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gorki
il à été a écrit :

Quant à éduquer les ouvriers, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui par la nécessité de prendre le pouvoir et de l’imposer à la bourgeoisie ?
Pourquoi ne pas revendiquer la suppression des parlements bourgeois et leur remplacement pas des assemblées populaires législatives et exécutives à la fois, dont les représentants élus et révocables toucheraient un salaire d’ouvrier ?
Pourquoi ne pas mettre en avant cette revendication politique en lui reliant tous les sujets de colère qui ne manquent pas et toutes les revendications qui en découlent, dont la collectivisation des principaux moyens de production, l’extension du mouvement coopératif dans les PME, etc.


Les réponses à tout cela, et plus encore vous les trouverez ici en demandant notre programme


Extrait de notre programme :

… Par la planification économique et la redistribution des richesses qui lui correspond, l’État socialiste organise la production nationale sur la base des intérêts collectifs de l’ensemble des populations en tenant compte de la diversification des ressources – de leur renouvellement – du respect de l’environnement…
DUROC
Le camarade Xuan pose de bonnes questions.
Il n'est pas besoin de passer par de nouvelles "expériences" de nationalisations pour poser la question de la conquête du pouvoir par le prolétariat. Dans les conditions de la crise du système impérialiste, la nécessité de cette conquête est contenue dans toutes les revendications ACTUELLES de la classe ouvrière et des autres couches de travailleurs exploités. C'est là que nous devons faire le lien entre les luttes sur ces revendications et la propagande pour la conquête de ce pouvoir et le socialisme.
C'est par ce lien que peuvent être gagnés au communisme les éléments avancés de la classe ouvrière.
Les nationalisations, avec ou sans indemnisations et contrôle ouvrier ne sont d'aucune utilité dans ce processus de prise de conscience et comportent au contraire l'illusion qu'on pourrait avancer vers le socialisme sans que le pouvoir d'Etat n'ait été conquis au préalable par le prolétariat.
Xuan
Je retiens cette remarque du camarade SMT2 :

« Ce mot d'ordre en est un parmi d'autres. Il est tactique il n'est pas un objectif. Il est un mot d'or dre continue, il ne s'arrete pas après une nationalisation même sans indemnisation et avec contrôle ouvrier (c'es tjrs ds le cadre du capitalisme et ce n'est pas un ilot de socialisme). Nous pensons que ce mot d'ordre (qui part du concret : les emplois) en nationalisant permet aux ouvriers de s'attaquer à l'état capitaliste lui même pour le briser, révolution etc. »
Si je ne trahis pas tes explications, le mot d’ordre de nationalisation sans indemnité serait un objectif non réalisable dans le cadre du capitalisme, mais sa mise en œuvre dans le cadre d’un mouvement de masse permettrait d’élever la conscience de la classe ouvrière sur la nécessité de la dictature du prolétariat.

Mais si un mouvement de masse pouvait imposer à la classe exploiteuse des nationalisations de ce type, quitte à en être rapidement spolié, pourquoi ne pas lancer d’office le mot d’ordre de dictature du prolétariat ?
En fait c’est la seule condition qui puisse permettre de mettre en œuvre cette revendication.

On pourrait faire la même observation avec l’abandon de l’euro, excusez-moi ce détour mais au fond c’est le même sujet.
Des camarades affirment que la sortie de l’euro permettrait d’entraîner la classe ouvrière sur la voie de la révolution et du socialisme.
Mais pour s’effectuer dans des conditions favorables à la classe ouvrière, la sortie de l’euro devrait s’accompagner d’une batterie de mesures contraignantes, pour ne pas dire « dictatoriales » à l’encontre des mouvements de capitaux financiers et monopolistes. Autrement dit la sortie de l’euro ne peut pas s’effectuer dans le cadre du capitalisme sous la dictature du capital, à moins de se traduire par une dévaluation drastique (une dévaluation de 20 % préconise Le Pen) et la baisse relative des salaires.

Quant à éduquer les ouvriers, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui par la nécessité de prendre le pouvoir et de l’imposer à la bourgeoisie ?
Pourquoi ne pas revendiquer la suppression des parlements bourgeois et leur remplacement pas des assemblées populaires législatives et exécutives à la fois, dont les représentants élus et révocables toucheraient un salaire d’ouvrier ?
Pourquoi ne pas mettre en avant cette revendication politique en lui reliant tous les sujets de colère qui ne manquent pas et toutes les revendications qui en découlent, dont la collectivisation des principaux moyens de production, l’extension du mouvement coopératif dans les PME, etc.
gorki
Merci SMT2 de nous accorder au moins encore 20 années à vivre ;-) c’est les miens qui vont être contents, ou bien pas? c’est qu’il est chiant le vieux…

Plus sérieux ! SMT2 faut arrêter de vous focaliser sur les nationalisations comme un moment dans l’histoire qui pourrait être la progression qualitative idéologique montrant aux travailleurs que l’on pourrait bien (si je suis bien l’abouti de vos raisonnements de haute stratégie) se passer de patrons. Mieux que les nationalisations, (parce quelles ont déjà eu cette histoire) ce travail d’éducation il se produit indépendamment de nous (et pas même besoin de parti pour cela) des milliers fois quant les prolos, les travailleurs se mettent en grève (principalement dans les grèves avec occupation) ; et ce même si ils apprennent à observer rapidement, dans la déconvenue, les limites de l’exercice.

Nationalisation par le haut ou par le bas : cela me change rien à l’affaire du caractère archi réformiste de cette revendication. Pire ! la seconde condition (par le bas) ne peut agir qu’à renforcer les théories autogestionnaires idéologiquement à la mode, reprise par toute cette chienlit des intellectuels petits bourgeois progressistes ou se voulant révolutionnaires, des anarcho-syndicalistes, et syndicalistes révolutionnaires. La encore que de la vieille camelote idéologique, rien de Marxiste- léniniste dans tout cela. Juste la renaissance de cette idée ultra réformiste, qui n’a pas fait long feu dans le passé, dit de la possibilité des îlots de socialisme dans un océan de capitalisme.

Parler d’expériences positives d’éducation des masses en système capitaliste impérialiste, en allant puiser pour cela dans l’arsenal des revendications du révisionnisme à l’exemple de votre remise à la sauce URCF de cette revendication des nationalisations, c’est juste retarder sur l’histoire économique des pays impérialiste. Pays qui organisent «« cette nationalisation»» totale de l’économie au travers de son réseau des banques de toutes natures, par la socialisation intense de la production, comme le disait Engels : (citation dessous). Nous pouvons même ajouter que ce n’est pas seulement au niveau des nations seulement qu’elles nationalisent (nationalisation prise dans le sens de la socialisation générale des moyens de production) mais la production mondiale des marchandises quelle place sous coupes réglées, etc.

Ceci précisé, si je réinterviens une dernière fois sur ce post, c’est pour tout à fait autre chose. En effet, depuis longtemps, je ne cesse de m’interroger sur ce qui fait qu’un jeune type de votre age, sûrement authentiquement animé de la foi des révolutionnaires, puisse se laisser entraîné à défendre de telles fadaises, et montrer autant d’engouement pour des thèses aussi nuisibles à la rectitude révolutionnaire marxiste-léniniste ? Ses « thèses » ne sont que tout un embrouillamini idéologique, produit par les idéologues petit-bourgeois de ce vous réclamez être votre «parti». « Thèses » (ne relevant certainement pas de simples quiproquos en ce qui me concerne) qui n’ont finalement pour résultat que de participer au renflouement idéologique du révisionnisme moderne qui a, depuis belle lurette, fini par sombrer définitivement dans les abîmes du réformisme.

SMT2 ! Dans vingt ans (et je l’espère bien avant) ce que je vous prédis moi, c’est que :
- soit vous aurez rompus avec ses fadaises ;
- soit malheureusement, elles vous auront conduit dans le camp de la contre-révolution.
Cela, parce que, sans qu’il y ai à ce montrer trop visionnaire, le système capitaliste impérialiste mondiale, incapable de résoudre ses crises, autrement qu’en répandant toujours plus de misère et de conflits armés, aura obligé entre temps chacun qui prêtant à agir à l’émancipation du prolétariat à se démarquer définitivement. Parce que aussi il n’y aura plus place, pour une troisième voie qui serait faite de rattachement de bouts de thèses, sorties droit de la poubelle de l’histoire ; et cela, ce ne sera pas simplement tous les éléments à l’avant-garde de la classe ouvrière qui vous le signifierons, mais toute la classe ouvrière et ses alliés entraînées dans la tempête révolutionnaire.

Le Marxisme-léninisme en France à une histoire, l’échec de sa tentative de renaissance dans les années soixante à laisser place (et cela dure depuis quelques années maintenant) à de nombreuses façon d’en revisiter le contenu. Aussi votre « parti » autant que le très social-chauvin PRCF en sont les pires expressions idéologiques … une bouée de sauvetage, sur ce plan, lancée au révisionnisme moderne

Citation Engels puisée dans son Anti- duhring :

« Dans les trusts, la libre concurrence se convertit en monopole, la production sans plan de la société capitaliste capitule devant la production planifiée de la société socialiste qui s’approche. Tout d’abord certes pour le plus grand bien des capitalistes. Mais, ici, l’exploitation devient si palpable qu’il faut quelle s’effondre… Quoi qu’il en soit, avec trust ou sans trust, il faut finalement que le représentant officiel de la société capitaliste, l’état, en prenne la direction. La nécessité de la transformation en propriété d’état apparaît d’abord dans les grands organismes de communication : postes, télégraphes, chemin de fer… Mais ni la transformation en sociétés par actions, ni la transformation en propriété privé d’État ne supprime la qualité de capital des forces productives. Pour les sociétés par action, cela est évident. Et l’état moderne, n’est à son tour que l’organisation que la société bourgeoise se donne pour maintenir les conditions extérieures générales du mode de production capitaliste contre les empiétements venant des ouvriers….

Engels : Anti- duhring

Gorki :

Demandez à: [email]ouvrier.communiste@free.fr[/email] notre programme


Edité le 17-02-2014 à 14:09:30 par gorki


DUROC
Petite question: Comment une nationalisation pourrait-elle être décidée autrement que par un gouvernement? C'est-à-dire AUJOURD'HUI par un gouvernement bourgeois?
L'Internationale communiste (attention, je vais être hors sujet!) a clairement défini la fonction de ce mot d'ordre en le liant à l'existence d'une poussée révolutionnaire des masses. Ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
Bon, nous sommes en face d'une contradiction entre l'URCF et le ROCML.
Cela fait partie du débat idéologique nécessaire entre communistes.
Comme tu le dis, SMT, ce n'est pas en tchatchant sur un forum qu'on peut développer l'ensemble d'une ligne politique.
S'il existait un cadre organisé pour mener ce débat, ce serait sans doute plus fructueux car les quiproquos, s'il y en a, seraient déjà plus facilement levés.
SMT2
C'est pas en tchatant et écrivant sur un forum internet qu'on peut expliquer l'ensemble d'une politique d'un parti communiste, je vais pas expliquer plus de 500 pages de textes de l'URCF (je parle que des textes majeurs) qui détaillent tactiques, stratégie publiques, principes du parti auquel j'appartiens.

Pour moi tes citations sur des nationalisations par un gouvernement sont hors sujets. Pour toi non. Pou moi on ne parle pas de la même chose. Pour toi non. Très intéressant.
DUROC
Je voudrais te dire autre chose, camarade SMT: Dire que je suis "hors sujet avec (m)es citations et que je reste " bloqué sur des nationalisations par le haut par un gouvernement etc " ne constitue en rien une argumentation politique. Mes citations ne sont nullement hors sujet, chacun pourra en juger. C'est toi qui reste bloqué sur des positions sans être capable d'apporter le moindre argument sur des bases théoriques ET CONCRETES.
DUROC
"trop loin, trop en avance, c'est la vie qui tranchera, RDV dans 20 ans...
On ne peut-être plus dans la spéculation.
En accord avec la théorie marxiste léniniste, avec la IIIème internationale communiste, et avec l'expérience historique, je persiste et signe que le mot d'ordre de nationalisations, quels que soient les déclarations révolutionnaires qui l'accompagnent est AUJOURD'HUI, un mot d'ordre réformiste, illusionniste. Un rêve creux lassallien" comme le qualifiait l'IC.
Camarade SMT, tout marxiste-léniniste véritable doit faire l'effort de se dégager complètement du révisionnisme. Ce qui passe par l'étude des phases, de TOUTES les phases qui ont conduit à la dégénérescence complète du PCF.
Ce n'est pas en reprenant des mots d'ordre issus de cette dégénérescence que l'on reconstruira un véritable parti communiste.
Si je suis encore vivant dans 20 ans, ce qui m'étonnerait, nous en reparlerons. Si je suis mort, c'est l'expérience qui te donnera la réponse.
SMT2
Mais encore aujourd'hui le PS propose des "nationalisations"... (SFIO à l'époque).

Tu es complètement hors sujet avec tes citations et restes bloqué sur des nationalisations par le haut par un gouvernement etc, finalement ce mot d'ordre est peut-être un pas trop loin pour le camarade Duroc....ce mot d'ordre est sans doute trop en avance finalement ... c'est la vie qui tranchera.

RDV dans 20 ans....
DUROC
Bien que SMT2 ait décidé de déposer les armes, et au risque d'être accusé d'acharnement dogmatique, je reproduis ici cet extrait DES CAHIERS DU COMMUNISME n° 13 du 1er Juillet 1935. C'était au temps où le PCF communiste combattait le mot d'ordre de Nationalisation lancé par le PS et la CGT réformiste.
" Que disent le plan de Toulouse et le plan de la CGT: ils préconisent notamment la nationalisation du crédit et des grandes entreprises industrielles, le contrôle et la direction des branches maîtresses de l'économie.
Dire que de telles mesures peuvent être l'oeuvre d'un gouvernement formé dans le cadre du régime actuel, ne pas voir qu'il s'agit là des mesures fondamentales consacrant le passage du régime capitaliste au régime socialiste et que par conséquent la dictature du prolétariat est la condition politique PREALABLE, c'est commettre une grande erreur.
Nous pensons, toujours fidèles à la doctrine de Marx et de Lénine,que la socialisation des moyens de production et d'échange ne peut être que l'oeuvre du pouvoir prolétarien instauré après une bataille victorieuse contre les forces du vieux régime.
OH, NOUS CONNAISSONS LES ARGUMENTS DE LA METHODE QU'ON NOUS PROPOSE. ILS DISENT:" NOUS SAVONS TRES BIEN QUE LA CLASSE CAPITALISTE OPPOSERA DES RESISTANCES? MAIS NOUS SOMMES DECIDES ALORS DE LES BRISER PAR TOUS LES MOYENS." (alors est en italique dans le texte.NDR)
ALORS..., C'EST-A-DIRE QU'ON RECONNAIT EN SOMME QUE L'HEURE DE LA GUERRE SONNERA QUAND IL S'AGIRA D'IMPOSER LE PLAN.
QUELLE GARANTIE A-T-ON DE LA VICTOIRE DES TRAVAILLEURS A CE MOMENT? QUI PEUT AFFIRMER QUE LES CONDITIONS DU SUCCES DES EXPLOITES DANS LA GUERRE DE CLASSE SERAIENT PRECISEMENT REALISEES AU MOMENT OU, LE GOUVERNEMENT AYANT ETE LEGALEMENT OCCUPE PAR LES ADVERSAIRES DES PRIVILEGES, LA BOURGEOISIE ENGAGERAIT LE COMBAT ?
TOUTE LA QUESTION EST LA. IL N'Y A AUCUNE RAISON ( ET ON NE PEUT CITER AUCUN EXEMPLE HISTORIQUE A CET EGARD ) POUR QU'UN PARALLELISME EXISTE ENTRE L'ACCESSION D'HOMMES DISPOSES A PRENDRE DES MESURES SOCIALISTES ET D'AUTRE PART LA REALISATION DES CONDITIONS REQUISES POUR LE TRIOMPHE DU PROLETARIAT DANS LA GUERRE CIVILE.

C'est tout le pari que l'URCF fait sur la période de lutte continue, post-nationalisations, qui est là démonté par le Parti Communiste Français, à l'époque où ce mot d'ordre était porté par la social-démocratie. Le mot d'ordre de nationalisation est effectivement un "rêve creux lassallien"!
 
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