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"Dalaï-Lama : pas si zen". De Maxime Vivas

Xuan
   Posté le 26-01-2012 à 21:06:54   

"Dalaï-Lama : pas si zen". De Maxime Vivas

Editions Max Milo


Dossier de presse de l’éditeur.

« Le Dalaï-Lama rentrant à Lhassa, cela serait le vieux loup des contes anciens entrant dans la bergerie du XXIe siècle, la promesse implicite d’un retour à la case départ, celle des années précédant 1959… »




L’image la plus répandue du Tibet est celle du haut pays des monastères où tout est sérénité, amour du prochain, spiritualité, celle d’un presque paradis guidé par le Dalaï-Lama, haut chef spirituel, prix Nobel de la paix, allégorie mondiale de la compassion. Depuis 1959 et son exil en Inde, se superpose à cette image celle d’une région martyrisée par une puissance coloniale étrangère, la Chine, qui depuis réprime violemment toute forme d’indépendance sur le territoire. Peut‐on accepter cette version des faits sans interroger l’histoire, le présent et la nature d’un pouvoir temporel, celui du dalaï‐lama, immobile depuis 4 siècles ?

Lors d’un voyage de presse en 2010 Maxime Vivas visite le Tibet. Là où il s’attend à trouver un pays vidé de sa culture, l’auteur découvre des panneaux indicateurs, des enseignes de magasins, des journaux, des radios et télévisions tous en tibétain, ainsi qu’une université libre, des panneaux photovoltaïques montrant un respect de l’environnement très rigoureux, mais aussi une brasserie ultramoderne dont les serveurs travaillent 7 heures par jour et 5,5 jours par semaine pour un salaire convenable. Cette découverte, à l’encontre de toute information véhiculée sur le sujet, le pousse à enquêter, notamment sur la figure du 14ème dalaï‐lama et sur ses deux visages. L’un qui arbore un sourire permanent est signe de tolérance, pacifisme et d’inépuisable patience face aux persécutions.

L’autre, qui fronce les sourcils, est le visage d’un monarque déchu qui ne vise qu’un objectif : rentrer à Lhassa pour y restaurer son pouvoir théocratique.

En s’appuyant sur la parole du Dalaï-Lama transcrite dans ses mémoires et également dans ses discours prononcés lors de ses voyages à l’étranger, Maxime Vivas met en lumière l’opportunisme, les omissions, les ruses, les mensonges et le refus du devoir d’inventaire d’un homme et son royaume.

L’histoire de la domination du Tibet reconstruite au travers de sa littérature et des rapports consécutifs aux voyages d’études de parlementaires français, dessine le portrait d’un pays et d’une réalité méconnus. Un portrait au delà de nos représentations et de l’agitation médiatique autour d’une personnalité à double discours.

Loin de faire l’apologie des politiques régionales du gouvernement chinois, Maxime Vivas souhaite rétablir la réalité des faits, historiques et présents, trop souvent broyée par une image monolithique du Dalaï-Lama. Dans un plaidoyer pour la laïcité, l’auteur se pose la question de savoir ce que serait un « Tibet libre » dirigé par un prophète récalcitrant devant les sciences et la liberté de culte. Dans un portrait au vitriol du dalaï-lama Tenzin Gyatso, s’exprime une critique inédite qui donne les éléments souvent passés sous silence et nécessaires pour comprendre une région du monde que nous connaissons trop mal, un Tibet pris malgré lui « dans le rêve de l’autre » (1).

Le royaume du 14ème dalaï-lama : un système féodal

Avant 1959, le servage et l’esclavage étaient pratiqués au profit d’une élite dont les moines font partie.

L’éducation leur était réservée et l’analphabétisme touchait 95% de la population. La justice était l’apanage des seigneurs et pliée au service des conseillers du Dalaï-Lama et des aristocrates, l’indiscipline était souvent sanctionnée par la torture. Pour échapper aux sanctions, les serfs étaient obligés d’effectuer des corvées et de payer une redevance aux seigneurs, ce qui les contraignait souvent à s’endetter auprès des mêmes seigneurs, des moines et des propriétaires terriens. L’usage de la roue pour les transports était interdit, tout comme celui des brouettes (utilisées dans le reste de la Chine depuis un siècle avant notre ère) ou des charrettes tirées par des bêtes. Ce fonctionnement féodal, en place jusqu’au début des années 1960, a engendré une stagnation de la population sous un million d’habitants pendant deux siècles. Entre 1927 et 1952 le nombre de familles fuyant pour chercher un salut hors du Tibet atteignait parfois plus de 90% dans certains villages.

L’isolement intellectuel de la région

Si la particularité géographique de ce territoire peut expliquer en partie l’ignorance de certains progrès par la population, cette organisation sociale anachronique semble plutôt évoquer une volonté délibérée de pétrifier une société et d’en figer le système politico-religieux, profitable à une minorité, en gardant le peuple à l’écart de toute contamination externe et de toute forme de liberté.

L’isolement intellectuel était prôné par le chef spirituel par crainte que son peuple ne développe un esprit critique. Encore aujourd’hui, selon le Dalaï-Lama, le savoir susceptible de générer des progrès technologiques est forcement sans conscience et donc « ruine de l’âme ».

Quelques mois après la fuite du chef spirituel et temporel, le comité préparatoire de la région autonome du Tibet (2), organisme de travail créé par le gouvernement chinois annula les dettes de la population. L’éducation est désormais offerte, avec un contenu élargi et moderne, à l’ensemble des Tibétains. Le taux d’analphabétisme est tombé en dessous de 3%. Le tibétain est la première langue, la langue obligatoire dans les écoles, sauf pour l’enseignement supérieur. Le Tibet est la seule région chinoise qui bénéficie d’une éducation primaire gratuite avec logement et nourriture gratuits pour les élèves. Depuis la fin du pouvoir du 14ème Dalaï-Lama, l’espérance de vie a doublé de 35 à 70 ans.
marquetalia
   Posté le 26-01-2012 à 21:54:24   

la presse bourgeoise nous matraque médiatiquement avec le tibet,mais pas un mot sur le massacre d acteal en 1997 contre les indigènes du chiapas que l ezln aimerait aussi faire sortir du sous develloppement...


Edité le 11-02-2012 à 12:10:16 par marquetalia


zorba
   Posté le 27-01-2012 à 14:31:10   

Voir quelles sont les forces politiques en France, et dans les soit disant démocraties occidentales, qui soutiennent le dalaï lama suffit pour classer ce personnage dans la catégorie des vieux réactionnaires fascisants.
Lucide, le gouvernement chinois ne se laisse pas impressionner par les gesticulations des valets de l'impérialisme américain. Et laisse les Sarkozy, Kouchner et les droits de l'hommistes socialistes avec leurs alliés véreux qui ne représentent aucun avenir pour le peuple tibétain.
Depuis de le temps que les religions sont l'opium du peuple, les agitations des curés n'impressionnent plus les dirigeants passés par l'instruction publique en laissant la religion, toutes les religions à sa (leur) place, dans la poubelle de l'histoire des crimes du capitalisme.
Une raison supplémentaire pour ignorer les leaders socialistes à chaque élection.
marquetalia
   Posté le 28-01-2012 à 21:39:57   

meme marie georges buffet -alors secretaire nationale du p"c"f-a soutenu le soulèvement de ces bonzes tibétains lors des évenements de 2008!idem pour "alternative libertaire",etc...le pire, c est que le dalai lama a une influence spirituelle très forte en occident,surtout en france,où le catholicisme est en déclin,il n est pas exclu que "sa sainteté" tenzin gyatso remplace "sa sainteté" benoit xvi,et que les églises ne soient transformées en pagodes...qu est ce qui changera?la bourgeoisie francaise et ses bobos paganisés auront encore plus d atouts pour tenter de faire éclater la rp de chine a partir du principal point d ancrage occidental hormis hong kong ,macao,le xinjiang, la mongolie intéreure et les zones économiques spéciales,a savoir le tibet.


Edité le 11-02-2012 à 12:15:56 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 31-01-2012 à 17:54:10   

que crèvent les moines tibétains!
marquetalia
   Posté le 31-01-2012 à 18:03:13   

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/que-crevent-les-moines-tibetains-44101
marquetalia
   Posté le 10-02-2012 à 15:35:41   

apparement,l impérialisme-notamment américain- a renoncé a ses prétentions au tibet,des émeutes y ont lieu,dont les médias ne font pas l écho.il faut dire qu avec la très forte influence maoiste au népal et en inde,les u.s.a peuvent toujours rever d y trouver une base arrière aux séparatistes tibétains comme dans les années 50-60.reste le petit royaume du bhoutan,de culture tibétaine.


Edité le 10-02-2012 à 16:26:23 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 10-02-2012 à 16:24:37   

effectivement,les capitalistes se fouttent de la religion,a part quand ca les arrange,tuant parfois des religieux de gauche,comme le pretre jose restrepo reinel en colombie par l impérialisme canadien www.cmaq.net/node/44484
marquetalia
   Posté le 10-02-2012 à 16:56:26   

quand l opportunité se présentera,les usa soutiendront a nouveau les séparatistes tibétains,conditionnant la jeunesse occidentale grace a la musique-le metal est très proche du bouddhisme et de toutes ces aberrations obscurantistes liées au dalai lama-


Edité le 12-02-2012 à 09:02:14 par marquetalia


Xuan
   Posté le 10-03-2012 à 10:20:41   

Il n'y a pas de "génocide" au Tibet.
Cette accusation reposait sur l'affabulation selon laquelle l'armée chinoise aurait tué des millions de tibétains, de sorte que la population tibétaine serait un nombre négatif aujourd'hui.

En réalité la population tibétaine a doublé en 50 ans pour atteindre 3 millions en 2010 (dont 90 % de tibétains de souche), et son espérance de vie est passée de 35,5 ans en 1959 à 67 ans.
Comme c'est le cas pour les minorités nationales en Chine, la règle de l'enfant unique n'y est volontairement pas appliquée.

Comme l'accusation de "génocide" a fait long feu, les séparatistes parlent de "génocide culturel" , ce qui est tout aussi mensonger puisque les enfants tibétains apprennent les deux langues à l'école, que les coutumes sont préservées et les temples autorisés voire réhabilités.

En matière de "génocide culturel" , l'école publique française a fait nettement mieux en étouffant les langues régionales pendant plusieurs générations : seul le français était autorisé à l'école et les enfants qui parlaient le breton ou l'occitan étaient punis. Les accents régionaux étaient tournés en dérision et les provinciaux ridiculisés.
C'est seulement après 68 que le couvercle a pu sauter.
marquetalia
   Posté le 11-03-2012 à 20:17:24   

c est exactement l inverse que ce qu affirme le journal "le monde"
marquetalia
   Posté le 11-03-2012 à 20:25:15   

www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/03/10/pour-l-anniversaire-du-soulevement-de-lhassa-la-crise-atteint-un-nouveau-paroxysme-au-tibet_1656028_3216.html
zorba
   Posté le 13-03-2012 à 05:03:44   

Avec le retour des langues régionales dans la sphère publique, le progrès serait la liberté de choisir ses unités de mesure et le retour aux unités de mesures régionales.
Pour quelles raisons utiliser le mètre et pas le pied et la livre à la place du kilogramme?
A quand la remise en cause de l'utilisation obligatoire du système décimal?
Dolores
   Posté le 03-04-2012 à 11:47:44   

Xuan a écrit :

En réalité la population tibétaine a doublé en 50 ans pour atteindre 3 millions en 2010 (dont 90 % de tibétains de souche), et son espérance de vie est passée de 35,5 ans en 1959 à 67 ans.
Comme c'est le cas pour les minorités nationales en Chine, la règle de l'enfant unique n'y est volontairement pas appliquée.


L'inconvénient de cet argumentaire, c'est qu'il a été utilisé pour justifier le colonialisme européen en Afrique et en Asie.

Le Tibet serait-il "le fardeau de l'homme chinois" ?
Xuan
   Posté le 04-04-2012 à 20:47:53   

Rien à voir.
Evite d'effleurer les sujets avant de balancer des âneries cent fois rabâchées par les médias

Il y a un sujet sur le Tibet ici.