Sujet :

«La France n'est pas la Grèce ou l'Irlande»

Xuan
   Posté le 28-11-2010 à 23:42:57   

Bien évidemment chacun comprend qu’il n’en est rien. L’Europe, maillon faible de l’impérialisme, est aujourd’hui un château de cartes.

Mais en s’appuyant sur la tête de ses amis pour rester hors de l’eau, Sarkozy nous rappelle la place particulière de l’impérialisme français en Europe.
S’agissant des banquiers et des monopoles Français et Allemands comparés à leurs homologues Grecs ou Irlandais, en effet, ne confondons pas le grand banditisme et les dealers de cage d’escalier.
Tout en combattant les monopoles français, il est de notre devoir internationaliste de rappeler qu’à l’occasion des « plans de sauvetage » , ce sont les banques françaises et allemandes qui deviennent les principaux créanciers des Etats européens plus faibles :

L’Irlande devra rembourser les banques allemandes au taux moyen et flexible de 5,8% par an.
Au nom de la "rémunération du risque" et pour une quote-part de 20,97% Christine Lagarde se vantait de faire empocher aux banques françaises quelques centaines de millions d'euros d'intérêts au taux de 5,2%, sur le dos du peuple grec.

De même que la crise économique favorise la concentration des monopoles, elle favorise la domination économique et politique de la France et de l’Allemagne sur les Etats dominés, chacune constituant sa propre hégémonie dans « l’Europe Unie » .

De ce point de vue la lutte de classe contre les monopoles et les banques dans les pays européens revêt une portée nationale mais aussi internationaliste.

Saluons la lutte des ouvriers et des masses populaires en Irlande :


Près de 100 000 manifestants se sont massés à Dublin, où David Begg secrétaire général de l'Irish Congress of Trade Unions (ICTU) s’est fait copieusement siffler aux cris de «Get off » et d’appels à la grève générale.
Xuan
   Posté le 30-11-2010 à 13:21:01   

L'impérialisme français, puissance d'oppression en Europe


A propos de la Contribution du FSC (France) au 16ème congrès de la FSM à propos de l'Union européenne (U.E.), la dette et la souveraineté des peuples, j’avais ajouté un commentaire, afin de rappeler que l’impérialisme français n’est nullement une victime de l’Union Européenne mais une des deux principales puissances responsables de la politique d’austérité européenne.
Ce sont notamment les banques françaises et allemandes qui deviennent créancières des Etats en faillite.

Jacques Tourtaux a jugé utile de donner une place particulière à ce commentaire en le publiant séparément, je prends cela comme une marque de son attachement à l’internationalisme prolétarien opposé à toute forme de chauvinisme :



Dimanche 28 novembre 2010
COMMENTAIRE DE XUAN A LA DECLARATION DU FSC AU 16ème CONGRES DE LA FSM

La contribution du FSC dit que :
« Cette vassalisation (de l’Europe envers les USA) n'étant pas contradictoire avec le fait que l'UE c'est aussi un empire en construction qui porte en lui un impérialisme autonome, "européen". »

Si, il y a bien une contradiction entre les intérêts financiers des impérialismes européens et de l’impérialisme US. Le dernier exemple en date est la dépréciation du dollar par la FED le 3 novembre.


En tant que syndicalistes français, la meilleure contribution que nous pourrions apporter serait d’ajouter que l’impérialisme français est précisément une des deux « forces dirigeantes de l’Union Européenne » , et qu’une bonne partie des « grands intérêts des puissants cercles politiques et économiques » sont …français.

Il est de notre devoir syndical internationaliste de rappeler qu’à l’occasion des « plans de sauvetage » , ce sont les banques françaises et allemandes qui deviennent les principaux créanciers des Etats européens plus faibles :
L’Irlande devra rembourser les banques allemandes au taux moyen et flexible de 5,8% par an.
Au nom de la "rémunération du risque" et pour une quote-part de 20,97% Christine Lagarde se vantait de faire empocher aux banques françaises quelques centaines de millions d'euros d'intérêts au taux de 5,2%, sur le dos du peuple grec.

De même que la crise économique favorise la concentration des monopoles, elle favorise la domination économique et politique de la France et de l’Allemagne sur les Etats dominés, chacune constituant sa propre hégémonie dans « l’Europe Unie » .

De ce point de vue la lutte de classe dans les pays européens contre les monopoles revêt une portée nationale mais aussi internationaliste.

Source : https://humaniterouge.alloforum.com/
Komintern
   Posté le 07-12-2010 à 22:07:01   

Xuan a écrit :

Jacques Tourtaux a jugé utile de donner une place particulière à ce commentaire en le publiant séparément, je prends cela comme une marque de son attachement à l’internationalisme prolétarien opposé à toute forme de chauvinisme


On sait à qui s'adresse cette phrase...
ps: 80% d'inscrits absents continuent de l'être mais en face c'est:
6-5-2 bientôt 0?