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Xuan
OK, merci pour ces suggestions. Je corrige et j'essaierai de m'en souvenir, à la lecture c'est imbuvable en effet. Mais je ne crois pas qu'allo forum puisse modifier le format.

Dans l'immédiat, j'ai supprimé l'hyperlien du premier post de cette page, qui ne donnait rien. Lorsque ces liens sont trop longs ils agrandissent le format de la page, dans ce cas c'est lui qui était la cause origine.

On peut avoir aussi des problèmes avec les textes copiés du format pdf, où on perd les retours à la ligne.
Et le principal souci provient des illustrations. Le format devient souvent plus grand que l'original.
Une solution consiste à rechercher une copie sur Google, mais elles sont effacées assez rapidement. C'est la raison pour laquelle certaines illustrations ont disparu.


Edité le 16-11-2020 à 20:22:08 par Xuan


pzorba75
Lire les développements de Tatie Danielle n'est déjà pas facile, mais sur la largeur des pages du site c'est quasi impossible; même en prenant mon élan en début de ligne, je n'arrive pas finir sur la bonne ligne.
Que faut-il faire :
1) en priorité demander au concepteur du site de régler les lignes pour qu'elles soient moins longues, moitié moins longues me semble la bonne "jauge, quitte à passer le format de la page avec deux colonnes, un peu comme les articles de journaux;
2) ne pas mettre la totalité d'un article en gras, rester simple, police droite, en noir et respecter autant que faire les règles typographiques françaises, en particulier pour la ponctuation;
3) pour Tatie, lui demander de faire un résumé en quelques lignes, juste assez pour avoir envie de lire l'article dans son intégralité.

Sans une évolution un peu technique de la mise en page, le travail de Tatie restera oublié des lecteurs. Après, sur le fond, il faut avoir lu, compris et croisé avec d'autres textes et d'autres idées pour progresser. C'est aussi un effort supplémentaire.


Edité le 16-11-2020 à 10:56:11 par pzorba75


Xuan
J'ajoute ces commentaires à la conférence-débat du 6/11. Ceci permet de se représenter l'évolution des idées dans le parti révisionniste et contre sa direction, les avancées et les obstacles que peut rencontrer une ligne révolutionnaire.

Suite du débat sur le socialisme

DANIELLE BLEITRACH 16 NOVEMBRE 2020

https://histoireetsociete.com/2020/11/16/suite-du-debat-sur-le-socialisme/

Voici le texte qu’a envoyé Bruno Drewski à un certains nombres de camarades participant et organisateur du débat sur la rupture du 6 novembre, je me permets une réponse à son texte cordial et sur le fond.

Chers Camarades,

J’ai regardé sur youtube le débat sur le socialisme organisé au PCF et auquel vous avez participé. J’ai voulu placer ma réaction à ce débat dans les commentaires, mais placer des commentaires n’était pas prévu, ce qui est regrettable. Alors grâce à un camarade à la CGT, j’ai obtenu vos adresses et je vous envoie donc mes observations. Je suis moi-même militant CGT FERC Sup’ et ancien membre de la Commission de la politique extérieure (“polex”) du PCF avant sa disparition sous l’effet de la mutation. Voilà les observations que je voulais placer dans les commentaires youtube concernant les opinions émises lors du débat que je vous envoie dans un esprit de franchise et de camaraderie. J’espère qu’elles vous intéresseront.

Les deux interventions de Remy Herrera sont courageuses et excellentes tant dans la forme que dans le fond. On peut considérer que son acceptation de la thèse selon laquelle les pays de l’Est seraient un échec, ce serait un peu comme si on considérait en 1815 que l’idée républicaine aurait été un échec, d’autant plus que la Chine, le Vietnam ou Cuba sont eux-aussi au départ les résultats de l’expérience soviétique. Mais on doit surtout regretter que Laurent Brun n’ai pratiquement pas répondu à ce qu’a avancé Remy Herrera, ce qui est regrettable pour un dirigeant aspirant à des fonctions importantes à l’échelle de la confédération CGT. Il n’a pas vraiment abordé les causes systémiques de la crise, il n’a traité que des conséquences et des mauvaises gestions, et il n’a pas vraiment défini ce qu’il entend par marxisme, par socialisme, et donc par socialisme scientifique. Cela reste incantatoire, donc pour le moment assez stérile. Il constate certes la conflictualité existant dans la société sans expliquer la cause d’absence d’alternative crédible pour y répondre alors qu’elle est due à la dégradation des positions des organisations politiques de gauche, en particulier PCF, mais aussi d’une CGT dont la direction confédérale semble parfois avoir oublié la Charte d’Amiens et la lutte des classes, malgré des organisations départementales et des fédérations beaucoup plus avant-gardistes qui ont par exemple organisé les Assises pour un Changement de Société du 29 octobre dernier à Martigues. Entre incantations et références inexactes, on peut être déçu puisqu’on ne voit pas le programme de rupture systémique annoncé. Les Gilets jaunes ont créé, c’est quand même un succès, une rupture psychologique fondamentale dans la société, en particulier dans des milieux et des régions largement dépolitisées, et les responsabilités de nombreux leaders syndicaux et politiques de gauche dans l’absense de convergence avec eux au moment de leur soulèvement s’est révélée dramatique par ses conséquences, ce qu’un syndicaliste devrait aborder de façon auto-critique. Heureusement que beaucoup de syndicats CGT de base se sont mobilisés alors aux côtés des Gilets jaunes, cela a aidé à les politiser et à développer des contacts de terrain fructueux aujourd’hui. On aurait aimé entendre aussi quelque chose sur l’Union européenne ou l’OTAN et la paix, en particulier sur le rôle néfaste de la CES, un organisme de chapeautage supranational financé par la Commission de Bruxelles et qui est du coup devenu un accompagnateur structurel du système capitaliste où l’on discute le poids des chaines et qui transmet à ses affiliés subsides et consignes quasi-systématiquement appliquées. Tout cela montre que le niveau de connaissance et de débat au sein du PCF est descendu très bas, malgré une très bonne intervention de Danielle Bleitrach malheureusement coupée, comme d’ailleurs l’a aussi été la réponse de Remy Herrera alors que rien ne justifiait des limites de temps puisque c’est sur internet. J’ai trouvé ce débat intéressant et nécessaire, mais quand même quelque peu déséquilibré.

Fraternellement

Bruno Drweski


___________


Cher Bruno et les autres interpelés

Ce commentaire de Bruno Drewski correspond à mes propres estimations sur certains points mais j’ai avec lui des différences importantes et j’insisterai sur elles.

Partons d’abord de ce qui s’avère secondaire même si pour moi ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : l’incapacité dans laquelle je me suis trouvée de développer une argumentation dans le temps imparti. Ce qui n’est pas une simple blessure d’amour-propre croyez le bien.

L’organisation du débat sur le mode des assemblées gauchistes où chacun a un temps d’environ 3 minutes pour parler et s’il les dépasse est coupé est insupportable. C’est une caricature de démocratie. Celui qui gère le débat ne s’intéresse qu’à sa montre ne suit absolument pas l’évolution, les dialogues et approfondissement possible. Celui qui préside un débat doit n’en rien perdre et il lui arrive de reformuler des points importants pour aider à faire avancer, il prend les interventions et les sollicite en fonction de ce à quoi l’on vise. Que l’on puisse considérer ce débat d’amphi voir de gilets jaunes comme démocratique m’apparaît comme une des formes de l’affaiblissement du parti et je le dis en étant tout à fait consciente de l’effort que l’organisation d’un tel débat a pu représenter, le courage même dont il témoigne. Simplement, il faut faire une autocritique pour avancer, une telle organisation n’est bonne ni pour l’approfondissement, ni pour l’action.

Surtout quand ce qui devrait être soulevé et qui ne l’a pas été est de l’ordre de cette affirmation de l’échec de l’URSS. Il n’y a guère eu que Pierre Alain Millet pour émettre une réserve sur cette affirmation qu’il est pourtant essentiel de contredire parce que non seulement l’URSS a permis toutes les expériences ultérieures, mais que même son effondrement est riche d’enseignement comme l’ont compris les Chinois et ensuite parce que comme le dit Bruno Drewski, c’est un peu comme si en 1815 on jugeait de l’échec de la Révolution française. Enfin les questions que l’on prétend contourner quand elles sont fondamentales ont les a dans le dos exigeant notre reddition.

une autre tendance du débat de ce fait n’a pas été combattue : l’incapacité à comprendre en quoi les questions internationales n’étaient pas un luxe intellectuel. L’argument a contrario est simple: alors que les couches populaires, la jeunesse, comme on dit en prennent plein la gueule, s’interroger sur ce qui se passe ailleurs nuirait au rassemblement nécessaire. C’est comme la mémoire, battons-nous sur ce qui nous opprime et après on refera l’histoire et on examinera l’état du monde pensent certains. Notez que le capital, ses médias eux ne renoncent pas. à intervenir massivement sur ces questions et nous plombent avec elles. Il s’avère qu’un parti communiste ne peut pas penser comme ça. Comme je l’ai dit dans le débat la plupart des défis auxquels nous sommes confrontés ont une dimension internationale qu’il s’agisse de la paix, du climat, de ‘environnement, des épidémies ou des concurrences entre les forces de travail, nous serions bien démunis si nous laissions le capital les penser à notre place et il n’y manque pas. Autre chose est le fait que nos armes prioritaires de lutte face à ces défis sont nationales, notre souveraineté c’est de penser international et d’agir national et même local. Il ne peut y avoir de perspective POLITIQUE, celle du pouvoir, et de l’Etat qu’en assumant ces dimensions. Un parti communiste qui abandonne sur ces deux plans renonce à donner aux masses une perspective politique, il en fait au mieux un supersyndicat, un tenant du socialisme municipal, un club de réflexion, mais certainement pas un parti révolutionnaire.

Il est vrai qu’il y a quelque chose d’onirique (de l’ordre du cauchemar) devant la situation du PCF: il suffit de réaliser qu’un débat semi officiel ose poser la question du socialisme, que cette question sacrilège puisse être posée dans les locaux de Fabien, et miracle ultime que cela puisse paraitre un pas immense dit l’état réel où on a conduit ce parti. Il y a d’autres constats tout aussi stupéfiants, que le parti soit présent à l’entreprise parait à certains sinon devoir être contesté à tout le moins être considéré comme un rêve hors de portée.. Le socialisme municipal et ses compromis suppléant à tout… Comme le syndicat révolutionnaire… Sans parler de l’ignorance et du mépris dans lequel est tenu tout ce qui de près ou de loin se rapporte au socialisme réel… C’est ce que l’on voyait ressurgir dans ce débat y compris dans les écrits qui apparaissaient sur l’écran…

C’était d’ailleurs ce que la très bonne intervention de Rémy Herrera posait sans provocation mais avec lucidité. A la différence près – le ver était dans le fruit- de cette malheureuse appréciation de l’URSS… Mais ne s’agissait-il pas du léninisme alors renvoyé à la particularité soviétique ? Cela méritait élucidation en tous les cas moi je demeure léniniste. ce qui ne m’empêche pas de lire tout ce qui a été écrit sur la constitution des outils, leurs réussites, leurs échecs, en quoi il n’y a pas un socialisme, mais des socialismes, des formations sociales. Dans le léninisme, il y a l’idée incontournable de la nécessité d’un parti de la classe ouvrière, des couches prolétariennes pour conquérir le pouvoir et pour le conserver.

J’ai récemment publié un texte de Rosa Luxembourg dans lequel elle explique pourquoi en France, après la Commune de Paris, les forces socialistes, mutualistes à la Proudhon, anarchiste, syndicalistes révolutionnaires se sont accommodés d’une fragmentation et de l’absence d’un parti révolutionnaire. Elle y voit trois raisons, le fait qu’une perspective révolutionnaire vraiment socialiste ne s’imposait pas, la seconde est la faiblesse théorique des Français et la troisième est le parlementarisme. Tant qu’on en reste là, un parti révolutionnaire, “l’arme magique” selon Mao, ne s’impose pas. On survit alors aisément dans une constellation de fragmentations et c’est là que je me permets une critique de Bruno Drewski. Personne n’échappe au phénomène et “le moi se pose en s’opposant” comme dit Fichte. Là encore retournons au diagnostic de Rosa Luxembourg, dans le fond entre PCF et ses satellites groupusculaires, les différences sont bien moindres que ce qu’on le croit. Et chacun agit de telle sorte que la nécessaire unification ne puisse intervenir.

je n’en veux pour preuve que l’étrange débat sur le soutien ou non à un candidat communiste dans cette mouvance groupusculaire qui peut construire une opposition de principe à partir des choix sur le frexit, et dans le même temps admettre l’idée d’une candidature concurrente qui, puisque Melenchon n’est plus à la mode, s’appuierait sur un gilet jaune (je n’invente rien c’est en résumé la thèse de Questiaux). A propos des gilets jaunes, je suis d’accord sur la manière dont ce mouvement aurait du réveiller certains, les faire passer du societal à la question sociale, encore que… c’est fou comme l’événement passé chacun retourne à son idée fixe quand il n’y a pas de parti communiste pour rendre durables les “impressions”.

On ne peut pas accuser Fabien Roussel d’avoir négligé les convergences entre PCF et gilets jaunes, alors je m’interroge sur la manière dont Bruno interpelle Laurent Brun dans ce débat, est-ce en tant que militant du pCF ou dirigeant de la CGT?

IL est vrai que Laurent Brun était du moins au début de son intervention moins percutant que d’habitude. Il y avait deux raisons à cela , la première tenait à l’impréparation du débat et au fait que ceux qui l’avaient organisé l’avaient conçu comme un but en soi et n’avaient pas assez réfléchi à ce qui devait être atteint. Le questionnement s’en ressentait et il l’a pris bille en tête en tant que syndicaliste. A la suite de quoi, Laurent a eu du mal à trouver ses marques. Mais justement parce que l’intervention de Rémy allait plus au fond, ce qui a bloqué Laurent c’est l’état des masses auxquels il s’adressait au-delà de ce débat, de quoi il était responsable et l’unité à préserver, pas celle du parti celle de la CGT. Ce qui fait l’intérêt de ses prises de position dans les luttes ici était confronté à l’absence d’un parti et au danger de transférer ses apories dans l’unité syndicale. C’était une assez bonne illustration du fait que ce parti déchiré par des factions en proie à des combats d’arrière garde de banquets radicaux, de démocrates à l’américaine et de trotskistes interprétant le marxisme, entouré d’une constellation de “féodalités” comme les appelle Delaunay, en fait était une gêne pour les luttes alors qu’il devrait être l’outil indispensable.

Puisque le débat est celui du PCF n’y a-t-il pas chez Bruno la même erreur que dans l’interpellation dans le débat, ne voir que le syndicaliste? Et pour revenir au rôle du parti, comment des gens qui sont si exigeant à l’égard du PCF peuvent-ils ne pas voir les limites sur lesquelles buttent les gilets jaunes. Les mêmes voyant comme par hasard la révolution poindre outre atlantique ce qui est la position de l’humanité de le Hyarec. Honnêtement on se dit que les abandons manifestes du PCF sont bien utiles pour fournir une doctrine à certains groupuscules. Les deux, PCF et sympathique groupuscule, partageant une totale inefficacité dans la construction d’un parti communiste et se rabattant faute de mieux sur la FSM. .Ce que je constate y compris à Marseille c’est que le syndicalisme révolutionnaire ne met pas à l’abri des compromis que ce soit derrière Melenchon ou les regroupements municipaux hasardeux dont tout le monde constate les limites. dans le fond, que le parti ne soit pas à l’entreprise ne les gène pas puisque pour eux le syndicat supplée à tout… Bref! je ne suis pas convaincu par le caractère révolutionnaire de ce positionnement même si j’éprouve de la sympathie pour beaucoup d’entre eux et je dialogue avec veux, agis même, mais je ne vois pas grande différence avec ceux qui au sein du parti sont prêts à le liquider, ceux pour qui le marxisme se limite au trotskysme et certains groupuscules critiques. Sans parler de certaines dérives aux côtés de “gloires locales” qui pourtant font partie de la mise en cause de l’hôpital public sous des thèses complotistes. Bref mes chers camarades, vous avez un besoin urgent d’un parti communiste et nous en sommes tous là. Et tous ceux qui de plus en plus nombreux s’abstiennent, ont perdu jusqu’à l’idée d’avoir une force qui les représentent en ont encore plus besoin, gilets jaunes compris.

Le parti communiste devrait être le principe unificateur de toutes ces forces émiettées par tant d’expériences négatives. Principe unificateur, parce qu’il peut rompre avec ce qui ne cesse de produire de l’échec: une politique qui s’avère toujours au profit “de la finance” quelles que soient les déclarations d’intention, une politique qui multiplie les bellicismes par vassalité aux USA, une politique qui crée la concurrence entre les travailleurs en particulier à l’échelle européenne, c’est pour lutter contre cela que l’on a besoin politiquement de retrouver une souveraineté nationale celle d’un peuple qui n’est pas lié aux intérêts de multinationales financiarisées. Tout ce à quoi on assiste, tous les leurres qui se substituent aux questions fondamentales pour diviser les victimes, tout cela a un nom l’absence d’un parti communiste qui a un but politique, le socialisme, une stratégie pour y parvenir, faute de quoi il sera parfaitement inutile et s’affaiblira de plus en plus.

Un parti communiste ne peut pas survivre comme c’est le cas avec une direction bi-céphale dont l’une marque en toute occasion son refus d’un parti révolutionnaire et ses choix petits bourgeois. Si j’ai une critique à faire à Fabien Roussel et à ceux qui sont avec lui c’est d’avoir été trop obnubilés par l’unité du parti, la crainte de la division, et de ce fait n’avoir pas fait la clarté et découragé ceux qui comme moi étaient prêts à se battre à ses côtés. Dans une certaine mesure ce débat était une tentative méritoire pour faire la clarté et à ce titre il a été une étape courageuse mais qui aurait mérité approfondissement , réflexion, et moins de spontanéisme fut-il juvénile. Etait-il utile de me faire ressentir une fois de plus à quel point l’humiliation était mon lot au nom de dieu sait quel intérêt supérieur du parti ? Ce n’était rien si ce n’est que cela prolongeait un vécu depuis le 38e congrès, la difficulté de rassembler les forces prête à combattre, le désintérêt dans lequel on les tenait.

Alors ce pauvre débat qui a accumulé toutes les tares de la période avait le mérite d’exister et de nous confronter à notre état réel à tous. Maintenant s’il devait continuer dans la même logique il n’aurait aucune raison d’être et dire cela ce n’est pas avoir une attitude négative face à cette expérience, c’est dire qu’elle appelle d’aller plus loin. Pas avec moi, moi ils m’ont usé jusqu’à la trame, m’ont décrédibilisée, m’ont vidée de tout intérêt, je ne suis plus qu’un fantôme et je suis suffisamment lucide pour le savoir, mais avec tous ceux qui dans le parti on pris conscience de la nécessité de construire ce parti dont nous avons tous besoin.

Marx disait que l’humanité ne se pose que les tâches qu’elle peut résoudre, je crois que ce débat et l’intérêt qu’il a suscité montre bien que le temps est venu de poser la tâche du socialisme et ce qui va avec le parti dont on a besoin pour imposer la démocratie qui saura tenir le capital et faire face à la lutte qui est devant nous dans cette voie. Ce que dit Rosa Luxembourg du moment où les masses ont besoin d’un parti mérite d’être réfléchi, ce sont les intérêts des exploités, mais cela va au-delà c’est une société, une civilisation, la République en danger parce que le capital est incapable de faire face. Si il y a une chose importante en ce moment c’est de bien faire mesurer partout en France comme dans le monde ce constat de carence de la classe dominante qui ne sait plus littéralement où elle va. En fait nous ne sommes pas si loin de “la catastrophe imminente et des moyens de la conjurer” face à laquelle un petit parti bolchevique avec une poignée de militants revendique le pouvoir face à la faillite des dirigeants. Encore faut-il arrêter de laisser le papotage politicien petit bourgeois se polariser sur des annonces de candidature qui ont déjà montré leur inefficacité.

Ce débat avait l’immense mérite de porter le questionnement sur autre chose que ce prurit électoraliste sans issue, il revenait sur nos propres objectifs et c’est à ce titre qu’il suscite intérêt et critique.

Il faut un débat qui aille plus loin, pour mesurer le tâches, les points d’appui, les obstacles dans ce qui déferle et pas l’art de se défausser sur les autres.

j’aiapprécié dans l’intervention de Rémy ce qu’il a réussi ànous faire sentir à savoir que le combat de chien qu’est le socialisme alors qu’il faut bien avouer c’était jadis pour nous un aboutissement avec toutes les illusion que nous véhiculions sur les participations gouvernementales et ce que peut faire une présence communiste. Soit on ne cesse de critiquer le gouvernement auquel nous participons et c’est intenable, soit nous devons justifier cette présence comme une réussite et nous démobilisons l’intiaitive populaire, surtout quand cette participation se situe dans un moment de ressac , qu’en est-il aujourd’hui?… Il y a l’UE, l’euro poser la question clairement nous aide dans notre démonstration et la nécessité d’un positionnement de rupture, l’indépendance par rapport à des diktats de destruction du servicepublic, mais ne résoud pas nécessairement le problème qui se situe à une autre échelle, croire que le frexit est la pierre philosophale c’est un peu pour moi le même palliatif qu’a été la volonté de reproduire ce qui s’est passé à la liberation… Ilfaut libérer la souveraineté nationale de ce carcan, comme il faut sortir de l’OTAN, mais dans le même temps savoir ce que nous attendons faire de la souveraineté retrouvée parce que tout restera àfaire et la manière dont nous envisageons le combat unis pour échapper à ces carcans déterminera le rôle dirigeant ultérieur. Qu’est-ce qui nous parait essentiel, dans quoi mettre toutes nos forces?

danielle Bleitrach



Edité le 16-11-2020 à 20:11:48 par Xuan


Xuan
L'intervention de Rémy Herrera :

À QUELLE RUPTURE LA CRISE ACTUELLE

DU CAPITALISME APPELLE-T-ELLE ?


Rémy Herrera — 6/11/2020 — 1/7
À quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle-t-elle ?

Retranscription de l’intervention en visioconférence de Rémy HERRERA le 6 novembre 2020 lors du débat organisé pour le centenaire du PCF.

Les 3 questions posées initialement pour ce débat :
• Pourquoi une rupture avec le capitalisme ?
• Pourquoi le choix d’une alternative socialiste ?
• Quelles leçons tirer de la Chine, du Vietnam, de Cuba ?

Bonsoir à toutes et à tous, camarades ! Je veux remercier les organisateurs de cette initiative pour leur invitation à parler, à reparler de socialisme. C’est heureux, car cela fait des lustres que le PCF a renoncé à en parler et, en réalité, a renoncé au socialisme tout court. Et je pense, personnellement, que c’est notamment à cause de ce renoncement que le Parti est là où il est, c’est-à-dire au plus bas. Le problème, c’est qu’en abandonnant le socialisme – qui est une voie, qui est une transition –, le Parti a aussi abandonné la recherche de l’idéal communiste ; d’où cet état actuel de dérive, ou cette impression de perdition. Donc, je vous avoue que – je suis certes très satisfait de cette initiative, mais que – je me sens un peu comme un prêtre ouvrier invité à un concile du Vatican, ou un membre des alcooliques anonymes invité à un salon des vins et spiritueux pour dire : « il faut arrêter de boire ! ». Permettez-moi de dire ça en plaisantant pour ne pas être trop déplaisant. J’ai accepté d’être là et de participer à ce débat, non pas pour diviser, mais pour contribuer, modestement, à l’unité de celles et ceux qui veulent parler de socialisme pour engager une transition socialiste, en rupture avec le système dans lequel nous vivons, et dans lequel nous vivons de plus en plus mal. 1 — Pourquoi une rupture avec le capitalisme ? Ce système est en crise. Cette crise ne date pas d’hier, elle remonte à au moins un demi-siècle, elle est structurelle, grave, gravissime même, elle est multidimensionnelle. Elle est systémique, ce qui veut dire que le système ne trouvera pas de solution de lui-même. Le capitalisme décline, le capitalisme dégénère, et s’il ne s’effondre pas rapidement, c’est parce que son État le soutient à bout de bras : • comme ce fut le cas en 2008 quand le pan financier du système s’est écroulé, • et comme c’est encore le cas à l’heure actuelle avec la crise dite « sanitaire » et une économie qui vit sous perfusion. Rémy Herrera

Ce que je dis, c’est qu’il n’y aura :
• pas d’issue au problème sanitaire avec des gens qui détruisent l’hôpital public ; •
pas d’issue au problème financier avec des banques qui spéculent ;
• pas d’issue au problème environnemental avec des écologistes néolibéraux;
• pas d’issue aux problèmes sociaux avec les sociaux-libéraux du PS.
• pas non plus d’issue au terrorisme religieux avec les marchands du temple qui ont affaibli l’éducation nationale et la laïcité en les vendant au secteur privé, confessionnel de surcroît.

Le capital ne trouvera jamais de solution par sa logique interne du profit pour des raisons profondes, et multiples, notamment :
• parce que ses nouvelles technologies tendent à économiser beaucoup de travail humain et sapent la création de valeur,
• parce que le travail improductif gagne du terrain sur le travail productif,
• parce que les contradictions du capital exigent une intervention de l’État qui coûte de plus en plus cher,
• mais aussi parce que la suraccumulation provient désormais surtout du capital fictif
• et que la finance enferme tout le système dans une spirale de destructions, de conflits, de guerres qui finit par nous menacer tous de mort.

2 — Pourquoi le choix d’une alternative socialiste ?

Voilà pourquoi vouloir engager une transition socialiste, ce n’est pas seulement répondre à un esprit de justice, c’est répondre à l’appel de la raison, c’est même une question de survie pour l’humanité, pour la vie. On en est là, camarades. Le socialisme n’est pas qu’un mot, c’est une lutte. Ce n’est pas une fin, mais un processus de transition, long, difficile, qui peut prendre mille formes sur la voie de l’émancipation, sur la voie de la libération du travail de la domination du capital. Parce que le capitalisme, c’est ça, c’est la domination du capital sur le travail. J’en entends qui diront : on a déjà essayé, et ça a mal tourné.
Mais quand au juste le socialisme a-t-il été tenté dans ce pays ? En 1981 ? En 1981, ce que l’on a eu, c’est du mitterrandisme et « l’invention du néolibéralisme d’État », mais pas du socialisme.
C’est ce que j’explique dans mon dernier livre, En Lutte !

Et l’URSS, et l’Europe de l’Est, n’est-ce pas un échec, ça ? Si !
Ce que je vous dirai à ce sujet, c’est que le capitalisme a mis des siècles à émerger et à se dégager du féodalisme, alors pourquoi le socialisme, lui, avec une ambition autrement plus belle et autrement plus juste, n’aurait-il pas droit, lui, au temps long ?


Et d’ailleurs, le socialisme est-il le même partout ?
Si c’était le cas, alors il aurait échoué partout. Or, ce n’est pas le cas, ce n’est pas du tout le cas. On fait croire que le socialisme a échoué partout pour que les travailleurs abandonnent la lutte des classes et se soumettent, pour que les peuples du Nord et du Sud croient qu’il n’y a pas, qu’il n’y a plus d’alternative. C’est là que les expériences de la Chine, du Vietnam et de Cuba sont intéressantes pour nos luttes.


3 — Quelles leçons tirer de la Chine, du Vietnam, de Cuba ?

3.1 La Chine La Chine, c’est la plus grande réussite économique du monde, et même de l’histoire du monde. Nos ennemis disent : la Chine ? C’est du capitalisme ! Alors nous, nous devrions les croire, répéter ça et attribuer le succès chinois au capitalisme ?
Mais ces éloges, le capitalisme ne les mérite pas ! Non, ce succès chinois est dû principalement, essentiellement, au socialisme. Aucune des réussites chinoises récentes n’aurait été possible sans une lutte acharnée contre le capitalisme, sans un contrôle strict des capitalistes, sans la révolution socialiste qui a commencé en 1949, qui a extirpé le peuple chinois de la misère et de la guerre, et qui lui a apporté le progrès social, l’éducation, la santé, les infrastructures publiques, l’indépendance, la dignité.
Donc restons modestes – mais pas soumis. Les Chinois disent : on explore une transition longue au socialisme. Cherchons à comprendre, apprenons, soyons respectueux.
Qu’il n’y ait pas ici de malentendu : la Chine est loin, très loin de l’idéal communiste ; il y a beaucoup trop d’inégalités, beaucoup trop de défauts à cette étape de la transition, qui est une étape initiale du socialisme. Mais ce qui est certain, c’est que le peuple chinois et ses dirigeants sont jetés dans la bataille de la transition socialiste.
Comment ça finira ? Je n’en sais rien. Mais il est impossible de nier leur volonté. L’histoire n’est pas finie. D’ailleurs, camarades, imaginez un instant la France avec :
• une propriété des sols et des sous-sols collectivisée ;
• la plupart des grandes entreprises industrielles sociétés d’État ;
• toutes les infrastructures nationalisées ;
• la monnaie, la banque, la finance contrôlées par l’État ;
• contrôlé aussi le comportement des transnationales étrangères sur le territoire national ;
• la planification
• et, au sommet du pouvoir, pour superviser un État surpuissant, quoi donc ? Un Parti communiste !

Imaginez-vous notre pays organisé comme ça, c’est-à-dire comme l’est la Chine actuellement. Alors, qu’est-ce qu’on dirait ? Que c’est du capitalisme ? Vous rigolez ! On dirait : c’est du socialisme. Nos ennemis capitalistes diraient même : c’est du communisme ! Disons plutôt que c’est une forme de socialisme de marché, avec des capitalistes bien sûr, mais des capitalistes strictement contrôlés par le pouvoir politique d’un Parti communiste.
La Chine n’est certainement pas communiste, mais elle est en lutte contre le capitalisme pour tenter de le dominer. Essayons de comprendre tout ça, de penser par nous-mêmes et, d’abord, de se libérer de l’idéologie dominante, de l’oppression des médias dominants, qui sont devenus chez nous le premier obstacle à la liberté d’expression donc à la liberté de penser.

3.2 Le Vietnam
Au Vietnam, c’est un petit peu la même chose qu’en Chine depuis le « Doi Moi », c’est-à-dire le renouveau du socialisme, un processus d’économie de marché socialiste, commencé après les années très difficiles de l’après-guerre. Après que l’armée des États-Unis ait déversé sur le Vietnam trois fois plus de bombes que tous les belligérants de la Deuxième Guerre mondiale réunis. Et tout récemment, la manière remarquable dont le Vietnam a su faire face à la pandémie de covid-19 a été ici, en France, complètement passée sous silence, au prétexte que ce n’était pas possible, au prétexte que les Vietnamiens mentent.
Mais c’est notre gouvernement à nous, soumis à la finance et en guerre contre tout un peuple, qui ment !

3.3 Cuba
De ces trois expériences socialistes actuelles, c’est Cuba qui est la plus éloignée du capitalisme. C’est donc logiquement que ce soit contre Cuba que l’impérialisme s’acharne le plus – en lui imposant le blocus. Sans le socialisme, Cuba n’aurait jamais pu tenir après la chute de l’Union soviétique. Mais sans la résistance de Cuba, on ne parlerait plus aujourd’hui de socialisme en Amérique latine.
Or, partout sur ce continent latino-américain, les peuples sont debout et luttent pour le socialisme. Regardez la Bolivie et la toute récente victoire de son peuple, magnifique !
On dira : c’est la pénurie à Cuba. Mais c’est le blocus impérialiste qui crée la pénurie à Cuba, pas le socialisme. Il y avait de tout à Cuba avant la chute de l’URSS. Maintenant, Cuba manque de beaucoup de choses, matériellement, mais elle ne manque certainement pas d’esprit de solidarité. Les Italiens le savent bien, tous les pays africains et presque tous les pays du Sud le savent aussi, qui reçoivent depuis longtemps les soins des missions internationalistes cubaines.
Chers camarades, Cuba est absolument fondamentale pour nous parce que les Cubains prouvent qu’il est possible de résister.


Ce que nous apprennent ces trois pays :
• D’abord, il faut résister contre l’impérialisme, même si celui-ci impose un blocus, même si l’impérialisme a rasé votre pays ;
• Ensuite, il existe une alternative, et cette alternative s’appelle le socialisme.
• Et c’est aux Partis communistes d’assumer leurs responsabilités.
• Enfin le socialisme est d’actualité. Il doit, il peut même dépasser le capitalisme. Il n’est pas synonyme d’inefficacité et de pénurie, mais de partage, d’opulence même — une certaine opulence — comme le souhaitait Marx et Lénine. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que le capitalisme est finissant, que le capitalisme agonise, qu’il va déchaîner une violence extraordinaire contre tous les peuples avant de disparaître, et que c’est le socialisme, la solidarité, qui marchent avec l’histoire. Mais à part ces leçons, importantes, que pouvons-nous tirer plus concrètement de tout cela ? Les expériences socialistes cubaine, vietnamienne et chinoise sont évidemment inexportables, en plus elles sont immensément perfectibles, dans tous les domaines. Mais elles nous intéressent parce qu’elles fusionnent trois dimensions clés :
• la dimension d’émancipation sociale (anticapitaliste),
• la dimension d’indépendance nationale (antiimpérialiste)
• la dimension de l’humanisme égalitaire (antiraciste). C’est l’articulation de ces trois dimensions qui définit leur transition socialiste respective, qui définit leur « projet communiste ». Et même si ces trois révolutions — qui sont toujours debout à l’heure présente, qui tiennent — ont chacune des conditions historiques, socio-économiques et culturelles singulières. Ce qui signifie qu’il faudra trouver, nous, en France, nos propres formes de lutte, renouvelées, adaptées pour être plus efficaces face aux défis actuels . En forme de conclusion Un projet communiste pour la France L’analyse des ressorts profonds de ces trois révolutions me semble utile pour nous. Les trois sont, je l’ai dit : Anti racistes, anti impérialistes et anticapitalistes. Ça donne quoi, pour nous communistes français ?

1. L’antiracisme … Bien sûr, parce que combattre le racisme de l’extrême droite et du système est devenu une priorité absolue. Mais pas à la façon de la droite, qui monte les communautarismes les uns contre le autres ; ni comme le fait la « nouvelle droite » social-libérale du PS, antiraciste en paroles, mais dont les actions visent à neutraliser les luttes populaires, surtout dans les cités, dans les quartiers. Non, notre combat à nous contre le racisme n’est ni moral, ni sociétal. C’est un combat politique, socio-économique. Et c’est d’ailleurs la même chose d’autres combats fondamentaux, liés :
• le combat pour la démocratie,
• celui pour l’égalité homme-femme,
• celui pour la protection de l’environnement, qui sont à placer, aussi, au cœur de nos luttes communes pour le socialisme. À ce propos, l’Islam politique, comme tous les autres fascismes, ne veut pas du tout rompre avec le capitalisme ; au contraire, il est l’allié et le complice de l’impérialisme. Donc ici encore, le choix du socialisme sera pour nous le plus sûr rempart contre tous les fascismes, y compris contre le fascisme de l’islamisme politique.

2. L’anti impérialisme, Ça veut dire non seulement mettre fin à la logique de guerres de l’OTAN sous hégémonie des États-Unis, mais aussi se libérer du joug européen. Je souhaite de tout cœur bon courage à Fabien Roussel — au PCF — s’il veut parler de socialisme en restant dans la zone euro. L’Union européenne a été construite précisément pour empêcher le socialisme, c’était même son but premier. Bon courage aussi à Laurent Brun — à la CGT — s’il veut rester à la Confédération européenne des Syndicats, eurolâtre, social-libérale, entièrement soumise au capital. Vraiment bon courage à eux deux s’ils veulent réformer l’irréformable. En attendant Godot – cette « Europe sociale » qui n’arrivera jamais, pour la raison que le cadre européen tel qu’il existe l’interdit –, ce sont la droite et l’extrême-droite qui occupent le terrain de la contestation que nous avons décidé de déserter. Car je rappelle que le concept de souveraineté nationale est né de nos rangs, à Valmy. En fait, la censure du débat sur l’euro n’est pas seulement antidémocratique, elle est simplement suicidaire. Nous ne reconstruirons pas de perspective socialiste, ni même sociale, même modérément sociale, sans remise en cause radicale de l’euro.

L’anticapitalisme, Ça signifie nécessité de rompre avec le système de domination du capital en bout de course, dépassé, devenu presque uniquement destructeur, meurtrier, criminel même. L’alternative anticapitaliste, c’est la transition socialiste. C’est la seule alternative raisonnable. Cela veut dire quoi, pour nous ? Cela veut dire, plus concrètement :
• des services publics forts, conçus comme conditions de la citoyenneté ;
• la planification, pour l’application d’une stratégie de développement, socialiste ;
• le contrôle de la monnaie, de la banque et des secteurs stratégiques de l’économie, ce qui implique donc des nationalisations, à repenser totalement par rapport aux expériences passées ;
• une propriété collective des ressources naturelles et l’urgence d’une protection de la nature ; • des formes de propriété certes diverses, mais orientées vers la socialisation des forces productives ;
• une hausse très forte des revenus du travail, beaucoup plus rapide, avec un objectif de justice sociale, une optique égalitaire ;
• des relations extérieures garantissant l’échange gagnant-gagnant et fondées sur la paix ;
• et, bien sûr, une forme de démocratie politique élargie, non pas fictive comme aujourd’hui, mais authentique, largement participative, rendant possibles et concrétisant les choix collectifs stratégiques.
Alors ensemble, délégitimons le capitalisme qui promet l’abondance, mais généralise la pénurie : on voit ce que ça donne en pleine pandémie ! Décrédibilisons ce système capitaliste • qui nous vend du bonheur en publicité, mais nous pousse dans la pire crise depuis 1945 ;
• qui sacralise la liberté individuelle, mais démantèle nos droits,
• qui détruit nos services publics,
• qui appauvrit de plus en plus d’êtres humains.
Déboulonnons ce système archaïque qui parle de démocratie, mais impose la dictature de la finance. Camarades, on n’aménage pas une dictature, on la combat ! L’ordre que nous impose le capital financier est, aujourd’hui, une dictature. Notre devoir immédiat à toutes et tous est de nous unir pour y mettre fin.
Finimore
pzorba75 a écrit :

Un peu hors sujet, mais je suis sur une émission avec Peter Mertens (lien de parenté avec Ludo Mertens??) un communiste du Parti des Travailleurs de Belgique aux positions réellement marxistes léninistes.
https://www.campuslille.com/index.php/entry/l-avidite-au-temps-du-covid-c-est-l-heure-de-l-mettre
Il faut passer une bonne vingtaine de minutes sans intérêt musical.


Peter Mertens n'a pas de liens de parentés avec Ludo Martens (MARTENS et pas MERTENS), ceci dit (sans être d'accord avec tout) je trouve que dans l'équipe du PTB actuel, Raoul Hedebouw est beaucoup plus percutant que Peter Mertens (voir par exemple la vidéo de Raoul Hedebouw et le débat avec David Corman sur :
https://youtu.be/zQLUZ6SHI6k
pzorba75
Xuan a écrit :

peut-être décaler le curseur..

J'ai essayé sans succès, je reprendrai dans la journée. Un peu hors sujet, mais je suis sur une émission avec Peter Mertens (lien de parenté avec Ludo Mertens??) un communiste du Parti des Travailleurs de Belgique aux positions réellement marxistes léninistes.
https://www.campuslille.com/index.php/entry/l-avidite-au-temps-du-covid-c-est-l-heure-de-l-mettre
Il faut passer une bonne vingtaine de minutes sans intérêt musical.
Xuan
peut-être décaler le curseur..
pzorba75
La vidéo ne démarre pas, alors que tout fonctionne bien sur mon PC, pardon mon ordinateur.
Xuan
Voici une vidéo :https://www.facebook.com/laurent.brun.cgt/videos/419875292746432
la première intervention de Rémy Herrera commence à 13'30 environ
pzorba75
Le lien ne fonctionne pas.
 
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