Sujet : la France a t elle perdu l Afrique ? | | Posté le 22-05-2023 à 12:09:53
| C est un fait, la France est en train de se faire éjecter manu militari du continent noir. La France a t elle perdu l Afrique ?
Edité le 22-05-2023 à 12:11:28 par marquetalia |
| | Posté le 01-06-2023 à 18:11:39
| Macron sait qu il va perdre le Niger, puisqu il se prépare à mettre la main sur un pays aux antipodes du Sahel, pour compenser la perte des réserves d uranium du Niger, en visant la Mongolie, riche également en uranium.
Edité le 01-06-2023 à 18:12:04 par marquetalia |
| | Posté le 15-06-2023 à 14:28:15
| Déjà tu parles vite, triomphaliste. Certes ça fait plaisir de voir que l'impérialisme français recule au mali par ex mais il a encore d'énormes intérêts intacts au gabon, au congo-brazzaville notamment le président sénégalais réprime la révolte bref quelle source pour l'intérêt français en mongolie ? jamais entendu parler de ma vie de ce sujet |
| | Posté le 29-07-2023 à 20:31:34
| Le président du Niger pris en otage en raison de son boycott de la Russie 29 JUILLET 2023 https://histoireetsociete.com/2023/07/29/le-president-du-niger-pris-en-otage-en-raison-de-son-boycott-de-la-russie/ Il y a quelque cruauté à se moquer des tentatives désespérées du néocolonialisme français pour tenter de surnager à l’agressivité des Etats-Unis en s’en prenant à la Russie et à la Chine… C’est pourtant le consensus français en matière de géopolitique : s’imaginer neutre et se voir comme une puissance amicale protectrice et terminer en train de faire du zèle au profit de l’OTAN, en envoyant des armes ou en tentant de convaincre des anciens et toujours colonisés. Le Niger qui recèle l’uranium pour le nucléaire et pour Areva et qui reste un des pays les plus pauvres du monde est un des rares que la France avait réussi à convaincre de ne pas aller au sommet de Saint-Petersbourg. C’est là où se sont repliés 1500 soldats français chassés du Mali… patatras, coup d’Etat dans les rues de Niamey on crie A bas la France… Bref le monde entier se fiche de nous et en France, nous sommes arrivés à un consensus sans faille sur les justifications colonialistes (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop) https://vz.ru/world/2023/7/27/1222931.html Illustration @ Michael Kappeler/dpa ?global Look Press Texte : Dmitri Bavyrine L’armée nigérienne a fait défection au profit des rebelles, laissant peu de chances au président Mohamed Bazoum de conserver le pouvoir. C’est un coup dur pour Paris, car l’approvisionnement en minerai d’uranium de ces régions est crucial pour elle. C’est à cause de la France que le Niger s’est opposé à la Russie. C’est aussi la raison pour laquelle il est si malheureux. Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, pourrait aujourd’hui admirer la place du Palais de Saint-Pétersbourg, mais il est pris en otage par des rebelles armés et écarté de la direction du pays. Et c’est à Paris qu’il le doit, puisque le Niger a refusé de participer au sommet Russie-Afrique sous la pression de la France, son partenaire de toujours ou, mieux, sa tutelle. Les relations entre les deux pays sont malsaines depuis la fin du XIXe siècle, lorsque les Français ont décidé de conquérir le bassin du lac Tchad et y ont envoyé l’expédition dite d’Afrique centrale, sous le commandement du capitaine Paul Voulet. Il choisit le vol et le meurtre de masse comme méthode de colonisation – des atrocités d’un tel niveau qu’un scandale éclate à Paris et que le voyou est congédié à la hâte. Voulet tue le messager qui ordonne son renvoi, se mutine avec l’intention de devenir le chef d’un nouvel empire africain, mais est finalement tué par des Sénégalais au service de la France parmi les membres de l’expédition. Peu avant cela, Voulet avait ordonné l’exécution de cent cinquante femmes et enfants en représailles à la mort de deux soldats. Cet incident cauchemardesque, parmi tant d’autres, explique la poursuite du sentiment anticolonial au Niger. Les Français n’ont pas obtenu cette pièce du puzzle facilement, mais ils ont obtenu ce qu’ils voulaient, et ils s’y agrippent encore avec leurs dents. Lorsqu’il est devenu mauvais ton d’avoir des colonies dans le monde, le président Charles de Gaulle a envisagé d’en faire une autonomie au sein de la France. La population nigérienne, majoritairement analphabète, aurait voté en faveur de ce projet lors d’un référendum, à la suite duquel les partisans de l’indépendance ont été expulsés, mais deux ans plus tard, en 1960, l’indépendance était malgré tout proclamée – l’autonomie ne semblait pas suffisante aux yeux des dirigeants locaux. Le nouvel État est dirigé par Amani Diori, un ancien député français issu des partisans de l’autonomie. Il instaure rapidement un régime autoritaire et lie la patrie par des traités d’alliance avec Paris. Les revenus des mines d’uranium françaises suffisaient à l’élite, le reste de la population végétant dans une pauvreté abjecte, et le régime de Diori, préoccupé principalement par la politique étrangère, ne contrôlant en grande partie que la capitale et ses environs – le reste du territoire vivant d’une économie de subsistance sous l’oppression des chefs locaux. En 1974, le régime est tombé, et le Niger est entré dans le schéma africain commun d’un coup d’État militaire à l’autre. En près de 65 ans d’indépendance formelle, il y a eu sept constitutions et un seul transfert pacifique du pouvoir d’un président à l’autre – celui de Mohamed Bazoum en avril 2021. Mais même ce “record historique” a failli être réduit en miettes au dernier moment : une autre tentative de coup d’État militaire a eu lieu deux jours avant l’investiture de Bazoum, mais sans succès. Cette lutte de pouvoir intense n’est pas sans objet : cinquième au monde pour l’extraction de l’uranium, le Niger est l’un des pays les moins développés du monde et, ces dernières années, il a établi un contre-record à l’échelle planétaire dans ce que l’on appelle l’indice de développement humain. La raison n’en est pas seulement la pauvreté locale, mais aussi l’analphabétisme généralisé. Cette situation arrange les Français, qui ont rendu accros les autorités nigériennes (toutes les autorités, à tour de rôle) à leurs subventions et à leur technologie. La seule richesse du pays est l’uranium, et l’économie locale ne peut pas en profiter parce qu’elle est sous-développée. Les Français qui parlent la même langue (le français) que l’élite y sont donc des monopoleurs qui peuvent ouvrir n’importe quelle porte avec leur pied. Si les Nigériens sont moins préoccupés par leur survie quotidienne, ils pourront enfin apprendre à lire et s’interroger sur l’équité de la répartition des richesses dans le pays. Et aussi se demander pourquoi tout est encore gouverné par des hommes blancs dont les ancêtres ont procédé à des nettoyages ethniques en ces lieux. La dépendance du Niger à l’égard de Paris est également forte parce qu’elle est réciproque. La base énergétique de la France n’est pas le gaz, comme en Allemagne, mais l’atome pacifique. Le Niger fournit aux Français jusqu’à 40 % de l’uranium dont ils ont besoin. En outre, il abrite un groupe militaire français expulsé du Mali et du Burkina Faso voisins. Là aussi, la vie se déroule de coup d’État en coup d’État, et à cette étape historique, les nouvelles autorités décident de se débarrasser de l’influence française et jettent sans équivoque les colonisateurs à la porte. On pense que le fameux groupe PMC “Wagner”, qui a par la suite occupé des casernes françaises, y a participé. Les médias français fantasment également sur la participation de “Wagner” au coup d’État nigérian, ce qui, dans leur cas, s’apparente à de la paranoïa, même s’il faut reconnaître que le fondateur de ce PMC, Evgeny Prigozhine, sait surprendre. Quoi qu’il en soit, beaucoup s’attendent à ce que le Niger passe au front anti-français et prenne plus au sérieux les invitations aux sommets russes. Car il a vraiment de quoi détester la France. Mais il serait également injuste d’accuser les Français d’être les seuls responsables de la situation du pays. La lutte constante pour le pouvoir et les ressources au Niger est alimentée par de nombreux facteurs, jusqu’à la situation ethnique sur le terrain. Un peu plus de la moitié de la population appartient au peuple haoussa. Cependant, le peuple formant l’État est considéré comme le Jerma : il représente moins de 20 %, mais constitue la majorité absolue dans la capitale, Niamey, et ses environs. Le centre administratif du pays a été subordonné au président Diori, même pendant le déclin de son pouvoir, notamment parce qu’il est aussi un Jerma local. Au nord, vivent les nomades, les Touaregs, qui se révoltent régulièrement, ainsi que les Arabes. Ils représentent moins de 2 % de la population, mais Bazoum, aujourd’hui déchu, en fait partie. En d’autres termes, le président du pays, bastion de l’influence française en Afrique, dont la majorité noire a été victime de persécutions raciales, est blanc selon les normes locales. Voilà pour BLM. Le pronostic pour l’avenir de Bazoum est sans ambiguïté : il ne restera pas président. Le jour qui, pour lui et ses amis français, aurait dû être le jour du boycott du sommet Russie-Afrique est devenu pour le Niger le jour du changement de pouvoir. Alors que dans les premières 24 heures, un scénario théorique prévoyait que l’armée prenne le président au milieu de sa garde personnelle pour le soustraire aux rebelles, le commandement militaire a annoncé jeudi qu’il rejoindrait la junte afin d'”éviter l’effusion de sang”. Plus compliqué est l’avenir du Niger dans son ensemble. Malgré toutes les tempêtes locales, les Français ont généralement réussi à garder ce territoire sous leur contrôle, l’enjeu est élevé pour eux – bien plus élevé que les défaites géopolitiques au Burkina Faso ou au Mali, pour lesquelles Emmanuel Macron blâme la Russie. Cependant, il est un peu facile pour Macron de rejeter la faute sur la Russie. Sa participation active et inactive à l’effondrement de l’influence française en Afrique est bien plus grande. Avec un tel leadership “talentueux”, il est possible de perdre le Niger. C’est peut-être aussi inévitable que la perte de l’Algérie, comme le pensait le général de Gaulle (la fierté de l’empire français est aujourd’hui l’un des pays les plus pro-russes d’Afrique, et ouvertement pro-russe). Parce que la France n’est plus “la même”, mais si avant ce n’était pas glorieux. Lorsque Paul Voulet unifiait les colonies françaises d’Afrique de l’Ouest par le feu et l’épée, l’une des tribus qui l’a défié était la tribu Aznu, dirigée par la reine Sarraounia. Elle était considérée comme une sorcière par les habitants. La bataille imposée aux envahisseurs a été perdue assez lamentablement par les hommes de Sarraounia. La reine a dû lancer une malédiction aux Français dans sa fuite, sinon ce n’est pas une vraie sorcière. Les habitants ne savent pas s’ils doivent y croire ou non, mais un mariage politique avec Paris ne peut être heureux, cent trente ans en témoignent.
________________ Mon commentaire : Merci pour cet excellent article. Paris est ulcéré par le coup d’Etat au Niger, la solution de repli après le Mali et le Burkina Faso « c’est le pire scenario qui pouvait arriver à la France » dit un journaliste de France24. Cet après midi, c’est un conseil de défense qui est annoncé. Macron a condamné « avec la plus grande fermeté » et « ne reconnaît pas les autorités » issues du coup d’état. Il est très clair que l’impérialisme français se sent très gravement atteint et menacé. La participation de notre pays à la guerre contre la Russie a non seulement aggravé la crise économique en interne, elle a aussi accéléré l’effondrement de l’empire français en Afrique. Il faut mettre en regard deux points de vue. Hier dans l’Humanité, Benjamin König a tranché : « Le coup d’État perpétré par des officiers issus de l’ancien régime nigérien n’a pour fondement que l’assouvissement d’ambitions personnelles » …. Sans jamais dénoncer dans ses articles l’impérialisme français au Niger, ni s’inquiéter du rôle du président du Niger, il appuie sa position sur le jugement de dieu, Guy Labertit : « Si, jeudi après-midi, quelques centaines de Nigériens se sont rassemblés pour soutenir le coup d’État, saccageant le siège du parti de Mohamed Bazoum et brandissant çà et là un drapeau russe, l’analogie s’arrête ici. Pour Guy Labertit, délégué national à l’Afrique du PS entre 1996 et 2006 et excellent connaisseur de la vie politique nigérienne, qui se dit « surpris de la mollesse des réactions occidentales » , la situation n’a « pas du tout le même profil qu’au Burkina Faso ou au Mali ». Le Niger entretient de « bonnes relations avec la France, mais aussi d’autres pays, et achète du matériel aux Russes ou à la Turquie… » Malgré les 1 500 militaires français présents dans le pays, les militaires auteurs du coup d’État n’ont pas le profil de jeunes officiers surfant sur la « souveraineté » comme au Mali, en Guinée ou au Burkina. Qui sont-ils, alors ? « Toute la clique militaire qu’Issoufou (l’ancien président – NDLR) avait gommée de la vie politique », analyse Guy Labertit, qui estime que le coup a été « très bien préparé » et qui connaît bien les militaires présents sur la vidéo. On y voit « tous les fils de notables de l’ancienne vie politique nigérienne, du temps du parti unique : à gauche, le général Mohamed Toumba, fils de l’ancien chef d’état-major d’Ali Seybou », un peu plus loin « Moussa Salaou Barmou, fils de Salaou Barmou, un ancien de la “société du développement”… (MNSD, l’ancien parti unique du Niger – NDLR) » Puis deux autres rejetons. « Ce qui est en train de se jouer, c’est le retour à l’armée nigérienne qui a toujours “fait suer” la vie politique. Il y a toujours eu des forces putschistes », décrypte Guy Labertit, qui décèle des « forces politiques derrière ce coup d’État : celles du Niger d’autrefois ». Mohamed Bazoum avait déjà dû repousser deux tentatives, l’une lors de son élection, l’autre quelques mois plus tard, à l’occasion d’un déplacement à l’étranger. Son ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, a pris le relais des «autorités légitimes» et appelle les officiers «factieux» au dialogue. Le peuple nigérien, lui, malgré les discours de souveraineté et de sécurité, n’a rien à attendre de ce nouveau coup d’État militaire ». Bien que je l’aie déjà cité, permettez-moi de remettre le couvert en ajoutant la transcription d’une partie du discours d’Ibrahim Traoré pour le Burkina Faso au sommet Russie – Afrique : Ibrahim Traoré a salué « le sacrifice consenti par la Russie contre le nazisme » et celui des peuples d’Afrique, «déportés de force aussi pour aider à se débarrasser du nazisme », et dénoncé l’oubli de leurs rôles respectifs dans l’histoire. La jeunesse africaine s’interroge aussi : …« comment l’Afrique avec tant de richesses sur notre sol, avec une nature généreuse, de l’eau, du soleil en abondance, comment l’Afrique est aujourd’hui le continent le plus pauvre ? L’Afrique est un continent affamé. Et comment se fait-il que nos chefs d’état traversent donc le monde à mendier ? Voici des questions que nous nous posons et nous n’avons pas de réponse jusque là. Nous avons l’occasion de tisser de nouvelles relations. Et j’espère que ces relations puissent être les meilleures pour donner un meilleur avenir à nos peuples. Ma génération me charge aussi de dire que par ce fait de pauvreté, ils sont obligés de traverser l’océan pour essayer de rallier l’Europe. Ils meurent dans l’océan. Mais que prochainement ils n’iront pas traverser parce qu’ils viendront devant nos palais pour chercher leur pitance quotidienne. Pour ce qui concerne le Burkina Faso aujourd’hui nous sommes confrontés depuis plus de huit ans à la forme de manifestation la plus barbare, la plus violente du néo colonialisme et de l’impérialisme. L’esclavage qu’on tend encore à nous imposer. Nos devanciers nous ont bien appris une chose : l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Nous ne nous apitoyons pas sur nos sorts, on ne demande pas que quelqu’un s’apitoie sur notre sort. Le peuple burkinabé a décidé de lutter, de lutter contre les ligues terroristes à mesure de relancer son développement. Dans cette lutte le vaillant peuple, de vaillantes populations se sont engagées à prendre les armes face au terrorisme. Ceux que nous avons affectueusement appelés les VDP, des volontaires. Nous sommes surpris de voir les impérialistes traiter ces VDP de milice et de tous types, c’est décevant parce qu’en Europe lorsque des peuples prennent les armes pour défendre leur patrie on les traite de patriotes. Nos grands pères ont été déportés pour sauver l’Europe, c’était pas avec leur consentement, contre leur gré. Eh bien en retour on se rappelle bien qu’à Thiaroye[1] lorsqu’ils ont voulu revendiquer leurs droits élémentaires ils ont été massacrés. Cela ne fait rien donc. Lorsque nous peuple nous décidons de nous défendre on nous traite de milice. Mais là n’est pas le problème. Ce qui est le problème c’est de voir des chefs d’état africains qui n’apportent rien à ces peuples qui se battent mais qui chantent la même chose que les impérialistes. En nous traitant de milices, en nous traitant donc d’hommes qui ne respectent pas les droits de l’homme. De quels droits de l’homme parle-t-on ? Nous nous offusquons contre cela et c’est honteux. Il faut que nous chefs d’état africains, nous arrêtions de nous comporter en marionnettes qui dansent chaque fois que les impérialistes tirent sur les ficelles »… Vexé, Macky Sall a préféré boycotter la photo du rassemblement, avec les présidents du Congo et de la Guinée-Bissau.
____________ [1] Le massacre ordonné par De Gaulle le 1er décembre 1944 dans un camp militaire de la banlieue de Dakar, de 940 tirailleurs sénégalais rapatriés, qui avaient réclamé leur pécule et les primes de démobilisation.
Edité le 29-07-2023 à 20:44:37 par Xuan |
| | Posté le 08-08-2023 à 19:00:19
| LA DECLARATION DU PCF S'INGERE DANS LES AFFAIRES DES PEUPLES D'AFRIQUE La déclaration réclame le retour de Bazoum "démocratiquement élu". Qu'a fait Bazoum pour l'indépendance de son pays et pour sortir son peuple de la misère ? Le PCF ne tient aucun compte de la colère anti impérialiste qui se manifeste en Afrique. Niger : La France ne doit pas rééditer les erreurs du passé (PCF) Depuis le 26 juillet 2023, le Niger, qui a l’Indice de développement humain le plus bas du monde, connaît des bouleversements politiques avec une nouvelle immixtion des militaires dans le fonctionnement normal des institutions. Le président Mohamed Bazoum élu en 2021 a été renversé par un coup d’État mené par de hauts responsables de la Garde présidentielle. Depuis, il est l’otage des putschistes. Un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) dirigé par le général Abdourahamane Tiani, inamovible commandant de la Garde présidentielle depuis 2011, et composé d’officiers de l’armée, dirige le pays après avoir proclamé la suspension de la Constitution et des institutions. Depuis 1993, Mohamed Bazoum est le quatrième président démocratiquement élu qui est déposé par un coup d’État. Ce coup d’État a été condamné par les organisations sous-régionales, régionales et par l’ONU. Des sanctions extrêmement sévères ont été prises contre le Niger. La CEDEAO a décidé la fermeture des frontières aériennes et terrestres ainsi que la suspension de toutes les transactions commerciales et financières avec le pays, y compris celles portants sur les produits pétroliers, l’électricité, les biens et services. Le président nigérian, Bola Tinubu, porté récemment à la tête de l’organisation, a fixé un ultimatum au 6 août pour un retour à l’ordre constitutionnel. Sinon, la CEDEAO envisage « toutes les options, y compris militaires ». La France, ancien pays colonisateur, qui compte le Niger parmi ses plus importants fournisseurs d’uranium et qui a redéployé au Niger une bonne partie de son dispositif militaire au Sahel, a suspendu toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire et a procédé, grâce à ses soldats, dont nous saluons l'intervention rapide, à l'évacuation de ses ressortissants. L’ONU a suspendu ses opérations humanitaires et les États-Unis qui ont 1100 soldats stationnés dans le pays, ont menacé de remettre en cause leur partenariat avec le pays. Face à cette situation complexe et dangereuse, le Parti communiste français : > Condamne le coup d’État et exige la libération sans condition du Président Mohamed Bazoum. C’est par l’ouverture de négociations politiques, impliquant toutes les forces vives du pays, pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel que la crise pourra être résolue ; > Appelle à la levée immédiate des différentes sanctions qui punissent le peuple nigérien sans avoir un quelconque impact sur les putschistes ; > Condamne les projets d’intervention militaire des pays voisins et de la CEDAO qui aurait des conséquences catastrophiques pour le Niger et pour l’ensemble de la région. La CEDEAO se doit à l’inverse d’être facilitatrice des négociations internigériennes ; > Demande au gouvernement français qu’il cesse d’encourager les projets d’intervention militaire qui se font jour au sein de la CEDEAO. Il faut en finir avec les ingérences des pouvoirs français dans les affaires de l’Afrique, qui tournent le dos aux attentes comme aux intérêts des peuples ; ce qui implique de ne plus jamais rééditer les erreurs du passé, telles celles qui avaient conduit au désastre des pays comme le Mali ou le Burkina Faso. Paris, le 5 août 2023 Parti Communiste Français. |
| | Posté le 08-08-2023 à 19:23:13
| Il faut bien ménager les alliances électorales en cours de bricolage avec les atlantistes, socialistes et écologistes, pour quelques postes de sénateurs grassement payés et des pantins au Parlement européen. Oublier l'assassinat de Kadhafi par des militaires de l'OTAN, dont des français, la destruction de la Libye et et ne pas dire un mot sur le pillage des matières premières au Niger est un peu commode en se limitant à l'ordre constitutionnel pour restaurer un président vassal à la tête du Niger. Sans relever "la réplique immédiate et intraitable" promise par la ministre française C. Colonna, en phase avec la politique coloniale du gouvernement français et de ses compères européens. Promesse bidon, heureusement pour les peuples du Niger. |
| | | | Posté le 11-08-2023 à 16:20:03
| La France n’a jamais cessé de piller l’Afrique, maintenant la situation tourne 11 AOÛT 2023 https://histoireetsociete.com/2023/08/11/la-france-na-jamais-cesse-de-piller-lafrique-maintenant-la-situation-tourne/ Alors que ce jeudi, 10 août, huit pays d’Afrique de l’Ouest au titre de la Cédéao (15 pays) ont pris une décision qui les rapproche d’une intervention militaire au Niger puisque les dirigeants ont acté « l’activation » de leur force (1). Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, le but est désormais qu’une opération militaire « démarre dans les plus brefs délais », si les putschistes ne coopèrent toujours pas. La France par une déclaration de madame Colonna ministre des affaires étrangères feint d’approuver ce qu’elle impose pour intervenir directement malgré la débâcle de ses armées (1), ainsi que madame Nuland l’autorité déléguée par les USA (instigatrice de la guerre en Ukraine), ainsi que la représentante de l’UE qui s’est félicitée de ce que les sanctions ont des effets sur la population du Niger la plus démunie du monde, un crime pur et simple (2) dans ce contexte voici un article (que vous ne lirez pas dans l’Humanité ni dans aucune presse française) qui non seulement dénonce l’attitude de la France au Niger comme dans le reste de l’Afrique mais qui explique clairement le rôle que l’on a fait jouer au franc CFA au-delà de la colonisation. Alors que la population française ne veut pas la guerre, que celle-ci ne pourra s’obtenir que par des mensonges et la haine divisant durablement la population et faisant monter l’extrême-droite, en même temps qu’est cautionnée la guerre néo-coloniale, la totalité des forces politiques française a accepté comme Macron d’avoir une incohérence totale qui vous aliène tout le monde, il faudra désormais beaucoup de sang et de larmes pour que surgisse en France une force en qui les peuples et le mouvement ouvrier puisse avoir confiance… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete) (1) Réunis en sommet extraordinaire de la CEDEAO, les Présidents du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Ghana, de Guinée-Bissau, du Nigéria, du Sénégal, de Sierra-Leone et du Togo (8 sur 15), en présence du ministre des Affaires étrangères du Niger M. Hassoumi Massoudou. Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a apporté “son plein soutien à l’ensemble des conclusions” adoptées lors du sommet de la Cédéao sur le Niger, qui a ordonné le déploiement de sa “force en attente” pour y restaurer l’ordre constitutionnel. La composition officielle de la Cédéao : Bénin, Burkina Faso (suspendu), Cap vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée (suspendue) Guinée-Bissau, Liberia, Mali (suspendu), Niger (suspendu), Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. Donc tous les pays n’étaient pas là mais la plupart de ces pays (à commencer par le Nigeria) se heurtent à une forte opposition interne à toute intervention, avec une montée de la colère contre la France. 2) Ces trois harpies dans la logique de madame Thatcher (laissant Bobby Sand mourir de faim), de Madeleine Albright (la mort d’enfants pour le blocus en Irak : c’est le prix à payer) disent ce qu’il faut penser d’un “féminisme” qui prétend que la survie de l’humanité indépendamment de toute question de classe est liée à la lutte contre le patriarcat. Les hyènes qui sévissent sur le plateau de lCI sont une autre illustration de l’imbécilité d’une telle thèse. Le féminisme comme toutes les luttes d’émancipation ne peut pas s’abstraire du combat contre l’impérialisme ce qui est démontré y compris par toutes les interventions occidentales y compris en Afghanistan. (note de DB) jeudi 10 août 2023 par CEPRID Brad Pearce The Cradle Traduit pour le CEPRID (www.nodo50.org/ceprid) par María Valdés Le coup d’État du 26 juillet au Niger, un pays d’Afrique de l’Ouest, qui menace de saper la présence militaire française et américaine dans la région, a mis en lumière l’exploitation historique et les pratiques en cours de la Françafrique, le terme utilisé pour décrire l’exploitation persistante par les Français. La France dépend fortement de l’énergie nucléaire, 68% de son énergie provenant de centrales nucléaires. Elle obtient 19% de l’uranium nécessaire au fonctionnement de ces usines au Niger. Malgré cette contribution significative aux besoins énergétiques de la France, seuls 18,6% des Nigérians ont accès à un réseau électrique. Ce contraste frappant met en évidence les disparités et l’exploitation continue par le pillage des puissances étrangères à travers le continent africain. L’héritage de la Françafrique La France est connue pour ses systèmes d’exploitation conçus pour capitaliser sur les ressources africaines, utilisant la pression, le capital et souvent la force directe pour maintenir le contrôle de son ancien empire. En conséquence, de nombreux États africains, dont le Niger, continuent de faire face à la pauvreté et au sous-développement. Le jeune et charismatique leader du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment pris la parole lors du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg et a dénoncé le fait que l’Afrique est riche en ressources mais que sa population est pauvre, et a critiqué les dirigeants africains qui cherchent à obtenir des subventions de l’Occident, perpétuant ainsi la dépendance et la pauvreté. Il a également décrit ce qui est imposé à l’Afrique comme une forme d’esclavage, déclarant : « En ce qui concerne le Burkina Faso aujourd’hui, depuis plus de huit ans, nous sommes confrontés à la forme la plus barbare et la plus violente du néocolonialisme impérialiste. L’esclavage continue de s’imposer à nous. Nos ancêtres nous ont appris une chose : un esclave qui ne peut pas affronter sa propre rébellion ne mérite pas d’être pris en pitié. Nous ne nous apitoyons pas sur notre sort, nous ne demandons à personne de s’apitoyer sur notre sort. » L’incapacité de la France à justifier sa présence en Afrique par un récit cohérent complique encore la situation. Paris ne peut pas avouer ouvertement sa cupidité, feindre une « mission civilisatrice » ou admettre une quelconque responsabilité pour ses crimes passés. Ce manque de but affaiblit la puissance française sur le continent, entraînant dans son sillage la violence et la pauvreté. La poussée de l’Afrique de l’Ouest pour une plus grande indépendance a laissé les atlantistes inquiets de l’opportunité que cela laisse aux puissances eurasiennes telles que la Russie et la Chine d’accroître leur influence en Afrique. La réaction de l’Occident reflète un manque de respect pour la souveraineté des pays africains, considérant le continent simplement comme un théâtre pour maintenir la domination mondiale. Depuis le début de la guerre en Ukraine au début de 2022, les atlantistes ont exprimé leur inquiétude face à la réticence des États du Sud à soutenir les politiques anti-russes de l’Occident, une tendance encore amplifiée par le passage au multipolarisme partout. Cet affaiblissement de l’hégémonie occidentale a ouvert la voie à de nombreuses nations pour explorer avidement leurs options géopolitiques et diversifier leurs économies. Un rapport de la Conférence de Munich sur la sécurité qui s’est tenue en février a mis en évidence ce schisme très réel avec l’Occident : « De nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont constamment perdu confiance dans la légitimité et l’équité d’un système international qui n’a pas réussi à leur donner une voix adéquate dans les affaires mondiales et à répondre suffisamment à leurs préoccupations fondamentales. Pour de nombreux États, ces échecs sont profondément liés à l’Occident. Ils constatent que l’ordre dirigé par l’Occident a été caractérisé par la domination postcoloniale, le deux poids deux mesures et la négligence des préoccupations des pays en développement. Dépouillé par le franc CFA Les suites de la Seconde Guerre mondiale ont marqué un changement significatif dans la dynamique du pouvoir mondial, et les puissances victorieuses ont cherché à établir un nouvel ordre mondial qui maintiendrait la paix et favoriserait l’équilibre économique. Dans le contexte des colonies africaines, où les troupes coloniales ont joué un rôle important dans la victoire alliée, les puissances victorieuses, y compris la France, ont tenté de conserver le contrôle économique et de tirer profit de leurs anciennes colonies alors même que le monde se dirigeait vers la décolonisation. Cela comprenait l’établissement de nouveaux systèmes monétaires, avec le dirigeant français Charles De Gaulle créant deux monnaies collectivement connues sous le nom de franc CFA en 1945 pour les anciennes colonies de la zone occidentale et centrale. Alors que la pression pour l’indépendance politique se renforçait à la fin des années 1950, la France organisa des référendums dans ses colonies africaines pour voter sur l’acceptation d’une constitution rédigée par la France. La Guinée, dirigée par l’ancien syndicaliste Sékou Touré, s’est opposée à l’acceptation de la constitution française et a voté massivement contre. Dans une réponse furieuse, le gouvernement de De Gaulle a retiré tous les administrateurs français de Guinée et a pris des mesures pour saboter les infrastructures et les ressources du pays. La répression de Paris était censée servir d’exemple de ce qui arriverait à toute ancienne colonie française qui résisterait au programme de la France. Pendant la guerre froide, les États communistes ont exploité de telles actions en se présentant comme des libérateurs et des alliés des pays africains cherchant à se libérer de l’influence européenne. Cette position a conduit certains Africains à considérer des pays comme la Russie comme des partenaires plus équitables que la France. Au fil des ans, la France a démontré un schéma d’intervention militaire (plus de 50 fois depuis 1960) dans les pays africains pour s’assurer que les gouvernements répondent aux intérêts économiques français, en particulier en ce qui concerne l’utilisation continue du franc CFA. Historiquement, le système de fonctionnement du franc CFA a été celui d’un taux de change fixe dans lequel la monnaie a une convertibilité illimitée mais est rattachée en permanence à la monnaie française, anciennement le franc puis l’euro. Monnaie africaine sous contrôle français Cela signifie que les pays africains ne peuvent pas influencer la valeur de leur propre monnaie, et la différence de valeur signifie que la France peut acheter des produits africains artificiellement bon marché alors que les Africains peuvent acheter moins de biens avec l’argent qu’ils échangent. Pire, la France avait des exigences pour stocker et donc bénéficier des réserves de change détenues par ses anciennes colonies, bien que l’obligation de détenir 50% de ses réserves de change dans une banque française ait été supprimée pour la zone ouest en 2019. Dans le cadre de ce programme, les États africains recevaient un montant nominal d’intérêts, mais la banque en a bénéficié en prêtant ce capital à des taux plus élevés et en réalisant des profits massifs sur les ressources et la main-d’œuvre africaines. Ceci en dépit du fait que de nombreux pays d’Afrique francophone sont de grands exportateurs d’or et disposent donc d’une multitude d’options pour stocker de la richesse afin de soutenir une monnaie dans des banques centrales alternatives. Alors que le système du franc CFA a fourni certains avantages en termes de stabilité et de prévention de l’hyperinflation à la zimbabwéenne, il a également fait l’objet d’un examen minutieux pour avoir imposé aux pays africains des exigences qui ne sont pas imposées aux nations plus puissantes. Le manque de contrôle sur leur propre monnaie a entravé la croissance économique et rendu ces pays vulnérables aux crises économiques mondiales. Les États d’Afrique du Nord tels que la Tunisie, l’Algérie et le Maroc ont choisi d’abandonner le franc CFA lors de leur indépendance et ont connu une prospérité relativement plus grande. De même, le succès du Botswana avec sa propre monnaie nationale démontre qu’une bonne gestion peut conduire à une démocratie stable et à une croissance économique, même pour les pays moins développés. Droits et privilèges exclusifs Le système du franc CFA a été l’équivalent géopolitique du père insistant pour gérer vos économies et les laissant hors de votre volonté. Il y a des avantages à avoir une zone commerciale et monétaire, comme l’actuelle union de la CEDEAO couvrant la partie occidentale du continent, mais de par sa conception dans le système du franc CFA, l’indépendance a été une illusion par laquelle la France a arnaqué ces pays. La France dépend de l’Afrique pour son statut de puissance mondiale depuis plus d’un siècle. Parmi les autres privilèges forgés dans les traités postcoloniaux, la France a eu le droit exclusif de vendre du matériel militaire aux anciennes colonies et jouit du premier droit sur les ressources naturelles découvertes. Paris fait grand usage de ces privilèges : par exemple, 36,4% du gaz français provient du continent africain. En outre, un vaste réseau d’intérêts commerciaux français, y compris de grandes multinationales, domine des industries telles que l’énergie, les communications et les transports dans de nombreux pays africains. Le gouvernement français soutient également les entreprises françaises en Afrique de diverses manières, notamment par le biais d’une énorme entreprise publique appelée COFACE qui garantit les exportations françaises vers ces marchés sous-développés. Vers l’indépendance et l’autosuffisance Cette dépendance économique a contribué à perpétuer un système dans lequel les États africains restent faibles, dociles et dépendants des exportations de ressources, ce qui profite principalement aux entreprises et aux intérêts français. En outre, les États africains sont obligés de s’allier avec la France dans tout conflit majeur, érodant davantage leur souveraineté nationale. Le continent africain souffre de nombreux maux, mais le plus persistant et le plus désastreux est peut-être le manque de souveraineté et d’accès au capital. Pendant ce temps, une grande partie de la prospérité de l’Europe provient du pillage des pays du Sud depuis des siècles. Le cas de Bruxelles, construit sur la richesse tirée de l’exploitation brutale du Congo sous le roi belge Léopold II, est un rappel brutal de l’impact profond du colonialisme. Lorsque les crimes contre l’humanité du monarque ont été découverts, il a finalement été contraint de léguer la majeure partie de sa fortune à l’État belge à sa mort. Ne voulant pas le faire, il s’est lancé dans une énorme série de travaux publics pour dépenser ses profits illicites, créant le Bruxelles moderne. Aujourd’hui, l’UE et l’OTAN s’y rencontrent et donnent hardiment de fausses conférences sur les droits de l’homme universels tout en étant entourées des profits de certains des cas d’oppression les plus brutaux de l’histoire de l’humanité. Alors que les gouvernements militaires sont souvent confrontés à des défis pour atteindre leurs objectifs déclarés, il est évident que les « démocraties civiles » soutenues par l’Occident ont également lutté pour améliorer de manière significative la sécurité et le bien-être du public africain. La voie pour résoudre les problèmes de l’Afrique réside dans des dirigeants transformateurs qui peuvent ignorer l’héritage et les chaînes restantes du colonialisme et permettre au continent de forger une véritable voie locale vers l’indépendance et l’autosuffisance. |
| | Posté le 11-08-2023 à 17:24:52
| Les peuples africains, où les jeunes sont très nombreux, ne supportent plus leurs dirigeants 'dirigés' par les tenants de l'ordre capitaliste et colonialiste occidental, celui qui se déclare 'coalition internationale' et veut maintenir le pillage des matières premières, sans oublier les produits agricoles, les étudiants formés dans les écoles et universités africaines et quelques curés pour servir les églises catholiques. La baisse de la démographie en Europe continentale et la croissance de la population des pays d'Afrique noire va rapidement bousculer les positions des dominants, y compris celles des dirigeants dirigés comme ceux de la CEDAO qui veulent en découdre militairement au Niger, après avoir coupé l'électricité aux nigériens. Macron et ses conseillers diplomatiques feraient bien de prendre en compte ce qui s'est passé il y a quelques jours à St-Petersburg, sans négliger le rôle des mercenaires Wagner mutés en Afrique, au moins aussi bien formés que les militaires français. Aux généraux français de plateau Télé, d'expliquer les solutions de la crise au Niger. Ils sont rodés depuis le début de la guerre en Ukraine, avec le risque de rentrer sur une nouvelle défaite, du classique depuis la Bérézina et la Grande Armée de Napoléon. |
| | Posté le 23-08-2023 à 04:00:48
| Maintenant c rest au tour du Tchad de se rebeller,les insurgés laics des Fact ont repris les armes, pour en decoudre avec un régime nepotiste sous perfusion du néocolonialisme français. |
| | Posté le 30-08-2023 à 04:45:16
| Annoncer les projets de Macron pour l'Algérie mérite de s'appuyer sur des sources, croisées et avérées. En l'état ta vision des projets de Macron est sans intérêt et peut être mise à la poubelle. Sur le fond, la politique de l'Algérie reste déterminée et appliquée par le gouvernement algérien, que cela plaise ou pas à Macron et aux dirigeants français. |
| | Posté le 02-09-2023 à 14:32:02
| Le coup d'état au Gabon paraît plutôt un contre-feu si on en croît les réseaux panafricanistes. Il apparaît que celui-là ne fait pas hurler dans le monde occidental. Les médias y trouvent même des justifications, ce qui accrédite la thèse d'un remplacement d'Ali Bongo par un proche de la famille ou tout dévoué. Mais la jeunesse africaine reste mobilisée. Il ressort que la fin de la Françafrique, cumulée avec l'échec de la contre-offensive de Kiev et les coup durs infligés par Biden à ses amis, encouragent les voix discordantes comme celle de Sarkozy et Jules Ferry. |
| | Posté le 02-09-2023 à 16:24:20
| La Françafrique approche de sa fin, les alliés américains sont à la manoeuvre, et les militaires nigériens semblent complaisants avec eux et ne demandent pas leur départ du Niger. Tiani a reçu des formations aux Etats-Unis, "la main qui donne est la main qui commande"! Pour les français, ça sent effectivement le sapin, la ministre Colonna est présentée par certains sites panafricanistes - bantu media par exemple - comme une ministre des Colonies, c'est dire l'ambiance diplomatique. Sur le conflit en Ukraine, la guerre de communication et la profusion de média mensonges n'aident pas vraiment pour juger la contre offensive ukrainienne ni envisager l'avenir de ce qui restera de ce pays quand les stocks d'armes seront épuisés. |
| | Posté le 03-09-2023 à 21:06:23
| Sur le conflit en Ukraine, Kiev est au point mort dans sa contre-offensive. Un jour la première ligne est atteinte comme à Robotyne. FranceinfoTV annonce un "tournant" dans la guerre, mais il y en a d'autres derrière avec des intervalles fortement minés. Les russes envoient une pluie de bombes, l'armée ukrainienne est décimée en laissant ses tanks et trois jours après la première ligne est dégagée. Il est de plus en plus clair qu'aucune contre-offensive ne peut battre la Russie, qui peut fabriquer beaucoup d'armement que l'OTAN. C'est la raison pour laquelle des bruits dissonants se font entendre maintenant. Pour la Françafrique, il faut tenir compte du mouvement panafricaniste qui s'est très largement développé dans la jeunesse africaine. Au point que même les bourgeois compradores et leurs militaires craignent de se faire déposer. Enfin la part de la Chine dans le marché africain et les investissements est très importante par rapport à la part française. |
| | Posté le 04-10-2023 à 20:34:40
| La Mauritanie refuse d’accueillir les 1500 militaires français expulsés du Niger Mangoné KA 3 oct. 2023 à 14:41 https://senego.com/la-mauritanie-refuse-daccueillir-les-1500-militaires-francais-expulses-du-niger_1606024.html?fbclid=IwAR0I6YjIAAK7-TMgBXbRneyT6BHSsnKOXKCzTpEamiL8l81n1N2miuZHKVA La Mauritanie refuse d’accueillir les 1500 militaires français expulsés du Niger. Pour plusieurs raisons, il n’est pas le meilleur pays pour accueillir des soldats dédiés à la lutte contre le terrorisme, selon le président mauritanien. « La Mauritanie ne me paraît pas, ni stratégiquement ni géographiquement, le meilleur pays pour accueillir des soldats dédiés à la lutte contre le terrorisme au Sahel. Dans la lutte contre le terrorisme, une action des forces dédiées est plus logique depuis un pays qui est davantage au centre ou dans la proximité du champ des opérations. La Mauritanie n’a d’ailleurs pas connu d’attentat sur son sol depuis 2011 et a probablement moins besoin de l’assistance d’une force multinationale », a déclaré le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani au quotidien le Figaro relayé par Tchad One. Avant la Mauritanie, le Bénin avait déjà annoncé qu’il n’accueillerait pas une nouvelle base militaire française. Paris compte-t-il délocaliser une fois de trop ses troupes au Tchad ? Près de 40.000 soldats français seraient déjà présents sur le sol tchadien, accueillis par la junte tchadienne. Une situation qui semble pas tenable sur le long terme, car le Tchad n’a pas de menace terroriste. Rien ne peut donc justifier une telle présence massive des soldats français au Tchad. |
| | Posté le 05-10-2023 à 04:38:57
| 40.000? C'est quasiment l'armée française dans toute sa puissance, hors généraux et officiers (supérieurs) de plateau de télévision en continu. Il ne reste quasiment rien pour soutenir l'Ukraine et l'Arménie dans les guerres contre la Russie. Finalement c'est rassurant! |
| | Posté le 07-10-2023 à 13:52:27
| ça vaut mieux pour ces bidasses, je ne leur souhaite pas la mort. Par contre ils sont toujours en Afrique. Au fait, si la France entrait en guerre contre la Russie, je me demande bien qui partirait la fleur au fusil. |
| | Posté le 08-10-2023 à 04:41:18
| La russophobie est toujours très forte, y compris au sein des classes laborieuses qui fournissent les recrues des forces armées, pas besoin de préciser que les classes supérieures (ou qui se croient) cumulent russophobie, anticommunisme et mépris raciste en nourrissant les cadres, officiers et officiers généraux des différents armées, y compris celles de la propagande télévisuelle. Avec des primes, des reportages sur la situation intérieure russe et les échecs de l'armée en Ukraine (LCI, CNews et France Télévision), les candidats ne manqueront pas et le recrutement des bidasses permettra de défendre les ukrainiens et d'apporter la démocratie en Russie. L'expérience des armées françaises dans ce domaine est particulièrement éloquente, sauf pour les complotistes qui en sont restés à la Bérézina et à Dien Bien Phu. |
| | Posté le 21-10-2023 à 23:15:17
| Revenons en au fil conducteur du sujet. Je pense qu il faut relativiser le declin de l influence française en Afrique.,avant l opération Serval/Barkhane, il n y avait pas autant de troupres hexagonales au Sahel-excepté au Tchad. Ce régime népotiste a encore de beaux jours devant lui...
Edité le 21-11-2023 à 07:21:58 par marquetalia |
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