Sujet : "Libération" : de la mascarade au bidule | | Posté le 29-04-2015 ŕ 09:05:05
| Libération fait semblant de se poser la question. En fait ce torchon essaie d'insinuer que le vote obligatoire pourrait résoudre l'abstention tellement massive qu'elle regroupe la majorité des électeurs, qui n'ont plus d'autre moyen de s'exprimer. Vote obligatoire. Et si on essayait ? 27 AVRIL 2015 À 21:16 "Antidote à la crise démocratique ou atteinte à la liberté ? Obliger les citoyens à participer aux élections ne pourra se faire sans contrepartie..." "Antidote à la crise démocratique" Libération ne se demande pas pourquoi les masses ne votent plus, mais comment les obliger à voter. Sûr qu'ainsi la crise démocratique sera résolue ! Avec un flic armé du bidule derrière chaque isoloir ça pourrait aller mieux aussi, ou bien en attirant les électeurs avec une sucre comme le suggère "Libération". Tu parles d'une "Libération" ...
Edité le 29-04-2015 à 12:04:10 par Xuan |
| | Posté le 18-12-2015 ŕ 21:53:41
| Libération quotidien dégagé Boudé par ses lecteurs et probablement trop compromis avec le pouvoir PS, Libération se voit contraint de débarrasser le plancher en se vendant pour la nième fois à un groupe de médias. Cette fois il s'agit du consortium luxembourgeois Altice appartenant au milliardaire franco-israëlien et résident fiscal en Suisse Patrick Drahi. Drahi s'est enrichi grâce à une technique particulière de gestion d'investissements avec effet de levier appelée LBO, consistant à s'endetter fortement pour acheter une entreprise cible, puis la restructurer pour en majorer les profits financiers, et rembourser les emprunts contractés par ponction sur leur propre trésorerie. Altice est aussi le principal actionnaire de l'opérateur français SFR-Numericable, Virgin Mobile, de l'opérateur israélien Hot, de Portugal Telecom, d'Orange Dominicana et de l'américain Suddenlink. L'acquisition de Numéricable avait fait grincer des dents Montebourg : « Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d'Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d'Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l'ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser ! » Ce qui n'avait pas empêché l'opération. Le 9 janvier 2015, le groupe belge Roularta confirme lui avoir cédé les magazines les plus importants du groupe en France, L’Express, L’Expansion, Studio Ciné live, Lire, Mieux vivre votre argent, Classica et Pianiste En avril 2014, Drahi et Bruno Ledoux avaient déjà mis une option sur le quotidien Libération en investissant 18 millions d'euros pour le sauver de la faillite. Sur TV5monde - extraits Résigné, Libération fait ses cartons et tourne une page de son histoire 18 DÉC 2015 Libération quitte vendredi son siège historique pour rejoindre l'Express et l'Expansion dans un immeuble de bureaux, un déménagement qui concrétise son absorption par le groupe Altice, bien loin des utopies héritées de mai 68, qui ont présidé à sa naissance. La rédaction abandonne son immeuble du 3e arrondissement de Paris pour un simple étage au siège du groupe Altice Médias France, où sont déjà installés les autres magazines de Patrick Drahi, par ailleurs en passe de racheter le groupe de BFMTV. L'équipe de Libération, passée de 250 salariés en 2014 à 180 aujourd'hui après une clause de cession doublée d'un plan de départs, rejoint le groupe L'Express - L'hebdomadaire du même nom, l'Etudiant, Lire et L'Expansion -, plongé lui aussi dans un plan d'économies qui pourrait voir partir 90 personnes. […] Les principes fondateurs du journal post-soixante-huitard - égalité de salaire quel que soit le poste, gestion décidée en AG - ont pourtant été abandonnés depuis longtemps. "Libé", cofondé notamment par Jean-Paul Sartre et Serge July, s'était résigné dès le début des années 1980 à solliciter des investisseurs pour sauver le titre. Une série de riches mécènes se succéderont pour le renflouer - Antoine Riboud (Danone), Jérôme Seydoux (Pathé), Edouard de Rotschild, Bruno Ledoux (propriétaire de l'immeuble)..., avant le rachat par Altice en 2014. "L'équipe est très inquiète" face à son intégration au groupe de Patrick Drahi, selon un ancien de Libération. Après de nombreuses crises, les ventes quotidiennes de Libération ont stagné en 2015 autour de 85.000 exemplaires, malgré une nouvelle formule adoptée le 1er juin et des rebonds en janvier et en novembre liés à l'actualité des attentats. Les ventes en kiosques, elles, s'effondrent. […] Le directeur du journal, Laurent Joffrin, a promis que Libération serait "un village gaulois" au sein d'Altice. La direction du journal met en avant les opportunités de synergie avec les autres titres du groupe de Patrick Drahi. Altice pourra par exemple proposer des packs de publicité groupés avec L'Express, ou organiser des événements avec L'Etudiant. |
|
|
|