Sujet :

déclaration de l'UPML

Julien
   Posté le 24-10-2016 à 22:21:18   

Salut,

Voici la déclaration fondatrice de l'Union Prolétarienne M-L , organisation créée après la scission de l'OCML VP.

Le forum a déjà publié le communique de cette dernière. Cette déclaration vient d'abord rectifier ses affirmations, dans la perspective d'un bilan approfondi des expériences de construction du parti en France.

La déclaration expose quelques caractéristiques de la situation internationale, nationale, nos axes de travail, notamment l'unité des communistes.

C'est enfin un appel au courant communiste M-L ; nous sommes collectivement intéressé.e.s aux remarques, critiques, commentaires que vous ferez.

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L'Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste
appelle à l'unité des communistes :
construisons le parti révolutionnaire !
- septembre 2016 -


Dans un communiqué de juin 2016, l’OCML-VP a rendu publique l’exclusion d’un groupe important de militant-e-s.

Comment en est-on arrivé là ? Depuis des années, les divergences principales portaient sur :

• Le recul politique de VP dans l'intervention vers la classe ouvrière. Malgré quelques efforts pour s'orienter vers les entreprises, une conception négative et gauchiste nous en éloignait. En insistant unilatéralement sur le réformisme spontané de la classe ouvrière, la direction de VP oubliait son caractère révolutionnaire. Elle décrit une classe ouvrière "le dos au mur", sans jamais apprécier ses avancées en combativité et en conscience,

• En insistant toujours largement sur le réformisme et les défauts du combat de la classe ouvrière, la direction de VP adoptait régulièrement une attitude insatisfaite, hautaine et donneuse de leçons. Comme si la classe ouvrière devait être spontanément révolutionnaire avant même que nous menions le travail politique en son sein. Les incantations sur la révolution ne peuvent remplacer le chemin concret qui doit mener une partie significative de la classe à la conscience communiste. Chemin sur lequel nous devons l'accompagner avec programme, orientation stratégique et tactique à construire,

• La nécessité d’élaborer dès maintenant un plan de construction d’un parti communiste, avec formation solide des militants au marxisme-léninisme, face à la propagande bourgeoise et à l'influence plus insidieuse de la petite bourgeoisie, au sein de la classe ouvrière et parmi nous. Nous nous sommes battus contre la faiblesse du travail théorique dans notre organisation, le peu de prise en mains de l'analyse de l'évolution du capitalisme. Résultat des manques de VP : des oscillations permanentes de la ligne politique, confortées par une attitude suiviste devant les hauts et bas de la lutte de classe,

• La nécessité de contribuer à l'unification des communistes, en excluant le sectarisme et le spontanéisme dans les relations avec d’autres organisations,

• Et face à l’impérialisme mondial, même sectarisme nous empêchant de participer activement au processus de coopération, de clarification et d’unification sur le plan international.

Au dernier congrès (2014), nous avons souligné les lacunes de VP sur ces questions. La direction a caricaturé nos positions dans un document public et a refusé le mouvement de rectification-critique-autocritique que nous avions proposé. Dans un appel (1er janvier 2016), nous avons analysé l’écart entre les prétentions de la direction de VP et sa pratique réelle. Ne voulant pas aborder de front le contenu politique, la direction n’a voulu voir que la discipline d’organisation. Elle nous a exclus sans nous entendre sur le fond, malgré nos demandes, critiques et analyses répétées.

Nous sommes attachés au fonctionnement selon le centralisme démocratique. Plus que la direction de VP qui, depuis longtemps, publiait essentiellement dans l’organisation ce qui confortait ses positions ou n’engageait pas de débat. Cette direction a botté en touche concernant l'essentiel de nos demandes pour développer le débat démocratique sur les contradictions avant, pendant et après le congrès, lui préférant la caricature. Des camarades étaient mis à l’écart. Le centralisme bureaucratique de VP s'est révélé une arme de destruction de l'unité de l'organisation. Entre camarades, c'est la persuasion, l'absence de sectarisme, l'attitude scientifique qui doivent s'imposer. Les mesures administratives, comme l'exclusion, ne s'imposent que contre des ennemis de classe avérés.

Nous avons aussi une part de responsabilité dans l'échec de VP. Il faut en faire le bilan pour tirer toutes les leçons. La scission de l'OCML-VP ne nous décourage pas. C'est le point de départ d'une nouvelle démarche : voilà pourquoi nous avons fondé l'Union prolétarienne marxiste-léniniste.

Le capitalisme a fait son temps !

La restauration du capitalisme en URSS puis en Chine a paralysé nombre de militants ouvriers qui n’ont pas compris immédiatement comment la lutte de classes se déroulait sous le socialisme. Certains ont pu se décourager et se réfugier dans des luttes partielles, syndicales, etc. Mais ils ont aussi perdu leurs illusions sur les « demi-mesures » que leur proposent les réformistes et les révisionnistes : rêves d’un capitalisme régulé et démocratisé. 

La dure réalité du capitalisme ramène tous les jours les classes exploitées et les militant-e-s à une contestation plus globale du système. Les crises du capitalisme sont profondes et se succèdent, de la guerre économique jusqu'aux affrontements ouverts pour le contrôle des régions de la planète. Au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, les impérialismes dominants en alliance avec des États réactionnaires et interventionnistes (Turquie, État sioniste, Arabie Saoudite, Qatar) sont concurrencés par de nouveaux (Chine, Inde).

Le capitalisme menace ouvertement l'existence de la vie par une catastrophe écologique. C'est une raison de plus pour mettre fin à ce système, dont certains voudraient nous faire croire qu'il est indépassable.

Le bloc impérialiste de l'Union Européenne est de plus en plus fragilisé par des crises. A l'intérieur, le capitalisme monopoliste impose aux peuples des retours en arrière politiques, économiques et sociaux. A l'extérieur, les pays de l'UE sont impliqués ou à l'origine de guerres et conflits. Les réfugiés de la misère et des guerres peuvent se noyer dans la mer Méditerranée, ou sont tassés dans des centres de rétention. Ces guerres et crises impérialistes resurgissent au cœur de l'Europe par des attentas réactionnaires.

Peut-on imaginer sérieusement que ces attentats commis par des organisations fascistes, au service des rivalités impérialistes, soient sans rapport avec les guerres, les embargos, la déstabilisation de régions entières du monde ? Peut-on croire qu'ils n'aient rien à voir avec le pillage des richesses, le racisme, le soutien à des dictatures ou la destruction des économies traditionnelles menés par l’impérialisme, le nôtre en particulier, interventions dont les victimes se comptent par millions ?

Préparons une alternative socialiste !

Le rejet du capitalisme a pris une dimension mondiale : mineurs du Pérou, prolétariat du textile du Bangladesh et de Haïti, ou encore ouvrier-e-s des nouvelles industries en Chine... La classe ouvrière se renforce sur le plan mondial comme sur le plan national. Elle renoue avec la combativité et la remise en cause du système capitaliste. En Palestine ou au Kurdistan, les peuples résistent courageusement contre le dépeçage de leur terre.

L'exigence d'une vie sociale en accord avec la nature est de plus en plus large. Cette revendication montante se manifeste par des mobilisations à l'échelle internationale, comme l'année dernière contre la COP 21 à Paris. Les conditions matérielles sont réunies pour une alternative socialiste. Les hauts niveaux de productivité, la socialisation croissante des rapports sociaux, les progrès scientifiques et techniques imposés par la course au profit pourraient servir à tout autre chose qu'aux capitalistes.

Par exemple : une fois le pouvoir bourgeois renversé et les capitalistes expropriés, travailler tous, moins et autrement, permettrait de lutter contre la division du travail entre manuel et intellectuel, de réorienter la production vers ce qui est vraiment utile et la protection de la planète, pour qu'enfin les exploité-e-s prennent en main l'organisation de la nouvelle société.

Les crises profondes du capitalisme engendrent un double mouvement. D'un côté, des mouvements de contestation de longue durée et de grève à répétition rejettent la politique d’appauvrissement et de précarisation. La loi travail a été largement rejetée par la population. Le prolétariat en première ligne s'est battu pour ses intérêts de classe. Jeunes et vieux, ouvriers et différentes couches de la petite-bourgeoisie se sont opposés à la politique anti-populaire du gouvernement, aux atteintes à l’environnement, aux mesures répressives contre les migrants, aux « va-t-en guerre » gouvernementaux. Ces luttes ont remarquablement renforcé l'opposition aux dominants et à leurs institutions (police, justice, mass médias) ainsi que la recherche d'une société démocratique et sociale. C'est la tendance principale aujourd'hui.

De l'autre côté, on constate un repli, souvent nationaliste, raciste ou communautaire. La bourgeoisie cherche à renforcer cette tendance pour contrer le mécontentement (médiatisation du FN, islamophobie, …) et écraser davantage les couches les plus opprimées du prolétariat et de la jeunesse populaire.

Les oppositions de classe se traduisent aussi sur le plan de la politique institutionnelle. Les partis de gouvernement qui assuraient, par leur alternance au pouvoir, la gestion du capital financier, perdent l’essentiel de leur influence politique. Aussi imposent-ils leur politique par des méthodes de plus en plus brutales (49-3, arrestations, état d'urgence). Leur discrédit se manifeste entre autres par un fort taux d'abstention à toutes les élections, le parti au pouvoir est le plus souvent sanctionné.

Mais les diverses oppositions anti-capitalistes manquent cruellement de perspectives globales. Le renforcement de la conscience dépend du développement d'un parti, capable de transformer les oppositions partielles en combat global. Le mouvement communiste doit se renforcer et s'unir dans la lutte contre le capitalisme et l'influence de l'anti-communisme. La classe ouvrière a besoin d’un parti révolutionnaire. Œuvrer à sa création est la priorité absolue du moment.

Travaillons au regroupement de l'avant-garde ouvrière

Nous souhaitons coopérer avec tous ceux et celles qui partagent nos positions. Nous refusons l’attitude d’observateurs ou de commentateurs de l'actualité. Nous combattons pied à pied la politique réactionnaire de la bourgeoisie, la duperie et la violence justifiées par les médias, pour ancrer la politique prolétarienne autant dans les combats quotidiens que dans la perspective de la prise du pouvoir.

Nous voulons faire vivre les acquis et leçons tirées des expériences les plus avancées du mouvement ouvrier et communiste comme la Commune de Paris, la révolution d’Octobre en Russie, la révolution chinoise. Les idées dominantes dans la société capitaliste tendent également à se refléter au sein de l'organisation marxiste-léniniste. Aussi faut-il veiller en permanence à sa base prolétarienne. La construction du parti suppose une lutte idéologique offensive contre les déviations de gauche comme de droite, contre le spontanéisme, contre les oscillations petites-bourgeoises. La maîtrise de la méthode dialectique est essentielle dans notre époque mouvementée et complexe pour éviter les erreurs. Il faut sans arrêt confronter la pratique et la théorie.

Notre front principal de lutte se trouve dans les entreprises, dans les syndicats, les plus grandes organisations de masse du prolétariat. Le travail dans les syndicats comme dans tout autre association de défense des exploité-e-s et opprimé-e-s (femmes, chômeurs, jeunes, sans-papiers, mal-logés) est une école de la lutte de classe. Nous militons pour leur transformation en associations de combat, indépendantes de l'influence bourgeoise, dans le respect de leur objectifs propres. Ces organisations sont un moyen élémentaire de politisation pour favoriser le dégagement, la formation et l'organisation d'ouvrier-e-s avancé-e-s.

Le travail théorique permet de comprendre et de dévoiler les lois inhérentes à la société bourgeoise d’aujourd’hui. Il est indispensable pour la combattre, ce sera une de nos priorités. Le travail théorique est également incontournable pour déterminer pourquoi les communistes, malgré leurs efforts, rencontrent tant d'obstacles à la construction d’un parti. Il faut développer une propagande concrète en lien étroit avec les luttes quotidiennes, et combattre l'anticommunisme afin que le socialisme révolutionnaire redevienne l'objectif de l'action.

Pour l'unité des communistes

• Contre la dispersion du mouvement communiste ! Si nous créons une nouvelle organisation, c’est en souhaitant nous dissoudre dans une forme d'organisation supérieure. Rompre avec l’esprit de petit groupe, de secte, qui freine la construction du Parti. On discute d’égal à égal, entre camarades et organisations.

• Pour résister aux attaques, pour passer de la défensive à l’offensive ! La lutte politique communiste n’est pas une affaire spontanée. Nous avons vu et vécu des mouvements révolutionnaires spontanés (68 en France, plus récemment la Tunisie, l'Egypte) qui n’ont pas abouti. Pour que la révolte aille jusqu'au bout : construisons notre camp, construisons notre parti sur un programme.

• Coopération et unité d’action ! Contre la guerre, l’état de guerre, la réaction sociale et politique. Il faut des actions communes, des débats théoriques et politiques approfondis – en promouvant la polémique selon le principe unité-critique-unité. Nous avons une bonne occasion d’affirmer cette orientation avec le centième anniversaire de la révolution d’octobre 1917.

• Nos intérêts de classe ne se délèguent pas ! Reconstruisons le mouvement communiste dans les entreprises et les quartiers. Rompons avec le parlementarisme bourgeois, obstacle à la reprise en main par le peuple de sa vie et de son avenir.

• Pour l’unité internationale ! L'UPML contribue et participe à toute forme d'organisation de la classe ouvrière (politique, syndicale, associative) et à d’autres formes d’organisations progressistes (femmes, écologistes, migrants, réfugiés). Nous participerons à la construction en France des « amis de l'ICOR » (International Coordination of Revolutionary Parties and Organizations).

Travaillons ensemble ! En apportant son expérience et son énergie, chacun peut trouver sa place pour renforcer le camp du prolétariat, pour la cause commune. Prends contact avec nous !


Envoie tes critiques et commentaires : contact-upml@riseup.net
Xuan
   Posté le 15-01-2017 à 11:53:11   

Cycle de formation militante


« Le nombre ne pèse dans la balance que
s'il est uni par l'organisation et guidé par le savoir »

Karl Marx,
Adresse de l'Association Internationale des Travailleurs


Le monde capitaliste est marqué par une instabilité grandissante. Les crises
économiques, sociales et écologiques se succèdent et s'accumulent. Miné
par ses contradictions, le système capitaliste est affaibli. Aussi redouble-t-il
de violence et d’agressivité.


Nombreux sont les mouvements populaires de résistance. Combat contre la
« loi travail », grèves ici et là, collectifs de résistances... les oppositions sont
multiples. Mais à elles seules, ces oppositions ne sont pas suffisantes pour
ouvrir des perspectives alternatives. On sera d'autant plus efficace en
comprenant mieux, ensemble, ce qu'est ce système et par quels moyens le
remplacer par une autre société. Se former, c'est s'assurer d'être capable de
maîtriser ses choix et initiatives contre le matraquage de la télé.

Lutter pour comprendre, comprendre pour lutter : voilà résumée notre
ambition pour ce 1er cycle de formation et auto-formation !

1ère session : la crise, quelle crise ?
Comment s'en sortir ?

Dimanche 29 janvier 2017
14h – 17h, Nantes

Lieu : nous contacter. Garde d'enfants assurée.
Merci de prévenir pour l'inscription.

A suivre :
- Féminisme et lutte de classes : oppression des femmes et domination de
classe, quels rapports ? Comment en sortir ?
- L'Etat capitaliste : quartier-général de la bourgeoisie. Qu'est-ce que le
gouvernement et le parlementarisme ? Le parti de la classe ouvrière de type
nouveau
- Sauvegarde de la nature ou capitalisme ? La catastrophe écologique en
cours.
- L'internationalisme : expériences, leçons et perspectives.
- … un programme à discuter et élaborer ensemble !

Contact :

Nous écrire : contact-upml@riseup.net
gorki
   Posté le 17-01-2017 à 12:42:13   

Une question ! cette adresse mail fonctionne ? j'ai un petit doute ! sinon, un simple mot, genre: nous avons bien reçu votre document, nous y répondrons plus tard, ne demande pas une énorme mobilisation de moyen... Merci

Gorki


Edité le 17-01-2017 à 12:43:12 par gorki


Julien
   Posté le 17-01-2017 à 22:36:32   

Salut,

Merci de ton message car nous n'avons pas reçu ce document (la boîte riseup limite la capacité de stockage) et toi pas de message d'erreur.

Ce courriel fonctionne et nous lirons le document avec intérêt.
gorki
   Posté le 18-01-2017 à 11:40:39   

Bonjour Julien

Non pas de rejet ! (pas grave ! cela m'a permis de formuler quelques précisions utiles) je vous renvoi le document ce matin

Bonne réception

Gorki
Julien
   Posté le 18-01-2017 à 21:19:24   

Le bilan d'organisations comme VP mérite beaucoup mieux que cette suite de demi-vérités et de fadaises.

Sur le PCOF, je me demande où tu as bien pu pêcher cette "critique". Ce n'est d'ailleurs pas le sens de cet appel.

Si tu veux donner ton point de vue, positionne toi avec la déclaration, sur son intérêt et ses limites.

Nous n'affirmons pas plus créer une organisation "idéale", prétention contraire à la méthode marxiste-léniniste.

Salut
Xuan
   Posté le 27-01-2017 à 18:00:48   

L'UPML ne fait plus partie de VP
gorki
   Posté le 31-01-2017 à 14:43:22   

marquetalia a écrit :

Dans ce cas,l UPML doit condamner les âneries qu a pu dire VP sur la Libye,d autant plus que Tel Aviv n est pas étranger à la guerre impérialiste de Sarko...


Trop drôle, je n'ai pas pu résister, dit marquetalia, c'est quand même un peu l’hôpital qui se moque de l'infirmerie ton intervention sans queue ni tête, parce que si âneries, il doit être effacé, de ton côté, sur ce forum, tu en affiches une sacrée ardoise

Sans vouloir, te vexer, ni me montrer suffisant, dis mois, tu es intervenant ici pour le Djamel comédie-club


Edité le 31-01-2017 à 14:44:35 par gorki


marquetalia
   Posté le 31-01-2017 à 17:48:12   

J ai effacé les messages,il ne faut pas faire de l ombre à la revue Vp Partisan,qui a le mérite de denoncer le néocolonialisme français en Afrique,à l heure où les prétendus socialistes jubilent devant Hamon,qui sera le continuateur de la politique de Hollande en matière d interventions militaires sur le continent noir.
gorki
   Posté le 31-01-2017 à 21:12:39   

Tu as eu tort !

Je ne te reprochais pas ton positionnement sur VP ( organisation crypto trotskyste, qui n'a pas besoin des autres pour faire de l'ombre sur elle-même ) mais de ne jamais étayer par les faits tout ce que tu avances.
Tu gagnerais en sérieux à poster moins, mais à plus argumenter tes propos.

Quand je viens de temps à autre sur ce forum, je ne vois que du marquetalia; et après quelques lectures de tes propos, je repars en me disant: "notre ami marquetalia doit faire partie de la famille des Daltons, il vient encore de poster plus vite que son ombre".

A+
marquetalia
   Posté le 01-02-2017 à 10:07:17   

post modéré : ce fil concerne l'UPML


Edité le 06-02-2017 à 19:15:42 par Xuan


marquetalia
   Posté le 02-02-2017 à 09:15:01   

Je modère ton post : ce fil concerne l'UPML point barre.


Edité le 06-02-2017 à 19:14:47 par Xuan


Xuan
   Posté le 20-02-2017 à 21:58:04   

Communiqué de l'UPML :
Après avoir abord la crise économique en janvier, nous organisons une 2ème session de formation-débat sur féminisme et lutte de classe.
Pourquoi le patriarcat et l'oppression des femmes ? Quel mouvement de libération dans la perspective d'une autre société ? A l'approche du 8 mars, une occasion d'approfondir ensemble un enjeu de nos luttes.



Le nombre ne pèse dans la balance que s'il est uni par l'organisation et guidé par le savoir Karl Marx, Adresse de l'Association Internationale des Travailleurs


Le monde capitaliste est marqué par une instabilité grandissante. Les crises économiques, sociales et écologiques se succèdent et s'accumulent. Miné par ses contradictions, le système capitaliste est affaibli. Aussi redouble-t-il de violence et d'agressivité.

Nombreux sont les mouvements populaires de résistance. Combat contre la loi travail , grèves ici et là, collectifs de résistances... les oppositions sont multiples. Mais à elles seules, ces oppositions ne sont pas suffisantes pour ouvrir des perspectives alternatives. On sera d'autant plus efficace en comprenant mieux, ensemble, ce qu'est ce système et par quels moyens le remplacer par une autre société. Se former, c'est s'assurer d'être capable de maîtriser ses choix et initiatives contre le matraquage de la télé .

Lutter pour comprendre, comprendre pour lutter : voilà résumée notre ambition pour ce 1er cycle de formation et auto-formation !

2 me session : Le féminisme & la lutte de classe Oppression des femmes et domination de classe, quels rapports ? Comment en sortir ?
Dimanche 26 février 2017
14h 17h, Nantes


Lieu : nous contacter.
Garde d'enfants assurée : merci de prévenir pour l'inscription.


Edité le 20-02-2017 à 22:00:38 par Xuan


Xuan
   Posté le 05-07-2017 à 13:34:37   

L'UPML nous communique le tract suivant :

« Prolétaire Debout ! »


Supplément du bulletin de l'Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste
Nouveaux visages, nouveau virage réactionnaire !


Un gouvernement faible : 17 %

Voilà les élections passées. Les prolétaires ont exprimé leur ras-le-bol de la politique d'Hollande- Valls. Les vieux partis se sont effondrés, le PS risque de disparaître. Au 1er tour des présidentielles, les partis de gauche (Poutou, Mélenchon, Arthaud) ont totalisé 7,7 millions de voix – autant que Macron. 4,2 millions ont refusé de cautionner Macron au 2° tour en votant blanc ou nul. Le parlementarisme et les scandales ont dégoûté. Macron a gagné parce qu'une écrasante partie des électeurs ne voulait pas du racisme et de la politique réactionnaire de Le Pen. Aux législatives, c'est l'abstention historique – dans les villes populaires jusqu'à 2 sur 3 électeurs ne se sont pas déplacés. 17 % des inscrits ont voté pour le nouveau gouvernement – la majorité des ouvriers et employés s'en méfie ou le rejette.

Serviteur du capital !

« Révolution » tel est le titre du livre de Macron. « Adieu les vieux clivages droite / gauche, pour un gouvernement de la ‘société civile’ ? Moralisation de la vie politique » ? Macron, l'ex-banquier ex-PS, appelle un premier ministre lié à AREVA (du nucléaire), des ministres de l’économie et du budget – tous LR. Et une ministre du travail ex- DRH chez Dassault et Danone, un porte-parole venant de la BNP ; plus de 100 patrons et cadres du privé élus députés,... Un gouvernement et une majorité parlementaire en faveur du capital financier. Ce qui change un peu, c’est le flou du discours et la main de fer sous un gant de velours. Quand ils parlent d'une « France forte », nous comprenons : « soumission totale et immédiate du prolétariat aux exigences du patronat, exploitation sans limites des richesses humaines et naturelles pour le profit et les intérêts privés, privatisation de l’école, de la santé,...

Une dictature « démocratique »

Macron et son gouvernement continueront dans la même logique que les gouvernements Sarkozy et Hollande d'avant – en pire ! La crise, la concurrence l'exigent ! Une « nouvelle » union bourgeoise contre les prolétaires a vu le jour , éliminant quelques politiciens bourgeois parmi les plus discrédités par leurs liens avec les capitalistes et leur affairisme. Une nouvelle loi « El Khomri XXL » nous attend – pouvoir encore mieux licencier, précariser encore plus, créera des emplois, nous dit-on. Mensonge, on nous l'a déjà fait ! La réalité c'est de produire de plus en plus avec de moins en moins de travailleurs pour le profit maximum – c'est la logique capitaliste ! Le chômage est trop utile pour abaisser les salaires, précariser, pour nous faire taire... Macron y ajoute la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Il veut privatiser la sécu en diminuant encore les cotisations patronales et en chargeant plus les prolétaires. Encore un cadeau aux actionnaires après les 40 milliards du CICE. Le référendum d’entreprise à l’initiative du patron proposé par Macron nous laisse « choisir démocratiquement » entre accélération des cadences et baisse des salaires ou licenciements.... …./... Macron, autoritaire, préfère les ordonnances au 49.3 pour « aller vite et fort » . La France en crise économique et financière a pris du retard dans la course impérialiste pour dominer le monde et pour conquérir les marchés. Inscrire les moyens de l’état d’urgence dans la Constitution permet d'intervenir avec l’armée contre les manifestations de résistance, contre la solidarité ouvrière et la révolte de la jeunesse prolétaire. Ainsi s’exerce la dictature du capital sur nos vies par des « moyens démocratiques » ! L'état d'urgence n'a pas empêché les attentats fascistes, mais il attaque nos droits et libertés !

Au nom du capital aussi...

...plus d'agressivité et de guerre dans la politique extérieur – là aussi, il s'agit d'être plus fort que les concurrents. La France est le 4ème exportateur le plus grand d'armes dans le monde et trafique avec les régimes les plus autoritaires (Maroc, Chine, Russie, Israël, USA, Turquie,..). La politique française interventionniste fait des ravages dans le monde et le gouvernement Macron s'affirme d'entrée comme « chef de guerre ». Contre les flux de réfugiés suite à cette politique désastreuse, Macron propose de renforcer les frontières de la « forteresse Europe ». Il se fait complice des crimes mortels qui se jouent dans la mer Méditerranée ! Au coeur de la guerre sociale qu'il nous mène, de la guerre militaire en Afrique et au Moyen- Orient, il y a toujours cette crise économique et financière du capitalisme français.

Résistons et organisons-nous !

Après ces élections législatives, LR, le PS, le FN veulent tous se faire passer pour la « seule vraie opposition » à Macron, mais ils soutiendront toutes les réformes réactionnaires, en France, en Europe et ailleurs. Même Mélenchon ne pourrait pas changer grand-chose car les grandes décisions se prennent par les hauts fonctionnaires, le MEDEF et les grands monopoles capitalistes unis. La « seule vraie opposition » c'est celle des prolétaires en lutte. Au lendemain des élections, des manifestations ont eu lieu dans de grandes villes contre la politique annoncée du nouveau gouvernement. Et ils ont raison !

Le capitalisme a fait son temps !

Nous, l'Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UPML), nous sommes solidaires de toutes les révoltes contre la politique anti-populaire du gouvernement. Mais il est temps d'aller plus loin pour sortir de la crise, sortir de la lutte sans fin contre une politique qui concentre les énormes richesses créées par NOUS dans les mains de quelques-uns en nous appauvrissant. Contre la politique de ces groupes monopolistes capitalistes internationaux qui détruisent nos vies, mais aussi la nature, notre mère nourricière, provoquant guerres et misère. Rejetons les illusions de ceux qui prétendent « réformer ou réguler le capitalisme » . Il faut en finir avec la dictature capitaliste, il faut préparer la révolution sociale - pour une société libérée de toute forme d’exploitation capitaliste et d’oppression. Cette voie a été prise avec succès dans la Révolution d'Octobre 1917 dont nous commémorons cette année le Centenaire. Les succès des expériences socialistes passées de l’Union Soviétique, de la Chine,... sont d'actualité ! Pour nous, la restauration du capitalisme dans ces pays montre seulement que la lutte de classe sous le socialisme continue contre les tendances bureaucratiques, contre les conservatismes dans tous les domaines.

Un Parti révolutionnaire

Les prolétaires ne se reconnaissent pas dans les partis existants – à eux de créer l’organisation révolutionnaire pour guider les luttes vers la révolution prolétarienne internationale. C'est une nécessité absolue d'unir dès maintenant les ouvriers, les employés actifs ou chômeurs, quelques soit leur nationalité dans un Parti révolutionnaire. Ce Parti aura pour but l'expropriation des capitalistes et l'administration collective des richesses sociales. L'UPML travaille, encourage toutes les forces prolétariennes à résister aujourd'hui et à préparer la prise du pouvoir. «

L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ! » Karl Marx

Rejoins-nous ! contact-upml@riseup.net été 2017