Xuan |
Finimore |
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ça y est nous y voilà, l'argument fatal !!! |
Plaristes |
![]() De Gaulle a fait un chantage comme quoi c'était Thorez, Croizat et Marcel Paul ou lui. Les communistes Français lui ont tenu tête et il est parti. Les communistes Français ont mené la lutte ceux qui disent qu'il en était autrement sont des aveugles capitulards et défaitistes. Denis Kessler second du Medef écrit : Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme... A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises. Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires. Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges. Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse. Denis Kessler (Fin de citation) Le Gaullo communisme est certes un mythe. Mais les communistes ont lutté sévère pour la liberté des travailleurs Français et ont arraché des petites victoires. Des petites victoires qui sont un calvaire pour la bourgeoisie Française ! Dire que le CNR était une erreur c'est dire la même chose que Laurent Berger et Kessler ! Kessler était un ancien Mao. Edité le 22-06-2020 à 17:05:23 par Plaristes |
pzorba75 |
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Le seul point historique à retenir du personnage est sa capacité à résister au souverain américain, aussi bien de 1940 à 1947 qu'entre 1958 et 169, ce qui avait permis à la France de sortir de l'OTAN et de nouer des relations internationales de coexistence avec les pays opposés aux Etats-Unis d'Amérique. Le "Vive le Quebec libre" et le discours de Phnom-Penh restent des points signalétiques du gaullisme, oubliés et jamais repris par les dirigeants politiques français. Les communistes du PRCF sont restés au programme du CNR, un compromis provisoire avec une portion congrue pour les résistants communistes. Finalement, une défaite sans bataille. |
Plaristes |
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Xuan |
![]() Sur la figure de DeGaulle il ne suffit pas de dénoncer sa participation à la contre-révolution, et de reconnaître certains de ses mérites, comme la reconnaissance de la République Populaire de Chine, à l'exclusion de Taïwan, sujet oublié d'ailleurs. La politique de De Gaulle a été sur de nombreux sujets réactionnaire et cela tout au long de sa vie. Rien n'oblige les communistes à faire les yeux doux aux gaullistes. On peut obtenir le même résultat en dénonçant l'atlantisme de la bourgeoisie et ses conséquences sur les intérêts des capitalistes eux-mêmes. |
Plaristes |
![]() L'analyse du communiqué ne plairait pas aux membres du forum. Edité le 21-06-2020 à 15:01:59 par Plaristes |