Sujet : Une France explosive ? G. Gastaud | | Posté le 24-10-2015 à 13:39:09
| Initiative Communiste s’est entretenu avec Georges Gastaud à propos de la situation politique actuelle en France. Georges Gastaud est le secrétaire national du PRCF. DE L’URGENCE DE RECONSTRUIRE L’AVANT-GARDE avec des initiatives concrètes Initiative Communiste : Le secrétaire général de la CGT met en garde le gouvernement contre le risque d’une explosion sociale. Qu’en penses-tu ? georges gastaud Divers indices convergents montrent que notre peuple, et particulièrement sa classe ouvrière, sa jeunesse, voire une partie des ainsi-dites couches moyennes, sont exaspérés . La « France d’en bas » ne tolère plus ni le mépris de fer dont elle est l’objet de la part des dominants (actionnaires capitalistes, politiciens pro-UE du PS et de l’ex-UMP, PDG et DRH à la botte des transnationales, médias dominants, hauts fonctionnaires pleins de morgue, pseudo-experts…) et par l’énorme duperie que représente ce pouvoir « socialiste » qui parle à « gauche » mais qui surenchérit sur la droite et qui rampe devant le MEDEF, devant l’UE, devant l’OTAN et devant l’Oncle Sam. Il y a eu les paysans travailleurs qui, cultivateurs ou éleveurs, ont affronté le pouvoir en réclamant des prix rémunérateurs et qui n’ont eu pour toute réponse que la promesse gouvernementale, accompagnée par la FNSEA, d’aider les « gros » propriétaires liés à la grande distribution et à l’agro-industrie à se moderniser et à concentrer encore plus la production… et les profits. Il y a les artisans parisiens dont le chef de file, un charcutier qui cite avec finesse René Char, rejette le néolibéralisme du gandin politique Macron et de sa loi (très largement cadrée par la Commission de Bruxelles : cf la lettre de cadrage rédigée en anglais que Moscovici a adressée à Sapin) qui ne parle de libre concurrence que pour mieux écraser les TPME. Il y a les médecins libéraux qui refusent une réforme qui fait du social sur leur dos en leur infligeant un gros travail supplémentaire non rémunéré alors même que la Sécu et ses remboursements fondent comme neige au soleil en raison du mécanisme unique que forment le « sauvetage de l’euro » et le « remboursement de la dette souveraine ». Euro métropoleIl y a les maires , surtout ceux des petites et moyennes communes, qui manifestent leur mécontentement toutes tendances confondues : ils prennent conscience à l’usage qu’en fait de « décentralisation », l’euro-régionalisation de la France va déboucher, en se conjuguant à l’euro-austérité, sur la mort des communes, et en premier lieu des communes rurales et des villes ouvrières. Il y a les profs de collège dont une majorité a voté Hollande et qui constatent avec horreur que la « gauche » établie s’inspire du processus de Lisbonne pour liquider l’Education NATIONALE, affaiblir les disciplines enseignées, détruire le statut des professeurs (indispensable à la laïcité car il garantit l’indépendance des profs, et à travers eux, la liberté de penser des élèves) et pour couper les racines de la langue française en détruisant le plurilinguisme scolaire (le tout-anglais euro-atlantique détruit l’enseignement de l’allemand, de l’italien, du russe, etc.) et celui des langues anciennes. Il y a ces jeunes de La Courneuve, qui conspuent Hollande, l’homme qui avait tout promis à la jeunesse des quartiers déshérités et qui a tout donné aux jeunes… banquiers à la Macron. Enfin et surtout, il y a le grand retour politico-social de la classe ouvrière . Ridiculisant le baratin du syndicalisme euro-formaté sur la « fin de la lutte des classes », les OUVRIERS d’Air-France ont secoué les dégraisseurs professionnels du patronat qui n’en finissent pas de saccager l’emploi, les salaires, les conditions de travail et la sécurité des vols. Aussitôt les chiens de Berger du MEDEF qui peuplent les médias ont hurlé à la « violence » et Valls-MEDEF, qui mange dans la main du grand patronat voyou, a traité de voyous des syndicalistes en état de légitime défense sociale . La classe ouvrière a riposté sans se laisser impressionner. Du métallo nantais qui a refusé de serrer la main de Hollande à Xavier Matthieu, qui a dénoncé la haine de classe médiatique en passant par les manifs arborant la « chemise » comme un drapeau, sans oublier l’ouvrière qui a invectivé Macron et l’a aspergé de yaourt, les prolétaires de France ont signifié qu’ils n’accepteraient plus d’être humiliés sans user de leur droit à la légitime défense sociale. Et aussitôt, le débat a été recentré dans notre pays, prouvant que la classe ouvrière est bien la classe la plus conséquente dans la lutte contre l’oligarchie capitaliste. D’autant que face à l’affrontement de classes central entre la classe ouvrière et les puissances dominantes (direction d’Air-France semi-privatisée, gouvernement Valls, UE poussant à la précarisation générale du transport aérien : aéroports, compagnies d’aviation, aiguilleurs du ciel…), le FN a globalement « ramé » et… parlé d’autre chose en relançant la haine contre les « migrants » ! Et pour cause, ces faux amis de l’ouvrier et de la nation que sont les dirigeants FN ne veulent à aucun prix perdre l’oreille du MEDEF et de la droite classique sans lesquels ils n’accèderont pas au pouvoir. IC- Mais si l’explosion sociale a lieu, qui la dirigera et vers quels buts ? Georges Gastaud – Dans la configuration sociopolitique actuelle, l’exaspération de notre vieux pays frondeur peut hélas être exploité et dévoyée par l’extrême droite raciste – qui la dévoie contre les « étrangers » -, par l’ultra-droite patronale – qui cible les travailleurs de la Fonction publique et les « assistés » (sic), c’est-à-dire les travailleurs privés d’emploi par le système -, par les forces régionalistes qui accusent « Paris » et accompagnent la liquidation maastrichtienne de la République une et indivisible, par les divers communautarismes religieux , pseudo-musulmans, intégristes catholiques à la manœuvre (comme le montre la revue catholique progressiste Golias), etc., avec de graves dangers pour les acquis ouvriers et pour la survie et l’honneur même de notre pays. Nous communistes n’avons pas peur de l’ainsi dite « explosion sociale » dont Philippe Martinez parle sur un ton craintif dans Le Journal du Dimanche. Nous savons que tous les progrès sociaux et démocratiques dans notre pays proviennent de la Révolution française , particulièrement de sa phase « jacobine » et « sans Culottes », des Trois Glorieuses (immortalisées par La Liberté guidant le peuple d’E. Delacroix), du Printemps des peuples de 1848 (parti de Paris), de la Commune de 1871 , des grèves de 1936 et des occupations d’usine, des réformes du CNR portées par les ministres communistes et par les combats des FTP, de Mai 1968 et plus près de nous, des grèves de décembre 1995 qui stoppèrent l’offensive commune de Kohl et de Juppé, ou de l’insurrection étudiante de 2006 qui jeta bas le Contrat Patronal d’Esclavage (le CPE du gouvernement Villepin). Il faudrait aussi parler de la révolution communale du Moyen Âge ou des innombrables Jacqueries qui ébranlèrent le servage et qui préparèrent la Révolution bourgeoise démocratique de 1789/94. Mais encore faut-il que ces temps forts de l’intervention populaire soient portées par des avant-gardes politiques, syndicales et culturelles qui les aident à s’orienter vers le progrès, à unir les couches populaires et moyennes contre les grands privilégiés, à éviter les diversions religieuses, racistes, régionalistes que les dominants promeuvent pour diviser le peuple, à éviter toute confusion entre le patriotisme légitime (quoi de plus normal que d’aimer son pays et que d’en défendre fièrement la langue ?) et la haine nationaliste, tournée contre autrui, à ne pas confondre non plus l’internationalisme progressiste des travailleurs avec le cosmopolitisme inhumain des guerres otaniennes et de l’euro-mondialisation maastrichtienne… C’est pourquoi le PRCF appelle les communistes à s’unir indépendamment de cette direction du PCF qui se rallie TOUJOURS au final au PS, qui défend le mythe paralysant de l’ « Europe sociale » et de la « réorientation progressiste de l’euro », qui « engage le dialogue » avec Gattaz (lequel ne cache pas sa volonté d’en finir avec les syndicats !) ; les syndicalistes du PRCF invitent aussi les courageux militants de terrain CGT à rompre avec le mensonger « syndicalisme rassemblé » qui ligote leur confédé aux dirigeants jaunâtres de la C.E.S. et de la CFDT ; notre organisation franchement communiste propose aussi aux patriotes républicains de construire un « nouveau CNR », une Alliance rouge Marianne également tournée contre le Parti Maastrichtien Unique hollando-sarkozyste et contre le Rassemblement bleu Marine , lequel n’a rien d’autre à vendre en réalité que de mortelles guerres civiles interreligieuses et intercommunautaires qui « libaniseraient » notre pays. A l’inverse, le 30 mai dernier, les organisations des Assises du communisme ont fait un pas dans la bonne direction en appelant DANS LA RUE la France à sortir de l’euro, de l’UE et de l’OTAN dans la perspective d’une sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste (indépendance nationale et coopération internationale, nationalisations démocratiques, démocratie centrée sur le monde du travail, lutte contre les inégalités et les discriminations, etc.). Prolongeons dans l’action cette orientation claire qui unit le drapeau rouge du Travail au drapeau tricolore de la nation et mettons la classe ouvrière au centre du nouveau Front Antifasciste, Patriotique et Populaire en lui permettant de tourner les colères sociales non pas contre « les voisins d’en bas », chômeurs, travailleurs immigrés, petits et moyens fonctionnaires, mais contre l’oligarchie capitaliste. IC – Comment avancer concrètement dans cette direction « rouge Marianne » ? G.G. – Le PRCF fait deux, voire trois propositions concrètes : 1 PRIORITE A LA SOLIDARITE DE CLASSE OUVRIERE : le 2 décembre prochain, alors que les ouvriers d’Air-France comparaîtront devant la « justice », que tou tes les organisations franchement communistes, franchement républicaines (c’est-à-dire à la fois anti-UE et anti-FN, aucune complaisance avec les irresponsables qui jettent des passerelles vers le FN !), que les syndicalistes de classe se rassemblent devant les chambres patronales, les préfectures et sous-préfectures pour exiger la levée des sanctions et des licenciements et que tous appellent, fût-ce à plusieurs voix, à reconstruire dans l’action le grand « tous ensemble » de décembre 95 dont nous célébrerons bientôt le 20ème anniversaire ; 2 Rassemblons-nous sur une campagne politique populaire en portant l’appel-pétition pour un référendum qui permettra au peuple français de dire NON au maintien de la France dans l’euro/UE. Le peuple doit s’apprêter à faire front contre les illégitimes dirigeants qui contourneraient son vote comme l’a été le Non de 2005 avec l’aide, non seulement de l’UMP et du PS, mais des faux « radicaux » qui (comme Mme Buffet…) ont alors appelé Chirac à « prendre appui » sur le Non populaire pour renégocier la Constitution européenne ; alors qu’il fallait au contraire refuser TOUTE constitution européenne et appeler le peuple à virer les gouvernants maastrichtiens délégitimés par le Non souverain de notre peuple ! 3 Et pourquoi pas, en décembre prochain, proposer aux communistes qui le souhaitent, pour peu qu’ils ne contournent pas l’exigence révolutionnaire des « quatre sorties » et qu’ils soient aussi clairs sur l’anti-FN que sur l’anti-« PMU », de débattre de la renaissance du vrai parti communiste ; en effet, nous fêterons en décembre prochain le 95ème anniversaire du Congrès de Tours (fondation du PCF) dont le PCF actuel n’a pas conservé pierre sur pierre ! Et sans attendre, les militants du PRCF s’adressent directement à la population : débats politiques ininterrompus de la Fête de l’Huma, stands ou tractages aux braderies de Lille et de Lens, réunions publiques à Nice, Grenoble et Annecy, tractage à la manif nationale des enseignants, adresse aux cheminots sur la loi Macron (Toulouse), diffusion du nouveau journal JRCF intitulé La Jeune Garde, etc. … Car si modeste qu’elle soit encore, notre organisation en progrès constants porte des initiatives unitaires sans lesquelles le mot « avant-garde » relèverait de l’autocélébration dérisoire. Que chacun veuille bien se prononcer sur ces propositions du PRCF, les compléter ou en faire d’autres, nous les discuterons volontiers pourvu qu’elles ne se réduisent pas à soutenir sans conditions telle ou telle liste électorale contournant la question centrale du maintien de la France dans l’UE… Car plus que jamais l’heure est, non à la lutte des places mais à la lutte des classes , non au « Front républicain » sans contenu contre le FN (qui se nourrit de la confusion politique) mais au refus total de l’UE maastrichtienne et de ses contre-réformes, non au « Front de libération nationale » d’un Sapir tendant la main au FN mais au Front Antifasciste, Patriotique et Populaire . Et le magnifique sursaut combatif des militants ouvriers des entreprises et des quartiers ouvre des pistes concrètes pour construire ce « FRAPP » et donc, pour permettre au monde du travail de « FR.A.P.P.er » plus fort sur les casseurs du peuple et de la nation ! |
| | Posté le 26-10-2015 à 23:55:14
| « Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner. » Le programme d'action et en même temps programme constitutif du futur parti communiste présenté par le PRCF ne contient pas une seule fois le mot socialisme , mais évoque une "sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste" . Difficile d'imaginer plus timoré : le programme du PRCF ne remet pas en cause l'abandon de la référence au socialisme sous la férule de Robert Hue au 24e congrès du PCF. Ce programme insiste systématiquement sur la soumission de la bourgeoisie au pouvoir à l’Union Européenne. Or cette bourgeoisie n'est pas dominée par l'UE mais constitue la fraction la plus atlantiste de tous les impérialismes européens, en sorte que l'Allemagne manifeste davantage d'indépendance envers l'hégémonisme US. La crise grecque a d'ailleurs parfaitement illustré ces contradictions puisque c'est la France qui a obtenu le maintien de la Grèce dans l'UE, en faisant valoir qu'il s'agissait d'un enjeu stratégique pour l'OTAN. Il se trouve là une grave illusion sur la volonté et les impératifs de la bourgeoisie monopoliste et de ses divers clans, qu'ils soient européistes ou souverainistes. Cette illusion nourrit l'hypothèse qu'il serait plus aisé de sortir de l'UE que de passer du capitalisme au socialisme, parce que l'UE serait un maillon faible du capitalisme français. Mais rien n'est plus faux. Les monopoles français sont aussi attachés à l'UE qu'à leurs profits, parce que ces profits existent dans le cadre de l'UE. Les clans bourgeois qui préconisent une "sortie de l'UE" font en fait usage de démagogie et ne songent pas à quitter le cadre européen, pas plus que la Ligue du nord italienne et le Cavaliere Berlusconi ne l'ont fait. Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler la petite polémique entre Gattaz et Le Pen, Gattaz-Le Pen : un malentendu. Ces différents groupes bourgeois peuvent souhaiter une autre orientation internationale de la France mais aucun d'entre eux ne souhaite remettre le pouvoir dans les mains de la classe ouvrière. De fait la bourgeoisie française n’a pas besoin de l’Europe pour élaborer et appliquer des lois qu’elle inspire directement à Bruxelles et qui sont le fruit des méditations de ses propres Think Tanks, disons cercles de réflexion pour faire plaisir à Gastaud. A supposer que la France devienne indépendante de l'UE ses lois seraient-elles moins libérales que celles « imposées » par Bruxelles ? La question de fond éludée par la "sortie révolutionnaire du capitalisme sur la base d’un programme progressiste" , c'est la nature de classe du pouvoir que prétend établir le Le Front Antifasciste, Patriotique et Populaire. Ce programme reprend sous une autre forme le Programme Commun, instaurant une étape indéterminée entre capitalisme et socialisme. Le PRCF appelle les communiste à s'unir pour rétablir l'avant-garde en dehors du parti révisionniste, mais il réduit cette unité à un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire. Peut-on construire un nouveau parti communiste à travers un Front ? Non, ce sont deux choses différentes car le but du Parti Communiste c'est le communisme et non simplement la lutte Antifasciste, Patriotique et Populaire . Du reste ce Front s'adresse aux "patriotes républicains " et non aux communistes. |
| | Posté le 28-10-2015 à 00:20:58
| Les objectifs proposés par le PRCF ne nient pas la lutte de classe, mais dans l'ordre des priorités c'est la lutte patriotique et anti fasciste qui l'emporte. A l'inverse nous affirmons que l'impérialisme français est l'ennemi n° 1 et doit constituer notre cible principale. Il est erroné d'affirmer que le combat anti fasciste est une priorité. Il existe des groupes fascistes, ils influencent une partie des masses. On constate aussi une fascisation rampante de l'Etat, mais la France n'est pas un pays fasciste. Dans un pays fasciste l'appel du PRCF est diffusé sous le manteau et non sur internet, et il en est de même pour la critique de cet appel. Par contre il faut s'opposer au FN et à la fascisation. Pour ce faire c'est essentiellement l'Etat bourgeois qu'il faut combattre. Les faits montrent que le FN progresse avant tout parce qu'il n'y a pas de parti communiste ni d'opposition conséquente à la bourgeoisie. Il est tout aussi erroné d'appeler à une lutte patriotique , y compris en recueillant tous les signes et manifestations de soumission de l'impérialisme français à l'hégémonie US. Quant à la soumission de la France à l'Europe, ce n'est pas une réalité scientifique. La supériorité allemande dans l'UE ne signifie pas que la France soit dominée par l'Allemagne. En fait ces deux pays sont en concurrence pour le leadership et leurs rapports n'ont rien de comparable avec ceux entre l'UE et la Grèce. Par contre il est indispensable de s'opposer aux règles antisociales européennes parce que notre bourgeoisie les a appuyées et s'en sert contre le peuple aujourd'hui. De même il faut réclamer la sortie de l'OTAN et l'imposer à la classe dirigeante française. Dans l'actualité immédiate, il est nécessaire de nous opposer sans aucune ambiguïté à l'Etat et à son gouvernement "socialiste", en appelant ouvertement à l'abstention ou encore à un vote rouge. |
| | Posté le 28-10-2015 à 10:45:54
| Le prcf ne condamne pas le néocolonialisme français,contrairement au pcof,qui doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste que nous devons créer. |
| | Posté le 28-10-2015 à 10:49:25
| Et pour cela,le pcof doit clarifier ses liens avec le front de gauche. |
| | Posté le 28-10-2015 à 11:07:28
| marquetalia a écrit :
Le prcf ne condamne pas le néocolonialisme français,contrairement au pcof,qui doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste que nous devons créer. |
Voilà du nouveau, tu peux expliquer ? |
| | Posté le 28-10-2015 à 11:23:46
| Le pcof critique avec virulence l impérialisme français,qui doit être le principal ennemi du parti que nous devons construire.il ne fait pas faire éternellement dans le "révolutionnaire romantique"et rêver de l Amérique latine en lisant le "monde diplomatique",il se trouve que le néocolonialisme ne se limite pas aux usa dans sa chasse gardée traditionnelle.
Edité le 28-10-2015 à 11:26:03 par marquetalia |
| | Posté le 28-10-2015 à 11:36:38
| L urcf denonce également la francafrique ainsi que vp.partisan |
| | Posté le 02-11-2015 à 00:39:07
| Rien ne permet d'affirmer que le PCOF doit être la souche du parti communiste marxiste leniniste . Je te rappelle que : Dans le numéro 522 de la Forge, le PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France) annonce qu’il rejoint le Front de Gauche. Voici les arguments : « Au terme d’une discussion cordiale avec les représentants des six organisations du Front de Gauche, notre parti a intégré ce front. […] La participation au Front de Gauche place notre parti devant de nouvelles tâches, de nouvelles responsabilités et de nouveaux combats. […] La première, c’est de gagner les travailleurs, les masses […] c’est faire en sorte qu’elles s’emparent des mots d’ordre, de la perspective de rupture avec la politique néolibérale et avec le système […]. Les obstacles ne manquent pas. La perte de confiance dans la volonté des forces de la gauche de vraiment vouloir s’engager dans ce combat, « jusqu’au bout », c'est-à-dire, qu’elles continuent le combat après les élections, qu’elles ne cèdent pas sur leurs engagements […]. C’est pourquoi, nous pensons […] que les collectifs du Front de gauche, ou les « assemblées citoyennes » doivent être les instruments de mobilisation, de lutte. […] Ce n’est pas contradictoire non plus avec la campagne pour les présidentielles et les législatives […]. C’est la condition pour que le candidat du Front de Gauche, J.L. Mélenchon, fasse le résultat le plus élevé possible et que, dans la foulée, il y ait des candidats du FdG aux législatives qui soient élus. […] Mais il faut aussi que les forces du FdG convainquent de leur détermination à réaliser les ruptures nécessaires, à « faire payer le capital », à refuser de faire payer la crise aux travailleurs, aux chômeurs, aux masses. » « Le programme du Front de Gauche – Ce programme est le socle politique sur lequel les forces qui composent ce front sont prêtes à se battre ensemble. Ce socle est forcément le fruit de compromis entre les positions des différentes composantes du front. C’est le propre même d’un « programme partagé ». » « Notre parti milite depuis plusieurs années pour l’unité politique de la gauche de transformation sociale autour d’axes de rupture avec la politique néolibérale. […] [La crise] pose avec acuité la nécessité de construire une alternative de rupture sur tous les fronts avec cette politique et avec le système qui la sous-tend. […] Le Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. […] Avec la plupart des composantes du Front de Gauche, notre parti a déjà mené des campagnes politiques, notamment celle des régionales. Nous nous retrouvons ensemble sur de multiples fronts de la lutte politique et sociale, dans le cadre de collectifs. […] Notre souhait est que le Front de gauche s’élargisse encore à d’autres forces politiques, sociales, aux associations, aux militants du mouvement syndical, aux organisations qui luttent pour le droit des femmes, aux organisations de la jeunesse… » Le 3 octobre 2011, sa candidature est acceptée et il devient membre à part entière du Front de gauche. Il soutient à ce titre la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française de 20127. Encore un front purement électoral. On se doute que Mélenchon a tout à gagner à récupérer les voix du PCOF en échange de rien. Un parti "marxiste-léniniste" qui commence par se noyer dans le front de gauche et qui donne ses voix à Mélenchon, ça n'augure rien de bon. Sur le fond c'est encore le charabia de l'axe de rupture , des "ruptures nécessaires" , de l'alternative de rupture , sans qu'il ne soit jamais question de la révolution prolétarienne et du socialisme. Le PCOF écrit Le Front de Gauche propose une démarche ouverte et insiste sur la nécessité de gagner les masses à ses propositions politiques. sans le moindre commentaire sur ces propositions, en l'occurrence celle purement réformiste de la 6e constitution.
Edité le 02-11-2015 à 00:44:26 par Xuan |
| | Posté le 02-11-2015 à 10:36:13
| Vp-Partisan ne se mouille pas avec le Front de Gauche,et est également un détracteur du néo-colonialisme;il faut oublier les"querelles partisanes" à propos de divergences d analyses de conflits,cette organisation marxiste-léniniste n appelle pas à voter Mélenchon;Vp-Partisan peut il devenir la souche du parti communiste marxiste léniniste? |
| | Posté le 02-11-2015 à 12:12:22
| Pour VP la Chine est impérialiste et Staline n'est pas une figure historique parmi les dirigeants marxistes-léninistes. Donc il existe des contradictions. Elles ne sont pas plus insurmontables qu'avec d'autres organisations. Il n'y a pas de "souche" marquetalia, il existe des organisations différentes dont aucune ne peut prétendre constituer le futur parti. Il est nécessaire d'instaurer un débat et de parvenir à une unification jusqu'à un certain point pour créer les conditions de la constitution de ce parti. Nous avons lancé l'appel "pour un parti communiste des temps d'orage" en mars 2013, dans ce but. |
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