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Cher-e-s camarades,

Veuillez trouver ci-après le manuel de guérilla urbaine. Transmis à toutes fins utiles.

Fraternelles salutations à toutes et tous.
Xuan
Des extraits de l'enquête citée plus haut :

La loi du ghetto - enquête dans les banlieues françaises -Luc Bronner


[...]
Les témoins sous X sont désormais utilisés de manière systématique et à grande échelle. À Saint-Dizier, pour la nuit d'émeutes intervenue en octobre 2007, les enquêteurs ont enregistré une vingtaine de témoignages anonymes - généralement des victimes des incendies de véhicules. Idem pour l'enquête sur l'incendie d'un bus à Sevran pendant les émeutes de 2005. Pour l'agression de policiers à Épinay-sur-Seine en octobre 2006. Ou pour les tirs contre des policiers à Villiers-le-Bel en novembre 2007.

[...]
Avec, de surcroît, la promesse d'une récompense de « plusieurs milliers d'euros » dans l'hypothèse d'informations importantes - une démarche rare mais rendue possible par la loi du 9 mars 2004, dite loi Perben 2, sur la criminalité organisée. « Les services de police et de gendarmerie peuvent rétribuer toute personne étrangère aux administrations publiques qui leur a fourni des renseignements ayant amené directement soit la découverte de crimes ou de délits, soit l'identification des auteurs de crimes ou de délits » , indique le code de procédure pénale.

[...]
L'introduction et l'élargissement des témoins sous X sont symptomatiques du traitement judiciaire de la banlieue. La criminalité organisée, le terrorisme, la délinquance des mineurs, la lutte contre l'immigration clandestine ont justifié de nombreuses lois depuis 2001.
Toujours d'application générale, évidemment - le Conseil constitutionnel ne tolérerait pas de dispositif ciblé géographiquement sur les cités.
Chaque fois, néanmoins, les quartiers, les « jeunes délinquants » , les auteurs de « violences urbaines » apparaissent en toile de fond comme une cible prioritaire.
Car la situation des banlieues justifie, pour les autorités, une gestion judiciaire exceptionnelle. Les témoignages anonymes, dont on a vu l'importance dans le processus pénal. Mais pas seulement.
Progressivement, par une succession de réformes du code pénal et du code de procédure pénale - 17 lois votées entre 2001 et 2009 - , l'État a mis en place un dispositif juridique exceptionnel pour réprimer les violences urbaines et la criminalité organisée. Autrement dit, pour tenir les quartiers.

Contrairement aux idées reçues, cet arsenal répressif a été largement coproduit par la gauche et la droite. Ce que la première tend à oublier lorsqu'elle fustige les « dérives sécuritaires » de Nicolas Sarkozy. Ce que la seconde essaie de minorer pour s'attribuer les bénéfices électoraux de la lutte contre l'insécurité. Or, les différentes lois Sarkozy, dans leur contenu, n'ont fait qu'élargir et approfondir la loi de sécurité quotidienne, du 15 novembre 2001, défendue par le gouvernement Jospin.

[...]
là où le phénomène devient inédit c'est par la mise en place d'un arsenal législatif à la fois très large (pour les contrôles d'identité et la répression des rassemblements dans les halls d'immeuble, par exemple) et très pointu (pour punir les agressions de policiers ou instaurer des conditions de garde à vue moins protectrices). L'État a élargi le filet pénal et a resserré ses mailles, selon la formule du sociologue Fabien Jobard.
Le tournant sécuritaire vis-à-vis des banlieues remonte au gouvernement Jospin. Après avoir effectué son aggiornamento sur les questions de sécurité, en 1997, lors du colloque de Villepinte, le Parti socialiste défend une position très ferme. Le premier texte à traduire le durcissement pénal des décennies 1990-2000 est voté à l'initiative du ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, en 2001.
La loi sur la sécurité quotidienne, du 15 novembre 2001, va ainsi introduire quelques-unes des dispositions les plus importantes ou les plus symboliques de l'arsenal législatif. Les témoignages sous X en font partie. Le gouvernement, dans son projet de loi, n'avait pas prévu de système de protection des témoins. Mais il laisse la droite l'intégrer dans son texte. C'est un sénateur UMP, Jean-Pierre Schosteck, rapporteur du projet devant la commission des lois, qui suggère d'introduire un régime d'anonymat pour des témoins menacés. « Très souvent aujourd'hui, si la police et la justice connaissent les auteurs d'infractions, elles ne parviennent pas à réunir les témoignages nécessaires, les témoins redoutant des représailles. La possibilité de témoigner anonymement existe déjà dans plusieurs pays, notamment aux Pays-Bas » , argue alors le parlementaire.

Le ministre de l'Intérieur socialiste, Daniel Vaillant, en admet l'intérêt mais formule des doutes sur son application. « Je comprends l'intérêt d'une telle disposition. Sur le fond, elle ne me choque pas, puisque tout ce qui peut concourir à la vérité est une bonne chose. Toutefois, j'ai envie de dire que si je comprends l'idée et que je la partage plutôt, j'entrevois en même temps les difficultés de mise en œuvre que cela suppose sur le plan technique (2). » Dans la foulée, pour ne pas avoir à se prononcer, pour ne pas apparaître trop faible, il s'en remet à la « sagesse » du Sénat. Le Parti socialiste s'abstient, comme les groupes communiste et républicain. Ce qui fait que la disposition est votée grâce... aux voix de la droite. À l'époque, le gouvernement Jospin limite l'utilisation de cette disposition aux crimes passibles de plus de cinq années de prison, notamment le terrorisme ou les trafics de stupéfiants. Revenue au pouvoir, la droite va élargir son champ d'application. La loi Perben 1, de septembre 2002, va étendre son périmètre aux crimes punis d'au moins trois ans d'emprisonnement, soit un spectre beaucoup plus large.

[...]

Deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy, devenu ministre de l'Intérieur, repasse à l'offensive. La loi sur la sécurité intérieure, qu'il fait adopter le 18 mars 2003, prévoit de sanctionner les auteurs d'« attroupements » dans les halls. Deux mois de prison et 3 750 euros d'amende dès lors qu'une entrave à la circulation est constatée. Le Parti socialiste s'y oppose, cette fois-ci, mais sans grande conviction. Son dis¬cours est caricatural : « II ne suffit pas de faire partir les jeunes des cages d'escalier, il faut se demander dans quelle situation sociale ils sont. Sont-ils victimes de discriminations ? Qu'a-t-on fait, par exemple, pour contrebalancer tout ce qui n'a pas été fait sur le plan familial ou dans telle ou telle municipalité ? » explique ainsi Louis Mermaz. Face à la puissance du discours de Nicolas Sarkozy sur les « zones de non-droit », la réplique socialiste est inaudible.

[...]

Le Parlement adopte le texte qui prévoit désormais jusqu'à six mois de prison et 7 500 euros d'amende.

[...]

La disposition la moins connue de l'arsenal judiciaire, mais la plus importante, constitue presque un secret d'État. Non pas dans sa dimension législative : l'article 72-2 du code de procédure pénale explicite les conditions dans lesquelles les policiers et gendarmes peuvent effectuer des contrôles d'identité. Soit pour prévenir des « troubles à l'ordre public ». Soit pour vérifier l'identité de « toute personne à l'égard de laquelle existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner » qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction, qu'elle s'y prépare, qu'elle est susceptible de fournir des renseignements pour une enquête ou qu'elle fait l'objet de recherches . Voilà pour le droit commun - qui offre déjà un spectre très large pour les forces de l'ordre. Mais, en 1993, le ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua, a souhaité aller plus loin, obtenant devant le Parlement une extension des contrôles d'identité. Avec cette réforme, le code de procédure pénale va en effet autoriser les policiers à procéder à des contrôles, sans aucune condition, dans des territoires ciblés. « Sur réquisitions écrites du procureur de la République aux fins de recherche et de poursuite d'infractions qu'il précise, l'identité de toute personne peut être également contrôlée, selon les mêmes modalités, dans les lieux et pour une période de temps déterminés par ce magistrat » , dispose depuis cette date le code de procédure pénale. Avec une précision importante : le procureur peut également autoriser les fouilles intégrales des voitures.

[...]

l'article sur les contrôles d'identité a été modifié à huit reprises depuis 1993, par des gouvernements de droite comme de gauche, sans que cette disposition soit jamais abandonnée. Revenu au pouvoir en 1997, le Parti socialiste s'est bien gardé d'abroger le texte.
Depuis 1993, les procureurs usent à foison de cet instrument. Des réquisitions autorisent les contrôles presque tous les jours, en particulier les fins de semaine, aux heures les plus délicates, notamment entre 17 heures et 1 heure du matin. Une pression policière, légale, qui n'est pas sans effet sur les relations entre jeunes et policiers, et leur dégradation continue depuis dix ans.

[...]

dès lors qu'il y a eu destruction d'un bien par incendie, par exemple, et que celle-ci semble avoir été organisée en groupe, ce qui est presque toujours le cas, les policiers peuvent décider d'interroger les auteurs présumés pendant quatre journées consécutives. Le double du temps autorisé pour un assassin ou un meurtrier . Là encore, l'extension de la durée de la garde à vue résulte d'une coproduction, sur le long terme, entre droite et gauche : le gouvernement Chirac instaure, le premier, une garde à vue de quatre-vingt-seize heures pour les affaires de terrorisme en 1986 ; le gouvernement Bérégovoy fait de même, en 1992, pour les trafics de stupéfiants ; le gouvernement Raffarin l'étend aux crimes et délits commis en « bande organisée » en 2004.

[...]

Le code pénal prévoit en effet que « constitue une embuscade le fait d'attendre un certain temps et dans un lieu déterminé » un policier ou « toute autre personne dépositaire de l'autorité publique » dans le but de commettre des violences avec usage ou menace d'une arme. « Cette infraction permettra de sanctionner tous ceux qui se trouvent sur le lieu de l'embuscade, s'il est démontré qu'ils ont participé à sa préparation. Il sera difficile à un individu de faire croire qu'il se trouvait par hasard avec des pierres sur un toit avec d'autres jeunes, alors même qu'un appel aura fait venir la police ou les pompiers en bas de l'immeuble » , explique le garde des Sceaux.
Il n'est donc pas nécessaire que la personne interpellée ait effectivement commis des violences. Il suffit qu'elle ait été présente sur les lieux de préparation d'une agression . Le gouvernement poursuit la même logique avec la loi sur les bandes, présentée en 2009 par le député Christian Estrosi avant qu'il ne redevienne ministre. Avec une idée simple : le fait de participer à une « bande » poursuivant un but illégal doit pouvoir être sanctionné sans que la justice ait impérativement à déterminer les responsabilités de chacun de ses membres. Ce qui se traduit par la création d'un nouveau délit : « Le fait de participer, en connaissance de cause, à un groupement, même formé de façon temporaire, qui poursuit le but, caractérisé par un ou plusieurs faits matériels, de commettre des violences volontaires contre les personnes ou des destructions ou dégradations de biens, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros.

[...]

L'expression « zones de non-droit » n'a peut-être jamais été autant d'actualité. Non pas pour dire que la loi ne s'appliquerait pas dans ces quartiers. Mais pour signifier que l'Etat de droit y est nettement plus menacé qu'ailleurs, même si le sujet n'intéresse pas les organisations de défense des droits de l'homme.
Xuan
Source : comité pour une nouvelle résistance

Dimanche 9 décembre 2012

Mis en ligne le 8 décembre 2012, par Julian Diesdorf (Zürich).

Alors que nous révélions, il y a quelques jours,
que l’Allemagne s’apprêtait à construire le plus important centre d’exercice européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes,
la France vient d’inaugurer une « ville fantôme équivalent d’une cité de 5 000 habitants » afin de faire face aux « nouvelles formes de combat ».

suite...sur mecanopolis




L'armée Française Se Prépare À Mener Le Combat Urbain




Un article était parut , il y quelques jours sur l’Allemagne qui s’apprêtait à construire le plus important centre d’exercice européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes, la France vient d’inaugurer une « ville fantôme équivalent d’une cité de 5 000 habitants » afin de faire face aux « nouvelles formes de combat » .



Devant 40 journalistes, des généraux, des membres des commissions de défense de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’armée a montré que les prochains combats de l’armée auront lieu dans les banlieues, afin de les sensibiliser aux besoins de renouveler son équipement « à bout de souffle ».

L’armée française, qui se prépare à la guerre des cités, a construit spécialement à Sissonne, dans l’Aisne, une cité fantôme grande pour 5000 habitants, pour entraîner ses soldats.
Le budget pour ce programme de guérilla des banlieues, nommé " Scorpion",est de 400 millions d’euros par an pendant 10 ans , et il faut convaincre les décideurs politiques de son bien fondé.




______________


Article de L'EST ECLAIR :

Aube - Dans une ville fantôme bâtie dans l'Aisne, l'armée se prépare aux nouvelles formes de combat pour être plus efficace et moins vulnérable

Les hauts gradés ne s'en cachent pas : les combats de demain ne seront pas ceux d'hier. Les armées ne vont plus « faire campagne » , mais vont se battre en ville.
« Mais, en ville, un combat est souvent source de pièges et d'enlisement. Il y est quasiment impossible d'y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels » , rappelle l'un des officiers supérieurs du camp militaire de Sissonne, situé dans l'Aisne.
Alors il faut s'adapter avec du matériel performant et du personnel bien formé. C'était tout le sens des manœuvres organisées voilà quelques jours sur ce camp, en présence du général Bertrand Ract-Madoux, chef d'état-major de l'armée de terre.



Changer du matériel « à bout de souffle »

Cela se passe au cœur d'une ville fantôme - équivalent d'une cité de 5 000 habitants - bâtie spécialement pour l'entraînement au combat urbain. L'occasion pour les militaires de souligner qu'un combat sans hommes est une utopie. « Ce sont des combats de grande intensité qui nécessitent des relèves. On sait qu'un soldat restant plus de 24 heures au combat urbain peut souffrir de dommages psychologiques importants. » Le général de division Bernard Guillet est encore plus direct en évoquant, certes, les contraintes budgétaires pesant sur les choix d'investissement, mais aussi le matériel « à bout de souffle » . C'est alors que les militaires évoquent « la démarche Scorpion » , présentée comme le « projet phare de l'armée de terre » .

Il s'agit de renouveler les équipements, d'utiliser encore davantage les nouvelles technologies et de rendre les forces moins vulnérables, « tout en endiguant les surcoûts dans une période de disette financière » . Ce n'est pas par hasard si, à ces manœuvres, étaient invités les parlementaires des commissions de Défense des deux assemblées, ceux qui vont peser lors du vote des budgets de la Défense.




Vétronique…

En matière de matériel, il est prévu de remplacer du matériel ancien - près de quarante ans - notamment pour le transport de troupes : les fameux VAB (véhicules de l'avant blindés) dont chacun sait que leur blindage est très insuffisant. Seront intégrés des véhicules blindés plus performants, avec des systèmes de brouilleurs, de détection de départ de tirs ennemis, ainsi que de la robotique et de la vétronique, autrement dit un système électronique permettant de contrôler la navigation, les communications, les systèmes d'observation, l'énergie, la motorisation et les systèmes d'armes des véhicules militaires. Le tout en réseau de manière à limiter les temps de communication et de décision en cours de combat. Les unités seront ainsi mieux protégées, moins vulnérables, et plus rapides dans l'exécution des ordres.


l'Est Eclair : l'armée française se prépare à mener le combat urbain




L'Union l'Ardennais : l'armée se prépare à la guerre à Sissonne



Photos : L'armée de terre à l'entraînement au camp de Sissonne (Aisne) dans les conditions d'une guérilla urbaine.





Edité le 12-12-2012 à 00:15:56 par Xuan


Xuan
Dans le sujet Le gouvernement socialo contre la classe ouvrière, j'écrivais :

"La crise impose donc naturellement aux politiciens de la bourgeoisie qu’ils haussent le ton et serrent la vis.
Si les socialistes ne peuvent abuser les masses ils devront utiliser la force ou passer la main.
A cette fin, et en utilisant son expérience des révoltes spontanées et localisées des banlieues, la bourgeoisie de droite et de gauche a déjà développé (particulièrement de Jospin à Sarkozy) un arsenal judiciaire et des forces d’intervention qui lui permettent de faire face à des affrontements de masse violents."


Le livre « la loi du ghetto – enquête dans les banlieues françaises» par Luc Bronner, paru en 2010, détaille dans le chapitre "zone de non-droit" cet arsenal judiciaire.
Il y est question aussi de l'adaptation sur le plan militaire et judiciaire de l'intervention policière - ou militaire -, en face d'émeutiers armés au sein d'une cité.

Dans un échange de courriels, l'observation "Alors certes, Hollande n’a pas la tronche d’un dictateur sanguinaire, la principale raison est que nos cortèges revendicatifs sont encore très bon enfant." a rencontré plusieurs échos.

Voici deux liens cités dans ces courriels. Ils montrent que la bourgeoisie se prépare d'ores et déjà à des émeutes populaires :

Sur mecanopolis :

L'Allemagne se prépare-t-elle à combattre ses citoyens ?


Mis en ligne le 2 décembre 2012, par Mecanopolis.


L’Allemagne se prépare manifestement à combattre ses citoyens. Dans le plus grand secret se construit sur une surface de 232 km2, qui était déjà l’un des plus grand terrain d’exercice militaire d’Allemagne, Altmark, en Saxe-Anhalt, le plus important Centre d’exercice européen pour l’entraînement à la lutte contre les émeutes (CRC).



Au centre de l’intérêt se trouve l’entraînement à la répression de soulèvements populaires. Pour atteindre la plus grande réalité possible, on y construit une ville fantôme de plus de 500 bâtiments, couvrant une superficie de 6 km2 pour un budget de plus de 100 millions d’euros. Ce projet comprendrait des installations industrielles, une connexion à une autoroute fictive et un aéroport avec 1700 mètres de piste d’herbe. La Bundeswehr, armée allemande, qui est le maître d’ouvrage, s’apprête à commencer cette année encore la construction de cette ville fantôme.


Edité le 12-12-2012 à 00:09:07 par Xuan


 
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