| Dernières réponses | |  EN phase avec les positions atlantistes, anti russes, anti chinoises des alliés composant la NUPES, qu'ils soient socialistes, écologistes, européistes et toujours anticommunistes.
L'aveuglement de la direction du PCF se poursuit, ne manquent que Valls et Cazeneuve pour finir en EHPAD - Union de la gauche en passant chez Afflelou pour voir clair et mieux entendre! |
| | | UNE HONTE ABSOLUE
L'Humanité du 11 avril publie :
"Les conditions de la paix, ce sont les dialogues et les règles communes pour éviter toutes sources de conflits" .
En clôture du congrès, Fabien Roussel a rappelé les principes qui animent le PCF en matière de politique internationale, et vis-à-vis du conflit en Ukraine, appelant la France à " prendre des initiatives diplomatiques " pour obtenir un cessez-le-feu. Des principes qui ont conduit les communistes à condamner le répresson du peuple ouïghour par la CHine. Dénonçant "une répression injustifiée, avec stérilisation forcée des femmes, assassinats et déportation" , le PCF a demandé "l'arrêt immédiat de la persécution contre les Ouïghours qui dure aujourd'hui depuis une quinzaine d'années" , dans un amendement voté à Marseille. |
| | EN quelques mots…
6 AVRIL 2023
https://histoireetsociete.com/2023/04/06/en-quelques-mots/
Ce week end aura lieu le Congrès du PCF… Le moins que l’on puisse dire c’est que le conditions ne paraissent pas réunies pour que ce soit le Congrès qui mettra le PCF sur une voie de changements nécessaires non seulement aux militants communistes, mais aux travaileurs, à la jeunesse et à notre pays. Entaché de vaines polémiques, avec une base commune totalement insuffisante, une unité de façade et pas la moindre perspective de paix, un but le socialisme ignoré, toute réflexion sur le parti sacrifié au profit de questions d’union de la gauche concoctées dans les couloirs de l’Assemblée nationale, elle même hors sol… Entouré de grouuscules haineux qui ne voient rien et partout des divisions autour de personnnalités plutôt que d’idées…Mais le congrès de la CGT a été à sa manière une heureuse surprise parce que ceux qui ont permis une issue ne se sont pas trompés d’adversaire…
LES AVANCEES INESPEREES DU CONGRES DE LA CGT
En effet, le panorama à la veille du dernier congrès de la CGT n’était guère plus enthousiasmant, mais on a assisté à la montée en puissance de deux réalités militantes qui ont changé la donne, et sans résoudre tous les problèmes ouvert la porte à une solution: le premier fait c’est la volonté de souveraineté des adhérents qui s’est imposée aux manoeuvres de la direction qui croyait déjà tout ficelé et avait déjà privilégié les liens extérieurs sur la démocratie syndicale… La seconde réalité c’est disons le patriotisme des membres de la CGT y compris ceux que l’on présente à l’instar d’Olivier Mateu comme des forts en gueule, tête brulées et simple courroie de transmission de Mélenchon. Ils se sont fort heureusement conduits d’une manière différentes de certains positionnements groupusculaires dont le seul but est effectivement d’en finir avec la CGT comme avec le PCF dans la logique des “liquidateurs”. EN revanche, ce qui a permis à ces deux formes de ‘”réalisme” de transformer au moins partiellement le congrès de la CGT, c’est leurs liens avec le mouvement social, leur manière de prendre pied dans les exigences populaires, ils ont fait une estimation plus lucide de la situation sans pour autant casser la baraque.
L’état de la CGT est pourtant comme la plupart des syndicats préoccupant et il est clair que les forces politiciennes tentent de préparer avec Laurent Berger une alternative social démocrate capable de s’inscrire dans le courant européen de la social démocratie dont nous analysons par ailleurs la débâcle. Pourtant parce que les syndicalistes qui se sont unis pour renverser l’ex-direction et pour sauver l’unité de la CGT, sans remettre en cause l’intersyndicale, ils ont crée les conditions d’une avancée dans une situation où il était difficile d’aller plus loin sans casser le mouvement des retraites et infliger une défaite au mouvement, alors que celle du gouvernement doit être le but.
Ils ont su voir l’essentiel: ce qui fait de la gauche, du PCF, des syndicats, des associations ce qu’elles sont dépend de la crise du capitalisme, de son personnel, de son mode de démocratie et c’est de lui que se répend tous les vices dont paraissent victimes les représentants de travailleurs, tous ceux qui se réclament d’eux et il ne faut pas se tromper d’adversaire.
PEUT-ON ESPERER DU CONGRES DU PCF ?
A priori je ne vois pas les mêmes capacités au congrès du PCF, l’état du parti est encore tel qu’on voit mal ce qu’on peut en attendre quand on mesure la courte vue de la direction qui avait suscité tant d’espoir au 38 e congrès, et comme c’est pire dans le reste de la gauche, le mieux est de se dire que c’est un congrès pour rien. Pourtant je le répète ce qui s’est passé au Congrès de la CGT, la rapidité avec laquelle évoluent les consciences et l’urgence de la situation doivent nous aider à observer ce qui va se passer. Surtout il faut conserver la grande leçon du congrès de la CGT: ne pas se tromper d’adversaire.
quand l’actuel secrétaire du PCF dit “nous ” c’est de la gauche dont il parle et il adopte une stratégie qui s’impose au congrès qui n’a plus qu’à l’accepter ce qui est un problème … mais seuls les militants communistes encartés sont en capacité de l’affronter sans casser la baraque, surtout que cette manière d’agir ne vient pas du PCF mais est simplement celle des institutions dites républicaines mais en fait conçues par de gaulle pour qu’il n’y ait plus d’alternative communiste. Et à décharge de Fabien Roussel , il faut mesurer qu’il est sorti du 38 e Congrès sans équipe cohérente, avec un exécutif divisé, ce qui risque de se reproduire au congrès de Marseille…
Le piège politique auquel le mouvement syndical en lutte peut espérer échapper est que les élections dont dépendent désormais tous les partis sont conçus sur le modèle de la Ve république renforcé par l’UE et si l’on a seulement les échéances électorales dans le viseur on ne peut pas y échapper. .. Mais attendons la suite…
IL FAUT ELARGIR SON CHAMP DE COMPREHENSION ET LE FAIRE DANS UNE DIMENSION DE CLASSE, L’OEIL FIXE SUR LE PATRONAT ET LE CAPITALISME :
Il y a dans la situation la cruauté d’une mutilation, le membre amputé vous fait souffrir comme s’il était encore là… l’absence du véritable parti communste pèse cruellement sur l’analyse de la situation, on se contente par exemple à propos de la visite de Macron en Chine de raisonner sur un modèle gauchiste ou social démocrat(ce qui revient au même) qui se réjouit de la manière dont la Chine minimiserait le paltoquet qui nous tient lieu de président, mais c’est interpréter la Chine et surtout le patronat français sur un modèle à court terme. Les Chinois ne se font aucune illusion sans doute sur Macron, mais il y a avec lui une forte délégation du patronat français, et il suffit de suivre quelqu’un comme Raffarin pour voir que d’autres chemins sont à l’oeuvre en Chine et dans le monde.
Xi Jipping reçoit d’une manière privilégiée Macron, l’accueille en ce moment même personnellement sur la place du Tian’anmen, la plus grande place du monde, celle où le portrait de Mao prolonge la Chine millénaire, avec une vibrante marseillaise.. Seul sans madame Ursula Von der leynen … la Chine est préoccupée des investissements capitalistes étrangers, elle les arrache aux Etats-Unis, instables en crise bancaire et qui pique le trésor de guerre de ceux qui résistent , son premier ministre est chargé de favoriser, ces investissements et de les faire oeuvrer à un nouveau mode de développement, bref, la dictature du prolétariat comme valeur refuge… C’est la grande question du moment… et il faut être aussi superficiel que la gauche française pour ignorer à ce point la situation du patronat…
Pour ne pas saisir la dialectique entre ce dialogue avec les investisseurs et la stratégie des relations internationales nouvelles de la Chine, par lesquel celle-ci crée les conditions de la paix partout où ellepeut le faire en Asie centrale, dans le pacifique mais aussi en Afrique avec tous les dangers qui pèsent sur le capitalisme français si on lui arrache son trésor de guerre, celui des pays ex-colonisés… Est ce que le dialogue ira jusqu’à l’antagonisme du capitalisme français qui porte moins sur l’Ukraine que sur le pactole africain? Inutile de s’affronter avec la Russie et de faire une fois de plus le jeu des Etats-Unis qui ne font pas de cadeaux aux capitalistes français, la France crée elle même les conditions de son éviction en Afrique..
la Chine agit dans l’idée que tout est négociable, ce que Macron sera capable d’arracher dans l’intérêt du patronat français sera une garantie pour la suite de son gouvernement et son avenir personnel.
Un veritable parti communiste centré sur les rapports de classe et sur la souveraineté nationale ne perdrait pas son temps à se débattre entre le gauchisme mélanchonien et la socialdemocratie atlantiste. C’est de ce point de vue là que la situation du Congrès de Marseille est peut-être la plus ouverte, il existe un consulat de la Chine, il y aura probablement une présence chinoise… peut-être un léger bougé dans la comprhension du monde.. Nous en sommes loin, mais que peut-on espérer après trente ans d’errance ? Sinon de ne pas tout détruire de ce sur quoi peut se construire l’avenir.
ENCORE UNE FOIS, NE PAS SE TROMPER D’ADVERSAIRE EN PRIVILEGIANT LE POLITICEN
Dès que l’on reprend un point de vue de classe et au lieu de se croire un fin tacticien parce que l’on se perd dans les jeux politiciens, alors on s’interroge sur l’essentiel: où en est le capital, quel est l’intérêt national ? tout devient plus clair et dans le même temps on est conscient de ce qu’on ne maitrise pas, ce qui est toujours sain. Alors que franchement en restant dans les politicailleries d’appareil on est perdant, parce que visiblement Macron et la droite dans ce domaine ont choisi de faire monter la NUPES et Melenchon pour faire contrepoids à Le pen, en faisant de ce pseudo radical celui sur qui porter tous les coups, ce qui l’avantage. L’autre social démocratie, en pleine débâcle mondiale, dans ce cas risque de se retrouver avec le score d’hidalgo et tout ça ne mène nulle part… .
L’état du parti communiste est une affaire qui nous concerne tous et que nous subissons y compris dans nos capacités d’analyse et d’action. Dire que la Chine n’aborde pas Macron, comme nous le croyons ne présume en rien ce petit joueur va être capable d’arracher à la Chine pour le moment je suis les déclarations en Chine et son grand triomphe sur le non emploi de la bomb nucléaire mais pour le moment les seuls en cause sont les Anglais qui livrent de l’uranium appauvri.. et si Macron prononce ne serait-ce que le mot taiwan, il est fichu… Pas plus que la Chine ne sacrifiera la Russie et les pays en voie de développement aux ambitions d’un petit vassal des Etats-Unis. Mais elle ne se contentera pas de cette position de principe et tant qu’elle pourra faire avancer son propre développement, le bien être du peuple chinois, elle le fera.
Pour le moment, malgré la combativité française, son refus de la guerre et sa méfiance à l’égard de l’UE, un spectre ne hantera pas l’Europe parce que malheureusement un jour il y a eu l’eurocommunisme et son spectre pèse encore durablement sur nous, mais ça peut changer, il naîtra peut-être une nouvelle génération, de nouveau leaders et il faut être attentif à ce qui peut advenir.
Danielle Bleitrach
PS j’en profite pour rappeler à tous qu’à partir de mercredi prochain 12 avril le blog sera laissé aux soins de Marianne et aux autres amis co-naimateurs, contributeurs du blog jusqu’au 25 avril… J’ai décidé de ne pas emporter d’ordinateur, mais un styo, des crayons et des carnets de notes moleskine… comme les voyageurs d’antan… j’aimerai revenir dans une situation que vous aurez bouleversée dans le bon sens…
Edité le 06-04-2023 à 17:19:11 par Xuan
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| | Par M. S. (contribution au congrès) :
POUSSER LE DEBAT RÉELLEMENT POUR EVITER DE NOUVELLES IMPASSES,
PREPARER UN NOUVEAU MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
Nos discussions de congrès buttent souvent sur deux idées que je trouve cruciales et pathétiques :
1- Tout d’abord, ce serait une question de simple nouveau « retard historique » à comprendre les circonstances d’évolutions capitalistes mésestimées, évolutions qui auraient dû engendrer des mutations nouvelles du parti pour s’y adapter ?
2- ou, nous devrions réfléchir en terme de responsabilité individuelle de dirigeants du parti corrompus de diverses façons ?
En fait, tout cela néglige et surtout oblitère totalement le débat de fond indispensable, de mon point de vue : la question centrale de l’orientation stratégique qui a complètement imprimé le moindre de nos actes, la moindre réflexion stratégique et tactique : le renoncement à la lutte de classe comme moteur de la révolution au profit de la lutte pour la prise de contrôle de l’appareil politique capitaliste (Manifeste de Champigny).
En simplifiant, nous avons tous, de bonne fois, pensé que la construction d’une voie française au socialisme devait passer par le rassemblement de partis de forces non communistes.
Nous avons donc inconsciemment tout fait pour devenir socio-democrato compatibles et nous nous sommes soumis à l’idéologie dominante ego centrique et consumériste.
Pour se faire nous avons transformé notre parti en machine électorale compatible avec celle des réformistes (socialistes et affidés divers) :
- nous avons inventé le concept hallucinant de « transition pacifique au socialisme » introduisant un pré-pensé de la voie devant être suivie ; nous conduisant même à réduire le champ d’expression politique au vote, aux manifs pacifiques …voire à dénoncer l’utilisation d’une violence prolétarienne contre la violence bourgeoise au nom de la morale bien pensante bourgeoise,
- puis dans la même veine, nous avons élaboré le fumeux « Euro communisme » pour éviter de nous confronter aux contradictions des socialismes réels dont nous ne retirions que ce que la bourgeoisie en disait. Euro communisme qui a conduit au désastre qu’on connaît en Italie, par exemple…
- nous avons renoncé au concept de « dictature » du prolétariat en cédant sur son sens marxiste et nous conduisant à accompagner les institutions bourgeoisie de répression des travailleurs en lutte,
- nous avons tout conditionné à la recherche d’accords électoraux avec les socialistes (programme commun, gauche plurielle, front de gauche…) sur des programmes toujours plus réformistes en oubliant de nous battre sur notre programme et ses cohérences,
- nous avons privilégié les ruptures avec le syndicalisme par opportunisme et concourant à ses divisions du fait de notre incapacité à produire une ligne politique de classe favorisant son expression et son unité
- nous avons renoncé à une réflexion contradictoire et complexe de l’échec des pays socialistes y compris depuis les révélations du contenu des archives de l’URSS, les communistes étant même totalement rendus ignorant des réalités économiques et politiques en jeu, au profit du seul discours répressif et fin de l’Histoire du récit bourgeois. Nous avons concouru à la désespérance par faiblesse de classe.
- nous avons renoncé au centralisme démocratique induisant ainsi les batailles internes infinies autour d’objectif électoralistes et privilégiant de fait le poids des élus dans un appareil se vidant. Renoncement qui a rendu impossible tout débat partagé au profit d’une agitation clanique permanente fondée sur une multitude d’intérêts non avoués.
- nous avons renoncé à un programme communiste au profit d’un programme totalement réformiste et opportuniste espérant concurrencer les réformistes sur leur terrain,
- nous avons explosé les statuts et le fonctionnement d’une machine de guerre de classe au profit d’un fonctionnement de club et de coteries,
- nous avons renoncé à toute réflexion idéologique et stratégique de classe et donc à mener la bataille idéologique au profit de réflexion sur le plus acceptable, le plus efficace pour répondre dans le cadre capitaliste à des adaptations possibles, acceptables par les « couches » intermédiaires, reprenant même les vocables concepts idéologiques bourgeois
- nous avons bradé notre presse en faillite, d’une part du fait de notre affaiblissement, mais concomitamment surtout du fait de sa tiédeur puis de son contenu non prolétarien, finissant par y donner tribune ou parole régulière à toute cette aréopage de pseudo intellectuels ou chroniqueurs réformistes, voire carrément réactionnaires pour faire « moderne », « ouvert ». Cela constituant toujours davantage d’hésitation, de doute ou d’incertitude chez nos militants, les accompagnant de fait dans cette plongée toujours plus profonde dans le réformiste ; au point que des dirigeants, des élus communistes puissent aujourd’hui s’interroger sur la meilleure opportunité électoralistes entre un bonimenteur opportuniste et un communiste.
- nous avons tourné le dos à la bataille internationaliste refusant de soutenir, non les systèmes, mais les recherches de voies socialistes dans le monde (Chine, Vietnam … et même Cuba qui n’avait pas été visité par le PCF depuis 30 ans !). Nous avons refusé jusqu’en novembre dernier tout échange avec les parti communistes du monde et singulièrement ceux des ex pays socialistes.
Et dans la même veine dés-idéologisée nous sommes allés jusqu’à voir nos députés voter avec tous les parlementaire de droite et d’extrême droite, un texte de soutien à l’OTAN dans un conflit entre l’impérialisme americain et le capitalisme russe dont pâtissent durement les populations des deux pays (résolution 309 - 26/19/22)
- nous avons….
Oui, nous avons poursuivi tout cela depuis 70 ans, temps pendant lequel le prolétariat s’est finalement totalement trouvé désarmé politiquement, idéologiquement et stratégiquement ; temps pendant lequel notre pays s’est atlantisé, neo colonialisé et a quasi totalement perdu ses acquis du CNR au profit d’une révolution conservatrice que nous avons été incapable de contrer.
Aujourd’hui certains voudraient pousser plus loin encore et maintenant nous faire renoncer au socialisme lui-même , au nom d’une inéluctabilité d’un communisme immanent (l’Huma nous invitant même à cela au nom de Jesus) survenant par la grâce d’une communion totale des réformismes au sein d’une Union populaire social démocrate ; en fait un véritable aboutissement démissionnaire par la création d’un parti Démocrate à l’Italienne.
Se soumettre à un quelconque aspect de cette logique mortifère est être social démocratisé aujourd’hui .
Mais, la bataille infinie du capital ne cessera jamais et sa rapacité ressert les plats. Les consciences des plus ciblées par l’exploitation dans le prolétariat comme de ceux qui commencent à voir arriver la fin de leurs illusions, évoluent aussi : 50% de nos citoyens refusent le système électoral.
Situation inquiétante pour un réformiste, mais compréhensible pour un marxiste.
Cependant, pour qu’il n’y ait pas loin de la réalité à une prise de conscience de classe, il faut un Parti communiste qui s’empare d’un programme révolutionnaire de classe et ouvre les possibles en donnant de la crédibilité aux besoins du prolétariat.
Non pour le « vendre » comme un prêt à penser, mais pour en faire un outil de crédibilité d’une nouvelle espérance et un outil concret de lutte de classe.
Il n’y aura AUCUNE autre voie ; elle reste à (re) construire, identique mais différente.
Le reste c’est du renoncement qui nous maintiendra dans la social-démocratie : l’URSS et le PCUS en sont morts…
Aujourd’hui les conditions d’un debat approfondi existent mais il se heurte au désarment idéologique de très nombreux camarades, à leur absence d’information marxiste.
C’est pourquoi, je pense que nous congrès après avoir confirmé l’orientation du 38eme et redonné les moyens de la réflexion et de l’action massive et unie des militants, devrait inviter le parti à prendre le temps d’une réflexion stratégique et idéologique fondamentale.
Je pense que nous devrions aller vers une nouvelle conference nationale fondatrice: la rédaction d’un nouveau MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, rectifiant celui de Champignt et congrès suivants. |
| | Un constat de la misère idéologique qui sévit au sein des groupuscules se référant au communisme français, laminés par les alliances électorales et l'alignement poli dans le moule occidental soumis à l'ordre américain quelque soit le désordre mondial qu'il engendre.
Il est loin le temps de la lutte des classes et de l'internationalisme prolétarien, un souvenir pour amateurs d'histoire qui va se faire ancienne avec F. Roussel et ceux du "premier rang". |
| | | LE PCF EN DÉBAT… La vocation de ce blog si vous en êtes d’accord !
22 FÉVRIER 2023
https://histoireetsociete.com/2023/02/22/le-pcf-en-debat-la-vocation-de-ce-blog-si-vous-en-etes-daccord/
Il me semble que ce qu’a fait Alain Girard dans cette réunion en Moselle est productif, son attitude est la bonne ou du moins correspond à ce qui nous réunit dans ce blog. Nous avons fait un bilan de multiples expériences y compris groupusculaires et nous sommes convaincus que la seule issue actuellement est la reconquête révolutionnaire du PCF. Nous ne nous faisons aucune illusion sur l’état réel de ce parti après des décennies non seulement de social démocratisation mais dans un contexte français, européen de contrerévolution. L’extraordinaire est que non seulement le peuple français ne renonce pas et qu’il aspire souvent dans la confusion à un véritable changement, mais qu’il existe encore un PCF, un minimum de forces organisées. Fabien Roussel est le reflet de tout ça, l’état du parti aussi. Et par rapport au mouvement des retraites, il mène très bien sa barque, il est le seul politique qui sait respecter les limites du mouvement, et le PCF grâce à lui et à l’implication des militants, apparait comme une force autonome indispensable à l’unité. Le PCF et son secrétaire sont ce qui en matière de force politique en France se fait de plus proche des intérêts des travailleurs, de la jeunesse, de la souveraineté nationale dans un contexte international en plein basculement historique. Le manque est la non prise en compte de ce basculement. Que sera le 39e congrès ? Incontestablement il faut appuyer ce qui poursuit le 38e Congrès, et ce qui a pris de l’ampleur et de la force autour de Fabien Roussel. Ce que décrit ici Alain Girard est tout à fait caractéristique et je crois qu’il donne à la fois un portrait encourageant de celui-ci mais aussi peut-être des clés de l’attitude embarrassée de Fabien Roussel à propos de l’OTAN et nous devons être conscients que seuls les communistes encartés pourront agir pour avancer face à ce qui est un processus. Nous ne devons pas nous substituer à eux mais nous pouvons apporter de l’information.
On peut regretter d’un simple point de vue éditorial que l’Humanité continue à choisir le suicide en pratiquant au plan international en particulier une féroce politique de censure au seul bénéfice de ses bailleurs de fond de l’OTAN et de l’uE, mais cela aussi regarde les communistes encartés, constamment appelés au renflouement de ce journal qui ne prétend même plus être le leur et qui reflète seulement le consensus médiatique ordinaire. Nous contenterons de fournir des informations sur les enjeux géopolitique, sur les positionnements multipolaires, mais aussi anti-impérialistes, en nous gardant comme nous l’avons fait jusqu’ici de commenter les tristes dérives de ce qui fut le grand journal de Jaures, de Cachin, de vaillant Couturier et tant d’autres…
Par rapport à la situation de basculement historique et surtout ce qui nous alarme ici les risques d’escalade de guerre et la responsabilité de l’OTAN, le retard de prise en compte est dramatique. et il faut mesurer ce à quoi correspond ce terrible aveuglement qui est en deça de l’inquiétude du peuple français. Premièrement, il y a l’état du parti dans sa masse, il y a un dirigeant qui manque de ce qui a toujours caractérisé les dirigeants communistes, à savoit une culture politique, le goût de la lecture et la maîtrise de la théorie. C’est un bon député, comme Chassaigne, mais c’est un député avec ses limites, ses jeux de sommet et sa manière de refléter l’opinion moyenne de sa circonscription mais et c’est important c’est un homme sincère, courageux et profondément communiste, qui sait écouter et apprendre. Il est pour le moment ce que nous avons de mieux et nous devons nous féliciter de l’avoir, aider à l’évolution du parti avec lucidité. Grandit au sein de ce parti une exigence nouvelle de compréhension, l méfiance à l’égard de l’OTAN, de l’UE. Ce qui est plus préoccupant c’est parce que Fabien Roussel ne part pas du parti mais d’une pratique de député, son attitude reflète la passation d’un compromis là où il pourrait trancher. C’est-à-dire que l’on risque d’avoir le maintien de liquidateurs patentés dans des domaines clés en particulier dans le secteur international où quelqu’un comme Vincent Boulet se prépare pour poursuivre le suivisme de l’UE et de l’OTAN. Il faut donc à la fois savoir être majoritaire et savoir conquérir des positions. Ceux qui sont militants savent mieux que nous ce que cela signifie sur le terrain et nous leur faisons confiance, nous ne nous substitueront pas à eux. Ce blog doit respecter la démocratie du parti, il peut jouer le rôle de ce qui manque tellement aujourd’hui aux militants à savoir l’équivalent de ce qu’étaient par exemple les Cahiers du communisme. Donc nous devons laisser les communistes mener le débat à leur manière dans le respect et la sérénité, mais nous donnons des informations, des analyses, un apport d’abord sur les questions internationales. Il existe d’autres sources d’information et c’est bien. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Fabien Roussel en Moselle, compte rendu de débat
Hier, Fabien Roussel était en Moselle. Rencontre à micro ouvert sans filtrage, au moins cela.
Tant sur la question des luttes sociales en cours, de la bataille des retraites, tant sur la jeunesse, Roussel a été très bon, un public de militants sous le charme et une salle bien pleine.
Bien sûr quelques questions téléguidées, on ne change pas chez certains fédéraux, toujours étonnant, ces anti Roussel, souvent au premier rang, on se croirait revenu à la campagne de la présidentielle quand ces derniers s’exerçaient au baiser de la mort en direction du candidat et des Jours heureux.
Oui encore le coup de “on est avec toi” et on veut garder les places au chaud, mais pas de raison de s’inquiéter, le naturel reviendra au galop avec les coups de poignards dans le dos.
Roussel ne semble pas s’en inquiéter, avec un score canon qui masque malgré tout des ralliements d’un opportunisme sans égal.
Le corps militant est là, il en manque mais comment rassembler des camarades du Grand Est en semaine dans une région de la taille d’une nation, ah les régions mises en concurrence, rien sur le sujet d’ailleurs, et le vide sidéral sur l’U.E..
Fabien Roussel est rodé, il sait tenir en haleine, il sait ironiser, se raidir en colère, il sait faire cela avec talent, il faut reconnaître là un dirigeant mais déjà sans doute trop roué.
Il fallait que ça vienne, ma demande de micro n’a pas connu la censure habituelle, vraiment micro ouvert, bingo, juste avant un jeune intervient sur la Paix.
Fabien Roussel nous livre un numéro sur Poutine qui ne change pas d’une note depuis des mois, il argue la souveraineté de l’Ukraine pour justifier l’attitude des députés PCF. Il avance qu’il est favorable à livrer des armes pour protéger les maternités ukrainiennes, si c’est le but alors il faut en livrer d’urgence à la population du Donbass qui subit ces bombardements depuis 2014 non…
On sent quand même l’embarras, il n’a pas un déroulé serein, il cherche parfois ses mots, un camarade aura cette impression, opportunisme et mal à l’aise.
C’est mon tour, l’avant dernière intervention, tout d’abord je rappelle avoir adhéré à la JC à Roubaix et au Parti à Waziers dans le Nord il y a 50 ans. Sourire de Fabien Roussel… entre ch’tis quand même. Je précise avoir quitté le parti, y être revenu, reparti en courant quand vint Robert Hue.Éclats de rires dans la salle, Roussel sourit, le premier rang fait la gueule.
J’attaque le morceau en remerciant Fabien Roussel de m’avoir rendu ma fierté, ma dignité de communiste, je le remercie d’avoir engagé le parti sur la voie d’un parti du travail, un pari des travailleurs et j’émets le voeu que le congrès aille plus loin. L’écoute est attentive, Fabien me remercie, la salle applaudit, mollement au premier rang, je suis ravi de leurs têtes à claques fermées.
Je lance mon intervention sur la Paix, je rappelle que le 25 décembre 1920, à la salle des Manèges à Tours, le choix fut déterminant, celui qui ne pouvait dissocier progrès social de la Paix et réciproquement. Je continue sur la lancée, l’Ukraine oui certes mais au delà, la Syrie, le Yémen, l’Irak et la Chine qui refuse la guerre et les généraux américains qui la promettent pour 2025. Je fais un rappel simple, ça a commencé par fournir des munitions, puis des canons, puis de chars légers et en cachette des missiles, viendront les chars lourds, les avions et l’escalade finale, le nucléaire. J’y mets le ton. Un camarade de la santé lève le pouce , un cheminot, un prof sourient…
Je rappelle que toute guerre est payée par les peuples, les travailleurs, que le pouvoir ukrainien a suspendu les conventions collectives du travail et que le premier groupe a s’y engouffrer est Arcelor Mittal, celui de la casse des hauts fourneaux de Florange. Là c’est les camarades d’Arcelor qui acquièsent. À la sortie, ces camarades me parleront avant tout des néo nazis et d’Azov.
Un jeune camarade me dira, Fabien était pas à l’aise mais je ne comprends pas, rien sur l’Otan, rien contre surtout pour un autre camarade, ancien du parti.
Fabien Roussel répondra mais il est certain qu’il a des difficultés à s’extirper de cette Europe là, sa vision du monde est étriquée, il ne doit pas être trop coatché par le secteur inter qui pourtant lui évolue dans un sens positif sur l’Otan.
J’avoue ne pas comprendre cette stratégie car Fabien Roussel était en retrait, comme si avait devoir de protéger mais protéger quoi ? Le groupe des élus, le parti, la Nupes déchirée de tous côtés sur tous sujets? Je ne saisis pas et les camarades demeurent perplexes tant c’est une rupture avec ce qui fonde le PCF.
Fabien Roussel reprendra ma formule, pas de de progrès social sans paix, pas de paix sans progrès social, mais il n’ira pas plus loin dans les propositions hormis l’exigence de consultation du Parlement, quid de la population d’ailleurs…
Donc hier soir, un parti sans tri, un secrétaire national qui recueille un soutien massif, des opportunistes en embuscade mais une volonté de peser sur les enjeux dans les luttes.
Reste à savoir comment le congrès, les directions élues sauront mettre à l’ordre du jour:
pas de progrès social sans paix et de paix sans progrès social puisque le secrétaire national en a validé l’actualité. |
| | Un choix exigeant, pour un Parti conquérant ! - Faire Vivre le PCF !
https://lepcf.fr/Un-choix-exigeant-pour-un-Parti-conquerant
Un choix exigeant, pour un Parti conquérant !
Dimanche 5 février 2023, par Fabienne Lefebvre, popularité : 84% 39 éme congrès 2022 | 7 | maildiasporafacebookgooglelinkedinnetvibesprintertwitterviadeo
Ce vote à 82% pour le texte du Conseil national, « L’ambition communiste, pour de nouveaux Jours Heureux », renforce et conforte la volonté des communistes à poursuivre la réorientation engagée lors du 38ème Congrès, mettant ainsi fin aux options réformistes et idéalistes portées depuis Martigues et qui ont conduit le Parti à l’échec !
Cher.es camarades,
Ce vote à 82% pour le texte du Conseil national, « L’ambition communiste, pour de nouveaux Jours Heureux », renforce et conforte la volonté des communistes à poursuivre la réorientation engagée lors du 38ème Congrès, mettant ainsi fin aux options réformistes et idéalistes portées depuis Martigues et qui ont conduit le Parti à l’échec ! C’est à la fois une bonne chose pour le monde du travail, pour la recherche et la culture, mais aussi pour la gauche, car il n’y aura pas de politique de gauche dans notre pays sans un Parti communiste fort !
Ce vote nous renforce, il démontre la vitalité du Parti et sa capacité à se rassembler autour des enjeux essentiels, mais ce vote est également lourd de responsabilité !
En effet, ce choix intervient dans un contexte de luttes sociales qui voit avec la mobilisation sur les retraites des millions de français s’opposer à une contre-réforme injuste et particulièrement réactionnaire, où nous portons à raison et avec force nos propositions communistes.
Ce choix intervient également et surtout dans un contexte où le capitalisme en crise systémique cherche à renforcer massivement son hégémonie, afin de garantir son accumulation durable au détriment, bien sûr, de celles et ceux qui produisent les richesses ! Garantie que lui offre la guerre actuelle en Ukraine, que la bourgeoisie a depuis 2014 minutieusement préparée et qu’elle alimente aujourd’hui en s’appuyant sur les pires forces obscurantistes, via l’OTAN, nous propulsant ainsi, avec la livraison d’armes, au bord de l’abîme !
La situation est donc très grave, elle l’est pour le monde du travail terriblement exploité et pour notre environnement de plus en plus pressurisé par les forces du capital. C’est pourquoi, pour faire face à cette guerre de classe mondialisée notre Parti se devait de se doter d’une base d’orientation exigeante, solide et efficace. C’est donc fait, le travail d’enrichissement de notre base commune peut donc commencer !
Nous pouvons, par ailleurs, remercier les centaines de communistes de 72 Fédérations qui ont pris le temps, à ce jour, d’écrire individuellement ou collectivement 533 contributions, un exercice essentiel à la distanciation et à l’élaboration très caractéristique de notre organisation. Force est de constater que les communistes ont su se saisir de ce temps singulier, de mise en Congrès, pour porter de riches et nombreux arguments, afin d’alimenter nos débats.
Débats qui s’articulent essentiellement autour de plusieurs grandes thématiques, notamment sur celle de la stratégie que le vote de la base commune vient de valider en donnant une place prépondérante à la visibilité de notre organisation et au rassemblement populaire majoritaire, pour un Parti utile et conquérant.
Mais également sur les questions internationales avec de très nombreuses contributions qui reviennent sur le besoin de réaffirmer les choix du 38ème Congrès sur notre bataille pour la sortie de l’OTAN et de sa dissolution : en en faisant « une priorité, car cette alliance politico-militaire prolonge une logique éculée, attise les tensions et a relancé une course au surarmement ».
Cette réaffirmation est déterminante à l’aune d’un conflit généralisé en Europe ! Exiger la paix est donc, hier comme aujourd’hui, une nécessité absolue pour un Parti révolutionnaire ! C’est d’ailleurs l’engagement que nous avons pris en signant en octobre dernier la Déclaration de la Havane, lors de la rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers et dont je redemande la publication sur le site du Parti et la diffusion à l’ensemble des communistes.
Et enfin, le besoin fortement exprimé de voir réinterroger la question du processus de prise de pouvoir et de rupture avec le capitalisme, via la nécessaire phase nommée socialisme pour y parvenir. Une expression portée notamment dans une contribution signée par près de 200 jeunes militants, cadres et élus du Parti.
Le débat de Congrès s’engage donc sur des bases solides qui alimenteront les luttes en cours et donneront, dans ce contexte de guerre de classe, alliant destructions des conquis sociaux d’un côté, et entrée en guerre de l’autre, l’occasion de porter l’espoir et d’oser la paix ! C’est, me semble-t-il, le rôle d’un Parti communiste !
Fabienne Lefebvre
Membre du Comité Exécutif National
Membre du Conseil National
Edité le 12-02-2023 à 06:32:36 par Xuan
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