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sti
Journée nationale d’action du 29 janvier 2009

Quant les travailleurs sont invités à remettre les couverts de leur défaite.

http://ouvrier.communiste.free.fr/
sti
Bonjour à tous.

Voici une première analyse sur le conflit en Palestine à paraitre dans le prochain numéro de L'Ouvrier Communiste.

Pour un état ouvrier de démocratie prolétarienne en Palestine

« Il est nécessaire de dévoiler inlassablement aux masses laborieuses de tous les pays, et surtout des pays et des nations arriérés, la duperie organisée par les puissances impérialistes, avec l'aide des classes privilégiées, dans les pays opprimés, lesquelles font semblant d'appeler à l'existence des Etats politiquement indépendants qui, en réalité, sont des vassaux - aux points de vue économique, financier et militaire -. Comme exemple frappant des duperies pratiquées à l'égard de la classe des travailleurs dans les pays assujettis par les efforts combinés de l'impérialisme des Alliés et de la bourgeoisie de telle ou telle nation, nous pouvons citer l'affaire des sionistes en Palestine, où, sous prétexte de créer un Etat juif, en ce pays où les Juifs sont en nombre insignifiant, le sionisme a livré la population autochtone des travailleurs arabes à l'exploitation de l’Angleterre .» (1)

Sous la domination économique, politique et militaire du sionisme, sous les roquettes du Hamas fraction réactionnaire des organisations palestiniennes et les intérêts impérialistes étrangers : un seul peuple, une seule classe ouvrière palestinienne opprimée, massacrée, une classe ouvrière israélienne bâillonnée par le sionisme développant une économie de guerre au service des intérêts impérialistes dont ceux de la France.

Dans les médias, tous les commentateurs sont quasi unanimes : la crise israélo-palestinienne au proche orient a chassé la crise économique mondiale et ses conséquences de l’actualité. Produit de la pensée idéologique bourgeoise de commentateurs sous influence, le traitement médiatique de l’actualité pressante obéit nécessairement aux intérêts particuliers de l’heure de la bourgeoisie française. A contrario, nous affirmons que le développement des effets de cette crise agit au développement des contradictions capitalistes et exacerbe les rivalités inter impérialiste ou le moindre bout de territoire, la moindre zone d’influence dans le monde, est l’objet de toutes les convoitises.


Aussi, ce n’est plus un secret pour personne, que les puissances impérialistes, ayant sous influences ou sous contrôles financiers et militaires toutes les factions qui s’affrontent, sont les véritables protagonistes de l’affaire. Sans l’avis de celles-ci toutes interventions militaires et actions d’apprentis sorciers ne pourraient jamais voir le jour.

La tragédie palestinienne est aussi ancienne que le tracé de « ses » frontières géographiques historiques. Le territoire palestien, au fur et à mesure des reculades d’une représentation idéologiquement bigarrée, (et sclérosée des hésitations de la représentation petite bourgeoise), se voit être réduit à peau de chagrin avec l’arrivée quasi incessante de nouveaux colons étrangers et convertis au judaïsme, sans attaches aucunes au sémitisme et qui finissent par se trouver enserrés dans des bandes de territoires économiquement pas viables sans le soutien financiers des grandes puissances et la bienveillance économique de l’expansionnisme sioniste. Ce monde se partage entre grandes puissances qui gardent droit de vie ou de mort des espoirs à l’émancipation nationale des peuples partout sur la planète.

Pas de coexistence pacifique entre les opprimés et les oppresseurs , quel que soit les camps d’intérêts strictement nationalistes.

Nous vivons l’époque de l’impérialisme, c’est-à-dire l’époque où le partage du monde en zone d’influences de dominations économiques, politiques et parfois de présence militaire entre une poignée de grandes puissance se réalise au grés de confrontations de toutes natures en traçant le destin des peuples en même temps que leur frontières géographiques. La région du moyen orient, par l’histoire des différents traités historiques la partageant, en est une parfaite illustration.

Dans ces conditions précises, même le concept de nation, s’il reste un sentiment fort entretenu à dessein, se fait reléguer par l’histoire qui met à l’ordre du jour la nécessité de la révolution prolétarienne ; les luttes dites de libérations nationales devenant accessoires à cette révolution.

les affrontements nationaux sanglants qui accompagnent la phase historique de décomposition de l'impérialisme, déjà multi décennales ou les crises économiques qui se succèdent prennent nécessairement un caractère internationale (ajoutant aux risques d’une conflagration généralisée) marque toujours de leur sceaux de barbarie la victoire d’un camp nationaliste sur un autre, accentuant l’exploitation des nations assujettis et pressurant de manière plus éhontée les populations laborieuses les plus pauvres, seules à payer le tribut exigé d’une paix de rapine relevant immanquablement du provisoire.

Il est un fait admis par « tous » que la lutte du peuple palestinien pour recouvrer son indépendance et une lutte légitime mais aussi des plus inégale et cela même au regard du droit bourgeois internationale dit du droit des peuples à disposer d’eux même qui en fait, en regard de l’histoire des luttes d’indépendances, s’est toujours transformé en droit des puissances impérialistes à disposer des peuples.

Parce qu’elle se déroule dans une partie du monde où se défendent au pied à pied les intérêts de géopolitique et d’accès aux matières premières essentielles des puissances impérialistes, cette lutte a toujours fait, avec la question kurde, l’objet de toutes les attentions et manipulations.
Ainsi, aux résolutions onusiennes succèdent les discutions d’applications qui en définitive organisent le dépècement de tout un territoire par des compromis « sacrificiellement » acceptés par la représentation palestienne nationaliste à tel point qu’à ce jour seulement 22% du territoire historique de la Palestine est revendiqué pour la création de son état. Quoi qu’il en soit des péripéties qu’il aura rencontré pour voir le jour, cet Etat exsangue devra montrer patte blanche avant d’être construit sur le modèle de la démocratie bourgeoise internationale et donner toutes les garanties de soumission économique aux fonds financiers internationaux qui, c’est bien connu, accordent des soutiens en pur amitiés et dans le désintéressement le plus complet.

Parce qu’il suffit de compter les morts prolétaires, hommes, femmes et enfants, posés sur l’hôtel des sacrifices aux luttes dites de libération nationales qui ne libèrent que le droit des bourgeoisies autochtones d’exploiter elles-mêmes pour leur profit ou celui du camp impérialiste sorti vainqueur. Et, conséquemment aux leçons prolétariennes tirées de cette même histoire, concluant au caractère anti-impérialiste de classe de la période, nous affirmons que ces luttes impliquent nécessairement, pour qu’elles soient menées victorieusement à leur terme et pour en finir avec l’impérialisme en décadence, qu’elles soient placées sous la direction des avant-gardes ouvrières dans toutes les régions du monde ou elles ont lieu ou se préparent et que les avant-gardes ouvrières des pays impérialistes parties prenantes dans ces conflits, dont la France, se dressent pour imposer la défaite de leur propre bourgeoisie...

Là où il y a oppression il y a révolte

Sous les cieux du capitalisme arrivé à son stade ultime ou ses crises se font de plus en plus oppressantes pour les peuples, de plus en plus violente pour la classe ouvrière et les autres couches laborieuses ; partout dans le monde surgissent toujours les luttes contre la dépendance économique et politique de nature coloniale ou né-colonial et ou la classe ouvrière et ses alliés sont appelés à s’engager dans les luttes de libération nationale. Ces luttes ne peuvent se résumer à une solution nationaliste, elles imposent la prise de direction par une organisation prolétarienne de résistance luttant contre l’impérialisme et les classes dirigeantes autochtones implantées ou soutenues et exigent la destruction de l’ancienne société au profit de la construction du pouvoir ouvrier de dictature du prolétariat.

En Palestine comme partout ailleurs, un seul état, celui du pouvoir ouvrier de la dictature du prolétariat placé sous la protection de la classe ouvrière mondiale et de ses alliés jusqu’à la victoire finale du prolétariat mondial.

Mobilisation de toutes les forces ouvrières contre l’ Impérialisme et sa fraction sioniste, assassin de notre classe en Palestine.
Que revive l’internationalisme prolétarien, que renaissent les partis authentiquement ouvriers pour prendre la tête des ripostes de classe internationale.

Avant-garde


(1) Lénine : Thèse nº 6 sur les questions nationale et coloniale (2e Congrès de l'Internationale Communiste. 1920).

A lire directement en ligne ici

http://ouvrier.communiste.free.fr/


Edité le 19-01-2009 à 13:30:06 par sti


Xuan
sti a écrit :

...
Impérialisme français
Le cas Dagris


Où l'on retrouve Thierry Breton, Président de Thomson Multimédia, qui a couvert l'"Affaire Rhodia" en tant qu'Administrateur de Rhodia et Président du comité d'audit.
Ce genre d' affaire , où les petits actionnaires se font naturellement plumer, présente l'intérêt d'étaler les liens consanguins entre le capital et l'Etat bourgeois.
sti
OLIVIER BESANCENOT EN PROMOTION.
NOUVEAU PIEGE POLITIQUE TENDU AUX TRAVAILLEURS.


Une nouvelle aventure social-démocrate version trotskiste et fortement relayée par les médias bourgeois est en passe de voir le jour. « Il y a des espaces » affirme olivier Besancenot, porte parole de la ligue « communiste » contre-révolutionnaire et chargé de promotion. En effet, on peut dire que c’est le grand vide idéologique. Le réformisme a conquis depuis des lustres toutes les places fortes, parti socialiste et parti « communiste », représentations politiques populaires traditionnelles. ...

La suite ici
http://ouvrier.communiste.free.fr/
sti
A lire sur le site de L'Ouvrier Communiste
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1er Mai et travailleurs sans papiers



SNCF - Service minimum
Mieux vaut prévenir que périr

Tibet
La flamme qui met le feu à toute la réaction


Impérialisme français
Le cas Dagris
sti
RECESSION

2008, année de tous les dangers ?

Il y aurait de la récession dans l’air. « Partie des Etats unis », elle devrait avoir des conséquences des plus néfastes sur l’économie mondiale. C’est le cri d’alarme qui aujourd’hui fuse de toutes les places boursières, repris devant le mur des lamentations, média organisés par des ministres théâtraux maquillés en liquidateurs de biens, prêts à tous les dépôts de bilan sauf celui de leur système d’économie de marché, veau d’or éternellement vénéré.

Comme d’habitude, c’est à l’aide d’un langage spécialisé autorisant l’esbroufe et le faux savoir, qu’économistes et autres spécialistes des placements en bourse (par lesquels petits, moyens et gros porteurs de toutes les classes d’épargnants « s’échinent » à se dépouiller mutuellement le portefeuille) se succèdent aux médias tous acquis, lançant des appels au secours sous forme d’avertissements moralisateurs et d’incitations aux efforts et sacrifices qu’il va nous falloir encore consentir, nous producteurs.
Produire encore et produire toujours plus, à moindre coût afin de permettre à la France (oui ! à la France, parce que faire appel aux sentiments patriotes et chauvins c’est aussi un moyen de booster l’esprit d’abnégation des travailleurs) de retrouver la « compétitivité » qui lui rendra sa « croissance », formule ubuesque sur laquelle tout ce petit monde d’économistes et politiciens de tous horizons s’accorde.
Ce faisant, ces « vérités » sans cesse assénées donnent l’occasion aux prolétaires de mieux saisir de quoi il retourne concernant ces fameux portefeuilles boursiers. En définitive, ces portefeuilles boursiers sont les réceptacles des richesses métamorphosées en profits dont les prolétaires sont à l’origine. Profits qui, après un long périple les ayant mené de la sueur et du sang des prolétaires de la planète aux escarcelles des profiteurs en tous genres, recevront le statut très moralisateur de la dite épargne ; épargne à son tour transformée, pour puiser dans le jargon technique en usage, en produits boursiers plus ou moins à risques que traders, golden boys et autres courtiers en bourse, aux appétits de gains démesurés, font fructifier avec des fortunes diverses par un va et vient d’accumulations et de repartages.

Le prolétaire, spolié, remplissant les coffres-forts de la bourgeoisie, ne recevant pour toute « compensation » que de quoi survivre en perpétuant sa classe est toujours indécemment sollicité à l’effort de production. Dans des conditions sociales se dégradant sans cesse, spectateur provisoirement impuissant, parce que dépouillé de tout, y compris aussi de ses organisations de défense politique, économique, le prolétaire n’a d’autre choix que de voir se répéter cette mauvaise fortune, une malédiction pour sa classe et cela jusqu’aux moments d’histoires où, se levant en nombre, se révèlent à la classe et à toutes les couches sociales en souffrance ses éléments les plus clairvoyants, avant-garde instruite de la lutte des classes, du communisme, formant un état major de combat, déchirant les rideaux de fumée de la démocratie bourgeoise faisant croire au consentement prolétaire d’une misère jusque là vécue comme une fatalité.

Aujourd’hui se présente à tous les militants-es communistes authentiquement prolétaires ce moment d’histoire où, dans des conditions nouvelles, s’impose à eux la tâche d’agir à l’autonomie organisationnelle ouvrière tout en se libérant de la tutelle idéologique petite-bourgeoise en s’imposant à la tête des luttes politiques, économiques de leur classe et affirmant la nécessité de la révolution prolétarienne, prélude à la construction du socialisme, de la dictature du prolétariat.
C’est seulement ainsi que les ouvriers communistes, avant-garde de leur classe, sur les traces de leur aînés, contre vents et marées de propagande anti- communiste nauséabonde, pourront inscrire sur leurs drapeaux, « hors du communisme, société sans classe, pas d’avenir pour l’humanité » – C’est seulement ainsi que, créant les conditions de leur unité, ils enverront définitivement à la poubelle de l’histoire les théories et notions éculées du réformisme. . .
- De prétendu meilleur partage des richesses, sans fondamentalement rien changer, perpétuant la société divisée en classes, fondement des inégalités sociales.
- Des notions de gauche, de peuple de gauche, de gauche de la gauche, visant à travestir les antagonismes de classes.
- De démocratie parlementaire, masquant de fait la dictature de la bourgeoisie.
- Du syndicalisme de collaboration de classe parvenu au stade institutionnel d’outil de gestion des conflits sociaux et d’organisation de la paix sociale avec dans son ombre, lui servant de catalyseur, celui dit de classe et de masse, lieu de ralliement de toutes les fantasmagories de grand soir.
- De partage équitable entre les nations par de plus « justes équilibres économiques» entre pays riches et pauvres masquant la domination des premiers sur les seconds.
- De droit des peuples à disposer d’eux-mêmes vidé de tout contenu anti impérialiste.

L’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS !

AVANT-GARDE
sti
Dernier numéro de L'Ouvrier Communiste

Sommaire


Edito
Récession
SNCF - Service minimum
Mieux vaut prévenir que périr
Elections municipales
Après les présidentielles, les législatives, la mascarade continue …
Le parti « Anti-capitaliste »
La belle fable
O.T.A.N
Instrument militaire de l’exploitation
Tibet
La flamme qui met le feu à toute la réaction
Impérialisme français
Le cas Dagris
Matérialisme
Classe ouvrière
De La Pratique, Mao Tsé-Toung


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Edité le 30-04-2008 à 16:27:02 par sti


 
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