Sujet : l'homosexualité en Chine | | Posté le 09-12-2013 ŕ 09:16:12
| Sur le site du Quotidien du Peuple, la situation contrastée des homosexuels en Chine face aux traditions : Le quotidien des homosexuels chinois en un clic ( le Quotidien du Peuple en ligne ) 02.12.2013 à 14h36 L'équipe de Ma Baoli sensibilise un large public sur la prévention et le contrôle des maladies, en particulier le VIH/sida, par l'intermédiaire d'activités en ligne et hors ligne. Un homme a du surmonter bien des obstacles pour tisser un réseau de soutien pour la population gay chinoise. « Vous êtes à l'autre bout du téléphone et dorénavant je ne me sentirais plus jamais seul» . Il s'agit là d'une publicité pour l'application d'un chat gay en Chine appelée «blued» , qui permet de localiser et de communiquer avec d'autres membres, un site de plus en plus populaire dans la communauté gay chinoise, Chinois gay. Une application qui comptait plus d'un 1,5 million d'utilisateurs dix mois après son lancement. Son créateur Ma Baoli âgé de 36 ans, se fait appeler Geng Le, et a été très occupé ces derniers temps à préparer les réunions de campagne concernant la Journée mondiale du sida du 1er décembre, en étant également le fondateur et responsable de Danlan, une communauté virtuelle pour les homosexuels chinois avec 3 millions d'utilisateurs enregistrés. Le plaidoyer de Ma pour les droits des homosexuels à débuté quand il a créé un blog biographique nommé Light Blue mémoire en 2000. «Je n'avais jamais prévu qu'un jour , le site Internet et le service de Danlan auraient tant d'utilisateurs » , a-t-il expliqué. «Internet a changé la vie des gays en Chine, fournissant une plate-forme pour mieux connaître notre propre nature et permettre de ne plus se sentir isolé. Je suis très heureux de faire partie de cette force dynamique» . En 1996 , Ma a Baoli commencé à travailler en tant que policier à Qinhuangdao, sa ville natale se trouvant dans la province du Hebei. Cependant, il savait qu'il était différent des autres car il était attiré par les hommes plutôt que les femmes. Ma a commencé a écrire un blog : «Je me sentais très seul et je savais que je serais perçu comme un monstre, si quelqu'un connaissait mon secret» . A sa grande surprise, son blog a reçu de nombreuses visites et commentaires, et est devenu l'un des blogs les plus populaires du portail qui l'hébergeait. Beaucoup de visiteurs ont expliqué partager les mêmes sentiments et l'ont encouragé. Certains ont même envoyé un courriel à Ma contenant leurs propres histoires et photos, lui demandant de les poster sur le blog parce qu'ils estimaient que cette page était un lieu sûr pour partager leur vie avec des gens comme eux, et réduire ce sentiment de solitude. «Geng Le» a constaté qu'il y avait peu d'informations en ligne en langue chinoise sur la vie des gays, et encore moins de sites Webs destinés aux homosexuels chinois. Il a alors eu cette idée : «Pourquoi ne pas créer un site web où les gens comme moi peuvent se réunir et apprendre les uns des autres» . «Nous sommes gais, mais nous ne sommes pas différents dans la poursuite de relations stables. De plus, je souhaite que les gens puissent avoir une connaissance scientifique sur la vie des homosexuels, à savoir qu'ils ne sont pas des monstres ou des pervers, mais simplement des êtres humains avec une orientation sexuelle différente» . En 2006, son blog s'est officiellement appelé «Danlan» , le premier site gay chinois et Ma a constitué une équipe de quatre personnes pour l'aider. Dallan a rapidement rencontré un vif succès et le serveur a eu du mal à répondre devant tant de visites. Mais l'équipe s'est toutefois retrouvée confrontée à d'énormes obstacles. «Notre site a été régulièrement fermé, parce que les autorités pensaient que les sites gays violaient l'éthique sociale» , a fait remarqué Ma. Le site a dû dans un premier temps déménager son serveur de Qinhuangdao dans une autre ville. Après maintes transferts, l'équipe a finalement décidé en 2009 de le déplacer à Beijing, pensant trouver plus de tolérance dans la capitale. Un choix qui s'est avéré judicieux. Lorqu'ils ont demandé les documents officiels afin d'obtenir la permission d'administrer le site, un responsable leur a dit que c'était une bonne chose de créer un site Web pour les homosexuels, tant qu'ils respectaient les lois en vigueur. «Cela m'a encouragé» , a confié Ma Baoli. «Le fait est, qu'avec le gouvernement et la compréhension croissante du public et la tolérance vis-à-vis des homosexuels, nos vies sont moins dans l'obscurité et nous pouvons dans une certaine mesure recevoir la bonté de la société» . Le projet depuis est en pleine expansion et dispose de plusieurs sites. Dallan prévoit désormais non seulement de diffuser des nouvelles venant du monde entier sur les droits des homosexuels, mais aussi des rencontres et activités pour les visiteurs et les millions d'utilisateurs inscrits. Depuis 2007, le site collabore avec le gouvernement et plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) pour éduquer les gens concernant la prévention et le contrôle des maladies, en particulier le VIH/SIDA. Le bureau de Ma est aussi une antenne gratuite du dépistage du VIH/sida, en vertu d'un programme géré par les autorités sanitaires chinoises. Fin 2012, l'équipe a lancé l'application blued, qui fut un grand succès et qui a rapidement attiré les investisseurs. Le 26 novembre 2012, avant la Journée mondiale du sida du 1er décembre, Li Keqiang, alors vice-Premier ministre (actuel premier ministre ), avait rencontré Ma et onze autres responsables d'organisations de base pour les féliciter de leurs efforts pour permettre à chacun de vivre dans la dignité. Cependant, cette année, Ma Baoli a perdu son emploi de policier en raison de l' exposition de son identité dans les médias. [img]«J'espère seulement que tous les gays en Chine pourront être heureux et jouir de la vie avec l'aide de leur entourage»[/img], a-t-il souligné.
_______________ histoire de l'homosexuaité en Chine
Edité le 09-12-2013 à 09:18:02 par Xuan |
| | Posté le 09-12-2013 ŕ 14:09:12
| Les homosexuels étaient très certainement persécutés lors du règne de la théocratie lamaiste au tibet,mao a libéré du coup les paysans pauvres et les minorités sexuelles de ce pays;évidemment,tenzin gyatso est toujours soutenu par les états unis,champions en occident des passages à tabac des LGBT par des pseudo-homophobes qui sont en fait d authentiques homos refoulés,ou de véritables intégristes qui sont manipulés par des pasteurs illuminés. |
| | Posté le 10-12-2013 ŕ 19:55:57
| la chine protège ses minorités sexuelles;raison de plus pour le vatican pour soutenir taiwan en cas de guerre contre la chine populaire-puisque tokyo ne défendra pas l ex kuomindang qui a aussi combattu contre l occupant nippon,à la manière des tchetniks de mihailovic et des partisans de tito en yougoslavie.et le vatican recrutera au sein de l extreme droite italienne pour "combattre le communisme en asie",ainsi qu au sein de la légion étrangère francaise,qui cultive la mémoire du "crépuscule des asiates". |
| | Posté le 11-12-2013 ŕ 12:35:49
| après "mourir pour dantzig" l extreme droite occidentale ira t elle "mourir pour taiwan"? |
| | Posté le 11-12-2013 ŕ 23:12:15
| la politique de "l enfant unique" de deng xiaoping a pour conséquence qu il y a plus de garcons que de filles pour la meme tranche d age,ce qui explique l essor des revendications gays en chine populaire. |
| | Posté le 15-04-2016 ŕ 00:20:27
| Un article sur CRI on line : La détresse des femmes d'homosexuels en Chine 2016-04-14 14:05:49 xinhua Sun Wenlin et Hu Mingliang, un couple d'homosexuels, ont perdu le 13 avril leur procès pour avoir le droit de se marier. Le tribunal populaire du district de Furong, dans la ville de Changsha de la province chinoise du Hunan (centre), qui statuait sur la première affaire du pays concernant le mariage homosexuel, a débouté les deux hommes. Le couple a décidé de faire appel et de poursuivre sa bataille pour faire valoir son droit au mariage. Parallèlement, le pays compte quelque 16 millions de familles au sein desquelles l'homosexualité de l'époux n'était pas connue de sa femme avant le mariage. Ce n'est qu'après la naissance de son enfant que Liu Siqi a découvert l'homosexualité cachée de son mari, alors que celui-ci appelait le nom d'un homme dans son sommeil. Elle a cherché sur Internet l'expression "femmes d'homosexuels", un concept qui l'a emplie de détresse. Sans querelle, le mari a reconnu tout de suite son homosexualité. Liu Siqi a écrit une ultime lettre et l'a postée sur un forum homosexuel sur Internet. Elle a ensuite voulu avoir une dernière conversation avec son mari avant de sauter par la fenêtre. Heureusement, cette histoire s'est conclue par la formation d'un groupe de discussion pour "femmes d'homosexuels" par Liu Siqi. Depuis dix ans, ce groupe ne cesse de croître et tente d'aider davantage de femmes partageant ce sort. Une équipe de recherche travaillant dans le domaine homme et société à la faculté des sciences humaines de l'Université de l'industrie de Harbin, capitale de la province du Heilongjiang (nord-est), a étudié pendant trois ans 173 femmes d'homosexuels. 75% d'entre elles ont moins de 35 ans. Parmi ces 173 femmes, 90% ont connu des violences familiales et 30% n'ont pas de rapports sexuels. Elles sont seulement 30% à avoir choisi le divorce. Comme Liu Siqi, la plupart de ces femmes sont tombées sans en avoir conscience dans une vie conjugale purement nominale. Elles sont victimes de la mentalité traditionnelle, du système social et des règles de droit. Le silence, la tolérance face à un mari indifférent, le mariage sans rapports sexuels et même la menace du Sida, semblent être le destin commun de ces Chinoises. Elles comprennent que les femmes d'homosexuels seront toujours les dernières victimes de cette situation, tant que la société chinoise n'acceptera pas l'homosexualité. Xu Jie, professeur d'université, a divorcé de son mari il y a un an. Cette femme qui rêvait d'amour a rencontré le véritable amant de son mari un mois après leur mariage. "Il m'a demandé de lui rendre son homme", se rappelle-t-elle. Et son mari, de toute la durée de leur mariage, de l'a jamais vue dévêtue. "Ma belle-mère a menacé de poignarder mon mari et de se suicider pour que nous ne divorcions pas", raconte Mme Xu. Pour elle, les parents tentent vainement de guérir ce qu'ils considèrent comme une "maladie" chez leurs enfants homosexuels. Dans le bureau du professeur Zhang Beichuan, l'un des premiers universitaires à avoir étudié les femmes d'homosexuels en Chine, les boîtes aux lettres débordent de courriers rédigés par des homosexuels et leurs femmes. M. Zhang note que ces femmes sont une population victime de souffrances et d'insultes. Derrière ce phénomène, c'est l'inacceptation de l'homosexualité par la société qui aboutit à une situation cruelle - les marginalisés contre les marginalisées. "Ce que nous défions, c'est la mentalité la plus traditionnelle de la Chine, une culture basée sur la reproduction et deux sexes. Il faut prendre le temps de changer", indique Zhang Beichuan de manière optimiste. |
|
|
|