Sujet :

daesh et l'impérialisme français

Xuan
   Posté le 20-02-2015 à 23:20:24   

Daesh est un cancer provoqué par les ingérences, la déstabilisation et les interventions militaires des puissances occidentales et de la France en particulier.

Cette armée terroriste financée par certains régimes "amis" se retourne contre le "grand satan" et tous les pays limitrophes, et elle étend ses ramifications dans les métropoles impérialistes.

La raison en est l'interpénétration du camp impérialiste et des nations opprimées, à travers l'immigration organisée par les pays impérialistes eux-mêmes à des fins économiques.

Il vient que les conflits provoqués au Moyen Orient trouvent désormais un écho en France. Hollande a lui-même provoqué ce retour de bâton en soutenant officiellement Netanyahou lors du bombardement de Gaza en 2014.

Ses rodomontades sur la dissuasion nucléaire, les sous-marins ou le porte-avion laissent rêveur, vu la dissymétrie des moyens avec le terrorisme et l'absence de menace nucléaire.

L'impérialisme français n'a d'autre recours désormais que de réviser sa politique étrangère, sauf à se lancer dans un improbable conflit armé à l'issue connue d'avance.

Ci-dessous un commentaire de MJ Cuny sur l'impasse politique et militaire où se condamne l'impérialisme français.



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Pourquoi cette panique à propos de Daesh ?




Aussitôt lancé le fameux cri de guerre : « Je suis Charlie« , les « zélites » politiques françaises se sont retournées, avec une certaine angoisse, vers la vacuité des effectifs de fantassins à lancer sur le terrain. Or, dans les années qui viennent, il va y avoir du sport.

Pour le vérifier, il nous suffira de revenir devant le Sénat lors de la séance qui a eu lieu le 14 janvier 2015 en présence de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international .

Nous y écouterons, avec la plus grande attention, Aymeri de Montesquiou , qui prenait la parole au nom de l’ Union des démocrates et indépendants. Gare à la panique !…

Pour ne pas se tromper, il faut aussitôt se détourner de la transcription officielle du discours, et regarder la vidéo qui subsiste de cette prise de parole mémorable, où s’étale la soudaine montée en puissance d’un État islamique qui pourrait devenir assez rapidement le pendant de l’État d’Israël, c’est-à-dire une autre façon de reprendre la question de la Palestine… de la reprendre à revers.

En réalité, dans son discours Aymeri de Montesquiou s’en tient à une argumentation qu’on pourrait dire de caractère démocrate-chrétien. Mais il est certain que son propos résonne de tout un ensemble d’échos qui n’ont rien à voir avec un État aussi peu militaire que le Vatican.

Daesh est manifestement porteur d’une très grande ambition qui va directement à l’encontre d’intérêts occidentaux au Moyen-Orient dont on pouvait penser, notamment à partir de la tentative de mise en oeuvre – aussitôt avortée – de l’Union pour la Méditerranée, que son principal point d’appui serait Israël.

Aymeri de Montesquiou constate, tout d’abord, un désastre militaire inouï :

« Nous fûmes totalement pris par surprise. Comment près de 200 000 kilomètres carrés d’Irak et de Syrie ont pu être conquis en quelques semaines ? Comment Mossoul, deuxième ville d’Irak, de trois millions d’habitants, a-t-elle pu être prise en quelques heures ? D’où est issue cette force motorisée ? Comment toute cette logistique a-t-elle pu être mise en place ?«
Voilà donc la vraie conséquence des printemps arabes, mais surtout de la destruction de la Libye de Muammar Gaddhafi et de la Syrie de Bachar el-Assad ... Le Qatar, lui, n’aura pas fait le voyage pour rien…

Désastre militaire que rejoint un désastre idéologique et politique à l’intérieur même de la France. C’est encore Aymeri de Montesquiou qui en fait la constatation :

« Combien de Kouachi, de Coulibaly présents sur notre sol, équipés de Kalachnikov, d’explosifs, par des cellules dormantes, sont prêts à exécuter des policiers, des juifs, des journalistes ? Nous n’en savons rien. On évalue à 1000 ou 1500 les djihadistes français de Daesh. Sans doute plus, selon les Kurdes qui les affrontent. »
Or, « on ne peut être que très alarmés, chers collègues, par un sondage même indicatif selon lequel 25 % des 18-25 ans éprouveraient de la sympathie pour Daesh. »

Et c’est alors qu’il faut commencer à se compter dans l’ensemble du Moyen-Orient : « Quelles sont les forces au sol qui peuvent être mises en oeuvre ?«

Voyons ce qu’il reste d’un Irak démocratisé façon U.S.A. :

« On a constaté à Mossoul la piètre qualité de l’armée irakienne. On ne peut compter sur les forces du Golfe et de l’Arabie Saoudite peu conséquentes et de plus parce que, sunnites, elles ne se battront pas contre d’autres sunnites, aux cotés des chiites. »

Voyons où en sont les fameux Anglo-Saxons :

« Les Etats-Unis ne veulent que positionner des forces spéciales, et acheminer des équipements lourds pour les peshmerga, car le président Obama craint trop l’enlisement et ne rééditera pas les erreurs commises en Afghanistan et la désastreuse campagne d’Irak. Les forces britanniques, épuisées sur ces mêmes théâtres d’opérations ne peuvent ni ne veulent envoyer des troupes au sol. » Voyons où nous en sommes nous-mêmes, au-delà de cette partie de la jeunesse qui a, d’ores et déjà, basculé, pour un quart, dans le camp d’en face :

« Les Opex [opérations extérieures] absorbent la quasi-totalité de nos forces disponibles. Et même si nous le voulions, il nous serait impossible de faire plus que l’envoi de quelques conseillers et de forces spéciales.«

La conclusion est terrible…

« Pour éliminer Daesh, nous devons remettre en cause un certain nombre d’à priori, et ne pas oublier la responsabilité de ceux de notre camp qui ont contribué à sa genèse. »

En effet, il n’est pas nécessaire de réfléchir longtemps pour trouver les responsables de ce désastre inouï, qui vient de se produire dans le dos des citoyennes et des citoyens français.

Car, c’est bien la France qui va devoir en payer le prix, toute seule… Elle va payer le prix de ce que Sarkozy a fait, de façon criminelle, en Libye, et le prix de ce que Hollande a prétendu faire, de façon tout aussi criminelle, en Syrie, mais aussi en Iran. Elle va payer son soutien plus qu’inconditionnel, puisqu’elle l’a offert d’elle-même avant qu’on ne lui en fasse la demande motivée, à Israël et aux États-Unis.

Aymeri de Montesquiou n’y va pas par quatre chemins. L’ensemble de la politique étrangère française va devoir basculer.

J’y reviendrai prochainement sous le titre : La grande recomposition stratégique .

Tout ce qui se produit actuellement avait été annoncé par Muammar Gaddahfi, qui avait également annoncé la suite. Voir « La Libye révolutionnaire dans le monde (1969-2011) » de Françoise Petitdemange , accessible notamment par ce site :

http://www.francoisepetitdemange.sitew.fr

Michel J. Cuny

Réseau International


Edité le 20-02-2015 à 23:23:25 par Xuan


marquetalia
   Posté le 22-02-2015 à 11:53:23   

les ragots des fascistes sur une prétendue allegeance du Hamas à Daesh -je ne cautionne pas ces réactionnaires!-http://www.l-union-fait-la-force.info/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=11353
marquetalia
   Posté le 22-02-2015 à 12:29:50   

le Hamas ne peut s allier à Daesh,qui combat le héroique Hezbollah libanais,la Résistance Libanaise,éternel allié de ceux qui combattent à Gaza.il est certain que la guerre atlantiste contre l EI profite à l Iran et tous ses alliés chiites,Téhéran va pouvoir prendre le controle de l Irak et sauver Assad,renforcer les chiites au Liban,et,de plus,les frappes de drones u.s au Yemen contre Al-Qaeda permet la maimise des Houthis,insurgés chiites,sur le Nord et bientot tout le Yemen.l Iran sera en position de force contre l entité sioniste après la défaite de "Daesh",ce sera pour les "Israéliens" la valise ou le cercueil.
marquetalia
   Posté le 22-02-2015 à 13:07:34   

à propos de la rivalité chiites/sunnites http://www.alterinfo.net/Arc-sunnite-versus-Croissant-chiite-deux-faces-d-un-meme-Janus-conflictuel_a82415.html
Xuan
   Posté le 27-02-2015 à 13:35:27   

Un article de M-J Cuny.
La véhémence de Valls et Cie et les imprécations gouvernementales envers ces parlementaires, d'une violence similaires à la campagne de propagande islamophobe sous couvert de liberté d'expression, comparable aussi au traitement des "frondeurs" sur la loi Macron, tout cela montre l'isolement croissant du PS tant en France que sur le terrain international.
Au passage, il n'est pas assuré que l'impérialisme US se formalise d'un rapprochement avec l'Iran suivant les propos de Kerry sur leurs "intérêts communs".
Ceci ne remise pas du tout au placard la volonté des impérialistes occidentaux de liquider Bachar el Assad.


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L’impérialisme français serait-il au bord de la tombe ?

26 février 2015



Comme nous l’avons vu par ailleurs (http://reseauinternational.net/la-grande-recomposition-strategique/), il y avait le feu au Sénat, lors du débat portant sur l’autorisation, demandée par le gouvernement français, de poursuivre les opérations militaires aériennes en Irak. Nous avons même eu le loisir d’entendre l’un des représentants les plus qualifiés de la bourgeoisie française de longue tradition, Aymeri de Montesquiou , intervenir au nom de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), pour prôner une alliance avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).

La frayeur occasionnée par l’extension soudaine des conquêtes territoriales et idéologiques réalisées par Daesh aura été telle que les propriétaires de capitaux français ne paraissent plus voir leur salut que dans un recours à ce qu’ils détestent le plus profondément : des organisations politico-militaires aguerries du fait de leur longue fréquentation du marxisme-léninisme.

Ce qui est un comble.

Or, le PKK a un petit frère en Syrie, sous la forme du PYD (Parti de l’union démocratique). Si maintenant nous leur ajoutons les combattants plus largement représentatifs du Kurdistan irakien, les peshmarga, les grands intérêts financiers français et occidentaux se sentiront-ils plus rassurés ?

Non, s’exclame avec vigueur Aymeri de Montesquiou :

« Les peshmergas, le PKK, le PYD ont stoppé l’offensive de Daesh, mais ne sont pas en mesure de reconquérir les 200 000 kilomètres qu’il contrôle. La seule force capable de le faire, c’est l’Iran. »

Nouveau choc : s’agirait-il de réintroduire l’Iran dans le jeu diplomatique de la France, au risque de fâcher tout rouge les Anglo-Saxons, et plus particulièrement les États-Uniens ? La grande bourgeoisie française en serait-elle là ? La suite des propos du même orateur va bien finir par nous en convaincre. Car, cet Iran, qui paraît terroriser Israël par ses activités nucléaires…

« Il lutte en Syrie contre l’armée islamique par l’intermédiaire du Hezbollah. Il effectue des frappes aériennes en Irak et approvisionne les milices chiites en armes. Les pasdaran [gardiens de la révolution islamique] sont présents en hommes. La mort de l’un de leurs généraux démontre l’importance de leur engagement. »

Faudra-t-il, pour compter l’Iran (et le Hezbollah !) dans son camp, tout juste le temps nécessaire pour anéantir Daesh, faire momentanément table rase d’un passé récent plutôt houleux ? Sans doute, répond Aymeri de Montesquiou :

« Nous avons hérité de relations exécrables avec l’Iran, certaines justifiées et d’autres moins convaincantes. Elles ont surtout pour origine la révolution islamique de 1979. Faire la guerre pour la gagner, c’est porter au plus haut le pragmatisme pour éradiquer Daesh. Quelle autre solution qu’une coordination avec l’Iran ?«

Un petit coup d’œil derrière nous, nous permet de mesurer le chemin que nous avons déjà parcouru, et non sans un certain étonnement, en compagnie des grands intérêts de la France bourgeoise. Comme on le sait, elle n’avait pas trop eu à se plaindre des islamistes fondamentalistes et autres radicaux pendant longtemps. Elle et les Occidentaux les avaient lancés pendant quelques décennies contre tout ce qui pouvait s’assimiler à un socialisme certain, et tout cela en commençant par cet Afghanistan où les Soviétiques avaient été appelés en renfort de la république démocratique… À l’époque, c’était du Ben Laden pur jus.
Plus tard, il y aurait la Bosnie, la Tchétchénie, la Libye, la Syrie… J’en oublie, tant il y en a.

Avec cela, il y a maintenant l’opération Charlie … et sa cible centrale :
l’islam. Les « islamistes » ne peuvent plus ignorer ce qu’a été le jeu qu’on les a aidés à jouer…

En conséquence, il y a fort à parier que, pendant un certain temps, la bourgeoisie française va devoir rêver d’un rétablissement de certaines… dictatures. Elle se risquera donc à faire quelques sourires en direction de ses pires ennemis, et de leur mettre les armes à la main. S’il faut gagner le PKK, il faudra amadouer la Turquie… Mieux encore… Mais c’est à son porte-parole le plus qualifié de nous le dire lui-même.

Écoutons donc avec la plus grande attention les derniers propos qu’ Aymeri de Montesquiou a tenus le 14 janvier 2015 devant le Sénat et en présence de Laurent Fabius , ministre des affaires étrangères et du développement international :

« Dans notre action pour coordonner les acteurs, nous devons introduire aussi la Russie et la Turquie dans le débat. Nous devons avoir la volonté d’engager des négociations avec l’Iran, puissance régionale incontournable, avec laquelle nous entretenions des liens privilégiés. Nous devons l’inciter et l’aider à trouver sa place dans le débat international. »

Même la Syrie de Bachar el-Assad pourrait avoir droit à une rédemption temporaire :
« Nous devons élargir à la Syrie, comme nos alliés, les frappes aériennes, sous peine de faire de ce pays un sanctuaire pour Daesh, et cela malgré notre hostilité au régime de Bachar el-Assad. Il faut savoir choisir. »

La part française de la base du capitalisme international paraît être tout simplement sur le point de s’effondrer. C’est Aymeri de Montesquiou qui aura été le premier à oser nous le dire. Gageons qu’il n’a certainement pas tort. À moins qu’une vraie guerre vienne renverser une nouvelle fois la table de jeu. Ce qui ne rassurera personne. Laissons l’orateur conclure :

« Il n’y a pas de domaine où il faut être plus pragmatique que la guerre. Réalisons que, si on se refuse à coopérer avec les Iraniens, et si on se refuse d’agir en Syrie, l’opération chammal ne connaîtra pas de fin. Aujourd’hui, la guerre est sur notre sol. Pour la gagner en France, il faut d’abord la gagner en Irak et en Syrie. »

Quant à saisir cette même bourgeoisie française dans des situations comparables qui nous ont coûté très cher (1870, 1914, 1940), c’est ici : http://capitaltravail.canalblog.com

Michel J. Cuny.

Réseau International
marquetalia
   Posté le 28-02-2015 à 14:59:22   

si les djihadistes de Daech sont expulsés de Syrie et d Irak,ce retrouveront ils à combattre les Arméniens aux cotés des Azéris?heureusement,l Azerbaidjan est un pays chiite,donc peu enclin à accueillir des extremistes sunnites.le fait est que la Turquie va s associer aux Etats Unis pour renverser Maduro et Morales,Washington pour y rétablir l ordre u.s,et Ankara car ces deux pays progressistes ont reconnu le génocide arménien;quelle sera la réaction de Téhéran,proche d Erevan?
marquetalia
   Posté le 28-02-2015 à 15:03:44   

et quelle sera la réaction des troupes russes basées en Arménie,à Gumri?
marquetalia
   Posté le 10-03-2015 à 17:07:25   

les djihadistes d Aube de la Libye,qui sont soutenus par la Turquie,pourtant membre de l OTAN et candidate à l Union Européenne,marcheront bientot sur Tobrouk;il n est pas à exclure que l armée francaise intervienne dans le Sud de la Libye,pour créer une "zone de sécurité"pour les Toubous,à la manière des Etats Unis-et de la France-au Kurdistan irakien après la première guerre du Golfe.


Edité le 01-12-2019 à 10:16:03 par marquetalia


Xuan
   Posté le 16-03-2015 à 00:05:54   

L'impérialisme français hors jeu



A force de s'aventurer en avant-garde de l'OTAN, comme un petit chien de chasse flairant le gibier des régimes dictatoriaux , il fallait bien qu'un jour Hollande, Valls et Cie finissent par récolter quelques plombs perdus du camarade Obama.

Après avoir balayé d'une revers de main tous les avertissements leur enjoignant de transiger avec Assad, et juré la main sur le cœur qu'il était hors de question de négocier avec un boucher , les compères socialos se trouvent maintenant hors jeu, seuls avec le bâton merdeux dans les mains.

On lit sur Romandie :

Washington devra "au final" négocier avec Assad, affirme John Kerry



Les Etats-Unis devront "au final" négocier avec Bachar al-Assad pour une transition politique en Syrie, a annoncé dimanche le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Le conflit est entré dimanche dans sa cinquième année.


L'administration américaine soutient de longue date que M. Assad doit quitter le pouvoir au terme d'une transition politique négociée. Mais l'émergence d'un ennemi commun, l'Etat islamique (EI), semble atténuer l'attitude de Washington vis-à-vis du maître de Damas.


Dans une interview diffusée dimanche par CBS, John Kerry n'a pas repris la formule habituelle de l'administration Obama sur le fait que M. Assad a perdu toute légitimité et qu'il doit partir. "Nous devons négocier à la fin", a-t-il dit. "Nous avons toujours voulu négocier dans le contexte du processus de Genève I."


Les discussions de Genève I et Genève II, l'an dernier, entre une délégation du gouvernement syrien et des représentants de l'opposition ont échoué. Depuis, la diplomatie patine et aucune rencontre de type Genève III n'a été programmée.


Marie Harf, une porte-parole du département d'Etat, s'est toutefois empressée de préciser sur Twitter que John Kerry avait "réitéré la ligne que nous suivons depuis longtemps. Nous avons besoin d'un processus de négociations avec la participation du régime. Il n'a pas parlé de négociations directes avec Assad".


Nouveaux raids
Sur le terrain, l'armée syrienne a mené dimanche des raids aériens sur Douma, bastion rebelle à quelques kilomètres au nord-est de Damas. Ces attaques ont fait 26 morts, dont sept enfants, et une centaine de blessés, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition.


Selon les médias officiels syriens, les forces gouvernementales ont également tué dans la nuit de samedi à dimanche des dizaines de combattants affiliés au groupe djihadiste Al Nosra, dont trois commandants de haut rang, dans le sud du pays.


Dans un communiqué, l'armée syrienne a également fait allusion à des opérations en cours dans la province de Kouneïtra, sans fournir de précisions sur d'éventuelles victimes.


L'OSDH rapporte pour sa part que les hélicoptères des forces gouvernementales ont largué des barils d'explosifs dans le centre de la région. L'attaque a visé une zone où les brigades islamiques et le Front Al Nosra combattent le Hezbollah et les milices progouvernementales depuis des semaines.


(ats / 15.03.2015 21h54)
marquetalia
   Posté le 16-03-2015 à 06:11:43   

tant mieux,le futur rapport de force entre l Iran et Israel forcera ce dernier à des concessions,à savoir le retrait des territoires occupés depuis presque cinquante ans déjà-1967-.


Edité le 16-03-2015 à 14:05:13 par marquetalia


Xuan
   Posté le 17-03-2015 à 00:15:49   

Sur RTS (extrait) :

Négocier avec Bachar al-Assad "est la seule solution possible"


Dans un entretien exclusif à la RTS lundi, l'ex-procureure Carla Del Ponte a estimé que Bachar al-Assad est le seul interlocuteur possible pour trouver une solution politique au conflit syrien.

"Nous croyons que la solution de la négociation (avec le régime syrien, ndlr) est la seule envisageable. Et cela est uniquement possible si Bachar al-Assad reste au pouvoir" , a déclaré Carla Del Ponte, qui abonde ainsi dans le même sens que certaines voix qui estiment qu'il faut renouer le dialogue avec le régime syrien.

"Le régime a encore le contrôle sur 60% de la population syrienne. Cela veut dire que Bachar al-Assad a encore un grand pouvoir" , a estimé la Suissesse. Sans Bachar al-Assad, la négociation est "impossible", a-t-elle ajouté.
marquetalia
   Posté le 17-03-2015 à 07:51:42   

à l issue de la guerre contre Daech,et avec la probable défaite de Netanyahu-excusez moi d écorcher son nom,c est l individu que je prefererais ecorcher...-,la Syrie a des chances de récuperer le plateau du Golan,occupé et annexé depuis un demi-siècle par Israel.
Xuan
   Posté le 22-05-2015 à 22:17:58   

L’Œuvre d’Orient appelle la France à « réévaluer son action en Syrie »


22/5/15 - 16 H 38


« L’Œuvre d’Orient constate avec colère le déploiement de Daech dans différentes zones de l’Irak et de la Syrie : frontière irako-syrienne, ville de Ramadi en Irak et de Palmyre en Syrie » , déclare l’organisation catholique dans un communiqué diffusé vendre 22 mai 2015.

La prise de Palmyre est selon elle « une catastrophe culturelle d’ampleur mondiale mais aussi une catastrophe stratégique et morale » .

L’Œuvre d’Orient souligne aussi que, dans les zones de la plaine de Ninive où se trouvaient les chrétiens, Daech « n’a pas reculé d’un seul centimètre » et estime « plus que jamais urgent de prendre les moyens de les neutraliser » .

À lire aussi : Le supérieur du monastère Mar Elian, en Syrie, enlevé par Daech

Le gouvernement français a annoncé le 20 mai qu’une réunion internationale aura lieu le 2 juin à Paris pour évoquer « l’ensemble de la situation en Syrie et en Irak » , en présence notamment du secrétaire d’État américain, John Kerry.

L’Œuvre d’Orient espère qu’elle « permettra la mise en œuvre des moyens nécessaires afin de mener des actions efficaces » . L’organisation de soutien aux Églises d’Orient, dirigée par Mgr Pascal Gollnich, souhaite que « l’action de la France en Syrie soit réévaluée » .

Anne-Bénédicte Hoffner La Croix
marquetalia
   Posté le 24-05-2015 à 20:14:47   

Daech controle la moitié du territoire syrien,alors que les "djihadistes modérés" du Front Al-Nosra,qui ont ete armés par Hollande et Fabius,sont bien enracinés;la chute de Damas est malheureusement proche...
Xuan
   Posté le 12-07-2015 à 16:24:37   

Sur Le Point :

Syrie : un député français de droite reçu par Bachar el-Assad



Jean-Frédéric Poisson a souligné, lors d'une rencontre à Damas avec le président syrien, la nécessité d'un "dialogue" pour régler le conflit dans le pays.
AFP


Publié le 12/07/2015 à 15:46 | Le Point.fr


Un député français de droite, Jean-Frédéric Poisson, a souligné dimanche lors d'une rencontre à Damas avec Bachar el-Assad la nécessité d'un « dialogue » avec le président syrien en vue de régler le conflit dans le pays, selon des propos cités par l'agence officielle Sana. En février, la visite en Syrie de quatre élus français et l'entretien de trois d'entre eux avec Bachar el-Assad avaient provoqué une polémique en France, le président François Hollande condamnant cette rencontre avec un « dictateur ». Jean-Frédéric Poisson est le président du Parti chrétien démocrate - dont il est le seul parlementaire -, un parti affilié aux Républicains (ex-UMP).

Le député, qui a rencontré samedi le chef du Parlement syrien Jihad al-Laham, a souligné « la nécessité de coopérer avec le gouvernement syrien pour mettre fin au terrorisme » , toujours selon des déclarations citées en arabe par l'agence officielle syrienne. Il a précisé que « la stabilité de la Syrie aura des répercussions positives sur la région et sur l'Europe ». « Cela ne se réalisera qu'en soutenant l'État syrien et à travers le dialogue avec le président Assad pour mettre fin à la crise en Syrie » , a précisé le député des Yvelines selon Sana.

Le président Assad a de son côté souligné « l'importance du rôle que jouent des hommes politiques et parlementaires sages en France et en Europe en général dans la rectification des politiques occidentales à l'égard de la Syrie [...] qui se sont avérées être un échec » . Il a réitéré que le soutien des puissances occidentales aux Syriens qui se sont révoltés contre son régime en 2011 « a permis au terrorisme de se propager jusqu'en Europe ».

« Faute morale »

Le régime de Damas, qui a réprimé dans le sang la révolte au départ pacifique en 2011 avant de devenir une guerre civile brutale, ne fait pas de distinction entre militants pacifiques, rebelles et djihadistes ultraradicaux, les qualifiant tous de « terroristes » .

La visite des quatre parlementaires en février était une première depuis la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Damas en mai 2012. Le Premier ministre Manuel Valls l'avait alors qualifiée de « faute morale », traitant Bachar el-Assad de « boucher ».
À l'Assemblée nationale, Jean-Frédéric Poisson est également le vice-président du groupe d'étude sur les Chrétiens d'Orient. Le député s'est récemment rendu à Tripoli à l'invitation du gouvernement libyen non reconnu par la communauté internationale.
marquetalia
   Posté le 12-07-2015 à 19:53:06   

Jean-Frédéric Poisson est donc le vice-président du groupe d étude sur les Chrétiens d Orient;pourquoi alors s est il rendu à Tripoli auprès du gouvernement libyen non reconnu par ladite "communauté internationale" alors que ce pouvoir est composé de Frères Musulmans,qui ont par exemple détruit les tombes des soldats italiens et britanniques morts en Libye pendant la Seconde Mondiale?il doit y avoir une erreur dans le lien,les Frères Musulmans n aimant pas les chrétiens.
Xuan
   Posté le 12-07-2015 à 23:40:00   

Il s'agit bien de Poisson. Après, si tu as des questions à lui poser...
marquetalia
   Posté le 13-07-2015 à 21:28:19   

Hollande,qui a armé Al-Nosra pour faire tomber Assad,et voulait monter une coalition pour renverser le pouvoir en place à Damas,ne peut plus revenir en arrière et se réconcilier avec les Syriens,car on ne rachète pas sa place au paradis.
Xuan
   Posté le 23-04-2017 à 15:21:21   

Monopole français et Etat islamique


Le patron de LafargeHolcim proche du départ en raison de la Syrie-presse


Reuters le 23/04/2017 à 14:370

(Reuters) - LafargeHolcim est sur le point d'annoncer la démission du président de son directoire, Eric Olsen, à la suite d'une enquête interne sur les activités d'une ancienne cimenterie en Syrie soupçonnée d'avoir financé des groupes armés, rapporte dimanche le Financial Times, citant des sources proches de l'entreprise.

Le groupe cimentier a refusé de s'exprimer sur le sujet.

Le Figaro, se fondant sur des "sources concordantes", a lui aussi rapporté dès samedi qu'Eric Olsen était "proche du départ" et qu'une annonce pourrait intervenir "dans les jours qui viennent, et vraisemblablement dès ce lundi".

Les deux journaux soulignent néanmoins que les négociations se poursuivent sur le sort du président du directoire de LafargeHolcim.

Le cimentier a annoncé en mars qu'une enquête interne avait révélé que sa cimenterie en Syrie avait contribué au financement de groupes armés dans ce pays en guerre. Cette ancienne cimenterie de Lafarge à Jalabiya avait conclu des arrangements avec certains groupes armés et des parties visées par des sanctions en 2013 jusqu'à ce que l'usine soit évacuée en septembre 2014, avait alors précisé le premier cimentier mondial.

L'ONG française Sherpa a déposé en novembre une plainte avec constitution civile car elle soupçonne cette cimenterie d'avoir pu contribuer au financement du terrorisme en entretenant des relations commerciales avec le groupe Etat islamique.

(Brenna Hughes Neghaiwi; Bertrand Boucey pour le service français)
Xuan
   Posté le 01-08-2018 à 23:09:20   

Fabius à l'insu de son plein gré...


Entendu par le juges sur le dossier Lafarge, Fabius "ne savait rien" ! Le mensonge est si gros que Francetv s'inquiète.
Beaucoup plus inquiétante est la confiance dans la parole de Fabius, alors qu'il avait ouvertement soutenu Al Nosra.




Laurent Fabius entendu par les juges dans le dossier Lafarge : "Cette audition est extrêmement inquiétante"
Interrogée sur l'affaire Lafarge, Marie Dosé, avocate de l'association Sherpa, veut "comprendre comment un ministre a pu être tenu dans l'ignorance d'informations aussi graves" .



Mis à jour le 01/08/2018


"Cette audition est extrêmement inquiétante" , a déclaré sur franceinfo mardi 31 juillet Marie Dosé, avocate de l'association Sherpa qui est partie civile dans l'affaire de financement de terrorisme présumé en Syrie qui touche Lafarge. Le Monde a en effet révélé lundi que l'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a été entendu le 20 juillet par les juges d'instruction en charge du dossier. Lafarge, cimentier français, a été mis en examen en tant que personne morale le 28 juin, notamment pour financement d'une entreprise terroriste et complicité de crimes contre l'humanité.

franceinfo : Vous n'avez pas eu les réponses que vous attendiez de la part de Laurent Fabius ?

Marie Dosé : Non et cette audition est extrêmement inquiétante parce que Laurent Fabius a déclaré sous serment qu'il ne savait rien alors que son ministère savait tout. De nombreux documents ont été déclassifiés par le ministère des Affaires étrangères à la demande des juges d'instruction, et des notes diplomatiques démontrent que le Quai d'Orsay savait tout, du début jusqu'à la fin, c'est-à-dire le maintien de Lafarge en violation de la réglementation et ses tractations avec Daech. Comment est-ce que le Quai d'Orsay a pu ne pas en informer le ministre ? Il y a un vrai dysfonctionnement des institutions et ce qui m'effraie, c'est la sérénité avec laquelle Laurent Fabius nous explique qu'il ne savait rien. Comment peut-il accepter d'affirmer : "Les seules fois où j'ai vu le PDG de Lafarge, c'était pour parler de développement durable et de la COP21" ?

Ce qui vous choque, c'est donc que ses collaborateurs les plus proches ne lui remontaient pas ces informations ou les remontaient à d'autres personnes ?

Nous sommes en train de parler de financement du terrorisme, de complicité de crimes contre l'humanité. Comment peut-il accepter que ses proches collaborateurs aient gardé ça pour eux ? Il met en cause un dysfonctionnement énorme des institutions et, étrangement, il n'a pas l'air de trouver ça si scandaleux. C'est donc une audition un peu étrange.

Selon l'article du Monde, les informations reçues par le Quai d'Orsay étaient davantage transmises à la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ou au ministère de la Défense. Qu'est-ce que ça veut dire, selon vous, du fonctionnement et du rôle de l'État dans cette affaire Lafarge ?

Soit les informations de la DGSE sont faites pour la DGSE et rien d'autre, à partir de là, c'est donc un service de renseignement qui se renseigne et ne fait pas remonter l'information. Soit c'est un cabinet qui se trompe complètement sur les enjeux entre 2012 et 2016 en Syrie et c'est très inquiétant sur ce que ça veut dire de la position française. En tout cas, il va falloir rendre des comptes. L'association Sherpa va demander l'audition de personnalités liées au cabinet de Laurent Fabius et de certains fonctionnaires. Nous devons comprendre comment un ministre a pu être tenu dans l'ignorance d'informations aussi graves.
Xuan
   Posté le 09-11-2019 à 20:01:36   

La cour d'appel de Paris annule la mise en examen du groupe Lafarge pour "complicité de crimes contre l'humanité"


Xinhua http://french.peopledaily.com.cn/International/n3/2019/1108/c31356-9630557.html 08.11.2019 09h09


La cour d'appel de Paris a annoncé jeudi l'annulation des poursuites pour "complicité de crimes contre l'humanité" à l'encontre du cimentier français Lafarge, accusé d'avoir financé des groupes terroristes pour maintenir ses activités dans le nord de la Syrie.

"Il n'y a pas d'éléments qui justifiaient la mise en examen de Lafarge SA pour ce crime. La chambre de l'instruction a fait le même constat que nous" , a déclaré l'un des avocats du cimentier ce jeudi à Franceinfo.

La cour d'appel a en revanche retenu la mise en examen de Lafarge pour "financement du terrorisme", "mise en danger de la vie" de ses salariés et pour "violation de l'embargo" de l'Union européenne instauré en 2011 à l'encontre de la Syrie.

Lafarge est accusé d'avoir versé près de 13 millions d'euros à plusieurs groupes terroristes entre 2013 et 2014 et de leur avoir vendu plusieurs dizaines de milliers de tonnes de ciment produit sur son site de Jalabiya. Huit hauts responsables de Lafarge SA sont concernés par l'instruction, dont l'ancien PDG Bruno Lafont.

L'ONG Sherpa, qui lutte contre la corruption, a indiqué jeudi à Franceinfo qu'elle allait déposer un recours en cassation pour le maintien du chef d'accusation de "complicité de crimes contre l'humanité."

(Rédacteurs Yishuang Liu)
Xuan
   Posté le 09-11-2019 à 23:32:22   

Cette décision n'a rien de surprenant.
Il reste que l'opération Syrie est un échec sur toute la ligne pour l'impérialisme français. L'objectif de faire tomber Assad pour reconstituer une Syrie Sykes - Picot a foiré sur toute la ligne, celui de créer une enclave kurde a échoué aussi.
Plaristes
   Posté le 15-05-2020 à 10:33:31   

L'impérialisme Français n'est pas mort il sévit toujours au Mali :

https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/la-situation-au-mali-saggrave-oumar-mariko-et-le-parti-sadi-alertent/

Toujours avec on allié de daesh.





L'armée malienne désarmée, le chaos et la guerre civile qui règne, font que certains maliens sont prêts à accepter l'aide des troupes françaises, même si au final l'armée Française fait plus de mal que de bien.


Ce n'est pas que l'hégémon américain voudrait pouvoir régner sans composer avec l'impérialisme Française.

Concernant l'enclave kurde j'ai été l'un des premeir sur ce serveur à avertir.


Edité le 15-05-2020 à 10:44:34 par Plaristes


marquetalia
   Posté le 15-03-2021 à 17:04:14   

Je rappelle que LFI et le Pcr se sont juste abstenus lors du vote des crédits de guerre de l Opération Chamall au Levant, Opération extérieure qui a entraîné en représailles les attentats de Daech en France.


Edité le 17-03-2021 à 09:41:54 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 15-03-2021 à 19:06:40   

humanite.fr/latlantisme-en-question-au-parlement-562748%3famp


Edité le 15-03-2021 à 19:07:58 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 15-03-2021 à 19:10:55   

L engouement du PCF et de LFI pour les Kurdes explique cela, puisque Chamall s appuie sur les Ypg en Syrie,et les peshmergas de Barzani en Irak.


Edité le 15-03-2021 à 19:11:53 par marquetalia


Xuan
   Posté le 13-07-2021 à 19:32:37   

Affaire Lafarge : une note prouve que l’Etat était informé des versements d’argent à Daech

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-lafarge-une-note-prouve-que-letat-etait-informe-des-versements-dargent-a-daesh-20210713_VFOB4UF6N5EGTJRBYTQZMEMVIA/

"Un document de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), que révèle «Libération», atteste que l’Etat avait connaissance d’un accord passé entre le cimentier et l’organisation terroriste dès l’été 2014. La Cour de cassation doit se prononcer jeudi sur la mise en examen de l’entreprise.
C’est une note qui ne laisse plus de place au doute. L’Etat, à travers la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), était bien au courant des conditions dans lesquelles Lafarge maintenait son activité en Syrie en territoire en partie occupé par l’Etat islamique (EI). Le document que révèle Libération, émane de la direction de la stratégie de ce service de renseignement, est daté du 26 août 2014 et estampillé «confidentiel défense». Il y est consigné qu’un «agreement [accord en français, ndlr]» a été trouvé entre le cimentier et l’EI pour la poursuite de l’activité commerciale.

La date de cette note a son importance. Elle est rédigée à un moment où Lafarge avait toujours le contrôle de son usine située à Jalabiya, dans le nord-est du pays. A cette époque, la multinationale continue coûte que coûte d’écouler son ciment en dépit de la situation explosive. La région de l’usine est alors en proie à des combats menés par plusieurs groupes armés dont l’E…"