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![]() jeudi 10 mai 2007, par NLPF, Collectif Libérez-les (59-62) -------------------------------------------------------------------------------- Dernière minute : Nous apprenons que le Parquet fait appel de la décision de semi-liberté pour Nathalie Ménigon. Nathalie ne quittera donc pas la prison de Bapaume le 22 mai. L’acharnement de l’État à l’encontre des militant-e-s d’Action Directe se révèle dans toute sa dimension revancharde avec cette prolongation de deux mois de la détention de Nathalie Ménigon. Quand la torture morale s’ajoute à la peine...Comme le disait Joëlle Aubron : "L’État nous aime..., mais il a l’amour vache !". -------------------------------------------------------------------------------- Après avoir tergiversé pendant plus d’un mois, la cour spéciale présidée par le juge d’application des peines ayant compétence pour les dossiers dits "terroristes" vient, aujourd’hui jeudi 10 mai 2007, de décider que Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe, quittera le centre de détention de Bapaume le 22 mai. Cette décision intervient après vingt années de prison pendant lesquelles, après avoir été jugée par des tribunaux d’exception, Nathalie a subi des conditions d’incarcération particulièrement dures. Nathalie souffre en outre des séquelles des accidents vasculaires cérébraux subis en prison et pour lesquels elle n’a pas reçu les soins adéquats. Mais ces vingt années d’emprisonnement ont aussi été vingt années de résistance, vingt années de combats. Vingt années pendant lesquelles, en dépit du chantage au reniement, Nathalie Ménigon n’a jamais accepté de trahir son engagement et son identité de militante. La décision d’aujourd’hui est donc une victoire du courage politique contre l’acharnement de l’État, elle est aussi celle de la solidarité avec les prisonniers d’Action Directe, un mouvement qui a connu ces derniers temps un élargissement remarquable, avec le dépôt d’une pétition de plus de 6500 signataires exigeant leur libération. Néanmoins, dans cette période marquée par la multiplication des lois répressives, nous devons prendre acte des conditions très dures imposées par la décision des juges : * Il s’agit non pas d’une libération, mais d’un aménagement de peine, qui ouvre sur une possibilité de libération conditionnelle dans un an (le délai minimum dans ce cas). * Nathalie sera transférée le 22 mai par l’Administration pénitentiaire à la prison la plus proche de son lieu de travail et, du lundi au vendredi, elle réintégrera chaque soir sa cellule ; l’horaire de retour sera à respecter impérativement, sinon elle sera considérée comme évadée. Nathalie sera obligée de demander une permission pour toute demande de sortie pendant le week-end. * Nathalie devra respecter une interdiction absolue de toute expression publique (orale, presse, livre...). Cette condition supprimera donc les possibilités de s’exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu’à maintenant, notamment en soutien à ses camarades emprisonnés. Ces restrictions, difficiles à admettre, à ce qui n’est pas encore une vraie liberté - et le Parquet risque de faire appel de cette décision - nous imposent le devoir de continuer à agir en solidarité avec Nathalie Ménigon. Et nous continuerons à mobiliser pour la libération des autres camarades d’Action Directe, dont les dossiers de conditionnelle justifient tout autant que pour Nathalie une libération devenue aujourd’hui une exigence incontestable. Le 10 mai 2007, 12h00 Comité "Libérez-les !" - http://www.liberez-les.info - [email]liberez.les@gmail.com[/email] Collectif "Ne laissons pas faire !" - http://nlpf.samizdat.net - [email]nlpf@samizdat.net[/email] Tract PDF disponible à cette adresse http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article199 * * * * * * * * * * Bapaume, rassemblement 19 mai à 15H00 vendredi 11 mai 2007, par Collectif Libérez-les (59-62) Pour les raisons que vous comprenez, le rassemblement prévu le samedi 26 mai à Bapaume est avancé au 19 mai RASSEMBLEMENT LE SAMEDI 19 MAI A 15H00 DEVANT LES PORTES DE LA PRISON DE BAPAUME (sortie Bapaume Autoroute A1 Paris-Lille) SOYONS TRES NOMBREUX CONTRE LA BARBARIE REVANCHARDE et POUR SOUTENIR NATHALIE MENIGON COLERE ET ESPOIR Comite « Liberez-les ! » * * * * * * * * * * Forum nouvel obs "Le sort des détenus d’Action directe" lundi 14 mai 2007, par NLPF Lundi 14 mai 2007 de 11h à 13h, le site du nouvel obs a invité le collectif Nlpf ! à animer un forum sur le sort des détenus d’AD. Invitation à laquelle s’est rendu l’un d’entre-nous. Notons la forte participation d’internautes "hostiles", ce qui n’avait pas été le cas lors du précédent forum sur le sujet. Un effet de la Sarkozite ambiante ou une mobilisation ponctuelle des amis de la repression sans fin et de la mort lente en prison ? Accès au forum |
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![]() 25 avril 2007, communiqué collectif Nlpf ! Est-ce un mauvais gag, de l’incompétence, de l’acharnement, ou les trois à la fois ? Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait aujourd’hui, 25 avril, rendre son jugement sur la demande de libération conditionnelle de Nathalie Ménigon, examinée le 2 avril dernier. Mais ce tribunal a choisi de différer le prononcé de sa décision au 10 mai, soit juste après le deuxième tour de l’élection présidentielle, le jugement n’ayant pu être rédigé, officiellement « pour des raisons matérielles ». Cette procédure insolite nous laisse perplexes : - L’état de la justice en France est-il si dégradé que même s’agissant d’un dossier aussi sensible que celui de la demande de liberté conditionnelle d’une militante d’Action directe emprisonnée depuis 20 ans, elle n’ait pas les moyens de rédiger les attendus de la délibération ? - S’agit-il d’une manœuvre dilatoire visant à prolonger la peine en repoussant après les vacances judiciaires de l’été une décision de la cours d’appel, qui au vu du dossier devrait logiquement prononcer une mise en liberté conditionnelle, comme ce fut le cas pour Philippe Bidard ? - Le juge de cette cours spéciale « compétente en matière de terrorisme » est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres ? Mais rien ne saurait nous étonner au regard de l’arbitraire auquel ont du faire face les militantes et militants d’Action directe dès le premier jour de leur détention. Les demandes de suspension de peine pour raisons médicales déposées pour Nathalie ont jusqu’à ce jours, toutes été rejetées. Il aura fallu occuper l’ordre des médecins pour que Joëlle Aubron atteinte d’un cancer du cerveau puisse terminer ses jours dehors. Nathalie détient le triste record d’être la prisonnière politique ayant subi la plus longue détention ; même nos glorieuses ancêtres communardes n’avaient subi une telle répression. Louise Michel fut amnistiée après 9 années de déportation sans qu’aucun repentir ne lui soit exigé. Depuis leur arrestation, les prisonniers politiques d’Action Directe subissent des conditions d’exception : isolement prolongé, censure politique, et cours spéciales. La dernière trouvaille en date est la nomination d’un super Juge d’Application des Peines qui gère les dossiers politiques. Nommé par Pascal Clément, sa seule raison d’exister est de s’opposer à toute demande de mise en liberté des prisonniers politiques non repentis, et cela, en dépit de la solidité des demandes déposées par les avocats. Philippe Bidard militant d’Iparretarak récemment libéré par la cours d’appel avait subi le premier un refus de cette juridiction spéciale. Le dossier présenté par Nathalie Ménigon est parfaitement solide et répond à toutes les garanties exigées, y compris la non opposition des familles Besse et Audran a une libération, mais rien n’y fait ! Nathalie et ses camarades sont en danger. L’état et ses laquais cherchent par tous les moyens à les briser depuis 20 ans, que ce soit au moyen d’un isolement destructeur au plan physique et psychologique, ou d’un chantage au repentir digne de l’inquisition ! Mais ils résistent toujours et ne renient pas leur engagement. Tous ceux qui se prétendent attachés à des valeurs "progressistes" doivent renforcer la mobilisation pour exiger sans plus attendre la libération des militant e s d’Action Directe, car ne rien faire, serait accepter l’application d’un crime d’état, la peine de mort en prison. Libération des militant-e-s d’Action Directe ! Dissolution de la nouvelle cours de sûreté de l’état ! Manifestons le 10 Mai pour exiger la mise en liberté de Nathalie ! Ne Laissons Pas Faire * * * * * * * * * * Chers toutes et tous de la liste d'info, Nous venons de mettre en ligne une nouvelle presentation du site Nlpf. Cette nouvelle version, que nous esperons plus lisible que la precedente, a ete concue avec un souci de legerete permettant la consultation du site a l'aide de connections faible debit. Le site est optimise pour Firefox sous Linux. Merci de nous signaler tout probleme d'affichage en precisant la nature de votre systeme d'exploitation et de votre navigateur. A bientot dans la rue, dans les luttes Ouaibprolo Nlpf! 20 ans de trop, 20 ans BASTA! Signez la petition en ligne pour la liberation immediate des prisonniers d’Action directe. Abonnez vous a la newsletter Nlpf! http://listes.samizdat.net/sympa/subrequest/nlpf-infos Pour etre tenu au courant des initiatives : http://nlpf.samizdat.net http://www.action-directe.net |
Paria |
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![]() 1er mars 2006 - 1er mars 2007 : HONNEUR A JOËLLE AUBRON ! RASSEMBLEMENT : Jeudi 1er mars, de 18 à 19 h, devant la direction de l'Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, Paris 4e, métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville) MEETING : Vendredi 2 mars, 19 h, au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14e (métro L6 : Glacière) (Programme sur http://nlpf.samizdat.net/spip.php?article180) _______________________________ Un texte de Nathalie Ménigon : 20 ANS YA BASTA ! OUI, BIEN SÛR ! Cependant, l’Etat s’en moque ; sa vengeance, il la veut par un repentir et nos têtes baissées ! Ce qu’il n’aura jamais. Mais, il a un autre plan : celui de nous tuer à petit feu dans ses geôles infâmes. Pour cela, il a créé un deuxième outil : ses cours spéciales -institutions étatico-civiles - qui sauront lui obéir avec la plus grande servilité. A nos demandes de conditionnelle claquera un NON !, sans aucune explication crédible. Car, si pour nous la solidarité est une arme, pour l’Etat c’est le mensonge qui en est une. D’ailleurs, le prétexte fallacieux est déjà avancé par voie médiatique : nos dossiers de conditionnelle seraient ni sérieux, ni solides. Ce qui est totalement faux ! Cependant, pour nous, militant-e-s emprisonné-e-s du fait du combat révolutionnaire mené par l’organisation communiste Action directe, nous sommes sûrs de notre route : celle des insoumis à l’ordre bourgeois. Tant que des femmes et des hommes porteront des idées communistes, les impérialistes au pouvoir frémiront jusqu’à ce que la peur les gèle dans leurs manoirs sécurisés à outrance. Nous ne sommes pas les seul-e-s à porter ces idées vers l’avant pour une société future par le passage du socialisme réel au Communisme de paix et de fraternité-sorellité ; un Communisme anti-impérialiste, pour la naissance d’un monde de travailleurs pour le bien-être de chacun-e et non dans le seul but de « gagner sa vie », mais bien pour construire une civilisation pour l’Humanité Unie, et dans un lien respectueux de la Terre sera enfin possible. Le racisme s’affaiblira jusqu’à son extinction pour sauver la Planète et par une unification des peuples, afin d’en finir avec la famine et la dichotomie entre pays dits pauvres et dits riches. Depuis la nuit des temps, Homo sapiens sapiens, les peuples sont nomades. C’est là une raison suffisante pour que tout pays accueille sur « son » sol des émigrants, des femmes, des hommes et des enfants porteurs de leur histoire culturelle. Il n’y a pas de nomades légaux ou illégaux, il n’y a que des êtres humains qui désirent Vivre Libres. Ne laissons aucune justice prendre le pas sur nos consciences de femmes et d’hommes, libres militants. Pour que le chemin devienne la peinture de nos volontés révolutionnaires, agissons Ensemble pour vaincre ! Tout cela pour empêcher le génocide de l’Humanité et la destruction de la planète. Pour la libération des prisonniers politiques et révolutionnaires d’Action Directe, basques, corses et anti-fascistes, ainsi que les bretons solidaires. Et la libération du militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah. Nathalie Ménigon, militante communiste emprisonnée d’Action directe 21.02.2007 |