Xuan |
![]() On note la signature "Bloc Rouge (Unification des maoïstes)" 1er mai : Face à l'offensive de la bourgeoisie, organisons la riposte révolutionnaire ! ![]() Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement de gauche s’est engagé dans la voie des réformes au profit du patronat et du capital financier qui dirige toute l’économie, dont il est le fidèle gérant à la tête de l’Etat. Hier c’était la droite, aujourd’hui la gauche ; rien n’a changé. Cela n’est possible qu’avec la collaboration ouverte d’un certain nombre de directions syndicales avec le MEDEF et le gouvernement. L’esprit de conciliation d’autres syndicats prive la classe ouvrière d’un outil de combat efficace. C’est pourquoi la protestation contre cet état d’esprit s’amplifie, soit à travers les luttes mais aussi au sein même des syndicats à différents niveaux : dans un certain nombre de fédérations, d’UD, d’UL, dans les luttes revendicatives unitaires (syndiqué-es et non syndiqué-es), contre les fermetures d’usines à la base, etc. car où il y a exploitation et oppression, il y a résistance. Les partis politiques plus à gauche sont pour un capitalisme à visage humain, qui partagerait les richesses. C’est pourquoi ils continuent de semer l’illusion que par les élections, on pourrait changer les choses. C’est une vieille rengaine à laquelle un nombre croissant ne croit plus. 40% des électeurs et électrices se sont abstenu-es, la gauche a reculé et la droite a progressé. Le plus inquiétant est la montée du FN, le parti fasciste, lié avec l’extrême-droite radicale, phénomène qui se développe dans tous les pays d’Europe. Ce Parti dénonce pêle-mêle la droite et la gauche, la finance, l’immigration, l’insécurité née de la misère, la prétendue islamisation de la société sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Les manifestations réactionnaires contre les droits des femmes, des LGBT, le mariage pour tous se poursuivent. L’antisémitisme qui se développe a sa source dans la propagande démagogique et complotiste des fascistes contre la finance dont ils et elles sont les représentant-es les plus déterminé-es. Consciemment ou inconsciemment le gouvernement fait le lit du fascisme. Dans cette période de crise, où il n’y a plus un seul Etat socialiste, où les anciens partis communistes sont devenus réformistes, le prolétariat, la classe ouvrière et les masses populaires n’ont plus de direction, ni de stratégie révolutionnaire pour en finir avec ce système d’exploitation et d’oppression pour le profit d’une minorité qui utilisera tous les moyens pour maintenir sa dictature de classe. On ne peut arrêter la colère et la révolte du peuple. Pour vaincre il faut s’organiser, en finir avec la division, regrouper les éléments les plus déterminés pour forger le Parti dont nous avons besoin pour faire la Révolution et renverser la bourgeoisie. Nous n’aurons pas de victoire par les urnes, mais de haute lutte contre la classe dominante qu’il faudra renverser pour instaurer le socialisme puis, avec les autres peuples du monde, le communisme à l’échelle mondiale. Alors nous en finirons avec cette société de misère, génératrice de guerres pour le pillage des richesses et la conquête de positions stratégiques. La rivalité entre les puissances impérialiste anciennes ou nouvelles porte le risque d’une guerre mondiale généralisée. Nous n’avons rien à perdre mais un monde à gagner. C’est pour cela que les communistes maoïstes poursuivent leur processus d’unification pour redonner au prolétariat l’outil indispensable à son émancipation, un véritable parti communiste. Rejoignez ce processus ! Prenez contact avec nous ! Bloc Rouge (Unification des maoïstes) – [email]blocrouge@gmail.com[/email] _______________________ Une autre déclaration sur le même site Déclaration internationaliste du 1er mai : Un autre 1er mai arrive.... Un autre Premier mai arrive, dans un monde où la misère et le dénuement subis par des milliards de personnes sont aggravés par la crise prolongée du système impérialiste. Des millions de personnes sont licenciées. La sécurité sociale est réduite. La hausse des prix croissante déprécie d’avantage les niveaux de vie. Les soins médicaux et l’éducation supérieure deviennent atrocement chers. En même temps, les responsables de ce système impitoyable mettent en œuvre des mesures antipopulaires de plus en plus vicieuses, tout en affichant odieusement leur richesse grandissante et se vantant de leur liste de milliardaires. Un autre Premier mai, où les travailleurs immigrés sont forcés de travailler comme des esclaves, où le trafic des femmes et des enfants continue à augmenter dans des proportions stupéfiantes, où les femmes continuent à souffrir de la brutalité du viol et du meurtre peu importe que ce soit en Afghanistan « reculé » ou aux États-Unis « avancés », où les minorités sont isolées et réprimées, où les jeunes sont traqués et harcelés, où la demande de quelque chose d’aussi simple que des salaires justes et des conditions de vie décente est étouffée par l’emprisonnement et les balles. Un autre Premier mai, au milieu des dévastations environnementales causées par la poursuite aveugle du profit, au milieu du fossé grandissant des inégalités au sein de chaque société et entre les pays impérialistes et opprimés. L’oppression et l’exploitation génèrent la résistance. Et cette résistance grandit. Ce monde est témoin de la vague grandissante des luttes de classe et des rebellions populaires pays après pays. C’est un monde de turbulences. Une grande étendue de forces se trouve propulsée dans la lutte contre le système. L’agitation dans les rues est sans doute insuffisante pour une rupture radicale, pour la construction d’une nouvelle société. Mais elle ouvre la porte à d’immenses opportunités de se lier à une toute nouvelle génération et de la gagner à la mission révolutionnaire du communisme. Elle ouvre la voie à la révolution. Ceci est principal. Ceci doit être compris fermement. Il y a tout juste une décennie, l’existence du prolétariat lui-même était questionnée. La lutte des classes a été déclarée superflue et remplacée par le mouvement des « multitudes ». Aujourd’hui, le monde est marqué par de nombreuses luttes ouvrières militantes, pas seulement dans des pays comme l’Inde ou la Chine, mais plus encore dans les citadelles de l’impérialisme. Il y a toutes les raisons à cela. Face à tous les grands discours sur les prouesses techniques du 21ème siècle, il y a les champs de la mort de l’industrie textile au Bangladesh, les camps de travail esclavagistes du Qatar, les baraques de travailleurs en Chine ou les ateliers de misère des pays impérialistes ; des conditions qui pour l’immense majorité des travailleurs prolétaires sont aussi atroces que celles du 18ème siècle. Pendant ce temps, les méthodes ouvertement répressives de contrôle et l’augmentation sans cesse croissante des cadences dans les centres modernes de l’esclavage salarié étouffent de plus en plus les prolétaires. Dans différentes proportions, les ravages de la mondialisation ont profondément marqué les pays opprimés. La privatisation et la libéralisation ont balayé des secteurs entiers de l’emploi et des petites entreprises. Les conditions de travail, déjà mauvaises, sont devenues insupportables. Cela a été aggravé par la crise mondiale. Dans des proportions inverses à l’aggravation des conditions de vie de la vaste majorité, la corruption et l’accaparement des profits par les dirigeants ont atteint des sommets astronomiques. Alors que les souffrances du peuple se multiplient, les dirigeants poursuivent obstinément des projets grandioses espérant se tailler la plus grosse part du gâteau. Tout cela sous-tend les rébellions répétées que l’on voit à travers le monde. Le business ne peut continuer comme avant. Dans un certain sens, cela est également vrai pour les impérialistes et leurs laquais. Leurs conflits croissant en sont une indication. Un autre Premier mai arrive, dans un monde criant pour la révolution, pour le communisme ; un jour où le prolétariat doté d’une conscience de classe et son avant-garde, les maoïstes, doivent prendre la mesure de leur mission de transformer le monde et des grandes traditions de l’internationalisme prolétarien. Aujourd’hui il n’y a pas de pays socialiste. Pas même un gouvernement qui peut être qualifié de façon général de progressiste, en faveur du peuple. Il y a tant, tant, à faire. Mais il y a aussi des facteurs qui donnent de la force et de la confiance dans la poursuite de la mission émancipatrice du monde du prolétariat – la clarté du marxisme-léninisme-maoïsme et l’approfondissement de la lutte contre le révisionnisme de toutes nuances incluant celui de la clique Prachanda-Bhattarai et l’avakianisme, les vagues de luttes que l’on voit à travers le monde, la guerre populaire en Inde et aux Philippines, sa réorganisation ou sa préparation dans d’autres pays, le renforcement des liens et activés internationalistes au sein des organisations et partis maoïstes. En construisant sur la base de ces forces, les maoïstes doivent de façon créative développer des formes d’organisation adaptées pour orienter l’énergie rebelle des rues vers la révolution, avec la construction et le renforcement des partis maoïstes à son centre. Ils doivent adopter les taches de la construction d’une organisation internationales des partis et organisations maoïstes. Cela doit être le cœur d’un front organisé international anti-impérialiste des prolétaires et peuples opprimés. Ainsi les maoïstes seront capables d’établir et de développer le marxisme-léninisme-maoïsme, de développer une nouvelle unité du mouvement communiste international, de se place à l’avant des luttes populaires partout dans le monde et de libérer et réaliser le potentiel révolutionnaire du monde actuel. L’impérialisme n’a pas de futur ! Le futur appartient au communisme ! Prolétaires et peuples opprimés de tous les pays, unissez-vous ! A bas l’impérialisme et ses chiens de garde ! Vive l’internationalisme prolétarien ! Vive la révolution prolétarienne mondiale ! Comité pour la Construction d’un Parti Communiste maoïste, Galice - Etat espagnol Démocratie et Lutte de Classe - Etat britannique Groupe Communiste maoïste (Etats-Unis) La Voix des Travailleurs - Malaisie Ligue maoïste Révolutionnaire - Sri Lanka Longue Marche Vers le Communisme (Espagne) Mouvement Communiste maoïste de Tunisie Parti Communiste (maoïste) d’Afghanistan Parti Communiste d’Inde (ML) Naxalbari Parti Communiste d’Inde (maoïste) Parti Communiste maoïste de France Parti Communiste maoïste - Italie Parti Communiste maoïste - Turquie/Nord Kurdistan Parti Communiste Révolutionnaire - Canada Revolutionary Praxis - Royaume Uni Serve the People - Ligue Communiste de Norvège Servir le Peuple - Sheisau Sorelh - Occitanie - Etat français ![]() |
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