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Xuan
A part le montant misérable des pensions - qui ne bouge pas depuis plusieurs années - on pouvait prendre sa retraite à 60 ans en 2010. Aujourd'hui ?...
gorki
Bonjour à tous,

Revenant sur le texte proposé par le CMC, dans le déroulé des revendications je suis demeuré longuement à m’interroger sur celle-ci : « -Pour la retraite à 60 ans pour tous ! »

Que les camarades n’y trouvent pas offense, mais faut vraiment être ignorant des réalités sociales et du vécu de misère des retraités ouvrière pour osé poser cette revendication en l’état.

En effet, réfléchissez camarades, la crise du système qui précarise de plus en plus déjà depuis quelques décennies en jetant des millions de personnes dans le chômage de longue durée, permet à la bourgeoisie de faire des économies de rétrocession de plus-value plus surement que n’importe quelle réforme scélérate des retraites.

Aujourd’hui le socle commun de millions d’ouvriers de travailleurs pauvres, de millions de sans droits véritables, c’est effectivement de se retrouver d’office en retraite à 60 ans avec un minimum de retraite prolongeant souvent les minima sociaux comme le RSA, en lui accordant une légère amélioration... Pire encore quand vous êtes retraité en couple votre retraite tout revenu cumulé au foyer ne peut dépasser 1200€ mensuel. Par exemple si l’une des deux personnes au foyer atteint à elle seule ce montant, l’autre ne pourra pas même prétendre au minimum vieillesse, même si celui-ci se montre plus favorable que le montant de retraite qui lui a été proposé.

Cette revendication posée en l’état ne peut guère que "satisfaire le salariat assuré de la sécurité de l’emploi". Je pourrais m’étendre à souhait pour démontrer que finalement cette revendication n’en est pas une, pour des millions de moins bien lotis ; notamment en montrant comment les femmes sont les plus injustement traitées avec le système de retraite actuel. Aussi, cette courte démonstration, suffit pour m’autoriser à dire aux camarades que : « disserter à longueur de colonne sur la nécessité du recours à la lutte des classes c’est plus qu’honorable, mais prenez quant même précaution que son contenu revendicatif, soit à la hauteur des attentes de la classe ouvrière et des couches les plus pauvres » sans quoi, il y a bien lutte de classe, mais au profit de laquelle ? forcé que l’on s’interroge !

Sans sectarisme, établir les revendications les plus urgentes de la classe ouvrière, des couches les plus pauvres face aux lourdes menaces qui pèsent sur le monde du travail, celui de la précarité avec le résultat des urnes hier c’est possible pour tous ICI sur notre forum.


Edité le 29-04-2017 à 08:34:20 par gorki


gorki
Xuan a écrit :

Oui, je dois être plus précis. Quand je parle d'interdépendance cela signifie que je ne renonce pas à "arracher la classe ouvrière au révisionnisme" dans le parti révisionniste, ni à poursuivre l'unité des ml sur la base des faits, mais que la reconstruction du parti communiste viendra simultanément du prolétariat et de sa lutte de classe. Et en particulier des plus exploités dans les PME et les TPE.


Xuan ! Ce mot d’ordre central des ML des années soixante, d’arracher la classe ouvrière au révisionnisme, est passé d’époque depuis belle lurette. En rejetant tous les idées fondamentales du marxisme et du léninisme, comme principalement celle de « demeurer » le parti d’avant-garde de la classe ouvrière, le PCF à largement ouvert ses portes à la représentation politique d’autres catégories sociales, (enfantées par l’impérialisme) qui, quoi que proche de la classe ouvrière n’en avait pas moins d’autres intérêts à défendre ; intérêts qui n’oblige pas à la nécessité du renversement du capitalisme, l’option choisie étant son aménagement. La suite logique fut son glissement vers la social-démocratie pour afficher sa volonté de gouverner. Se faisant Le PCF à montrer qu’il avait consommé sa rupture d’être dans la mouvance idéologique du révisionnisme pour devenir un parti bourgeois comme le sont tous les partis sociaux-démocrates ; la présence en son sein d’ouvrier où de travailleurs sincèrement anti-capitalistes ne changeant rien à l’affaire. Pour preuve, L’offre politique caressant dans le sens du poil ses catégories étant tellement féconde (cela allant du NPA au front de gauche en passant nuits debout, ceux-là montrant combien ses catégories sociales pèchent par leur instabilité idéologique) que le PCF, aujourd’hui, ne trouve même plus motivation idéologique à faire valoir une différence qui justifierait la présence de son propre candidat aux élections présidentielles.

Xuan a écrit :

Le caractère de classe du parti communiste c'est le rôle dirigeant de la classe ouvrière, c'est-à-dire qu'il ne peut s'extraire du radicalisme petit-bourgeois tant qu'elle ne joue pas un rôle dominant dans les luttes de classe.
Je veux dire que les théories de l’extinction de la classe ouvrière ou des nouvelles classes révolutionnaires doivent d'abord être niées dans les faits.


D’accord avec cela, d’où l’importance d’avancer des mots d’ordre comme celui de la gréve générale illimitée en forçant à la constitution de comité de base permettant de la rendre visible et d’imposer son droit à prendre la parole (Je rappel que ceux et celles qui veulent en débattre sont les bienvenus sur le forum)

Xuan a écrit :

Cette émergence a commencé dans la lutte contre la loi travail, où les nuit debout ont fait pâle figure. Mais faute d'une direction révolutionnaire, c'est-à-dire la réappropriation du marxisme-léninisme par ce prolétariat d'avant-garde lui-même, ça ne peut pas aller au-delà. C'est la contradiction à résoudre.


Sur ce sujet, contrairement à ce qui est dit, la lutte contre la loi travail, ne consacre en rien une défaite de la classe ouvrière, sa présence n'y étant pas majoritaire. Aussi pour le peu quelle est apparue dans les manifs, c’était fortement encadré par les réformistes. Bientôt la revanche, quand cette saloperie aura fait ses basses besognes dans les entreprises forçant les valets du patronat à encore plus se démasquer.

Xuan a écrit :

Concernant la petite-bourgeoisie radicale, ce ne sont pas des ennemis en tant que classe, par contre la "deuxième gauche" qui s'appuie sur eux est une engeance anti communiste, qui renaît encore des cendres du PS. Ce courant ouvertement inspiré de Mitterrand, a déjà affiché sa haine du drapeau rouge. Malgré son apparence radicale il est tout-à-fait capable d'emprunter le chemin d'une certaine mouvance malodorante.


En ce qui concerne la petite bourgeoisie radicale, c’est au titre d’alliées de la classe ouvrière acceptant de se débarrasser de ses prérogatives de classe, quelle n’est pas un ennemi, dans le cas contraire si, parce qu'objectivement alliées de la grande bourgeoisie contre la classe ouvrière, c'est la loi des contraires.

La deuxième gauche ou nouvelle gauche se reconstituera nécessairement en raison de ce que la démocratie bourgeoise à horreur du vide. L’absence des jeux d’opposition l’obligerait à dévoiler quelle est en vérité une dictature de classe…

Xuan a écrit :

L'unité des communistes passe aussi par la lutte idéologique contre le courant "insoumis" & Co, une lutte aussi acharnée que celle qui vient de s'achever contre le PS. Mais comme on dit chat échaudé...il n'est pas certain que Jean-Luc puisse nous refaire le coup du père François.


Mélenchon et compagnie pourront user de démagogie tant qu’ils voudront ; partisans de l’économie de marché, quand bien même ils arriveraient provisoirement à l’apaiser, ils n’éteindront jamais la lutte des classes.

L’unité des communistes, cette vieille arlésienne du mouvement ML, trouvera immanquablement sa solution par le regroupement des éléments d’avant-garde de la classe ouvrière par l’action pratique qui oblige à la démarcation. En vérité, la lutte idéologique qu'elle impose, souffre de l’absence de ces combattants ouvriers là, comme pôle naturel d’attraction affirmant des choses nouvelles conformes aux principes fondamentaux du socialisme.


Edité le 26-04-2017 à 18:58:43 par gorki


Xuan
Oui, je dois être plus précis.
Quand je parle d'interdépendance cela signifie que je ne renonce pas à "arracher la classe ouvrière au révisionnisme" dans le parti révisionniste, ni à poursuivre l'unité des ml sur la base des faits, mais que la reconstruction du parti communiste viendra simultanément du prolétariat et de sa lutte de classe.
Et en particulier des plus exploités dans les PME et les TPE.

Le caractère de classe du parti communiste c'est le rôle dirigeant de la classe ouvrière, c'est-à-dire qu'il ne peut s'extraire du radicalisme petit-bourgeois tant qu'elle ne joue pas un rôle dominant dans les luttes de classe.
Je veux dire que les théories de l' extinction de la classe ouvrière ou des nouvelles classes révolutionnaires doivent d'abord être niées dans les faits.
Cette émergence a commencé dans la lutte contre la loi travail, où les nuit debout ont fait pâle figure.
Mais faute d'une direction révolutionnaire, c'est-à-dire la réappropriation du marxisme-léninisme par ce prolétariat d'avant-garde lui-même, ça ne peut pas aller au-delà. C'est la contradiction à résoudre.

Concernant la petite-bourgeoisie radicale, ce ne sont pas des ennemis en tant que classe, par contre la "deuxième gauche" qui s'appuie sur eux est une engeance anti communiste, qui renaît encore des cendres du PS. Ce courant ouvertement inspiré de Mitterrand, a déjà affiché sa haine du drapeau rouge.
Malgré son apparence radicale il est tout-à-fait capable d'emprunter le chemin d'une certaine mouvance malodorante.
L'unité des communiste passe aussi par la lutte idéologique contre le courant "insoumis" & Co, une lutte aussi acharnée que celle qui vient de s'achever contre le PS. Mais comme on dit chat échaudé...il n'est pas certain que Jean-Luc puisse nous refaire le coup du père François.


Edité le 21-04-2017 à 23:34:06 par Xuan


gorki
Xuan a écrit :

Par conséquent l'unité de la classe ouvrière et du peuple devra se reconstituer avec la même urgence et la même discipline. Mais la première urgence c'est de forger l'avant-garde, le parti communiste.
En fait l'un et l'autre sont interdépendants.


Salut Xuan

OK ! si tu précises l’appartenance de classe de cette avant-garde.

Maintenant, l’urgence qui perdure des décennies, soit s’en est pas une, soit elle ne rencontre pas d’écho, (ce qui par ailleurs soulève d’autres questionnements) ou encore, ceux qui la professent ne savent pas y répondre.

En fait la vraie question à poser, est de comment faire émerger cette avant-garde, en sortant des sentiers battus et rebattus d’aller la puiser là où elle n’est pas.

C’est pour cela que nous avançons ce mot d’ordre, qui force à l’activité pratique dans les masses. Cela en raison de ce que l'avant-garde ne se révèle seulement que dans l’action, et que la situation sociale qui sans cesse se dégrade, le réel danger du fascisme y autorise.

Où tu as raison, est que tout cela est interdépendant, le problème c’est de ne pas mettre la charrue avant-les bœufs. Xuan ! tu sais comme moi que la classe ouvrière, les couches les plus pauvres, ne se nourrissent pas de mot, et ne jugent pas sur les grandes déclarations d’intention. Il nous faut créer les lieux d’action et de débats, qui échappe à la main mise des états-majors syndicaux larbins du capital, et politique de la petite-bourgeoisie "radicale". Pour cela, seul ce mot d’ordre, qui s’adresse aux plus larges masses peut y réussir, en nous permettant de trier le « bon grain de l’ivraie ».

J’en profite pour dire que ce forum est ouvert sans exclusive à ceux et celles qui partagent ce point de vue de cette autre urgence de l’action concertée des masses contre la montée progressive du fascisme et l’urgence de l’action du tout ensemble et en même temps qui refonde l’espoir.

Pour nous contacter écrire à: [email]oser.lutter.oser.vaincre@gmail.com[/email]


Edité le 21-04-2017 à 17:56:37 par gorki


Xuan
gorki a écrit :

REFUSONS LA RÉSIGNATION DES URNES PASSONS A L'OFFENSIVE

Lire L'appel ICI


Le slogan de cet appel : "créer partout vos comités de base de la grève générale illimitée"

Je ne discute pas de la forme, il est certain que la conséquence immédiate des élections doit être -du point de vue de la bourgeoisie - un réajustement tant de la politique étrangère que de la politique nationale. C'est-à-dire un rassemblement des partis bourgeois, en ordre de bataille contre la classe ouvrière et derrière le futur président.
On peut s'attendre à ce que les candidats perdants se rallient bon gré mal gré, ou se fassent lapider en place publique.

Par conséquent l'unité de la classe ouvrière et du peuple devra se reconstituer avec la même urgence et la même discipline. Mais la première urgence c'est de forger l'avant-garde, le parti communiste.
En fait l'un et l'autre sont interdépendants.
Xuan
L'Union Prolétarienne marxiste-léniniste (issue de VP partisan) publie plusieurs articles dans son bulletin n°1 d'avril 2017 (dont je ne peux pas reproduire ici les illustrations). Je reproduis plusieurs textes liés aux élections. On y trouve aussi :
Adama, Théo et aujourd'hui Shaoyo Liu, la police se déchaîne ! , avec le slogan :
"Non à l’état d’urgence ! Levée de toutes les poursuites et condamnations! Pas de justice, pas de paix !"

"Prolétaire debout !"




Le gouvernement n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise. (Marx, Le Manifeste)
Incroyable tout ce cirque électoral pour nous faire rester assis , spectateurs impuissants à regarder lequel de nos prétendus maitres va nous tromper pendant 5 ans.

Les élections présidentielles et législatives vont être l’occasion d’une énième opération de ravalement de façade du capitalisme.
Le gouvernement Hollande , comme les autres avant, a soutenu les monopoles pour restaurer leur profit en imposant leurs objectifs de réduction du « coût du travail » par le démantèlement du code du travail, par la privatisation de secteurs publics, en gâtant de cadeaux (CICE) les actionnaires capitalistes et en poursuivant la défiscalisation des possédants. Les lois Macron, Rebsamen, et El Khomri ont durement frappé les travailleurs, créant entre un demi-million et un million de chômeurs de plus qu’au début du mandat.

Le bilan noir du gouvernement et la conviction profonde que les politiciens bourgeois se présentent pour se servir plutôt que pour servir le peuple, provoque un rejet massif du politique en général. Tout le système poli-tique institutionnel est rentré en crise. Quand on vote c’est avec de moins en moins de conviction, le moins pire ou pas du tout. Depuis les luttes contre la loi « Travail » en 2016 la prise de conscience se développe que la seule démocratie véritable ne peut être que celle exercée par les prolétaires et leurs organisations

La politique antisociale du gouvernement a été imposée par la violence de classe. Le niveau de répression et de provocations policières contre les manifestants ou de façon plus ordinaire contre les habitants des quartiers populaires n’a jamais été aussi élevé.

Le gouvernement Valls a utilisé les mêmes ficelles que Sarko ou Le Pen pour diviser et paralyser la riposte des travailleurs : peur du terrorisme, de l’ « invasion migratoire » , stigmatisation des chômeurs et des malades. Mieux, le PS et ses soutiens sont allés encore plus vite et plus en profondeur que la droite dans les contre-réformes. Profitant du choc des attentats, l’ensemble des Partis parlementaires ont voté l’Etat d’urgence qui renforce durablement les pouvoirs policiers et militaires au service de la grande bourgeoisie….

Les « bons » gestionnaires du PS ont fait que la bourgeoisie a obtenu la dégradation des conditions de vie des travailleurs. En faisant usage de la force « publique » et de lois d’« exception » (49-3 et Etat d’urgence), malgré la résistance acharnée des travailleurs et de leurs syndicats contre la loi « Travail ».

Les politiciens veulent nous tromper sur la neutralité de leurs institutions mais quand la tromperie ne suffit plus, c’est la violence pure et simple comme pour les syndicalistes de Goodyear ou d’Air France.

Ce gouvernement crie d’autant plus « au terrorisme » et nous impose un « état d’urgence » qu’il veut nous faire oublier qu’il mène la guerre en Afrique et au Proche Orient, ruine les peuples et qu’il fait ainsi le lit de l’intégrisme. Une fois de plus dans l’histoire, les sociaux-démocrates ont montré de quoi ils étaient capables jusque dans la répression et la guerre pour satisfaire l’appétit des monopoles.

Les candidats actuels se présentent tous comme une alternative au « sys-tème » mais de quelle alternative s’agit-il ?
• Celle de la droite qui veut démolir le système de la sécurité sociale, augmenter la TVA,… ?
• Celui de la millionnaire raciste Le Pen qui veut détruire les droits démocratiques des travailleurs, les opposer entre eux,… ?
• Celui du banquier Macron qui prolonge la politique du PS et qui veut détruire toutes les conquêtes sociales ?
• Celui du démagogue Hamon qui promet d’abroger la loi El Khomri alors qu’il est resté ministre pendant deux ans dans le gouvernement PS Ayrault ?
• Ou celui du l’ex-sénateur PS chauvin Mélenchon qui promet d’empêcher l’entrée des travailleurs détachés en France comme si ces travailleurs étaient responsables ! Mélenchon divise et affaiblit notre classe !

Dans ces élections , nous ne voulons pas que notre classe reste passive. Quel que soit la forme de protestations que les uns ou les autres choisiront : qu’ils s’abstiennent, qu’ils votent le plus à gauche possible ou encore qu’ils votent contre plutôt que pour. Il faut manifester notre opposition politique, discuter et s’organiser pour construire pas à pas une véritable alternative sociale.

Debout prolétaire , un Parti véritablement communiste n’est pas présent lors des élections --- il nous faut le créer. C’est ce à quoi travaille l’Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste . Contactez-nous !

_____________________


Qui sommes-nous ?


Une « Union » de communistes
Une Union qui vise à l’unité des communistes dans le but de reconstruire un véritable Parti communiste. Parti nécessaire à notre classe pour quelle existe dans les combats politiques. Parti qui défende les intérêts du prolétariat dans tous les domaines de la vie, qui s'oppose au mode de vie petit-bourgeois de notre société (consommation, indivi-dualisme, concurrence...). Parti qui n’oublie pas son objectif : l’abolition de l’exploitation et des classes sociales.
Notre Union contribuera à la construction de ce Parti...

Pourquoi « prolétarienne »?
Pour nous, le front principal de lutte vise le prolétariat industriel parce qu’il est la principale classe exploitée, la seule classe révolutionnaire capable de s’unir sur le plan national et international et la force directrice pour renverser le système d’exploitation capitaliste-impérialiste et bâtir le socialisme. L’unité des communistes doit se faire sur la reconnaissance du rôle essentiel de cette classe.
Ancrer la politique prolétarienne autant dans les combats quotidiens pour promouvoir l’offensive ouvrière que dans la perspective de la prise du pouvoir. C’est pourquoi nous contribuons principalement aux luttes de la classe ouvrière, mais aussi aux luttes des autres classes, exploitées par les monopoles.

Une organisation « marxiste-léniniste »
Marx et Lénine nous ont appris que pour satisfaire les besoins de l’humanité et sauver l'environnement naturel, il faut abattre la dictature de la bourgeoisie. C’est nécessaire pour construire une société où le prolétariat domine pour arriver à une société sans classe. Sous le socialisme révolutionnaire devra règner la démocratie pour la grande majorité de la population, mais pour transformer la société, pour arracher tous les pou-voirs et privilèges des anciens exploiteurs il faudra la dictature du prolétariat. Dès aujourd'hui, les conditions matérielles pour mettre fin à l’exploitation capitaliste sont mûres ; le haut niveau de productivité sous le régime socialiste permettrait la satisfaction de tous les besoins essentiels de l’humanité.
Des expériences positives et négatives du mouvement ouvrier et communiste mondial, nous devons conclure qu’il faut combattre les idées bourgeoises et petites bourgeoises partout, y compris dans les organisations des travailleurs et des révolutionnaires parce qu’elles paralysent l’action des exploités.
Nous appelons les travailleurs, tous les exploités et leurs organisations qui cherchent une alternative à cette société capitaliste en crise :
• à travailler à l’unité nationale et internationale des communistes contre ceux qui renoncent au socialisme
• à contribuer à l’unité nationale et internationale des prolétaires
• à travailler à toute forme d’organisation politique, syndicale, associative de la classe ouvrière, des femmes, des jeunes, des écologistes, réfugiés ou sans papiers.


Prolétaires et opprimé(e)s de tous les pays, unissez-vous !

Pour nous joindre : [email]contact-upml@riseup.net[/email]


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La Commune de 1871 est passée par là : une alternative est possible


Avec les derniers rebondissements de l'affaire Fillon, la corruption politique éclate au grand jour. Pourtant, ces magouilles ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Car les grands candidats agissent toujours en service commandé : dans leurs équipes de campagne se pressent hauts fonctionnaires, dirigeants de groupes financiers, industriels ou d'assurance, patrons de presse propriétaires de l'essentiel des canaux d'information. Par-delà alternances et rivalités entre gauche et droite, c'est la continuité du pouvoir détenu par la grande bourgeoisie française pour assurer la sauvegarde de ses intérêts.
Alors les prolétaires les plus conscient.e.s, se posent de nombreuses questions : Que faire ? Que pouvons-nous opposer au cirque électoral ? Quelle alternative ouvrir pour une issue révolutionnaire à la crise politique ?

Quelle alternative ouvrir pour une issue révolutionnaire à la crise politique ?
Pour y répondre, il est toujours utile de replonger dans les expériences du mouvement ouvrier et communiste.
Dans les luttes de notre classe en France, la Commune reste l'expérience la plus aboutie de pouvoir exercé par et pour le prolétariat (mars - mai 1871). Après la débâcle militaire de 1870, le peuple avait démontré sa volonté de poursuivre la résistance contre l'occupation prussienne. Pour cela, il devait se défendre contre l'alliance scellée entre les gouvernements bourgeois français (Thiers) et allemands (Bismarck). La bourgeoisie des différents pays capitalistes peut toujours s'entendre pour écraser la classe ouvrière trop rebelle !

Dans ce combat, les couches populaires s'étaient organisées dans de multiples associations, comités, organes de presse et de réunion. Les femmes du peuple en particulier jouent un rôle actif dans les combats militaires contre le gouvernement de Versailles, l'éducation, l'animation politique, le ravitaillement. De nombreux étrangers (Hongrois, Polonais, Italiens, etc. ) sont actifs dans la Commune, y compris à des postes de direction stratégique : l'essentiel du combat est bien social et politique. Enfin, le peuple supprime l'armée permanente, supprime le service militaire et leur substitue l'organisation du peuple en armes.
Durant ces 3 mois héroïques, la Commune expérimente la démocratie révolutionnaire. Tout individu doit participer aux décisions publiques. Tous les postes de fonctionnaires deviennent éligibles et révocables. Les membres élus, choisis par le prolétariat organisé, doivent être contrôlés et responsables tout au long de leur mandat. Leur indemnité doit être égale au salaire moyen d'un ouvrier. D'une part, la Commune supprime les instruments de la dictature que faisait régner les capitalistes. D'autre part, elle organise un gouvernement ouvrier d'un genre inédit supprimant la monopolisation du pouvoir. Elle permet à tout homme ou femme du peuple de participer aux décisions et d'en être co-responsable.

Malgré son échec militaire devant la sauvagerie du gouvernement de Thiers et à ses propres manques (il n'existe alors aucun parti politique ouvrier conséquent), la Commune nous a laissé un exemple irremplaçable. Oui, la classe ouvrière peut exercer son pouvoir, commencer à s'affranchir de l'exploitation capitaliste, se défendre contre ses ennemis de classe. Et cela, d'une tout autre manière que le régime actuel qui pourrit sous nos yeux : par la démocratie prolétarienne directe ! Contre les vendeurs de belles promesses comme Mélenchon : « élisez-moi et je ferai le reste » , nous répondons : ne déléguons plus nos affaires, prenons-les en mains, organisons-nous.

Pour aller plus loin : « Au nom du peuple, la Commune est proclamée !». Une brochure à commander à notre adresse.

_____________________



Que vive la Révolution d’Octobre 1917 !



Pour un monde libéré de l’exploitation et de l’oppression !
Notre organisation, L’Union prolétarienne marxiste-léniniste fait par-tie des « Amis de l’ICOR ». L’ICOR est une Coordination internationale des Partis et organisations révolutionnaires de 48 organisations membres des 4 continents qui veulent coopérer pour en finir avec la société capitaliste et ses crises, ses guerres et catastrophes. Le capitalisme doit être renversé par une révolution socialiste pour construire une société dirigée par le prolétariat.
Le Centenaire de la Révolution d’Octobre en 2017 est l’occasion pour nous, d’apprendre des expé-riences passées pour nos luttes futures.
Les partis et organisations de l’ICOR organisent des évènements un peu partout dans le monde et un séminaire publique international et une soirée culturelle avec plus de 1 000 participants est prévus du 27 au 29 octobre 2017 en Allemagne.
Plus d’informations sur : [email]www.icor.info[/email]

« Nous souhaitons coopérer avec tous ceux et celles qui partagent nos positions. Nous refusons l’attitude d’observateurs ou de commentateurs de l'actualité. Nous combattons pied à pied la politique réactionnaire de la bourgeoisie, la duperie et la violence justifiées par les médias, pour ancrer la politique prolétarienne autant dans les combats quotidiens que dans la perspective de la prise du pouvoir. Nous voulons faire vivre les acquis et leçons tirées des expériences les plus avancées du mouvement ouvrier et communiste comme la Commune de Paris, la révolution d’Octobre en Russie, la révolution chinoise. »

(Extraits de notre Déclaration de fondation en 2016)

Déclaration politique

L’UPML a signé la « Déclaration de l’Union des Cercles Communistes sur les élections présidentielles »
Vous pouvez là demander à notre email :
[email]contact-upml@riseup.net[/email], ou à celle de l’UCC :
[email]uniccom@tutanota.com [/email]

___________________



Edité le 21-04-2017 à 14:09:43 par Xuan


gorki
REFUSONS LA RÉSIGNATION DES URNES PASSONS A L'OFFENSIVE

Lire L'appel ICI
Xuan
La position de VP Partisan :



Parlementarisme et boycott
En quoi le boycott se distingue-t-il de l’abstention ?
Alors que l’abstention revêt le plus souvent un caractère de retrait indifférent, en mode « je ne suis pas concerné », « ce ne sont pas mes affaires », le boycott manifeste quant à lui le souci d’une intervention active et mobilisée, certainement pas indifférente.
Dans cette campagne, c’est bien de cela qu’il s’agit : affirmer que ce sont bien NOS affaires mais que la bourgeoisie se les approprie via le parlementarisme dans une séquence particulièrement caricaturale.
Le boycott, c’est refuser de se renfermer dans un désintérêt décourageant et défaitiste, et c’est affirmer au contraire la nécessité de reprendre nos affaires en main, par nous-mêmes, et d’agir. C’est coller des affiches et des autocollants, participer à des initiatives, des réunions…, que ce soit dans les entreprises, les quartiers. C’est participer au débat général sur les choix de société ouvert par les élections.

Le pourrissement de cette « démocratie » !
Il y a une spécificité ressentie, c’est qu’après Sarkozy, après Hollande, la loi travail, le projet de déchéance de nationalité, l’Etat d’Urgence permanent… tout va continuer comme avant – et pire – avec Le Pen, Macron ou autre. « Ils se foutent de nous », le système électoral est pourri, et plus encore avec les primaires qui gomment les différences entre programmes au profit du choix d’un leader pour gérer le capitalisme dans un consensus général contextuel.
Le rejet du système électoral est bien plus massif qu’aux échéances précédentes ; il se nourrit de l’idée qu’ils sont tous pareils, que rien ne changera, que le contexte extérieur imposera ses lois, comme en Grèce avec Tsipras. On a voté depuis des décennies de crise, on a tout essayé et tout ne va qu’en s’aggravant.
Faire campagne pour le boycott, c’est intervenir activement sur ce rejet pour montrer la nécessité de rompre avec toutes les tendances du capitalisme politicien, plus ou moins réformiste, plus ou moins réactionnaire, plus ou moins radical.

« Ce n’est pas parce qu’on ne vote pas qu’on n’a rien à dire »
A ceux qui disent « Si tu ne votes pas, tu ne pourras rien dire après », nous répondons « Mais si tu votes, c’est pareil ! ». Le parlementarisme bourgeois, le système électoral, c’est justement laisser les bourgeois décider à notre place, c’est un leurre pour nous enfumer.
L’enjeu du boycott pour nous, c’est de savoir dire non à un moment donné pour décider par nous-mêmes de notre sort. C’est aussi l’occasion de faire le lien avec celles et ceux qui ne votent pas, les non-inscrits, les abstentionnistes, les étrangers et aussi les sans-papiers.
Ce n’est pas parce qu’on ne vote pas qu’on n’a rien à dire !
Xuan
Nous partageons globalement votre déclaration, donnez-vous une consigne de vote (abstention ou nul) ?
Ou bien aucune consigne ?

Le spectacle de la campagne électorale et de la démocratie parlementaire bourgeoise était dénoncé par Lénine en ces termes toujours d'actualité :

« Un organisme « non parlementaire mais agissant », voilà qui s'adresse on ne peut plus directement aux parlementaires modernes et aux « toutous » parlementaires de la social-démocratie Considérez n'importe quel pays parlementaire, depuis l'Amérique jusqu'à la Suisse, depuis la France jusqu'à l'Angleterre, la Norvège, etc., la véritable besogne d' « État » se fait dans la coulisse; elle est exécutée par les départements, les chancelleries, les états-majors. Dans les parlements, on ne fait que bavarder, à seule fin de duper le « bon peuple ».
Au parlementarisme vénal, pourri jusqu'à la moelle, de la société bourgeoise, la Commune substitue des organismes où la liberté d'opinion et de discussion ne dégénère pas en duperie, car les parlementaires doivent travailler eux-mêmes, appliquer eux-mêmes leurs lois, en vérifier eux-mêmes les effets, en répondre eux-mêmes directement devant leurs électeurs.
Les organismes représentatifs demeurent, mais le parlementarisme comme système spécial, comme division du travail législatif et exécutif, comme situation privilégiée pour les députés, n'est plus.
il ne saurait être question de supprimer d'emblée, partout et complètement, le fonctionnarisme. C'est une utopie. Mais briser d'emblée la vieille machine administrative pour commencer sans délai à en construire une nouvelle, permettant de supprimer graduellement tout fonctionnarisme, cela n'est pas une utopie, c'est l'expérience de la Commune, c'est la tâche urgente, immédiate, du prolétariat révolutionnaire. »
(LÉNINE : ouvrage cité, tome XXV, pp. 457-460.)


Edité le 24-03-2017 à 16:58:28 par Xuan


 
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