| La nature anticonstitutionnelle de la proposition de la partie du Dalai Lama vu de la liberté religieuse (Quotidien du Peuple, Page 4) La partie du Dalai Lama vient de publier récemment un document intitulé « Proposition sur la réalisation d'une autonomie réelle et véritable au profit de l'ensemble de la nationalité tibétaine », dans lequel il est cité, au nom du soi-disant « gouvernement tibétain en exil qui symbolise les intérêts du peuple tibétain et qui est le représentant du peuple tibétain », les diverses clauses conditionnelles de l' « autonomie réelle et véritable », et parmi celles-ci, la clause concernant « la religion » revêt un caractère extrêmement trompeur et mystifiant facile à induire en erreur. Il est dit dans le document que « Bien que nous reconnaissons l'importance de la laïcisation, mais cela ne signifie pas qu'on peut se servir de cela pour violer la liberté de croyance et la pratique religieuse et adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la population croyante. », et il y est ajouté « En expliquant d'après le critère international, le mode de croyance et de pratique est compris également dans le sphère de la liberté religieuse. Ces libertés comprennent entre autres la gestion des temples et des monastères, ainsi que les études et la pratique des méthodes religieux en tenant compte de la tradition religieuse ; la détermination d'après le système religieux du nombre et de l'âge des moines qui désirent vivre en communauté dans un temple ; et la liberté de pratiquer les rites religieux et les activités religieuses, dont le sermon et la prêche. C'est pourquoi, en ce qui concerne les activités religieuses ordinaires, y compris le rapport entre maître et disciple, la gestion des temples et des monastères, l'identification de l'enfant qui réincarne l'âme du précédent Dalai Lama et autres affaires, le gouvernement ne doit ni intervenir ni s'ingérer. » En réalité, la liberté de croyance religieuse est un droit fondamental octroyé au citoyen par la Constitution chinoise. Il est stipulé dans la « Constitution de la République populaire de Chine » : « Le citoyen de la République populaire de Chine jouit de la liberté de croyance religieuse. Aucun organisme d'Etat, groupement social ou individu n'a le droit de contraindre un citoyen à épouser une religion ou à ne pas la pratiquer et personne n'a le droit de discriminer un citoyen du fait qu'il est un croyant ou un athée. L'Etat protège toutes activités religieuses normales. Personne n'a le droit d'utiliser une religion pour pratiquer des activités visant à saboter l'ordre social, à nuire à la santé du citoyen ou à porter atteinte au système national d'éducation. Les groupements religieux et les affaires religieuses ne sont pas soumis à l'influence étrangère. ». En Chine, en dehors de la « Constitution », d'autres codes et lois, dont le « Code pénal », les « Principes généraux du Code civil », la « Loi sur l'autonomie régionale des nationalités » et la « Loi sur l'instruction obligatoire », comportent également des clauses concernées sur la protection de la liberté de croyance religieuse du citoyen et sur la non discrimination à l'égard des citoyens qui pratiquent ou ne pratiquent pas la religion. Mais il y a un point qu'il est nécessaire d'éclaircir, c'est que la liberté de croyance religieuse ne signifie pas la liberté d'activités religieuses. La pratique ou la non pratique de n'importe quelle religion est une affaire privée de liberté pour chacun, mais pour ce qui est des activités religieuses, vu qu'elles pourraient concernées l'espace social et de tierce gens, c'est pourquoi elles doivent être soumises à des restrictions contraignantes de la loi et cela se fait ainsi dans n'importe autre pays du monde. La partie du Dalai Lama exige une « liberté religieuse absolue » sans aucune restriction et échappant à la force de loi. D'après elle, tout doit se faire en tenant compte de la « tradition religieuse » et du « système religieux », que ce soit pour ce qui est de la gestion des temples et des monastères ou que ce soit en ce qui concerne le recrutement des moines et des bonzes, c'est-à-dire le rétablissement total et complet de l'ancienne situation précédant la réforme démocratique au Tibet où la religion était « au-dessus de tout » et où le Dalai Lama exerçait une domination autocratique. A cette époque-là, on comptait au Tibet 2.676 temples et monastères et le nombre total des moines atteignait 120.000, soit à peu près le dixième de la population globale tibétaine. Le clergé, qui contrôlait les temples, les monastères et plus d'un tiers des moyens de production sociaux, constituaient alors avec l'aristocratie et la bureaucratie les « trois grands seigneurs féodaux » qui dominaient et opprimaient la société tibétaine. Le résultat de ce genre de domination c'était l'empêchement total et complet du développement social et n'avait apporté aucun bien aux larges masses populaires tibétaines qui croupissaient dans la pauvreté, dans la misère et dans l'ignorance. Il est prescrit dans la « Loi de la République populaire de Chine sur l'instruction obligatoire » : « L'instruction obligatoire est une œuvre d'utilité publique appliquée de façon unifiée par l'Etat à l'égard de tous les enfants et de tous les adolescents en âge de recevoir l'éducation et l'Etat doit tout faire pour garantir son application ». « Tout enfant ou adolescent d'âge scolaire doté de la nationalité de la République populaire de Chine, quel que soit son sexe, sa nationalité, sa race, l'état financier de sa famille et sa croyance religieuse, jouit d'après la loi l'égalité de droit de recevoir l'instruction obligatoire et ne peut se dérober à l'obligation de recevoir cette instruction. ». Si l'on tient compte le la proposition de la partie du Dalai Lama au sujet de « la détermination du nombre et de l'âge des moines qui désirent entrer dans les temples en tenant compte du système religieux, ainsi que la liberté de la pratique de rites religieux et d'activités religieuses, dont le sermon et la prêche, tout cela est tout d'abord opposé à la loi du développement social, et surtout à la « Loi de la République populaire de Chine sur l'instruction obligatoire ». Aujourd'hui en Chine, les masses populaires croyantes jouissent pleinement de la liberté de croyance religieuse. Quant aux familles qui pratiquent la croyance du bouddhisme tibétain, elles ont pratiquement toutes installé chez elles une chapelle ou une niche de bouddha. Elles peuvent également prier en toute liberté des moines ou des bonzes de venir chez elles pour réciter le canon ou pour faire le prêche. Chaque année, des millions de pèlerins et de croyants se rendent à Lhassa pour remplir leurs devoirs religieux envers le Bouddha. Toutes ces choses-là sont des réalités au vu et au su de tous. C'est pourquoi le démenti de la partie du Dalai Lama et son refus de reconnaître la réalité indéniable que le peuple tibétain jouit pleinement de la liberté de croyance religieuse, et surtout son exigence de réviser la Constitution en invoquant le soi-disant « critère international », dévoilent à fond sa vaine intention de rétablir au Tibet le système théocratique de servage féodal qui a été aboli suite à la réforme démocratique appliqué en 1959. Source: le Quotidien du Peuple en ligne |
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| Les principales propositions politiques de la clique du Dalai Lama La première, refus de reconnaître que le Tibet faisait partie de la Chine il y a déjà longtemps dans le passé. Le Dalai Lama répète sans cesse que le Tibet était un pays complètement indépendant lors de l'entrée en 1949 sur le territoire tibétain de l'Armée populaire de Libération de Chine et qu'il est toujours un pays indépendant occupé illégalement actuellement. La deuxième, souhait de la réalisation et de l'établissement de la « grande région tibétaine » qui n'a jamais existé dans l'histoire. Cette soi-disant « grande région tibétaine » du Dalai Lama englobe le Tibet, la presque totalité de la Province du Qinghai, la Préfecture autonome Gannan de la Province du Gansu, les deux préfectures autonomes Ganzi et Aba de la Province du Sichuan, la préfecture autonome Diqing de la province du Yunnan, ainsi que d'autres lieux et endroits, et la surface totale de cette « grande région tibétaine » représente le quart du territoire de la République populaire de Chine. La troisième, rejet et renversement, au nom de l' « autonomie réelle et totale », du système social et politique appliqué actuellement au Tibet. La clique du Dalai Lama propose qu'en dehors de la diplomatie et de la défense nationale, toutes les autres affaires concernant la politique, l'économie, la culture, l'éducation, la religion, … etc. seront administrées et contrôlées par les « Tibétains ». La quatrième, évacuation totale et entière des troupes de l'APL du territoire de la « grande région tibétaine », c'est-à-dire du quart du territoire de l'ensemble du pays. La cinquième, arrêt de l'immigration au Tibet et départ de l'ensemble des hans qui devront aller ailleurs. « Les habitants non tibétains qui résident au Tibet ne jouissent pas du droit d'autonomie. Toutes les fonctions et tous les postes des officiels et des fonctionnaires du gouvernement des régions autonomes des minorités nationales devront être assumés par des habitants d'ethnies minoritaires ». Source: le Quotidien du Peuple en ligne |
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| "Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes" Prétextant ce principe léniniste, certains groupes marxistes-léninistes ne s’opposent pas fermement aux tentatives impérialistes de fomenter sécessions, division et guerres civiles, mais y trouvent au contraire quelque justification. Certains marxistes-léninistes se sont réjouis de « l’indépendance » du Kossovo, tout en sachant que cette « indépendance » n’a été qu’une nouvelle manœuvre de l’impérialisme US pour dépecer cette région, dans la foulée des « révolutions oranges » . Jamais de telles manœuvres n’ont été bénéfiques aux peuples. Ces marxistes-léninistes doivent aussi s’interroger sur la prétendue lutte pour « l’indépendance du Tibet » , qu’ils présentent également comme un combat révolutionnaire. Il est de notoriété publique que l’impérialisme américain a longtemps subventionné les entreprises sécessionnistes du Dalaï Lama au Tibet, et que les émeutes de mars 2008 étaient préméditées et téléguidées depuis Dharamsala, à telle enseigne que la date de « l’insurrection » n’était autre que l’anniversaire de l’exil du Dalaï Lama, que des manifestations de moines ont tenté de rejoindre la Chine depuis le Népal et que certain temples bouddhistes tibétains ont servi de cache d’armes. Sans parler du caractère xénophobe des violences et des agressions commises au cours de ces émeutes. Le Tibet moderne ne subit pas une oppression, mais connaît une amélioration des conditions de vie matérielle de sa population. Il n’a plus grand chose à voir avec le Tibet féodal. Est-ce que la France coloniale a un seul jour amélioré la vie des peuples dominés ? Leur a-t-elle donné un quelconque droit d’expression ? A-t-elle encouragé l’expression des cultures populaires nationales ? Cependant certains intellectuels bourgeois ont alors comparé les chinois Han et les colons français en Algérie. Cette comparaison est un mensonge et une insulte au peuple chinois. Mais certains marxistes-léninistes - au demeurant parfaitement conscients de cette manipulation – ont parlé de « révolte légitime du peuple » contre « l’oppression » des Chinois d’origine Han, émettant tout juste cette réserve que « Les forces du clergé réactionnaire et leur chef, le Dalaï Lama, ne sont pas les mieux placés pour défendre l'émancipation de leur peuple. » . Pas les mieux placés non plus sont ces marxistes-léninistes pour parler du droit des peuples. En voulant coûte que coûte démontrer la nature impérialiste de la Chine , ces marxistes-léninistes se sont laissés bercer par le chant des sirènes bourgeoises. La « révolte légitime des peuples » contre « l’oppression » des Chinois d’origine Han n’a de réalité que dans leur imagination, tandis que les tentatives de démantèlement de la Chine par l’impérialisme occidental sont bien réelle. Ci-après, trois articles sur les objectifs réels poursuivis par le Dalaï Lama. |
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