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SMT
Il s'agit d'une bonne partie de la base à mon avis (surtout pas toujours armée idéologiquement).
Le meilleur moyen d'y arriver est à mon avis d'être ferme sur les principes (toujours donner son opinion entièrement) et souples dans les occasions de se rencontrer. Il faut favoriser les actions communes (défense du passé : défense de l'urss, octobre etc, chateaubriant, (même si divergence), luttes...) mais surtout favoriser leur propre expérience c'est à dire les amener à confronter leur position avec la classe ouvrière dans les usines et ceux qui luttent, frapper ensemble dès que l'on peut en direction des travailleurs qui luttent pour que la ligne de démarcation apparaissent devant leurs yeux de la bouche même des ouvriers et des exploités.

A mon avis il faut revenir à certains principes simples avec les adhérents des orga. à déviations nationales :
(Pour faire simple)
Notre analyse de classe et notre conception des alliances de classes nécessaires ne sont pas les mêmes.
Pour l’URCF, la lutte pour la souveraineté populaire et nationale, passe par le combat du prolétariat pour son hégémonie sur le mouvement populaire.
Pour assurer cette hégémonie, la classe ouvrière doit être porteuse d’une conception prolétarienne de la nation (opposée à la nation bourgeoise faite de racisme, d’oppression, d’exploitation, de guerres), d’ une laïcité militante, d’une citoyenneté renouvelée et internationaliste.
Pour cette autre organisation de communistes, la classe ouvrière doit unir tous les « patriotes et républicains », pour « drapeaux tricolore et rouge rassemblés », « défendre la nation » !
Il faut répéter que la divergence se situe idéologiquement sur l’approche matérialiste de la nation.
(Pour l’URCF), la nation n’est pas un phénomène qui échappe aux conceptions de classe et aux luttes de classes.
Derrière la « forme » France, il n’y a pas une nation mais deux, à l’intérieur de chaque pays. Celle que nous défendons est la nation socialiste qui existe déjà au stade actuel mais à l’état embryonnaire et qui n'est pas la nation bourgeoise.
2 nations donc :
Une nation bourgeoise, composée de classes antagonistes, où la majorité du peuple-travailleur est opprimé, exploité par une minorité : l’oligarchie financière.
A l’opposé, à l’état embryonnaire , s’exprimant dans les résistances, dans les luttes de classes, se situe la future nation, prolétarienne, socialiste de contenu, qui fructifiant l’héritage démocratique et progressiste du passé, un héritage commun des ouvriers et du peuple-travailleur : Révolutions bourgeoises, Commune , Résistance antifasciste, mai 68, grèves et luttes de classe variées, amènera la nation française, à une nouvelle étape de son histoire, radicalement différente, par le contenu de classe : la révolution socialiste et l’édification du socialisme.
« La classe ouvrière s’érigera en nation » selon l’expression de Marx et Engels.

Extrait du lexique des 200 thèses de l'URCF (FIN 2003):

"Nation : « communauté de personnes, stable, historiquement constituée, née sur la base d’une communauté de langue, de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit par une communauté de culture » (Staline).
Avant l’avènement du capitalisme, les nations étaient à l’état embryonnaire, la formation d’un marché national a cimenté des espaces économiques séparés même si dans certains cas le régime politique les unissait jusqu’à un certain point (cf. les royaumes d’Angleterre, de France, d’Espagne).
D’autres pays ne se sont unifiés uniquement grâce au marché capitaliste (Allemagne, Italie, Belgique). Sous le capitalisme, on parle de nations bourgeoises car c’est cette classe qui exerce le pouvoir économiquement et politiquement.
Sous le capitalisme de libre concurrence, le nationalisme était la principale idéologie du capital, elle défendait jalousement les droits de sa nation, cultivait même la xénophobie et le chauvinisme parce qu’elle défendait avant tout son marché national.
Au stade impérialiste, avec un marché internationalisé, la bourgeoisie place ses intérêts financiers avant les intérêts nationaux parce qu’ils ne sont plus en totale coïncidence.
D’autre part, les impérialismes secondaires ont créé des espaces économiques et politiques continentaux. Le cosmopolitisme (indifférence à l’égard de la nation) voire le nihilisme, sont de plus en plus l’expression idéologique des monopoles. La nation est devenue trop étroite pour satisfaire leurs profits maxima.
L’UE tend à casser les souverainetés nationales par le haut par le supranationalisme, et par le bas par l’encouragement par le soutien au séparatisme (cf. Italie avec la « padanie » de la lega fascisante, les « pays » via la décentralisation en France, le séparatisme flamand etc.).
Contrairement aux théories infantiles gauchistes, les marxistes-léninistes rejettent le nihilisme national. Beaucoup citent la phrase de Marx et Engels « Les ouvriers n’ont pas de patrie » ; ils omettent la suite « pour s’ériger en classe dominante, ils doivent devenir la nation ».
Les communistes sont les défenseurs de l’égalité en droit de toutes les nations et de leur souveraineté nationale, patriotes populaires, ils respectent et apprennent de toutes les nations.
Après le renversement du capitalisme, la nation devient de contenu socialiste car la classe ouvrière et les travailleurs dirigent l’Etat. Les nations socialistes sont dirigées par le Parti communiste internationaliste. Elles cultivent l’amitié entre les peuples, la reconnaissance des droits nationaux pour les minorités, condamnent le racisme et l’antisémitisme. L’URSS sous la dictature du prolétariat est un exemple de résolution de la question nationale dans l’intérêt des peuples.
Les communistes condamnent les déviations nationalistes dans leur rang : exaltation de son pays au détriment des autres, voie nationale exclusive au socialisme, manifestation de chauvinisme, mépris des peuples opprimés.
Les déviations nationalistes conduisent à l’union sacrée avec le capital."
SMT
Question parfaitement posée par Finimore; trop de taff ce soir, j'essaierai de donner des pistes de réponse demain.

Finimore
SMT a écrit :

le sujet est tellement vaste qu'il faudrait un topic rien que sur le sujet
ça les amène parfois très loin.
mais toute leur base n'est pas sur ces positions erronées heureusement, à mon avis, il ne faut pas renoncer (capituler) à les "soigner".


Est-ce seulement quelques éléments ou une bonne partie de la base ? Ne pas renoncer et les "soigner" certes, mais comment et surtout en évitant de donner dans le sectarisme ou l'opportunisme ?
SMT
A oppong :
c'est pas peu dire.
le sujet est tellement vaste qu'il faudrait un topic rien que sur le sujet
ça les amène parfois très loin.
mais toute leur base n'est pas sur ces positions erronées heureusement, à mon avis, il ne faut pas renoncer (capituler) à les "soigner". C'est une tendance lourde (pcq qu'elle se répète) ds le mouvement ouvrier français.

dodo; dead...

Membre désinscrit
Que pense l'URCF des dérapages nationalistes répétés du PRCF?
Melestam

SMT
A melestam :

oui c'est vrai que c'est bizarre !
A chaud, je le comprends comme un pc qui n'est plus communiste, càd dont les dirigeants sont majoritairement révisionnistes et oeuvrent à la restauration complète du capitalisme et de la classe bourgeoise reconstituée (puis plus besoin du pcus).

ou bien c'est une formulation plus subtile et qui veut dire autre chose; je vais voir (réfléchir et demander)!
Melestam
J'ai également souligné (en vert) une formule bizarre : "les difficultés grandiront sur fond de dépolitisation du Parti communiste". Ca signifie quoi ? Les partis bourgeois ne sont-ils pas politisés ?
SMT
A Melestam :

Précision :
les thèses (tome 1) datent de 2003, la question du socialisme en Chine sera abordée ds le tome 2.
la thèse 41 concerne le chapitre sur l'impérialisme mondial (et les pays qui y résistent, y compris les révolutions nationales-démocratiques).
Sans couper la thèse 41, pour être plus précis voilà ce que celà donne :
Chapitre I (deuxième partie) – Le système mondial de l’impérialisme
thèse 41 :
"Plusieurs Etats de transition au socialisme ont résisté à la vague contre-révolutionnaire. Cela est dû à leurs liens avec les masses populaires de leur pays, aux acquis de la révolution encore vivants. Leur politique indépendante à l’égard des orientations du PCUS gorbatchévien leur a permis de sauvegarder leur orientation vers le socialisme.
Toutefois, les pressions de l’impérialisme y sont très fortes de même que les difficultés économiques ou naturelles. Ces Etats sont contraints à des reculs importants, à des concessions au capitalisme mondial.Là où ces reculs sont présentés comme tels (Cuba, Corée populaire), les conditions d’une contre-offensive sur fond de rapport des forces mondial, transformé par de nouvelles révolutions prolétariennes victorieuses existent. Là où les reculs sont présentés comme « Avancées vers le socialisme » (Chine), les difficultés grandiront sur fond de dépolitisation du Parti communiste. Partout nous sommes solidaires de ces Etats contre les menaces impérialistes."


Pour info :200 thèses pour une identité communiste révolutionnaire
Tome 2 (à paraître)
1-Rôle de la religion et nécessité d'une position matérialiste
2-Nation et question nationale
3-tactique et stratégie m-l
4-Lutte de classe contre l'idéologie bourgeoise contemporaine.
5-Les classes et alliances de classe dans la société contemporaine
6-Analyse «économique, sociale et politique de la construction du socialisme en URSS
7-Cuba, Corée populaire, Vietnam, Chine : analyse matérialiste de classe
8-Cinq études comparées sur la construction du PC : France, Russie, Italie, EU, Albanie.
9-Le PCF et la question nationale-coloniale : quel bilan/quelles leçons ?10- Les m-l et la question syndicale.
Melestam
200 thèses pour une identité communiste révolutionnaire , URCF

thèse n°41 :

"Plusieurs états de transition au socialisme ont résisté à la vague contre-révolutionnaire. Cela est dû à leurs liens avec les masses populaires de leur pays, aux acquis de la révolution encore vivants. Leur politique indépendante à l'égard des orientations du PCUS gorbatchévien leur a permis de sauvegarder leur orientation vers le socialisme . [...] Là où ces reculs sont présentés comme "Avancées vers le socialisme" (Chine), les difficultés grandiront sur fond de dépolitisation du Parti Communiste . Partout nous sommes solidaires de ces états contre les menaces impérialistes. "

Message édité le 17-03-2007 à 14:40:29 par Melestam
 
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