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Xuan
Aucun n'est excité pour le Dalai Lama au Tibet - 26.09.2008

Kingto Tashi n'était qu'un enfant de neuf ans, quand le Dalai Lama s'est enfui de Lhasa. Ses parents étaient serfs de nobles et Tashi n'avait jamais porté un vêtement complet alors. Tashi, aujourd'hui, est un paysan plus ou moins aisé possédant suffisamment de terre pur soutenir non seulement sa famille, mais aussi ses rêves. Sa vie d'aujourd'hui et celle des années précédant 1959 sont juste comme le dit un dicton tibétain : "Il était comme un petit doigt alors, et maintenant il est comme un pouce". Dans une traduction plus populaire, cela veut dire l'enfer et le paradis".

Tashi et tous ses copains à Gaba, un village en banlieue de Lhasa, possèdent de terres de dimension différente. Au début ils cultivaient la terre en collectivité. Après 1984, sous le système de contrat, les terres étaient distribuées aux paysans. Pour la plupart des villageois, les revenus varient entre 20 000 et 27 000 yuans par an ( environ 2 857 et 3 857 dollars). C'est le « niveau de revenu moyen », selon leur propre expression. Le colza, le maïs, le seigle et notamment la serre ont apporté une nouvelle vie au village. Tashi était franc, quand il parlait de son opinion sur le Dalai Lama. "Le gouvernement central lui avait donné des opportunités extraordinaires. Mais il a fait un choix erroné. Il serait le bienvenu, s'il est d'accord avec la position du gouvernement central. Autrefois, non", a dit Tashi.

C'est presque la même réponse que Loshang Champa, un "Grand Bouddha vivant". Dans le bouddhisme tibétain, les Bouddhas vivants, considérés comme les "réincarnations, sont largement vénérés. Les Dalai Lamas sont considérés comme une réincarnation d'"Avolokiteswara". Le régime de théocratie des monastères a été renversé il y a 50 ans, mais le sens profond de religiosité et les coutumes concernées prévalent encore au Tibet.

On compte aujourd'hui 1 700 sites religieux avec 46 000 moines dans la Région autonome du Tibet.

Comme certains moines étaient impliqués dans les émeutes de Lhasa le 14 mars, incendiant des boutiques, mettant feu sur des écoles, et même tuant brutalement des civils. La question de leur "loyauté" au 14ème Dalai Lama est encore mise en évidence.

Le Bouddhisme tibétain a cinq grandes sectes. Bien que le Dalai Lama représente Gelupa ou la secte jaune, toutes les sectes ont suivi le Dalai Lama avant qu'il s'est enfui. Après, il a cessé d'être une autorité religieuse, il est considéré comme un activiste politique maintenant", a dit Loshang Champa. Avec un sourire à la lèvre, il a ajouté, disant que "le Dalai Lama serait le bienvenu, s'il soutient la politique du gouvernement central. Mais il semble qu'il n'a pas encore l'intention d'agir de la sorte".

Awang Dongje, chef du monastère Drepong, un des plus grands monastères du Tibet, a affirmé que seulement un petit nombre de moines avaient pris part à l'émeute. "La violence est non seulement illégale, elle est aussi allée à l'encontre des enseignements du Bouddhisme", a-t-il dit. Un leader de la secte Gelupa, Awang, ne doute pas que le Dalai Lama a un lien direct avec la violence. "Le Tibet fait partie intégrante de la Chine. Le Dalai Lama doit respecter ce fait historique et l'unité du pays", a-t-il insisté. Oui, ce leader religieux influent n'a pas dit un simple mot de bienvenue pour le Dalai Lama. Les moines du monastère Sera, une des institutions les plus vénérées dans le Bouddhisme tibétain, eux aussi, n'ont pas dit le mot de bienvenue pour le Dalai Lama. Se tenant debout devant les grandes statues des "Trois Bouddhas"--, le passé, le présent et le futur, les vétérans parmi les 550 moines ont catégoriquement rejeté tout rôle du Dalai Lama dans les affaires du Tibet. Aucun moine du monastère Sera n'a participé à l'émeute en mars.

Le Dalai Lama est considéré dans les rues de Lhasa plutôt comme un conspirateur financé par l'Occident. Notamment après les émeutes en mars, les différentes couches de la société tibétaine doutent de plus en plus de sa propagande de "paix". Les attaques subies par des écoles ont étonné la population. Tachi Xoga, directrice de l'école secondaire No. 2 de Lhasa s'est ainsi rappelée l'incident de l'attaque du 14 mars : "Nous avons entendu des cris aux environs de 12 H, alors que les enfants étaient encore en classe et puis nous avons vu des torches allumées jetées sur le mur et le toit des édifices de l'école". L'école comptait 842 étudiants, dont 80% étaient Tibétains. Les toits et les plafonds brûlés, les pupitres brûlés et les livres se trouvant partout dans le corridor étaient tous des preuves de la violence. "Nous avons fermé les portes et amené les enfants effrayés dans un lieu sûr de l'école", a-t-elle dit. Une autre école primaire avec 1 480 élèves, qui sont tous Tibétains, avait également subi l'attaque de la même férocité. Yang Sun, directrice de l'école, a décrit l'attaque comme une violence systématique visant à créer un sens de terreur et de chaos". Certains attaquants ont crié le slogan de l'"indépendance" du Tibet, s'est-elle rappelée.

Le problème, pour la population, est le développement. Pendant ces 50 dernières années, et notamment durant les 30 dernières années de la réforme, le Tibet, autrefois une région arriérée et reculée, a développé une économie moderne progressant rapidement. Sa population, qui se chiffrait à 1,14 millions d'habitants en 1951, année de libération pacifique, a augmenté jusqu'à 2,84 millions en 2007. Pour parler plus précisément, 95% de la population sont Tibétains. Ce fait est la meilleure réfutation de la propagande répandue par le Dalai Lama et ses amis internationaux et selon laquelle la migration de Hans a saboté l'équilibre de l'habitation tibétaine originale.

La pauvreté, la faim et le manque d'installations médicales étaient reflétés par l'espérance de vie de 35,5 ans seulement en 1951. Elle a augmenté à 67 ans maintenant. Sous la domination du Dalai Lama et du régime théocrate, 90% de la population n'avaient jamais appris à lire, ni à écrire. Aujourd'hui, la situation a changé complètement, avec 98,2% des enfants fréquentant l'école. Le développement de l'agriculture et de l'élevage, ainsi que des entreprises industrielles modernes a énormément contribué à la croissance économique du Tibet. En 2007, le GDP (produit intérieur brut) s'est élevé à 34 milliards de yuans (environ 4 857 millions de dollars), une augmentation de 14% par rapport à 2006. Le volume des ventes au détail a atteint 11 milliards de yuans (environ 1 571 millions de dollars)en 2007. Les dépenses sociales par l'Etat et la consommation sociale par la population ont augmenté dans de fortes proportions au cours de ces récentes années. Cependant, avec les conditions naturelles très difficiles, le Tibet est encore en retard dans de nombreux domaines. La planification par le gouvernement central comprend non seulement le soutien d'énormes dépenses, mais aussi la mobilisation spéciale de fonds et de compétences techniques des régions développées de Chine. Ainsi, des districts et des préfectures du Tibet sont directement aidés par des provinces comme le Guangdong et le Fujian.

Pour aller de Lhasa à Linzhi, on doit faire un trajet de plus de 400 km. En route, on peut constater de visu les immenses changements survenus dans cette région. Les villages mènent de pleines activités économiques. L'agriculture traditionnelle est graduellement remplacée par la culture moderne et rentable. Des marchés de vente en gros de produits agricoles sont établis. Les ressources d'élevage sont abondantes. Et elles sont graduellement industrialisées, ce qui fournit du bien-être et de l'emploi à la population. Des maisons sont maintenant construites pour les agriculteurs et les pâtres même dans les régions reculées. Avec le développement du tourisme, des milliers de touristes venant d'autres régions chinoises visitent le Tibet, connu pour ses beautés naturelles. La construction du chemin de fer qinghai-tibet, une merveille dans l'histoire de construction de lignes ferroviaire, a raccourci la distance entre le Tibet et le monde. Ce chemin de fer traverse des déserts, de hauts plateaux et des chaînes de montagne dans la province du Qinghai et la Région autonome du Tibet.

Cependant, les hauts officiels chinois et les hauts décideurs de politiques de ce pays ne se contentent pas de ces succès.

"Le Tibet connaît un développement plus rapide que jamais. A présent, la tâche très importante est la modernisation et le développement harmonieux, scientifique et durable. Bien que les émeutes du 14 mars soient des choses passées, le gouvernement central doit être plus vigilant", a dit Dong Yunhu, directeur du Bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'Etat et chargé du Bureau du Tibet et des droits de l'homme.

M. Dong, expert en études marxistes, a montré le changement du rôle des leaders religieux dans la société tibétaine. "Avant les réformes démocratiques, ils avaient le rôle de domination sous l'ancien système. Ils possédaient plus d'un tiers des forces productives. Ils exerçaient la domination également dans les domaines culturel, politique et judiciaire. Après les réformes démocratiques, ils ont perdu de nombreux privilèges. Les serfs et les paysans ont été libérés. Cela a suscité le mécontentement parmi des moines, notamment parmi des Bouddhas vivants. Il a ajouté que "le Président Mao a invité le Dalai Lama à diriger la population tibétaine dans le déroulement des réformes démocratiques. Mais celui-ci n'a pas joué son rôle dans ce sens. La modernisation est non seulement nécessaire à la Chine, mais aussi au Tibet. Quelques moines sont encore nostalgiques du passé. Ils sont encore loin de la modernisation".

En ce qui concerne le rôle du Dalai Lama, le gouvernement chinois a une position ferme et claire. "Le Dalai Lama ne désire pas la stabilité ni le développement du Tibet. Il a prémédité la violence à Lhasa. Pendant ces 50 dernières années, il a maintenu des relations avec les forces occidentales, notamment avec les forces anti-chinoises. En fait, ces dernières sont les sources de sa force et il est utilisé comme un instrument des forces hostiles", a dit M.Dong.

"Cependant, le Dalai Lama répand de fausses informations à travers le média et durant la période d'ouverture. Il se dresse pour ternir l'image de la Chine. Nous devons contrecarrer sa propagande. Nous devons montrer au monde entier la vérité au Tibet, la réalité au Tibet", a dit M.Dong. Les termes de négociations avec le Dalai Lama et ses représentants sont également clairs. "Il n'y a rien à discuter avec lui sur le futur du Tibet. Jusqu'en 1959, il était ministre en chef au Tibet. Il n'a aucune fonction au Tibet maintenant. Le gouvernement de la Région autonome du Tibet et le gouvernement central sont les seuls représentants du Tibet. Nous sommes prêts à discuter avec lui seulement de l'avenir du 14ème Dalai Lama et non du futur du Tibet", a affirmé M. Dong.

De retour à Lhasa, le Palais du Potala d'architecture merveilleuse, jadis la résidence du Dalai Lama, domine sur la ville de Lhasa. Ce palais de reliques et de statues est aujourd'hui un site de patrimoine mondial et visité par des centaines de touristes chaque jour. Il n'attend pas le Dalai Lama.


Auteur: Debasish Chakraborty, publié le 28 juillet 2008.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Xuan
La nature anticonstitutionnelle de la proposition de la partie du Dalai Lama vu de la liberté religieuse (Quotidien du Peuple, Page 4)

La partie du Dalai Lama vient de publier récemment un document intitulé « Proposition sur la réalisation d'une autonomie réelle et véritable au profit de l'ensemble de la nationalité tibétaine », dans lequel il est cité, au nom du soi-disant « gouvernement tibétain en exil qui symbolise les intérêts du peuple tibétain et qui est le représentant du peuple tibétain », les diverses clauses conditionnelles de l' « autonomie réelle et véritable », et parmi celles-ci, la clause concernant « la religion » revêt un caractère extrêmement trompeur et mystifiant facile à induire en erreur.

Il est dit dans le document que « Bien que nous reconnaissons l'importance de la laïcisation, mais cela ne signifie pas qu'on peut se servir de cela pour violer la liberté de croyance et la pratique religieuse et adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la population croyante. », et il y est ajouté « En expliquant d'après le critère international, le mode de croyance et de pratique est compris également dans le sphère de la liberté religieuse. Ces libertés comprennent entre autres la gestion des temples et des monastères, ainsi que les études et la pratique des méthodes religieux en tenant compte de la tradition religieuse ; la détermination d'après le système religieux du nombre et de l'âge des moines qui désirent vivre en communauté dans un temple ; et la liberté de pratiquer les rites religieux et les activités religieuses, dont le sermon et la prêche. C'est pourquoi, en ce qui concerne les activités religieuses ordinaires, y compris le rapport entre maître et disciple, la gestion des temples et des monastères, l'identification de l'enfant qui réincarne l'âme du précédent Dalai Lama et autres affaires, le gouvernement ne doit ni intervenir ni s'ingérer. »

En réalité, la liberté de croyance religieuse est un droit fondamental octroyé au citoyen par la Constitution chinoise. Il est stipulé dans la « Constitution de la République populaire de Chine » : « Le citoyen de la République populaire de Chine jouit de la liberté de croyance religieuse. Aucun organisme d'Etat, groupement social ou individu n'a le droit de contraindre un citoyen à épouser une religion ou à ne pas la pratiquer et personne n'a le droit de discriminer un citoyen du fait qu'il est un croyant ou un athée. L'Etat protège toutes activités religieuses normales. Personne n'a le droit d'utiliser une religion pour pratiquer des activités visant à saboter l'ordre social, à nuire à la santé du citoyen ou à porter atteinte au système national d'éducation. Les groupements religieux et les affaires religieuses ne sont pas soumis à l'influence étrangère. ». En Chine, en dehors de la « Constitution », d'autres codes et lois, dont le « Code pénal », les « Principes généraux du Code civil », la « Loi sur l'autonomie régionale des nationalités » et la « Loi sur l'instruction obligatoire », comportent également des clauses concernées sur la protection de la liberté de croyance religieuse du citoyen et sur la non discrimination à l'égard des citoyens qui pratiquent ou ne pratiquent pas la religion. Mais il y a un point qu'il est nécessaire d'éclaircir, c'est que la liberté de croyance religieuse ne signifie pas la liberté d'activités religieuses. La pratique ou la non pratique de n'importe quelle religion est une affaire privée de liberté pour chacun, mais pour ce qui est des activités religieuses, vu qu'elles pourraient concernées l'espace social et de tierce gens, c'est pourquoi elles doivent être soumises à des restrictions contraignantes de la loi et cela se fait ainsi dans n'importe autre pays du monde.

La partie du Dalai Lama exige une « liberté religieuse absolue » sans aucune restriction et échappant à la force de loi. D'après elle, tout doit se faire en tenant compte de la « tradition religieuse » et du « système religieux », que ce soit pour ce qui est de la gestion des temples et des monastères ou que ce soit en ce qui concerne le recrutement des moines et des bonzes, c'est-à-dire le rétablissement total et complet de l'ancienne situation précédant la réforme démocratique au Tibet où la religion était « au-dessus de tout » et où le Dalai Lama exerçait une domination autocratique. A cette époque-là, on comptait au Tibet 2.676 temples et monastères et le nombre total des moines atteignait 120.000, soit à peu près le dixième de la population globale tibétaine. Le clergé, qui contrôlait les temples, les monastères et plus d'un tiers des moyens de production sociaux, constituaient alors avec l'aristocratie et la bureaucratie les « trois grands seigneurs féodaux » qui dominaient et opprimaient la société tibétaine. Le résultat de ce genre de domination c'était l'empêchement total et complet du développement social et n'avait apporté aucun bien aux larges masses populaires tibétaines qui croupissaient dans la pauvreté, dans la misère et dans l'ignorance.

Il est prescrit dans la « Loi de la République populaire de Chine sur l'instruction obligatoire » : « L'instruction obligatoire est une œuvre d'utilité publique appliquée de façon unifiée par l'Etat à l'égard de tous les enfants et de tous les adolescents en âge de recevoir l'éducation et l'Etat doit tout faire pour garantir son application ». « Tout enfant ou adolescent d'âge scolaire doté de la nationalité de la République populaire de Chine, quel que soit son sexe, sa nationalité, sa race, l'état financier de sa famille et sa croyance religieuse, jouit d'après la loi l'égalité de droit de recevoir l'instruction obligatoire et ne peut se dérober à l'obligation de recevoir cette instruction. ». Si l'on tient compte le la proposition de la partie du Dalai Lama au sujet de « la détermination du nombre et de l'âge des moines qui désirent entrer dans les temples en tenant compte du système religieux, ainsi que la liberté de la pratique de rites religieux et d'activités religieuses, dont le sermon et la prêche, tout cela est tout d'abord opposé à la loi du développement social, et surtout à la « Loi de la République populaire de Chine sur l'instruction obligatoire ».

Aujourd'hui en Chine, les masses populaires croyantes jouissent pleinement de la liberté de croyance religieuse. Quant aux familles qui pratiquent la croyance du bouddhisme tibétain, elles ont pratiquement toutes installé chez elles une chapelle ou une niche de bouddha. Elles peuvent également prier en toute liberté des moines ou des bonzes de venir chez elles pour réciter le canon ou pour faire le prêche. Chaque année, des millions de pèlerins et de croyants se rendent à Lhassa pour remplir leurs devoirs religieux envers le Bouddha. Toutes ces choses-là sont des réalités au vu et au su de tous. C'est pourquoi le démenti de la partie du Dalai Lama et son refus de reconnaître la réalité indéniable que le peuple tibétain jouit pleinement de la liberté de croyance religieuse, et surtout son exigence de réviser la Constitution en invoquant le soi-disant « critère international », dévoilent à fond sa vaine intention de rétablir au Tibet le système théocratique de servage féodal qui a été aboli suite à la réforme démocratique appliqué en 1959.


Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Xuan
Les principales propositions politiques de la clique du Dalai Lama

La première, refus de reconnaître que le Tibet faisait partie de la Chine il y a déjà longtemps dans le passé. Le Dalai Lama répète sans cesse que le Tibet était un pays complètement indépendant lors de l'entrée en 1949 sur le territoire tibétain de l'Armée populaire de Libération de Chine et qu'il est toujours un pays indépendant occupé illégalement actuellement.

La deuxième, souhait de la réalisation et de l'établissement de la « grande région tibétaine » qui n'a jamais existé dans l'histoire. Cette soi-disant « grande région tibétaine » du Dalai Lama englobe le Tibet, la presque totalité de la Province du Qinghai, la Préfecture autonome Gannan de la Province du Gansu, les deux préfectures autonomes Ganzi et Aba de la Province du Sichuan, la préfecture autonome Diqing de la province du Yunnan, ainsi que d'autres lieux et endroits, et la surface totale de cette « grande région tibétaine » représente le quart du territoire de la République populaire de Chine.

La troisième, rejet et renversement, au nom de l' « autonomie réelle et totale », du système social et politique appliqué actuellement au Tibet. La clique du Dalai Lama propose qu'en dehors de la diplomatie et de la défense nationale, toutes les autres affaires concernant la politique, l'économie, la culture, l'éducation, la religion, … etc. seront administrées et contrôlées par les « Tibétains ».

La quatrième, évacuation totale et entière des troupes de l'APL du territoire de la « grande région tibétaine », c'est-à-dire du quart du territoire de l'ensemble du pays.

La cinquième, arrêt de l'immigration au Tibet et départ de l'ensemble des hans qui devront aller ailleurs. « Les habitants non tibétains qui résident au Tibet ne jouissent pas du droit d'autonomie. Toutes les fonctions et tous les postes des officiels et des fonctionnaires du gouvernement des régions autonomes des minorités nationales devront être assumés par des habitants d'ethnies minoritaires ».

Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Xuan
"Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes"

Prétextant ce principe léniniste, certains groupes marxistes-léninistes ne s’opposent pas fermement aux tentatives impérialistes de fomenter sécessions, division et guerres civiles, mais y trouvent au contraire quelque justification.

Certains marxistes-léninistes se sont réjouis de « l’indépendance » du Kossovo, tout en sachant que cette « indépendance » n’a été qu’une nouvelle manœuvre de l’impérialisme US pour dépecer cette région, dans la foulée des « révolutions oranges » .
Jamais de telles manœuvres n’ont été bénéfiques aux peuples.
Ces marxistes-léninistes doivent aussi s’interroger sur la prétendue lutte pour « l’indépendance du Tibet » , qu’ils présentent également comme un combat révolutionnaire.

Il est de notoriété publique que l’impérialisme américain a longtemps subventionné les entreprises sécessionnistes du Dalaï Lama au Tibet, et que les émeutes de mars 2008 étaient préméditées et téléguidées depuis Dharamsala, à telle enseigne que la date de « l’insurrection » n’était autre que l’anniversaire de l’exil du Dalaï Lama, que des manifestations de moines ont tenté de rejoindre la Chine depuis le Népal et que certain temples bouddhistes tibétains ont servi de cache d’armes.
Sans parler du caractère xénophobe des violences et des agressions commises au cours de ces émeutes.
Le Tibet moderne ne subit pas une oppression, mais connaît une amélioration des conditions de vie matérielle de sa population.
Il n’a plus grand chose à voir avec le Tibet féodal.

Est-ce que la France coloniale a un seul jour amélioré la vie des peuples dominés ?
Leur a-t-elle donné un quelconque droit d’expression ?
A-t-elle encouragé l’expression des cultures populaires nationales ?

Cependant certains intellectuels bourgeois ont alors comparé les chinois Han et les colons français en Algérie. Cette comparaison est un mensonge et une insulte au peuple chinois.

Mais certains marxistes-léninistes - au demeurant parfaitement conscients de cette manipulation – ont parlé de « révolte légitime du peuple » contre « l’oppression » des Chinois d’origine Han, émettant tout juste cette réserve que « Les forces du clergé réactionnaire et leur chef, le Dalaï Lama, ne sont pas les mieux placés pour défendre l'émancipation de leur peuple. » .
Pas les mieux placés non plus sont ces marxistes-léninistes pour parler du droit des peuples.
En voulant coûte que coûte démontrer la nature impérialiste de la Chine , ces marxistes-léninistes se sont laissés bercer par le chant des sirènes bourgeoises.
La « révolte légitime des peuples » contre « l’oppression » des Chinois d’origine Han n’a de réalité que dans leur imagination, tandis que les tentatives de démantèlement de la Chine par
l’impérialisme occidental sont bien réelle.

Ci-après, trois articles sur les objectifs réels poursuivis par le Dalaï Lama.
 
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