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marquetalia
the djihad has just begun.....http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/11/07/les-ouigours-de-la-place-tiananmen-auraient-agi-pour-venger-la-demolition-d-une-mosquee_3510022_3216.html
marquetalia
lers etats unis veulent ils dresser le monde musulman contre la chine populaire,comme il y a plus de trente ans contre l u.r.s.s? http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/2013/11/07/la-presse-chinoise-minimise-l-attentat-contre-un-siege-provincial-du-pcc_3509538_3216.html
Xuan
L'heure est venue de briser l'hégémonie du discours occidental


( le Quotidien du Peuple en ligne )
31.07.2013 à 13h55

Quand on lit les discours politiques récents des dirigeants occidentaux, on voit que la plus grande partie évoque l'économie nationale, capitale pour le maintien de leur domination. Cependant, si on lit entre les lignes, on voit qu'ils n'ont pas oublié leurs valeurs auxquelles ils souhaitent voir le monde adhérer. Le but réel de la manœuvre n'est pas de faire la promotion de ces valeurs, mais plutôt d'en faire des signes de mainmise sur les autres pays, leur permettant de maximiser leurs avantages.

Le président américain Barack Obama, lors du discours inaugural de son second mandat en janvier de cette année, a déclaré : « Nous soutiendrons la démocratie de l'Asie à l'Afrique, de l'Amérique au Moyen-Orient, parce que nos intérêts et notre conscience nous dictent d'agir en faveur de ceux qui aspirent à la liberté ». Notez bien : Barack Obama a sciemment mentionné les « intérêts » avant la « conscience », et cette « conscience » est généralement alimentée en achetant certains « démocrates », guettant le bon moment pour utiliser les problèmes que nous connaissons dans notre marche en avant pour susciter des vagues, afin de concrétiser leur rêve de « soldat vainquant l'ennemi sans combattre ». Un groupe de réflexion occidental avait conclu que l'Union soviétique avait en grande partie été ruinée par une « vague ». Ne négligeons absolument pas cela, et ne nous laissons pas embrouiller par les remarques de soi-disant amis. Bien sûr, cela ne doit pas nous empêcher d'apprendre de l'Occident et de s'ouvrir aux bonnes choses.

La situation actuelle est à l'avantage de la direction que nous prenons. Cette situation peut être divisée en deux parties, une réelle et une imaginaire. Du côté réel, les États-Unis ont mené deux guerres coûteuses, et aujourd'hui ils connaissent une crise économique; quant à l'Europe, elle n'est pas encore sortie de la crise de la dette souveraine. Pour faire bref, l'Occident n'a plus guère de capitaux pour maintenir sa domination « démesurée », et il ne peut que voir, avec un sentiment de faiblesse, de culpabilité et d'impuissance, la montée en puissance de la Chine et d'autres pays émergents. Du côté imaginaire, la « démocratie », les « droits de l'homme » et la « liberté » et autres concepts de grande envergure avaient, il y a 30 ans, une aura « sacrée », et des pays du monde non-occidental dont l'économie ne s'était pas améliorée les admiraient depuis longtemps, certains les considérant même comme une sorte de « livre saint ». Cependant, une trentaine d'années après, cette aura s'est fanée, et les gens se demandent : si la démocratie de style occidental est si bonne, après l'avoir apprise, comment se fait-il que la situation actuelle soit ainsi ? Après toutes ces « révolutions de couleur », pourquoi certains pays, et l'Irak, l'Afghanistan, sont-ils toujours plongés dans de tels troubles ? Ces problèmes ont amené des gens à se livrer à une profonde réflexion. Par exemple, un ancien membre du parlement des Emirats Arabes Unis, M. Awadhi, a écrit ceci le 14 novembre dans le journal « Nouvelles du Golfe » : « Pendant près de 200 ans, la mesure standard des progrès d'un pays a été sa capacité d'occidentalisation Aujourd'hui, la Chine a largement changé cette notion ».

Aujourd'hui, nous avons davantage de raisons de sortir du système hégémonique occidental, et de construire un discours autonome. Depuis longtemps déjà, il y a toujours quelqu'un pour dire que la Chine est « à la traîne dans ses réforme politiques », et peu importe le changement, peu importe les résultats obtenus, cela restera de toute façon toujours inférieur aux normes américaines. Il s'agit d'une hégémonie occidentale typique, mais cela n'empêche pas certains d'être prêts à en devenir les prisonniers et les esclaves. La Chine est la Chine, pourquoi devrait-elle devenir comme les Etats-Unis? De toute façon, la Chine ne deviendra jamais comme les États-Unis. Si la voie, le système, la théorie adoptés par la Chine ont amené ce grand renouveau de la nation chinoise, c'est parce qu'ils ont bénéficié de l'accueil et du soutien sincères de la plupart des gens. Lin Yifu, qui a travaillé à la Banque mondiale pendant quelques années, a déclaré aux journalistes, après être revenu, qu'il avait autrefois songé à utiliser les « recettes magiques » de l'Occident pour aider au développement de l'économie chinoise, avant de se rendre finalement compte que l'Occident n'était pas « magique », et que même, au contraire, certains pays et régions qui n'ont pas suivi le modèle classique occidental se sont tout de même développés. De toute évidence, il en va de l'économie comme de la politique. Les peuples les plus prometteurs du monde sont forts d'esprit, ont une pensée indépendante, et dans la pratique, s'efforcent constamment de rassembler les gens de talent. Tels est un peuple, tel est un pays.

Aujourd'hui, pour la Chine, c'est l'heure, du point de vue de la théorie, de faire émerger le nouveau modèle d'une nouvelle époque, et de voir comment elle s'efforcera d'y parvenir.

Zhan Dexiong

Le Quotidien du Peuple, Edition outre-mer (31 juillet 2013, 01 édition)
Xuan
De l'égoïsme de l'Europe à l'égard de la Chine


( le Quotidien du Peuple en ligne )
23.07.2013 à 14h32

Récemment, la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du Groupe des 20 (G20) s'est achevée à Moscou. Face à la faiblesse de la croissance économique mondiale, les décideurs du G20 ont dégagé un consensus, dont l'objectif est « de réduire la dette des gouvernements » pour stimuler la « croissance économique » . En conséquence, de nombreux pays ont recommencé à parler de la Chine comme une « locomotive » de la croissance.

Depuis quelque temps, la croissance économique de la Chine ralentit, de sorte que de nombreux pays européens se sentent inquiets. Ils ont même proposé que la Chine adopte des mesures de relance agressives pour améliorer sa croissance économique, afin de d'encourager la reprise économique dans d'autres pays. La réponse du ministre chinois des Finances Lou Jiwei à cette idée a été claire : « Assumez d'abord vos propres responsabilités » .

Depuis cette année, l'économie de la Chine est également confrontée à de nombreuses difficultés et problèmes :
les contradictions structurelles et en matière de ressources causées par la dépendance excessives sur les investissements du Gouvernement pour maintenir la croissance à long terme aggravent la pression sur l'environnement qui se détériore, la demande interne et externe est en baisse, et les nouvelles barrières non tarifaires en matière écologique, technique, anti-dumping ou anti-subventions ou de protection de la propriété intellectuelle adoptées par certains pays développés, qui ne sont rien d'autre que du protectionnisme commercial, entravent les exportations chinoises ;
les attaques de capitaux spéculatifs dues à la dévaluation monétaire compétitive de certains pays développés, le renchérissement du RMB et l'inflation importée.

Dans un environnement interne et externe aussi complexe et difficile, au premier semestre de cette année, l'économie de la Chine a atteint une croissance de 7,6%, une performance rarement obtenue ailleurs, qui montre de façon évidente la contribution de la Chine à la croissance économique mondiale.

Dans l'avenir, la tâche principale de la Chine va être d'ajuster sa structure économique et son mode de redistribution des revenus ; pour assurer la stabilité de son économie et une croissance efficace saine, durable, raisonnable, bénéfique pour le niveau de vie des citoyens, il est nécessaire de sacrifier un peu de croissance, et nous allons devoir supporter certaines difficultés liées à l'ajustement structurel économique et au changement de mode de croissance.
La Chine comme le monde doivent en être pleinement conscients et y préparer leurs esprits.

Bien sûr, plus la durée de ces difficultés sera courte et mieux cela sera. Sacrifier temporairement une certaine partie de sa croissance sera bénéfique pour l'avenir de l'économie chinoise et une croissance soutenue et saine, et ce sera positif à long terme pour le monde comme pour la Chine.

Chaque pays se doit d'apporter sa pierre à la croissance économique : ainsi, les États-Unis devraient encourager l'épargne et réduire leur déficit budgétaire, éliminer les discriminations en matière d'investissements et de commerce ; les pays européens devraient s'efforcer de sortir dès que possible de la crise de la dette et maintenir la stabilité de l'Euro ; le Japon devrait modifier ses stratégies politiques de droite, et maintenir de bonnes relations avec ses voisins asiatiques, afin d'élargir la demande extérieure, tandis que les pays émergents et les autres pays en développement devraient s'efforcer d'accroître leur demande intérieure, renforcer la demande de consommation de leurs citoyens et réduire leur dépendance envers les marchés extérieurs.

D'un point de vue mondial, tous les pays sont confrontés aux trois mêmes questions :
premièrement, trouver un nouveau point de croissance économique, deuxièmement, trouver un point d'équilibre entre la croissance économique et la protection de l'environnement et troisièmement, rechercher une coopération mutuellement bénéfique pour la croissance.

Parvenir à « une croissance forte, durable et équilibrée » de l'économie mondiale exige que les pays à coopèrent plus étroitement ; on ne peut pas d'un côté se livrer soi-même à un protectionnisme vigoureux en matière d'investissements et de commerce, et d'un autre côté demander aux autres pays d'assumer la responsabilité de la croissance économique ; on ne peut pas d'un côté procéder à des dévaluations monétaires compétitives fortes, et d'autre part exiger des autres pays qu'ils réévaluent leur monnaie ; on ne peut pas d'un côté refuser ou réduire ses responsabilités en matière d'émissions de carbone, et d'autre part demander à la majorité des pays en développement de supporter le fardeau des obligations de réduction.

La coopération, le bénéfice mutuel et le gagnant-gagnant constituent la tonalité principale du développement économique futur du monde. Les États devraient prendre des mesures décisives pour retrouver le chemin d'une croissance économique forte, mais éviter de prendre des mesures de politique économique égoïstes.

Shi Jianxun


Le Quotidien du Peuple, édition Outre-mer (23 juillet 2013, 01 édition)
Xuan
Cet article paru dans le Quotidien du Peuple cet été résume la ligne définie par le PCC face à la crise économique :
* soutenir la croissance économique
* améliorer les moyens d'existence de la population
* assurer la stabilité sociale
La Chine, dont une grande part de l'industrie était lourdement impactée par la mévente aux USA est la première économie sortie de la crise. L'objectif de 8% de croissance paraît désormais acquis pour l'année 2009.



La Chine devrait continuer à mettre en valeur sa croissance économique


La politique de la Chine visant à insister sans relâche sur sa croissance économique, les moyens d'existence de la population et la stabilité sociale doit se poursuivre dans l'avenir, surtout que l'économie du pays se trouve dans une phase critique.

Le haut organe législatif du PCC, le Bureau politique du Parti communiste chinois a promis jeudi de maintenir la politique monétaire proactive actuelle et la politique du monétaire laxiste dans la deuxième moitié de cette année, ce qui pourra contribuer à une croissance économique avec un taux annuel de 7,9 % au deuxième trimestre, une augmentation par rapport à 6,1 % au premier trimestre.
La croissance rapide, qui bat les estimations de plusieurs économistes, a prouvé l'efficacité et la correction des mesures politiques macroéconomiques. Elle a également jeté une base solide pour la réalisation de l'objectif annuel de croissance de 8 %, comme l'avait promis le gouvernement central.

En même temps, la Chine devrait être consciente qu'il existe encore des risques et des difficultés à venir, car les perspectives de l'économie mondiale sont incertaines et l'économie réelle en Chine n'a pas complètement récupéré.

Le gouvernement devrait appliquer fermement les mesures visant à soutenir la croissance économique, améliorer les moyens d'existence de la population et assurer la stabilité sociale , qui sont étroitement liées entre elles.

Le gouvernement central a fixé le maintien d'un développement économique stable et rapide, qui est la tâche principale au cours de cette période, dans le but de faire contrepoids à la récession économique mondiale.

Actuellement l'économie nationale ne se trouve pas sur des bases solides et fait face à des incertitudes tant sur le marché intérieur, qu'à l'étranger. En cette période cruciale, la Chine doit continuer à appliquer pleinement ses mesures de stimulation pour relancer l'économie.

Le gouvernement devrait également s'efforcer de prévoir les tendances futures en adoptant des mesures économiques visant à consolider la croissance économique par rapport à l'objectif fixé pour cette année.
Plus d'efforts devront être accordés pour ajuster la structure économique, promouvoir l'innovation, améliorer la conservation de l'énergie et la réduction des émissions toxiques, ainsi que de garantir un développement équilibré entre les régions urbaines et rurales.

L'outil dont la Chine doit se servir pour assurer la croissance économique, c'est la croissance de la demande intérieure car le gouvernement vise à créer une économie qui est essentiellement stimulée par la demande intérieure, notamment la consommation.
La Chine a dévoilé une série de mesures de stimulation pour relancer la demande intérieure en novembre, afin de compenser les effets négatifs de la crise des exportations.

L'ajustement de la structure économique devrait être la priorité surtout que le gouvernement met l'accent sur la qualité de la croissance économique - une croissance durable, stable et saine. Le gouvernement devrait résoudre le problème des capacités industrielles obsolètes et renforcer la capacité de la restructuration industrielle. Plus d'investissements du gouvernement et des crédits bancaires doivent aller dans les zones rurales et les régions centrales et occidentales pour stimuler le développement régional.
En outre, l'innovation doit être renforcée en Chine pour une croissance à long terme, surtout que le monde se tourne vers des nouvelles technologies pour le développement économique.

L'objectif du développement économique est de satisfaire les demandes matérielles et spirituelles de la population, ce qui contribuera à assurer la stabilité sociale. Il s'agit d'une tâche urgente pour le gouvernement ainsi que d'un défi pour le Parti communiste.

La dynamique de l'emploi pourra améliorer les moyens d'existence. Le gouvernement devrait s'acquitter pleinement de l'impulsion que donnent les mesures de stimulation pour créer des emplois, et encourager les personnes à démarrer leur propre entreprise.
Il doit également accélérer la création de son propre système de sécurité sociale, y compris le système d'assurances de base pour les employés urbains et les citadins, un système de coopératives rurales de soins médicaux, un système d'assurance, et un système d'aide sociale.
La croissance des revenus de la population est également la clé de l'amélioration du niveau de vie. Le gouvernement devrait augmenter les revenus des habitants et réduire l'écart des revenus entre les différents groupes sociaux. La Chine reste toujours un pays en développement avec plus de 10 millions d'habitants pauvres dans les zones rurales et de nombreux chômeurs, ainsi que des personnes ayant des revenus faibles dans les zones urbaines.
La stabilité sociale est de plus haute importance au cours de cette période.
Le gouvernement devrait renforcer les mécanismes d'urgence et garantir la sécurité sociale afin de créer un environnement sain pour le développement de l'économie et améliorer la vie des gens.

Pour assurer la stabilité sociale, le gouvernement devrait s'appuyer sur les efforts de la population, écouter de la voix du peuple et résoudre leurs problèmes – car cette mission repose sur eux.

[Source: le Quotidien du Peuple en ligne le 28.07.2009 ]


Edité le 24-10-2009 à 00:14:22 par Xuan


Xuan
Le Quotidien du Peuple publie une analyse sur les spéculations occidentales à propos de la reprise économique en Chine.

Les impérialistes occidentaux s'inquiètent du développement économique de la Chine. Certains se font même passer pour des victimes de ce qu'ils appellent "l'impérialisme chinois" , alors que ce sont les monopoles occidentaux qui ont délocalisé en Chine pour réaliser davantage de profits.
Ils bénéficient donc eux-mêmes de la croissance chinoise et des profits réalisés sur place par leurs propres sociétés sur le dos du prolétariat chinois.
Ils sont donc partagés entre la tentation du protectionnisme et celle de la fuite en avant vers davantage de délocalisations.

Le Quotidien du Peuple relève cette contradiction née de l'idéologie colonialiste de l'Occident, mais dissipe également les illusions d'une conception idéaliste de l'économie chinoise, qui nierait ses difficultés et ses contradictions et oublierait que la Chine "est toujours un pays en voie de développement " .

Ce bref article remet donc utilement les pendules à l'heure, à l'attention de certains économistes en chambre et autres "prévisionnistes" de bazar.


La Chine devient une fois de plus le centre des commentaires divers des médias occidentaux


Avec l'apparition des indices du redressement économique mondial, la Chine suscite une fois de plus les commentaires divers des médias occidentaux. « La Chine peut-elle sauver le monde ? » tel est le titre de l'article du plat supérieur du dernier numéro de l'édition asiatique du magazine américain « Time » ; un autre article intitulé « La Chine est-elle en train de mener le monde pour son relèvement ? », publié sur le site web de l'hebdomadaire américain « Business Week », analyse le redressement économique de la Chine. D'autre part, les médias de plusieurs pays occidentaux, dont l'Allemagne et l'Espagne, se livrent également à de vives et animées discussions sur le rôle ultérieur à jouer par la Chine dans le développement de l'économie mondiale.

Il est évident que ces discussions et ces commentaires sur la Chine sont liés à la crise financière et économique internationale et ils sont différents sur de nombreux points aux débats qui ont eu lieu auparavant au sujet du problème de l’émergence de la Chine. Lorsque certaines personnalités occidentales s'aperçoivent qu'il est difficile de placer leur espérance de relèvement dans d'autres puissances, elles tournent tout naturellement leur regard vers la Chine. « La Chine représente non seulement l'avenir, elle commence à représenter le présent. » , cette phrase d'un article de « Time » est tout à fait représentative. Certains analystes ont indiqué que la crise financière qui sévit dans le monde entier pousse ‘de façon anticipée’ la Chine vers le devant de la scène mondiale.

Les discussions et les commentaires qui vont bon train sont concentrés sur les trois aspects suivants : Primo, la puissance de la Chine se renforce rapidement, les temps ont changé et on ne peut plus la considérer comme autrefois ; Secundo, tout le monde place son espoir dans la Chine ; Tertio, une fois que la Chine se redresse la première et qu'elle montre sa capacité de résister à la crise financière, son modèle réussi produira un effet plus grand.

Ce n'est plus comme autrefois dont les pronostics étaient simplets et qui ne considéraient qu'un aspect des choses, les commentaires sur la Chine présente cette fois-ci une particularité évidente : on analyse plus objectivement les problèmes auxquels la Chine est confrontée actuellement.
Malgré que certaines personnalités occidentales ont pris conscience qu'il est impossible, avec la théorie et les idées créées auparavant par l'Occident, d'expliquer justement, exactement et intégralement le développement de la Chine, mais pour ce qui est de juger et d'apprécier la situation actuelle en Chine, elles sont incapables de se débarrasser de cette théorie et de ces idées et ce genre de contradiction a toujours influencé et gêné l'Occident dans son observation de la Chine. Et c'est justement à cause de ce genre de contradiction que l'Occident accorde de plus en plus d'importance au défi lancé par le « modèle chinois » au sens de valeur occidental et c'est également à cause de cela que l'Occident est rempli d'une idée contradictoire : il apprécie le développement de la Chine, mais il éprouve en même temps une profonde inquiétude et beaucoup d'anxiété.

Dans notre monde, de plus en plus de gens s'intéressent au développement de la Chine et cela est en fait quelque chose de bon. Mais il est important qu'on comprenne qu'elle a encore beaucoup de choses à faire, qu'elle est toujours un pays en voie de développement et qu'elle a un long chemin à parcourir pour réaliser sa modernisation. C'est pourquoi la Chine et le monde occidental doivent multiplier leur communication et leurs échanges afin de pouvoir renforcer leur compréhension et leur confiance mutuelles. Dans les longues années à venir, la plus grande contribution que la Chine pourra apporter au monde c'est de mener à bien ses propres affaires.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne le 11.08.2009
 
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