Sujet :

Lien entre les dirigeants et les masses

Komintern
   Posté le 13-08-2006 à 23:42:23   

Voilà j'aimerais savoir si certains ont des textes sur la question.
Ce qui se passe à Cuba mis en relif par la maladie de Castro souligne le problêe du lien entre les masses et les dirigeants.
A savoir comment ne pas risquer de s'en couper?
Merci à tous. (je préciserai si ce n'est pas clair)
Finimore
   Posté le 14-08-2006 à 11:21:28   

C'est effectivement une question importante qui est liée aux relations parti/masses, au fonctionnement du centralisme démocratique et à la démocratie socialiste. Il me semble que dans le Manifeste pour le socialisme -diffusé par le PCRML en 1977- il y a des éléments assez synthétiques sur ces questions.

Finimore
Jameul
   Posté le 14-08-2006 à 12:05:13   

sans vouloir paraitre pour un gauchiste ou un ultra-gauchiste je pense que le meilleure moyen de ne pas se couper des masses est par la démocratie radicale....
les soviets sont un très bonne exemple mais on pourrait imaginé cela de manière "réactualisée"
Finimore
   Posté le 14-08-2006 à 16:13:59   

J'ai retrouvé des éléments pouvant servir le débat, mais il faut que je les numérises. C'est une série d'articles publiés dans FRONT ROUGE -trimestriel- revue politique et théorique du Parti Communiste Révolutionnaire Marxiste-Léniniste" qui a pour titre " La conception du rapport entre démocratie et délégation "

-Front Rouge -trimestriel- n°3 ns. Novembre 1978
LA CONCEPTION DU RAPPORT ENTRE DEMOCRATIE ET DELEGATION:
- 1ere partie: Sous la révolution bourgeoise de 1789 et pendant la Commune de Paris .......... p.102-

-Front Rouge -trimestriel- n°5 nouvelle série. 1979 -72 pages-
La conception du rapport entre démocratie directe et délégation:
- 2e partie: L'organisation ouvrière au XIXe siècle ............p.60

-Front Rouge -trimestriel- n°6 nouvelle série. 1979 -96 pages-
La conception du rapport entre démocratie directe et délégation:
3e partie: La social-démocratie allemande avant 1914 ............p.82

-Front Rouge -trimestriel- n°8 nouvelle série. 1980
La conception du rapport entre démocratie directe et délégation (4) 1880-1906: les socialistes français: syndicat, parti ? .......... p.51

Finimore
Xuan
   Posté le 14-08-2006 à 21:11:32   

Jameul a écrit :

sans vouloir paraitre pour un gauchiste ou un ultra-gauchiste je pense que le meilleure moyen de ne pas se couper des masses est par la démocratie radicale....
les soviets sont un très bonne exemple mais on pourrait imaginé cela de manière "réactualisée"


les soviets sont un moyen d'expression, d'organisation politique et d'exercice du pouvoir par les masses.
L'existence d'une telle forme de démocratie directe ne garantit pas que le parti reste lié aux masses et le soviet n'est pas la propriété du parti.

Si les communistes veulent se lier aux masses ils doivent partager leur vie ou en être issus, c'est bête comme chou mais il n'y a pas d'autre moyen.
La fréquentation des livres est très utile mais elle ne permet pas de se lier aux masses même avec d'excellents livres et la meilleure volonté du monde.
Il en découle que le meilleur moyen de lier le parti communiste et les masses c'est la prolétarisation du parti communiste.
Lorsque les meilleurs éléments de la classe ouvrière s'emparent du marxisme-léninisme et s'organisent dans le parti communiste, lorsqu'ils en deviennent les cadres dirigeants, le lien du parti avec les masses devient indestructible.
Jameul
   Posté le 15-08-2006 à 07:49:39   

tu as raison Xuan et ca faisait notamment la différence entre les mencheviks et les bolcheviks...

je parlais bien sûr de la période postérieure à la DDP... et dans le cas ou le socialisme ne serait pas construit autour d'un parti. Mais ce que tu dis restes très pertinent et pas seulement pour le parti mais aussi pour toutes formes de "représentation" notamment les syndicats...


il faut noter toutefois que c'est pas directement contradictoire avec le fait que certains éléments parmis les plus brillants et les moins coupés des préoccupations des masses ne furent pas des prolétaires comme Lenin ou Marx