Sujet :

la fin des illusions...

marquetalia
   Posté le 26-01-2012 à 22:27:21   

http://www.romandie.com/news/n/_Cuba_moment_propice_pour_une_reintegration_au_FMI_26012012201.asp


Edité le 29-01-2012 à 22:56:51 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 26-01-2012 à 22:29:57   

http://www.romandie.com/news/n/_Cuba_moment_propice_pour_une_reintegration_au_FMI_26012012201.asp


Edité le 26-01-2012 à 22:31:18 par marquetalia


Xuan
   Posté le 29-01-2012 à 14:03:10   

Cuba peut demander à être réintégrée, mais les USA s'y opposent.
zorba
   Posté le 29-01-2012 à 18:34:32   

Le problème Cuba sera réglé à la mort de Fidel Castro. Les USA mainiennent le système sous perfusion, grands démocrates qu'ils sont, mais les cubains ne perdent rien pour attendre. Le lendemain de la mort de Castro, le capitalisme libérateur sera restauré avec tous ses privilégiés qui se jetteront sur la bête avec voracité.
Tant que le vieux dictateur tient sous médicament, les dirigeants impérialistes vu son âge et son état de santé, vont attendre sagement. La fin est certaine et assez proche.
marquetalia
   Posté le 29-01-2012 à 20:30:50   

zorba a écrit :

Le problème Cuba sera réglé à la mort de Fidel Castro. Les USA mainiennent le système sous perfusion, grands démocrates qu'ils sont, mais les cubains ne perdent rien pour attendre. Le lendemain de la mort de Castro, le capitalisme libérateur sera restauré avec tous ses privilégiés qui se jetteront sur la bête avec voracité.
Tant que le vieux dictateur tient sous médicament, les dirigeants impérialistes vu son âge et son état de santé, vont attendre sagement. La fin est certaine et assez proche.


zorba,fidel castro n est pas un "dictateur";c est certainement le cas pour robert mugabe au zimbabwe,mais pas pour le "lider maximo" a cuba!le renversement des frères castro privera les farc-ep,l eln,en colombie,l ezln au mexique d appuis,ainsi que les régimes antiimpérialistes du nicaragua,d equateur et du venezuela;l amérique latine sera orpheline.personnellement,je prefererais la mort d abassi madani et d ali benhadj a celle de fidel castro!mais,malheureusement, la mauvaise herbe ne meurt jamais,tu coupes,ca repousse!


Edité le 08-03-2012 à 12:42:09 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 29-01-2012 à 20:53:34   

ces deux dirigeants islamistes radicaux aux preches enflammées sont eux de véritables dictateurs en herbe,s ils prennent le pouvoir,l afrique du nord sombrera dans un chaos comparable a celui de la corne de l afrique!et quand le vieux bouteflika sera mort,l algérie sombrera dans la barbarie medievale des g.i.a,tout comme après la mort de castro cuba sombrera dans la barbarie yankee!a moins que,pour certains,les gia sont "des forces antiimpérialistes"?


Edité le 29-01-2012 à 23:03:35 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 29-01-2012 à 23:01:20   

zorba a écrit :

Le problème Cuba sera réglé à la mort de Fidel Castro. Les USA mainiennent le système sous perfusion, grands démocrates qu'ils sont, mais les cubains ne perdent rien pour attendre. Le lendemain de la mort de Castro, le capitalisme libérateur sera restauré avec tous ses privilégiés qui se jetteront sur la bête avec voracité.
Tant que le vieux dictateur tient sous médicament, les dirigeants impérialistes vu son âge et son état de santé, vont attendre sagement. La fin est certaine et assez proche.


il ne faudrait pas se réjouir de la chute du régime castriste,qui serait une perte pour les peuples du monde entier,surtout a l heure de la "révolution bolivarienne" au venezuela!
Xuan
   Posté le 30-01-2012 à 00:04:24   

zorba a écrit :

Les USA mainiennent le système sous perfusion
???


Il faut donner des chiffres avant d’affirmer des choses pareilles
Jusqu'ici le blocus US est maintenu depuis 1962, même s'il a été très légèrement assoupli, et malgré l’opposition de la quasi-totalité des pays représentés à l’ONU, sauf systématiquement les USA et Israël.
De ce point de vue, ce sont les USA qui pratiquent la dictature et non Fidel Castro...

En mai 2007, selon le directeur général d’Alimport (Cuban Food Imports Company), Pedro Alvarez, le volume total du commerce américano-cubain a atteint à peine 2,4 milliards de dollars.
Obama a levé en 2009 certaines restrictions aux voyages, télécommunications et transferts d’argent.
Nota Bene : PIB (2009) : 65,8 Mds US$.
Mais le blocus existe toujours de sorte que le volume des échanges ne doit pas excéder 4% (si vous avez des chiffres plus récents ou plus précis je suis preneur).

Sur le site France Diplomatie, on lit (mais je conseille de lire l'article en entier) :
« Les principaux investisseurs étrangers à Cuba, généralement sous forme d’investissements conjoints avec des entreprises d’Etat cubaines, sont : l’Espagne, le Canada, le Venezuela, l’Italie et la France. Dans le cas du Venezuela, il s’agit d’investissements stratégiques dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (avec l’entreprise Vencupet, possédée à 60% par la vénézuelienne PDVSA et la raffinerie de Cienfuegos) et minier (avec l’entreprise conjointe Ferroniquel SA, qui exploite le minerai et construit deux raffineries, l’une à Holguin, l’autre au Venezuela pour traiter le minerai cubain). La Chine, avec un projet d’industrie pétrochimique de 6,5 Mds US$ et une aide financière substantielle, devient un partenaire très important.
[...]En dehors de l’Amérique Latine, Cuba entretient des liens économiques et de coopération avec de très nombreux pays, mais principalement la Chine, son deuxième partenaire commercial après le Venezuela, le Canada et le Vietnam. Après une période d’éloignement, elle se rapproche de la Russie. »



La théorie selon laquelle un vrai pays socialiste devrait fermer ses frontières au commerce capitaliste et vivre en autarcie, sous prétexte de pureté révolutionnaire, est une véritable ânerie absolument contraire au marxisme et à l’histoire.
Je crois que dans la foulée de mai 68 – qui a été une auberge espagnole dans le domaine de la théorie – beaucoup ont assimilé argent, commerce, industrie, etc. au diable dans ses œuvres, sans se donner la peine de relire ni le Capital ni la contribution à la critique de l’économie politique .
Les alter mondialistes et les révisionnistes n'ont pas arrangé les choses et ils ont fait de l'économie politique une macédoine d'idées reçues mélangées à de vagues souvenirs de marxisme et de réformisme ordinaire. Résultat, avec de faux airs de gauche on dit n'importe quoi avec trois chiffres et le dernier cours de la Bourse.
Le commerce des marchandises a précédé le capitalisme et lui survivra très longtemps, autant se faire tout de suite à cette idée .
Soit dit en passant, nous avons tous intérêt à potasser l'économie maintenant et essayer de comprendre le capitalisme d'aujourd'hui parce que ce n'est pas la veille de la révolution qu'il faudra se demander ce qu'on fait de l'euro et quelles entreprises il faut collectiviser...

Revenons aux faits et au simple bon sens :

D’abord le blocus a toujours été IMPOSE par les puissances impérialistes.
Ensuite on se demande quel intérêt aurait un pays socialiste – surtout dans une économie à dominante agricole – à rejeter toute la technologie développée dans les pays riches et à refaire tout seul le chemin parcouru par d’autres depuis 200 ans.
Enfin tous les pays ne possèdent pas également toutes les ressources de quelque nature qu’elles soient. Par exemple la Chine a peu de ressources pétrolières et manque de minerai.
Les pays capitalistes non plus ne possèdent pas toutes les ressources.

Est-ce un abandon du socialisme si un pays emprunte au FMI ? Est-ce sous la contrainte ? Il faut d’abord savoir à quelles conditions s’effectue cet emprunt avant de s’arracher les cheveux.


Sur ces questions, je vous invite à lire attentivement le

Pour info aussi, le dernier discours de Fidel Castro le 24 janvier 2012 : « le fruit qui n’est pas tombé »
zorba
   Posté le 30-01-2012 à 05:07:49   

Biensur qu'un pays dirigé par des communistes peut faire des affaires avec des pays capitalistes, L'URSS faisait bien des affaires avec le reich allemand,. Les affaires faites, il faut se demander à qui elles profitent, c'est de la tactique.
Cela dit, tout en soutenant Fidel Castro et les communistes cubains qui dirigent le pays, je maintiens qu'il est sous perfusion nord américaine. Assez d'oxygène pour le malade et des bons bénéfices pour les societés américaines qui infiltrent le pays et l'administration d'espions en tout genre et distillent les "valeurs" occidentales au sein de la société cubaine.
A ce jeu, les communistes seront perdants, comme ils ont perdu en URSS et en Europe, le rock peut quelques fois être plus fort que l'instruction, il suffit de voir les ravages de la culture rock dans les anciens pays de la sphère soviétique et en Russie.
A Cuba, ce sera similaire, les désoeuvrés, les paumés rejoindront les forces réactionnaires dès la mort de Castro et déclencheront le renversement musical et pacifique du système castriste.
Ratzinger, le pape allemand, anticommuniste s'il en est et élevé par des nazis racistes, arrangera la sauce, les ingrédients sont dans ses bagages pour le prochain voyage où il va porter la parole des droits de l'homme allemand.
Ce n'est qu'une affaire de temps, et Castro a plus de 80 ans, l'attente ne sera plus très longue.
Mais les mauvaises herbes repoussent tout le temps plus solides et plus résistantes et les bonnes plantes dégénèrent toutes. Les paysans cubains doivent le savoir.
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 06:22:44   

zorba a écrit :

Biensur qu'un pays dirigé par des communistes peut faire des affaires avec des pays capitalistes, L'URSS faisait bien des affaires avec le reich allemand,. Les affaires faites, il faut se demander à qui elles profitent, c'est de la tactique.
Cela dit, tout en soutenant Fidel Castro et les communistes cubains qui dirigent le pays, je maintiens qu'il est sous perfusion nord américaine. Assez d'oxygène pour le malade et des bons bénéfices pour les societés américaines qui infiltrent le pays et l'administration d'espions en tout genre et distillent les "valeurs" occidentales au sein de la société cubaine.
A ce jeu, les communistes seront perdants, comme ils ont perdu en URSS et en Europe, le rock peut quelques fois être plus fort que l'instruction, il suffit de voir les ravages de la culture rock dans les anciens pays de la sphère soviétique et en Russie.
A Cuba, ce sera similaire, les désoeuvrés, les paumés rejoindront les forces réactionnaires dès la mort de Castro et déclencheront le renversement musical et pacifique du système castriste.
Ratzinger, le pape allemand, anticommuniste s'il en est et élevé par des nazis racistes, arrangera la sauce, les ingrédients sont dans ses bagages pour le prochain voyage où il va porter la parole des droits de l'homme allemand.
Ce n'est qu'une affaire de temps, et Castro a plus de 80 ans, l'attente ne sera plus très longue.
Mais les mauvaises herbes repoussent tout le temps plus solides et plus résistantes et les bonnes plantes dégénèrent toutes. Les paysans cubains doivent le savoir.


a propos du rock,il y a une exception qui echappe a la règle,et qui existe uniquement en amérique latine et en espagne,c est le "rock proletario"-nucleo terco,komintern 43,piolet,..........
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 06:38:05   

www.myspacecom/rockproletario futurrouge.wordpresse.com/2009/02/07/rock-proletario-internacional/
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 13:06:38   

cuba n adoptera pas la "multicochonnerie" http://fr.rian.ru/world/20120130/193192269.html
Xuan
   Posté le 30-01-2012 à 13:29:49   

zorba a écrit :

Cela dit, tout en soutenant Fidel Castro et les communistes cubains qui dirigent le pays, je maintiens qu'il est sous perfusion nord américaine. Assez d'oxygène pour le malade et des bons bénéfices pour les societés américaines qui infiltrent le pays et l'administration d'espions en tout genre et distillent les "valeurs" occidentales au sein de la société cubaine.


Il faut le démontrer zorba.
J'ai pris la peine de chercher et de donner des infos précises et non des affirmations. Donne-nous des chiffres sur la "perfusion".


Edité le 30-01-2012 à 13:30:25 par Xuan


zorba
   Posté le 30-01-2012 à 14:22:02   

Je ne suis ni historien, ni journaliste pour avoir accès aux sources. Quand j'emploie le terme perfusion, je veux dire que les USA, par les touristes américains et les entreprises américains réalisent un flux d'affaires réduit permettant le maintien de certaines activités à Cuba, souvent si l'on s'appuie sur des articles ou des reportages flux orchestrés pas des émigrés cubains installés aux USA.
Les reportages sur l'activité touristique dans l'ile, contribuant au développement de petits marchés plus ou ou moins noirs et illégaux, à la prostitution (les touristes américains paient grassement les hôtesses de charme), le parc des vielles "bagnoles" américaines rafistolées avec génie par les cubains, toutes ces activités sont de l'économie sous perfusion. Voilà, j'espère à partir des faits que les journaux ou les télévision rapportent assez régulièrement.
Pour ma part, je pense que le tourisme est une activité impérialiste, dangereuse pour les peuples visités et qu'à ce titre un régime communiste doit avoir d'autres priorités que de se plier aux désirs de ses adversaires. Le premier étant de les combattre par l'instruction de ses enfants. Domaine où les touristes n'apportent rien, bien au contraire.
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 17:07:08   

après la mort de fidel castro,l amérique latine sera,je le rappelle,orpheline.les usa pourront dès lors mettre en place leur zlea de l alaska a la terre de feu....
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 19:40:37   

le pape sera du 26 au 28 mars a cuba,avant une escale de trois jours au mexique,où il est attendu le 23 mars-il faut dire que les relations vaticanomexicaines n ont pas toujours ete au beau fixe au xxème siècle-
zorba
   Posté le 30-01-2012 à 20:03:47   

La mainmise de l'Eglise catholique sur les populations mexicaines est à la hauteur de l'exploitation du pays par les trusts américains. De temps en temps, les affaires sont tendues mais les intérêts du Vatican et des multi nationales sont similaires.
marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 20:17:13   

zorba a écrit :

La mainmise de l'Eglise catholique sur les populations mexicaines est à la hauteur de l'exploitation du pays par les trusts américains. De temps en temps, les affaires sont tendues mais les intérêts du Vatican et des multi nationales sont similaires.


le clergé latinoaméricain prenant ses distances avec rome,et étant proche de la théologie de la libération,les usa cherchent a étendre l influence des sectes évangéliques,surtout au guatemala,où ils seront bientot majoritaires:pour endiguer les "curés rouges",les etats unis évangelisent l amérique centrale,où ils vont revenir en force,surtout si le régime castriste cubain s effondre,et que le nicaragua sera envahi par les marine's


Edité le 30-01-2012 à 20:27:03 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 30-01-2012 à 20:45:55   

les usa chercheraient ils a remplacer le catholicisme en europe au profit du bouddhisme et en amérique latine au profit des sectes évangéliques,tels des chevaux de troie,pour se débarasser d une survivance du passé?
Xuan
   Posté le 30-01-2012 à 23:42:04   

@ zorba :

Si les entreprises US réalisent un flux d’affaire à 4% du PIB, ça veut surtout dire que la survie de l’île n’en dépend pas du tout .

Le tourisme est une forme d’économie comme une autre, mais simplement plus dépendante de l’étranger. Avec la crise le tourisme a baissé partout, mais Cuba étant une destination plus économique dans les Caraïbes a été moins pénalisée.
En tous cas, lorsque le social-impérialisme russe est tombé, Cuba n'a pas eu le choix, en attendant d'édifier une économie fondée sur d'autres ressources.
Les touristes ne sont pas américains , mais européens, américains du sud et canadiens.
Selon le Time du 11 mai 2007, 20 à 30 000 touristes US viennent illégalement : sur 2,15 millions de touristes cette année-là c'est peanuts .
Cette activité qui représente plus de 40 % de l’économie n’a donc pas été perfusée mais pénalisée par le blocus US de 975 millions de dollars selon ce document daté de 2011.
On estime que sur 40 ans 25 millions de touristes US ont renoncé à se rendre à Cuba. Si on ajoute le tourisme de croisière, le manque à gagner représenterait 15,7 milliards de dollars (Miguel Alejandro Figueras, Conseiller du Ministre du tourisme, Février 2001 ).

Voici la liste des voyageurs US actuellement autorisés à se rendre à Cuba. Comme on voit, le blocus est toujours de rigueur.

Moi non plus je ne suis ni historien, ni journaliste, ni économiste, mais si on affirme que par ces activités et échanges les USA maintiennent l’île en en vie, il faut le démontrer faits à l’appui.
Or reprendre les allégations des émigrés cubains pour comprendre l’économie cubaine : autant demander à JP Pernaud de nous informer sur la lutte des classes.
Quant aux médias impérialistes, on se doute qu’ils font plutôt leurs choux gras du travail au noir, de l’économie souterraine et de la prostitution plutôt que de l’économie réelle, et qu’ils ne donneront jamais d’information sur le développement économique agricole minier et pétrolier.
A ce sujet des réserves estimées à 20 milliards de barils de brut placeraient Cuba dans le peloton de tête des pays producteurs .
Je ne crois pas que le rafistolage des vieilles bagnoles pèse bien lourd à côté, même si ça fait davantage « couleur locale » .


Edité le 30-01-2012 à 23:43:01 par Xuan


marquetalia
   Posté le 31-01-2012 à 09:29:48   

Xuan a écrit :

@ zorba :

Si les entreprises US réalisent un flux d’affaire à 4% du PIB, ça veut surtout dire que la survie de l’île n’en dépend pas du tout .

Le tourisme est une forme d’économie comme une autre, mais simplement plus dépendante de l’étranger. Avec la crise le tourisme a baissé partout, mais Cuba étant une destination plus économique dans les Caraïbes a été moins pénalisée.
En tous cas, lorsque le social-impérialisme russe est tombé, Cuba n'a pas eu le choix, en attendant d'édifier une économie fondée sur d'autres ressources.
Les touristes ne sont pas américains , mais européens, américains du sud et canadiens.
Selon le Time du 11 mai 2007, 20 à 30 000 touristes US viennent illégalement : sur 2,15 millions de touristes cette année-là c'est peanuts .
Cette activité qui représente plus de 40 % de l’économie n’a donc pas été perfusée mais pénalisée par le blocus US de 975 millions de dollars selon ce document daté de 2011.
On estime que sur 40 ans 25 millions de touristes US ont renoncé à se rendre à Cuba. Si on ajoute le tourisme de croisière, le manque à gagner représenterait 15,7 milliards de dollars (Miguel Alejandro Figueras, Conseiller du Ministre du tourisme, Février 2001 ).

Voici la liste des voyageurs US actuellement autorisés à se rendre à Cuba. Comme on voit, le blocus est toujours de rigueur.

Moi non plus je ne suis ni historien, ni journaliste, ni économiste, mais si on affirme que par ces activités et échanges les USA maintiennent l’île en en vie, il faut le démontrer faits à l’appui.
Or reprendre les allégations des émigrés cubains pour comprendre l’économie cubaine : autant demander à JP Pernaud de nous informer sur la lutte des classes.
Quant aux médias impérialistes, on se doute qu’ils font plutôt leurs choux gras du travail au noir, de l’économie souterraine et de la prostitution plutôt que de l’économie réelle, et qu’ils ne donneront jamais d’information sur le développement économique agricole minier et pétrolier.
A ce sujet des réserves estimées à 20 milliards de barils de brut placeraient Cuba dans le peloton de tête des pays producteurs .
Je ne crois pas que le rafistolage des vieilles bagnoles pèse bien lourd à côté, même si ça fait davantage « couleur locale » .


il est un peu exagéré de parler de "socialimpérialisme" russe,alors que moscou a défendu l ile face aux usa,orienté castro vers le marxisme et aidé le "lider maximo" a la construction du socialisme,puis appuyé les autres experiences révolutionnaires du continent jusqu a la chute du mur de berlin -a l exception notable du "sendero luminoso" au pérou-.il en va de meme en algérie,où l urss a aide a la construction du socialisme-la fin de cette époque amorca le début des violences liées aux islamistes.l urss n existe plus,l algérie n est plus socialiste,cuba risque de ne plus l etre non plus,l alba risque d etre dissoute,quel modèle devrons nous appuyer?quoi qu il en soit,la solidarité internationale doit etre de mise,surtout en amérique latine,où l ezln et les mapuches du sud du chili,le mouvement des sans terre au brésil se battent pour leurs droits,et alors qu une guerre se prépare entre londres et buenos aires-donc entre l otan et le mercosur-cuba et toute l amérique latine auraient grand besoin de ce "socialimpérialisme" russe,a savoir l arrivée de ziouganov au kremlin au terme des présidentielles russes dans un peu plus d un mois!


Edité le 31-01-2012 à 09:49:26 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 31-01-2012 à 10:12:24   

ce que vous oubliez, c est que cuba va redevenir le "bordel"des usa,où les vieux vicelards yankees iront assouvir leurs fantasmes sur des jeunes cubain(e)s,comme au temps de batista!regardez en asie,le vietnam est désormais identique a la thailande en ce qui concerne la prostitution(infantile),ce qui n est pas le cas pour la république populaire démocratique de corée.
Xuan
   Posté le 31-01-2012 à 23:45:58   

Le social-impérialisme russe a été la conséquence du triomphe du révisionnisme dans le PCUS et s'est manifesté par le pillage des pays de l'est et de toute sa zone d'influence, y compris en utilisant l’intervention militaire.

Pendant une vingtaine d'années le monde a été dominé par deux superpuissances et ce sont les USA qui l'ont emporté.
On ne peut pas comprendre l'éclatement et la fin de l'URSS si on fait abstraction de la victoire du révisionnisme , lorsque Khrouchtchev y a pris le pouvoir, et si on refuse d'admettre que le capitalisme et le social-impérialisme ont succédé au socialisme.

Les médias bourgeois ont présenté tout cela comme "la fin du communisme" .
En réalité il s'agissait de la fin du révisionnisme russe, remplacé par un capitalisme déclaré.

En ce qui concerne la prostitution, prophétiser ceci ou cela, c'est stérile.
Dans les pays colonisés, historiquement la prostitution a été organisée et réglementée par les armées coloniales pour éviter les risques sanitaires « mais aussi la contagion sociale et raciale . Les colons font tout pour que les femmes blanches ne soient pas accessibles aux indigènes. Mais ils jugent normal d’utiliser les femmes des colonisés » [voir : la prostitution coloniale en Algérie].

La prostitution qui apparaît maintenant n’est pas de la même nature car elle résulte des contradictions entre la ville et la campagne d’une part, des disparités entre pays riches et pays pauvres d’autre part. Par aillleurs elle est combattue par l’Etat.
Il sera intéressant d’examiner l’arsenal législatif que ces pays mettront en place – ou pas – vis-à-vis du tourisme sexuel, l’évolution de la prostitution avec le développement économique des pays émergents et l’évolution de la prostitution avec l’industrialisation, le développement économique des campagnes, et l’émancipation des femmes.

Mais on ne peut pas deviner l'avenir en relisant OSS 117 ou des vieux numéros du Reader's digest, ni en copiant-collant la dictature de Batista. Cette époque est révolue.
marquetalia
   Posté le 01-02-2012 à 06:05:18   

Xuan a écrit :

Le social-impérialisme russe a été la conséquence du triomphe du révisionnisme dans le PCUS et s'est manifesté par le pillage des pays de l'est et de toute sa zone d'influence, y compris en utilisant l’intervention militaire.

Pendant une vingtaine d'années le monde a été dominé par deux superpuissances et ce sont les USA qui l'ont emporté.
On ne peut pas comprendre l'éclatement et la fin de l'URSS si on fait abstraction de la victoire du révisionnisme , lorsque Khrouchtchev y a pris le pouvoir, et si on refuse d'admettre que le capitalisme et le social-impérialisme ont succédé au socialisme.

Les médias bourgeois ont présenté tout cela comme "la fin du communisme" .
En réalité il s'agissait de la fin du révisionnisme russe, remplacé par un capitalisme déclaré.

En ce qui concerne la prostitution, prophétiser ceci ou cela, c'est stérile.
Dans les pays colonisés, historiquement la prostitution a été organisée et réglementée par les armées coloniales pour éviter les risques sanitaires « mais aussi la contagion sociale et raciale . Les colons font tout pour que les femmes blanches ne soient pas accessibles aux indigènes. Mais ils jugent normal d’utiliser les femmes des colonisés » [voir : la prostitution coloniale en Algérie].

La prostitution qui apparaît maintenant n’est pas de la même nature car elle résulte des contradictions entre la ville et la campagne d’une part, des disparités entre pays riches et pays pauvres d’autre part. Par aillleurs elle est combattue par l’Etat.
Il sera intéressant d’examiner l’arsenal législatif que ces pays mettront en place – ou pas – vis-à-vis du tourisme sexuel, l’évolution de la prostitution avec le développement économique des pays émergents et l’évolution de la prostitution avec l’industrialisation, le développement économique des campagnes, et l’émancipation des femmes.

Mais on ne peut pas deviner l'avenir en relisant OSS 117 ou des vieux numéros du Reader's digest, ni en copiant-collant la dictature de Batista. Cette époque est révolue.


il faut bien éclaircir les choses.les interventions soviétiques en europe de l est n ont rien de "socialimpérialistes",en 1956 ce fut contre les déviationnistes,en 1968 contre des trotskystes,et en afghanistan contre les islamistes,qui menacaient l asie centrale et le caucase-on voit le résultat maintenant en tchetchenie et au dagestan."socialimpérialisme", c est le vocabulaire des cohn bendit et autres bunker 84 qui tapent sur le dos de l urss-mais pas des usa.


Edité le 01-02-2012 à 06:06:40 par marquetalia


zorba
   Posté le 01-02-2012 à 10:13:12   

L'URSS a été la grande vaincue de la deuxième guerre mondiale, en dépit des parades militaires à Berlin, sous l'oeil américain, faut-il préciser.
Les destructions humaines et matérielles ont été nettement plus élevées que dans tous les autres pays réunis, et les peuples soviétiques n'ont pas pu retrouver leurs moyens en faisant payer les réparations que ses ennemis vaincus auraient du payer. Les USA ont limité les réparations aux biens prévenant des territoires occupés, complètement détruits et bien plus pauvres que les zones occidentales qu'ils se sont empressés de développer et de réarmer.
Sur ces bases, l'URSS ne pouvait que s'effondrer, le court répit lié à l'autorité de l'équipe de Staline ne pouvait donner illusion bien longtemps, face aux USA qui, mythe de la bonne guerre, allaient amener la prospérité, la paix et le salut divin des droits de l'homme.
Un peuple ne peut faire des efforts que s'il en partage les résultats, ce qui fut le cas en URSS pendant la guerre patriotique, la paix revenue, le niveau de vie restant faible, les soviétiques ne pouvaient que rejeter le modèle autoritaire et égalitaire que Staline et son équipe avaient mis en place pour tenir face à l'Allemagne.
L'avenir jugera aussi les dirigeants qui ont abattu l'URSS, pas forcément dans l'intime conviction.
marquetalia
   Posté le 01-02-2012 à 12:41:32   

zorba a écrit :

L'URSS a été la grande vaincue de la deuxième guerre mondiale, en dépit des parades militaires à Berlin, sous l'oeil américain, faut-il préciser.
Les destructions humaines et matérielles ont été nettement plus élevées que dans tous les autres pays réunis, et les peuples soviétiques n'ont pas pu retrouver leurs moyens en faisant payer les réparations que ses ennemis vaincus auraient du payer. Les USA ont limité les réparations aux biens prévenant des territoires occupés, complètement détruits et bien plus pauvres que les zones occidentales qu'ils se sont empressés de développer et de réarmer.
Sur ces bases, l'URSS ne pouvait que s'effondrer, le court répit lié à l'autorité de l'équipe de Staline ne pouvait donner illusion bien longtemps, face aux USA qui, mythe de la bonne guerre, allaient amener la prospérité, la paix et le salut divin des droits de l'homme.
Un peuple ne peut faire des efforts que s'il en partage les résultats, ce qui fut le cas en URSS pendant la guerre patriotique, la paix revenue, le niveau de vie restant faible, les soviétiques ne pouvaient que rejeter le modèle autoritaire et égalitaire que Staline et son équipe avaient mis en place pour tenir face à l'Allemagne.
L'avenir jugera aussi les dirigeants qui ont abattu l'URSS, pas forcément dans l'intime conviction.
et l union soviétique renaitra de ses cendres,tel un phoenix,il suffit de voir l influence des communistes en moldavie,en transnistrie,en ukraine,au belarus et en russie!ceux qui voulaient enterrer la mythique union soviétique ont perdu,ziouganov et lukashenko libereront leurs peuples du capitalisme,qui a conduit l ex urss au marasme!


Edité le 01-02-2012 à 12:45:29 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 01-02-2012 à 12:49:04   

http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/demographierussie
zorba
   Posté le 01-02-2012 à 14:01:20   

Comme toutes les batailles menées par les peuples russes, elles seront rudes et aux issues incertaines. Entre la fatigue des magouilles des voyous à la Eltsine et Poutine, et le retour au pouvoir d'un parti communiste prônant l'abolition de la propriété privée des moyens de production, la dictature du prolétariat, il risque de couler pas mal d'eau sous les ponts de la Volga et les verres de vodka risquent d'être remplis un grand nombre de fois.
Qu'un retour au pouvoir des communistes arrive, s'il reste cantonné dans la gestion sociale démocrate et au service des oligarques, je me demande réellement l'intérêt pour le peuple russe.
Le seul peuple d'Europe ayant eu un haut niveau d'instruction sous l'URSS et dont l'espérance de vie a nettement diminué ces 20 dernières années.
(Je ne donne pas de chiffres, Xuan pourra s'y mettre avec sa rigueur habituelle).
Xuan
   Posté le 01-02-2012 à 18:10:12   

[
marquetalia a écrit :

il faut bien éclaircir les choses.les interventions soviétiques en europe de l est n ont rien de "socialimpérialistes",en 1956 ce fut contre les déviationnistes,en 1968 contre des trotskystes,et en afghanistan contre les islamistes,qui menacaient l asie centrale et le caucase-on voit le résultat maintenant en tchetchenie et au dagestan."socialimpérialisme", c est le vocabulaire des cohn bendit et autres bunker 84 qui tapent sur le dos de l urss-mais pas des usa.


En 1968 contre des trotskystes !!! En Tchécoslovaquie tu plaisantes ? Combien étaient-ils 10, 20, 30 ?

Après l’affaire Tito, le principal défenseur du révisionnisme moderne a été Khrouchtchev qui a rejeté le stalinisme au prétexte de culte de la personnalité .
Quant à Cohn Bendit il n’a jamais utilisé l’expression de « social-impérialisme », pour lui c’était le communisme qu'il fallait abattre.

L’expression de « social-impérialisme » n'appartient pas au vocabulaire des réactionnaires (qui ont toujours assimilé volontairement le révisionnisme au communisme) mais au vocabulaire des marxistes-léninistes.
Le social-impérialisme a désigné dans les années 70 à 89 le socialisme en paroles mais impérialisme dans les actes pratiqué par les dirigeants révisionnistes en URSS et dans leur zone d'influence.

Voici ce que disait Mao Tsétoung sur la question de Staline en 1956 :

« Je voudrais dire quelques mots à propos du XXe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique .

A mon avis, il y a deux "épées": l'une est Lénine et l'autre, Staline. L'épée qu'est Staline, les Russes l'ont maintenant rejetée.
Gomulka et certains Hongrois l'ont ramassée pour frapper l'Union soviétique, pour combattre ce qu'on appelle stalinisme.
Dans beaucoup de pays d'Europe, les partis communistes critiquent aussi l'Union soviétique; leur leader, c'est Togliatti. Les impérialistes se servent aussi de cette épée pour tuer les gens ; Dulles par exemple l'a brandie un moment. Cette arme n'a pas été prêtée, elle a été jetée.
Nous autres Chinois, nous ne l'avons pas rejetée. Premièrement, nous défendons Staline et deuxièmement, nous critiquons aussi ses erreurs; et pour cela, nous avons écrit l'article "A propos de l'expérience historique de la dictature du prolétariat". Ainsi, au lieu de le diffamer et de l'anéantir comme font certains, nous agissons en partant de la réalité.

Quant à l'épée qu'est Lénine, n'a-t-elle pas été aussi rejetée quelque peu par des dirigeants soviétiques? A mon avis, elle l'a été dans une assez large mesure. La Révolution d'Octobre est-elle toujours valable? Peut-elle encore servir d'exemple aux différents pays ? Le rapport de Khrouchtchev au XXe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique dit qu'il est possible de parvenir au pouvoir par la voie parlementaire ; cela signifie que les autres pays n'auraient plus besoin de suivre l'exemple de la Révolution d'Octobre. Une fois cette porte grande ouverte, le léninisme est pratiquement rejeté. »


[Mao Tsé-toung – discours à la deuxième session plénière du Comité Central issu du VIIIe Congrès du Parti Communiste Chinois – 15 novembre 1956]
marquetalia
   Posté le 01-02-2012 à 18:48:34   

je suis encore un jeune marxiste inexperimenté,apparement,et j ai beaucoup a apprendre...et ziouganov,s il prend le pouvoir,remettra t il au gout du jour le stalinisme ou le socialimpérialisme,sachant que c est un révisionniste?


Edité le 01-02-2012 à 18:50:59 par marquetalia


zorba
   Posté le 01-02-2012 à 19:48:29   

La forme du pouvoir en Russie en cas de succès électoral du parti communiste dépendra de la vigueur du combat que méneront les adversaires des communistes. L'histoire l'a déjà montré, guerre contre révolutionnaire, guerre intérieure, guerre mondiale, tout a été bon pour faire échouer le système des soviets en URSS. Ce système n'a marché que sous la direction de Staline Molotov, eux appliquaient la dictature du prolétariat et la lutte des classes.
Le révisionnisme ne marche pas, Kroutchev et les "zozos" post Brejnev l'ont également confirmé.
A e sujet, les vidéos de Ludo Martens, en français, sont très intéressantes et faciles d'accès.
Xuan
   Posté le 01-02-2012 à 22:50:58   

Mon camarade finimore a mis quelques liens ici vers les conférences très intéressantes de Ludo Martens dont parle zorba.

Dans tous les cas, le Comecon et la sphère d'influence de l'URSS ayant disparu, la Russie n'est plus en situation de dominer d'autres pays ni d'établir un empire.
Au contraire ce sont les visées impérialistes occidentales qui la menacent aujourd’hui.
C'est la raison pour laquelle elle s'est jointe aux BRICS.

Je ne connais pas suffisamment les positions de Ziouganov ni les leçons que son parti a tirées de l’expérience passée.
La presse bourgeoise le présente comme un " nationaliste " mais souligne qu'il fleurit chaque année la tombe de Staline.
Son parti souhaite un retour aux nationalisations.
Sur le plan international la politique russe ne changerait pas si ce parti arrivait au pouvoir :

Moscou / Le Chef du parti communiste russe, candidat à la présidence, Gennady Ziouganov, a affirmé la nécessité du maintien de la position russe soutenant la Syrie et défendant les principes du droit et de la justice dans ce pays.

Au cours d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Moscou, Ziouganov a indiqué avoir parlé plusieurs fois avec le président russe Dimiti Medvedev, le 1er ministre Vladimir Poutine et le chef de la diplomatie Sergui Lavrov, de la nécessité de maintenir la position russe vis-à-vis de la Syrie. Il a précisé que si la Russie renonce à son soutien à la Syrie comme elle avait fait avec la Libye, ça sera une défaite impériale de la politique extérieure russe et c’est une chose qui n’est pas du tout permise, a-t-il souligné.

Ziouganov a clarifié que les pays occidentaux cherchent à sortir de leur crise économique à travers des aventures militaires qui visent à usurper les sources du pétrole et du gaz ainsi que les sources financières dans les pays du Moyen Orient et du nord de l’Afrique.

Il a espéré que la Russie adopte une politique équilibre et clairvoyante en coopérant avec la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays pour créer un monde multipolaire et affronter l’hégémonie occidentale.
26 Jan 2012


source : http://dagobertobellucci.wordpress.com/2012/01/27/syrie-russie-ziouganov-met-laccent-sur-le-maintien-de-la-position-de-la-russie-vis-a-vis-de-la-syrie/

Pour finir, les relations entre le PCC et le Parti communiste de la Fédération de Russie ont fait table rase des controverses passées :
http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-12/01/content_771924.htm
http://french.news.cn/chine/2009-07/02/c_137582.htm
zorba
   Posté le 02-02-2012 à 04:58:53   

La Russie parle à la tribune de l'ONU, comme elle avait parlé avant de laisser faire en Lybie.
Pendant ce temps, les américains et leurs valets anglais et français livrent des armes et déploient leurs forces dans la région, y compris par le biais des ONG, plutôt des groupuscules faisant du trafic d'armes et de mercenaires.
Au lieu de parler, la Rusie et la Chine seraient plus avisées en livrant au gouvernement syrien des armes efficaces, pas des vieux scuds pourris et hors d'âge, permettant de rétablir un équilibre relatif en cas de confrontation armée. Probablement inévitable un jour ou l'autre. Surtout quand on sait l'arsenal nucléaire des israéliens, et de leur hâte de s'en servir.
marquetalia
   Posté le 02-02-2012 à 07:58:31   

et quelle sera la position de ziouganov si il y a une guerre entre londres et buenos aires au sujet des iles malvinas?
marquetalia
   Posté le 02-02-2012 à 10:20:22   

le retrait de la loi sur la négation du génocide arménien apaise les dissensions francoturques,ce qui ouvre la voie a une intervention atlantiste en syrie depuis la turquie orchestrée par "notre" cher schtroumpf nicolas sarkozy pour renverser le régime syrien,et prendre a revers l iran et le hezbollah iranien,ce qui est le but de cette machination sioniste.
Xuan
   Posté le 03-02-2012 à 12:57:41   

Pour compléter un peu les infos sur Ziouganov, voici sa déclaration de foi pour les prochaines élections.


« A travers le monde, le capitalisme ne cesse de générer la pauvreté, la guerre, la ruine de la culture et la destruction de l’environnement. » C’est par ces mots que débute la profession de foi du candidat communiste. Son programme s’articule autour de cinq objectifs :

- La sécurité du pays et des citoyens
- La sortie de l’ornière économique par une politique de développement volontariste
- L’éradication de la pauvreté et de la déliquescence sociale
- Le renforcement de l’amitié entre les peuples
- Le respect de la légalité et des droits de l’Homme

Il propose en outre de rétablir l’élection au suffrage universel des gouverneurs locaux, de développer les possibilités de légiférer par voie référendaire, de mettre en place une puissante législation anti-corruption et un système unifié de soviets locaux.

Par ailleurs, les objectifs économiques du Parti Communiste sont clairs : nationalisations, ré-industrialisation, développement scientifique.

Concernant la politique étrangère, le candidat Ziouganov se place dans le respect de l’héritage communiste : défense de la paix par le renforcement du rôle de l’ONU et la limitation de l’influence de l’OTAN, rapprochement avec les pays d’ex-URSS par la formation d’une union économique et politique, notamment avec la Biélorussie, l’Ukraine et le Kazakhstan.


Source
zorba
   Posté le 03-02-2012 à 15:08:48   

Ce programme est-il un programme communiste ou une mouture sociale démocrate d'un programme alternatif à la politique de Poutine - Medvedev.
La tentation sociale démocrate parait forte, d'autnt plus que l'histoire a montré que rien ne change par des élections, ni en Russie, ni en France ou ailleurs. Les Etats-Unis étant d'ailleurs le parfait exemple de la continuité impérialiste et capitaliste avec des alternance bidon entre républicains et démocrates.
En Russie, un programme communiste passe par le rétablissement de la dictature du prolétariat et au niveau international par la sortie de l'ONU et des officines internationales à la botte de l'impérialisme américain, OMC, JO,etc.
Ce devrait être le socle minimal pour les communistes russes, le seul fondement pouvant faire exploser la résignation actuelle, c'est à dire débarrasser les peuples de la soumission aux diktats droits de l'hommistes américains, et sionistes quand BHL s'en mêle. En opposant l'attractivité d'un programme pour remplacer l'exploitation capitaliste et la propriété privée des biens de production par les règles collectives d'un état socialiste.
Maheureusement, Ziouganov, est bien loin de tout cela, et sa défaite probable.
marquetalia
   Posté le 03-02-2012 à 16:05:38   

placons nos espoirs en ziouganov pour empecher a obama de faire de l europe de l est la nouvelle amérique latine des usa!