikistan, a qualifié la CICA de "plateforme régionale importante", affirmant que l'organisation, au cours de ses 27 ans d'histoire, "avait répondu à l'appel de l'époque, cherchant à renforcer la confiance et la collaboration entre les pays et à maintenir la sécurité comme la stabilité régionales, en apportant des contributions positives à la paix et au développement en Asie".

Depuis le sommet de la CICA à Shanghai en 2014, ses membres ont non seulement élargi leur coopération, mais aussi intensifié leurs interactions avec des institutions multilatérales telles que les Nations Unies (ONU) et l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

S'appuyant sur leurs réalisations passées et confrontés à de nouvelles situations, les pays asiatiques ainsi que leurs partenaires du monde entier doivent préserver ensemble le multilatéralisme et le système mondial de libre-échange, s'opposer à l'unilatéralisme et à l'intimidation, et s'engager à améliorer et mettre à jour le système de gouvernance mondiale.

Lors de son entretien avec les ministres des Affaires étrangères de la CICA à Beijing en 2016, M. Xi a déclaré: "Une Asie stable et en développement est une bénédiction, alors qu'une Asie turbulente et en déclin n'apporterait que des problèmes au monde" .

Et tous les pays asiatiques ont la responsabilité commune de veiller à ce que leur continent soit une bénédiction pour le monde.
Xuan
Après une série de contacts en Océanie, Xi a rencontré Duterte :



La Chine et les Philippines conviennent de renforcer leurs relations et de faire progresser ensemble la construction de "la Ceinture et la Route"



(Xinhua/Xie Huanchi)

MANILLE, 20 novembre (Xinhua) -- La Chine et les Philippines sont convenues mardi de conférer à leurs relations le statut de coopération stratégique globale, et de faire progresser ensemble la construction de "la Ceinture et la Route".

Cette décision a été prise au cours d'une rencontre entre le président chinois Xi Jinping, en visite aux Philippines, et son homologue philippin, Rodrigo Duterte.

Les deux dirigeants sont parvenus à un important consensus de vues en matière de relations bilatérales, en convenant notamment de bâtir celles-ci sur des bases de respect mutuel, de sincérité, d'égalité, de bénéfices communs et de coopération mutuellement profitable.

M. Xi a déclaré à M. Duterte qu'il était ravi de visiter les Philippines, et qu'il avait été touché par l'accueil chaleureux du peuple philippin, et plus encore par le sourire joyeux de ses enfants.

Décrivant la Chine et les Philippines comme "de proches voisins dont les échanges remontent à plus d'un millier d'années" , il a indiqué qu'entretenir des relations de bon voisinage, d'amitié et de coopération mutuellement profitable est le seul choix raisonnable pour les deux pays.

Le raffermissement des relations bilatérales correspond de fait aux attentes des deux peuples, et est conforme à l'évolution des liens sino-philippins, a déclaré M. Xi, appelant à un renforcement de l'orientation stratégique des relations bilatérales par les deux chefs d'Etat, à la promotion des échanges à tous les niveaux, et à une consolidation de la confiance stratégique mutuelle.

La Chine soutient le droit des Philippines à choisir la voie de développement la plus conforme à leur situation, a-t-il indiqué, ajoutant que les deux pays doivent approfondir leur coopération dans les trois domaines essentiels que sont la sécurité, le développement et la culture.

La Chine soutient également fermement la lutte des Philippines contre la drogue et le terrorisme ; elle continuera à apporter aux Philippines son soutien dans les limites de ses capacités afin de mettre en place davantage de projets d'utilité publique, notamment en matière de réduction de la pauvreté, ainsi que pour élargir les échanges et la coopération dans les domaines de l'éducation, de la culture et du tourisme, a indiqué M. Xi.

Le président Duterte a chaleureusement souhaité la bienvenue à M. Xi, soulignant qu'il s'agissait de la première visite d'un chef d'Etat chinois aux Philippines en 13 ans.

Cette visite revêt une importance historique, et constitue un tournant dans les relations entre les Philippines et la Chine, car elle permettra d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de leur coopération, a-t-il déclaré.

La partie philippine félicite la partie chinoise pour les accomplissements qu'elle a réalisés en 40 années de réforme et de développement, a indiqué le président Duterte, qui s'est dit convaincu que le peuple chinois parviendra à atteindre les "Objectifs des deux centenaires".

Les Philippines sont prêtes à approfondir leurs relations de coopération stratégique globale avec la Chine sur des bases de respect mutuel, de compréhension mutuelle et d'égalité souveraine, à renforcer leur coopération dans les domaines du commerce, de l'investissement, de l'agriculture, de la défense, de la santé, de la lutte contre la drogue, de l'amélioration du niveau de vie, de la construction d'infrastructures et de l'énergie, et à étendre leurs échanges humains et culturels dans les secteurs de l'éducation et des ressources humaines.

La partie philippine est également d'avis que les pays de la région doivent défendre conjointement la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale, et est prête à promouvoir activement le développement des relations entre les pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine, a-t-il affirmé.

En matière d'affaires internationales, la Chine a toujours été du bon côté de l'Histoire, a déclaré M. Duterte, ajoutant que la partie philippine est prête à renforcer sa communication et sa coordination avec la Chine au sein des mécanismes multilatéraux tels que les Nations Unies.
Xuan
La Chine et l'Indonésie acceptent de promouvoir la coopération bilatérale



Source: Xinhua Publié le: 2018/11/17 22:13:23
http://www.globaltimes.cn/content/1127775.shtml

Le président chinois Xi Jinping a rencontré samedi le président indonésien Joko Widodo et est parvenu à une série de consensus importants sur le renforcement des liens.

La réunion s'est tenue en marge de la réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui s'est tenue à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La Chine et l'Indonésie sont des pays en développement et des économies émergentes importants et partagent une position similaire dans de nombreux domaines, a déclaré Xi, ajoutant que la Chine souhaitait maintenir une communication de haut niveau avec l'Indonésie et guider le développement des relations bilatérales d'un point de vue stratégique et stratégique. perspective à long terme.

Notant que les deux pays ont signé le mois dernier un mémorandum d’accord sur l'Initiative la ceinture et la route et la vision indonésienne du pivot maritime mondial de l'Indonésie, Xi a appelé les deux parties à promouvoir activement la coopération pertinente.

La Chine attache de l'importance à l'initiative de corridor régional économique global proposée par le président Widodo et est disposée à engager rapidement une coopération substantielle à cet égard avec la partie indonésienne, a déclaré le dirigeant chinois.

La Chine est prête à recevoir davantage d’importations en provenance d’Indonésie et à faire progresser la coopération bilatérale dans les domaines du financement, du commerce électronique et des échanges culturels, a déclaré Xi.

La Chine est disposée à travailler avec l'Indonésie pour promouvoir l'optimisation et l'amélioration des relations entre la Chine et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est ( ANASE).), encourager la coopération en Asie de l’Est et renforcer la communication et la coordination bilatérales dans les cadres multilatéraux, notamment les Nations Unies, l’Organisation mondiale du commerce et le G20 , a déclaré Xi Xi.

Il a indiqué que la Chine renforcerait la communication et la coordination avec l'Indonésie dans le cadre de l'APEC, afin de réaliser des progrès positifs lors de la réunion de l'APEC de cette année, de continuer à promouvoir l'intégration économique de la région Asie-Pacifique et d'insuffler un nouvel élan au développement économique. développement de la région Asie-Pacifique et du monde.

Widodo, pour sa part, a félicité la Chine pour le succès de la China International Import Expo, qui vient de s'achever, et a remercié la partie chinoise de son aide dans les secours après le séisme et le tsunami qui ont récemment frappé l'Indonésie.

Le président indonésien a déclaré qu'il était heureux d'avoir conclu une série d'importants accords de coopération et de parvenir à un consensus avec la Chine, dans l'espoir de renforcer la coopération bilatérale dans un large éventail de domaines.

L’Indonésie soutient le développement des relations entre l’ANASE et la Chine et est disposée à renforcer la communication et la coordination avec la Chine dans les affaires internationales et régionales, a déclaré le président indonésien.
Xuan
L'Asie inaugure la plus grande zone de libre-échange du monde


[ 31/12/09 - les Echos ]

A compter du 1 er janvier 2010, la Chine et les pays de l'Asean vont supprimer les droits de douane sur 7.000 groupes de marchandises et services, couvrant 90 % de leurs échanges. En Asie du Sud-Est, des industriels redoutent de disparaître sous l'afflux de produits bon marché chinois.

YANN ROUSSEAU, Les Echos
DE NOTRE CORRESPONDANT À PEKIN.



La vie de millions d'entreprises d'Asie va se retrouver bouleversée ce soir, à minuit, lors de l'entrée en vigueur officielle dans la région de la plus vaste zone de libre-échange du monde, habitée par près de 1,9 milliard d'habitants. Après avoir négocié un accord commercial pendant plus de huit ans et progressivement testé des baisses de droits de douane sur plusieurs de leurs marchandises, la Chine et six pays de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean) - la Thaïlande, l'Indonésie, Brunei, les Philippines, Singapour et la Malaisie -se sont engagés à supprimer, à compter du 1er janvier 2010, la quasi-totalité des droits de douane appliqués sur quelque 7.000 groupes de produits et de services, totalisant près de 90 % de leurs échanges. Egalement signataires de l'accord avec la Chine, le Cambodge, le Laos, la Birmanie et le Vietnam, intégrés plus tard à l'Asean, bénéficient, eux, jusqu'en 2015 d'une clause transitoire destinée à leur permettre de ramener à zéro les droits de douane qu'ils prélèvent actuellement sur les produits chinois. « Malgré la crise financière, le commerce bilatéral va pouvoir après 2010 connaître une croissance rapide », triomphait hier dans les médias chinois Zhang Kening, l'un des cadres du ministère du Commerce ayant travaillé sur l'accord.

Pékin, qui a activement milité pour la mise en place de cette nouvelle zone, estime que l'ensemble des échanges dans la région devrait atteindre 200 milliards de dollars l'an prochain, ce qui représenterait presque un doublement par rapport aux 113 milliards de dollars recensés en 2005. La Chine compte notamment profiter de la suppression des droits de douane pour augmenter ses importations de matières premières (minerais, gaz naturel, caoutchouc…) dont elle a tant besoin pour alimenter sa croissance et pourrait également accroître régionalement ses exportations de biens manufacturés, actuellement taxés à hauteur de 5 % en Asie, pour compenser la baisse de la demande de produits « made in China » constatée, depuis fin 2007, en Occident.

Donner du temps
Si la baisse généralisée des tarifs douaniers représente une opportunité pour de nombreux entrepreneurs d'Asie du Sud-Est, comme notamment les agriculteurs thaïlandais produisant le riz au jasmin et les fruits exotiques très prisés par 1,3 milliard de consommateurs chinois, elle ne fait pas l'unanimité dans toute la région. Ces dernières semaines, les industriels de plusieurs pays ont mis en garde leurs gouvernements contre l'arrivée massive sur leurs marchés nationaux de marchandises chinoises bon marché, pro-fitant d'un yuan faible et de beaucoup de subventions gouvernementales déguisées.

En Indonésie, les opposants à l'accord ont récemment accéléré leur campagne publique contre l'accord de libre-échange, et 14 associations d'industriels, en partenariat avec le Parlement, ont officiellement demandé au gouvernement de suspendre provisoirement son application afin de laisser aux entreprises locales le temps de s'adapter. « Si le gouvernement met en place l'accord maintenant, beaucoup d'industries vont mourir », résumait mardi Airlangga Hartarto, un député. Sous la pression, Jakarta aurait accepté de renégocier un calendrier d'application de la baisse des droits de douane sur 228 catégories de produits, et notamment sur les textiles, les chaussures et l'acier en provenance de Chine. Hier, Pékin affirmait que le secrétariat de l'Asean n'avait été saisi d'aucun recours de dernière minute et que l'accord devrait s'appliquer comme prévu.


Un accord touchant 1,9 milliard de personnes

La nouvelle zone de libre-échange Chine-Asean couvrira 13 millions de kilomètres carrés, et comptera 1,9 milliard d'individus (1,3 milliard en Chine et 580 millions en Asie du Sud-Est), ce qui en fait la plus vaste du monde.
En volume d'échanges, elle reste toutefois encore inférieure à ceux mesurés au sein de l'Union européenne -qui est une union douanière -et au sein de la zone couverte par l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena).

A compter du 1er janvier 2010, 90 % des produits échangés au sein de la zone verront leurs droits de douane supprimés.
Initié en 2002, ce projet a déjà permis la suppression, à partir de 2005, de droits de douane sur plusieurs centaines de produits.
Les 10 % de produits non concernés par l'accord verront leurs droits de douane réduits progressivement dans le futur.
 
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