Sujet :

Jeu des devinette

ossip
   Posté le 25-07-2006 à 18:48:07   

Je vous propose de jouer à un jeu de devinettes comme celà a lieu sur divers forums. Le principe est simple, celui qui trouve la solution pose la question suivante...

Je commence donc:
Qu'est ce qui lie Ackermann (All.), Maurice Thorez (Fr.), et Togliatti (It.), dans leur activité de cadres de PC dans la seconde moitié des années 40?

Message édité le 25-07-2006 à 18:48:36 par ossip
O.J simpson
   Posté le 25-07-2006 à 20:37:57   

Ils allaient tous les trois en vacances en urss ensemble se faire bronzer !
Komintern
   Posté le 25-07-2006 à 21:32:43   

Une dérive opportuniste électoraliste et révisionniste alliée à un renforcement des tendances droitières au sein du parti?
Peut être aussi des exclusion de vrai militants ML comme André Marty ou Charles Tillon.
Finimore
   Posté le 26-07-2006 à 05:02:28   

A première vue, je dirai le soutien aux thèses révisionnistes sur le "passage pacifique au socialisme" .

Finimore
ossip
   Posté le 26-07-2006 à 13:01:39   

Komintern a écrit :

Une dérive opportuniste électoraliste et révisionniste alliée à un renforcement des tendances droitières au sein du parti?

C'est pas très loin, mais ce n'est pas tout à fait ce que j'attendais...

finimore a écrit :

A première vue, je dirai le soutien aux thèses révisionnistes sur le "passage pacifique au socialisme".

Là aussi ce n'est pas loin du tout, c'est même tout à fait proche!

Je vous donne quelques indices:
Ackermann: Einheit de janvier 1946
Thorez: Times du 18 novembre 1946
Pour Togliatti, si je me souviens bien ça date de 1948...

Message édité le 26-07-2006 à 13:02:08 par ossip
Krampon
   Posté le 26-07-2006 à 17:37:27   

Ils pronnent tous un socialisme spécifique à leurs pays ?
ossip
   Posté le 26-07-2006 à 19:23:50   

Krampon a écrit :

Ils pronnent tous un socialisme spécifique à leurs pays ?

De plus en plus proche...
Vassine
   Posté le 26-07-2006 à 19:29:31   

un socialisme qui se distingue de celui en URSS?

Message édité le 24-08-2006 à 22:36:21 par ludo90290
ossip
   Posté le 26-07-2006 à 23:53:45   

La solution consiste à "mixer" les réponses de finimore et krampon...
Jameul
   Posté le 27-07-2006 à 12:52:30   

ils considèrent tous que le passage pacifique au socialisme est possible dans chacun de ses trois états (chacun l'affirmant pou son pays ) ?


PS: j'avoue que j'ai complètement brodé à partir de la dernière info d'ossip
ossip
   Posté le 27-07-2006 à 13:17:37   

Non ce n'est pas ça...
Ce que je voulais avoir c'était: l'existence d'une voie au socialisme différente de celle suivie par les Russes...

Extrait de Thorez:
Les progrès de la démocratie à travers le monde, en dépit de rares exceptions qui confirment la règle, permettent d'envisager pour la marche au socialisme d'autres chemins que celui suivi par les communistes russes. De toute façon, le chemin est nécessairement différent pour chaque pays. Nous avons toujours pensé et déclaré que le peuple de France, riche d'une glorieuse tradition, trouverait lui-même sa voie vers plus de démocratie, de progrès et de justice sociale. Cependant, l'histoire montre qu'il n'y a pas de progrès sans lutte. Il n'y a pas de route toute tracée sur laquelle les hommes puissent avancer sans effort. Il leur a toujours fallu surmonter bien des obstacles. C'est le sens même de la vie.
Le PCF sera critiqué par le Kominfom (mais par le PC de Yougoslavie, ce qui permettra facilement de botter en touche pour Thorez-Duclos une fois le PCY dénoncé comme révisionniste)

Extraits de Ackermann:
" besonderen deutschen Weg zum Sozialismus " (un chemin au socialisme particulier à l'Allemagne) agrémenté de considération sur le passage pacifique...
En Septembre 1948, Ackermann devra faire son autocritique, il sera exclu en 53 puis réintegré en 56 mais sans influence réelle au sein du SED...

Togliatti parle lui de " via italiana al socialismo " en 48, mais ça sera lancé avec force dans le programme du PCI par la suite... Pas beaucoup plus d'éléments...

Vu que je voulais cette formule de "voie spécifiquement nationale au socialisme", mais que au fond c'était bien une histoire de passage pacifique, je considère que c'est finimore qui a "gagné" le droit de poser l'enigme suivante...
Vassine
   Posté le 27-07-2006 à 14:58:14   

ossip a écrit :

Non ce n'est pas ça...
Ce que je voulais avoir c'était: l'existence d'une voie au socialisme différente de celle suivie par les Russes...



Vassine a écrit :

un socialisme qui se distingue de celui en URSS?



ossip
   Posté le 27-07-2006 à 19:26:33   

Tu parles de socialisme, ils parlent de voie au socialisme...
Vassine
   Posté le 27-07-2006 à 21:54:01   

C'est vrai
Finimore
   Posté le 28-07-2006 à 15:36:44   

"Je ne vais pas cesser de faire de la politique et je me présenterai peut-être à d'autres élections régionales, législatives."

qui est l'auteur de cette phrase ?
Xuan
   Posté le 28-07-2006 à 17:37:09   

Jospin ??
Finimore
   Posté le 29-07-2006 à 07:21:46   

Xuan a écrit :

Jospin ??


Non ce n'est pas Jospin, mais ça aurait pu....

Finimore
Julien Lahaut
   Posté le 29-07-2006 à 12:43:46   

Bové ?
Jameul
   Posté le 29-07-2006 à 14:43:00   

Robert Hue
Finimore
   Posté le 29-07-2006 à 16:24:20   

Julien Lahaut a écrit :

Bové ?


Jameul a écrit :

Robert Hue


... et encore non !

Finimore
O.J simpson
   Posté le 29-07-2006 à 19:47:45   

bernard tapis?
ludo90290
   Posté le 30-07-2006 à 00:31:09   

Sarko (le nain de jardin Sarkocirque) ou Vilpin (premier sinistre des ministres) désoler de l'orthographe pas sur!

Message édité le 30-07-2006 à 00:34:06 par ludo90290
Xuan
   Posté le 30-07-2006 à 13:36:12   

Giscard d'Estaing après le référendum sur l'Europe
ou Fabius après la fête de l'Huma

Jameul
   Posté le 30-07-2006 à 14:47:05   

pourquoi pas Chirac ? (je sais c est enorme mais il en est capable)
Finimore
   Posté le 30-07-2006 à 17:40:52   

C'est toujours non !

Finimore
Vassine
   Posté le 30-07-2006 à 20:28:08   

Le Pen?
ossip
   Posté le 30-07-2006 à 22:19:01   

Juppé?
O.J simpson
   Posté le 31-07-2006 à 00:09:30   

c'est un communiste ou autres?
Finimore
   Posté le 31-07-2006 à 10:54:52   

Ni Juppé ni Lepen !
Komintern
   Posté le 31-07-2006 à 14:10:01   

Raffarin?
Jameul
   Posté le 31-07-2006 à 14:51:04   

j'ai la réponse mais je l'apporte sans fierté on m'a aidé : Arlette Laguiller
Julien Lahaut
   Posté le 31-07-2006 à 14:55:57   

Jameul a écrit :

j'ai la réponse mais je l'apporte sans fierté on m'a aidé : Arlette Laguiller


Vrai ? enfin,je me doutais bien que c'était dans ces eaux-là...
Finimore
   Posté le 01-08-2006 à 11:55:06   

Oui c'est bien " notre Arlette nationale", mais qui donc ta aidé Jameul ?
-Le vote du public
-le 50/50
-le coup de téléphone à un ami

ou une indiscétion de Jean-pierre (Foucault) ????

Finimore
Jameul
   Posté le 01-08-2006 à 13:33:36   

Finimore a écrit :

Oui c'est bien " notre Arlette nationale", mais qui donc ta aidé Jameul ?
-Le vote du public
-le 50/50
-le coup de téléphone à un ami

ou une indiscétion de Jean-pierre (Foucault) ????

Finimore


j'ai discuté avec un membre de la LCR sur les élections présidentielles à venir et il ma dit que arlette laguiller ne se présenterait pas pour FO cette année et ca m'a fait tilt ...
Vassine
   Posté le 01-08-2006 à 18:43:21   

Une question, une question Jameul!
Jameul
   Posté le 02-08-2006 à 12:41:50   

j ai rien qui me vient à lesprit j'éditerai quand j'en aurais une potable
Finimore
   Posté le 02-08-2006 à 16:30:11   

Jameul a écrit :

j ai rien qui me vient à lesprit j'éditerai quand j'en aurais une potable


Ben c'est étonnant, non !

Finimore
Jameul
   Posté le 02-08-2006 à 17:04:25   

j ai trouvé !

en même temps que j'aurais la réponse on pourra ouvrir un sujet là dessus parceque c'est assez intéressant (enfin je parle pour moi)

"Des grands noms que la révolutiojn a rejetés en chemin, il y en a légion : Plékhanov, Kropotkine, Zassoulitch et généralement tous ces vieux révolutionnaires ne sont remarquables que parce qu'ils sont vieux. Nous craignons que les lauriers de cse célébrités n'empêchent Gorki de dormir."
Julien Lahaut
   Posté le 02-08-2006 à 18:36:04   

Trotsky ?
Jameul
   Posté le 03-08-2006 à 11:23:21   

bon comme c'est u peu difficile... je vais préciser

1917 avant l'insurection deux bolcheviks des plus éminents publient dans le journal édité par Gorki une mise en garde au peuple russe face à la menace du insurection menée par les bolcheviks... ils s'agissaient de Kamenev et Zinoviev (qui considéraient que le moment n'était pas opportun...) Lenin demandera qu'ils soient renvoyés du parti avant de se rétracter....


qui a bien pu tenir un tel discours ?
"Des grands noms que la révolutiojn a rejetés en chemin, il y en a légion : Plékhanov, Kropotkine, Zassoulitch et généralement tous ces vieux révolutionnaires ne sont remarquables que parce qu'ils sont vieux. Nous craignons que les lauriers de cse célébrités n'empêchent Gorki de dormir."

Message édité le 03-08-2006 à 20:40:47 par Jameul
Jameul
   Posté le 10-08-2006 à 12:42:04   

héhé y a personne qui trouve ou y a personne qui veut essayer de trouver ???

je vous ai deja indiquer la période...
Finimore
   Posté le 10-08-2006 à 15:13:43   

Allez, donne d'autres indications !

Finimore
Jameul
   Posté le 10-08-2006 à 15:55:28   

j en ai déjà donné pas mal ... c'est ni trotsky ni kamenev ni zinoviev ni lenin...

si tu fais le compte il reste pas des masses de révolutionnaires !

qui a été rédacteur/éditorialiste à la pravda ?


franchement là je vous ai beaucoup aidé !
Finimore
   Posté le 10-08-2006 à 17:40:27   

Jameul a écrit :

j en ai déjà donné pas mal ... c'est ni trotsky ni kamenev ni zinoviev ni lenin...

si tu fais le compte il reste pas des masses de révolutionnaires !

qui a été rédacteur/éditorialiste à la pravda ?


franchement là je vous ai beaucoup aidé !


Le camarade Staline a aussi été rédacteur à la Pravda, non ?

Finimore
Jameul
   Posté le 11-08-2006 à 01:32:13   

exact !

la fin de l'histoire c'est que Zinoviev, Kamenev furent réintégrer et que l'incident avec Gorki fut clos. Lenin avait une franche amitié pour ce dernier malgrès de nombreuses disputes et des points de vue parfois différent ce qui prouve bien la valeur de l'homme


PS: j'avais hésité à donner comme indication :" grande figure ML" à la place de rédacteur à la pravda mais ça aurait été encore plus facile
Finimore
   Posté le 11-08-2006 à 15:54:19   

Donc, je m'y recolle pour une autre devinette.

Mon personnage (de BD) est crée en Italie en 1953, j’arrive en France en 1956. Mon nom vient d’une référence à Martine Carol. Qui suis-je ???
Jameul
   Posté le 13-08-2006 à 12:21:13   

trop difficile pour moi
Finimore
   Posté le 13-08-2006 à 15:10:51   

Quelques petites indications:

mon nom en Italie est "Nonna Abelarda" -littéralement : Grand-Mère Abélarde-, ou mes aventures ont été publiées dans la revue Trottolino. Je suis connue en France sous le nom de...
Julien Lahaut
   Posté le 13-08-2006 à 17:05:36   

Finimore a écrit :

Quelques petites indications:

mon nom en Italie est "Nonna Abelarda" -littéralement : Grand-Mère Abélarde-, ou mes aventures ont été publiées dans la revue Trottolino. Je suis connue en France sous le nom de...


Franchement je sais pas : il faut dire que je suis pas très calé en BD...
Finimore
   Posté le 13-08-2006 à 17:08:14   

Finimore a écrit :

Quelques petites indications:

mon nom en Italie est "Nonna Abelarda" -littéralement : Grand-Mère Abélarde-, ou mes aventures ont été publiées dans la revue Trottolino. Je suis connue en France sous le nom de...


Julien Lahaut a écrit :

Franchement je sais pas : il faut dire que je suis pas très calé en BD...


Même en étant pas très calé, il suffit d'utiliser internet.

Finimore
Julien Lahaut
   Posté le 13-08-2006 à 19:49:23   

OK mais c'est plus du jeu

Il s'agit de Tartine Mariol !
Finimore
   Posté le 14-08-2006 à 07:17:18   

Finimore a écrit :

Même en étant pas très calé, il suffit d'utiliser internet.


Julien Lahaut a écrit :

OK mais c'est plus du jeu


Dans ce cas là, vu qu'il s'agissait d'un sujet apparemment pas très connu par certains, on peu considérer que l'aide par internet (en plus de ses propres connaissances) peut être autorisé.

Julien Lahaut a écrit :

Il s'agit de Tartine Mariol !


Bravo ! c'est ça.

Ben maintenant à toi Julien Lahaut de nous mettre une petite devinette !

Finimore
Julien Lahaut
   Posté le 14-08-2006 à 13:12:16   

Qui a dit : "les grandes puissances n'ont pas de principes. Elles ont seulement des intérêts" ?

Je pense pas que ce soit compliqué mais si personne ne trouve je donnerai des indices.
Jameul
   Posté le 14-08-2006 à 13:42:02   

archi connnu Henry Kissinger !!!!


j'attends confirmation avant de poster une nouvelle devinette
Julien Lahaut
   Posté le 14-08-2006 à 15:26:18   

Bof archi connu parle pour toi , moi la première fois que je l'ai en tendu c'était hier
Mais je me doutais bien que ce serait vite trouvé...

Bon ben à toi Jameul
Jameul
   Posté le 15-08-2006 à 07:57:18   

celle-ci est facile et je pense que tous els intervenenants peuvent y répondre (du moins ils devraient pouvoir y répondre)


dans quel livre paru au 19ème on peut lire : « Les idées dominantes d'une époque n'ont jamais été que les idées de la classe dominante ».
Komintern
   Posté le 15-08-2006 à 09:26:11   

Le manifeste du Parti Communiste, Karl Marx et Friedrich Engels 1848
J'ai bon
Jameul
   Posté le 15-08-2006 à 09:48:02   

exact... j avais dit qu elle était facile et j'avais raison

mais bien joué à ton tour de poser une devinette
Komintern
   Posté le 15-08-2006 à 13:08:13   

Un grand camarade a dit un jour:
Les communistes soutiennent les socialistes comme la corde soutient le pendu.
Qui est ce?
Jameul
   Posté le 15-08-2006 à 13:22:38   

j'hésite entre Lenin et Stalin....

mais en repensant à la 3ème Internationale... je dirais Lenin !
Komintern
   Posté le 15-08-2006 à 20:08:11   

Et non ce n'est pas Lénine...
Finimore
   Posté le 16-08-2006 à 11:26:17   

Komintern a écrit :

Et non ce n'est pas Lénine...


Ben non, car c'est Staline !!!
Jameul
   Posté le 16-08-2006 à 13:49:35   

j'avais dit que j'avais hésité....héhé

il me semble que dans "gauchisme, maldie infantile du communisme" Lenin disait quelquechose de semblables..
Finimore
   Posté le 16-08-2006 à 16:07:06   

Qui a dit ? : " Le véritable remède au conflit est l'élimination du régime sioniste "
Julien Lahaut
   Posté le 16-08-2006 à 17:20:44   

Le président iranien Ahmadinejad ?
Finimore
   Posté le 16-08-2006 à 18:00:25   

Julien Lahaut a écrit :

Le président iranien Ahmadinejad ?


Hé bien tu as gagné le droit de lancer une autre devinette !!!
Jameul
   Posté le 16-08-2006 à 18:14:42   

Finimore a écrit :

Qui a dit ? : " Le véritable remède au conflit est l'élimination du régime sioniste "


ouais y en a plein qui ont dit ca et depuis 48 !
Julien Lahaut
   Posté le 17-08-2006 à 13:18:22   

Justemment : Qui a dit :"Si je savais possible de sauver tous les enfants juifs d'Allemagne (nazie) en les installant en Angleterre , ou juste leur moitié en les installant en Palestine , je choisirais quand même cette deuxième solution".
Jameul
   Posté le 17-08-2006 à 14:35:41   

alors de nouveau hésitation en Golda Meir et Ben Gourion...


la date m'aiderait bcp ;)...


comme tu dis "l'allemagne nazie" j'estime que c'est avant la fin de la deuxième guerre mondiale et dans ce cas je pencherais plutot pour Ben Gourion mais si c'était à une date postérieure je pencherais plus pour Golda Meir...


alors allons-y pour Ben Gourion
Xuan
   Posté le 17-08-2006 à 21:58:48   

Et Lord Balfour ?
Julien Lahaut
   Posté le 18-08-2006 à 08:35:20   

Non , c'est bien Ben Gourion. Je trouve que cette phrase est revélatrice du cynisme des partisans de la doctrine sioniste.

Notez que je m'améliore , vous avez hésité . Et encore une devinette pour Jameul !
Jameul
   Posté le 18-08-2006 à 10:45:11   

"Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte en elle l'orage"


(oui je sais elle est facile)


PS: c'est quelqu'un que je n'apprécie guère...

Message édité le 18-08-2006 à 10:46:23 par Jameul
ossip
   Posté le 18-08-2006 à 12:21:15   

Jaurès
Jameul
   Posté le 18-08-2006 à 20:07:41   

ossip a écrit :

Jaurès


lui-même

à noter que c'est pas du tout pour cette phrase que je l'aime pas

d'ailleurs elle aurait pu être dite par Lénin mais il avait une drôle de façon de concevoir le travail parlementaire des socialistes
Jameul
   Posté le 22-08-2006 à 19:13:36   

faudrait en relanacer une ossip...
ossip
   Posté le 23-08-2006 à 21:32:59   

Qui a dit: " Or si le communisme est une opinion licite comme toutes les opinions - le stalinisme est un acte de haute trahison "
Julien Lahaut
   Posté le 23-08-2006 à 21:44:22   

Goran Lindblad, le parlementaire suédois ?
ossip
   Posté le 23-08-2006 à 23:23:01   

Pas du tout, mais je ne suis pas mécontent que tu aies fait le rapprochement...
Xuan
   Posté le 23-08-2006 à 23:35:38   

ça date du pacte germano-soviétique ?
ossip
   Posté le 24-08-2006 à 00:02:24   

Disons que c'est environ 100 fois plus proche de la date du pacte germano-soviétique que de la date d'aujourd'hui...

Alors je dirai oui.

Message édité le 24-08-2006 à 00:03:02 par ossip
Jameul
   Posté le 24-08-2006 à 12:38:55   

assez dur car beaucoup aurait pu le dire... suivant la date ça aurait pu etre Zinoviev, Tortsky ou quelqu'un de franchement pas marxiste...


genre je verrais bien quelqu'un comme Chamberlain ou Daladier dire ça
ossip
   Posté le 24-08-2006 à 13:04:37   

Ni Zinononiev, ni Léon, ni Daladier, ni Chamberlain...

Premier indice: ça a été dit en janvier 1940.
Jameul
   Posté le 24-08-2006 à 13:51:14   

ludovic forssard ? ancien dirigeant du PCF ayant retourné sa veste ?

j'ai retrouvé une citation mais c'est pas exactement la même que la tienne
ossip
   Posté le 24-08-2006 à 19:32:59   

Oui c'est Frossard.
Jameul
   Posté le 25-08-2006 à 20:15:49   

« Nous parlions de république démocratique populaire, mais cela ne signifie pas non plus que nous avons abandonné cet objectif. Mais vu l'équilibre de pouvoir aujourd'hui, nous croyons de manière responsable que pour y arriver nous le ferons par des moyens pacifiques. »

qui donc a pu tenir de tels propos ?
Julien Lahaut
   Posté le 25-08-2006 à 20:59:02   

Georges Marchais ?
PcMaN
   Posté le 25-08-2006 à 21:46:03   

Prachanda ?
Vassine
   Posté le 25-08-2006 à 21:49:37   

PcMaN a écrit :

Prachanda ?


On va attendre Jameul mais c'est juste...
Jameul
   Posté le 26-08-2006 à 13:53:42   

ouais prachanda...


gros virage révisionniste pour le chef de la guerilla maoiste nepalaise !

enfin c'est selon le PCMLM donc c'est peut etre à prendre avec plus de pincettes... mais si qqn à des nouvelles là dessus ???
Vassine
   Posté le 28-08-2006 à 12:33:38   

Et une nouvelle question ne serait pas de trop
Jameul
   Posté le 30-08-2006 à 13:08:34   

comme PcMaN ne semble pas revenir par ici je pense qu'il revient à Vassine de continuer le jeu...
Vassine
   Posté le 30-08-2006 à 13:36:55   

Non, non, merci mais je préfere le mériter
et puis je ne vois pas en quoi ce droit me revient?

Si quelqu'un veut prendre le relai?
Jameul
   Posté le 30-08-2006 à 14:34:40   

t es le seul à avoir répondu correctement à la dernière devinette à part PcMaN c'est pour ça que je considérais que c'était à ton tour...

et sinon ça serait à qui ?
Vassine
   Posté le 30-08-2006 à 14:38:00   

Je ne sais pas, toi parce que tu es le dernier à l'avoir fait ou ossip vu qu'il a commencé.
Pour la dernière question, je n'ai fait que "vérifier" (vu que ça m'étonnait quand même un peu...)
Jameul
   Posté le 30-08-2006 à 15:31:22   

okey alors ossip quand tu veux ! (pour ma part j'ai déjà posé beaucoup de devinette)
Julien Lahaut
   Posté le 30-08-2006 à 19:02:08   

A moins que vous n'en vouliez une pour débutants , je ne me propose pas
PcMaN
   Posté le 30-08-2006 à 21:05:40   

Ah oui désolé j'avais zappé le fait qu'il faille en faire une autre.
Mais je serais mauvais alors je laisse s'il le veut, la main à Vassine.
Vassine
   Posté le 30-08-2006 à 21:54:21   

Bon, s'il le faut, j'accepte

Qui est-ce?


Vassine
   Posté le 31-08-2006 à 22:14:06   

Trop dur?

allez, c'est facile, c'est pas non plus quelqu'un de ma famille, hein!
ludo90290
   Posté le 31-08-2006 à 22:43:53   

Nicolas II (Tsar) quand il été jeune ?

Ou un des Nicolas, en Russie, car il y en us plein et avec la même allure?

Message édité le 31-08-2006 à 22:44:53 par ludo90290
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 10:20:36   

Non, c'est bien plus simple que ça Il me semble que toutes les questions doivent être au moins légerement en rapport avec l'Histoire du communisme alors ces dans ces eaux-là
Jameul
   Posté le 01-09-2006 à 12:04:32   

Lenin.

ou un membre de sa famille.
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 12:24:38   

Non, pas Lénine.
ossip
   Posté le 01-09-2006 à 12:32:25   

Blanqui?
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 12:36:29   

Non plus

Regardez bien, on le reconnait bien par rapport à la photo qu'on connait le plus de lui
Jameul
   Posté le 01-09-2006 à 12:41:12   

il a un peu le meme regard que Marx... mais je ne sais pas si marx a eu une formation militaire
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 12:42:41   

ce n'est pas marx


Jameul
   Posté le 01-09-2006 à 13:01:38   

cette fois je laisse tomber... c'est trop dur pour moi...
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 15:19:37   

Bah, si vous trouvez pas dites-le, je laisse en attendant parce que c'est connu
Finimore
   Posté le 01-09-2006 à 15:43:38   

Vassine a écrit :

Non, c'est bien plus simple que ça


c'est quand même pas....

Vassine a écrit :

Il me semble que toutes les questions doivent être au moins légerement en rapport avec l'Histoire du communisme alors ces dans ces eaux-là


Oui seulement comme on est dans "détente" on peut éventuellement se permettre une petite relache de temps en temps et éventuellement à travers les questions, abordés des sujets moins directement politiques mais qui ont aussi leurs importances (et aussi indirectement des incidences sur la politique).
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 16:43:21   

D'accord mais même pas une petite proposition?

Bon, GROS indice, c'est une des 5 têtes. Je n'accepte qu'une seule réponse par personne
Finimore
   Posté le 01-09-2006 à 17:16:49   

Vassine a écrit :

Bon, GROS indice, c'est une des 5 têtes.


Je m'en doutais.... bon allez va pour Marx (je dis ça au hasard car je n'est pas été vérifier sur mes bouquins).
KGB Shpion
   Posté le 01-09-2006 à 17:35:23   

Staline ?
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 18:20:03   

Marx a déjà été dit et non, ce n'est pas Staline. L'étau se ressert
Finimore
   Posté le 01-09-2006 à 18:24:34   

Mais oui, mais c'est Engels !!!
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 19:59:43   

Finimore a écrit :

Mais oui, mais c'est Engels !!!




Y a ressemblance, non?



Message édité le 01-09-2006 à 20:00:34 par Vassine
KGB Shpion
   Posté le 01-09-2006 à 20:12:07   

Je le savais ! J'ai dit Staline pour qu'il ne reste plus qu'un choix et afin de maintenir le suspense.
Vassine
   Posté le 01-09-2006 à 20:14:58   

Ah bon? et Mao?
KGB Shpion
   Posté le 01-09-2006 à 21:02:07   

Vassine a écrit :

Ah bon? et Mao?


Voyons ! Mao n'a jamais eu de moustache !

En observant bien la photo d'Engels que tu as mise (la 2ème), je trouve qu'il a une ressemblance avec le Che.

Message édité le 01-09-2006 à 21:03:43 par KGB Shpion
Jameul
   Posté le 02-09-2006 à 13:48:20   

et surtout ni Stalin ni Mao non eu une enfance petite-bourgeoise ou noble !!! (contrairement à MEL) et surtout Lénin qui était issu d'une famille proche du Tsar
Finimore
   Posté le 02-09-2006 à 16:13:40   

Allez une autre, qui à dit : "nous vivons des temps troublés, mais j'ai confiance en notre capacité non seulement à protéger notre patrie mais aussi à laisser derrière nous un monde meilleur."
Xuan
   Posté le 03-09-2006 à 19:18:26   

Mao ?
PcMaN
   Posté le 03-09-2006 à 21:52:40   

Un alcoolique belliqueux ?
Finimore
   Posté le 04-09-2006 à 04:55:08   

Xuan a écrit :

Mao ?


Non, mais il est vrai que beaucoup de personnalités auraient pu dire ça, seulement si j'avais datée la citation cela aurait été très très facile. Cela montre aussi qu'une citation hors contexte peut être interprétée ou associé à la mauvaise personne.

PcMaN a écrit :

Un alcoolique belliqueux ?


Tu brûles, tu brûles !!!

Message édité le 04-09-2006 à 05:01:22 par Finimore
ossip
   Posté le 04-09-2006 à 09:27:31   

Vu l'indice brûlant, Brejnev?
Jameul
   Posté le 04-09-2006 à 11:53:47   

BUSH !!!



EDIT : à la vue du message de PCMAN et surtout de son smiley je pense que c'est lui qui a trouvé en premier

Message édité le 04-09-2006 à 11:55:18 par Jameul
Finimore
   Posté le 04-09-2006 à 15:03:14   

C'est Bush ! (si j'avais donné la date toute récente de cette déclaration cela aurait été trop facile).
PcMaN
   Posté le 04-09-2006 à 20:45:24   

Oui je pensais bien à Bubush. Mais j'ai toujours pas idée de devinette, alors je laisse la main.
Jameul
   Posté le 04-09-2006 à 22:21:27   

alors ça sera une devinette difficile extraite de ma dernière lecture :"...C'est encore plus évident pour la nourriture. Les prétendus économistes dont nous parlons ne se sont jamais avisé que le charbon brûlé dans une machine ne doive pas être rangé parmi les objets aussi nécessaire à la production que la matière première. Comment se fait-il donc que la nourriture, sans laquelle la machine humaine ne saurait dépenser le moindr effort, puisse être exclue des objets indispenesables au producteur ? Serait-ce un reste de métaphysique religieuse ?
Le repas copieux et raffiné du riche est bien une consomation de luxe. Mais le repas du producteur est un des objets nécessaires à la production au même titre que le charbon brûlé par la machine à vapeur"


je précise la date également : 1890
KGB Shpion
   Posté le 04-09-2006 à 22:27:25   

Engels ?
Jameul
   Posté le 05-09-2006 à 11:39:15   

KGB Shpion a écrit :

Engels ?


ça aurait pu mais non....
Finimore
   Posté le 05-09-2006 à 17:05:23   

Lafargue ?
Jameul
   Posté le 05-09-2006 à 18:30:36   

Finimore a écrit :

Lafargue ?


non plus

si jamais personne ne trouve je rajouterai une autre citation
PcMaN
   Posté le 05-09-2006 à 20:36:39   

BakouninE ?
Paria
   Posté le 06-09-2006 à 11:38:42   

Kropotkine?
Jameul
   Posté le 06-09-2006 à 12:16:51   

Paria a écrit :

Kropotkine?


gagné !

tu as trouvé comment ?
Paria
   Posté le 06-09-2006 à 15:37:59   

Je l'ai lu - la conquête du pain - il y a quelques temps. Mais j'avoue ne pas y avoir pensé de suite, j'ai pensé tout d'abord à Engels et Lafargue.

Donc à mon tour, je pense que c'est assez facile pour ceux qui connaissent :

"Lorsque qu'un homme assiste sans broncher à une injustice, les étoiles déraillent."

Message édité le 06-09-2006 à 15:39:31 par Paria
Jameul
   Posté le 07-09-2006 à 11:31:29   

comme ça sans indice je trouve trop difficile.... c'est trop lyrique pour être MELSM mais par contre pour trouver quel poète/écrivain a dit ça ...c'est une autre paire de manches
Paria
   Posté le 07-09-2006 à 12:03:09   

Je peux déjà te dire que tu est sur la bonne voie

Je donne juste un indice supplémentaire, la date de la citation : 1920.
Jameul
   Posté le 07-09-2006 à 13:22:52   

bon j'ai eux hésitations : Gorki ou Brecht.

les deux étaient marxistes mais je n'ai lu que le deuxième et ça correspond bien à son style notamment dans St-Jeanne des abbatoirs... de plus on fête les 50 ans de sa mort (14 aout 1956)
Paria
   Posté le 07-09-2006 à 15:09:19   

Jameul a écrit :

bon j'ai eux hésitations : Gorki ou Brecht.

les deux étaient marxistes mais je n'ai lu que le deuxième et ça correspond bien à son style notamment dans St-Jeanne des abbatoirs... de plus on fête les 50 ans de sa mort (14 aout 1956)


Gagné, c'est bien Bertold Brecht
Jameul
   Posté le 07-09-2006 à 18:49:08   

"Je suis pessimiste par l'intelligence mais optimiste par la volonté."
sti
   Posté le 08-09-2006 à 00:50:12   

Gramsci
Jameul
   Posté le 08-09-2006 à 12:39:26   

sti a écrit :

Gramsci


exact
Paria
   Posté le 08-09-2006 à 15:27:32   

Au fait voilà ce que j'ai trouvé sur Wikipédia à propos de cette citation :

Wikipédia a écrit :

"Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté" Cette célèbre citation est quasi systématiquement attribuée à Antonio Gramsci mais il faut rétablir les choses: Gramsci reprend souvent cette formule mais la première fois qu'il l'utilise il cite lui-même l'auteur auquel il l'emprunte: Romain Rolland. C'est dans les "Cahiers de prisons" de Antonio Gramsci.


Donc à toi sti

Message édité le 08-09-2006 à 15:27:59 par Paria
Jameul
   Posté le 08-09-2006 à 15:51:07   

ouais effectivement il y a plusieurs versions et la première "Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté" n'est pas de lui mais dans ses écrits cette phrase revient souvent sous des formes différentes dont celle que j'ai citée.

et effectivement : à toi sti
sti
   Posté le 08-09-2006 à 18:11:08   

Le syndicalisme est à la société ce que le pansement est à la jambe de bois

Je vous en prie messieur ...

Message édité le 08-09-2006 à 18:44:07 par sti
Xuan
   Posté le 08-09-2006 à 23:53:41   

sti
sti
   Posté le 09-09-2006 à 12:39:37   


Effectvement avec le débat actuel ca résonne un peu dans mes propos. Mais cette citation (soufflé par Gorki) est bien d'un auteur véritable.
Premier indice : Il connu pour son impertinence.
Second indice : Il n'est pas communiste
armenak
   Posté le 09-09-2006 à 16:11:48   

Coluche!
Armenak
Finimore
   Posté le 09-09-2006 à 16:28:41   

Pierre Dac
sti
   Posté le 09-09-2006 à 23:48:04   

Désolé finimore, félicitation Armenak. mais Gorki me souffle à l'oreille que tu avais un indice en plus sur tout le monde

Si j'ai bien compris la régle, c'est à toi Armenak de proposer une citation ...

armenak
   Posté le 10-09-2006 à 18:02:47   

eh oui , j'avais un avantage et notre bon Gorki a ses "classiques"
donc à moi, qui a dit: "Le retour à la norme me parait plus inquiétant que la folie".
un indice : ce n'est pas un communiste mais il a fait le choix artistique de dénoncer la bourgeoisie et ses moeurs.

bon courage et prière de ne pas trop échauffer les méninges
Armenak
sti
   Posté le 10-09-2006 à 20:25:49   

Pierre Desproges ?
ludo90290
   Posté le 10-09-2006 à 20:39:35   

Gavroche (Victor Hugo)?
sti
   Posté le 10-09-2006 à 22:56:06   

claude chabrol
ludo90290
   Posté le 11-09-2006 à 00:59:08   

sti a écrit :

claude chabrol

Normalement c'est lui, à toi dans lancer une Sti!

Message édité le 11-09-2006 à 00:59:32 par ludo90290
armenak
   Posté le 11-09-2006 à 09:34:43   

bravo Sti !
c'est à nouveau à ton tour
Armenak
sti
   Posté le 11-09-2006 à 09:57:50   

Nous restons dans le registre détente

soufler par gorki

Les aspirations des pauvres, ne sont jamais trés éloignées des réalités des riches!

Et une petite pour pour une bonne humeur collective (auteur inconnu)

un ignorant qui court ira toujours plus loin qu'un intellectuel assi!
ludo90290
   Posté le 11-09-2006 à 11:04:50   

Pierre Desproges?
armenak
   Posté le 11-09-2006 à 12:02:36   

Pour la première je dirais aussi Desproges et pour la seconde.........Gorki (le nôtre bien sûr)
Armenak
sti
   Posté le 11-09-2006 à 13:46:55   

Bravo Ludo

A moins d'une heure d'intervalle, bravo aussi à Armenak.
Gorki est flatté que tu es pensé à lui pour la seconde citation

Ludo, à toi ...
ludo90290
   Posté le 11-09-2006 à 23:24:38   

Indice; Un poète né en 1790, un homme connue pour c'est hyme (Harmonies, poétiques, religieuses et autres) à écrie:

"L'amour seul est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un songe effacé."


P.-S. Attention mettre le nom car pleins de poètes on le même prénom que lui ou mettre les deux noms/prénom!

Message édité le 11-09-2006 à 23:26:02 par ludo90290
sti
   Posté le 11-09-2006 à 23:58:45   

lamartine
ludo90290
   Posté le 12-09-2006 à 00:03:15   

Oui bingo, gagner, à toi de relancer Sti !
sti
   Posté le 12-09-2006 à 12:43:56   

Sur les erreurs de ligne du pcf durant la période seconde guerre / libération.

Le problème ce n'est pas que ces erreurs aient eu lieu [...] Le problème c'est qu'elles n'ont pas été corrigés durablement. Qu'elles se soient progressivement imposées... Que les mauvaises herbes ont progressivement envahie le champ de blé, le rendant complétement improductif.

Un auteur très contemporain
Jameul
   Posté le 12-09-2006 à 13:16:46   

y a en tout cas une aprtie de phrase qui a été reprise de Emile Durkheim "De la Division sociale du Travail"

c'est "Que les mauvaises herbes ont progressivement envahie le champ de blé, le rendant complétement improductif."
mais repris texto...
sti
   Posté le 12-09-2006 à 13:54:18   

Si tu le dis ... mais ce n'est pas lui pour le reste ...
Grande culture Jameul mais notre auteur est un auteur de "proximité".
Jameul
   Posté le 12-09-2006 à 14:52:29   

ouais je dis pas que c'était de lui et j'ai aucune idée de qui s'est... c'était juste pour précsié (et culture limitée à ce qui m'intéresse plus ce que j'ai été obligé d'apprendre)
armenak
   Posté le 12-09-2006 à 15:23:42   

Marty
Armenak
sti
   Posté le 12-09-2006 à 16:51:01   

OK Jameul.
Ce n'est pas Marty mais quelqu'un qui l'appréci beaucoup.
Un indice, il le cite volontier en reférence et quelque part ce forum lui doit beaucoup.

Faut pas forcément se creuser la tête ...
Vassine
   Posté le 12-09-2006 à 16:52:31   

Ossip?
sti
   Posté le 12-09-2006 à 17:06:45   



Bravo, bone réponse. Je croyais que ca tiendrait plus longtemps, maintenant, grace à Jameul on sais où Ossip vas chercher ses métaphores

A toi Vassine
Jameul
   Posté le 12-09-2006 à 17:35:35   

LOL

alors ossip grand admirateur caché du social démocrate Emile Durkheim ???
ossip
   Posté le 12-09-2006 à 18:29:55   

lol camarade sti! Non j'ai jamais lu du Durkheim, je crois que j'avais commencé à utiliser cette image lors de débat avec Koba sur le PCF (et sa transformation en parti révisionniste) à l'époque du forum lutter - ça doit dater de l'été ou de l'automne 2004... La métaphore vient du fait que je suis un peu campagnard, et puis face à un Koba, ça donnait un côté "Mao" à la métaphore... [j'avais aussi pensé à une métaphore avec un verger] Je prend "l'erreur" du camarade Armenak comme un très joli compliment...

Message édité le 12-09-2006 à 18:31:19 par ossip
Vassine
   Posté le 12-09-2006 à 19:56:36   

Voilà la mienne, j'éspère pas trop facile...

« Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants… car les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies. »
CUERVO
   Posté le 12-09-2006 à 20:06:26   

Shakespeare
sti
   Posté le 12-09-2006 à 20:46:33   

Shakespeare aussi !
ludo90290
   Posté le 12-09-2006 à 21:41:18   

Pareil de, William Shakespeare?
armenak
   Posté le 13-09-2006 à 11:40:11   

une simple recherche sur Google et on trouve Shakespeare donc à l'avenir faites dans le plus compliqué
Armenak
Vassine
   Posté le 13-09-2006 à 12:05:54   

C'est bien Shakespeare, désolé de ne pas avoir répondu avant mais le forum plantait chez moi...

Pour la question, effectivement, ce n'était pas du très haut niveau, je m'en excuse
Jameul
   Posté le 13-09-2006 à 12:29:16   

et le forum plantait aussi chez moi tout la soirée de hier (mercredi) et une partie de la matinée (jeudi)
gorki
   Posté le 13-09-2006 à 18:36:44   

Vassine a écrit :

C'est bien Shakespeare, désolé de ne pas avoir répondu avant mais le forum plantait chez moi...

Pour la question, effectivement, ce n'était pas du très haut niveau, je m'en excuse


Bonjour Vassine il n'y a pas de culture universelle au dessus des classes.!

Laisse aux petits bourgeois le soin de se départager, à partir de connaissances, qui ne sont que niaiseries, propre à ne flater que leur égo!

Tu sais se que disait Simone de Beauvoir à propos de la culture!

"c'est quelle est comme la confiture, moins on en a et plus on l'étale"

a plus Gorki

Message édité le 19-09-2006 à 11:27:32 par gorki
armenak
   Posté le 14-09-2006 à 09:31:06   

bon comme j'ai pris la dernière missive du bon Gorki pour moi deux choses:
- il n'a jamais été dit que la citation de Vassine était d'un bas niveau intellectuel, mais simplement qu'en utilisant Google on la retrouvait facilement.
- ce qui figure dans mon message est plutôt le souhait qu'à l'avenir on pioche des citations dans nos propres bouquins (même les plus épuisés) afin que chacun ait accès à des auteurs ou extraits peu connus et qui seront utiles pour tous.
Armenak
Vassine
   Posté le 14-09-2006 à 12:11:27   

Effectivement gorki, tu as raison, j'aurais du critiquer plus ma question sur le fait qu'elle est facilement trouvable sur le web plutot que sur son fond.
gorki
   Posté le 14-09-2006 à 12:41:18   

armenak a écrit :

bon comme j'ai pris la dernière missive du bon Gorki pour moi deux choses:


Fallait pas, comment tu-as pu penser cela

Mais bon! en utilisant nos moyens de contact établis tu aurais pu obtenir les éclaircissements nécessaires.

A de suite

Gorki
Jameul
   Posté le 14-09-2006 à 12:44:15   

c'est à CUERVO de poser une nouvelle devinette
CUERVO
   Posté le 18-09-2006 à 23:01:05   

Merci Paria de m'avoir réveillé donc voici ma devinette, pas trop dure en somme....

Je m'absente pendant 4 jours alors donc relevé des copies à la fin de la semaine

De qui est cette citation :

« La guérilla est la guerre du peuple entier contre l'oppresseur. »

Message édité le 18-09-2006 à 23:01:53 par CUERVO
ludo90290
   Posté le 19-09-2006 à 00:32:42   

Trop simple un seul peut avoir dis cela:
Che Guevara?


Je tien à signaler, quand je donne une réponse s'est que je la connais, sinon, si je dois regarder dans Google, je dis rien, Ok j'espère tu comprends Armenak ! :


Perso une de s'est plus belle citation au,"Che Guevara":
« Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre cœur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire » - Che Guevara»


Même si jais la bonne réponse, je passe mon tour, jais horreur des calomnieux, c'est rare que je réponde au devinette, mes le doute que fait Armenak, me gonfle, il croie qu'il est seul à pouvoir répondre sans voir autre par, bref je vous laisse et continu mon chemin fessant!

Message édité le 19-09-2006 à 00:43:46 par ludo90290
Jameul
   Posté le 19-09-2006 à 07:50:23   

je crois surtout qu'armenak voulait dire que c'était domage de prendre des citations trouvables sur google en moins de 10 sec.... faut pas le prendre mal ça m'étonnerait qu'armenak fasse dans l'élitisme

moi aussi j'aurais dit che guevara
CUERVO
   Posté le 19-09-2006 à 08:17:36   

Merde pas le temps de partir en vacances Gagné.....pourtant celle-là était pas sur Google...

Fait chier google
ludo90290
   Posté le 19-09-2006 à 10:28:36   

CUERVO a écrit :

Merde pas le temps de partir en vacances Gagné.....pourtant celle-là était pas sur Google...

Fait chier google


Si elle est sur Google, mais jais vérifier dessu, après avoir donner la réponse!

Ta le droit dans remettre une, je passe mon tour!


C'est ici|---> lien

Et celle je cite elle aparet la|---> lien2


[edit ossip: remise en forme des liens]

Message édité le 19-09-2006 à 10:30:41 par ludo90290
armenak
   Posté le 19-09-2006 à 11:44:45   

Jameul a écrit :

je crois surtout qu'armenak voulait dire que c'était domage de prendre des citations trouvables sur google en moins de 10 sec.... faut pas le prendre mal ça m'étonnerait qu'armenak fasse dans l'élitisme


c'est pas trop le genre de la maison en effet
Armenak
Jameul
   Posté le 24-09-2006 à 17:10:45   

bon faudrait relancé une citation... alors si qqn en a une bien...
armenak
   Posté le 25-09-2006 à 08:34:43   

Qui a dit :
"Pour faire la révolution, il ne suffit pas de haïr et de croire au passé. La haine et la foi dans le passé ne sont de bons stimulants que dans la phase de révolte. Si nous souhaitons mener à bien la révolution, nous devons aimer et nous tourner vers l'avenir."

Armenak
Jameul
   Posté le 25-09-2006 à 11:07:04   

Lenin ?
armenak
   Posté le 25-09-2006 à 16:17:20   

non, moins connu.
KGB Shpion
   Posté le 25-09-2006 à 16:31:55   

Son nègre ?
Vassine
   Posté le 25-09-2006 à 16:32:37   

Castro?
Finimore
   Posté le 25-09-2006 à 17:21:00   

KGB Shpion a écrit :

Son nègre ?


Ben alors c'est Paul-Loup Sullitzer !!!
Jameul
   Posté le 25-09-2006 à 17:28:42   

KGB Shpion a écrit :

Son nègre ?
Finimore a écrit :

Ben alors c'est Paul-Loup Sullitzer !!!


LOL comment elle t'es venu celle-là ???



moins connu ??? euh tu veux pas préciser un peu...

j'essaye Plekhanov...

Message édité le 25-09-2006 à 17:29:40 par Jameul
ludo90290
   Posté le 25-09-2006 à 23:20:23   

Max WEBER?


(Du livre: L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme).

Message édité le 25-09-2006 à 23:25:50 par ludo90290
armenak
   Posté le 26-09-2006 à 09:46:59   

Toujours pas de bonne réponse.
donc je vous aide:
1) il s'agit d'un écrivain, romancier, militant issu d'une terre spoliée
2) si vous avez été voir la page liens c'est plus facile

Armenak
Jameul
   Posté le 26-09-2006 à 11:20:15   

Ghassan Kanafani ?
armenak
   Posté le 27-09-2006 à 09:23:51   

Mabruk!
Félicitations, c'est gagné!
Armenak
Jameul
   Posté le 27-09-2006 à 11:41:24   

[Il faut ainsi lui laisser le dernier mot : c'est cette fatalité, celle du sous emploi que subissent de manière redoublée les victimes privilégiées de l'échec scolaire et de la discrimination, qu'il faudra conjuré si l'on veut que les rues du "Val Saint Martin" méritent un jour les noms de fleurs qui leur furent donnés, un peu imprudemment, par quelque technocrate chargé du "Développement social urbain"]

c'est pas un communiste et c'est relativement récent
KGB Shpion
   Posté le 27-09-2006 à 12:32:56   

Royal ?
Jameul
   Posté le 27-09-2006 à 14:01:57   

non c'est pas un acteur politique
Vassine
   Posté le 27-09-2006 à 15:38:29   

Doc Gynéco
Jameul
   Posté le 27-09-2006 à 16:00:58   

j'continue les indices : dans son domaine il était considéré comme l'un des meilleurs...
il a inventé un lexique nécessaire à son domaine d'investigation parmis lequel figure notamment le concept d "habitus"

à la critique que ses écrits étaient trop complexe pour atteindre ceux à qui ils étaient destinés (les "dominés" il répondait qu'il fallait êter aussi complexe que le système pour pouvoir le combattre.



EDIT : j'ai remarqué qu'avec les indices que je vous ai fourni une recherche internet et la réponse était trouvé très rapidement... alors si c'était possible d'éviter

Message édité le 27-09-2006 à 16:13:15 par Jameul
KGB Shpion
   Posté le 27-09-2006 à 16:27:42   

Pierre Bourdieu ?
Finimore
   Posté le 27-09-2006 à 16:54:52   

Commissaire Bourel "Bourdieu, de bourdieu, mais c'est biensûr..."
Jameul
   Posté le 27-09-2006 à 17:14:46   

KGB Shpion a écrit :

Pierre Bourdieu ?


exacte !!!

"Il sera, par ailleurs, dans les médias, un personnage controversé. On peut y voir l'effet de sa critique du monde médiatique, même s'il restera selon l'expression d'un magazine, l'"anti-médiatique plus médiatique". Sa participation à l'émission Arrêts sur images du 23 janvier 1996[2] constitue un épisode à la fois marquant et révélateur du rapport que P. Bourdieu a pu entretenir avec les médias. L'émission, qui faisait suite à la grève de novembre/décembre 1995, devait rendre compte du traitement médiatique de celle-ci. P. Bourdieu en était l'invité principal. Plutôt que de développer librement ses analyses, P. Bourdieu fit l'objet de violentes critiques de la part des autres invités, professionnels accomplis des médias, G. Durand et J.-M. Cavada. Il y vit la confirmation de l'impossibilité de « critiquer la télévision à la télévision parce que les dispositifs de la télévision s’imposent même aux émissions de critique du petit écran » [2]. Peu de temps après, il écrivit un petit ouvrage, qui eut un immense succès, Sur la télévision, où il chercha à montrer que les dispositifs des émissions télévisuelles sont structurés d'une manière telle qu'ils engendrent une puissante censure de toutes les paroles critiques de l'ordre dominant." (extrait de wikipédia)


sur la télévision :http://www.dailymotion.com/relevance/search/bourdieu/video/x881h_manipulateur-manipule
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bourdieu/video/x884r_la-violence-symbolique
http://www.dailymotion.com/relevance/search/bourdieu/video/x885c_les-faits-divers

sur l'habitus :
« Les conditionnements associés à une classe particulière de conditions d'existence produisent des habitus , systèmes de dispositions durables et transposables, structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes , c'est-à-dire en tant que principes générateurs et organisateurs de pratiques et de représentations qui peuvent être objectivement adaptées à leur but sans supposer la visée consciente de fins et la maîtrise expresse des opérations nécessaires pour les atteindre, objectivement « réglées » et « régulières » sans être en rien le produit de l'obéissance à des règles , et, étant tout cela, collectivement orchestrées sans être le produit de l'action organisatrice d'un chef d'orchestre ».

vidéo/interview de bourdieu : la fin est particulièrement intéressante il y attaque les intellectuels de manière claire et précise et personne ne pourra le contredire !!! http://www.dailymotion.com/relevance/search/bourdieu/video/x6klu_interview-pierre-bourdieu


maintenant : comment as-tu trouvé ?

j'crois qu'on peut beaucoup apprende de ses travaux et notamment pour la question qu'on se posait encore récemment au sujet de l'article de libé et de l'utilisation des médias bourgeois.

Message édité le 27-09-2006 à 17:22:13 par Jameul
KGB Shpion
   Posté le 27-09-2006 à 17:16:45   

Jameul a écrit :


maintenant : comment as-tu trouvé ?


J'ai aucun mérite, j'ai tapé "habitus" sur google et je suis tombé sur lui.
KGB Shpion
   Posté le 27-09-2006 à 17:29:23   

"La lutte contre les révisionnistes de droite et de gauche, contre le nationalisme garde toute son actualité. C'est précisément sur les tendances nationalistes, en particulier sur celles d'entre elles qui prennent la forme de l'antisoviétisme, que les idéologues bourgeois misent le plus volontiers"

Bon, elle est facile celle-là.
Jameul
   Posté le 27-09-2006 à 17:46:09   

j'sais plus si c'est kroutchev ou brejnev... mais je l'avais lu quelque part.
armenak
   Posté le 28-09-2006 à 08:50:10   

Gorbatchev
Armenak
KGB Shpion
   Posté le 28-09-2006 à 18:23:53   

armenak a écrit :

Gorbatchev
Armenak


Non.
bakou
   Posté le 28-09-2006 à 18:33:34   

Si c'est Brejnev !

Et le gagnant est.. : Google !
Vassine
   Posté le 28-09-2006 à 18:37:55   

A l'avenir, tâchons d'utiliser des moteurs de recherche, le principal c'est de participer les gars
Jameul
   Posté le 28-09-2006 à 19:36:08   

Vassine a écrit :

A l'avenir, tâchons d'utiliser des moteurs de recherche, le principal c'est de participer les gars


ouais et d'apprendre un peu en même temps..
Paria
   Posté le 28-09-2006 à 19:47:50   

bakou a écrit :

Si c'est Brejnev !

Et le gagnant est.. : Google !


Merci d'éviter ce genre de blague, sinon le jeu n'a plus vraiment d'intérêt.
KGB Shpion
   Posté le 28-09-2006 à 22:14:55   

Bah, c'est Brejnev ! C'est à qui ?
bakou
   Posté le 29-09-2006 à 01:38:36   

A moi.

Qui a dit:

«Comme on a cru le gouvernement nécessaire, puisqu’on a admis que sans gouvernement il ne peut y avoir que désordre et confusion, il est naturel, il est même logique que le terme Anarchie, qui signifie absence de gouvernement, signifie aussi absence d’ordre. Le fait n’est pas sans exemple, dans l’histoire des mots. Dans les temps et les pays où le peuple a cru nécessaire le gouvernement d’un seul (monarchie), le mot république était lui aussi pris dans le sens de désordre et de confusion» ?
PcMaN
   Posté le 29-09-2006 à 07:48:38   

Errico Malatesta
armenak
   Posté le 29-09-2006 à 08:42:27   

Max Stirner?
Armenak
Jameul
   Posté le 29-09-2006 à 11:10:40   

j crois effectivement que c'est lui
bakou
   Posté le 29-09-2006 à 12:03:51   

Oué bravo PcMan. C'est Malatesta

T'as triché? (comme moi )
Jameul
   Posté le 29-09-2006 à 12:31:03   

on est pas tous de mauvaise foi...
Vassine
   Posté le 29-09-2006 à 12:33:46   

Si celui qui répond ne met pas de point d'interogation, on peut en déduire qu'il est sûr de sa réponse, et pour en être sûr...
Julien Lahaut
   Posté le 29-09-2006 à 18:56:45   

Vassine a écrit :

Si celui qui répond ne met pas de point d'interogation, on peut en déduire qu'il est sûr de sa réponse, et pour en être sûr...


Qu'est-ce que c'est que ces insinuations ?
PcMaN
   Posté le 29-09-2006 à 20:30:19   

Vassine a écrit :

Si celui qui répond ne met pas de point d'interogation, on peut en déduire qu'il est sûr de sa réponse, et pour en être sûr...


Bien vue

Je laisse la main.
Jameul
   Posté le 30-09-2006 à 14:34:38   

bon je relance le jeu et cette fois ci si c'est pour rechercher sur internet ca vaut VRAIMENT pas la peine...

[nous devons poursuivre notre chemin, accomplir sans désemparer notre labeur systématique, et moins nous compterons sur l'inattendu, plus nous aurons de chance de na pas être pris de court par les "tournants historiques"]
armenak
   Posté le 30-09-2006 à 17:02:30   

ziegler?
Armenak
Jameul
   Posté le 30-09-2006 à 17:24:04   

non c'est pas ziegler mais je me demande comment ça a pu te venir à l'esprit...
armenak
   Posté le 30-09-2006 à 17:57:41   

je sais pas moi non plus mais j'aurais bien vu cette citation empruntée à un essai sur le réchauffement de la planète et la liaison avec l'aggravation des niveaux de vie dans les pays dominés

alors je tente Samir Amin qui aurait pu écrire çà dans "Actualité du Maoisme" publié en 1980.
Armenak
Jameul
   Posté le 30-09-2006 à 18:33:41   

non c'est pas lui non plus et comme je veux pas donner d'indice (le moindre petit indice vous amènerais directement à la personne) je vais rajouter une autre citation et faut trouver une des deux ca suffira...


je précise que les deux citations sont tirés de livres ou d'articles et donc difficilement trouvable sur internet


citation 1 "nous devons poursuivre notre chemin, accomplir sans désemparer notre labeur systématique, et moins nous compterons sur l'inattendu, plus nous aurons de chance de na pas être pris de court par les "tournants historiques"

citation 2 "écrire l'histoire d'un pays ne signifie rien d'autre qu'écrire l'istoire générale d'un pays d'un point de vue monographique, pour en mettre en relief un aspect caractéristique"

bon les deux sont marxistes mais je dirai rien de plus
armenak
   Posté le 01-10-2006 à 11:50:10   

Immanuel Wallerstein?
Armenak
Jameul
   Posté le 01-10-2006 à 12:01:00   

non plus mais ca fait plaisir de voire que y en a au moins un qui essaye...


les deux ont déjà été cité sur ce site
Vassine
   Posté le 01-10-2006 à 13:44:11   

Désolé mais moi je sèche

Gorki?
Jameul
   Posté le 01-10-2006 à 13:50:59   

non plus...

et c'est bien que vous sechiez !! ca veut dire que les questions n'étaient pas trop facile et que peut etre vous auriez appris qqch sur les personnalités et l'ideologie de ces deux personnes (quoi que pour le premier j en doute)

niveau période gorki c'est juste pour la première citation

pour la deuxième faut regardez plus à l'ouest et un peu plus tard (j'ai dit un peu et pas bcp)
bakou
   Posté le 01-10-2006 à 13:58:33   

Vladimir Ilich Oulianov
Vassine
   Posté le 01-10-2006 à 14:05:56   

Mao pour la seconde?
Jameul
   Posté le 01-10-2006 à 16:26:54   

pour la premiere c est bakou qu'a trouvé... extrait de "par où commencer" paru pour la première fois en mai 1901 dans l'Iskra

et pour la deuxieme (maintenant je peux le dire) c'etait Gramsci...

d'ailleurs j'aimerais asvoir si des gens ont plus de renseignements sur ce "camarade"... plus j'en apprend plus j'ai l'impressiom qu'il a pavé le chemin au révisionnisme italien
ossip
   Posté le 01-10-2006 à 17:26:15   

Gramsci avait été assez critiqué par l'IC.
Le P"c"I révisionniste prenait assez souvent référence à lui, mais ça ne veut pas focément dire grand chose.
Le P"c"I-SIIC avait frôlé la dissolution en 1938.
Jameul
   Posté le 01-10-2006 à 20:58:49   

c'est marrant parceque je lis justement un livre écrit par un bourgeois sur le PCF et le PCI...

j'y ai appris que Togliatti était rentré de l'URSS avec des idées clairement révisios... et je me demandais comment c'était possible...

mais en faite les "ordres de Moscou" était assez spéciaux à l'encontre des PC européen de l'époque... il s'agissait surtout de combattre le fascisme et le nazisme avec des gouvernements d'unions nationales et souvent les PC devaient réfrénnés les militans les plus acharnés...

parfois meme (comme dans les Conseil National de Liberation en Italie) le PC devait renoncé à ses droits donnés par la majorité des travailleurs anti-fasciste pour ne pas effrayé ses collaborateurs...

meme si je n'ai pas encore suffisament d'élément sur la question il est évident que Moscou a un rôle dans le révisionnisme européen... pas un rôle primordial mais un rôle certain
armenak
   Posté le 02-10-2006 à 12:48:19   

Pour Togliatti, il y a eu une lutte de lignes dans le PCI de l'époque entre lui et Gramsci sur la question de l'attitude à adopter par rapport aux militants de base fascistes. Togliatti écrivit un pamphlet "lettre aux ouvriers fascistes" qui fut distribué largement et puis ensuite critiqué sévèrement par l'IC et par Gramsci. Il s'agissait de brosser dans le sens du poil les ouvriers fascistes en leur disant que leur "idéal révolutionnaire" était finalement le même que celui des ouvriers communistes et qu'il fallait qu'ils quittent le parti fasciste pour le vrai parti des ouvriers le PCI.
Armenak
Jameul
   Posté le 02-10-2006 à 13:41:38   

j'ouvre un topic...
Paria
   Posté le 07-10-2006 à 12:13:13   

Je relance :

"Je lègue : mon amour pour la Liberté et la Vérité ; ma haine du mensonge et de la tyrannie "
KGB Shpion
   Posté le 07-10-2006 à 12:22:10   

Euh, Robespierre ?
Jameul
   Posté le 07-10-2006 à 12:26:45   

c'est vrai que Robespierre aurait pu dire un truc comme ça

je vais dire Camus...
Paria
   Posté le 07-10-2006 à 12:30:31   

Non, aucun des deux.
Jameul
   Posté le 07-10-2006 à 12:38:05   

un petit indice peut etre?
Paria
   Posté le 07-10-2006 à 12:41:48   

Ok, c'est le testament symbolique d'un italien.
Jameul
   Posté le 07-10-2006 à 12:46:59   

pfff... j'en connais pas des masses des italiens qui auraient pu dire ça...

ça peut pas etre Gramsci et encore moi Togliatti...

sérieux je vois pas trop
Julien Lahaut
   Posté le 07-10-2006 à 14:39:51   

Je sais pas trop... Peppone ?
Paria
   Posté le 07-10-2006 à 14:57:15   

Julien Lahaut a écrit :

Je sais pas trop... Peppone ?


Non plus

Si ce n'est pas trouvé aujourd'hui je donnerai un autre indice.
KGB Shpion
   Posté le 07-10-2006 à 16:09:32   

Garibaldi ?
Paria
   Posté le 07-10-2006 à 16:58:24   

KGB Shpion a écrit :

Garibaldi ?


Je savais bien que ça serai l'Italien du forum qui trouverai.

Ou alors je pensait à Oppong... La place Garibaldi est une des place les plus importantes à Nice, non?

Message édité le 07-10-2006 à 17:47:48 par Paria
KGB Shpion
   Posté le 07-10-2006 à 20:18:24   

Que la société n’existe que pour la liberté ne semble pas être conforme aux plans de la nature ; libéralisme signifie individualisme.

De qui est-ce ?
vladimir
   Posté le 07-10-2006 à 23:34:05   

magnifique citation de mussolini. Mais a mon avis si tu veux citer quelqun prend un livre. Parce uqe avec google c'est trop facile.
KGB Shpion
   Posté le 07-10-2006 à 23:36:28   

vladimir a écrit :

magnifique citation de mussolini. Mais a mon avis si tu veux citer quelqun prend un livre. Parce uqe avec google c'est trop facile.


Le but est, justement, de NE PAS chercher la solution sur google.

Message édité le 07-10-2006 à 23:37:00 par KGB Shpion
Jameul
   Posté le 08-10-2006 à 11:08:27   

ouais faut arreter de rechercher sur internet... la quasi totalité des livres de Lenin ont été numérisé donc on retrouvera assez facilement les solutions.

bon ben faut en relancer une autre
sti
   Posté le 08-10-2006 à 22:55:13   

Jameul a écrit :

ouais faut arreter de rechercher sur internet... la quasi totalité des livres de Lenin ont été numérisé donc on retrouvera assez facilement les solutions.



Si le but du jeu c'est de selectionner les participants sur leur connaissances livresques ...

Que les grands lecteurs et surtout ceux qui ont le temps, et pas la fatigue quand ils ont le temps, jouent ensembles.

Culture du livre quand tu nous tiens ...
Jameul
   Posté le 08-10-2006 à 23:04:32   

non non c'est pas ça... par exemple pour Garibaldi j'étais complètement à coté

le but c'est d'apprendre de manière ludique.. quand je donne une citation de Stalin qui attaque fortement gorki ça choque.. je pense que plusieurs personnes ne la connaissait pas et ont appris qqch sur ce coup (en l'occurence que gorki avait aidé Zinoviev et Kamenev à attaquer les révolution Bolchevik en rendant publique les plans de la révolte)

c'est pas de dire : je sais ça et pas toi... mais bien de dire tient " apprends ça, ça pourrait etre interessant"
ossip
   Posté le 08-10-2006 à 23:52:33   

Pour ma part je vois ce topic comme un endroit où l'on "joue" plus qu'on ne "gagne". Il ne s'agit pas ici de déballer ou de chercher à se différencier sur des connaissances...

Il n'y a ni limites ni orientation typique du jeu (si tant est que j'ai mon avis à donner là dessus!), on a vu que les participants en faisait des usages différents, qu'il s'agisse de poser une devinette politique ou non, ardue ou non, se référant à des marxistes ou non à des classiques ou à de moins classiques, touchant à l'actualité ou non, à l'actualité des débats du forum ou non etc.
armenak
   Posté le 10-10-2006 à 09:28:29   

Allez je relance..........
Qui se cache derrière le pseudonyme de Pierre Jalée, proche de la Tricontinentale, qui publia de nombreux ouvrages sur le tiers monde, l'impérialisme etc... dont le plus connu est "Le pillage du tiers-monde"?

Armenak
sti
   Posté le 10-10-2006 à 21:02:55   

Comme je savais pas et parce que d'après Jameul ce topic sert à se cultiver, je suis aller voir sur internet.
Aussitôt l'infos trouvé, je me suis dit: tient c'est interessant ça ! Vérifiant ainsi dans la pratique, la thése de Jameul et de bien d'autres sur ce topic ...
Mais gros probléme ! En accedant à la connaissance, je me suis condamner au silence par la pratique d' un véhicule prohibé de la connaissance sur ce topic.
C'est dommage, et trés contrariant car je prend plus de plaisir au jeu qu'à la lecture ...
Quelqu'un peut-il m'aider dans la résolution de cette contradiction ?


Le camarade Armenak aurait-il tendu un piége aux plus faibles pêcheurs d'entre les pêcheurs en choisissant une question dont la réponse est immédiatement accessible sur la toile ?


Message édité le 10-10-2006 à 21:05:49 par sti
armenak
   Posté le 10-10-2006 à 21:48:19   

non, non pas de piège là-dedans, je relisais seulement hier soir des vieux numéros de Tricontinentale où Pierre Jalée écrivait et polémiquait contre les trotskystes (Ernest Mandel en particulier) et comme il était fait mention que c'était un pseudonyme, j'ai cherché une partie de la nuit dans mes archives, sans trouver
alors ce matin, j'ai cherché sur le net, et je me suis dit que çà serait utile de découvrir pour tous les camarades du forum
donc à toi de jouer camarade Sti, et faisons partager nos nouvelles connaissances à tous.
Armenak
sti
   Posté le 11-10-2006 à 12:47:36   


sti
   Posté le 11-10-2006 à 12:50:23   

Deux devinette pour le prix d'une car elles sont assez facile ...

Monsieur et madame ouilda ont un fils, comment s'appel t-il ?
Monsieur et madame enfaillite ont une une fille, comment l'appelle t-elle ?

La seconde est la gagnante.
Xuan
   Posté le 11-10-2006 à 13:20:21   

la seconde c'est Mélusine.
(merci de m'avoir laissé une chance sti )
sti
   Posté le 11-10-2006 à 16:50:36   

bon ben t'a gagné, dans le milieu ouvrier elle est assez répendu

Pour la seconde je donne donc la réponse

Le rejeton s'appelle Rachid

Ouilda Rachid.

C'est affligeant, je sais. Désolé



A toi Xuan, reléve le niveau camarade ...
armenak
   Posté le 12-10-2006 à 09:46:43   

armenak a écrit :

Allez je relance..........
Qui se cache derrière le pseudonyme de Pierre Jalée, proche de la Tricontinentale, qui publia de nombreux ouvrages sur le tiers monde, l'impérialisme etc... dont le plus connu est "Le pillage du tiers-monde"?

Armenak


Pierre Jalée, de son nom Maurice Rué a été un militant anticolonialiste
particulièremen actif. Il a été, au nom du PCF, un des fondateurs du parti communiste marocain. Il a très souvent travaillé avec le CEDETIM. Avec le pillage du Tiers Monde, il a joué un rôle très important dans lelancement du mouvementtiers mondiste et dans sa radicalisation par rapport aux tendances caritative.

Armenak
Xuan
   Posté le 12-10-2006 à 13:02:51   

facile :
"Le débat en cours a essentiellement pour but de gagner à notre cause les éléments intermédiaires tiraillés entre le pour et le contre, de leur faire comprendre quelle est en fait la loi du développement de la société, comprendre qu’ils doivent, malgré tout, obéir à ce prolétariat peu instruit…"
sti
   Posté le 12-10-2006 à 14:12:00   

L'avatar d'Armenak ?
Xuan
   Posté le 12-10-2006 à 21:27:30   

eh oui, pas besoin de chercher sur Google, ça se sent que c'est lui
Cette citation est extraite du tome V.
Le texte s'intitule "il faut avoir une confiance inébranlable dans la grande majorité des masses" - discours de Mao Tsé toung du 13 octobre 1957
Il fait suite à la contre révolution en Hongrie ainsi qu'à la révolte étudiante en Pologne (après la saisie de l'hebdomadaire Po Prostu ) et porte en grande partie sur l'attitude des intellectuels et de la bourgeoisie après la révolution.
Xuan
   Posté le 13-10-2006 à 13:11:00   

c'est de nouveau à toi sti
sti
   Posté le 13-10-2006 à 21:14:24   

Je voulais poster une citation sur un truc philo, afin que les plus érudits du forum trouvent matière à émulation et puis je suis tomber sur celle-ci qui m'a bien fait rire ...
Xuan, si tu veux, je te laisse mon tour de devinette.

Comme vous le savez tous, Socrate était un philosophe grec réputé pour sa sagesse.
Un jour qu'il se promenait sur l'agora, il fut abordé par un quidam qui l'interpella ainsi :
- " Socrate ! Tu sais ce que je viens juste d'apprendre à propos d'un de tes élèves ?"
- " Attention" lui dit Socrate, "avant de dire quoi que ce soit, il faut que tu passes un certain test. Je l'appelle le test du triple filtre..."
- " Triple filtre ?"
- " Oui. Avant que tu ne me parles d'un de mes élèves, ce serait bien que tu filtres ce que tu vas dire ... Le premier filtre est le filtre VERITE. Es-tu absolument certain que ce que tu vas me dire est vrai ?"
- " Euh ... C'est à dire ... Non. Je l'ai juste entendu dire ..."
- " Bien, tu n'es donc pas certain que ce que tu vas dire est la vérité. Le second filtre est la BONTE. Ce que tu as à me dire est-il bon pour mon élève ?"
- " Ben ... pas exactement ..."
- " Donc, tu veux me dire quelque chose de désagréable pour mon élève sans être sûr que ce soit vrai. Essayons le troisième filtre, si tu veux bien. Il s'agit du filtre de l'UTILITE. Ce que tu veux me dire est-il utile pour moi ?"
- " C'est difficile à dire, plutôt non, en réalité ..."
- " Tu m'accorderas donc que tu souhaites me confier quelque chose de désagréable sur mon élève, qui ne me sera d'aucune utilité et dont tu n'es pas sûr. Ne crois-tu pas qu'il vaut mieux, dans ce cas, te taire ?"
- " Si, Socrate, je vois bien que tu as raison. Je me tairai donc."


C'est par ce genre de raisonnement que Socrate est passé à la postérité comme un grand sage.


C'est aussi du fait de ce genre d'attitude qu'il n'a jamais su que Platon s'faisait sa femme ...


Vassine
   Posté le 13-10-2006 à 22:22:37   

Pas mal ce genre de raisonnement "sage" plaisent à certaines personnes et voient en leurs auteurs des exemples à suivre et sont réputés pour être "pur"
Finimore
   Posté le 14-10-2006 à 10:10:39   

Ces histoires de Socrate me font penser aux syllogismes qui lui sont attribués "Socrate dit que tous les hommes sont des menteurs... etc..." et aussi d'autres syllogismes (qui étaient assez courants en usine) comme "plus tu as de gruyère, plus tu as de trous, plus tu as de trous moins tu as de gruyère, donc plus tu as de gruyère moins tu as de gruyère" (syllogisme de l'absurde).
Paria
   Posté le 14-10-2006 à 11:36:58   

Très fort.
Xuan
   Posté le 14-10-2006 à 21:22:07   

pour rester dans le registre philosophique...qui a dit :
"la pratique est la clé de tout" ?

PS : c'est plutôt tordu
sti
   Posté le 15-10-2006 à 23:05:47   

Jean paul 2

Jameul
   Posté le 16-10-2006 à 12:10:27   

si c'est tordu : krtouchev
ossip
   Posté le 16-10-2006 à 13:24:38   

Arsène Lupin
Vassine
   Posté le 16-10-2006 à 15:31:34   

rocco sifredi?
Finimore
   Posté le 16-10-2006 à 15:39:48   

Vassine a écrit :

rocco sifredi?


A cause de son accident de tournage ?!
Vassine
   Posté le 16-10-2006 à 15:50:50   

Je ne sais pas, je ne connais pas trop bien sa vie, j'ai juste dit ça parce qu'il pratique
KGB Shpion
   Posté le 16-10-2006 à 16:00:28   

Je crois qu'il faut rester dans le domaine philosophique.

Platon ?
sti
   Posté le 16-10-2006 à 16:14:26   

rocco sifredi est trés philosophe, "le plaisir avant tout" est un concept philosophique et il le pratique beaucoup


Xuan, un indice ?
Vassine
   Posté le 16-10-2006 à 16:14:42   

ça n'a rien de tordu ça, Platon
Xuan
   Posté le 16-10-2006 à 18:06:29   

petit indice : c'est un "sage" de l'antiquité et en même temps un tyran assez atteint.
ossip
   Posté le 16-10-2006 à 18:21:26   

Néron?
KGB Shpion
   Posté le 16-10-2006 à 18:26:43   

Titus ? (nom qui se traduit Tito en italien ! )
Paria
   Posté le 16-10-2006 à 19:18:17   

Tibère?

xuan a écrit :

PS : c'est plutôt tordu

Vassine a écrit :

rocco sifredi?

finimore a écrit :

A cause de son accident de tournage ?!



Xuan
   Posté le 16-10-2006 à 21:18:58   

il s'agit des antiquités grecques ; je ne suis pas sûr qu'il y ait eu des tyrans chez les romains.
Décidément, c'était vraiment tordu...tant pis je vous laisse chercher un peu dans la liste des sept "sages" de la Grèce antique.
A vrai dire cette liste est un peu élastique
sti
   Posté le 16-10-2006 à 22:35:44   

je ne vois que Thales pour ma part, je ne connais les autres.

Quelqu'un pour une réponse avant que google s'en mêle :-)
maarnaden
   Posté le 16-10-2006 à 23:13:24   

Périclès ? ou bien Xénophon ? ou alors je pense à Alexandre le Grand (ou son précepteur Aristote)... bon, je triche je donne 4 réponses...
ludo90290
   Posté le 17-10-2006 à 00:18:51   

César?
Ou alor:
Cicéron Marcus Tullius Cicero ?

Quoique d'autre comme;
Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino mais aussi Pierre Grimal , aurai pu le dire?

Message édité le 17-10-2006 à 00:26:24 par ludo90290
Jameul
   Posté le 17-10-2006 à 12:01:40   

j'suis nul en histoire antique...
niveau sage j'connais que Platon Aristote et socrate...

ils ont déjà été cité en plus
gorki
   Posté le 17-10-2006 à 14:18:50   

Par regroupement à cause des Maths (c'est tordu)

Pythagore
Xuan
   Posté le 18-10-2006 à 06:53:59   

bon, j'arrête de déconner c'est encore plus ancien que tout ça c'était Périandre de Corinthe, entre 600 et 500 av J.C.
On le considère comme un des 7 sages de la Grèce antique, quoiqu'il soit devenu à peu près cintré en s'apercevant qu'il couchait avec sa maman en dépit de son plein gré
Le personnage ne présente pas beaucoup d'intérêt sinon pour montrer que depuis la plus haute antiquité les théories idéalistes et matérialistes se sont opposées.
Par exemple Aristarque de Samos (env. 310–230 av. J.-C.) a défendu aussi le matérialisme. Il a été le premier à expliquer que la terre tourne autour du soleil.
Platon (427–348 av. J.-C.) n'aurait pas pu dire « la pratique est la clé de tout », c'est le père de l'idéalisme.
Jameul
   Posté le 18-10-2006 à 09:34:45   

ouais et si je me rappel bien c'est Aristote qui "ramène les choses à terre" comme disait mon prof de philo non ?
Xuan
   Posté le 18-10-2006 à 20:25:37   

un peu parce que c'était un biologiste mais quand même le meilleur élève de Platon.
Xuan
   Posté le 18-10-2006 à 20:35:09   

En fait les premiers matérialistes, inventeurs de la théorie des atomes sont Leucippe et son disciple Démocrite (vers 460 - 370 avant JC).
Leur théorie a été reprise un siècle plus tard par Epicure (341-270 av JC), qui était tout sauf un viveur.
Il ne sont pas bien connus parce que l'école bourgeoise a toujours privilégié les philosophes idéalistes et les métaphysiciens.

Assez bavardé : qui a une devinette plus intelligente à proposer ?
maarnaden
   Posté le 18-10-2006 à 20:46:06   

je veux bien en proposer une, mais je ne sais pas si je suis fondé à le faire
sti
   Posté le 18-10-2006 à 22:02:18   

pour moi pas de problémes
maarnaden
   Posté le 19-10-2006 à 10:49:42   

bon, allez, je me lance...


"Sous le nom de discipline, on entend parfois uniquement l’ordre extérieur ou des mesures de caractère extérieur. C’est l’erreur la plus funeste qui puisse être commise dans une institution éducative. La discipline vue sous cet angle ne sera jamais autre chose qu’une forme de contrainte, elle suscitera toujours la résistance de la collectivité enfantine et n’aura d’autre résultat éducatif que la protestation et le désir de s’évader au plus tôt de la sphère de la discipline. La discipline ne doit pas être regardée seulement comme un moyen d’éducation. La discipline est le résultat du processus éducatif, le résultat avant tout de la collectivité des pupilles elle-même, se manifestant dans tous les domaines : la production, la vie courante, l’école, le domaine culturel."


voilà, je pense que c'est assez facile, par contre, j'avoue: pas moyen de mettre la main sur ses bouquins (pour l'instant) alors que ça m'intéresserait au plus haut point...
Jameul
   Posté le 19-10-2006 à 11:29:54   

comme ça j'sais pas si bcp vont trouvé tu veux pas rajouter un indice ?
sti
   Posté le 19-10-2006 à 12:11:38   

facile, facile, tu mets la pression là !
Finimore
   Posté le 19-10-2006 à 17:07:34   

Ivan Ilitch l'auteur d'une "société sans école" ? je dis ça parceque le sujet s'y prête, mais je ne me souviens plus exactement des termes du livre.
maarnaden
   Posté le 19-10-2006 à 17:39:56   

euh... en fait, c'est peut-être pas si facile que ça... un indice... l'auteur est né en Ukraine, il est décédé en 1939... autre indice: il a beaucoup travaillé avec des enfants délinquants, orphelins, abandonnés, etc... en URSS entre 1920 et sa mort...
Xuan
   Posté le 19-10-2006 à 22:41:53   

"enfantés par la tempête " de N. Ostrovski ?
Finimore
   Posté le 20-10-2006 à 05:16:55   

Il y a Makharenko qui a beaucoup bossé sur les questions de l'éducation.
Jameul
   Posté le 20-10-2006 à 11:44:32   

je crois que c'est finimore qui a juste...

maintenant je me rappel avoir entendu parlé d'une "colonie gorki" qui accueillaient les délinquants et les orphelins à la place de les mettre en prisons...
CMC
   Posté le 20-10-2006 à 13:21:09   

Makharenko a écrit une oeuvre intitulée: " poème pédagogique " qui raconte effectivement comment une colonie de jeunes délinquants et criminels apprennent à vivre ensemble et découvrir les valeurs de la vie en société sous le socialisme.

Message édité le 20-10-2006 à 13:22:35 par CMC
CUERVO
   Posté le 20-10-2006 à 15:34:41   

Ma réponse : Makarenko
CMC
   Posté le 20-10-2006 à 19:15:43   

bravo,cuervo !

Mais pour moi, t'as copié sur tes camarades !...

Tu sera puni !
maarnaden
   Posté le 20-10-2006 à 23:37:19   

oui, c'est bien ça: c'est Makarenko... si certains ont des tuyaux pour trouver ses oeuvres en version française, je suis preneur...

à toi, Finimore, je crois...
CUERVO
   Posté le 20-10-2006 à 23:45:07   

CMC a écrit :

bravo,cuervo !

Mais pour moi, t'as copié sur tes camarades !...

Tu sera puni !


pfffff
Finimore
   Posté le 21-10-2006 à 16:22:57   

Je suis considéré comme un bon écrivain, mes nouvelles sont assez crues, mon passage chez Pivot fut remarqué (j'étais bourré !).

Qui sui-je ? (ça devrait être facile ! )
CUERVO
   Posté le 21-10-2006 à 18:52:30   

Baudelaire, Victor Hugo, Chateaubriand, Albert Camus, Sulitzer ? (y'a une erreur un de ceux là n'est pas écrivain)
PcMaN
   Posté le 21-10-2006 à 20:37:39   

Charles Bucowkzi ? (je sais pu comment ça s'écrit).
Finimore
   Posté le 22-10-2006 à 09:17:20   

PcMaN a écrit :

Charles Bucowkzi ? (je sais pu comment ça s'écrit).


C'est ça ! c'est bien Charles Bukowski !

CUERVO a écrit :

Baudelaire, Victor Hugo, Chateaubriand, Albert Camus, Sulitzer ? (y'a une erreur un de ceux là n'est pas écrivain)


Ben c'est Paul-Loup !
Niemen
   Posté le 22-10-2006 à 15:33:11   

Baudelaire est un poète , pas un écrivain

loup sulitzer n'esi ni écrivain, ni poete c'est un négrier !

amicalement a tous
Jameul
   Posté le 22-10-2006 à 20:32:16   

t'as pas toute à fait tort Niemen.... en plus j'ai toujours préféré Rimbaud (qui était communard) à Baudelaire
Xuan
   Posté le 23-10-2006 à 21:45:03   

Jameul a écrit :

t'as pas toute à fait tort Niemen.... en plus j'ai toujours préféré Rimbaud (qui était communard) à Baudelaire


Rimbaud a bien été rendre visite aux communards mais il n'en pas gardé un souvenir enthousiaste dans ses impressions de voyage :

Le coeur volé
Mon triste coeur bave à la poupe,
Mon coeur couvert de caporal :
Ils y lancent des jets de soupe,
Mon triste coeur bave à la poupe :
Sous les quolibets de la troupe
Qui pousse un rire général,
Mon triste coeur bave à la poupe,
Mon coeur couvert de caporal !

Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs quolibets l'ont dépravé !
Au gouvernail on voit des fresques
Ithyphalliques et pioupiesques.
Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon coeur, qu'il soit lavé !
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs quolibets l'ont dépravé !

Quand ils auront tari leurs chiques,
Comment agir, ô coeur volé ?
Ce seront des hoquets bachiques
Quand ils auront tari leurs chiques :
J'aurai des sursauts stomachiques,
Moi, si mon coeur est ravalé :
Quand ils auront tari leurs chiques
Comment agir, ô coeur volé ?


On a coutume de le présenter comme un poète révolutionnaire, mais Rimbaud n'était pas du même monde que les gardes nationaux.
Et il a plutôt mal fini...
sti
   Posté le 23-10-2006 à 22:23:25   

Rimbaud n'est qu'un marchand d'arme !
Prétendre sublimer la vie et faire le commerce de celle des autres !

PcMaN
   Posté le 23-10-2006 à 22:52:57   

C'est quand même réduire ça vie à peu de choses. Elle n'est déja pas bien longue.
Finimore
   Posté le 24-10-2006 à 04:58:12   

Baudelaire, lui fut la cible du Figaro et à la sortie des Fleurs du mal fut condamné pour " outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs " en 1857 (Victor Hugo pris sa défense). Le 31 mai 1949 un second procès s'ouvre et la condamnation de Baudelaire est annulée, mais Baudelaire est déjà mort depuis 1867...
Jameul
   Posté le 24-10-2006 à 12:20:39   

perso j'ai préféré rimbaud à baudelaire notamment parceque j'ai eu un rejet de son oeuvre à cause de l'artiste "seule au dessus de tous"...

chez rimbaud au contraire si l'art sert toujours à s'élever il n'est pas réserver à une ultra-minorité d'incompris.

Rimbaud a également écrit "ouvrier" dans "illuminations" et un pième que je ne retrouve plus sur la Commune qui est très clair sur ses positions...
gorki
   Posté le 24-10-2006 à 16:32:28   

sti a écrit :

Rimbaud n'est qu'un marchand d'arme !
Prétendre sublimer la vie et faire le commerce de celle des autres !


Mais comme il ne les vendait qu'en afrique, bien sur le petit-bourgeois romanesque amoureux des belles lettres, ne s'en offusquera pas.

Peut importe l'honneur de la poésie et sauve, l'homme c'est rattrapé par ses magnificences du populaire, bref un social-chauvin engagé et accompli avant l'heure ce rimbaud
Jameul
   Posté le 24-10-2006 à 19:31:05   

pour l'histoire du traffic d'armes j'avais entendu parlé de drogues et non d'armes...

maintenant gorki tu tires des conclusions rapides (il a vendu en afrique et pas en france donc c'est un social chauvin)
Xuan
   Posté le 24-10-2006 à 23:11:41   

Jameul a écrit :

perso j'ai préféré rimbaud à baudelaire notamment parceque j'ai eu un rejet de son oeuvre à cause de l'artiste "seule au dessus de tous"...
chez rimbaud au contraire si l'art sert toujours à s'élever il n'est pas réserver à une ultra-minorité d'incompris.
Rimbaud a également écrit "ouvrier" dans "illuminations" et un pième que je ne retrouve plus sur la Commune qui est très clair sur ses positions...


Le poème « ouvriers » est assez éloigné de ce qu’on peut imaginer
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Ouvriers.html

Sur la Commune de Paris, Rimbaud a écrit en mai 1871
« L'Orgie Parisienne ou Paris se repeuple »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Orgie.html
Un extrait :
[…]
Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de batailles
Loin de votre stupeur tordra ses poings ardus !
[…]

également « Chant de Guerre Parisien »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Chant.html
Ainsi que « les mains de Jeanne Marie »
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Mains.html

On y devine qu’il a de la sympathie pour la Commune ou de l’hostilité pour Thiers.

Il écrit à Georges Izambard le 13 mai 1871… «Je serai un travailleur : c'est l'idée qui me retient, quand les colères folles me poussent vers la bataille de Paris - où tant de travailleurs meurent pourtant encore tandis que je vous écris ! »
Il avait à l'époque un peu plus de seize ans.

Mais cela n’en fait pas loin s’en faut un révolutionnaire. Il se considérait plutôt comme un génie anarchiste supérieur aux ouvriers et aux rois.
Dans "Une saison en enfer" il écrit :
« J'ai cru acquérir des pouvoirs surnaturels. Eh bien ! je dois enterrer mon imagination et mes souvenirs ! Une belle gloire d'artiste et de conteur emportée !
Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan ! »


Jameul a écrit :

pour l'histoire du traffic d'armes j'avais entendu parlé de drogues et non d'armes...
maintenant gorki tu tires des conclusions rapides (il a vendu en afrique et pas en france donc c'est un social chauvin)

D’octobre 1885 à juillet 1887 il livre des fusils à Menelik, roi du Choa, en guerre contre l'Empereur Jean d'Abyssinie. Son affaire tourne plutôt mal d'ailleurs.
Je ne sais pas s'il était social-chauvin mais notre génie poétique était devenu un petit homme d'affaires sans principes.
gorki
   Posté le 24-10-2006 à 23:18:01   

Jameul a écrit :

pour l'histoire du traffic d'armes j'avais entendu parlé de drogues et non d'armes...

maintenant gorki vous tirez des conclusions rapides (il a vendu en afrique et pas en france donc c'est un social chauvin)



Merci

Message édité le 24-10-2006 à 23:18:47 par gorki
Jameul
   Posté le 25-10-2006 à 11:01:35   

excuses moi... ah non pardon excusez moi
Xuan
   Posté le 25-10-2006 à 19:26:04   

pour sa réponse sur Charles Bukowski, c'est au tour de PcMaN de trouver une devinette
PcMaN
   Posté le 26-10-2006 à 07:17:18   

Je laisse ma main. Je n'en connais pas de tête.
gorki
   Posté le 26-10-2006 à 13:00:27   

Alors moi je veux bien? avec ces propos qui suivent et qui me paraisse d' une éternelle actualité.

GORKI



QUI A ECRIT:

il faut que ceux qui « ont été formés dans les universités sachent apprendre davantage des ouvriers que ceux-ci n'ont à apprendre d'eux. »

Message édité le 26-10-2006 à 16:10:57 par gorki
KGB Shpion
   Posté le 26-10-2006 à 14:48:11   

Au hasard : Mao ?
gorki
   Posté le 26-10-2006 à 16:09:47   

ça aurait pu! mais ce n'est pas lui
Vassine
   Posté le 26-10-2006 à 20:44:09   

effectivement, une citation bien trouvée

Lenine?
gorki
   Posté le 26-10-2006 à 22:27:04   

Vassine a écrit :

effectivement, une citation bien trouvée

Lenine?


ça aurait pu être aussi

Pour vous aider nouvelle citation dans le prolongement de celle-ci:

"Qu'ils sachent et admettent que leur « formation académique » - qui nécessite de toute façon une sérieuse révision critique - ne leur confère aucun diplôme d'officier qui leur permettrait d'être élevés au grade correspondant au sein de notre parti"
ossip
   Posté le 26-10-2006 à 23:31:27   

Hoxha?
KGB Shpion
   Posté le 27-10-2006 à 01:29:54   

Brejnev ?
gorki
   Posté le 27-10-2006 à 09:20:39   

Bonjour Ossip su été tangible!

salut KGB, un indice, avec ta réponse sur le plan iéologie du t'éloigne de cent mille lieux de l'auteur.

Allez un autre extrait venant à la suite du second

"dans notre parti, chacun doit faire son service à la base; que des postes de confiance dans le parti ne se conquièrent pas par le simple talent littéraire et les connaissances théoriques, même si les deux conditions sont incontestablement réunies, car il faut encore être familiarisé avec les exigences de la lutte militante, savoir manier les armes les plus diverses dans la pratique politique, inspirer une confiance personnelle, faire preuve d'un zèle et d'une force de caractère à toute épreuve, et enfin, s'incorporer docilement dans les rangs de ceux qui combattent."

KGB Shpion
   Posté le 27-10-2006 à 12:40:47   

Staline, peut-être ?
Mais, c'est pas son style je trouve.
Paria
   Posté le 27-10-2006 à 15:37:06   

Etant donné que sa ressemble à un classique, et que presque tous ont été cité je dirai Marx?
Jameul
   Posté le 27-10-2006 à 16:12:13   

j'pense pas que ça soit marx...

j'opterais pour un ML d'apres guerre peut etre français...

au hasard A.Marty ?
Niemen
   Posté le 27-10-2006 à 18:14:15   

allez : Dimitrov

ou Chou en laî


je pense pas que soit Marcel Cachin.......
gorki
   Posté le 27-10-2006 à 19:47:46   

Allez là je vous mets sérieusement sur la piste, tout en me faisant plaisir

citation tirée de la préface d'une de ses oeuvres!

Aucun ouvrier en Angleterre - en France non plus, soit dit en passant - ne m'a jamais traité en étranger. J'ai eu le plus grand plaisir à vous voir exempts de cette funeste malédiction qu'est l'étroitesse nationale et la suffisance nationale et qui n'est rien d'autre en fin de compte qu'un égoïsme a grande échelle:

Message édité le 27-10-2006 à 19:50:19 par gorki
ossip
   Posté le 27-10-2006 à 20:58:52   

Je tente la deuxième épée: Engels...
gorki
   Posté le 27-10-2006 à 22:10:17   

Bravo camarade Ossip

La citation est tirée de la correspondance d’Engels.
A mettre dans tous les classeurs et pour beaucoup à méditer sérieusement, une véritable leçon d’humilité.

La seconde est tirée de son ouvrage : « la situation de la classe laborieuse en Angleterre »

Le texte de la citation

À la rédaction du Sozialdemokrat (13 septembre 1890).

Le soussigné demande instamment que l'on publie la lettre suivante qui a été envoyée hier à l'actuelle rédaction du « Sächsische Arbeiter Zeitung ».

« La rédaction sortante m'a réservé dans ce texte une grande surprise. Mais aussi à elle-même peut-être ! J'ignorerai tout jusqu'ici de l'existence d'une majorité de socialistes parlementaires petit bourgeois au sein du parti allemand. Quoi qu'il en soit, que la rédaction sortante « souhaite » tout ce qu'il lui plait, mais sans moi !
Si j'avais encore eu le moindre doute sur la nature de l'actuelle révolte des littérateurs et des étudiants dans notre parti allemand, il devrait disparaître devant l'impudence pyramidale de cette tentative de me rendre solidaire des jongleries de ces messieurs.
Tous mes rapports avec la rédaction sortante se limitent à ceci : il y a quelques semaines, la rédaction sortante, sans que je lui demande rien m'a envoyé son journal, mais je n'ai pas cru utile de lui dire ce que j'y ai trouvé. Maintenant je suis bien obligé de le lui dire, et ce publiquement.
Sur le plan théorique, j'y trouvai - et, en gros, cela s'applique aussi à tout le reste de la presse de l' « opposition » - un « marxisme » atrocement défiguré, qui se caractérise, premièrement, par une incompréhension quasi totale de la conception que l'on prétend précisément défendre; deuxièmement par une grossière méconnaissance de tous les faits historiques décisifs; troisièmement, par la conscience de sa propre supériorité incommensurable qui caractérise si avantageusement les littérateurs allemands. Marx lui-même a prévu cette sorte de disciples, lorsqu'il a dit à la fin des années 1870 d'un certain « marxisme » qui s'étalait chez maints Français : « Tout ce que je sais, c'est que moi je ne suis pas marxiste » ( 1 )

Sur le plan pratique, j'y trouvai que l'on se haussait carrément au dessus de toutes les difficultés réelles des luttes du parti et que, dans son imagination, on « sautait les difficultés » avec un total mépris de la mort, qui fait certes honneur au courage indompté de nos jeunes auteurs, mais qui, si on le transférait de l'imagination dans la réalité, serait capable d'enterrer le parti le plus fort où l'on se compte par millions, sous les tirs bien mérités de tous nos adversaires. Enfin, qu'une petite secte ne doit pas impunément se livrer à une telle politique de lycéens, c'est ce que ces messieurs ont aussi, appris par des épreuves non négligeables.
Tous les griefs qu'ils ont accumulés depuis des mois contre la fraction ou la direction du parti se ramènent dans le meilleur des cas à de simples bagatelles.
Mais s'il plait à ces messieurs de faire des chiures de mouches, ce n'est absolument pas une raison pour que les ouvriers allemands avalent des couleuvres pour les en remercier. ( 2 )

En somme, ils ont récolté ce qu'ils avaient semé. Abstraction faite de l'ensemble du contenu, toute la campagne avait été engagée avec de tels enfantillages, avec une telle mystification naïve de soi-même sur son importance propre, ainsi que sur l'état de choses et les idées ayant cours dans le parti, que l'issue en était claire dès le début. Que ces messieurs en retiennent la leçon ! Certains ont écrit des choses qui justifiaient toute sorte d'espoirs. La plupart d'entre eux pourraient faire quelque chose, s'ils étaient moins imbus de la perfection du niveau de développement qu'ils ont atteint pour l'heure.
Qu'ils sachent et admettent que leur « formation académique » - qui nécessite de toute façon une sérieuse révision critique - ne leur confère aucun diplôme d'officier qui leur permettrait d'être élevés au grade correspondant au sein de notre parti; que, dans notre parti, chacun doit faire son service à la base; que des postes de confiance dans le parti ne se conquièrent pas par le simple talent littéraire et les connaissances théoriques, même si les deux conditions sont incontestablement réunies, car il faut encore être familiarisé avec les exigences de la lutte militante, savoir manier les armes les plus diverses dans la pratique politique, inspirer une confiance personnelle, faire preuve d'un zèle et d'une force de caractère à toute épreuve, et enfin, s'incorporer docilement dans les rangs de ceux qui combattent. En somme, il faut que ceux qui « ont été formés dans les universités sachent apprendre davantage des ouvriers que ceux-ci n'ont à apprendre d'eux. »
Londres, le 7 septembre 1890.
Frédéric Engels.

Et qui va osez qualifier Engels d’ouvriériste ??? (Je plaisante)

( 1 et 2 ) souligné par moi Gorki

Message édité le 27-10-2006 à 22:11:54 par gorki
ossip
   Posté le 28-10-2006 à 20:52:04   

Vu que c'est mon tour, je propose l'énigme suivante: trouver à qui est dédié ce poème . Je commence par les derniers vers.

"[...]Une âme bat dans chaque cartouche
une bouche appelle dans le cri des hélices
les plaines craquent sous leur pids d'oranges mûres
on s'arrache aux pièges lumineux dela nuit
aux mains de chloroforme de la bataille
Tu apportes la vie
la vie de vin rude et d'audace
la vie en sandale de cordes
- petite mêche de cheveux
qu'on serre sur la poitrine -
la vie comme un claquement de fouet
la vie comme une balle de fusil
la vie pour enflammer le monde."
Jameul
   Posté le 29-10-2006 à 10:58:50   

aux brigades internationales ???
Xuan
   Posté le 29-10-2006 à 18:51:16   

Malraux aux républicains espagnols ?
ossip
   Posté le 29-10-2006 à 19:32:45   

Vous êtes pas si loin que ça... surtout jameul.

Le poème complet:

"De longues mémoires de sang
marchent derrière leurs conquêtes;
Chaque tête qui tombe
coûte un jour de faim
chaque tête qui tombe
ouvre une plaie de plus
dans la brèche de leur coeur
chaque homme qui tombe
laisse une croix d'os
une croix d'ombre et de chair vivante
sur le mur des prisons de pierre

Quand ils s'ouvraient les chemins de la chance
à la pointe de leurs destroyers
quand ils portaient leur salut de fer et d'or
aux armées chancelantes de la haine
alors tu mis tes deux poings nus
et la force de ton front
en travers des detroits
et les conons se turent comme des bêtes malades.

Les hommes qui descendaient l'escalier des montagnes
ont appris ton nom
dans l'éclatement des fusées.
Les chaînes sont tombées soudain de leurs épaules.
Ils se sont mis à chanter
debout sur le rivage des villes blanches.
C'est toi qui leur a enseigné le goût du pain
le goût fu jour acide et des forêts
le prix de la terre pour l'eau des moissons
pour l'amour et le lait des enfants
le prix de la terre chaude aux mains
de la terre pour creuser les tranchées
de la terre pour la naissance des peuples.

Dans chaque maison
brûle une lampe de pitié
dans chaque maison
chante la voix d'une femme assise.
Aussi profond qu'on creuse
on trouve ton souvenir;
il est prêt à venir sur les lèvres
il est à fleur d'eau dans toutes les mémoires
dans l'argile blonde des kolkhoz
dans les sillages de brume de la Baltique
dans la poitrine des foules en marche
dans toutes les fenêtres de l'avenir
dans la racine des blés de France
dans les nuits hâtives tendues sur l'Espagne
dans le regard de piere blanche des milices.

Tu délies les mains des villes
tu ouvres les portes de feu des usines
les portes de glace des frontières
tu apportes des rêves
aux enfants de Madrid
et des fusils
pour les hommes
livrés aux mains étrangleuses des sierras.
Tu veilles sur le sommeil des villes
sur l'histoire à statues de cheveux blancs
Tu fais taire dans le coeur des mères
les couteaux sanglants des sirènes
les poignards de l'aube
les croix bourdonnantes des junkers
et chaque soir tu viens
poser tes mains sur leurs papières d'argent
toi qui te souviens de ta mère
clouée vive sur les bûchers.
Une âme bat dans chaque cartouche
une bouche appelle dans le cri des hélices
les plaines craquent sous leur pids d'oranges mûres
on s'arrache aux pièges lumineux dela nuit
aux mains de chloroforme de la bataille
Tu apportes la vie
la vie de vin rude et d'audace
la vie en sandale de cordes
- petite mêche de cheveux
qu'on serre sur la poitrine -
la vie comme un claquement de fouet
la vie comme une balle de fusil
la vie pour enflammer le monde."

Message édité le 29-10-2006 à 19:50:45 par ossip
gorki
   Posté le 30-10-2006 à 07:44:15   

Bonjour camarade Ossip

Une réference commune: A ANDRE MARTY. ?
ossip
   Posté le 30-10-2006 à 12:30:07   

Bonjour et bien joué camarade gorki!
Il s'agit bien d'un poème titré et dédié à André Marty. Il est de Jacques Béry, et a été publié dans le numéro 70 de la revue Commune, revue littéraire pour la défense de la culture , qui contenant des articles entre autre d'Aragon, de Georges Politzer, etc. Numéro daté de juin 1939.

Message édité le 30-10-2006 à 12:31:12 par ossip
gorki
   Posté le 31-10-2006 à 09:18:59   

Bonjour à tous! et tant pis si je me trompe , disait un copain de boite quand réuni le matin autour d'un brasero (et oui j'ai connu des matins d'hiver ou après avoir mis en route ton poste de soudure tu devais poser tes mains sur la ferraille qui te glaçais les doigts,le seul moyen de chauffage était un bidon percé que chacun, compagnon d'infortune, à notre tour nous remplissions) en voyant arrivé le contremaître.

Ma citation :

« On assiste actuellement à une recrudescence sans précédent de divers courants anti-marxiste comme ceux des trotskistes et des anarchistes, qui en s’infiltrant dans les divers mouvements de masse, surtout de jeunes et d’intellectuels, tentent de pêcher en eau trouble, afin de détourner les masses de la juste voie et de les engager dans de périlleuses aventures qui conduisent à de graves défaites et d’ésillusons. »

Message édité le 31-10-2006 à 09:27:09 par gorki
KGB Shpion
   Posté le 31-10-2006 à 10:57:50   

Staline ?

Message édité le 31-10-2006 à 10:58:26 par KGB Shpion
gorki
   Posté le 31-10-2006 à 18:28:35   

Bonsoir KGB Shpion

non!
Jameul
   Posté le 31-10-2006 à 18:40:48   

un petit indice peut etre ?

jusqu'à présent j'ai trouvé la citation assez intemporelle...
gorki
   Posté le 31-10-2006 à 21:16:16   

Sous la forme d'une charade alors!

Mon premier est le contraire de l'endroit (Enver)

Mon second est héros d'une bande déssinée (Nasdine hodja) C'EST CADEAUX



Message édité le 31-10-2006 à 22:30:00 par gorki
Julien Lahaut
   Posté le 31-10-2006 à 21:23:18   

Enver Hodja ?

si je rates ça c'est que je suis vraiment mauvais
gorki
   Posté le 31-10-2006 à 22:28:00   

Julien Lahaut a écrit :

Enver Hodja ?

si je rates ça c'est que je suis vraiment mauvais


Non tu es bon

La citation est effectivement tirée de son rapport au VI congrés du PTA

Pour la charade c'était simple voir dessus.

Bonne nuit à tous, tiens ça me fais penser à un truc!

à cette intervention d'un ouvrier dans un débat (où la discution finie par tourner autour des spéculateurs boursiers) qui termina sont inervention par: " moi toute les nuits ça m'est difficile de trouver le sommeil quant je pense qu'il y en a plus qui gagnent des centaines de fois plus en dormant que ce que moi je touche en bossant"
Finimore
   Posté le 01-11-2006 à 11:30:53   

gorki a écrit :

Mon second est héros d'une bande déssinée (Nasdine hodja) C'EST CADEAUX


L'insaisissable Nasdine Hodja crée par Roger Lécureux (Les pionniers de l'espérance) dessiné par René Bastard -puis Pierre Leguen- fut publié dans Vaillant. Dans le très bien informé livre d'Hervé Cultru "Vaillant 1942-1969: La véritable histoire d'un journal mythique" il y a plusieurs pages consacrées à Nasdine Hodja (pages 64 à 67). L'insaisissable Nasdine Hodja fut également édité en albums.
Julien Lahaut
   Posté le 01-11-2006 à 13:44:24   

Vu que je pars ce soir et jusque samedi , je laisse la main pour la prochaine devinette
Jameul
   Posté le 02-11-2006 à 09:27:30   

"y a rien de pire qu'une révolution raté, une révolution raté ça fait peur comme une révolution mais ça ne change rien"
sti
   Posté le 02-11-2006 à 12:21:07   

diderot ?
Jameul
   Posté le 02-11-2006 à 15:16:04   

non c est plus récent
CMC
   Posté le 02-11-2006 à 17:08:54   

Un peu en rapport avec la question de Jameul:

Qui a écrit:

"Dans les pays capitalistes, à condition que dans ceux-ci ne règne pas le fascisme ou qu'ils ne soient pas en guerre, les conditions sont les suivantes: A l'intérieur règne une démocratie bourgeoise, non le féodalisme; dans leurs rapports externes, ces pays ne sont pas opprimés par d'autres nations. A partir de ces caractéristiques, la tâche des partis prolétariens dans les pays capitalistes est d'éduquer les ouvriers et d'accumuler des forces au travers d'une longue lutte légale et de se préparer ainsi à renverser définitivement le capitalisme. Dans ces pays, il s'agit de conduire une longue lutte légale, de se servir de la tribune parlementaire, de recourir aux grèves économiques et politiques, d'organiser les syndicats et d'éduquer les ouvriers.
Là, les formes d'organisation sont légales et les formes de lutte ne sont pas sanglantes ( on ne recourt pas à la guerre).
Par rapport au problème de la guerre, tout parti communiste lutte contre toute guerre impérialiste conduite par son propre pays. Si une telle guerre survient, sa politique vise à la défaite du gouvernement réactionnaire de son pays. L'unique guerre qu'il veut, c'est la guerre civile pour laquelle il se prépare.
Mais il n'est pas nécessaire de passer à l'insurrection tant que la bourgeoisie n'est pas réduite à l'impuissance, tant que la majorité des ouvriers n'est pas décidée à conduire une insurrection armée et une guerre et tant que les masses citadines n'apportent pas leur soutien au prolétariat. Et quand vient le moment de l'insurrection et de la guerre, il faut d'abord occuper les villes et avancer dans les campagnes; non le contraire. Tout ceci a été établi par les partis communistes des pays capitalistes et la Révolution d'Octobre en Russie en a démontré la justesse."

traduit de l'italien. Excuses si quelques détails sont légèrement différents d'autres traductions.
Jameul
   Posté le 03-11-2006 à 20:11:21   

Hoxa?
CMC
   Posté le 03-11-2006 à 21:26:56   

Hé non...
Jameul
   Posté le 05-11-2006 à 11:28:29   

bon si jamais le mien (puisque que personne n'y répond) c'était Bourdieu dans cet interview....

le son est mauvais et il faut s'accorcher mais ça clash très bien ... (notamement segolene)
http://www.youtube.com/watch?v=W1_YNeNd_g8
sti
   Posté le 05-11-2006 à 17:08:34   

Je n'avais pas d'idée et cmc est venu entre temps ...
Jameul
   Posté le 05-11-2006 à 19:45:03   

ouais y a pas de soucis c'est juste que comme ça au moins je place ce lien qui me fait bien marré..
Paria
   Posté le 12-11-2006 à 15:00:49   

CMC, un petit indice serait le bienvenue.

Message édité le 12-11-2006 à 15:01:05 par Paria
Jameul
   Posté le 14-11-2006 à 13:27:15   

bon... je relance avec une facile pour ceux qui conaissent marrante pour les autres...

"si le communisme était présent sur toute la terre, la suisse serait le musée du capitalisme"
CMC
   Posté le 14-11-2006 à 13:58:48   

Extrait de : " Problèmes de la guerre et de la stratégie " ( 1938 )
Après cela, si on ne trouve pas, il ne reste plus qu'à donner sa langue au chat !
gorki
   Posté le 14-11-2006 à 16:45:00   

Jameul a écrit :

bon... je relance avec une facile pour ceux qui conaissent marrante pour les autres...

"si le communisme était présent sur toute la terre, la suisse serait le musée du capitalisme"


Bonne idée, un indice

contemporain ?
Finimore
   Posté le 14-11-2006 à 17:48:20   

CMC a écrit :

Extrait de : " Problèmes de la guerre et de la stratégie " ( 1938 )
Après cela, si on ne trouve pas, il ne reste plus qu'à donner sa langue au chat !


et le chat répondit: Mao !
armenak
   Posté le 14-11-2006 à 17:55:46   

Jameul a écrit :

bon... je relance avec une facile pour ceux qui conaissent marrante pour les autres...

"si le communisme était présent sur toute la terre, la suisse serait le musée du capitalisme"


Trotsky
Armenak
KGB Shpion
   Posté le 14-11-2006 à 18:01:44   

Jameul a écrit :

bon... je relance avec une facile pour ceux qui conaissent marrante pour les autres...

"si le communisme était présent sur toute la terre, la suisse serait le musée du capitalisme"


JB ?
CMC
   Posté le 14-11-2006 à 19:24:49   

Bravo finimore !

J'en ai d'autres .... mais bon...

A plus tard !
KGB Shpion
   Posté le 14-11-2006 à 19:43:35   

Finimore a écrit :


et le chat répondit: Mao !


Le jeu de mot est subtile.
gorki
   Posté le 14-11-2006 à 21:57:08   

Finimore a écrit :

[citation=CMC]Extrait de : " Problèmes de la guerre et de la stratégie " ( 1938 )
Après cela, si on ne trouve pas, il ne reste plus qu'à donner sa langue au chat !


et le chat répondit: Mao ![/citation]

C N U (L)




Message édité le 15-11-2006 à 14:02:40 par gorki
Jameul
   Posté le 15-11-2006 à 09:33:09   

armenak a écrit :



Trotsky
Armenak


non...
gorki
   Posté le 15-11-2006 à 14:03:30   

Bourdieu?
Jameul
   Posté le 16-11-2006 à 14:19:15   

gorki a écrit :

Bourdieu?


non quand même pas...
gorki
   Posté le 16-11-2006 à 16:04:59   

C'etait pour faire avancer le chimililblic


KGB Shpion
   Posté le 16-11-2006 à 16:12:54   

Cette phrase est de toi-même, jameul !
Julien Lahaut
   Posté le 16-11-2006 à 16:31:37   

KGB Shpion a écrit :

Cette phrase est de toi-même, jameul !




Je dirais Lénine.
Jameul
   Posté le 16-11-2006 à 21:05:03   

KGB Shpion a écrit :

Cette phrase est de toi-même, jameul !

j'suis pas aussi génial


et c'est pas lénine mais quelqu'un qui a été proche de lui (j'commence à donner des indices parceque face à l'enormité de la citation j'pensais que plus de monde connaissait)
sti
   Posté le 16-11-2006 à 21:30:34   

Jameul a écrit :


(j'commence à donner des indices parceque face à l'enormité de la citation j'pensais que plus de monde connaissait)


Jameul ne change pas !
Faut pas être suceptible avec toi
Vassine
   Posté le 16-11-2006 à 21:59:51   

Je vois pas ce que ça a d'énorme

On va dire...gorki?
KGB Shpion
   Posté le 16-11-2006 à 23:19:08   

Le tsar ?
armenak
   Posté le 17-11-2006 à 10:00:26   

Kroupskaïa?
Jameul
   Posté le 17-11-2006 à 13:42:52   

non non et non...

si j'ai dit que j'commencais a donner des indices et que j'pensais que plus de monde connaissait c'est deja que pas mal de monde autour de moi la connaissait alors qu'ils ne sont pas forcement communistes et encore moins ML
Julien Lahaut
   Posté le 17-11-2006 à 14:32:19   

Plekhanov ?
sti
   Posté le 17-11-2006 à 14:52:12   

Nous sommes en dessous de tout alors Jameul

C'est Karl Marx.
Vassine
   Posté le 17-11-2006 à 18:24:09   

Trotsky?
armenak
   Posté le 17-11-2006 à 18:42:03   

Déjà proposé
allez Jameul c'est mon dernier mot : Humbert-Droz
Armenak
Jameul
   Posté le 18-11-2006 à 12:38:14   

bon c'etait Stalin...

(j'pensais que vous le proposeriez avant...)
KGB Shpion
   Posté le 18-11-2006 à 13:06:01   

Jameul a écrit :

bon c'etait Stalin...

(j'pensais que vous le proposeriez avant...)


Ah, j'aurai plutôt pensé à un communiste suisse ou ayant vécu un moment de sa vie en Suisse.
Jameul
   Posté le 18-11-2006 à 19:24:51   

sti a écrit :


C'est Karl Marx.


C'est possible aussi que Stalin ait cité Karl Marx en l'occurance je ne sais pas...
armenak
   Posté le 19-11-2006 à 20:08:02   

Une petite histoire pour détendre les esprits. Il s'agit d'une histoire qui circule dans le milieu de l'extrême-gauche turque.

"Mao décède et se présente au Paradis.
On lui ouvre les portes du Paradis et il découvre 5 personnes assises en train de jouer aux cartes (au Pichté dans le texte-jeu de cartes turc).
Il y reconnait Marx, Engels, Lénine et Staline mais pas le cinquième homme qui jure en tapant le carton.
Il prend Joseph à part et lui demande:
-Mais qui est-il? Que fait-il parmi nous?
Et Joseph de lui répondre:
-Chuut! Tais-toi et viens jouer, c'est Dieu."

Armenak
sti
   Posté le 20-11-2006 à 00:44:07   

Merde !
Ca fait six tête maintenant !

Qui va dessiner le drapeau pour la banière ?
gorki
   Posté le 20-11-2006 à 10:17:18   

Nous pouvons peut-être y ajouter cette version,

Est si l'homme en question était Trostsky, en attente que tout le monde soit présent à la table pour obtenir les testaments post-mortem, les vrais ceux-la, et qui les renvoies un jour de déluge prolétarien sur la tronche de ses disciples, accompagnés de son méa-culpa perso.



Tu sais Sti, à Propos de cette histoire des têtes, bien pour le coup je trouve que la disipline militaire à "du bon", je me souviens des rassemblements dans la cour de la caserne, ou on nous intimait l'ordre de ne voir qu'une seule tête dans les rangs, éffectivement au bout d'un moment on ne voyait plus qu'une seule tête derriere le drapeau celle du soldat . alors si on transpose, Cela donne:

Une seule tête , celle du soldat ouvrier!

Derriere une banniere , le drapeau rouge!

Tous enrôlé dans un régiment d'élite , le parti communiste.

Sous les ordres , d'un état major,choisi parmi ces soldats de toutes nationalités, pour mener la guerre de classe, ayant fait ses preuves, et appelé lui même à chaque instant à monter au front.
Abok
   Posté le 20-11-2006 à 19:34:59   

je vois que le jeu des devinettes a été interrompu

j'en ai une à vous proposer :

qui a écrit :

« Maintenant je suis comme le singe devenu roi, car il n'y pas de tigre dans la montagne. En notre époque, où manquent les héros, moi, un homme ordinaire, j'ai été élevé si haut. Je suis un héros, parce qu'il n'y en avait pas d'autres. Tout cela tu ne dois le dire à personne, car cela coïncide avec les dires malfaisants des droitiers et ferait leur affaire, alors que pour ceux de gauche ce serait comme une douche froide. Maintenant l'essentiel, c'est la lutte pour renverser en partie les droitiers. Mes dires ne seraient pas du goût des gauchistes et des masses. Après avoir balayé les droitiers il nous faudra faire une autre épuration, et même plusieurs. Dans le monde il se produit des secousses une fois tous les sept ou huit ans, et au cours de ces secousses le mal remonte à la surface. Il se peut qu'après ma mort ce que je dis ici soit rendu public et que les droitiers les utilisent à leurs fins, mais les gauchistes aussi utiliseront d'autres de mes dires, ils s'organiseront et écraseront les droitiers. »

dans quel contexte ?

quelle(s) conclusion(s) doit-on en tirer ?
gorki
   Posté le 20-11-2006 à 20:59:45   

Prachanda

vous faites quoi dans la vie prof de philo?

un peu plus de présentation comme demandé à tous propos par le camarade Ossip serait le bienvenue
Abok
   Posté le 20-11-2006 à 21:13:31   

gorki a écrit :

Prachanda


Non
gorki
   Posté le 20-11-2006 à 21:24:26   

mao
Vassine
   Posté le 20-11-2006 à 21:45:31   

Je sais pas, mais la personne avait une haute estime de soi sur le moment
C'est pas en Europe, y a pas de tigre
Xuan
   Posté le 21-11-2006 à 00:03:35   

le tigre et le singe font partie de l'astrologie chinoise et des personnnages de légende aussi.
Lin Piao ?
ludo90290
   Posté le 21-11-2006 à 00:41:36   

Enver Hoxha???

Message édité le 21-11-2006 à 00:44:37 par ludo90290
Paria
   Posté le 21-11-2006 à 11:17:13   

J'ai créer un sujet sur Hoxha et la Chine ICI.




[Edit ludo90290: Merci Paria, je fait le ménage donc. Nétoyage fait ]

Message édité le 21-11-2006 à 22:46:00 par ludo90290
armenak
   Posté le 21-11-2006 à 14:17:14   

Abok a écrit :

je vois que le jeu des devinettes a été interrompu

j'en ai une à vous proposer :

qui a écrit :

« Maintenant je suis comme le singe devenu roi, car il n'y pas de tigre dans la montagne. En notre époque, où manquent les héros, moi, un homme ordinaire, j'ai été élevé si haut. Je suis un héros, parce qu'il n'y en avait pas d'autres. Tout cela tu ne dois le dire à personne, car cela coïncide avec les dires malfaisants des droitiers et ferait leur affaire, alors que pour ceux de gauche ce serait comme une douche froide. Maintenant l'essentiel, c'est la lutte pour renverser en partie les droitiers. Mes dires ne seraient pas du goût des gauchistes et des masses. Après avoir balayé les droitiers il nous faudra faire une autre épuration, et même plusieurs. Dans le monde il se produit des secousses une fois tous les sept ou huit ans, et au cours de ces secousses le mal remonte à la surface. Il se peut qu'après ma mort ce que je dis ici soit rendu public et que les droitiers les utilisent à leurs fins, mais les gauchistes aussi utiliseront d'autres de mes dires, ils s'organiseront et écraseront les droitiers. »

dans quel contexte ?

quelle(s) conclusion(s) doit-on en tirer ?


Mao, lettre à Jiang Qing avant sa mort dans le contexte de la lutte contre Deng revenu de disgrâce (1975?)
-les bourgeois en tirent la conclusion que Mao a "orchestré" la Révolution Culturelle pour revenir au pouvoir.
-les maoistes que Mao n'avait de confiance qu'en Jiang Qing.
Armenak
Abok
   Posté le 21-11-2006 à 18:42:43   

Gorki a donné le premier la bonne réponse pour l'auteur

mais Armenak à précisé très justement que cette lettre était adressée à se femme

par contre, Armenak s'est trompé sur la date : 8 juillet 1966, rendu public par Chou-en-Laï le 8 mars 1973 à l’occasion de la lecture de documents concernant la dénonciation de Lin Piao.

Message édité le 22-11-2006 à 22:25:32 par ludo90290
Paria
   Posté le 22-11-2006 à 10:33:42   

J'en pose une autre, facile (surtout pour Finimore ) :

"Pratiquer le marxisme, non le révisionnisme; travailler à l'unité, non à la scission; faire preuve de franchise de droiture ne tramer ni intrigues ni complots "

Message édité le 22-11-2006 à 11:56:56 par Paria
Jameul
   Posté le 22-11-2006 à 11:29:25   


ludo90290
   Posté le 22-11-2006 à 21:52:18   

Pour continuer votre conversation qui été hors sujet sur Abok et CMC|---> https://humaniterouge.alloforum.com/sujet-19525-0-635-0-0-1-2136-1.html#p26648

Nétoyage terminer revenons à nos moutons, le Jeu des devinette..!

Message édité le 22-11-2006 à 21:57:53 par ludo90290
Paria
   Posté le 14-02-2007 à 14:19:00   

Aller, je relance, qui a dit :

"Je pense que c’était très varié. Ce n’était pas très chiffré. J’aurais presque envie de dire : socialistes, encore un petit effort et vous serez à gauche"
gorki
   Posté le 14-02-2007 à 20:07:23   

sarko
Paria
   Posté le 14-02-2007 à 22:52:43   

gorki a écrit :

sarko


C'est vrai que ça aurait pu, mais ce n'est pas lui.
Paria
   Posté le 16-02-2007 à 21:08:27   

Un indice : c'est un candidat à l'election présidentielle.
Xuan
   Posté le 17-02-2007 à 00:00:11   

Bové ?
Paria
   Posté le 17-02-2007 à 11:41:36   

Xuan a écrit :

Bové ?


Gagné
Xuan
   Posté le 17-02-2007 à 12:56:01   

Une facile :
quel intellectuel interviewé dans un café par la journaliste allemande Gaby Reich a déclaré récemment que Royal n'est pas de gauche ?
gorki
   Posté le 17-02-2007 à 17:03:27   

Doc Génico ou Stevy boulet
Paria
   Posté le 17-02-2007 à 17:34:15   

gorki a écrit :

Doc Génico ou Stevy boulet



Xuan
   Posté le 17-02-2007 à 23:42:59   

En fait il n'est guère plus malin mais il est réellement considéré comme un intellectuel de gauche
Au passage il nous gratifie dans cette interview d'une analyse de mai 68 qui vaut son pesant de cacahouètes : il se glorifie d'avoir dissuadé les étudiants de poursuivre leur mouvement au prétexte qu'" il n'y a rien de pire qu'une révolution ratée "

Précision utile, il est mort en 2002.
gorki
   Posté le 18-02-2007 à 11:41:09   

Alors nous interchangeons

Pour Doc Gynéco on aurais: Daniel Conbendit fait même pas rire!

Pour stevy boulet: André Glucksann lui il lui manque le nez rouge pour faire clow mais la couleur lui donne des allergies



J'allis oublier il est possible que ce soit aussi un de leur compagnon de piste dans le cirque des anciens soixanthuitard repenti Alain Krivine

Message édité le 18-02-2007 à 11:45:44 par gorki
Xuan
   Posté le 18-02-2007 à 20:32:43   

nonnon
gorki
   Posté le 18-02-2007 à 20:49:24   

mort ou vivant aujourd'hui?
armenak
   Posté le 20-02-2007 à 23:18:36   

euh........comment il fait pour dire que Ségolène n'est pas de gauche alors qu'il est mort en 2002?
vision prémonitoire de la future candidate ou bien mort "politique" en 2002?

Armenak
Xuan
   Posté le 20-02-2007 à 23:57:40   

Vraiment mort en 2002 et ressuscité à l'occasion des élections par la magie de la vidéo.
En gros, cet intellectuel sociologue explique que Royal a fait son plan de carrière "à gauche" en sortant de l'ENA.
Peau de banane posthume en quelque sorte
sti
   Posté le 21-02-2007 à 01:05:26   

bourdieu ! mais ce ne serait-ce pas Pierre ? notre apôtre sociologue. Qui aura su rétorquer à Marx après une étude bidon sur les travailleurs pauvres et leur préocupation sociales, en autriche je croix qu'il y avait bien une philosophie de la misére. Et une misére de la philosophie en plus, une !
gorki
   Posté le 21-02-2007 à 02:58:44   

Xuan a écrit :

Vraiment mort en 2002 et ressuscité à l'occasion des élections par la magie de la vidéo.
En gros, cet intellectuel sociologue explique que Royal a fait son plan de carrière "à gauche" en sortant de l'ENA.
Peau de banane posthume en quelque sorte



Tenez, à propos de vidéo! je sui allé dans les archives de L'ina voir une interview de Jacques duclos (un copain à moi et a Ossip pour le rôle qu'il a joué dans l'affaire André marty) interrogé par Maurice Andrieux.

le sujet la démocratie avancé, allez y pour ceux qui s'intéressent à la question de la dictature du prolétariat et rétrospectivement, pour les plus anciens d'entre nous ça vaux le déplacement. Je ne sais plus qui à l'époque avait caricaturé la position par: la démocratie de Monsieur et avancé pour dénoncer le revirement.
sti
   Posté le 21-02-2007 à 16:59:56   

Le lien ?
Xuan
   Posté le 21-02-2007 à 20:58:46   

bravo sti !
c'est bien le dieu de la bourde
et voilà le lien pour l'interview.
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=34919
La condescendance imbécile qui suinte de ce petit maître à penser restera donc son dernier legs à la postérité.
gorki
   Posté le 21-02-2007 à 21:34:17   

voila mon lien aussi, Ecuse Xuan je me permet d'emprunter ta phrase, écouter, c'est une concentration des théses du révisionnisme

http://www.ina.fr/elections/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=jacques+duclos&num_notice=2&total_notices=19

La condescendance imbécile qui suinte de ce petit maître à penser restera donc un de ses derniers legs révisionniste à la postérité.


Xuan
   Posté le 21-02-2007 à 23:57:07   

Jolie trouvaille !
Le Programme Commun de Gouvernement n'était pas loin en effet de la démocratie avancée .
Cette expression m'a toujours fait penser au camembert. Allez savoir pourquoi !

C'est à sti de proposer une devinette maintenant.
gorki
   Posté le 22-02-2007 à 00:12:13   

Xuan a écrit :

Jolie trouvaille !
Le Programme Commun de Gouvernement n'était pas loin en effet de la démocratie avancée .
Cette expression m'a toujours fait penser au camembert. Allez savoir pourquoi !

C'est à sti de proposer une devinette maintenant.


Servi sur un plateau à COEUR DE LION rien d'impossible

Tu as raison, aussi j'en ai plein mon sac a malice pour asticoter nos révisos

faut dire qu'on les sent toujours venir de loin
sti
   Posté le 24-02-2007 à 01:09:19   

Je vais jouer mon "érudit". Même si il y a une semaine encore je ne connaissais pas l'auteur

" Le vent fraternisait avec l'époque. Il s'en fichait éperdument de l'âge et du titre de professeur de l'Académie de Droit. Il cinglait le visage du général, lui sifflait impertinemment aux oreilles, le secouait et poussait son frêle corps sec le long du trottoir, se servant de sa capote comme d'une voile ."
[...]

C'est du roman ... pour celui qui trouve, je dis bravo la mémoire
gorki
   Posté le 24-02-2007 à 01:43:17   

J'ai une idée mais je suis pas sur un poête espagnol?
Xuan
   Posté le 24-02-2007 à 14:34:07   

Aucune idée...Malraux, Kadare ?
sti
   Posté le 24-02-2007 à 20:44:33   

Ecrivain Russe.
sti
   Posté le 24-02-2007 à 20:45:58   

Ukrainien pour être précis.
gorki
   Posté le 24-02-2007 à 22:39:19   

chevtchenko je connais que celui la
sti
   Posté le 24-02-2007 à 23:03:34   

Non
Paria
   Posté le 25-02-2007 à 20:51:19   

Gogol? C'est aussi le seul russe d'origine ukrainienne que je connaisse
sti
   Posté le 25-02-2007 à 21:07:35   

Non Paria


Je fais pas attendre plus longtemps, c'est plus pour partager que pour faire chercher pendant 30 ans
Je donne donc le nom et honte à Gorki car le bouquin provient de ses archives.


Boris Lavrénev
Le septième satellite


Je donne la main à Paria, dernier à poster avant la réponse.
gorki
   Posté le 25-02-2007 à 21:31:07   

sti a écrit :

Non Paria


Je fais pas attendre plus longtemps, c'est plus pour partager que pour faire chercher pendant 30 ans
Je donne donc le nom et honte à Gorki car le bouquin provient de ses archives.


Boris Lavrénev
Le septième satellite


Je donne la main à Paria, dernier à poster avant la réponse.



OUI JE COMPRENDS MAINTENANT OU PASSENT LES BOUQUINS HONTE A TOI OUI PEUX CHERCHER LONGTEMPS LE gORKI HONTE A TOI OUI
Xuan
   Posté le 25-02-2007 à 21:51:18   

c'est la transmission du savoir Gorki.
Tu connais le chant communard le tombeau des fusillés
"longeant largement la muraille vingt drapeaux rouges assemblés..."
et un peu plus loin :
[...] "l'avenir pouuuuusse...."
sti
   Posté le 25-02-2007 à 23:19:21   

En l'occurence c'est plus un vol qu'une transmission
gorki
   Posté le 25-02-2007 à 23:54:35   

Xuan a écrit :

c'est la transmission du savoir Gorki.
Tu connais le chant communard le tombeau des fusillés
"longeant largement la muraille vingt drapeaux rouges assemblés..."
et un peu plus loin :
[...] "l'avenir pouuuuusse...."


oui Xuan est au train ou je me fais dépouillé comme dit cette chanson je risque de faire parti de

"ceux entérrés sans cerceuil"

chut..... ou le vinyl va disparaitre lui aussi


Paria
   Posté le 26-02-2007 à 21:07:20   

N'ayant pas de citation interressante sous la main je laisse la main a Gorki
gorki
   Posté le 26-02-2007 à 22:45:59   

Paria a écrit :

N'ayant pas de citation interressante sous la main je laisse la main a Gorki


Merci Paria! un jeune qui me donne la Main en ce moment je peux pas la refuser

Allez pour me faire un petit peu pardonner je vais vous en donner plusieurs toutes du même auteur. tranche de rire obliger. Attention c'est pas un comique.


- Le matelot est assailli par la tempête ; le mineur vit entre le grisou et les éboulements, l'ouvrier se meut au milieu des roues et des courroies de la machine de fer; la mutilation et la mort se dressent devant le salarié qui travaille : le capitaliste qui ne travaille pas est à l'abri de tout danger.

- Le travail éreinte, tue et n'enrichit pas : on amasse de la fortune, non pas en travaillant, mais en faisant travailler les autres.

- La propriété est le fruit du travail et la récompense de la paresse.

- On ne tire pas du vin d'un caillou, ni des profits d'un cadavre : on n'exploite que les vivants. Le bourreau qui guillotine un criminel fraude le capital d'un animal à exploiter .

- L'argent et tout ce qui rapporte n'ont point d'odeur.

- L'argent rachète ses qualités honteuses par sa quantité.

- L'argent tient lieu de vertu à celui qui possède,

- Un bienfait n'est pas un bon placement portant intérêt.

- En se couchant mieux vaut se dire j'ai fait une bonne affaire qu'un bonne action.

- Le patron qui fait travailler les salariés quatorze heures sur vingt-quatre ne perd pas sa journée.

- N'épargne ni le bon, ni le mauvais ouvrier, car le bon comme le mauvais cheval a besoin de l'éperon.

- L'arbre qui ne donne pas de fruits doit être arraché et brûlé ; l'ouvrier qui ne porte plus de profits doit être condamné à la faim.

- L'ouvrier qui se révolte, nourris-le avec du plomb.

- La feuille du mûrier prend plus de temps à se transformer en satin que le salarié en capital.

- Voler en grand et restituer en petit, c'est la philanthropie.


- Faire coopérer les ouvriers à l'édification de sa fortune, c'est la coopération.

- Prendre la plus grosse part des fruits du travail, c'est le participation.

- Le capitaliste, libertaire fanatique, ne pratique par l'aumône; car elle enlève au sans-travail la liberté de mourir de faim.

- Les hommes ne sont rien de plus que des machines à produire et à consommer : le capitaliste achète les uns et court après les autres.

- Le capitaliste à deux langues dans sa bouche, l'une pour acheter et l'autre pour vendre.

- La bouche qui ment donne la vie à la bourse.

- La délicatesse et l'honnêteté sont les poisons des affaires.

- Voler tout le monde ce n'est voler personne.

- Démontre que l'homme est capable de dévouement ainsi que le caniche, en te dévouant à toi-même.

- Méfie-toi du malhonnête homme, mais ne te fie pas à l'homme honnête.

- Promettre prouve de la bonhomie et de l'urbanité, mais tenir sa promesse dénote de la faiblesse mentale.

- Les pièces de monnaie sont frappées à l'effigie du souverain ou de la République, parce que, comme les oiseaux du ciel, elles n'appartiennent qu'à celui qui les attrape.

- Les pièces de cent sous se relèvent toujours après être tombées, même dans l'ordure.

- Tu t'inquiètes de beaucoup de choses, tu te crées bien des soucis, tu t'efforces d'être honnête, tu ambitionnes le savoir, tu brigues les places, tu recherches les honneurs ; et tout cela n'est que vanité et pâture de vent ; une seule chose est nécessaire : le Capital, encore le Capital.

- La jeunesse se fane, la beauté se flétrit, l'intelligence s'obscurcit, l'or, seul, ne se ride, ni ne vieillit.

- L'argent est l'âme du capitaliste et le mobile de ses actions.

- Je le dis en vérité, il y a plus de gloire à être un portefeuille bourré d'o., et de billets de banque, qu'un homme plus chargé de talents et de vertus que l'âne portant des légumes au marché.

- Le génie, l'esprit, la pudeur, la probité, la beauté n'existent que parce qu'ils ont une valeur vénale.

- La vertu et le travail ne sont utiles que chez autrui.

- Il n'y a rien de meilleur pour le capitaliste que de boire, manger et paillarder : c'est aussi ce qui lui restera de plus certain quand il aura terminé ses jours.

- Tant qu'il demeure parmi les hommes qu'éclaire et que réchauffe le soleil, le capitaliste doit jouir, car on ne vit pas deux fois la même heure et on n'échappe pas à la méchante et à la vilaine vieillesse qui saisit l'homme par la tête et le pousse dans le tombeau.

- Au sépulcre où tu vas, tes vertus ne t'accompagneront pas ; tu ne trouveras que des vers.

- Hors un ventre plein et digérant gaillardement et des sens robustes et satisfaits, il n'y a que vanité et rongement d'esprit.

Message édité le 26-02-2007 à 22:59:23 par gorki
Xuan
   Posté le 26-02-2007 à 23:46:56   

Ca date des premiers socialistes au moins...
Je dirais Proudhon ou Paul Lafargue "éloge de la paresse" ?
gorki
   Posté le 27-02-2007 à 00:06:07   

Xuan a écrit :

Ca date des premiers socialistes au moins...
Je dirais Proudhon ou Paul Lafargue "éloge de la paresse" ?


Bien vu Xuan de Paul Lafargue Mais pas tiré du Droit à la Paresse, de l'ouvrage: LA RELIGION DU CAPITAL

CHAPITRE: Devoirs du capitaliste

se sont les Maximes de la sagesse divine.

Bon bien! tu sais ce qu'il te reste a faire.
Xuan
   Posté le 27-02-2007 à 23:26:58   

trop facile
Qui a été attaqué en diffamation par Papon pour avoir écrit :
"Je persiste et signe. En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l'ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon."
gorki
   Posté le 28-02-2007 à 21:17:03   

Je vous recommande la lecture de son livre: Un algerien
Finimore
   Posté le 02-03-2007 à 16:58:26   

Xuan a écrit :

trop facile
Qui a été attaqué en diffamation par Papon pour avoir écrit :
"Je persiste et signe. En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l'ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon."


Oui c'est très facile, mais je vais laisser les autres camarades chercher un peu !
armenak
   Posté le 03-03-2007 à 08:57:59   

jean-luc Einaudi?
Armenak
Finimore
   Posté le 03-03-2007 à 09:09:19   

Oui, JLE qui fut aussi directeur de l'HR et responsable des JCMLF (et aussi l'auteur de la Bataille de Paris -sur le massacre d'octobre 61).
armenak
   Posté le 03-03-2007 à 09:28:32   


super j'ai enfin trouvé une bonne réponse!!!
Donc je vous propose la suivante:

Qui a écrit:
"La France, sale encore des excréments et de la crasse de sa guerre, gémit sur sa pauvreté, sur sa dignité, sur sa mission spirituelle et la petitesse de ses bénéfices et la grosseur de sa bonne volonté. Car elle est menée par des marchands hypocrites qui cachent les profits des bilans et pleurent sur la dureté des temps. Leurs voix répètent en son nom qu'elle est la capitale de l'esprit, la fille ainée de l'église, la muse de la démocratie: ainsi nourissent-ils d'illusions les hommes que les hasards des mariages, de l'amour et des voyages ont doués de la qualité de français. Ventre creux a beaucoup d'oreilles. Ainsi en font-ils accroire aux gens qui dorment de l'autre côté de ses frontières dans des lits scandaleux qui n'ont pas la forme de ses lits."

c'est un écrivain communiste, français, c'est tiré de mon livre de chevet, un livre que tout militant doit lire un jour.
Armenak
Paria
   Posté le 03-03-2007 à 09:41:51   

Paul Nizan?
armenak
   Posté le 03-03-2007 à 19:26:49   

Trop fort mon camarade Paria, ou bien est-ce par déduction du sujet conseil de lecture
il s'agit en effet de Paul Nizan, c'est tiré de Aden Arabie.
Armenak
sti
   Posté le 03-03-2007 à 19:56:55   

C'est qoui l'histoire de cet intellectuel ? Si j'ai bien compris le parti l'a rejeté à une époque ? Il serait mort au début de la guerre ...
gorki
   Posté le 03-03-2007 à 21:29:18   

un lien, où un enterrement de première, dira peut-être le camarade Armenak

http://paul.nizan.free.fr/index.htm

Ce que j'ai le plus apprécié dans leur présentation c'est ça:

"Quel est notre but ?

Comme l'indiquent nos statuts, notre association a pour objectif de promouvoir l'oeuvre de Paul Nizan (1905-1940), et de créer un espace de rencontre entre les différents chercheurs et amateurs de celle-ci.

Interdisciplinaire, le G.I.E.N. souhaite en effet regrouper les spécialistes de nombreux domaines de recherche : les littéraires, les historiens, les philosophes, les psychologues, les sociologues, les chercheurs en science politique (etc.).

Mais le G.I.E.N. n'a pas pour vocation d'accueillir les seuls universitaires : les professionnels des médias (journalistes, cinéastes, réalisateurs), les écrivains, les éducateurs sont aussi les bienvenus.

... Sans oublier, bien entendu, les simples amateurs de l'oeuvre de Nizan".

Tu vois mon camarade, c'est simpa ils nous laisse un espace; Enfin! sur la table de chevet ou au fond de la salle de conférence, pour prendre la leçon normal Nizan çà suppose l'érudition, mais ça supporte tous juste l'amateurisme Nizan monsieur, ça ne se promeut que dans le beau linge.

Message édité le 03-03-2007 à 21:33:12 par gorki
sti
   Posté le 04-03-2007 à 02:18:18   

Ben ils font mumuse les "éducateurs du peuple", ils ont du temps ...
Des fois on se dit qui vaut mieu partir jeune,quand on voit la carrière de Sartre ...
Dans le même genre d'intellos qui se font plaisir, j'ai aussi trouvé ça sur le web ...
http://www.fonds-thorez.ivry94.fr/

Ca m'a bien fait rire car je suis tombé sur ce lien au moment ou je lisais dans un ouvrage :
[...] il m'a été reproché de m'être débarrassé ostensiblement d'un énorme bouquet qui m'avait été remis au Vel' d'Hiv' avec ceux distribués, par ordre, à tous les membres du bureau. C'est parce que je prétends que les milliers de francs d'un bouquet seraient mieux utilisés à faire des tracts par exemple contre les expulsions des mals logés.
J'ai toujours prétendu que le systéme des cadeaux est contre-révolutionnaire ; se faire offrir l'histoire de la culture à travers les âges (à 15 000 fr, l'ensemble en 1946), est une façon détournée de se constituer une bibliothèque, qu'on ne lira jamais, pour le seul orgueil de la montrer aux visiteurs et aux frais des militants ou des organisations.
Il est anti-ouvrier et contre-révolutionnaire de poser comme première question à telles délégations au Congrès par exemple : " Quel cadeau apportez-vous à la camarade X ..."

[...]
André Marty.



Ceci dit, qui a des infos sur la rupture d'avec le parti avant la seconde guerre mondiale ... Peut être le site du GIEN en parle, j'irais voir ...
armenak
   Posté le 04-03-2007 à 10:57:09   

Le GIEN est en effet un ramassis d'intellos et pseudo-chercheurs merdiques dont une des pontes est nantaise et connue comme la louve blanche pour faire chier tout le monde sur les droits de l'homme dans chaque collectif, dernier en date ayant subis ses élucubrations le comité nantais des Indigènes de la République.
P.Nizan a rompu avec le PCF essentiellement sur la question du pacte germano-soviétique mais déjà dans sa correspondance de guerre en Espagne il émet des doutes sur la politique Thorézienne. Il sera par la suite mis au pilori par le PCF (J.Vermeersch en faisant presque une question personnelle) et c'est quand même grâce à Sartre et Maspéro qu'on le connait aujourd'hui.
Maspéro avait sorti un cahier libre "P.Nizan, intellectuel communiste 1926-1940" qui a été réédité par les éditions La découverte récemment.
Armenak
sti
   Posté le 04-03-2007 à 14:16:06   

armenak a écrit :


P.Nizan a rompu avec le PCF essentiellement sur la question du pacte germano-soviétique


donc manque de lucidité politique ?

armenak a écrit :


mais déjà dans sa correspondance de guerre en Espagne il émet des doutes sur la politique Thorézienne.


Donc trop de lucidité politique ?


gorki
   Posté le 04-03-2007 à 14:34:26   

Bonjour à tous,

Ce qui m'interpelle dans le poste de Sti, c'est pas l'attitude du PCF ni celle de la bonniche politique à Thorez, André Marty en a été la victime la plus porteuse de sens. Mais justement, qu’ils y aient des différences idéologiques dans les façons de sortir de l'histoire du PC, cela à toujours été une évidence. André Marty y a été poussé, de façon répugnante, sur des bases de lutte de ligne, sans laisser par trop d'espace de récupération intellectuelle petite bourgeoise.

Nizan c'est toute une cohorte d’intellectuels qui lui collent aux bottes, en exhibant sa pensée, dont la louve blanche nantaise droit-de-l'hommiste, dont le camarade Armenak en illustre tout le contenu petit-bourgeois.
Seulement, la littérature ça laisse ou ça ne laisse pas d'espace pour permettre à la pensée bourgeoise d'y pénétrer. Dès que des intellectuels bourgeois s’emparent d’une pensée pour en lever haut le drapeau, c'est alors obligatoire que s'ouvre la route du scepticisme dans l’avant-garde de la classe, et c’est très sain est c’est tant mieux et ça devrait obliger à revisiter l'oeuvre, pour définir si il y a usurpation ou bien pas.

Puis il va falloir apprendre à ce méfier du terme intellectuel communiste, qui n'appartient pas à l'idéologie, trop souvent ceux-ci ont fait l’objet d’adoration quasi-mystique.
C’est la caste incontournable, les spécialistes de la pensée féconde, les faiseurs d’opinions.
Rien en France qui ne se tranche en dehors du point de vue de l’intellectuel, du journaliste, de l'artiste, ils sont interrogés partout et sur tout. C’est la conscience universel à l’état pure.
Le monde des intellectuels: un sanctuaire inviolable qui méprise l’opprobe du peuple.
Des intellectuels d’horizons politiques divers qui cultivent des amitiés, ce n’est que "dans l’ordre des choses", mais qu’un prolos se serve de citation de l’un ou de l’autre, de suite il est suspecte.
L' "intellectuel", il t’es interdit de le considérer simplement comme un compagnon de voyage, dans l’univers de la pensée c’est sacrilège ! Quelle prétention blasphématoire nous ne faisons pas preuve, en cela, mon ami !
Non ! Il doit être ton guide, celui qui seul est porteur de l’indignation, celui qui déplacera les foules respectueuses et abreuver du culte du héros, qui devant "sa majesté" s’arrêteront de penser pour boire jusqu’à la dernières des paroles du prophète.

Pour finir : si l’intellectuel (elle) idéaliste bourgeois installé dans les sinécures de culture est une réalité, l’intellectuel communiste planant au dessus du parti est une mystification.

Dans ce cas l’intellectuel communiste n’est rien d’autre que l’expression de la division du travail bourgeois (entre travail manuel et travail intellectuel) au sein du parti ; expression qui agit en retour sur la conception de la division des tâches, à l’intérieur du parti. (Le sans-grade colle les affiches, l’intellectuel les rédige etc.) C’est un héritage de l’idéologie bourgeoise, héritage du parlementarisme du même nom, dont il sera difficile de se défaire.
Voila un des combats majeurs de l’avant-garde ouvrière si elle veut rompre avec le révisionnisme dans la conception du parti prolétarien de type nouveau.

IL N’EST PAS DE SAUVEURS SUPRËME NI DIEU NI CESAR NI TRIBUN
disent les paroles de l'internationale.

A+

Message édité le 04-03-2007 à 20:23:42 par gorki
gorki
   Posté le 07-03-2007 à 12:49:17   

A toi Paria
Paria
   Posté le 07-03-2007 à 16:32:51   

Citation :

Trop fort mon camarade Paria, ou bien est-ce par déduction du sujet conseil de lecture


C'est en fait un des seuls écrivains communistes français que j'ai lu ( Antoine Bloyé ) et j'ai cru reconnaitre le style.

Citation :

A toi Paria


Je n'ai toujours rien de bien interressant, donc je laisse la main à qui veut.
Paria
   Posté le 07-03-2007 à 22:36:47   

Finalement j'ai trouvé Qui as dit :

« Je ne suis pas un terroriste, mais pas non plus un pacifiste. Je suis simplement un gars normal de la rue [...]* défendant la cause que tout autre oppressé défend : le droit de m'aider en l'absence de toute aide venant d'ailleurs »

* : supprimé par moi même, sinon ça donner un trop gros indice.
gorki
   Posté le 08-03-2007 à 00:23:57   

Un palestinien?
Paria
   Posté le 08-03-2007 à 09:25:34   

gorki a écrit :

Un palestinien?


Oui

C'était d'ailleurs ça l'indice :

« Je ne suis pas un terroriste, mais pas non plus un pacifiste. Je suis simplement un gars normal de la rue palestinienne défendant la cause que tout autre oppressé défend : le droit de m'aider en l'absence de toute aide venant d'ailleurs »
gorki
   Posté le 11-03-2007 à 01:52:24   

Barghouti
sti
   Posté le 11-03-2007 à 12:02:25   

ariel sharon ?

Ben quoi ?! lui aussi il est palestinien puisqu'il habite en palestine
Paria
   Posté le 11-03-2007 à 12:30:05   

gorki a écrit :

Barghouti


Gagné
gorki
   Posté le 11-03-2007 à 16:05:09   

sti a écrit :

ariel sharon ?

Ben quoi ?! lui aussi il est palestinien puisqu'il habite en palestine


Oui! mais pas dans le même logement que Marwan Barghouti
gorki
   Posté le 03-04-2007 à 21:03:35   

Je relance en rebondissant sur l'actualité!

Facile, qui a écrit:

"LE VENTRE EST ENCORE FECOND D'OU EST SORTIE LA BETE IMMONDE"
Xuan
   Posté le 03-04-2007 à 23:22:07   

Bertold Brecht

petit florilège de Brecht :
« Il y a pire que braquer une banque : en fonder une ! »
« Celui qui ne sait pas est un ignorant, mais celui qui sait et qui ne fait rien est un criminel. »
« L'avenir de l'humanité n'a d'intérêt que vu d'en bas. »


Il met également en scène un dialogue entre un intellectuel trotskyste et un ouvrier sans instruction, qui ne laisse pas intimider et répète néanmoins inlassablement sa juste conviction :
"je sais qu'il y a deux classes et celui qui n'est pas avec l'une est nécessairement avec l'autre"
gorki
   Posté le 04-04-2007 à 23:36:03   

gagné!

à toi
Xuan
   Posté le 05-04-2007 à 22:29:16   

Un peu d'humour maintenant.
Qui donc a dit cela :
"Quand j'entre dans la salle, François Hollande est en train de faire un numéro d'anthologie sur le droit opposable et ses variantes : droit opposable au logement, aux crèches, aux maisons de retraite… Il se moque des propositions de Nicolas Sarkozy, sur le fond, mais avec une verve comique épatante. C'est pour ces moments-là que j'ai aimé François Hollande… Le seul problème est que nous pourrions nous-mêmes, socialistes, être la cible de ses moqueries. Le droit opposable au logement, dont François est en train de se moquer, il est dans notre programme…"
[Le Monde 16/03/07]
KGB Shpion
   Posté le 05-04-2007 à 23:24:53   

Fabius ?
Paria
   Posté le 06-04-2007 à 15:20:57   

Besson?
Xuan
   Posté le 06-04-2007 à 21:33:54   

bien vu Paria !

c'est en effet Eric Besson, député socialiste de la Drôme et ex-secrétaire national à l'économie du PS, lors d'un entretien avec le journaliste du Nouvel Observateur Claude Askolovitch, l'entretien a été édité le 20 mars aux éditions Grasset sous le titre Qui connaît Madame Royal ?
Cet extrait a été publié dans le Monde du 16 mars.

L'épisode se déroule lors du meeting de Ségolène Royal à Villepinte le 11 février :
http://www.dailymotion.com/video/x16tj5_segolene-discours-de-villepinte
et le discours de Hollande dont parle Besson est là :
http://video.google.fr/videoplay?docid=2328780969216258553

Message édité le 06-04-2007 à 23:41:12 par Xuan
Xuan
   Posté le 15-04-2007 à 01:18:52   

c'est à toi Paria

Message édité le 15-04-2007 à 01:31:11 par Xuan
Paria
   Posté le 15-04-2007 à 21:40:57   

Je n'ai rien trouvé d'interressant, je laisse donc mon tour à KGB Shpion, dernier à avoir fait un proposition.
KGB Shpion
   Posté le 16-04-2007 à 18:24:12   

Paria a écrit :

Je n'ai rien trouvé d'interressant, je laisse donc mon tour à KGB Shpion, dernier à avoir fait un proposition.


J'en ai aucune idée. Passe le tour à qqn d'autre.
gorki
   Posté le 17-04-2007 à 21:21:37   

Moi je veux bien prendre!


Qui à dit:

".C'est la fin du vieux monde gouvernemental et clérical, du militarisme, du fonctionnarisme, de l'exploitation, de l'agiotage, des monopoles, des privilèges, auxquels le prolétariat doit son servage, la Patrie , ses malheurs et ses désastres

Pour vous aider, demain, il y aura un mois jour pour jours, sera la date anniversaire d'une des plus grande page de l'histoire de la classe ouvriere internationale. Il y participa, et sut se montrer un de ses plus influent combattant. Pendant cet événement il pratiqua un échange de correspondance avec Marx
Xuan
   Posté le 17-04-2007 à 22:39:21   

Leo Frankel ou bien Varlin ?
gorki
   Posté le 17-04-2007 à 23:37:02   

Bien vu xuan, c'est Eugene Varlin.

A toi, mais si tu pouvais rester dans le registe des internationalistes, dans cette période de débauche de sentiments nationaux tous aussi nauséabonds les uns que les autres, un mois aprés la commémoration de la date annisersaire de la journée internationale de la classe ouvriére organisée en combattante (18 mars) cela serait sympa

Message édité le 17-04-2007 à 23:38:58 par gorki
Xuan
   Posté le 17-04-2007 à 23:52:28   

un mot sur Eugène Varlin dont on trouve la bio dans Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Varlin

"Le 28 mai, Eugène Varlin est reconnu par un prêtre rue Lafayette. Arrêté, il est amené à Montmartre, où il est lynché, éborgné et finalement fusillé."

La charité chrétienne n'a pas de borgnes.

quando che muoi' un prete
suonano le campane
piangono le putane
ch'è mort'un avventor

quando che muoio io
non voglio Gesù Cristi
ma la bandiera rossa
di Lenin e Stalin
Xuan
   Posté le 18-04-2007 à 00:02:44   

la question maintenant ; elle est facile et les anciens n'ont pas le droit de souffler !
De qui parle Mao Tsé toung ?

" Voilà donc un étranger qui, sans être poussé par aucun intérêt personnel, a fait sienne la cause de la libération du peuple chinois: Quel est l'esprit qui l'a inspiré? C'est l'esprit de l'internationalisme, du communisme, celui que tout communiste chinois doit s'assimiler. "
gorki
   Posté le 18-04-2007 à 00:25:42   

A lire

Histoire de la Commune (Po Lissagaray) Eugène Varlin (Histoire et souvenirs de la Commune (Louise Michel)
KGB Shpion
   Posté le 18-04-2007 à 13:13:28   

Xuan --> Staline ?
gorki
   Posté le 18-04-2007 à 13:47:07   

Xuan a écrit :

la question maintenant ; elle est facile et les anciens n'ont pas le droit de souffler !
De qui parle Mao Tsé toung ?

" Voilà donc un étranger qui, sans être poussé par aucun intérêt personnel, a fait sienne la cause de la libération du peuple chinois: Quel est l'esprit qui l'a inspiré? C'est l'esprit de l'internationalisme, du communisme, celui que tout communiste chinois doit s'assimiler. "


est-ce bien N ormal que l'on ai pas le droit de souffler c'est B ête accorde le moi au moins U ne fois

Message édité le 18-04-2007 à 20:03:51 par gorki
Paria
   Posté le 18-04-2007 à 15:24:29   

Norman Bethune.

D'ailleurs il y a un autre passage du texte de Mao qui convient au débat actuel :

Mao a écrit :

Il nous faut nous unir au prolétariat de tous les pays capitalistes, au prolétariat du Japon, de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis, de l'Allemagne, de l'Italie et de tout autre pays capitaliste, pour qu'il soit possible d'abattre l'impérialisme, de parvenir à la libération de notre nation et de notre peuple, des nations et des peuples du monde entier. Tel est notre internationalisme, celui que nous opposons au nationalisme et au patriotisme étroits.



Xuan
   Posté le 18-04-2007 à 21:43:09   

bravo Paria, je suis sûr que tu le savais avant de voir les acrostiches de Gorki

Voilà un lien pour le texte de Mao Tsé toung " à la mémoire de Norman Béthune "
http://classiques.chez-alice.fr/mao/bethune.html
Paria
   Posté le 19-04-2007 à 21:39:52   

Oui disont que Groki m'a confirmé mon idée

J'en relance une, dans un tout autre registre.
Qui a dit :

"Aucun acte n'est sans conséquence dans la vie, et le fait de croire une théorie plutôt qu'une autre a ses répercussions particulières sur l'action; l'erreur elle même laisse sa trace; dans la mesure où elle est répandue et acceptée, elle peut retarder (mais certes pas empêcher) la réalisation d'un objectif."

Je pense surtout ici à la L"CR" qui attire de plus en plus de monde...
Xuan
   Posté le 25-04-2007 à 00:20:29   

là je sèche...
Paria
   Posté le 25-04-2007 à 09:33:22   

Un italien
armenak
   Posté le 25-04-2007 à 11:23:35   

Antonio GRAMSCI
Armenak
Paria
   Posté le 25-04-2007 à 11:46:55   

armenak a écrit :

Antonio GRAMSCI


Gagné, à toi de relancer.
armenak
   Posté le 26-04-2007 à 08:02:32   

une facile:
de qui est ce poème?

"Après l'insurrection du 17 juin,
le secrétaire de l'Union des écrivains
fit distribuer des tracts dans la Stalinallee.
Le peuple, y lisait-on, a par sa faute
Perdu la confiance du gouvernement
Et ce n'est qu'en redoublant d'efforts
Qu'il peut la regagner. Ne serait-il pas
Plus simple alors pour le gouvernement
De dissoudre le peuple
Et d'en élire un autre?"

Armenak
Julien Lahaut
   Posté le 26-04-2007 à 08:14:38   

Bertolt Brecht
Xuan
   Posté le 27-04-2007 à 00:18:57   

Je crois que Julien Lahaut a deviné.
Ci-dessous un commentaire non communiste mais cependant intéressant sur la révolte ouvrière du 17 juin 1953 en RDA contre l'augmentation des cadences, et son instrumentalisation.

Paru le 29/04/2004 dans le Revue en ligne "Etudes Européennes"
http://www.etudes-europeennes.fr/

A Berlin ce drôle de 17 juin 2003
par Régine Robin, historienne, sociologue et linguiste

Pour rendre compte de ce qu’est le phénomène de l’instrumentalisation du passé, et ce, d’une façon concrète, rien ne vaut l’exemple du 17 juin.
Il se trouve que j’étais à Berlin le 17 juin 2003, cinquante ans après le fameux 17 juin 1953. Anniversaire célébré en grandes pompes, hommages très officiels, à un événement qu’on interprète comme on veut, après-coup, confortant sa conception de l’histoire et sa vision du passé, toujours dans le trop ou le trop peu, toujours « à côté de la plaque ».



« je reste troublé par l'inquiétant spectacle que donnent le trop de mémoire ici, le trop d'oubli ailleurs, pour ne rien dire de l'influence des commémorations et des abus de mémoire et d'oublis. L'idée d'une juste mémoire est à cet égard un de mes thèmes civiques avoués » . Cette phrase figure dans l'Avertissement qui précède le maître ouvrage de Paul Ricoeur sur la mémoire, ouvrage qui fait suite aux trois volumes de Temps et Récit. Paul Ricoeur esquisse une phénoménologie de la mémoire et de l'oubli, des modalités sociales du souvenir collectif et de l'oubli. Il va entre autre établir le bien fondé des concepts de la psychanalyse pour toute étude de la mémoire qu'elle soit individuelle ou collective. Se fondant sur les célèbres articles de Freud: « Remémoration, répétition, perlaboration » , et « Deuil et mélancolie » , il reprend le concept de Durcharbeit, la « perlaboration », le processus complexe, qui, dans la cure, permet au patient de se remémorer au lieu de répéter, de substituer le souvenir et le récit, à un passage à l'acte qui n'est que la compulsion de répétition à l'œuvre. Ce qui va permettre à Paul Ricoeur d'opposer des processus historiques « pathologiques » habitant le tissu social des sociétés et leur devenir, aux processus « normaux » , qui pourraient être assimilés à la perlaboration dans la cure, processus que l'on nomme communément, le travail de la mémoire. « On peut parler non seulement dans un sens analogique, mais dans les termes d'une analyse directe, de traumatismes collectifs, de blessures de la mémoire collective. La notion d'objet perdu trouve une application directe dans les « pertes » qui affectent aussi bien le pouvoir, le territoire, les populations qui constituent la substance d'un Etat. Les conduites de deuil, se déployant depuis l'expression de l'affliction jusqu'à la complète réconciliation avec l'objet perdu, sont d'emblée illustrées par les grandes célébrations funéraires autour desquelles un peuple entier est rassemblé. A cet égard, on peut dire que les conduites de deuil constituent un exemple privilégié de relations croisées entre l'expression privée et l'expression publique. C'est ainsi que notre concept de mémoire historique malade trouve une justification a posteriori dans cette structure bipolaire des conduites de deuil," . Du côté des développements mortifères, les "abus de la mémoire" ou si l'on veut, un "trop peu" ou un "trop" de mémoire, un "trop peu" ou "trop d'oubli". Le "trop" de mémoire serait de l'ordre de la compulsion de répétition interdisant toute réconciliation avec le passé, et toute distance critique. Le "trop peu" de mémoire serait du même ordre, de l'ordre du refoulement, prompt à revenir hanter un tissu social mal stabilisé et qui "croyait" pouvoir faire l'économie de son rapport au passé. « Si tel est le cas, alors, le trop peu de mémoire relève de la même interprétation. ce que les uns cultivent avec délectation morose et ce que les autres fuient avec mauvaise conscience, c'est la même mémoire répétition. Les uns y aiment se perdre, les autres ont peur d'y être engloutis. Mais les uns et les autres souffrent du même déficit de critique. Ils n'accèdent pas à ce que Freud appelait le travail de remémoration."
En fait, il n'y a pas de mémoire juste, même si l'on y tend toujours, mais toujours du "trop peu" et du "trop" en fonction des conjonctures et des remaniements des grands récits du passé ou de la fragmentation des récits, de leurs décompositions, en fonction également des remaniements des configurations et reconfigurations narratives.

Les peuples cèdent rarement à la mélancolie. En revanche, ils peuvent s’enfoncer dans le mutisme, ne plus trouver les mots pour rendre compte de leur traumatisme. Dans Le Conteur, Walter Benjamin, rappelle qu’au lendemain de la première guerre mondiale les soldats revenaient muets des champs de bataille. Ils ne pouvaient dire ce qu’ils avaient vécu. Pourtant un tintamarre se fit entendre. On écrivit énormément sur la guerre, mais rien qui correspondît à leur expérience : « Car jamais expériences acquises n’ont été aussi radicalement démenties que l’expérience stratégique par la guerre de position, l’expérience économique par l’inflation, l’expérience corporelle par la bataille de matériel, l’expérience morale par les manœuvres des gouvernants. Une génération qui était encore allée à l’école en tramway hippomobile se retrouvait à découvert dans un paysage où plus rien n’était reconnaissable, hormis les nuages, et au milieu, dans un champ de forces traversé de tensions et d’explosions destructrices, le minuscule et fragile corps humain »
On a jamais vu un peuple se suicider, sauf, peut-être, et cela ne fait jamais la « une » des journaux, quelques tribus en Amazonie, ou des villages amérindiens ou Inuit dans le nord-canadien qui sont au-delà du désespoir même. Mais « nos » nations glorieuses n’ont de cesse de réaliser leur « vocation ». Partout cependant, des traumatismes, donc partout la nécessité de « faire avec ». Partout, des amorces de travail du deuil partout à l’œuvre, en fonction des conjonctures historiques, des débuts d’un travail de désinvestissement de la libido sur l’objet perdu : grand homme, idéal, régime dans lequel on s’était reconnu à un moment donné ou au contraire, victime absolue de régimes criminels qui n’arrivent pas à assumer leurs forfaits; mais, par une ruse de la raison mémorielle, ce travail à un moment donné, est partout détourné, retourné, travesti, transféré, déplacé. Les responsabilités sont attribuées à d’autres, ou il n’y a pas de coupables, ou seuls quelques-uns le sont. On oublie, refoule, met au loin, au plus profond ce qui dérange, on remplit les placards de l’histoire de squelettes, en attendant de les ouvrir et de les retrouver sans les reconnaître.
Bref, il n’y a que des rendez-vous manqués avec l’histoire, la mémoire qui suture et sature, balise précisément l’histoire de ces rendez-vous manqués, elle jalonne l’histoire des ratages du travail du deuil et inscrit de nouvelles configurations, des réaménagements opérés par les récits que les sociétés racontent ou se racontent sur leur passé.

Si l’on fait un rapide tour du monde on s’aperçoit aisément qu’il est difficile de trouver un endroit où on tendrait vers une juste mémoire. Du Japon qui n’arrive pas à assumer son rôle dans la Seconde Guerre mondiale à cette France où Vichy et la guerre d’Algérie reviennent périodiquement avec tous les squelettes des placards de notre histoire; de l’impossibilité même d’organiser encore une exposition sur Hiroshima aux Etats-Unis; de l’impossibilité d’édifier un mémorial ou un musée aux Indiens d’Amérique exterminés; du scandale de la révélation du massacre de Jedwabne en Pologne et aux multiples révisions, relectures du passé en Europe de l’Est qui aboutissent tendanciellement à un révisionnisme généralisé où il vaut mieux avoir été fasciste que communiste dans le passé; de l’Italie où un discours très à la mode tend soit à réhabiliter Mussolini et à dévaloriser la Résistance, soit à les mettre au même niveau avec l’idée que « des bons et des mauvais » il y en avait partout, etc. Disant cela, je ne veux pas dire qu’un travail du deuil, qu’un travail mémoriel n’ait pas été entrepris, qu’un travail de mémoire ne soit pas en train de se faire ici et là , parfois fondamental comme en Allemagne, mais ce travail de mémoire est difficile, en débat, en conflit, n’est jamais sûr de triompher, est toujours à reprendre et il est toujours pris dans une conjoncture, où, il est lui-même un enjeu, remplit une fonction sociale, est plus ou moins instrumentalisé - il est peut-être impossible qu’il en soit autrement – politiquement, culturellement, historiographiquement. Mémoire fragile, presque toujours instrumentalisée.
Pour rendre compte de ce qu’est le phénomène de l’instrumentalisation du passé, et ce, d’une façon concrète, rien ne vaut l’exemple du 17 juin.
Il se trouve que j’étais à Berlin le 17 juin 2003, cinquante après le fameux 17 juin 1953. Anniversaire célébré en grandes pompes, hommages très officiels, à un événement qu’on interprète comme on veut, après-coup, confortant sa conception de l’histoire et sa vision du passé, toujours dans le trop ou le trop peu, toujours « à côté de la plaque ».

Le 17 juin 1953 fut un événement complexe. Difficile à analyser, mais en un mot, on peut dire que ce fut avant tout une révolte ouvrière, des ouvriers des chantiers de la Stalinallee ( qui allait devenir la Karl-Marx-Allee quelques années plus tard) en construction, refusant l’augmentation des normes, décrétées par le gouvernement est-allemand, sourd au nouveau cours de la politique soviétique, après la mort de Staline enjoignant aux dirigeants est-allemands d’assouplir leur politique et leurs exigences. Ces ouvriers du chantier, bientôt relayés par ceux des chantiers très voisin, de l’hôpital de Friedrichshain en construction décident de faire la grève, dès le 11 juin. Le gouvernement lâche du lest, mais en pleine crise alimentaire, ne reveint pas sur l’augmentation des cadences, des normes de plus de 10%. Les ouvriers manifestent, partent en direction de la Maison des Ministères, seul édifice intact dans un Berlin en ruines, ancien ministère de l’aviation de Göring, devenue le siège des divers ministères de la RDA, abritant la salle dans laquelle la RDA fut proclamée le 7 octobre 1949. Ces ouvriers veulent parler à Walter Ulbricht, mais un seul ministre est présent pour les affronter, Fritz Selbmann, le ministre de l’économie. Le 17 juin, la manifestation et la révolte se généralisent. Les choses ont tendance à dégénérer, les slogans changer. On va brûler des drapeaux rouges à la Porte de Brandebourg, et à la Potsdamer Platz. Le mouvement, du reste, ne sera pas cantonné à Berlin. Diverses villes de RDA vont connaître une réelle agitation. Les chars soviétiques font leur apparition à Berlin. La révolte sera durement réprimée.
Les tracts des ouvriers disaient : « nous voulons être des hommes libres et non pas des esclaves ». On s’est emparé de cette phrase à l’ouest pour faire croire que le but premier de la révolte avait été la réunification. A cette époque, il n’y avait pas de Mur de Berlin. On venait d’entrer dans la guerre froide et deux États s’étaient constituer sur les anciennes zones d’occupations. Les États ne dataient que de 1949. On était en 1953. La RDA en juin 1953 avaient trois ans et demi d’existence. Les problèmes de l’unité éventuelle des deux Allemagnes ne se posaient absolument pas comme en 1989. Interpréter la révolte des ouvriers berlinois de 1989 comme un appel à la réunification est un contresens historique absolu, un mensonge, une distorsion historique.
De l’autre côté, la RDA s’est mise à chercher des coupables et dès le 19 juin à énoncer la thèse du complot fasciste contre la RDA. D’une part d’anciens nazis avaient profité du mécontentement ouvrier et poussé à la révolte, d’autre part, les services secrets américains et la radio américaine dans le secteur américain, La RIAS, avait poussé à la révolte. Énoncée de la sorte, la thèse est fort simpliste car elle évite de se poser le problème de la racine du mécontentement ouvrier et de la perte de popularité du régime, même s’il est vrai que d’anciens nazis avaient été embauchés dans les chantiers de la Stalinallee, aux fins de rééducation au contact de l’élite ouvrière des chantiers, et s’il est attesté que la RIAS, qui eut, en fait une position complexe ( ne pas donner une révolte ouvrière en exemple) put, à certains moment jeter de l’huile sur le feu.
Dès le départ la RFA se mit à instrumentaliser la révolte tant et si bien que le 17 juin fut le nom donné à une des plus grandes artères de Berlin, qui va de la Porte de Brandebourg à la Ernst Reuter Platz en passant par la Siegessäule et que cette date devint, jusqu’à la réunification, la fête nationale allemande de la RFA.
Les cinquante ans du 17 juin furent fêtés, commémorés, célébrés à l’envi avec nombre de cérémonies, nombre d’émissions de télévision, l’émission d’un timbre commémoratif, d’une médaille et de nombreuses installations, tour et visites guidés de toute espèce , représentations théâtrales, conférences et discussions. En apparence, une grande circulation discursive, une cacophonie, voire une polyphonie de voix multiples, diverses, se faisant entendre, marque d’un travail de mémoire sur un événement important de l’histoire allemande. En réalité, sauf, certains secteurs minoritaires ou marginaux, quelques hebdomadaires de gauche sans grand écho, quelques grévistes essayant de se faire entendre, ces cérémonies, commémoration,s célébrations furent une immense entreprise d’instrumentalisation des événements du 17 juin 1953 au service de la RFA, tout à la gloire de la réunification et tout à la dé-ligitimisation de la RDA, essayant de détruire et de miner les restes de la Ostalgie qui se faisait jour à nouveau, en particulier avec le succès rencontré par le film de Wolfgang Becker : Good-bye Lenin.

Voici comment le site officiel de site officiel du centre d’information de l’ambassade d »Allemagne commente l’ensemble des commémorations qui eurent lieu en 2003.
« MEMOIRE
L'Allemagne commémore le 50ème anniversaire du soulèvement populaire du 17 juin 1953 en RDA. A observer les récits, témoignages et commentaires qui occupent actuellement les colonnes de la presse allemande et les temps d'antennes des chaînes de télévision, on ne peut échapper à l'impression que
l'Allemagne s'efforce ces jours-ci de se réapproprier une partie de son histoire. Pas moins de 650 manifestations sont organisées pour commémorer le 50ème anniversaire du soulèvement populaire du 17 juin 1953 en RDA, écrasé dans le sang par les chars de l'armée soviétique. Cette commémoration sera couronnée mardi par plusieurs célébrations officielles.

En pleine guerre froide, le 17 juin 1953 marque le premier soulèvement populaire dans la zone d'influence soviétique, avant les révoltes en Hongrie, à Prague ou en Pologne. Plus d'un million de personnes dans 700 villes et communes y participèrent. C'est le 16 juin 1953, à Berlin, que la révolte se leva, lorsque les travailleurs du bâtiment qui travaillaient sur la Stalinallee, au centre de la ville, cessèrent le travail et se mirent à manifester dans les rues. L'objet de leur colère était au départ le relèvement des normes de travail sans compensation salariale, adoptée par le gouvernement communiste quelque semaines auparavant. Mais très vite, les revendications se transformèrent pour porter sur l'organisation
d'élections libres et secrètes, la démission du gouvernement et le retrait des troupes d'occupation soviétiques. Le soulèvement s'était mué en révolte politique. Le 17 juin, il s'étendait à tout le pays.
En quelques heures, la révolte fut écrasée dans le sang par l'armée soviétique et les forces de sécurité est-allemandes. Cinquante à 125 manifestants y laissèrent leur vie. Dans les semaines qui suivirent, 13 000 à 15 000 personnes furent arrêtées, parmi lesquelles plus de 2300 furent condamnées. Deux d'entre elles le furent à la peine de mort. Deux semaines plus tard, le gouvernement d'Adenauer faisait du 17 juin la journée nationale officielle de commémoration en République fédérale.
Cette date fut donc pendant près de 40 ans en République Fédérale le jour de la "fête nationale", remplacée en 1990 par le 3 octobre, "Journée de l'unité" en souvenir du 3 octobre 1990. Mais le sens du 17 juin semblait s'être progressivement perdu de vue au fil des années, tandis que le souvenir en était étouffé sous le poids de la propagande de l'autre côté du Rideau de fer. A travers ce 50ème anniversaire, l'opinion publique allemande réinterroge aujourd'hui la force de ce symbole, qui semble reprendre toute sa place dans la conscience populaire. »
C’était bien le thème de toutes les cérémonies. Ce que les ouvriers voulaient en juin 1953, ils l’ont obtenu enfin en novembre 1989. Le 17 juin est un événement qui ne peut se lire qu’à la lumière de la réunification.
Avec une amie présente comme moi à Berlin durant ces jours de célébration, nous avons cherché à voir le maximum de commémorations, faisant des choix. Il était impossible de tout voir, d’être présents à tout. Le peu que nous avons vu est édifiant même si nos allées et venues n’ont en rien une valeur représentative, Simplement de témoignage.
Une installation dans Berlin devant le siège des Archives de l’ancien parti communiste, à l,angle de la Prenzlauer Allee et de la Mollstrasse, bâtiment qu’on laisse d’ailleurs pourrir sur place, une grande bannière rouge sur laquelle est écrite en grandes lettres blanches : Die Partei hat immer Recht ( le parti a toujours raison), histoire de mettre en condition les gens en ramenant la RDA à son essence totalitaire et en montrant, par avance, que les manifestations ouvrières ne pouvaient avoir eu qu’un sens politique.
Au ministère des finances, de nouveaux panneaux. Il en avait pourtant vu d’autres.
L'architecte Ernst Sagebiel en avait dessiné les plans, dès 1935.Il avait travaillé avec le célèbre Erich Mendelsohn, et prit carrément sa place lorsque ce dernier, contraint à l'exil quitta l'Allemagne en 1933. Il le construisit " à l'épreuve des bombardements", ce qui explique sans doute son extraordinaire solidité. Masse d'acier et de béton aux façades de pierre et de marbre, il aligne d'immenses corridors, ses milliers de bureaux aux fenêtres identiques et ses cours d'honneur. Monumental et moderniste à la fois, respirant l'ordre et l'autorité sinistre, il se dresse à l'angle de la Leipziger et de la Wilhelmstrasse, et, au sud, jouxte la Niederkirchnerstrasse.
Les autorités soviétiques et le régime de l'Allemagne de l'Est réutilisèrent presque immédiatement cet immense espace resté intact au milieu des ruines, non sans l'avoir "dénazifié". On retira du haut des piliers du portail principal, les deux aigles de bronze avec des croix gammées dans leurs serres. On les enleva également des bureaux, et de la grande salle des fêtes du ministère au plafond à caissons. C'est là que fut proclamée solennellement la République démocratique allemande, le 7 octobre 1949. L'ancien ministère de l'Aviation devint la Maison des ministères, et en abrita au moins une douzaine durant quarante ans. En 1952, Max Lingner orna la loggia de la façade nord d'une murale de céramique, longue de 25 mètres et faite de 1715 carreaux de porcelaine de Meissen, représentant l'édification du socialisme en Allemagne selon les canons du réalisme socialiste. On y voit des ouvriers et des paysans exhibant fièrement leurs outils de travail, des gens jouant de l'accordéon et de la guitare, le visage radieux. C'est encore vers ce ministère, comme nous l’avons vu, que les manifestants du 17 juin 1953 convergèrent (à peu près 2000) exigeant de parler à un ministre, Walter Ulbricht n'étant pas sur les lieux, ils conspuèrent le seul qui ait eu le courage de les affronter et de leur parler, Fritz Selbmann.
Puis, le grand ménage fut fait après la Wende, le tournant. Le bâtiment, avant rénovation complète fut le siège de la Treuhand, l'organisme qui centralisa toutes les opérations de privatisation des organismes et entreprises de la défunte RDA. A sa tête, Detlef Rohwedder qui fut assassiné. Enfin, le nouveau ministère des Finances, à la recherche d'espaces à la mesure de la nouvelle Allemagne décida d'en prendre possession. Le bâtiment-forteresse fut rénové de fond en comble, récuré, lessivé. Pour commémorer le quarantième anniversaire du 17 juin 1953, une photographie géante de Wolfgang Rüppel représentant les ouvriers en révolte fut apposée sous-verre à même le trottoir de la façade nord, faisant écho à la fresque de Max Lingner.
Le passant peut ainsi contempler une architecture typique du Troisième Reich, une mosaïque exaltant la victoire du socialisme, une photographie rappelant que des ouvriers se sont soulevés en RDA, le tout en face d'un bâtiment qui porte désormais le nom du défunt Detlev Rohwedder, patron de la Treuhand, bâtiment qui est aujourd'hui le ministère des Finances de la nouvelle Allemagne. On trouverait difficilement meilleur exemple de superposition des mémoires, du recyclage permanent des édifices et de ce palimpseste urbain qu'est devenu Berlin. Pour le cinquantième anniversaire, on a posé de nouveaux panneaux photographiques géants, verticaux, sur la façade, encadrant la mosaïque de Max Lingner, soulignant une fois encore les manifestants révoltés contre le régime. C’est d’ailleurs devant le ministère qu’on a acheté, mon amie et moi des timbres commémoratifs du 17 juin.
Sur Unter des Linden, ensuite, au Musée d’histoire nouvellement réouvert avec sa belle spirale de verre due à l,architecte Pei, des images d’actualité du 17 juin, sur grand écran. Images du temps, sans commentaire d’aujourd’hui. On y voit des images saisissantes : Berlin en ruine, la misère, des visages graves d’ouvriers, les drapeaux rouges qui brûlent, le Neues Detschland que l’on brûle à la Potsdamer Platz, les chars faisant leur entrée. Images déjà vues à la télévision la veille, mais impressionnantes sur grand écran.
Nous nous dirigeons ensuite vers la Karl-Marx Allee, vers la roseraie au métro, Wieberwiese, là où se trouvait le « bloc 14 », d’où la révolte est partie. C’est un lieu qui m’est familier. Le studio que j’occupe est situé tout près du métro. Il y a là, une petite manifestation d’ouvriers métallurgistes de l’est, en grève qui réclament la parité de salaires avec les ouvriers de l’ouest. Pour eux, la lutte sociale n’est pas terminée avec la réunification. Leurs banderoles demandent qu’on ne laisse pas récupérer le 17 juin, réclament qu’il garde son aura ouvrière. Des jeunes s’affaire à construire un petit mur de briques qui sera un monument éphémère à la gloire de ces ouvriers. Le maire de Berlin est venu saluer la manifestation, mais il sera bousculé par une des manifestantes ou flâneuse dans le public qui lui jette des tomates. Un garde du corps met vite fin à l’incident en la renversant ce qui attire la colère des autres manifestants. Bref, le 17 juin ouvrier n’a pas beaucoup d’adeptes et cela ne se passe pas très bien.
Le soir nous hésitions entre le Berliner Ensemble où Günter Grass lisait sa pièce consacrée au 17 juin : Les plébéiens …. Et une conférence sur Brecht et le 17 juin à La Brecht Haus. Nous avons finalement opté pour la Brecht Haus, nous disant que la position de brecht avait été ( comme celle de Heiner Müller) ambiguë, et qu’il serait intéressant d’en savoir plus, avant son célèbre : « changer le peuple » adressé aux dirigeants est-allemands. Mais las! L’orateur tenait un discours convenus. Ce fut au moment de la discussion que les gens s’animèrent. Tous de l’est, ne sachant plus comment interpréter l’événement , citant qui Marx, qui Rosa Luxemburg, se sentant coupables ou défiants vis à vis de leurs parents, écœurés de voir le 17 juin utilisé comme il l’était par les officiels. Le lendemain, nous allions à la prison de Hohenschönhausen de sinistre mémoire, transformée en musée et en mémorial. La visite de la prison fut un morceau de bravoure. Le guide utilisait les mots qui viennent naturellement à la bouche quand on visite Auschwitz ou Sachsenhausen, les camps de concentration. Le vocabulaire était tout à fait le même, et si extrême, que nous nous sommes demandées quels mots lui resteraient s’il devait nous faire passer de la prison de RDA à Sachsenhausen. D’ailleurs, dans la cour, un mémorial avec des couronnes de fleurs fraîchement déposées : « Aux victimes de la violence du pouvoir communiste. 1945-1989 ».
Aucune allusion à ce qui avait bien pu avoir lieu avant 1945.
Sur le terre-plein de la prison, une pièce de théâtre représentant la révolte du 17 juin. Mise en scène mimant en tout point les représentations expressionnistes, avant-gardistes des années 20, à la Vishniewsky , le point levé, avec chœur et musiciens, utilisant des images vidéos de grands moyens, au service d’une idéologie de totale guerre froide, démonisant les rouges, les soviétiques, la RDA. Au contraire, en face, des « gens bien », du jazz. Plus de deux heures d’endoctrinement de ce type. A notre grande stupéfaction, peu d’applaudissements, alors que le public était fort nombreux. Les gens sortaient en silence, l’air accablé. Peut-être qu’ils vont trop loin, se prenait-on à penser, peut-être qu’il y a des limites à l’instrumentalisation. Peut-être!
Nous sommes rentrées à Friedrichshain. Berlin sentait bon le tilleul.

Julien Lahaut
   Posté le 29-04-2007 à 14:59:07   

En ce qui me concerne, je passe la main , j'ai rien de terrible à proposer
armenak
   Posté le 29-04-2007 à 22:53:22   

pourtant c'est bien toi qui avait trouvé
Armenak
ludo90290
   Posté le 30-04-2007 à 00:00:21   

Aller voici une égnime, pour relancer:

"Né à Freiberg (Moravie) le 6 mai 1856, S*****d n'a que trois ans lorsque son père, un négociant en textile, doit faire face à la faillite économique."

Haa, qui je suis?

Un indice;
"Son entrée à l'école médicale viennoise est à ce moment muée plus par la soif de savoir que celle de guérir. Ce qui l'intéresse : les relations humaines."

Message édité le 30-04-2007 à 00:07:53 par ludo90290
Xuan
   Posté le 30-04-2007 à 13:12:37   

Ca me laisse rêveur...
KGB Shpion
   Posté le 30-04-2007 à 16:12:44   

Sigmund Freud.
ludo90290
   Posté le 01-05-2007 à 01:49:51   

Arf, tés trop fort KGB Shpion , je m'en va la queu entre les jambes!

Gagner, à toi KGB Shpion..
KGB Shpion
   Posté le 01-05-2007 à 18:01:37   

"L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre"
"Ce n'est pas parce qu'on craint de la commettre, mais c'est parce qu'on craint de la subir que l'on blâme l'injustice"
"Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d'éviter celle qui descend"

Qui a dit cela ?
Xuan
   Posté le 01-05-2007 à 21:12:32   

KGB Shpion cette morale idéaliste date de vingt-trois siècles au moins
KGB Shpion
   Posté le 01-05-2007 à 21:30:02   

Xuan a écrit :

KGB Shpion cette morale idéaliste date de vingt-trois siècles au moins

Je sais.
N'empêche que c'était un grand homme et un grand penseur que je rangerai dans le rang des socialistes utopiques. Et surtout, je l'adore !!!

Message édité le 01-05-2007 à 21:30:41 par KGB Shpion
armenak
   Posté le 02-05-2007 à 17:26:53   

23 siècles

ben un philosophe grec sans doute (allez je risque Platon, même s'il me semble saugrenu de le ranger dans les socialistes utopiques).
Armenak
KGB Shpion
   Posté le 02-05-2007 à 17:38:20   

Si, si, c'est bien Platon.
Pourquoi c'est saugrenu de le placer dans les socialiste utopiques ?
armenak
   Posté le 02-05-2007 à 18:00:40   

parce que les socialistes utopiques sont un courant du mouvement ouvrier du XIXe.
parce que Platon n'était ni un socialiste au sens moderne du terme, ni même un défenseur du peuple. contrairement à Démocrite par exemple.
Platon ne disait-il pas aussi que les "esclaves sont une propriété qui comporte bien des désagréments, car ils ne seront jamais les amis de leurs maitres", en relatant à regret les révoltes d'esclaves (cf. Matérialisme et Humanisme, G.Cogniot, Le Temps des Cerises, 1998).

A mon tour:
qui a dit:
"Demander assistance aux morts est une indignité pour une société civilisée".
Un indice, ce n'est ni un européen, ni un asiatique, peut-être un peu des deux
Armenak
armenak
   Posté le 03-05-2007 à 08:51:31   

il est né en Grèce
fin des indices
Armenak
armenak
   Posté le 09-05-2007 à 17:09:30   

très précisément à Salonique
Armenak
gorki
   Posté le 09-05-2007 à 20:06:26   

j'avoue que je rame !
Xuan
   Posté le 10-05-2007 à 10:20:59   

Moi aussi, Alexandre le Grand ?
armenak
   Posté le 10-05-2007 à 10:58:38   

c'est un contemporain pas un antique
si aujourd'hui vous ne trouvez pas je donnerais la réponse pour ne pas bloquer le sujet.
Armenak
Xuan
   Posté le 10-05-2007 à 13:00:01   

Mustafa Kemal Atatürk est né à Salonique et il est à la charnière entre l'orient et l'occident.
Outre le rôle qu'il a joué dans l'émancipation du Tiers monde, il a sécularisé la Turquie.
???

armenak
   Posté le 10-05-2007 à 17:04:30   

bien joué, bien trouvé, c'est gagné
Armenak
Xuan
   Posté le 10-05-2007 à 21:15:53   

Du coup je me suis intéressé au personnage.

On trouve des biographie des Mustafa Kemal Atatürk - héros national de la Turquie - dans Wikipedia ou ici :

http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/mustapha_kemal_pere-fondateur_d_une_turquie_nouvelle.asp
Mustafa Kemal Atatürk est l'auteur de plusieurs réformes importantes :
*En 1922, Abolition du Sultanat, la souveraineté appartient sans réserve ni condition à la nation
*Le traité de Lausanne 24 juillet 1923 reconnaît la souveraineté et l’indépendance de la Turquie dans ses frontières actuelles. Il abolit totalement la capitulation.
*1924, abolition du califat. Suppression des medreses (établissements d’enseignements religieux) remplacées par un ministère de l’Instruction publique.
*1925, la réforme de la coiffure. Le port de fez est interdit aux hommes et remplacé par le chapeau ou la casquette. Le port du voile est interdit aux femmes.
*1926, l’ancienne loi coranique est remplacée par le code civil suisse, le code criminel français, le code pénal italien et le code commercial allemand. L’égalité des sexes est proclamée. La polygamie et la répudiation sont interdites, le mariage et le divorce civil sont reconnus. Le calendrier grégorien basé sur l’année solaire remplace l’année lunaire de 354 jours des musulmans, et on compte les heures de minuit comme en Occident et non plus du lever au coucher du soleil comme les musulmans.
*Réformes économiques, l’agriculture est modernisée par l’emploi de tracteurs, l’introduction de l’irrigation et la création de coopératives. Ataturk fait construire des routes et des voies ferrées. Il développe l’industrie du sucre et du ciment, du coton et de la laine, les centrales électriques et l’exploitation des ressources minières. Il crée enfin des banques pour le développement économique.
*En 1928, l’Islam est supprimé de la Constitution en tant que religion d’État. Il n’est pas question de le détruire mais de le séparer de l’État pour mettre fin à son influence sur les affaires politiques, sociales et culturelles.
*En 1928, la réforme de langue Turque, le manuscrit arabe est remplacé par l'alphabet latin. Le turc s’écrivait en caractères arabes qui étaient, d’une part la cause du taux élevé d’analphabétisme (90%) en raison de leur difficulté, d’autre part inadaptés à la phonologie du turc qui possède huit voyelles, alors que l’arabe n’en a que trois. Le turc s’écrit de façon phonétique et il est très facile à écrire pour celui qui sait le parler.
*La société d’histoire turque créée en 1929, fut chargée d’explorer le passé des Turcs par des méthodes scientifiques et de construire l’arbre généalogique de la nation en remontant jusqu'à ses ancêtres d’Asie centrale.
*En 1932, une société linguistique turque fut créée.
*En 1934, la femme reçoit le droit de voter et d’être élue. Aux élections de 1935, dix-sept femmes sont députées.
*En 1935, le dimanche remplace le vendredi comme le jour de repos hebdomadaire. On décrète alors que le vendredi est le jour de la prière commune et non un jour de congé.
*En 1937, tous les Turcs doivent prendre un nom de famille. Jusque-là on désignait la personne par le prénom suivi de celui du père.
gorki
   Posté le 11-05-2007 à 23:12:24   

Bref un camarade Quoi
J'ai comme l'impression qu'il manque des trucs au portrait comme dirait deux potes l'un kurde l'autre armenien

Message édité le 11-05-2007 à 23:13:31 par gorki
Xuan
   Posté le 12-05-2007 à 00:10:00   

je t'invite à combler ces lacunes Gorki
gorki
   Posté le 01-09-2007 à 22:33:25   

Bonjour Xuan
Comme tu n-y avais invité, il y a déjà quelque temps, j’interviens sur ce sujet, a propos duquel, après ton poste, je pense qu’il ne serait pas inutile de recentrer un peu sur la personnalité du Père de la Turquie moderne, comme disent les auteurs de livres d’histoires et autres journalistes bourgeois, sur le personnage.

Pour ce faire, plutôt qu’un long développement qui n’aurait pris des plombes, je me permet de renvoyer les intervenants de ce forum à la lecture d’un long article présentant l’organisation TKP(ML) (maoïste) ; car finalement, qui mieux que des camarades communistes Ml (qu’il soit maoïste na ici à mes yeux aucune espèce d’importance, et tant pis pour les esprits chagrins) Trucs pour nous permettrent de mieux idéologiquement cibler le personnage, et démystifier le Mythe du kémalisme idéologie « tiers mondiste » répandue autour de sa personne en turquie.

Déjà je vous propose cette petite entrée en matière, sur la question, prélevé d’un article que vous retrouverez en entier ici : http://apa.online.free.fr/article.php3?id_article=537 pour ceux qui voudrons approfondir leur connaissance de ce Parti.

Extrait :

Que pense le TKP(ML) du kémalisme et de Mustafa Kemal ?

Pour le TKP(ML), suivant les analyses d’Ibrahim Kaypakkaya, qui ont marqué une rupture nette avec les tendances petites-bourgeoises, le kémalisme correspond au fascisme. Le kémalisme est une révolution des classes dominantes de la bourgeoisie commerçante turque, des grands propriétaires terriens, des usuriers et de la très petite bourgeoisie industrielle. C’est-à-dire que la ligne de cette révolution est donnée par la grande-bourgeoisie compradore et les grands propriétaires terriens ; la bourgeoisie moyenne nationale n’a pas été à l’avant-garde du kémalisme. Alors que le kémalisme prétendait d’un côté refuser l’influence de l’impérialisme, de l’autre main il discutait en sous-main pour une collaboration active.
Le kémalisme correspond à une initiative des dominants, et est en fait dirigé contre les paysans et les travailleurs, parce que bloquant une révolution agraire. Le kémalisme n’a fait " que " transformer la Turquie d’un pays colonisé, semi-colonisé et semi-féodal en pays semi-colonisé et semi-féodal.
A la place de la vieille bourgeoisie compradore qui appartenait aux minorités nationales, et à la place de la vieille haute bureaucratie, le kémalisme a amené au pouvoir une nouvelle bourgeoisie turque, venant de la bourgeoisie moyenne nationale collaborant avec l’impérialisme. La république bourgeoise remplace la monarchie, et n’est démocratique qu’en apparence, de fait il s’agit d’une dictature militaire de type fasciste. . .


Bonne lecture à tous




Edité le 02-09-2007 à 01:26:05 par gorki