Sujet : le 18e congrès du PCC | | Posté le 31-07-2012 à 23:53:08
| Peter Franssen publie une longue analyse sur l'affaire Bo Xilai, sur la lutte de ligne et notamment sur le courant libéral au sein du PCC, à quelques mois du XVIIIe congrès. On retrouvera cet article et plusieurs autres du même auteur sur infochina.be L’affaire Bo Xilai et le libéralisme au sein du Parti communiste chinois En Chine, les esprits ne sont pas encore apaisés. Plus d’un mois après la suspension du dirigeant Bo Xilai de toutes ses fonctions, le public chinois continue à suivre avec stupeur l’évolution de l’affaire, dont les éléments clés sont : abus de pouvoir, corruption, homicide et espionnage. Le dossier Bo Xilai montre qu’il y a quelque chose de fondamentalement faussé dans l’idéologie, la discipline et le contrôle au sein du parti communiste chinois. L’affaire a démarré le 6 février, lorsque Wang Lijun a demandé l’asile au consulat américain de la ville de Chengdu. Wang Lijun était le chef de la police de la municipalité de Chongqing, qui compte aujourd’hui plus de 32 millions d’habitants. Le chef du Parti communiste, dans cette ville, était Bo Xilai, étoile montante du firmament politique chinois, membre du Bureau politique à la tête du Parti communiste chinois (PCC) et personnage le plus en vue de la section la plus à gauche du PCC. Pour décider les Américains à lui accorder l’asile, Wang Lijun leur fournit des informations confidentielles à propos de Chongqing et de la cuisine interne du Parti communiste. Mais les Américains lui refusaient l’asile, sans doute parce qu’ils étaient persuadés que, de la sorte, ils allaient infliger plus de dommages au PCC et à la Chine. Quand Wang quitta le bâtiment, les services de sécurité de la capitale l’appréhendèrent et le transférèrent à Beijing. Bo Xilai prit ses distances vis-à-vis de Wang et déclara qu’il avait commis une erreur, à son sujet. À Beijing, Wang raconta aux autorités qu’il était allé chez les Américains parce qu’il craignait pour sa vie. Le 18 janvier, il s’était rendu auprès de Bo Xilai avec des preuves que la femme de ce dernier, Gu Kailai, était impliquée dans la mort du Britannique Neil Heywood. En première instance, Bo Xilai aurait dit à Wang qu’il pouvait poursuivre l’enquête criminelle lancée contre sa femme. Mais, plus tard, il allait revenir sur sa décision. Le 2 février, Bo Xilai limogeait le chef de la police et le mutait au poste de maire adjoint responsable de l’enseignement, de la culture et de la science. Gu Kailai, Bo Xilai et leur fils Bo Guagua L’épouse, Gu Kailai, est une avocate qui, ces dernières années, ne s’est plus occupée de son bureau d’avocats, mais de toutes sortes de tractations commerciales. L’un de ses partenaires en affaires n’était autre que le Britannique Neil Heywood. Il fut retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à Chongqing, le 15 novembre dernier. Mon enquête, déclara Wang Lijun aux autorités de Beijing, indiquait que Heywood avait été empoisonné au cyanure et que Gu Kailai était impliquée de très près dans ce meurtre. Le mobile du crime aurait été un différend entre Gu et Heywood à propos de tractations économiques financières. La Commission centrale d’inspection du PCC entama dès lors une enquête sur la corruption, en s’intéressant de près à Gu Kailai, Bo Xilai et leur entourage direct. Au cours du mois de mars, Bo Xilai fut d’abord suspendu de ses fonctions de secrétaire du parti à Chongqing et de membre du Bureau politique. Plus tard, il fut également exclu du Comité central du PCC. Sa femme fut incarcérée sur l’accusation du meurtre de Neil Heywood. Les instances du parti accusent Bo Xilai d’abus de pouvoir et d’infractions graves à la discipline du parti. Leur enquête et celle de la justice ne sont pas encore terminées. Corruption L’affaire est particulièrement pénible pour le PCC et elle fait beaucoup de tort à la réputation du parti, tant en Chine qu’à l’étranger. Elle dévoile des faiblesses dans l’organisation et la force idéologique du parti et ce, à un moment où les contradictions dans le monde et en Chine même ne cessent de croître et où la Chine devrait disposer d’un parti communiste discipliné et inébranlable afin de pouvoir affronter ces contradictions. Les dirigeants du parti et du gouvernement Hu Jintao, Wen Jiabao et Xi Jinping ont lancé un appel à renforcer la lutte contre la corruption et pour la morale communiste. Toutefois, c’est le genre d’appel que nous avons déjà entendu à de multiples reprises ces trente dernières années et, comme le prouve l’affaire Bo Xilai, ces appels n’ont pas eu de résultat vraiment probant. Dans les années 1990, Chen Xitong, chef du parti pour la capitale Beijing, a dû abandonner ses fonctions pour corruption. En 2005, Chen Liangyu, dirigeant du parti à Shanghai, la deuxième ville du pays, s’est retrouvé en prison, lui aussi pour corruption. Chaque année, pour ces motifs de corruption, on organise des enquêtes contre au moins 20.000 fonctionnaires. En 2011, la Banque nationale de Chine publiait un rapport dans lequel il est dit qu’entre le milieu des années 1990 et 2008, des fonctionnaires du parti et du gouvernement ont détourné vers l’étranger quelque 800 milliards de yuan (environ 90 milliards d’euros). Des hommes politiques haut placés se servent de leur conjointe, de leurs frères et sœurs, neveux et nièces pour écouler vers l’étranger l’argent de la corruption. L’an dernier, on apprenait que l’ingénieur en chef du ministère des Chemins de fer avait transféré de la sorte quelque 2,3 milliards d’euros vers les États-Unis et la Suisse. Apparemment, le couple Bo Xilai et Gu Kailai souffre de la même maladie. Bo a entamé son ascension politique en 1992. À l’époque, il était devenu maire de Dalian, dans la province septentrionale de Liaoning. Il allait rester en poste pendant dix ans pour ensuite devenir gouverneur de cette même province de Liaoning. Durant cette période, le couple allait nouer des liens d’amitié avec trois étrangers : le Britannique Neil Heywood, l’architecte français Patrick Henri Devillers et l’homme d’affaires sino-américain Larry Cheng. Avec ou par le biais de ces trois hommes, Gu Kailai allait conclure toutes sortes de transactions commerciales. Entre 2000 et 2003, Patrick Henri Devillers et Horus Kai avaient habité à la même adresse dans la cité balnéaire britannique de Bournemouth, à l’époque où ils se trouvaient en Grande-Bretagne pour affaires. Horus Kai était le nom souvent utilisé par Gu Kailai lors de transactions commerciales à l’étranger. Le couple s’était également lié d’amitié avec deux hommes d’affaires de Dalian : Xu Ming et Wang Jianlin. Xu est un milliardaire qui dirige le conglomérat Shide Group. De son côté, Wang Jianlin est président de la société immobilière Dalian Wanda Group. Xu Ming a été arrêté le 15 mars pour « crimes économiques » . Espion En 2005, lorsque Bo Xilai fut promu ministre du Commerce, le couple alla s’installer à Beijing. Le Britannique Neil Heywood y emménagea aussi. Il occupa une villa dans un quartier chic de la capitale. L’espion britannique Neil Heywood. Ami durant vingt ans du couple Bo Xilai et Gu Kailai. La relation d’amitié entre le couple Bo et Gu et Heywood a duré vingt ans. Durant tout ce temps, Heywood travailla pour le service de renseignement britannique Secret Intelligence Service, mieux connu sous l’appellation de MI6. D’abord directement pour le MI6 puis, lorsque la firme Hakluyt & Company fut fondée à la fin des années 1990, par le biais de cette firme. Hakluyt est un service d’espionnage privé mis sur pied à l’initiative du MI6 et avec des officiers de MI6. Au Bureau des conseillers de la maison mère de Hakluyt siègent l’ancien patron de l’Otan, Javier Solana, l’ancien chef d’état-major de l’armée britannique, Lord Linge, l’ancien président de Shell, Peter Holmes, et Frank G. Wisner, l’ancien ambassadeur des États-Unis et grand ami de l’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak. Hakluyt n’est pas du petit fretin, mais du très gros gibier. Via le couple Bo et Gu, l’espion Heywood était très profondément infiltré au sein du PCC. Gu est la marraine de l’un des enfants de Heywood. À son tour, Heywood avait fait en sorte que Bo Guagua, le fils de Bo et de Gu, pût s’inscrire au prestigieux Balliol College de l’université d’Oxford. Il est particulièrement atterrant que les services internes de sécurité du parti et le contre-espionnage de la République populaire aient laissé faire pendant vingt ans. Cela suggère un incompétence totale ou un laxisme très profond. En octobre 2011, lors de la session annuelle du Comité central, le secrétaire général Hu Jintao tenait un discours dans lequel il mettait en garde contre « les tentatives acharnées de l’Occident en vue d’infiltrer la Chine et notre parti » . Mais quelqu’un du contre-espionnage prête-t-il vraiment l’oreille, lorsqu’on tient de tels propos ? Offensive néolibérale Les hautes instances chinoises ne semblent pas vraiment se rendre compte de la façon dont le libéralisme, le laisser-faire et le laisser-aller sont attisés au sein du parti par le néolibéralisme qui, à partir de l’économie privée et de certains milieux académiques et politiques, connaît un succès sans cesse croissant. Le néolibéralisme entend propager une idéologie affirmant que le parti n’est plus en état de poursuivre la réalisation du miracle socioéconomique de ces trente dernières années. L’affaire Bo semble donner raison aux néolibéraux. Là où l’affaire Bo et l’idéologie des néolibéraux se rejoignent, l’autorité du parti s’effondre. Et, malgré cela, les néolibéraux peuvent poursuivre leur action en toute impunité et continuer de faire feu à balles réelles sur le socialisme. En février était publié un rapport de 470 pages de la Banque mondiale : « La Chine en 2030 – La mise sur pied d’une société moderne, harmonieuse, créative et à hauts revenus » . En voici quelques extraits : « Le gouvernement doit limiter son rôle dans le marché, dans l’octroi des moyens ainsi que dans la production et la distribution. Il doit se concentrer sur le financement des services publics, la protection de l’environnement et la mise en place d’un environnement propice au développement du secteur privé. » « La Chine doit adapter sa stratégie de développement, maintenant qu’elle entre dans une nouvelle phase de croissance économique. L’adaptation concerne en premier lieu une modification du rôle vis-à-vis du marché, du secteur privé et de la société dans son ensemble. Le gouvernement doit se retirer de la production, de la distribution et de l’attribution des matières premières et de la main-d’œuvre. Il doit se concentrer sur la création d’un cadre permettant aux autres de prendre les décisions dans le développement économique. » « Au cours des deux prochaines décennies, la Chine sera confrontée à de nombreux défis. Le principal d’entre eux est la transformation du rôle des autorités : de participant actif à la vie économique vers un cadre institutionnel qui soit au service du marché concurrentiel. » Le lecteur l’aura remarqué : c’est un plaidoyer pour le capitalisme libre tel que nous le connaissons en Occident, sous lequel les autorités sont les valets du secteur privé tout en tenant la population à la cravache. Le rapport est un long plaidoyer néolibéral. Il dit que la Chine n’aura d’avenir que si elle laisse tomber son modèle actuel pour adopter celui du libre marché. Aujourd’hui que la Chine évolue rapidement d’une société de production de masse de marchandises de faible valeur technologique vers une société innovatrice dans laquelle le secteur des services joue un rôle plus important, « l’intervention de l’État dans l’économie peut entraver la croissance. C’est pourquoi la politique doit être orientée du côté d’un rôle plus important du secteur privé. On doit partir du principe que le marché est suffisamment adulte pour répartir les moyens disponibles de façon efficace et que les firmes privées sont suffisamment fortes et innovatrices pour concourir sur le plan international dans des secteurs technologiquement avancés » . Ici, nous devons toutefois marquer un temps d’arrêt. Notamment, sur la description « marché adulte » . L’homme qui a influencé le plus ce rapport est Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale. Avant d’être nommé président en 2007, il a été vice-ministre des Affaires étrangères sous Bush père. Mais il a également été directeur général de Goldman Sachs – la banque américaine qui compte encore d'autres anciens serviteurs à des postes politiques aux États-Unis et au sein de l’Union européenne. Zoellick est également un ancien vice-président de Fannie Mae, l’assureur des hypothèques aux États-Unis. Goldman Sachs et Fannie Mae sont deux acteurs importants du « marché adulte » et, en tant que tels, deux détonateurs importants de la crise financière de 2008 qui a abouti à la misère financière et économique qui, aujourd’hui, pousse des gens au suicide en Grèce et qui, selon un rapport récent du journal Le Monde, provoque en Italie une augmentation rapide du travail des enfants. Si Zoellick, rejeton des principaux milieux de profiteurs financiers des États-Unis, donne des conseils économiques et financiers aux décideurs politiques chinois, une certaine prudence est de mise. Zoellick sort également de l’écurie du PNAC. C’est l’abréviation de Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle américain), une société fondée en 1991, qui a œuvré en faveur de l’hégémonie des États-Unis dans le monde et qui a donné forme à la politique belliciste de Bush père et fils. Voilà donc l’homme qui se trouve derrière le rapport de la Banque mondiale sur la Chine. Un bourgeois ultralibéral et agressif prêt à asséner le coup du lapin au socialisme chinois et le plus tôt serait même le mieux, à ses yeux, du moins. Et pourtant… Et pourtant, ce rapport de la Banque mondiale a été corédigé également par le Development Research Center (DRC) of the State Council, le Centre de développement et de recherche du Conseil d’État, une commission d’experts du gouvernemen chinois. Pardon ?, allez-vous demander. Qu’en dix années de fonctionnement en Chine, la Banque mondiale ait réalisé de bonnes choses, personne ne le niera. La Banque est à la base de la plantation d’un plateau de Loess désertique aussi vaste que la France. Elle a fourni d’excellents services dans l’éradication de la tuberculose, dans le financement de petites écoles rurales, dans des projets environnementaux. Mais c’est une tout autre affaire lorsqu’une commission d’experts du gouvernement rallie un plaidoyer capitaliste qui ne serait pas déplacé dans un manuel de Friedrich von Hayek. C’est une tout autre affaire aussi lorsque des cadres supérieurs de l’administration gouvernementale signent à deux mains pour l’idéologie néolibérale de la Banque mondiale. En automne dernier, Jin Liqun, cadre du DRC et ancien vice-ministre des Finances, se couvrait à jamais de ridicule en déclarant, lors d’une interview pour la chaîne Al-Jazeera, que la crise financière et économique en Europe occidentale était due à la paresse de la population laborieuse. L’année précédente, il avait expliqué dans une vidéo publicitaire de la Banque mondiale que « les réalisations chinoises n’auraient jamais été possibles sans la Banque mondiale » , escamotant ainsi le fait que l’architecte du succès socioéconomique chinois n’était pas la Banque mondiale, mais bien le Parti communiste. Le secrétaire général du DRC, Lu Mai, dit lui aussi : « La Banque mondiale va aider la Chine à devenir une économie de marché qui transformera complètement la Chine. » Lu Mai semble ne pas très bien se rendre compte que la Chine a une économie socialiste de marché et que c’est autre chose qu’une « économie de marché à part entière » (sous-entendez : libre). Dans une économie de libre marché, l’économie et l’État son soumis aux intérêts de plus grosses entreprises privées et l’ensemble de la population doit vivre et travailler pour ce qui est nécessaire afin que les grandes entreprises privées puissent remporter la bataille de la concurrence. Dans l’économie socialiste de marché, l’État et les grandes entreprises d’État dirigent les diverses formes de propriété de l’économie (propriété étatique, collective, individuelle, privée, étrangère) et les autorités stimulent le développement de l’économie privée dans le cadre des objectifs économiques et sociaux établis par les autorités dans des plans à court terme et à long terme. Dans l’économie du libre marché, les crises sont inévitables car chaque capitaliste comprime les salaires de ses travailleurs, ce qui fait que la population finit par disposer d’un revenu insuffisant pour pouvoir acheter les produits qu’elle a fabriqués. D’où le fait que, sous le capitalisme, le taux de croissance a été ramené ces dernières années à environ zéro, alors qu’en Chine, il se situe toujours aujourd’hui entre 8 et 10 pour cent. Il est toutefois pénible de voir à quel point, dans de nombreux milieux intellectuels chinois, une analyse du système fait défaut, tant en ce qui concerne leur propre système que celui du capitalisme en Occident. Cela aboutit à des discours néolibéraux à la Jin Liqun sur la paresse des travailleurs occidentaux. Les conceptions néolibérales constituent un courant minoritaire. Elles ont toujours existé et ce, depuis le début des années 1980, dans les milieux supérieurs de l’appareil du parti et du gouvernement. Lors de chaque événement crucial, elles reviennent à la surface et essaient de gagner du terrain. Un événement de cette importance est le 18e Congrès du parti, organisé en automne. Aujourd’hui, dans les provinces et les régions autonomes, des congrès locaux du parti se tiennent au cours desquels sont désignés les délégués qu’on enverra au congrès national. Les néolibéraux entendent bien peser sur ce processus. Sur le plan économique, ils ont deux cibles : le rôle de l’État dans l’économie et l’existence même des grandes entreprises d’État. Avocats du capitalisme Dans la période de parution du rapport de la Banque mondiale, « La Chine en 2030 » , a eu lieu à Davos (Suisse) la grand-messe annuelle du Forum économique mondial, une rencontre élitiste de quelque deux mille personnages éminents des multinationales, des banques et des partis politiques. Cette année, on avait également invité un groupe de Chinois. Lors du déjeuner du 27 janvier, ils avaient organisé une rencontre avec la presse. Le Wall Street Journal (évidemment, qui d’autre ?) rapportait : « Ils ont déclaré d’un ton sévère que les réformes en direction d’un libre marché ont été bloquées et que la part de l’État dans l’économie ne cesse de croître. (…) Une porte-parole bien connue des milieux favorables aux réformes, Hu Shili, a qualifié le fait que ces réformes restaient à la traîne de plus grand danger pour l’économie chinoise. Le professeur Zhang Weiying, de l’Université de Beijing, lui a emboîté le pas en disant : ‘Nous avons besoin d’hommes politiques favorables aux réformes et d’entrepreneurs privés.’ (...) John Zhao, le patron du fonds chinois d’investissements privés, Hony Capital, a expliqué qu’il restait très confiant et espérait que les dirigeants chinois allaient reprendre à nouveau le fil des réformes. La question est de savoir s’ils en auront le courage, a-t-il ajouté. » Le 25 mars, dans la ville de Guangzhou (sud-est), se tenait le forum annuel de Lingnan. Il s’agit d’une réunion d’économistes organisée par l’université Sun Yat-Sen et le journal Caixin, porte-parole des entrepreneurs privés. Wu Jinglian y avait pris la parole. Wu est un vieillard qui, dans les années 1990, fut le conseiller économique du Premier ministre Zhu Rongji. Il est aujourd’hui conseiller du DRC du Conseil d’État, le même centre qui avait cosigné le rapport de la Banque mondiale. Ces dernières années, Wu Jinglian est devenu un avocat enthousiaste du capitalisme. À Guangzhou, il y est allé d’un plaidoyer pour la mise en retrait de l’État dans l’économie. À ce forum était également présent Xu Xiaonian. Un mois plus tôt, celui-ci avait également pris la parole à Davos. Xu est professeur à la China Europe International Business School de Shanghai. Sa chaire lui est payée par la banque espagnole de Santander. Auparavant, Xu Xiaonian avait travaillé comme économiste en chef de la banque d’affaires américaines Merrill Lynch. À Guangzhou, il déclara : « La chose la plus importante que l’État puisse faire, c’est s’occuper moins de l’économie. » Trois jours plus tard, le journal Caixin publiait un éditorial non signé disant que, au cas où les grandes entreprises de l’État devaient être proposées à la vente au secteur privé et aux investisseurs étrangers, elles valaient 30.000 milliards de yuan. « Actuellement, cette richesse est aux mains de 200 chefs d’entreprises d’État. (…) Les entreprises d’État ne sont pas leur propriété privée. Les entreprises d’État appartiennent au peuple. La réforme des entreprises d’État doit faire l’objet d’une discussion ouverte et ne peut être rejetée pour des considérations idéologiques. » Réforme politique Naturellement, lors du 18e Congrès du parti, la privatisation des entreprises d’État n’aura pas l’ombre d’une chance. Pour des considérations idéologiques. Et parce que, sans les entreprises d’État, le socialisme chinois est menacé de mort. Au sein des cercles dirigeants du parti et du gouvernement, il y a bel et bien une analyse de système fouillée, tant du capitalisme contemporain que du socialisme à caractéristiques chinoises. Cette analyse se traduit selon cette ligne, telle qu’elle est publiée dans Qiushi, le journal théorique du parti : « Les néolibéraux ont placé la main invisible d’Adam Smith à une place si élevée qu’ils croient que cette main peut résoudre tous les problèmes économiques. Ils pensent que l’État n’a aucun rôle économique à jouer. Sauf qu’il doit créer le meilleur environnement possible afin que cette main invisible puisse œuvrer. La crise financière en Occident prouve néanmoins qu’ils ont tort. Il est très important que nous n’abondions pas dans le sens de cette conviction lorsque nous parlons des fonctions du marché. » C’est pourquoi, peut-on lire dans un autre article, « nous avons voté en 2008 la loi sur les entreprises d’État, loi dans laquelle il est stipulé que ces entreprises jouent le rôle le plus prépondérant dans notre économie nationale » . Le problème, c’est que ces analyses et positions ne se répandent vers le bas qu’au goutte-à-goutte et que, juste en dessous du niveau politique le plus élevé, des positions antimarxistes gagnent déjà en impact sans se heurter à une forte opposition. La direction du parti parle avec de plus en plus d’insistance de réformes politiques, à propos de ce qui suit : Il doit y avoir une plus grande implication des sous-niveaux dans l’élaboration de la politique, de sorte que les éléments de l’analyse marxiste complexe se développent vers le haut et le bas et que le contenu de ce que le parti appelle « modèle scientifique de développement » pénètre jusqu’au fond. Si cela ne se fait pas, on obtiendra, dans l’environnement où se trouve aujourd’hui la Chine, un processus spontané d’embourgeoisement sur le plan des idées et des conceptions politiques et le courant néolibéral gagnera en permanence en force. Et cela, l’Occident va l’encourager en engageant de nombreux effectifs et moyens. Peter Franssen, 23 avril 2012.
Edité le 15-11-2012 à 08:39:22 par Xuan |
| | Posté le 01-08-2012 à 23:43:34
| La Chine met l'accent sur le contrôle absolu du PCC sur l'armée La Chine s'oppose résolument à toutes les idées erronées sur la dépolitisation de son armée, a indiqué mardi Wang Yongsheng, un responsable du Département politique général de l'Armée populaire de libération (APL), ajoutant que ces idées n'étaient pas sans arrière-pensées. M. Wang s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse à la veille du 85e anniversaire de la fondation de l'APL. "L'APL a été fondée par le Parti communiste chinois (PCC) et est sous sa direction. Le contrôle absolu du PCC sur l'armée est le système et le principe fondamental de l'armée" , a affirmé M. Wang en réponse à une question posée par un journaliste de Hong Kong. Il a ajouté que la direction du PCC sur l'État et son contrôle sur l'armée avaient été établis grâce à une période révolutionnaire et à des pratiques. Cela est également stipulé dans la Constitution. "Notre armée appartient au Parti, et elle appartient également au pays et au peuple" , a-t-il souligné. Il a noté qu'un certain nombre de personnes à l'étranger critiquaient le système militaire chinois. Ces critiques ont semé des idées erronées, comme par exemple que l'armée devrait être dépolitisée et n'avoir aucune appartenance au parti, ou encore que l'armée devrait être nationalisée. Certains suggèrent même que le Parti devrait mettre un terme à son contrôle sur l'armée, selon M. Wang. "Ces idées ne sont pas sans arrière-pensées" , a-t-il indiqué. "Nous devons nous y opposer absolument." Source: xinhua Source Le Quotidien du Peuple 01.08.2012 |
| | Posté le 15-08-2012 à 22:11:58
| Le Quotidien du Peuple du 15 août : Chine : le PCC augmente la proportion des délégués de base pour son 18e Congrès national Le Parti communiste chinois (PCC) a élu davantage de jeunes délégués et de délégués de base pour son 18e Congrès national qui s'ouvrira prochainement, a déclaré Wang Jingqing, chef adjoint du Département de l'organisation du Comité central du PCC, lors d'un point de presse. Quelque 30,5% des délégués élus pour participer au prochain Congrès national viennent du niveau de base, en hausse de 2,1% par rapport au précédent congrès de 2007, a-t-il précisé. Les personnes ayant adhéré au Parti après l'adoption de la politique de réforme et d'ouverture dans les années 1970 forment la majorité des délégués, a poursuivi M. Wang. Les 1 640 délégués ayant adhéré au Parti après novembre 1976 représentent 72,2% du total, soit une progression de 20,5 points de pourcentage par rapport au congrès précédent. L'âge moyen des délégués est de 52 ans, et 64,8% d'entre eux ont moins de 55 ans. Parmi les délégués,114 sont âgés de moins de 35 ans, soit 5% du total et 1,9 point de pourcentage de plus que pour le congrès précédent. Parmi les délégués au prochain congrès, le nombre de travailleurs est en nette augmentation, passant de 51 au 17e Congrès national à 169 actuellement, dont 26 travailleurs migrants. Les femmes représentent 23% des délégués, et les groupes ethniques 11%. Conformément aux pratiques établies, le Comité central du PCC invitera également en tant que délégués spéciaux des membres du Parti à la retraite ayant occupé des postes importants, a ajouté M. Wang. En tout, 2 270 délégués élus par 40 unités électorales représenteront plus de 82 millions de membres du PCC pour participer au 18e Congrès national du Parti. Celui-ci doit s'ouvrir à Beijing au deuxième semestre de cette année. DEMOCRATIE INTERNE Le PCC a mené pour la première fois une enquête sur les candidatures préliminaires des délégués au prochain congrès afin d'assurer l'élection de davantage de personnes remarquables. Certains comités locaux du PCC ont également publié pour la première fois la liste des délégués à travers les médias, de sorte à faire participer les membres du Parti à l'élection et à solliciter leurs commentaires. Source: xinhua Le Quotidien du Peuple indique également : Selon un communiqué officiel rendu public lundi 2 270 délégués élus participeront au 18e congrès national du PCC, qui aura lieu à Beijing au second semestre de l'année. Ces délégués, représentant plus de 82 millions de membres du PCC, ont été élus à travers le pays entre avril et juillet lors des congrès des comités locaux du PCC. Source: xinhua
Edité le 15-08-2012 à 22:18:43 par Xuan |
| | Posté le 24-09-2012 à 18:37:19
| Accélérer l’élaboration d'une juridiction d'Etat socialiste à caractéristiques chinoises Un article important est paru sur Accélérer l'élaboration d'une juridiction d’Etat socialiste fondée sur des caractéristiques chinoises Parmi les sujets développés dans cet article (extraits) : "Les activités du gouvernement ne peuvent s’effectuer que dans les limites de la loi, et non pas en dehors ou au-dessus. En outre, l'état de droit met aussi des citoyens auprès des gouvernements. Un gouvernement fondé sur la primauté du droit est nécessaire pour réaliser et sauvegarder les droits et intérêts légitimes des citoyens, et il est interdit de violer ou enfreindre ces droits et intérêts légitimes. Il est donc clair que la priorité à la primauté du droit souligne que le gouvernement, et non seulement les citoyens, doivent se conformer à la loi." "En plus des caractéristiques générales, l’Etat fondé sur le droit socialiste à la chinoise dispose possède également de fonctionnalités qui le distinguent des gouvernements fondées sur le droit des autres pays, en particulier ceux des pays capitalistes occidentaux." "Selon les dispositions de la Constitution de la Chine, tout le pouvoir dans la République populaire de Chine appartient au peuple. Le peuple administre les affaires de l'Etat et gère les affaires économiques, culturelles et sociales à travers différents canaux et sous des formes diverses, conformément à la loi. Cela signifie que le socialisme fondé sur le droit du gouvernement à la chinoise est, par essence, un gouvernement du peuple, dont l'objectif fondamental est de servir le peuple." "les systèmes de base utilisées ne sont pas les mêmes. Selon la Constitution, la Chine est un Etat socialiste sous la dictature démocratique populaire dirigée par la classe ouvrière et basé sur l'alliance des ouvriers et des paysans. En outre, la Chine met en œuvre un système de base économique dans lequel le secteur public est dominant et les secteurs public et non public se développent côte à côte, un système politique fondamental des assemblées populaires, et un système d'économie de marché socialiste. Ces systèmes de base déterminent que le gouvernement chinois fondé sur le droit doit être fondé sur le socialisme. Le gouvernement doit réfléchir et se rendre compte, et non pas s'écarter ou aller à l'encontre, des exigences de l'économie et de la démocratie socialistes. En bref, le gouvernement doit être propice à la consolidation et au développement du socialisme." "Seul le respect de la direction du Parti nous permettra de faire en sorte que la Chine maintienne l'orientation politique correcte, fournissant ainsi une base politique solide sur laquelle la position du peuple comme maître du pays et la primauté du droit peuvent être sauvegardées. " "le gouvernement socialiste fondé sur le droit avec des caractéristiques chinoises peut être résumé comme gouvernement d'un peuple qui est dirigé par le PCC en conformité avec la loi." Dans l'économie de marché socialiste, "les relations entre le gouvernement et les entreprises, entre le gouvernement et le marché, et entre le gouvernement et le public doivent aussi être définie en conformité avec la loi." " "nous sommes toujours confrontés à des problèmes importants en ce qui concerne l'application du droit administratif, tels que l'arbitraire, la négligence et l'abus de pouvoir. Dans certains cas, des actes contraires à la loi n'ont pas été immédiatement suspendus ou soumis à des châtiments sévères. Certains ministères et les administrations locales ont montré la tendance à protéger les intérêts locaux et départementaux dans le cadre de l'application des lois. En outre, dans certains cas, il ya trop de pouvoir discrétionnaire dans l'application de la loi. ... nous sommes encore loin en termes de supervision et la responsabilité administrative. Il ya des cas où des violations du droit administratif n'ont pas été rectifiées rapidement et punis. L'exercice du pouvoir dans certaines localités et les départements n'est pas assez transparent, et le contrôle public n'a pas été mis en pratique efficacement. ... certains employés du gouvernement ne sont pas totalement habitués au principe selon lequel leurs compétences sont là pour servir le peuple, manquant à la fois de conscience et de capacité à administrer conformément à la loi." Ci-dessous les conclusion (trad. Google) " III. Les principales tâches dans des circonstances nouvelles Nous devons consacrer des efforts sur les six domaines suivants en conformité avec les exigences essentielles de l'élaboration d'un gouvernement fondé sur le droit à la chinoise, en mettant l'accent sur la mise en œuvre du Plan pour la promotion de la loi Administration basée dans un All-Way Round et les avis de l'État Conseil sur le renforcement de la construction d'un gouvernement fondé sur le droit. 1. Nous devons respecter le principe fondamental de gouverner pour le peuple, ce qui est la base idéologique pour accélérer le développement d'un gouvernement fondé sur le droit. Nous devons nous rappeler que tout pouvoir de l'État appartient au peuple, et que c'est l'aspect essentiel et fondamental principe de notre système étatique. Nous devons protéger les droits et intérêts légitimes des citoyens, des personnes morales et autres organisations et s'efforcent de défendre la justice sociale et l'égalité afin de promouvoir la stabilité sociale et l'harmonie. 2. Nous devons continuer à améliorer le système juridique, ce qui est une condition préalable pour accélérer le développement d'un gouvernement fondé sur le droit. Tout d'abord, nous devons travailler à améliorer le système des règlements administratifs et des lois. Deuxièmement, nous devons améliorer la qualité de la législation du gouvernement. Nous devons maintenir un engagement à la législation scientifique, et de s'assurer que la législation est fermement ancré dans la réalité. De cette façon, les lois et règlements nous formulons sera tenable en termes de théorie et en pratique, être capable de résoudre efficacement des problèmes réels. Troisièmement, nous devons maintenir la cohérence de notre système juridique. Les organes administratifs à pouvoir législatif réglementaire doit agir dans les limites légales fixées par la loi et le suivi des procédures dans leurs activités législatives, d'être prudent à ne pas outrepasser leur autorité dans la législation. 3. Nous devons continuer à approfondir la réforme du système administratif, ce qui est une condition nécessaire dans le but d'accélérer le développement d'un gouvernement fondé sur le droit. Nous devons optimiser la structure organisationnelle du gouvernement, procéder à des réformes à mettre en place par les ministères grandes consolider les ministères et commissions, et d'améliorer les mécanismes de collaboration et de coordination entre les différents départements. Nous avons besoin de définir une répartition plus rationnelle des pouvoirs entre les gouvernements centraux et locaux. Nous devons promouvoir le travail législatif visant à réglementer les organismes gouvernementaux et leurs contingents personnel. En faisant cela, nous allons placer ces organisations et leurs modalités de dotation en personnel sur une base plus scientifique, standardisée et juridique. 4. Nous devons respecter strictement la loi dans le cadre de l'administration, qui est l'aspect essentiel de l'élaboration d'un gouvernement fondé sur le droit. Premièrement, nous devons prendre des décisions conformément à la loi. Décisions doivent être prises dans les limites autorisées par la loi, et devrait être légal tant sur le fond et de procédure. Nous devons améliorer notre prise de décision mécanismes pour prendre des décisions plus rationnel et plus démocratique. Avant que des décisions importantes sont prises, les enquêtes publiques, orientation vers les spécialistes, les évaluations des risques, de conformité et les commentaires doivent être menées, tandis que la décision finale doit être le fruit d'une discussion de groupe. Cette procédure juridique importante prise de décisions administratives doivent être strictement respectées. Deuxièmement, nous devons exercer nos fonctions avec diligence, conformément à la loi. Dans un effort visant à garantir et à améliorer le bien-être public, nous devons accorder plus d'attention à la gestion sociale et des services publics, tout en renforçant la réglementation économique et la surveillance du marché. Troisièmement, nous devons être rigoureux dans l'application du droit administratif. D'une part, nous devons continuer à promouvoir l'application des lois concentré et application de la loi globale, afin de répondre à la superposition de plusieurs organismes d'application de la loi. D'autre part, nous devrions raisonnablement renforcer le courant d'application de la loi entre les gouvernements à différents niveaux, conformément à leurs fonctions respectives, de réduire le nombre de niveaux administratifs sur lesquels l'application est effectuée, de promouvoir la délégation de pouvoirs application de la loi à des niveaux inférieurs de gouvernement, et renforcer la capacité des autorités locales à appliquer la loi. Nous devons normaliser les procédures d'application du droit administratif, respecter le principe selon lequel nul n'est au dessus des lois, et d'assurer le résultat impartial du processus de l'application des lois. Quatrièmement, nous devons résoudre les conflits sociaux et des litiges, conformément à la loi. En donnant à jouer pleinement le rôle des décisions administratives, de réexaminer et de médiation, nous devons encourager les gens à exprimer leurs revendications, le règlement des conflits et de protéger leurs droits et intérêts légitimes, conformément à la loi. 5. Nous devons renforcer la supervision et la responsabilité administrative, ce qui constitue une garantie importante pour accélérer nos efforts pour développer un gouvernement fondé sur le droit. Nous devons renforcer la surveillance de l'administration. Nous devons nous assurer et soutenir la surveillance régulière par les services d'audit et d'inspection, améliorer la surveillance des organisations subordonnées par des organismes supérieurs, et faire jouer pleinement le rôle de supervision des réexamens administratifs. Plus d'informations gouvernement devrait être mis à la disposition du public. Toutes les informations du gouvernement autre que celui qui consiste secrets d'Etat, secrets commerciaux, et la vie privée doivent être mis à la disposition du public. Nous devons nous assurer l'ouverture et la transparence des procédures administratives. Tous les ministères ayant trait aux services publics et tous les domaines liés aux programmes publics devraient suivre le principe de la transparence dans l'exercice de leurs initiatives. Nous devons renforcer la législation relative à la responsabilité administrative et de faire respecter des normes strictes en matière de responsabilité administrative, de manière à garantir que chaque erreur peut être corrigée et que toute personne est tenue responsable de ses actes. 6. Nous devons renforcer notre organisation et de direction, qui est la clé de l'accélération de nos efforts pour développer un gouvernement fondé sur le droit. Les gouvernements locaux et les ministères à tous les niveaux devraient améliorer leurs mécanismes de leadership pour la promotion de l'administration en conformité avec la loi. Ils devraient intégrer la tâche de promouvoir l'administration en conformité avec la loi dans la tâche de réforme et de développement, prendre des dispositions unifiées pour ces tâches, l'approche de ces tâches simultanément, et de mener des évaluations conjointes de la performance dans ces deux aspects de leur travail. De cette façon, les exigences relatives à l'administration, conformément à la loi ne peut être pleinement mis en œuvre dans tous les aspects des initiatives du gouvernement, assurant que l'administration en conformité avec la loi peut vraiment devenir une exigence obligatoire et de retenue. Davantage d'efforts devraient être faits pour enseigner le personnel du gouvernement sur le système juridique afin d'améliorer leur capacité à administrer conformément à la loi."
Edité le 24-09-2012 à 19:13:20 par Xuan |
| | Posté le 24-09-2012 à 20:17:45
| Autre article important, publié en juillet également, qui soulève des questions essentielles relatives au commerce international pour un pays socialiste : Commémoration du 10ème anniversaire de l'adhésion de la Chine à l'OMC L’accession de la Chine à l'OMC et le développement de son système juridique Extraits : "Le statut de l'Accord de l'OMC dans le droit interne est une question qui a trait à la relation entre le droit international et le droit interne. Principalement, cette question comporte deux aspects: la question de savoir si l'Accord de l'OMC pouvait être invoquée directement par les tribunaux de la Chine et d'autres organismes d'application de la loi en tant que base pour les audiences ou autres activités judiciaires après l'adhésion de la Chine à l'OMC, et la question : quelles lois seraient appliquées dans le cas où l'Accord sur l'OMC entrerait en conflit avec le droit chinois ? En d'autres termes, il s'agit de savoir quel système juridique prévaudra, l'Accord de l'OMC ou le droit interne de la Chine. Lors de notre analyse détaillée de l'Accord de l'OMC ainsi que l'observation des expériences nationales et internationales, nous avons conclu que la Chine ne devrait pas s'engager à donner la priorité à l'Accord de l'OMC ou de l'appliquer directement dans les activités domestiques application de la loi, car cela permettrait non seulement de saper l'intégrité du système juridique de la Chine, mais aussi la mise en œuvre de l'accord en Chine. ...selon les dispositions de l'Accord de l'OMC, l'OMC permet à ses membres de choisir librement les moyens par lesquels ils s'acquittent de leurs obligations. Comme la plupart des autres membres de l'OMC, la Chine a opté pour garantir la mise en œuvre nationale de l'Accord en formulant de nouvelles lois en conformité avec l'Accord de l'OMC et de la révision ou l'abolition de lois nationales existantes qui ne respectent pas l'accord de l'OMC … à en juger par l'expérience internationale, les principaux membres de l'OMC tels que les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont adopté diverses mesures afin d'écarter l'application directe de l'Accord de l'OMC dans leur pays. En conséquence, le protocole sur la Chine à l'OMC stipule que la Chine met en œuvre l'Accord de l'OMC d'une manière efficace et uniforme en révisant les lois existantes nationales et en en promulguant de nouvelles en conformité avec l'Accord de l'OMC. … La Chine peut accepter tout ce qui est requis par les règles de l'OMC, mais n’acceptera jamais tout ce qui va au-delà des exigences de l'OMC et viole les principes constitutionnels de la Chine ". |
| | Posté le 27-09-2012 à 18:55:04
| le 18 ème congrès du parti communiste chinois coincide presque avec les élections au japon qui vont voir la victoire des ultranationalistes nippons durs,négationnistes et expansionnistes-hasard du calendrier?
Edité le 27-09-2012 à 18:55:31 par marquetalia |
| | Posté le 01-10-2012 à 13:32:28
| BEIJING, 30 septembre (Xinhua) - Un article signé à publier lundi par Qiu Shi (Recherche de la vérité), le magazine officiel du Parti communiste chinois (PCC), souligne que la Chine devrait s'en tenir inébranlablement au développemnt du socialisme aux caractéristiques chinoises. Le socialisme aux caractéristiques chinoises est une bonne voie tracée par le PCC et le peuple pendant une longue pratique, et se révèle être le seul système qui permet de résoudre les problèmes concernant le développement et le progrès de la Chine contemporaine, selon une copie de l'article obtenu par Xinhua dimanche. "Face à une situation internationale brutalement changeante, ainsi qu'à une tâche nationale ardue de développement et de stabilité sociale, il faut s'en tenir à cette voie ... et nous nous efforçons d'ouvrir de plus larges perspectives au socialisme à caractéristiques chinoises» , indique l'article. Pour ce faire, la manière la plus fondamentale est de s'en tenir à la voie socialiste, aux théories et aux systèmes, indique l'article. Dans un discours prononcé Juillet, le secrétaire général du Comité central du PCC Hu Jintao a exposé les vues sur les questions clés concernant le développement futur du PCC et la Chine. Le discours a également démontré la résolution et la confiance du Parti et le peuple chinois à aller de l'avant le long de la voie socialiste, selon l'article. L'article indique que le discours de Hu a jeté les bases politiques, idéologiques et théoriques pour le prochain 18e Congrès national du PCC. source |
| | Posté le 02-10-2012 à 00:03:14
| La Chine se prépare pour le renouvellement de sa direction 01.10.2012 source La Chine se prépare actuellement pour le 18 Congrès national du Parti communiste chinois (PCC), qui se tiendra le 8 novembre prochain à Beijing. Le congrès national, qui se tient tous les cinq ans, est considéré comme le plus important événement politique du pays, car, selon les règles de l'organisation du PCC, un nouveau Comité central du PCC y sera élu par les délégués au congrès. Le Comité central du PCC dirige le travail du PCC et représente le PCC lorsque le congrès national n'est pas convoqué, selon la Constitution du PCC. En outre, lors du congrès national, les nouveaux membres du Comité central élisent les membres du Bureau politique du Comité central du PCC et de son Comité permanent, ainsi que le secrétaire général, généralement considérés comme étant la plus haute direction du pays. Hu Jintao, l'actuel secrétaire général du Comité central du PCC, a été élu pour la première fois lors du 16e Congrès national en 2002 et réélu lors du 17e congrès national en 2007. ÉLECTION DES DÉLÉGUÉS Un total de 2 270 délégués représenteront plus de 82 millions de membres du PCC lors du prochain congrès, soit 50 délégués de plus qu'au 17e congrès. L'élection des délégués s'est déroulée entre novembre 2011 et juin 2012 dans 40 unités électorales à travers le pays. Davantage de délégués jeunes et issus de la base ont été élus pour participer au congrès, a indiqué début août Wang Jingqing, chef adjoint du département de l'Organisation du Comité central du PCC, lors d'une conférence de presse. Une championne olympique, des travailleurs migrants et des médecins ruraux participeront au prochain congrès national aux côtés des plus hauts dirigeants chinois. Près de 30,5% des délégués élus sont issus de la base, en hausse de 2,1 points de pourcentage par rapport au congrès de 2007. La majorité des délégués ont adhéré au PCC à la fin des années 1970, lorsque la Chine a entrepris sa politique de réforme et d'ouverture. Un total de 1 640 délégués ont adhéré au parti après novembre 1976, à la fin de la "Révolution culturelle" qui a duré une décennie. Ces délégués représentent 72,2% du total, en hausse de 20,5 points de pourcentage par rapport à 2007. L'âge moyen des délégués est de 52 ans, et 64,8% d'entre eux sont âgés de moins de 55 ans, a précisé M. Wang. Un total de 114 délégués ont moins de 35 ans, représentant 5% du total, soit 1,9 point de pourcentage de plus qu'au précédent congrès. Le plus jeune des délégués se nomme Jiao Liuyang, la médaillée d'or du 200m papillon des Jeux olympiques de Londres. Elle est née en mars 1990 et a rejoint le parti en 2008. Le délégué le plus âgé est l'ancien maire de Beijing, Jiao Ruoyu, qui est né en décembre 1915 et a adhéré au PCC en 1936. "La large fourchette d'âge indique que la cause du PCC a été transmise par la vieille génération à la jeune génération et a maintenu sa dynamique" , a affirmé M. Wang. Le nombre de travailleurs élus délégués au congrès a connu la plus forte augmentation, passant de 51 au 17e congrès à 169 aujourd'hui, dont 26 travailleurs migrants. Ils sont issus de divers domaines du secteur industriel, tels que l'exploitation minière, la sidérurgie et la fabrication de machines, et occupent des postes variés dans le secteur des services, comprenant les secteurs des transports, des services publics, de la finance et du commerce. En outre, parmi les délégués issus de la base figurent des professeurs ruraux, des médecins de village, des agriculteurs et des responsables du PCC au niveau des villages. Sur la totalité des délégués, 23% sont des femmes et 11% sont issus de minorités ethniques. Selon les pratiques établies, le Comité central du PCC invitera également, en tant que délégués spéciaux au congrès, certains membres retraités du parti qui occupaient auparavant des postes de direction, a noté M. Wang. "La composition du congrès est appropriée et tous les ratios, fixés par le Comité central du PCC pour que la représentativité soit pleinement assurée, ont été respectés" , a-t-il ajouté. Selon les critères du Comité central du PCC, les délégués au congrès national doivent avoir des convictions fermes et une position politique correcte. Ils doivent également avoir une conduite irréprochable, être excellents dans leur travail et qualifiés pour assumer leurs fonctions, a ajouté M. Wang. DÉMOCRATIE AU SEIN DU PARTI L'élection des délégués, un processus minutieux, est soumise à cinq procédures successives : la nomination des candidats, l'examen des qualifications, la notification publique des candidats, la présélection et le vote final. Afin de garantir l'élection de davantage de délégués exceptionnels, le PCC a, pour la première fois, réalisé une enquête sur les aspirants candidats aux postes de délégués au prochain congrès du parti. Le taux d'échec dans l'élection des délégués au 18e Congrès national du PCC a progressé à 15% ou plus au niveau national, selon le département de l'Organisation du Comité central du PCC. Certains comités locaux du parti ont, pour la première fois, transmis la liste des noms des délégués aux médias afin de mobiliser la participation à l'élection des membres du parti et de recueillir leurs remarques. Le processus électoral était "ouvert et transparent" et tous les membres du parti ont pu accéder aux informations concernant l'élection. Plus de 98% des membres du parti ont participé à l'élection des délégués au congrès, a indiqué Deng Shengming, porte-parole du département de l'Organisation du Comité central du PCC. Les membres du PCC ont participé et supervisé l'élection par le biais de réunions de membres du parti, et ont publié des avis et des messages texte, a précisé M. Deng, ajoutant que les médias avaient couvert tout le processus de l'élection. "Le parti a également sollicité les opinons des membres qui n'appartiennent à aucune unité du parti, ainsi que des membres retraités ou malades, par téléphone, courriers électroniques ou lors de visites à domicile" , a indiqué M. Deng. " C'est également la première fois que nous organisons une conférence de presse pour présenter l'élection des délégués" , a-t-il ajouté. Le Comité central du PCC a imposé une discipline stricte afin de garantir le bon déroulement de l'élection et a interdit toute forme de corruption pour obtenir des voix. La Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC et le département de l'Organisation du Comité central du PCC ont envoyé des inspecteurs chargés de superviser et de surveiller le déroulement des élections au niveau local. Selon une étude menée par le département de l'Organisation du Comité central du PCC, près de 97% des membres du parti se sont dits satisfaits du déroulement de l'élection. RENOUVELLEMENT DE LA DIRECTION AU NIVEAU LOCAL Cette année a également vu le renouvellement de la direction au niveau local. Trente-et-un comités provinciaux du PCC ont changé leur direction par le biais d'élections internes qui se sont tenues entre le quatrième trimestre de 2011 et juillet 2012. Les comités du parti pour 374 préfectures et villes, pour 2 789 districts urbains et bourgs, pour 33 368 communes à travers le pays ont élu leurs nouveaux responsables entre décembre 2010 et avril 2012. Le département de l'Organisation du Comité central du PCC qualifie dans un communiqué le renouvellement de la direction des comités locaux du parti de "succès total", ajoutant que les élections s'étaient déroulées "de manière ordonnée et stable". "Le renouvellement de la direction des comités locaux du parti a eu lieu durant une période cruciale pour le pays. Il s'agit d'un événement important dans la vie politique du parti" , indique le communiqué. Selon les règles de l'organisation du PCC, les membres du Comité permanent, qui constituent le noyau de la direction locale, sont élus par les membres du comité local du parti. Les membres du comité local du parti sont élus par des délégués lors d'un congrès régional du parti. Au niveau provincial, 404 membres de comités permanents ont été élus à travers le pays. Ces membres sont âgés en moyenne de 54 ans et un quart d'entre eux ont moins de 50 ans, selon le communiqué. Trente-sept de ces membres sont des femmes et 50 sont issus de minorités ethniques. Environ 98% ont une formation universitaire et 72% sont titulaires d'un master ou d'un doctorat. Un grand nombre de responsables nouvellement élus ont une bonne connaissance des affaires du parti et du travail du gouvernement, et ont, en termes d'âge, d'expériences, de compétences et de personnalité, contribué à instaurer une direction équilibrée et efficace au niveau provincial, ajoute le communiqué. Le Professeur Wang Yukai de l'Ecole nationale d'Administration de Chine a indiqué que ces dernières années les dirigeants provinciaux tendaient à être plus jeunes et plus instruits. "Cela favorise le maintien de la vitalité du PCC" , a-t-il affirmé. En outre, 4 384 membres de comités permanents ont été élus dans les comités du parti au niveau préfectoral ou des villes du même échelon, et 30 028 ont été élus au niveau du bourg ou de l'arrondissement urbain, selon le communiqué. Plus de 90% de ces membres ont une formation universitaire ou postdoctorale. Par rapport aux dernières élections, le PCC a accordé une plus grande attention à l'expérience professionnelle au niveau de la base des responsables, en particulier des principaux responsables, a déclaré le professeur Wang. Le parti aura besoin de responsables disposant d'une riche expérience en matière de gouvernance, car faciliter les relations avec le public et stimuler l'économie poseront des défis difficiles dans le futur, a-t-il indiqué. Une plus grande importance a également été donnée au comportement des responsables. Les dossiers des candidats ont été minutieusement examinés par les départements de la discipline du parti afin d'assurer qu'ils ne sont pas corrompus ou liés à un quelconque scandale, conclut le communiqué. |
| | Posté le 09-10-2012 à 08:33:39
| La Chine dans une période cruciale à l'approche du congrès du PCC 01.10.2012 Il n'y a peut-être pas de meilleur moment qu'aujourd'hui pour observer quelle orientation prendra la Chine dans le futur, le Parti communiste chinois (PCC) se préparant activement à sa réunion la plus importante, au cours de laquelle aura lieu la première transition du pouvoir en dix ans dans le pays le plus peuplé du monde. En cette année de calendrier électoral chargé au niveau international, le monde attend avec impatience le 18e Congrès national du PCC, prévu le 8 novembre, pour voir comment il fera face aux défis qui attendent le pays et le Parti, et dans quelle mesure cela aura un impact au niveau global. Après plus de trente ans de croissance accélérée, grâce à la réforme et à l'ouverture, la Chine entre désormais dans une période clé de transition au cours de laquelle elle doit restructurer son économie et la rendre plus durable. Peu importe la façon dont on perçoit l'événement, le 18e Congrès du PCC tombe à un moment délicat pour le pays car le nouveau dirigeant qu'il élira et les décisions que celui-ci prendra auront un impact profond non seulement sur la deuxième économie du monde, mais surtout sur son peuple. Les Chinois ont vécu de nombreux moments d'une telle importance au cours du dernier siècle, pendant lesquels des changements incroyables ont eu lieu dans le pays et au sein du PCC. Une des différences notables cependant, est que le Parti a grandi de façon remarquable, passant de 50 membres en 1921 (année de sa fondation) à plus de 82 millions à la veille du 18e Congrès du PCC, soit un nombre équivalent à la population allemande. Depuis qu'il est devenu le parti au pouvoir en 1949, le PCC a souffert de divers rebondissements, notamment la révolution culturelle qu'il s'est auto-infligée entre 1966 et 1976. Il a cependant réussi à restaurer la puissance économique de la Chine sur la scène internationale, grâce à la réforme et la mise en place d'une économie du marché. Ces dix dernières années, la Chine a connu le rythme de croissance économique le plus rapide du monde. Entre 2003 et 2011, le taux de croissance annuelle atteignait en moyenne 10,7%, selon les données du Bureau d'Etat des Statistiques (BES). Le poids du pays représentait l'année dernière 10% du PIB mondial, et contribuait à hauteur de 1/5 à la croissance globale. Pourtant, des défis sans précédents attendent le PCC, bien que le pouvoir central considère cette période de transition comme pleine d'opportunités stratégiques pour construire une société chinoise prospère à l'horizon 2020. Le 18e Congrès national du PCC arrive au moment où l'économie du pays fait face à de fortes pressions après trois décennies de croissance à deux chiffres. L'époque d'une croissance économique effrénée s'efface peu à peu en Chine, et les pouvoirs politiques devront s'habituer à une économie qui ne croîtra plus que de 8% en moyenne annuelle, selon une étude conduite par une équipe de recherche de l'Académie des Sciences sociales de Chine, l'un des think-tank du pays. Malgré tout, la population chinoise se préoccupe davantage des abus de pouvoir à répétition et de la corruption répandue parmi les fonctionnaires et les hommes d'affaires. Répondre aux problèmes concernant les intérêts fondamentaux du peuple et respecter davantage sa volonté lors des prises de décisions politiques resteront encore un enjeu pour le Parti. Dans le même temps, d'autres défis sont imposés au pays de l'extérieur, la situation internationale n'ayant jamais été aussi complexe qu'aujourd'hui. Tout en maintenant la continuité de ses politiques intérieures, la Chine doit également composer avec les autres puissances mondiales, les pays en voie de développement et les pays voisins. Tout changement en Chine affectera inévitablement le reste du monde en cette ère de mondialisation. L'ensemble de ces questions et nouveaux enjeux figureront au programme du congrès du PCC. A cette occasion, le PCC devra tirer les leçons de ses succès et échecs passés, et trouver une orientation pour l'avenir du pays à travers l'édification idéologique, la voie politique et la gestion du personnel. source |
| | Posté le 14-10-2012 à 20:12:22
| LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EST UNE LUTTE DE CLASSE L’affaire Bo Xilai, quelques mois avant l’ouverture du Congrès, a certainement mis l’accent sur la lutte contre la corruption dans les objectifs du PCC. La réforme, en autorisant sous macro contrôle de l’Etat la propriété privée des moyens de production, les investissements et les entreprises étrangères, ainsi que la politique d’ouverture, ont permis à la Chine de se développer très rapidement, de franchir en trente ans un chemin parcouru par les sociétés capitalistes en près de cent cinquante ans et de se présenter dans une position favorable face à la crise du capitalisme. Mais elles ont entraîné simultanément l’exploitation de la classe ouvrière, des écarts de revenu insupportables, la destruction du « bol de riz en fer », de graves désordres écologiques, et la corruption au sein du PCC jusqu’aux plus hauts échelons. Le PCC relève régulièrement ces faits et tâche d’y remédier depuis plusieurs années. La lutte contre la corruption a un caractère universel, mais en Chine elle reflète la lutte entre la voie capitaliste et la voie socialiste, et son existence est liée à la poursuite du socialisme ou à la restauration du capitalisme en Chine .
___________ Certains feront observer qu'il s'agit davantage de morale que de politique . C'est un point de vue profondément erroné et bourgeois selon lequel la morale n'aurait pas un caractère de classe. Ainsi certains principes religieux ont une valeur universelle mais ils ont simultanément un caractère de classe dans la société de classe. Par exemple le huitième commandement « tu ne voleras point » protège la propriété capitaliste dans la société bourgeoise, mais défend la propriété collective dans la société socialiste, et il n'aura plus de sens dans la société communiste. Dans son étude du « parti de Thorez » a la « pensée de Mao », V. Gouysse s’applique à démontrer l’origine confucéenne de la pensée maotsétoung. Il y consacre une somme de références littéraires parfaitement inutile en ne considérant que les aspects de la pensée maotsétoung qui l’intéressent et en les reliant au passé. Toutes les conceptions humaines sont reliées au passé, comme la philosophie matérialiste dialectique est reliée à Hegel et au matérialisme mais en remettant la dialectique hégélienne sur ses pieds. Il part également en guerre contre les directives suivantes : "Un communiste doit être franc et ouvert, dévoué et actif ; il placera les intérêts de la révolution au-dessus de sa propre vie et leur subordonnera ses intérêts personnels" [Mao Tsétoung] "Pratiquer le marxisme et non le révisionnisme ; travailler à l'unité et non à la scission ; faire preuve de franchise et de droiture, et ne pas tramer complots et intrigues" [Mao Tsétoung] Que préconise-t-il lui-même alors, le militantisme de la taupe, l’entrisme, le dilettantisme ? Ou bien pratiquer le révisionnisme, travailler à la scission, au fractionnisme, à la liquidation, ou combiner des intrigues dignes des congrès socialos ? V. Gouysse confond ‘ servir le peuple ’ et la doctrine confucéenne « Que le prince donne lui-même l'exemple de toutes les vertus, prête secours au peuple dans ses travaux » sans distinguer le parti communiste du prince féodal, les objectifs du parti communiste et ceux du prince féodal. Comment peut-on associer tant de culture livresque et une telle myopie formaliste ? Il ignore ou feint d’ignorer que la notion de servir le peuple est fondamentalement révolutionnaire dans les mains des communistes parce que la révolution prolétarienne correspond à l’intérêt du peuple, et parce que ' servir le peuple ' s'oppose fondamentalement à la restauration du capitalisme dans la société socialiste . La corruption est liée à la propriété privée. Dans la société capitaliste elle traduit la pourriture du système, atteint des proportions inégalées et peut toucher toutes les couches de la société mais à des degrés divers et en fonction du pouvoir dans la société de classe. Et il est probable qu’elle ne disparaîtra définitivement qu’avec la propriété privée. La lutte contre la corruption est ainsi une lutte de classe, et une forme de la dictature du prolétariat dans un pays socialiste.
___________ La lutte contre la corruption en Chine est également une lutte prolongée, comme l’indique l’article du Quotidien du Peuple du 9 octobre plus de 660 000 cadres du PCC sanctionnés en cinq ans , et les 80 millions de communistes chinois ont acquis une riche expérience dans ce domaine. Qiushi, organe du comité central du PCC, publie un extrait du discours du 23 avril 2012 de He Guoqiang, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et secrétaire de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC. Ce texte analyse la lutte contre la corruption et ses conséquences dans dix aspects de la vie quotidienne. La traduction automatique permet d’en comprendre le sens approximatif. Compte-tenu de l’importance du sujet dans le cadre du prochain congrès, je publie ci-dessous intégralement la traduction - que j’ai essayé de rendre lisible et dont j'ai souligné certains passages - du discours prononcé par Xi Jinping lors d'une cérémonie marquant le début du semestre de printemps à l'Ecole du Parti du Comité central du PCC le 1er mars 2012, et mis en ligne le 10 août dans Qiushi. Ce texte est très long mais son intérêt ne se limite pas à la lutte contre la corruption puisque ce combat est lié à la nature d’avant-garde prolétarienne du parti communiste.
____________________________ MAINTENIR LA PURETE DU PARTI par Xi Jinping Xi Jinping est membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, membre du secrétariat du Comité central du PCC, vice-président de la République populaire de Chine, vice-président de la Commission militaire centrale et président de l'Ecole du Parti du Comité central du PCC. Le Parti communiste de Chine tiendra son dix-huitième congrès national cette année. Cette année est aussi une année importante pour la poursuite du douzième plan quinquennal. Face à un environnement international complexe et imprévisible, et confrontés à l’intérieur aux tâches ardues et éprouvantes de la réforme, nous devons travailler dur pour progresser tout en maintenant la stabilité. La gloire de notre mission et de l'énormité de la tâche à accomplir exigent qu’il soit fait davantage pour renforcer le développement du Parti et maintenir son caractère d’avant-garde et sa pureté. Dans son important discours à la septième session plénière de la dix-septième Commission à l’Inspection Centrale de Discipline, le secrétaire général Hu Jintao a particulièrement insisté sur le maintien de la pureté du Parti en vertu des nouvelles conditions. Ces mots ont une signification profonde et de grande portée. Nous devons tous prendre des mesures sérieuses pour bien comprendre leur sens, et bien appliquer les principes qu'ils incarnent dans la pratique. I. La pureté est une condition essentielle pour un parti politique marxiste Fondée par Marx et Engels, la Ligue communiste fut le premier parti politique de la classe ouvrière dans le monde. La charte de la Ligue communiste nouvellement créée contenait des directives strictes en ce qui concerne la pureté des membres du parti, réclamant que chaque branche soit responsable de la pureté des membres qu'elle accepte. Lénine insistait particulièrement sur la pureté lorsqu’il entreprit de créer un parti politique de la classe ouvrière en Russie. Il a dit, « Il est de notre devoir de préserver la fermeté, la constance et la pureté de notre Parti. Nous devons nous efforcer d'élever le titre et la signification d'un membre du Parti plus haut, plus haut et encore plus haut » . Fondamentalement parlant, la raison pour laquelle les partis marxistes mettent tellement l’accent sur le maintien de la pureté élevée, c'est qu'ils peuvent rester fidèles à leur couleur politique et maintenir leur vitalité, ce qui à son tour permet de mieux assumer leur mission historique. Le 10 août 2011, les cadres du Parti membres de la Société Huaibei Alimentation, province de l'Anhui, visitent une exposition dans la ville de Huaibei conçue pour mettre en garde contre les dangers de la corruption. La visite a été organisée par la société pour faire en sorte que les cadres membre du Parti se souviennent des règles de discipline du Parti et qu’ils exercent leurs fonctions d'une manière honnête. / Xinhua Le Parti communiste chinois, en tant que parti politique marxiste, considère la préservation de sa pureté comme un principe fondamental et un objectif important de son édification tout au long de la révolution, du développement et de la réforme en Chine. Il y a plusieurs années, Mao Tsétoung a clairement indiqué que le Parti devait être «un parti discipliné, pur dans sa pensée et ses rangs, et conforme à une norme unifiée » . La pureté du Parti se manifeste sur les plans idéologique, politique, organisationnel, et dans son style de travail. La pureté idéologique exige que toutes les organisations du Parti, les membres et les cadres dirigeants continuent à prendre le marxisme et l’application de la théorie de l'adaptation du marxisme aux conditions chinoises comme principe directeur, qu’ils maintiennent une ferme conviction dans les idéaux du socialisme et du communisme, qu’ils adhèrent à la ligne idéologique marxiste consistant à chercher la vérité dans les faits, qu’ils résistent résolument à la pénétration des idées anti-marxistes, et qu’ils prennent position contre les idées erronées qui vont à l'encontre des principes du marxisme. La pureté politique exige que toutes les organisations du Parti, les membres du Parti et les cadres dirigeants appliquent résolument le programme, la Constitution, la ligne, les principes et les politiques du Parti, qu’ils adhérent à la ligne de base pour le stade primaire du socialisme, qui est de prendre le développement économique pour tâche centrale, qu’ils respectent les quatre principes fondamentaux, qu’ils persévèrent dans la réforme et l'ouverture, et qu’ils résistent et s’opposent résolument à toute les tendances politiques erronées qui violent la ligne de base du Parti. La pureté organisationnelle exige que toutes les organisations du Parti, les membres du Parti et les cadres dirigeants appliquent pleinement les principes du centralisme démocratique, qu’ils respectent les codes disciplinaires du Parti, qu’ils agissent consciencieusement pour maintenir la solidarité et l'unité du Parti, qu’ils s’opposent farouchement à tous les actes qui menacent de blesser ou de diviser le Parti, qu’ils se conforment rigoureusement aux exigences des Statuts du Parti concernant les membres du Parti et les cadres dirigeants, et qu’ils soient résolus à chasser les éléments corrompus et dégénérés qui violent le programme et les Statuts du Parti, nuisent à la cause du Parti, et ne sont plus qualifiés pour en être membres. La pureté dans le style de travail exige que les organisations du Parti, les membres du Parti et les cadres dirigeants continuent à défendre les belles traditions du Parti, comme lier la théorie à la pratique, maintenir des liens étroits avec les masses, se livrer à la critique et l'autocritique, et être modeste, prudent et travailleur, mettre pleinement en œuvre la méthode de travail «des masses, vers les masses» et la pratique de mener des enquêtes et des études parmi les masses, s’opposer farouchement aux diverses formes de comportement malsain, comme le subjectivisme, le formalisme, le style de travail bureaucratique, l'abus de pouvoir à des fins personnelles, la fraude, la prise de décision arbitraire, et l'extravagance. C'est la nature et les principes du PCC qui exigent que nous restions purs. Le PCC est l'avant-garde non seulement de la classe ouvrière, mais aussi la nation chinoise. En tant que tel, il ne possède pas d’intérêts particuliers en dehors des intérêts de la classe ouvrière et de la majorité écrasante de la population. Le Parti a toujours donné la priorité aux intérêts du peuple, il a persévéré dans l’engagement à le servir de tout cœur. Ces principes donnent non seulement au Parti son caractère avancé mais aussi sa pureté. La pureté du Parti est inséparable de sa nature d’avant-garde, les deux se renforcent mutuellement. La pureté est la condition préalable et le fondement pour être d’avant-garde, tandis que la position d’avant-garde est à la fois une manifestation de pureté et une garantie pour la préservation de la pureté. Ces deux choses sont essentiellement les mêmes. Divers facteurs ont contribué à la vigueur du Parti et au développement de ses objectifs au cours de ses 90 ans d'histoire, mais c’est toujours la pureté du Parti qui a exercé l'influence la plus fondamentale sur sa créativité, sa cohésion et son efficacité. Si la pureté du Parti est bien conservée, le Parti deviendra fort, et ses objectifs pourront se développer sainement, mais si la pureté du Parti est compromise ou affaiblie, son efficacité baissera, et ses objectifs seront mis en péril. À l'heure actuelle, la Chine est à un stade crucial de ses efforts pour construire une société modérément prospère à tous égards, approfondir la réforme et l'ouverture, et accélérer la transformation de son modèle de développement économique. La capacité du Parti à gouverner, à diriger la réforme et l'ouverture, à développer l'économie de marché, et à répondre à l'environnement extérieur sera complètement remise en question, et nous allons être confrontés au risque croissant de perdre notre route, d’être sous-performant, mis au ban de la population, de manquer d'initiative, et à la corruption. Dans de telles circonstances, le maintien du caractère avancé et de la pureté du Parti sont la clef et les principaux moyens efficaces dont dispose le Parti pour résister avec succès aux épreuves et surmonter les divers dangers au cours de la réforme, de l’ouverture et de la modernisation socialiste. À l'heure actuelle, la majorité de nos rangs sont purs, unis, et efficaces. Ceci est une garantie fondamentale pour s'assurer que les grandes réalisations continueront d'être réalisées dans la cause du socialisme avec des caractéristiques chinoises. Cependant, comme de profonds changements continueront de se dérouler à la fois chez nous et dans l'environnement international, nous devons être conscients que la tâche de gouverner le Parti devient un enjeu grandissant. Un certain nombre de circonstances nouvelles et des questions sont apparues qui auront une incidence sur la façon dont nous maintiendrons la pureté du Parti. Les tendances que Hu Jintao a abordées dans son discours, qui vont à l'encontre des exigences de pureté du Parti, sont en effet présentes chez certains des membres du Parti et des cadres à des degrés divers. Ces tendances, qui incluent un manque de conviction dans les idéaux et les convictions, le style de travail malsain, la mauvaise observance des principes, et le manque d'intégrité politique, sapent inévitablement le prestige du Parti aux yeux du peuple et affaiblissent l'efficacité du Parti. Dans le but de préserver les vraies couleurs du Parti et d'assurer la stabilité à long terme du pays, et en réponse aux dangers et aux défis auxquels nous sommes confrontés dans les circonstances nouvelles, nous devons pleinement mesurer l'importance et l'urgence extrême de maintenir la pureté du Parti, et améliorer constamment notre compréhension du Parti, notre conscience politique, notre attention au danger, et notre sens des responsabilités, de manière à s'engager dans un effort inlassable pour préserver la pureté du Parti. II. Le maintien de la pureté du Parti en termes d'idéologie, d'organisation et de style de travail Dans notre effort pour maintenir la pureté du Parti en fonction des nouvelles conditions, nous devons travailler en conformité avec les exigences énoncées par Hu Jintao dans son important discours. Afin de maintenir la pureté du Parti à l'égard de l'idéologie, l'organisation et les styles de travail, nous devons maintenir des normes strictes pour l'auto-gouvernance du Parti, armer nos rangs avec la théorie tout en amenant les membres du Parti et les cadres à une gestion plus rigoureuse, respecter les bonnes traditions du Parti, tout en intensifiant les efforts pour nourrir et forger l'esprit de parti, agir avec détermination pour punir la corruption, tout en prenant des mesures efficaces pour prévenir son apparition et enrichir en permanence notre capacité à nous purifier, mieux nous, nous renouveler, et nous améliorer. La pureté idéologique est le fondement sur lequel l'orientation politique correcte, la solidarité et l'unité du Parti sont garantis. L'idéologie n'est pas seulement notre orientation, c'est notre âme. Sans la pureté idéologique, nos membres du Parti et les cadres du Parti de premier plan ne pourront pas faire preuve de conviction dans leurs idéaux, ils auront inévitablement du mal à faire la distinction entre le bien et le mal, et leurs points de vue politiques seront facilement compromis. En vertu des nouvelles conditions historiques, il est impératif que nous continuions à défendre notre belle tradition dans la construction du Parti à travers l'idéologie, en persistant dans le renforcement de l'éducation idéologique et politique des membres du Parti et des cadres du parti, et en accordant une attention particulière au renforcement de l'éducation sur la théorie du système socialiste aux caractéristiques chinoises. Ce faisant, nous devons veiller à ce que les membres du Parti et les cadres étudient véritablement, comprennent, soient convaincus, et appliquent ce qu'ils doivent apprendre, qu’ils aient une vision correcte sur le monde, sur le pouvoir et sur leur carrière. Nous devons guider la mise en œuvre des valeurs fondamentales socialistes, garder la tête claire face des questions de principe majeures, maintenir la bonne position face à des conditions difficiles et troublées, et tenir la ligne idéologique face aux tentations diverses. Dans la préservation de la pureté idéologique, la chose la plus importante est que nous maintenions notre foi inébranlable dans le communisme et notre foi inébranlable dans le socialisme. En plus d'assumer les tâches à accomplir avec les pieds sur terre, il est également important de ne pas oublier nos objectifs à long terme. Les membres du Parti et les cadres qui tiennent à ces idéaux et à ces convictions éprouvent le sentiment noble et sacrée de leur mission dans tout ce qu'ils font. Dans les premiers jours de la guerre révolutionnaire, d'innombrables communistes chinois ont combattu à travers le pays, donnant leur vie pour que la révolution puisse réussir. C'était leur attachement aux convictions politiques justes qui leur a permis cela. En temps de paix, d'innombrables communistes chinois ont travaillé dur et ont tout donné pour la cause du socialisme. De même, c’était leur attachement aux convictions politiques justes qui leur a permis cela. Depuis le lancement de la réforme et l’orientation vers l'ouverture, d'innombrables communistes chinois ont travaillé dur avec une résilience amère et fait un bond en avant avec beaucoup de courage afin que le pays puisse devenir riche et puissant et la nation revigorée. Encore une fois, c’était leur attachement aux convictions politiques justes qui leur a permis cela. La puissance de la conviction est sans limite. La pureté de la conviction, c'est la pureté la plus fondamentale qu'un communiste chinois puisse avoir. À l'heure actuelle, il y a des membres du Parti et des cadres dirigeants qui ont perdu leur lucidité et leur sang-froid sur l'étendue de l'économie de marché, étant incapable de juger correctement les questions qui concernent les valeurs ou de traiter correctement les problèmes qui impliquent des intérêts personnels. En conséquence, leur pilier spirituel s'est effondré, et ils ont perdu leur chemin dans la vie. Certains ont même violé la ligne fondamentale, ont manqué à faire respecter le code de discipline du Parti et la loi, et sont finalement devenus corrompus et dégénérés. Ces leçons sont extrêmement importantes. Dans un paysage d'intérêts stratifiés impliquant l'Etat, le peuple dans son ensemble, la société et les individus, les membres du Parti et les cadres ont, bien sûr, des intérêts légitimes en tant qu'individus. Ils ont le droit de réaliser leur estime de soi, et c'est quelque chose qui doit être respecté. Cependant, en tant que communistes chinois, nos intérêts suprêmes et nos valeurs fondamentales consistent à être de tout cœur au service du peuple et chercher sincèrement à défendre ses intérêts. Les membres du Parti et les cadres doivent souvent se demander pourquoi ils ont rejoint le Parti, ce qui est exigé d'eux comme cadres, et ce qu'ils laissent derrière eux. Sous absolument aucun prétexte ils ne doivent rechercher un gain personnel ou servir les intérêts d'une petite minorité. En tant que communistes chinois, c’est à servir le peuple de tout cœur que devrait se placer l'esprit des membres du Parti et des cadres. La pureté dans l'organisation veille à ce que l'ensemble du Parti agisse à l'unisson, et garantit que sa créativité, sa cohésion et son efficacité puissent être améliorées. Le PCC est un grand parti politique avec plus de 80 millions de membres et plus de 3,8 millions d'organisations de base. Dans le contexte de la direction prolongée du PCC dans la réforme et la conduite de l'ouverture, la mission du maintien de la pureté dans les rangs des membres du Parti et des cadres est plus difficile et plus importante aujourd'hui qu'il ne l'a jamais été dans le passé. Les organisations du Parti à tous les niveaux doivent exercer une gestion rigoureuse des membres et des cadres du Parti. Un contrôle strict doit être maintenu sur l’adhésion au Parti, les efforts pour éduquer les membres du Parti et les cadres doivent être renforcés; la surveillance et la supervision des membres du Parti et des cadres doivent être améliorées, et les portes doivent rester ouvertes à l’exclusion des membres du Parti et des cadres. Il y a actuellement des membres du Parti et des cadres qui ont rejoint le Parti non pas à cause de leur croyance dans le marxisme, ou en raison de leur dévouement à la cause du socialisme aux caractéristiques chinoises et au communisme, mais parce qu'ils croient qu'ils peuvent gagner quelque chose à rejoindre le Parti. Ces gens-là voient l’adhésion au Parti et le poste de cadre comme une source de capital politique pour eux-mêmes et pour leurs familles et leurs proches. Lénine a dit : «Nous n'avons pas besoin des membres du Parti fictifs même comme en cadeau » . Lors du recrutement de nouveaux membres du Parti, nous devons sérieusement analyser les motivations des candidats à l'adhésion au Parti, appliquer strictement les normes et les procédures d’adhésion, nous assurer que la norme des nouvelles recrues est maintenue, et prendre des précautions pour empêcher les gens d’introduire des tendances malsaines au sein du Parti. En outre, dans la formation, la nomination et la promotion des cadres du Parti, nous devons maintenir des normes strictes, respecter le principe de nommer les gens selon leurs mérites, et de continuer à considérer l'intégrité politique et la compétence professionnelle, en donnant la priorité à l'intégrité, comme critères pour la sélection des cadres et des organismes dirigeants. Nous devons sérieusement populariser le ' renforcement de l'évaluation de la moralité parmi les cadres ' formulée par le Département de l'Organisation du Comité central du PCC. En mettant l'accent sur la loyauté envers le Parti, le service du peuple, l'intégrité et l'autodiscipline, nous devons intensifier notre évaluation du caractère politique et moral de nos cadres, et faire tout notre possible pour empêcher les gens aux tendances malsaines de monter jusqu'à ce rang. Certaines localités ont, à des degrés divers, été trop laxistes et tolérantes dans la gestion des membres du Parti et des cadres ces dernières années. En conséquence, les tendances malsaines ne sont pas traitées rapidement, de petits défauts finissent par devenir de gros problèmes, des questions triviales deviennent importantes, et l'image du Parti aux yeux du peuple en souffre. D'où l'expression, « un point à temps en vaut cent » . L'éducation et des rappels fréquents sont les meilleurs moyens d'étouffer les tendances malsaines dans l'œuf. La seule façon de prévenir l’éclosion des problèmes est de découvrir, désigner et traiter franchement les tendances émergentes à un stade précoce. Par conséquent, nous avons besoin d'établir et de développer des systèmes d'évaluation régulière de l'esprit de parti chez les membres du Parti et de leur sens démocratique. En ce qui concerne les membres du Parti et les cadres qui ne parviennent pas à reconnaître et à réparer leurs erreurs malgré les avertissements répétés, nous devons agir en stricte conformité avec les Statuts du Parti et les autres règlements internes du parti, et chasser résolument les éléments dégénérés et corrompus qui sont au-delà de la rédemption. Le maintien d'un style de travail pur est le moyen fondamental par lequel la Partie conserve des liens étroits avec les masses et puise sans cesse l’expérience, la sagesse et la force. En nous disposant à améliorer notre style de travail, à respecter nos belles traditions, et à maintenir la pureté de notre style de travail, l'accent doit être mis avant tout sur le maintien de liens étroits avec les masses, en nous dressant avec elles quoi qu’il arrive, pour représenter leur volonté et leur intérêts, et en nous appuyant toujours sur elles pour faire avancer le cours de l'histoire. Ceci est essentiel pour s’assurer que la couleur du Parti ne changera jamais. Dans tout le cours du développement du socialisme aux caractéristiques chinoises, nous devons constamment améliorer nos efforts pour éduquer les membres du Parti et les cadres en ce qui concerne les principes du Parti et la ligne de masse et donc les guider en établissant fermement l'idée que le Parti est là pour servir le peuple. Nous devons respecter le point de vue marxiste sur les masses, considérant la réalisation, le maintien et le développement des intérêts fondamentaux de l'écrasante majorité du peuple comme le point de référence pour mesurer la pureté du style de travail. Nous devons nous efforcer de faire passer des messages au peuple, d'organiser le peuple, de servir le peuple, en unissant les masses, et de conduire le peuple vers l'avant en nous opposant fermement à toutes les formes de pratiques inacceptables comme se détacher du peuple ou ne montrer aucun égard pour les difficultés des masses. Si nos membres du Parti et nos cadres se placent au-dessus des masses et s’éloignent d’elles, s’ils ne se soucient pas de la vie du peuple, ne comprennent pas ses besoins et ses souhaits, ne font pas preuve de modestie en apprenant auprès de lui, n’en retirent rien dans la pratique, et s’ils pensent prendre des décisions avec un esprit obtus et des directives fondées sur des «hypothèses», ils feront des erreurs subjectivistes, formalistes et auront un style de travail bureaucratique. Et les conséquences de leurs actes provoqueront d’énormes pertes à la cause du Parti et du peuple. Pour préserver la pureté de notre style de travail, nous devons agir rapidement pour résoudre les problèmes en suspens en ce qui concerne la conduite du Parti. Cela inclut d’insister fortement sur la liquidation d’une culture de la paresse et du comportement de « gentil garçon » . La prédominance de la mentalité de « gentil garçon » signifie que les problèmes ne sont pas mis en évidence et que les gens ne sont pas réprimandés pour leurs erreurs. La prédominance de cette culture se trouve souvent dans des endroits où la faiblesse politique et le libéralisme dans le travail sont présents dans l'organisation et la direction du Parti, c'est-à-dire des endroits où il y a beaucoup de problèmes avec les membres du Parti et les cadres. Le PCC a une belle tradition de la critique et de l'autocritique. En tenant compte des nouvelles réalités, nous devons continuer à maintenir cette tradition sur une longue période, afin d'améliorer sans cesse la politique et les principes vitaux du Parti. III. Les cadres dirigeants doivent donner l'exemple dans le maintien de la pureté La clé pour maintenir la pureté du Parti repose sur nos cadres dirigeants. Les cadres dirigeants ne sont pas seulement les organisateurs et les dirigeants des initiatives pour maintenir la pureté du Parti, mais aussi les exécutants et les praticiens de ces initiatives. Les cadres dirigeants assument des postes de direction dans la cause du Parti et du peuple, et cela signifie qu'ils assument une responsabilité extrêmement importante dans le maintien de la pureté du Parti. Cela signifie également qu'ils doivent prendre le besoin de pureté du Parti comme critère pour s’évaluer eux-mêmes, s'examiner eux-mêmes, se corriger et se perfectionner en permanence et dans tous les aspects de leur travail. Ils ne doivent pas demander aux autres de faire ce qu'ils ne peuvent pas d'abord faire eux-mêmes, ni demander aux autres de s'abstenir de faire ce qu'ils ne peuvent pas d'abord éviter eux-mêmes. Ils doivent démontrer la pureté du Parti à travers leurs propres actions exemplaires. Dans le Parti, la pureté représente exactement l’inverse de toutes les formes de corruption. Par conséquent, notre lutte contre la corruption est une lutte contre toutes les formes de corruption et un effort pour préserver la santé et la pureté du Parti. Il est impératif que les cadres dirigeants se tiennent sur une juste conception du monde, qu’ils exercent leur pouvoir avec des vues justes sur le pouvoir, et se conduisent avec une idée correcte de leur carrière. Les cadres dirigeants doivent donner l'exemple en respectant les diverses règles en matière d'intégrité et d'autodiscipline, être indifférent à la gloire, au gain, à la puissance et à la position, et considérer leurs responsabilités et la cause des masses avec respect. En toutes circonstances, ils doivent dominer leur cœur, maîtriser leurs actions, maintenir leur vertu, préserver leur sens de la justice sans tache, et faire respecter le caractère élevé et l'intégrité personnelle des communistes chinois. Fondamentalement parlant, les cadres dirigeants qui tombent dans l'illégalité, la corruption et la dégénérescence le font parce que leur regard sur le monde et la vie a "basculé" , ce qui les rend incapables de résister à la corruption. Ce sont des leçons que tous les cadres dirigeants doivent méditer. Tous les cadres dirigeants, quel que soit leur rang ou leur position, doivent faire des efforts volontaires pour améliorer et tremper leur esprit de parti, exercer le pouvoir de manière impartiale et faire preuve d'intégrité dans leurs tâches, respecter les belles traditions de la nation chinoise et le Parti, vivre frugalement et travailler dur, résister consciencieusement à l’attrait de l'argent, à l'hédonisme et à l'individualisme extrême, et s’y efforcer non seulement dans la promotion du développement local, mais aussi pour préserver leur intégrité dans l'exercice de leurs fonctions officielles. La surveillance et la supervision rigoureuses sont un moyen important pour empêcher les membres du Parti et les cadres de se corrompre et pour maintenir la pureté du Parti. Les échelons supérieurs doivent avoir le courage de superviser efficacement leurs subordonnés, les subordonnés doivent avoir le courage de superviser efficacement leurs supérieurs, le public doit avoir le courage de superviser efficacement les cadres dirigeants et les cadres doivent avoir le courage de superviser efficacement d'autres cadres. Les cadres dirigeants doivent cesser de penser que la supervision est un signe de méfiance. Ils devraient prendre carrément l’initiative de se soumettre à la surveillance et de protéger la supervision conformément au règlement, et se placer volontairement sous les différentes formes de contrôle requises par la cause du Parti et du peuple. Toutes les décisions importantes doivent être prises en stricte conformité avec le principe du Parti du centralisme démocratique. Nous ne pouvons pas avoir des réunions où une seule personne a son mot à dire, et nous ne pouvons pas permettre à des individus ou de petites minorités de prendre des décisions arbitraires, au contraire il nous faut des assemblées avec de nombreuses voix différentes, et les décisions doivent être prises sur la base de la sagesse collective et en stricte conformité aux procédures. Toutes les affaires importantes ayant un lien étroit avec l'intérêt public et qui peuvent être rendues publiques doivent être traitées en conformité avec les lois et règlements ad hoc, et les opinions du public doivent être largement sollicitées. Afin de prévenir le pouvoir discrétionnaire, les décisions mal calculées, et l'inconduite, il est particulièrement important que nous nous soumettons à un contrôle dans l’exercice du pouvoir de la promotion et de la nomination des cadres, dans le pouvoir d'accorder des autorisations administratives, et lorsque nous exerçons d’importantes responsabilités économiques telles que l’allocation des fonds budgétaires, la gestion des immobilisations, le capital d'exploitation et le transfert des droits d'utilisation des terres. Une discipline stricte constitue une garantie efficace pour maintenir la pureté du Parti. Les cadres dirigeants à tous les niveaux sont tenus de renforcer leur sens de la discipline, et d’appliquer les règles disciplinaires du Parti en ce qui concerne les questions politiques, les questions d'organisation, de travail économique, le travail de masse et l'intégrité à leurs propres codes de conduite personnelle. En particulier, les cadres dirigeants sont tenus de se conformer strictement aux règles disciplinaires du Parti sur les questions politiques, d'améliorer leur sensibilité politique et leur jugement politique, d’adhérer inébranlablement à la direction du Parti, dans la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, et à la promotion de la réforme et de l’ouverture, et de se rallier étroitement au Comité Central du PCC idéologiquement, politiquement et dans leur conduite. Par ailleurs, les cadres dirigeants à différents niveaux doivent également assumer des responsabilités dans l’édification de la discipline du Parti. Ils doivent prendre des mesures punitives contre les violations de la discipline du Parti, y compris les divers actes de corruption, s'assurer que tous sont traités de manière égale, qu'il n'y a pas de place pour des privilèges spéciaux, et que les règles disciplinaires sont appliquées sans exception. Ces efforts permettent au code disciplinaire du Parti de devenir véritablement un ensemble de règles strictes et standard que tous les membres du Parti doivent respecter en tout temps. La Chine est actuellement au cœur d'un grand processus de réforme, d'ouverture et de modernisation socialiste. Ce moment est à la fois une chance et un défi, une époque où l'espoir et la difficulté vont de pair. Le chemin à parcourir sera long et ardu. Il y a beaucoup de nouveaux problèmes que nous devons résoudre au fur et à mesure, de nombreuses tâches importantes qui doivent être réalisées dans le cadre de l'innovation. Cela demande un engagement fort des cadres dirigeants à tous les niveaux, qui ne doivent pas piétiner ou vaciller dans leurs fonctions, et qui doivent consciencieusement jouer un rôle moteur dans la promotion de la réforme, du développement et du maintien de la stabilité. Etre responsable, loyal, diligent, dévoué et rendre compte, ce sont tous les critères importants qui mesurent si oui ou non un cadre de premier plan a véritablement démontré le caractère d’avant-garde et l'esprit pur d'un communiste chinois. Si, dans l'exercice de leurs fonctions, les cadres ne donnent pas la priorité à leurs responsabilités et à leurs devoirs, mais ne s'intéressent qu'à ce qu'ils ont à perdre ou à gagner, se retirent des controverses, n'osent pas aborder les problèmes, et craignent de se dresser face au danger, s’ils agissent pour la frime, font de l’esbroufe pour gagner le soutien et pour rechercher un gain personnel, et si ils n'ont pas la volonté de s’améliorer, alors non seulement la cause du Parti et des masses reculera, mais l'image du Parti aux yeux du peuple sera également dégradée. Si cela se produit, les masses, profondément déçues, perdront leur confiance en nous. Avoir le courage d'assumer ses responsabilités n'est pas seulement requis par la cause du Parti et du peuple, c'est aussi un état d'esprit que les communistes chinois devraient posséder. Lorsque nous travaillons à promouvoir le développement de notre contingent de cadres et de personnel, nous devons faire des efforts pour préconiser l'esprit de responsabilité, et favoriser une culture du choix de personnes responsables. Nous devons appliquer complètement les politiques du Parti sur les cadres, évaluer les cadres sur le double critère de l’intégrité politique et de la compétence professionnelle et offrir des promotions en particulier aux cadres chevronnés par l’expérience, qui ont des principes élevés, qui prennent soin d’autrui, qui ont un sens aigu de la justice et le courage de s'attaquer aux problèmes, et qui ont démontré la perspicacité, la passion, le dévouement et des résultats concrets dans le cadre de leur travail. La pureté du Parti est semblable au caractère d’avant-garde du parti en ce sens qu'elle n'est pas statique, et ne peut être signée en un tournemain. Les caractéristiques et les exigences de notre pureté continueront à se développer avec les aléas du temps et l'état d'avancement de la cause du Parti et du peuple. Renforcer le développement du Parti et maintenir sa pureté constituent un effort important et continu qui implique une action renouvelée et créative dans la pratique. Les organisations du Parti à tous les niveaux sont tenues d'appliquer intégralement et avec ferveur les principes directeurs du discours de Hu Jintao, de démontrer un engagement indéfectible dans la préservation de la pureté du Parti, et d’obtenir des succès qui satisfassent à la fois le Parti et le peuple. ________________________________________
Edité le 29-10-2012 à 23:38:38 par Xuan |
| | Posté le 24-10-2012 à 23:07:53
| Un article sur les rapports entre le parti et les masses est publié le 24 octobre sous le titre : "Nouveau développement de la théorie des relations entre le parti et le marxisme" Le texte traduit par Google du chinois au français n’est pas très lisible, quelques extraits ci-dessous : « Le professeur Han Zhenfeng, Doyen de l'École du marxisme à l’Université Jiaotong de Beijing a souligné l'important discours du camarade Hu Jintao à la cérémonie d'ouverture du symposium sur les cadres de niveau provincial et ministériel. » L’auteur insiste sur les besoins immédiats et pratiques du peuple « que les droits à l'éducation, au revenu du travail, à l'emploi, aux soins médicaux, au sentiment de sécurité et au logement progressent…, de sorte qu’il résulte du développement de la réforme des avantages plus équitables pour tout le peuple, afin d'assurer aux masses une vie meilleure. » « Pourquoi insister sur les questions de subsistance? C'est que notre parti doit servir le peuple de tout cœur, notre parti a toujours attaché une grande importance aux relations entre le parti et les masses, qu’elles soient intrinsèquement liés. » "L'an dernier, le discours du camarade Hu Jintao lors de la réunion pour célébrer le 90e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois a systématiquement discuté de la vision marxiste des masses dans la Chine contemporaine, a souligné l'importance de toujours maintenir un contact de chair et de sang entre le parti et les masses, la nécessité et l'urgence de « toujours maintenir des liens étroits entre le Parti et les masses » " ...Marx et Engels dans le Manifeste du parti communiste : « Tous les mouvements historiques ont été, jusqu'ici, accomplis par des minorités ou au profit des minorités. Le mouvement prolétarien est le mouvement spontané de l'immense majorité au profit de l'immense majorité ». ... Le Parti communiste de la Chine à son stade historique actuel, représente les intérêts fondamentaux des masses les plus larges en Chine... Il y a 60 ans, le camarade Mao Zedong a publié le fameux discours «Servir le peuple» ... L’article se divise en quatre parties : > « Servir le peuple de tout cœur est l'objectif fondamental de notre parti » > Le Parti doit tisser des liens étroits avec les masses > Le travail de masse est la clé des liens étroits au sein du parti > Les cadres dirigeants au plus haut niveau doivent se conduire en communistes « Chaque membre du parti, en particulier les cadres dirigeants du parti à tous les niveaux, doivent garder à l'esprit que le pouvoir qui est entre nos mains nous est donné par le peuple et ne peut être utilisé que pour le bien du peuple. »
Edité le 24-10-2012 à 23:20:19 par Xuan |
| | Posté le 24-10-2012 à 23:40:44
| La Chine s'engage à réformer ses industries dominées par l'Etat Publié le 24/10/2012 sur French News : BEIJING, 24 octobre (Xinhua) -- Le gouvernement chinois s'est engagé à réformer les secteurs dominés par l'Etat et à ouvrir l'accès au marché des industries telles que les télécommunications, a déclaré mercredi un haut responsable chargé de l'économie. Le pays poursuivra les réformes de ses entreprises d'Etat et les confrontera au marché, a indiqué Wang Yong, directeur de la Commission de contrôle et de gestion des biens publics (CCGBP). M. Wang s'est exprimé ainsi alors qu'il dévoilait un rapport sur les réformes des entreprises d'Etat à l'occasion de la session bimestrielle du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois). Le pays accélérera les réformes concernant les chemins de fer, le service postal et l'industrie du sel afin que les entreprises de ces secteurs puissent se libérer du contrôle et de la tutelle, a indiqué Wang Yong. "Davantage d'efforts seront déployés pour réformer les industries telles que l'approvisionnement en énergie, les télécommunications, le pétrole et la pétrochimie. L'accès au marché de ces secteurs sera élargi sur la base du développement de ces industries" , a-t-il indiqué. Le gouvernement poussera les entreprises d'Etat à entrer en bourse ou à y coter leurs sociétés principales si les conditions le permettent, a indiqué M. Wang. Pour celles qui ne sont pas prêtes à entrer en bourse, l'Etat les encouragera à accélérer leur restructuration et introduira une gestion en coopération pour les entreprises détenues uniquement par l'Etat, a-t-il ajouté. La Chine a oeuvré à réformer ses entreprises d'Etat depuis qu'elle a introduit l'économie de marché et qu'elle a commencé à s'ouvrir à la fin des années 1970.
______________ Cette mesure laisse de sérieuses interrogations sur la part dominante de l'Etat dans les moyens de production, mais nous n'avons aucun chiffre à disposition, en particulier sur la part qui revient à l'Etat et celle privée |
| | Posté le 27-10-2012 à 23:00:40
| a mis en ligne le 25 octobre cet article sur les objectifs que la réforme engagée depuis Teng Siao Ping doit atteindre. Il reflète aussi à sa façon la lutte d'idées qui se déroule dans le PCC à la veille du prochain congrès : Pour sortir de la situation difficile dans laquelle se trouve la réforme, la Chine doit s'en tenir au développement scientifique Depuis plus de 30 ans que la Chine a mené la réforme et l'ouverture vers l'extérieur, elle rencontre aujourd'hui de nombreux problèmes et difficultés sur sa voie de développement. Comment la Chine sortira-t-elle de cette situation difficile ? Pourra-t-elle vraiment réaliser un atterrissage en douceur ? Les milieux politiques et économiques du monde s'en préoccupent. Toute chose se développe sans cesse dans la confrontation et l'unification, qui sont en contradiction. Les contradictions sont d'abord découvertes, puis réglées. La Chine doit régler ses problèmes et contradictions à travers l'approfondissement de la réforme. En toutes circonstances, s'en tenir à l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture vers l'extérieur est capital pour réaliser un développement global, coordonné et durable. La situation difficile de la réforme, c'est en fait qu'après la réforme et l'ouverture, la superstructure n'a pu s'adapter, dans divers domaines, à une puissante base économique ayant enregistré un essor vigoureux, d'où une contrainte. C'était comme si un enfant devenait un adulte robuste en quelques années seulement, néanmoins, son habit d'enfance qu'il porterait toujours le restreindrait. La Chine a entrepris une réforme financière à l'essai dans la région de Wenzhou ; il s'agit d'une percée dans la poursuite de la réforme. La province du Zhejiang a réalisé le développement de l'économie privée le plus rapide en Chine, tandis que la région de Wenzhou a enregistré le plus rapide développement de la province. Mais des entreprises privées de la ville de Wenzhou ont successivement fait faillite à cause des difficultés financières, ce qui a attiré l'attention du gouvernement central chinois. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est rendu en inspection dans le Zhejiang, notamment à Wenzhou. Plus tard, le conseil des Affaires d'Etat a approuvé l'établissement d'une zone d'expérimentation de la réforme financière à Wenzhou, de sorte que le premier centre de service d'emprunts et de prêts privés de Wenzhou a vu le jour en avril dernier. Certes, il s'agit d'un premier pas dans la réforme financière, dont on suivra de près l'évolution. La réforme financière chinoise devrait se faire dans d'importantes proportions sur le plan institutionnel et permettra à la finance et à l'économie de marché d'avancer au même rythme sans connaître la restriction et l'entrave de l'économie de marché par la finance. Quel est le but du développement économique chinois ? Pourquoi la Chine a-t-elle entrepris la réforme et l'ouverture vers l'extérieur ? M. Deng Xiaoping a décidé au début de la réforme qu'on permette à une partie des gens de s'enrichir tout d'abord, parce qu'à l'époque, tout le monde était pauvre, et qu'on ne pouvait que permettre à une petite partie de s'enrichir d'abord, puis ces derniers aideraient les autres à se rattraper. Pourtant, plus de 30 ans sont passés, et une fraction sociale a entraîné un défi au développement économique et social. Le concept scientifique doit orienter la réforme et l'ouverture vers l'extérieur et on doit persister dans le principe d'accorder la première importance à l'homme. Ces deux principes représentent une importance capitale pour faire face au défi et sortir de la situation fâcheuse en vue de réaliser un développement global, coordonné et durable. Lors du « Forum d'Asie de Bo'ao », tenu en avril dernier, le vice-Premier ministre Li Keqiang a souligné dans son intervention que « Nous devons accélérer le changement de mode de développement et le réajustement structurel dans le but d'assurer et d'améliorer le bien-être de la population » et que « Nous devons faire en sorte que l'augmentation des revenus de la population soit synchronisée avec le développement économique ». Ce qui veut dire que la réforme, l'ouverture et le développement économique ne sont que de moyens, leur but est d'élever le revenu des populations, d'assurer et d'améliorer le bien-être de la population ; sans cet objectif, parler bruyamment du développement ne sert à rien. En revanche, il n'y a pas lieu de s'affoler si la Chine a rencontré, sur la voie du développement, des problèmes, des contradictions, ou des vicissitudes. Aucun pays ne peut s'en passer dans son développement. La Chine a parcouru la voie de la réforme et de l'ouverture pendant plus de 30 ans, ne pourrait-elle poursuivre son chemin courageusement ? On attend que les autorités chinoises dirigent les 1,3 milliard de Chinois, travailleurs et simples, à faire avancer la réforme, à l'aide de leur intelligence politique et du concept scientifique. |
| | Posté le 29-10-2012 à 22:44:22
| Depuis plusieurs années la Chine annonce la punition de nombreux cadres du PCC convaincus de corruption. L'affaire Bo Xilai a accentué cette orientation. Cet article a été publié en juillet puis mis à jour ce mois-ci dans l'organe théorique du PCC . Il expose des exemples concrets de corruption qui ont défrayé la chronique et que les médias bourgeois ont aussi largement exploités. Il est aussi fait directement allusion aux révoltes populaires contre les conséquences de la corruption.
___________________ [traduction Google] Source :Qiushi Lutter contre la corruption dans dix aspects qui impactent la vie quotidienne par He Guoqiang Depuis la version anglaise de Qiushi Journal Vol.4 No.3 Juillet 1,2012 | Mise à jour :2012-10-08 15:33 Les efforts visant à améliorer le comportement du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local représente un aspect important de la construction du Parti et du renforcement du pouvoir d'Etat en Chine, joue un rôle fondamental et très important dans l'effort global visant à améliorer le comportement du Parti, s'assurer que le gouvernement est propre, et combat la corruption. Pour résolument mettre en œuvre les exigences et les dispositions du Comité central du PCC, nous devons consacrer des efforts importants à l'amélioration de la direction du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local, travailler dur pour s'attaquer à la corruption dans les aspects qui ont une incidence sur la vie quotidienne, et à s'efforcer de bénéficier les gens et gagner leur confiance par des réalisations constantes dans l'effort de lutte contre la corruption et assurer un gouvernement propre. I. L'importance et l'urgence d'améliorer la conduite du Parti et assurer un gouvernement propre au niveau local et la lutte contre la corruption dans les aspects de la vie quotidienne Ces dernières années, le Comité central du PCC a fait des efforts accrus pour lutter contre le cas importants de corruption, en particulier les cas de violation des codes de discipline et de la loi par les cadres du milieu et de haut rang. Pendant ce temps, le Comité central du PCC a souvent souligné la nécessité d'efforts accrus visant à améliorer la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local, et à lutter contre la corruption dans les aspects que la vie des gens d'impact quotidienne, et a mis en avant une série d'importants accords de travail cet égard. Cette approche est basée sur plusieurs considérations. La première considération est la nature et le but du Parti communiste chinois. Le PCC est un parti politique marxiste dont la mission est de servir le peuple de tout cœur. La nature et le but du Parti dicte qu'il est fermement opposé à toute forme de corruption. Les efforts du Parti pour améliorer la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local et lutter contre la corruption dans les aspects de la vie quotidienne sont des manifestations spécifiques de ses principes de priorité aux personnes et l'exercice du pouvoir au profit du peuple. Ce sont des mesures importantes qui doivent être prises pour maintenir et développer le caractère avancé et la pureté du Parti. La deuxième considération est la position et le rôle que les organisations de base du Parti et les cadres du Parti membres jouent dans les affaires du Parti et de l'Etat. Les organisations de base du PCC constituent le fondement des initiatives globales du Parti et de l'efficacité. Ils sont les bastions du Parti dans les organisations sociales de base. Cadres de base du Parti membres, d'autre part, constituent l'épine dorsale de la gouvernance du parti au niveau local, servant de lien qui unit le Parti et le gouvernement au peuple. Nous comptons sur nos grand nombre d'organisations de base du Parti et les cadres du Parti membres pour conduire le peuple dans la réalisation des lignes, les principes, les politiques et les diverses tâches du Parti et de l'Etat. Nous comptons aussi sur eux pour réfléchir et sauvegarder les opinions, les appels et les intérêts du peuple. La seule façon que le PCC peut consolider ses assises et de remplir les missions de sa gouvernance est en martelant ses fondements solides à la base, l'amélioration de la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local, et la lutte contre la corruption dans les aspects qui ont une incidence sur les personnes dans leur vie quotidienne. La troisième considération est la phase actuelle de la réforme de la Chine et de développement. À l'heure actuelle, la Chine connaît une étape clé de la réforme et une importante période d'opportunité pour le développement. Dans le même temps, c'est aussi une période où les problèmes sociaux sont de plus en plus importants. Les gens sont de plus en plus conscients de la démocratie, la loi et leurs droits, en plus sensibles aux questions qui ont une incidence sur leurs intérêts personnels et de l'égalité sociale. Perturbations publiques ont eu lieu à certains endroits en Chine au cours des dernières années. Bien que les causes de ces événements ont été extrêmement complexe, un thème commun a eu des tensions dans les relations entre les fonctionnaires et le public, et la violation des droits et des intérêts du public. Cela envoie un message encore plus clair que c'est seulement par l'amélioration de la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local, travaillant dur pour s'attaquer à la corruption dans les aspects qui ont une incidence sur la vie quotidienne, et de renforcer les liens qui unissent le Parti du peuple que nous serons capable de s'adapter à des situations nouvelles, conformes aux nouvelles attentes, de faire face à de nouveaux défis, de maintenir l'égalité et la justice sociale, et promouvoir l'harmonie et la stabilité sociales. La quatrième considération est le mal que la corruption dans les aspects de la vie quotidienne peut causer. L'impact de la corruption est vu et ressenti le plus directement par le peuple, ce qui signifie qu'ils ont le dire d'abord quand il s'agit de cette question. L'attitude des gens envers le Parti et le gouvernement sont souvent façonnées par les paroles et les actes de leurs cadres locaux du Parti membres. La corruption dans les aspects de la vie quotidienne porte directement atteinte à des intérêts immédiats de la population. Comme une source majeure de mécontentement, il est devenu l'un des principaux facteurs qui minent les relations entre les cadres du Parti et du gouvernement et du public, et nuire à l'image du Parti et du gouvernement. Nous devons placer notre attention là où l'opinion publique est la plus forte, apporter les changements mécontentement de la population est la plus élevée, dans un endroit ou les attentes du public est la plus forte, et travailler consciencieusement pour lutter contre la corruption dans les aspects qui ont une incidence sur la vie quotidienne. Ce n'est qu'alors que nous pourrons au profit du peuple et de gagner leur confiance par des réalisations constantes dans l'effort de lutte contre la corruption et assurer un gouvernement propre, d'accroître la confiance du public dans la lutte contre la corruption, et de gagner la confiance, le soutien et l'approbation du peuple. Lin Keqi (avant gauche), un villageois du Village Xiaowan, Aojiang ville, le comté de Lianjiang, province du Fujian, vérifie sur les affaires du village en utilisant un terminal à écran tactile sur Août 16, 2011. Il ya plusieurs années, dans un effort pour améliorer la conduite du Parti et prévenir la corruption, les autorités de la ville Aojiang mis en place un système de recherche électronique qui permet aux résidents locaux pour surveiller l'état des fonds collectifs, des actifs et des ressources dans les zones rurales de la ville. Grâce à cette initiative, la ville a effectivement lié lacunes qui existaient dans la gestion de fonds collectifs ruraux, des actifs et des ressources, favorisant ainsi le développement harmonieux des zones rurales. Il vous suffit de toucher l'écran sur un terminal électronique, les villageois sont capables de voir chaque article des dépenses publiques ainsi que l'état des actifs et des ressources dans le village. / Photo Xinhua Zhang Guojun journaliste Depuis le dix-septième Congrès national du PCC, nous avons identifié l'amélioration de la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local et la lutte contre la corruption dans les aspects de la vie quotidienne comme des aspects importants de nos initiatives de contrôle de la discipline. Exigences et lignes directrices à cet égard sont énoncées chaque année lors de la session plénière de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC. Nous avons élaboré et mis en œuvre une série de règlements tels que les principes directeurs pour un gouvernement propre et règlements concernant l'intégrité professionnelle des cadres de base dans les zones rurales et les hauts fonctionnaires des entreprises publiques. Nous avons également fait des efforts soutenus pour faire face à la collection arbitraire de frais en matière d'éducation, de rectification et pratiques malsaines dans l'achat et la vente de médicaments et la prestation de services médicaux, de réduire le fardeau financier des habitants des zones rurales, et d'aborder la création arbitraire de stations de péage autoroutier et la perception arbitraire des amendes routières et les frais. En outre, nous avons également fait des progrès dans nos efforts pour résoudre les problèmes tels que les voyages à l'étranger au moyen de fonds publics, la création de caisses noires, détournement de fonds dans les projets de construction, l'utilisation non autorisée des véhicules du gouvernement et la tenue des célébrations excessives, des séminaires, et des forums. Dans l'ensemble, nos organisations du Parti et de notre contingent de membres du Parti et les cadres restent solides et efficaces à l'heure actuelle. Nos grand nombre de cadres de base se sont consacrés à leur emploi, ont travaillé avec diligence dans les coulisses, et fait d'importantes contributions à la réforme, le développement et la stabilité en Chine. Beaucoup ont démontré le caractère avancé et la pureté du Parti à travers leurs actions, remportant de nombreux éloges de la population qu'ils desservent. Nous avons vu un grand nombre de modèles avancés sortir de la base, comme Shen Hao, Wang Ying, Li Linsen et Pan Zuoliang. Cependant, comme notre développement économique et social se poursuit à un rythme rapide et la lutte contre la corruption progresse à un niveau plus profond, nous devons aussi être conscients des nombreuses situations nouvelles et aux problèmes auxquels nous sommes confrontés dans le but d'améliorer la conduite du Parti et assurer la propreté gouvernement au niveau local. En vertu de cette toile de fond, la violation des intérêts publics en raison de la corruption a eu lieu de temps en temps. Comme nous l'avons indiqué à améliorer le comportement du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau de la base et de s'attaquer au problème de la corruption dans les aspects de la vie quotidienne, nous devons être conscients que la situation est encore sombre, et que la tâche est ardue. Nous devons, par conséquent, voir l'importance et l'urgence de cette tâche à partir d'un point de vue politique et en ce qui concerne notre situation globale. Avec un sens accru de la responsabilité et de l'urgence, nous devons accorder une plus grande priorité à cette tâche, adopter des mesures plus efficaces, et nous nous efforçons d'obtenir des résultats positifs grâce à nos efforts dévoués. II. Passer à l'action résolue contre la corruption dans les aspects de la vie quotidienne Sous l'habile direction du Comité central du PCC et du Conseil d'Etat, contrôle de la discipline et des organismes de supervision à tous les niveaux ont maintenu un niveau élevé d'intensité dans l'enquête et le traitement des cas de corruption depuis la tenue de la dix-septième Congrès national du PCC. En plus de l'enquête et le traitement des cas graves de corruption, les autorités ont pris des mesures disciplinaires contre un grand nombre de cas de corruption qui ont eu lieu dans les aspects étroitement liés à la vie quotidienne, en remportant la pleine approbation du gouvernement central et les éloges de la sphère publique . La punition sévère de la corruption a servi de moyen de dissuasion et un avertissement qui a réussi à contraindre la propagation de la corruption dans les aspects de la vie quotidienne. Ministères dans toutes les localités doivent continuer à donner la priorité à l'enquête et la sanction des violations de la loi et les codes disciplinaires au niveau local.Adhérant aux principes de rechercher la vérité à partir des faits, statuant conformément à des circonstances particulières, mettant l'accent sur les points clés, et de saisir les principaux aspects, les autorités locales doivent agir avec diligence dans l'enquête sur les pratiques de corruption qui ont une incidence sur la vie quotidienne. Ils doivent s'assurer que chaque cas est traité résolument, et de prendre des mesures sévères pour protéger les droits et intérêts légitimes du public. En tenant compte de nos propres enquêtes ainsi que la rétroaction que nous avons reçue du public, je pense que si nous faisons des efforts pour punir toutes les formes de corruption, l'accent devrait être mis sur la lutte contre la corruption dans 10 aspects qui ont un lien étroit avec sur la vie quotidienne. Ils sont comme suit: 1. Répression de la corruption en matière de réquisition des terres et la démolition de la propriété. Comme le rythme de l'industrialisation et de l'urbanisation a augmenté en Chine, nous avons vu une augmentation de la violation des droits des gens au cours de réquisition des terres et la démolition des biens. Incidents malveillants dont les vies ont été perdues à cause de la violence dans la réquisition de terres et la démolition de la propriété ont eu lieu dans certains endroits, et ont eu un impact social extrêmement négatif. Pour cette raison, la Commission centrale de Contrôle de la Discipline et le ministère de la Supervision a émis un avis sur la supervision et de l'inspection et de renforcement autres procédures de normalisation relatives réquisition des terres et la démolition de la propriété l'an dernier, et nous avons pris des mesures sévères pour étudier, gérer et exposer un certain nombre de les cas dans lesquels la démolition forcée de biens a entraîné la perte de la vie. À l'avenir, d'autres mesures doivent être prises pour réglementer la réquisition des terres et processus de démolition des biens. Nous devons sévir contre les cas dans lesquels la violence, les menaces, la rupture des approvisionnements en eau et en électricité, et d'autres moyens illégaux sont utilisés pour saisir des terres et des biens par la force, les cas dans lesquels une indemnisation est détourné, intercepté et détourné en violation de la législation politiques et des normes en matière de rémunération et de réinstallation, ainsi que les cas dans lesquels des fonctionnaires de connivence avec les entreprises et de participer à la mise sous tension pour le blanchiment offres dans la réquisition de terres et la démolition de la propriété. Nous devons être résolus dans la lutte contre le taux élevé de corruption dans le cadre de la réquisition de terres et la démolition des biens. Dans le même temps, nous devons aussi agir en conscience pour résoudre les problèmes dans le bâtiment, la distribution, l'exploitation et la gestion de logements sociaux, et de prendre des mesures énergiques pour remédier à des pratiques telles que l'achat frauduleux et la location de logements à prix modique et la répartition du bien-être axé sur des habitations à loyer modéré sous une forme déguisée. 2. Répression de la corruption en ce qui concerne l'exploitation des ressources minérales. Comme la demande de ressources et d'énergie pour alimenter notre développement économique et social s'est développé, l'exploitation des ressources minérales a non seulement fourni une garantie pour le développement économique local, mais est également devenu une zone attractive d'investissement pour diverses formes de capital, tant et si bien qu'il est devenu très vulnérable à la corruption. Cela s'est traduit par la perturbation grave de l'exploitation minière, la perte de biens appartenant à l'Etat et collectives, la destruction des milieux écologiques, et la fréquence des accidents majeurs. Nous devons adopter des mesures efficaces pour réprimer les cas dans lesquels la prospection et droits miniers sont attribués en violation des règles et règlements et dans lequel les intérêts illégaux sont recherchés par l'intégration des ressources minières, les cas dans lesquels les ressources minérales sont vendus à bas prix ou les plans de développement sont arbitrairement changé en violation des règlements et procédures pertinentes au cours du processus de transfert, les cas dans lesquels les cadres locaux violer les codes de discipline et des règlements en participant à la propriété des mines, et les cas dans lesquels la corruption a contribué aux accidents majeurs de sécurité. Nous devons agir avec détermination pour répondre à diverses formes de corruption dans l'exploitation des ressources minérales. 3. Sévir contre la collecte arbitraire des frais dans l'éducation. Ces dernières années, nous avons travaillé avec les services compétents d'examiner et de standardiser les frais que les écoles recueillent, et des progrès ont été accomplis à cet égard. Cependant, dans certains endroits et des écoles, la collecte arbitraire des frais a continué malgré les tentatives répétées pour empêcher que cela se produise. En outre, les moyens par lesquels les écoles collecter des frais sont devenus plus secrètes et les frais eux-mêmes ont pris de nombreuses formes nouvelles. Ces accusations aveugles ont non seulement des familles placées sous un lourd fardeau financier, mais ont aussi gravement atteinte à l'image et le prestige de l'école.Par conséquent, afin de s'assurer que les écoles demeurent des lieux purs et sacrés pour l'éducation et la culture des élèves, nous devons sévir contre les cas dans lesquels différents types d'écoles, en particulier celles engagées dans l'éducation préscolaire et la mise à disposition de la scolarité obligatoire, collecter des frais non autorisés sous divers prétextes différents, et les cas dans lesquels les écoles cherchent des gains illégitimes ou d'accepter des pots de vin en ce qui concerne l'inscription, soumission d'appel d'offres pour les projets de construction, l'achat de matériel pédagogique, matériel didactique et auxiliaires, les matériaux et les services logistiques. À ce stade, je tiens à souligner que l'année dernière, nous avons décidé d'allouer 16 milliards de yuans de subventions provenant du budget central sur une base annuelle afin d'améliorer la nutrition des enfants d'âge scolaire dans les zones rurales. Cette politique a été rencontré de nombreux éloges de tous les milieux de la société, mais il ya aussi eu des doutes quant à savoir si ces fonds seront correctement gérés et utilisés. Par conséquent, en se fondant sur leur esprit de parti et la bonne conscience, les ministères concernés, les organisations et le personnel doit travailler avec méticulosité et exercer un contrôle rigoureux afin de transmettre le soin du Parti et du gouvernement et de s'assurer que chaque centime va vers la nourriture de ces enfants. 4. Répression de la corruption dans l'achat et la vente de médicaments et dans la prestation de services médicaux. Ces dernières années, il ya eu beaucoup d'inquiétudes du public concernant les pratiques de corruption dans les soins médicaux, tels que les travailleurs de la santé qui prennent des pots de vin, la sur-prescription des médicaments, et d'accepter des remises de sociétés pharmaceutiques. Les hôpitaux sont la dernière ligne de défense pour traiter les malades et les blessés et faire preuve d'amour et de soins pour la vie humaine. La corruption parmi les travailleurs de la santé n'est pas seulement préjudiciable à l'éthique médicale et de la réputation des hôpitaux, mais elle est aussi la cause des tensions entre le personnel médical et les patients. Par conséquent, comme nous travaillons à approfondir la réforme du système de soins de santé à l'avenir, nous devons sévir contre les cas dans lesquels le personnel médical reçoivent diverses formes de la commission de frais médicaux et de prendre des pots de vin de patients, et les cas où des pots de vin sont prises en l'achat de médicaments et d'appareils médicaux, dans la soumission d'appel d'offres pour les projets de construction, et dans les projets impliquant une coopération. Nous devons prendre des mesures solides pour faire face au coût élevé et de la difficulté d'assurer l'accès aux services médicaux, et de protéger la santé des personnes liées à des droits mais aussi de leurs intérêts légitimes. 5. Répression de la corruption dans la production et la vente d'aliments et de médicaments contrefaits. La salubrité des aliments et des médicaments a une incidence sur la santé et la sécurité du public. Ces dernières années, nous avons travaillé avec les départements concernés par l'enquête sévère et traitement des cas de lait en poudre contaminé, le chlorhydrate de clenbutérol, de l'huile de friture recyclée, et les incidents de sécurité impliquant d'autres aliments et des médicaments. Récemment, les médias ont révélé un scandale impliquant la fabrication et l'utilisation de capsules de médicaments toxiques par certaines entreprises. Ce nous a laissé choqué et en colère. Par conséquent, nous devons intensifier nos efforts pour sanctionner de telles pratiques en réprimant les cas impliquant la fabrication et la vente de produits alimentaires contrefaits et inférieurs et des médicaments, les cas dans lesquels de graves conséquences découlent de la négligence et de manquement au devoir dans le suivi de la sécurité alimentaire et de la médecine et de l'indulgence de la fabrication et la vente d'aliments contrefaits et inférieurs et des médicaments, ainsi que les cas dans lesquels les agriculteurs sont victimes de la vente de semences de faux et inférieurs et fournitures agricoles. Ce faisant, nous ferons en sorte que le public soit à l'aise de l'esprit sur la sécurité des aliments et des médicaments. 6. Sévir contre les cas de corruption dans laquelle les hauts fonctionnaires des entreprises publiques porter atteinte aux intérêts de l'Etat et collectifs et les droits et intérêts des travailleurs. Les cas de corruption et de corruption impliquant des hauts fonctionnaires de l'Etat des entreprises publiques ont été fréquent ces dernières années, non seulement causer de lourdes pertes aux actifs de l'État, mais aussi entraînant de vives réactions du public. Nous devons tenir compte de ces leçons en application des règlements concernant strictement l'intégrité professionnelle des hauts fonctionnaires dans les entreprises publiques. Des efforts doivent être faits pour lutter contre les cas dans lesquels de hauts responsables des entreprises publiques causer des pertes à étatiques actifs en raison de la violation de la prise de décision collective (règles selon lequel les éléments importants pour la prise de rendez-vous, les grands et les licenciements, les arrangements des grands projets , et les grandes transactions monétaires doivent être discutées collectivement avant qu'une décision finale ne soit prise), les cas dans lesquels de hauts responsables des entreprises publiques cacher, saisir, ou de transférer des actifs de l'État au cours de réorganisation et de restructuration, l'évaluation des actifs, droits de propriété transactions, les opérations en capital et opérations commerciales; cas dans lesquels de hauts responsables des entreprises d'État sont impliqués dans le fonctionnement des entreprises concurrentes, conclure des opérations liées, et de capitaliser sur les informations privilégiées ou des secrets commerciaux de gains illicites et les cas de corruption commerciale au cours du processus de production et les opérations d'entreprise. 7. Sévir contre les cas de corruption dans lesquels des cadres de base acceptent des banquets et des cadeaux, des procédures de blocs, extorquer de l'argent et des biens, et de prendre des pots de vin. A l'heure actuelle, il ya certains cadres au niveau local qui abusent de leur pouvoir, la position ou de la profession à des fins personnelles, accepter des banquets et des cadeaux, des procédures de blocs, et extorquer de l'argent et des biens; refuser de traiter les procédures administratives moins que des pots de vin sont donnés, et gérer les affaires de violation de la réglementation après avoir pris des pots de vin. Il s'agit d'un problème grave, et il ya eu de nombreux rapports et des plaintes du public au sujet de telles pratiques. Le gouvernement a considérablement augmenté ses dépenses dans le bien-être public ces dernières années. En vertu de cette toile de fond, les départements concernés doivent renforcer leur supervision consciencieusement et de surveillance, et de réprimer les cas dans lesquels les fonds de soutien rural, les fonds de réduction de la pauvreté, des fonds de secours aux sinistrés, les fonds d'accumulation du logement, et les fonds de sécurité sociale sont détournés, détournés, ou détournés. Dans le même temps, dans un effort pour lutter contre la violation des intérêts publics en raison de son inconduite, il faut sévir contre les cas dans lesquels les cadres de base abusent de leur pouvoir à des fins personnelles, solliciter ou accepter des pots de vin, et l'état approprié et la propriété collective et les cas dans lequel les cadres de base accepte les dons en espèces, des titres négociables et des instruments de paiement. 8. Sévir contre les cas de corruption impliquant le déni de justice et la protection des gangs mafieux. Ces dernières années, il ya eu des cas dans lesquels une petite minorité de cadres locaux, du personnel judiciaire et des forces de l'ordre ont du personnel de connivence avec la mafia comme les gangs et sévir. Ces événements sont très préjudiciables à l'égalité sociale et la justice, et constituent une menace à notre stabilité sociale. Par conséquent, afin de maintenir la dignité de la discipline du Parti et les lois de l'État, nous devons sévir contre les cas dans lesquels les cadres de base, en particulier judiciaires et policières personnel, nient la justice, rechercher un gain personnel à travers le traitement des dossiers, et pervertir le cours de la justice par la collection de pots de vin et les cas dans lesquels les cadres de base, du personnel judiciaire et des forces de l'ordre pour assurer la protection des gangs mafieux en échange de l'argent et des cadeaux. 9. Sévir contre les cas de corruption dans lesquels des cadres de base achètent et vendent des postes officiels et truquer les élections grâce à l'achat de votes. Les deux dernières années ont vu l'élection de nouveaux comités du Parti à tous les échelons locaux dans tout le pays en succession rapide. Au cours de ce processus, nous avons observé un code strict de la discipline, intensifié nos efforts de surveillance et d'inspection, et pris des mesures sévères pour enquêter, traiter et rendre public un certain nombre de cas dans lesquels des violations disciplinaires ont eu lieu lors de l'élection des comités du Parti nouvelles . Ces efforts ont assuré la transition en douceur entre les comités du Parti anciens et nouveaux. En stricte conformité avec les exigences du Comité central, dans la période à venir, nous agirons résolument pour corriger les tendances malsaines en ce qui concerne l'élection et la nomination du personnel. Pour ce faire, nous devons sévir contre les pratiques de corruption dans la nomination du personnel de la base et à l'élection des comités du Parti, comme l'achat et la vente de postes de fonctionnaires et le trucage des élections par l'achat de votes. Nous devons sévir contre les cas dans lesquels les organisations religieuses, les clans et les familles influentes et les gangs mafieux interférer avec, manipuler et perturber les élections à la base, et les cas où des codes disciplinaires et les règlements ne sont pas respectés dans le recrutement des fonctionnaires publics de base grâce à l'examen, dans le recrutement de personnel pour les entreprises publiques et les institutions gouvernementales et dans le choix des diplômés de l'université pour servir de chefs de village. 10. Sévir contre les cas de corruption dans lesquels des cadres de base présentent des styles bruts de travail, dominer le public et mener une vie extravagante ou de gaspillage. Compte tenu du fait qu'il y a certains cadres au niveau local qui ont de mauvaises façons de travailler, s'occuper des affaires injustement, et se comporter de façon malhonnête, nous devons sévir contre les cas dans lesquels les cadres de base causent de lourdes pertes à l'état, les collectifs, et des membres du grand public en raison de la négligence du devoir et de l'abus de pouvoir, les cas dans lesquels les styles de travail brut, manière rigide, et l'attitude autoritaire des cadres de base vers la tête du public aux conséquences graves, et les cas dans lesquels l'indulgence, l'extravagance et le gaspillage de base des cadres résultat de graves effets négatifs. III. L'établissement et l'amélioration d'un mécanisme permanent pour résoudre le problème de la corruption dans les aspects de la vie quotidienne Améliorer la conduite du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local et résoudre le problème de la corruption dans les aspects de la vie quotidienne constitue un travail de longue haleine et très compliqué. Non seulement nous devons traiter les symptômes de la corruption à travers l'intensification de la punition et la prévention, mais plus important encore, nous devons attacher de l'importance à résoudre le problème à sa source par l'établissement d'un mécanisme permanent pour prévenir efficacement les problèmes ne se reproduisent. Premièrement, nous devons améliorer notre éducation des cadres au niveau local. Compte tenu des circonstances et de nouveaux problèmes auxquels nous sommes confrontés dans le développement de notre contingent de cadres de base en vertu de la nouvelle situation, il est important que nous avons effectivement renforcer et d'améliorer l'éducation idéologique et politique de nos cadres de base. Nous devons enseigner à des cadres de base pour penser, agir et travailler en ligne avec le système socialiste aux caractéristiques chinoises théorique, et en particulier le concept de développement scientifique, et restent étroitement alignés avec le Comité central du PCC avec Hu Jintao comme secrétaire général politiquement, idéologiquement et dans leurs actions. Nous devons orienter les cadres de base au développement d'un véritable esprit de groupe et une plus grande prise de conscience de la primauté du droit; consciencieusement en respectant le code de la discipline du Parti et les lois de l'État; traiter les affaires en stricte conformité avec les lois, règlements et politiques; et travaillent en permanence pour devenir plus aptes à travailler avec le public dans la situation nouvelle et plus aptes à maintenir la stabilité sociale et l'harmonie. Nous devons enseigner à des cadres de base pour établir la notion de priorité aux gens et de gouverner au service du peuple; à cultiver l'esprit de parti; d'établir et de développer un style de travail fin, à résister résolument tendances malsaines telles que les styles de travail bureaucratiques, formalisme, fraude, et l'impétuosité, et à s'efforcer sincèrement, de tout son cœur, et de façon pragmatique au profit du peuple et de résoudre leurs problèmes, et de renforcer les liens entre le Parti et le peuple. Deuxièmement, nous devons renforcer notre gestion des cadres à la base. Nous devons renforcer la gestion courante, de renforcer le système d'évaluation démocratique et de l'évaluation par le public, d'améliorer les systèmes d'évaluation, l'évaluation et le retrait des cadres de base, et d'exercer une gestion rigoureuse dans tous les aspects liés à l'éducation et à la culture, à la sélection et à la nomination et à la supervision et la gestion des cadres à la base. Nous devons respecter les pratiques standard de l'exercice de leurs fonctions et de faire des efforts particuliers pour réglementer la base application de la loi; normaliser la discrétion administrative, et de prendre des mesures énergiques pour remédier à des attitudes grossières et les méthodes, les injustices dans le traitement des affaires, l'abus de pouvoir, et les recherche de gain personnel au nom de servir le public dans le cadre de l'application des lois. Nous devons renforcer la mise en œuvre des systèmes de responsabilisation, d'établir, d'améliorer et d'appliquer strictement les systèmes de responsabilisation et consciencieusement en œuvre des systèmes divers, y compris le système de responsabilité après travaux, le système par lequel le premier récipiendaire d'une enquête est responsable de la suite de cette enquête , le système par lequel les délais sont imposés sur la gestion des affaires, et le système de gestion de la performance du personnel. Lorsqu'il ya eu des violations graves des intérêts de la population en raison de la non-exécution ou bien exercer ses fonctions, les cadres dirigeants et des personnels participant doivent être tenus responsables. T roisièmement, nous devons renforcer le suivi des cadres à la base. Nous devons améliorer les mécanismes de surveillance et de restreindre l'utilisation de l'énergie; appliquer strictement les dispositions relatives à la performance et des rapports d'intégrité, d'interviews, mises en garde et des enquêtes suite à des plaintes écrites; redoubler d'efforts pour évaluer la performance et l'audit les responsabilités économiques des cadres de base; approfondir les initiatives concernant l'évaluation démocratique des stations de base et les bureaux et les styles de travail dans les services et les industries, et tirer les leçons des expériences de certaines localités qui ont favorisé le fonctionnement normalisé du pouvoir au niveau local à travers la mise en place des comités villageois de surveillance et le développement de mécanismes pour surveiller les affaires du village. Nous devons promouvoir la transparence dans les affaires de base; conjuguer les efforts pour faire connaître les affaires de base organisations du Parti aux efforts visant à faire des affaires politiques, des affaires judiciaires, des affaires d'usines, des villages et des quartiers des affaires, et les affaires des institutions publiques ouvertes au public, d'améliorer la information qui est rendue publique; information sur les rejets d'une manière plus efficace, et faire des efforts solides pour s'assurer que différents pouvoirs sont exercés ouvertement au niveau local. Nous devons faire jouer pleinement le rôle de supervision publique; réunir la surveillance au sein du Parti avec une supervision externe et la supervision par des institutions spécialisées sous la supervision par le public; élargir les canaux et d'améliorer les mécanismes de surveillance par le public; attacher de l'importance à exercer la rôle positif de la surveillance par l'opinion publique; faire davantage pour rassembler, analyser et traiter l'information, en particulier sur Internet, portant sur l'opinion publique concernant la lutte contre la corruption et l'effort pour assurer un gouvernement propre, s'engager dans des efforts concertés en matière de supervision et d'améliorer la l'efficacité réelle de la supervision. Quatrièmement, nous devons améliorer les différents systèmes au niveau local. Nous devons continuer à améliorer le système de la gestion de fonds collectifs, des actifs et des ressources dans les villages, le système de la prise de décision collective des comités de village et des comités de quartier, et un système de participation des villageois dans la discussion des affaires, et de promouvoir la normalisation et l'institutionnalisation de la gestion démocratique et la supervision au niveau du village. Nous devons renforcer la prise de décision collective du système et freins et contrepoids système dans les entreprises publiques, d'améliorer le système de gestion démocratique des entreprises de congrès ouvrier à sa base, et standardiser la gestion des rémunérations et des options d'achat d'actions, et la position liée à consommation pour les hauts fonctionnaires des entreprises publiques. Nous devons continuer à améliorer les systèmes de gestion des institutions publiques telles que les écoles et les hôpitaux; développer les normes professionnelles et améliorer les mécanismes de la restriction du pouvoir. Nous devons améliorer la qualité de la gestion et des services dans les communautés urbaines en améliorant les systèmes pour les résidents à participer à la discussion démocratique des affaires officielles et pour les décisions importantes doivent être prises démocratiquement. En plus de développer et d'améliorer les différents systèmes, nous devons exiger que les systèmes soient strictement appliquées, de prendre des mesures strictes pour sanctionner les violations, d'accroître notre capacité d'exécution, et de travailler à renforcer l'efficacité de différents systèmes. Cinquièmement, nous devons promouvoir l'approfondissement des réformes. Nous devons activement promouvoir des réformes dans des domaines importants et les aspects clés tels que les autorisations administratives, les cadres et le personnel, les finances et la fiscalité, et de l'investissement et de financement; promouvoir et de normaliser le développement de marchés pour la négociation des les biens publics et les ressources au niveau local; activement encore prudemment promouvoir la réforme des institutions publiques sur une base par catégorie, de renforcer et de faire des innovations dans l'administration sociale, et faire des efforts constants pour reprise des racines de la corruption au niveau local. Nos rangs de vastes cadres de base représentent la première ligne des efforts de la Chine pour promouvoir la réforme et le développement et maintenir la stabilité. Leurs responsabilités sont énormes, leurs charges sont lourdes, et leurs tâches sont pénibles. En plus d'éduquer, de la gestion, de la supervision, et en imposant des exigences élevées sur les cadres de base, nous devons aussi nous assurer que nous les apprécions réellement et sincèrement se soucient d'eux. Nous devons comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés, faire la part des difficultés qu'ils endurent, et de voir à ce que nous nous permettre de les prendre en considération politique, les soutenir dans leur travail, les aider dans leur vie quotidienne, leur fournir un soutien psychologique et d'encouragement, faire jouer pleinement leur enthousiasme et leur initiative et leur fournir des environnements favorables et les conditions de travail.
________________________________________ (Initialement paru dans Qiushi Journal , édition chinoise, n ° 11, 2012) Auteur: membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et secrétaire de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC Ceci est une version abrégée d'un discours prononcé par l'auteur le 23 Avril 2012, à un forum sur l'amélioration du comportement du Parti et d'assurer un gouvernement propre au niveau local. |
| | Posté le 06-11-2012 à 15:36:35
| Sur French News La Chine met l'accent sur le traitement des pétitions à l'approche du congrès du PCC BEIJING, 9 octobre (Xinhua) -- Le haut dirigeant chinois Zhou Yongkang a appelé mardi à davantage d'efforts dans le traitement des pétitions et des plaintes du peuple afin d'offrir un bon environnement social pour le prochain congrès national du Parti. Au cours d'une réunion organisée le 28 septembre, le Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a proposé que le 18e Congrès national du PCC soit convoqué le 8 novembre à Beijing. M. Zhou, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, a indiqué lors d'une conférence que le traitement des pétitions devait être amélioré pour mieux protéger les droits et intérêts légitimes du peuple et promouvoir l'harmonie sociale. Les autorités doivent garantir le droit de pétition du peuple tout en maintenant l'ordre social, et traiter les activités illégales conformément à la loi, a annoncé M. Zhou, également secrétaire de la Commission des Affaires politiques et juridiques du Comité central du PCC. En outre, le gouvernement doit évaluer les risques pour la stabilité sociale lors de l'élaboration des politiques importantes, et répondre activement aux préoccupations publiques afin d'éviter les conflits, a déclaré M. Zhou. La pétition est un système administratif ayant pour but de recevoir les plaintes et les griefs du peuple chinois. |
| | Posté le 08-11-2012 à 13:41:22
| Les thèmes essentiels du discours introductif de Hu Jintao (trad. Google). Citations clés du rapport de Hu Jintao aux Congrès national du PCC De: Xinhua BEIJING, 8 novembre (XINHUA) - Le président chinois Hu Jintao a prononcé un rapport publié jeudi à l'ouverture du 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC). Ce qui suit sont des citations clés de son rapport: Le concept de développement scientifique - La réalisation la plus importante dans nos efforts au cours des dix dernières années, c'est que nous avons formé le concept de développement scientifique et de la mettre en pratique. - Cette théorie fournit de nouvelles réponses scientifiques aux questions majeures de ce type de développement de la Chine devrait atteindre dans un nouvel environnement et de la façon dont le pays devrait y parvenir. - En collaboration avec le marxisme-léninisme, la pensée Mao Zedong, théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de Triple Représentativité, le concept de développement scientifique est l'orientation théorique du Parti doivent respecter pendant une longue période. Le socialisme aux caractéristiques chinoises - Nous devons indéfectiblement la voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises. - Notre approche globale est de promouvoir le progrès économique, politique, culturel, social et écologique, et notre mission générale est de réaliser la modernisation socialiste et le grand renouveau de la nation chinoise. Sur la construction de la société modérément prospère - Nous avons besoin d'avoir une bonne compréhension de la nature changeante et les conditions de cette période, saisir toutes les occasions, à réagir avec sang-froid aux défis et gagner l'initiative et avantages pour gagner l'avenir et d'atteindre l'objectif de terminer la construction d'un société modérément prospère à tous égards d'ici 2020. - Un examen de l'environnement tant actuels nationaux et internationaux montre que la Chine reste dans une période importante d'opportunités stratégiques pour son développement, une période pendant laquelle on peut faire beaucoup. - Sur la base de faire du développement de la Chine beaucoup plus équilibré, coordonné et durable, nous devrions doubler son PIB de 2010 et le revenu par habitant pour les résidents urbains et ruraux. - Pour terminer la construction d'une société modérément prospère à tous égards, nous devons, avec courage politique et une plus grande vision, sans perdre de temps dans l'approfondissement de la réforme dans les secteurs clés et résolument écarter toutes les notions et les systèmes qui entravent les efforts visant à poursuivre le développement dans un domaine scientifique voie. Sur l'économie - Prendre le développement économique comme la tâche centrale est vitale pour le renouveau national, et le développement détient toujours la clé pour résoudre tous les problèmes que nous avons en Chine. - La question sous-jacente que nous devons relever en matière de réforme économique structurelle est de savoir comment trouver un équilibre entre le rôle du gouvernement et celui du marché, et nous devrions suivre de plus près les règles du marché et de mieux jouer le rôle du gouvernement. - Nous devons maintenir fermement l'orientation stratégique de stimuler la demande intérieure, d'accélérer la mise en place d'un mécanisme à long terme de la demande croissante des consommateurs, à libérer le potentiel de la consommation individuelle, accroître les investissements à un rythme approprié, et d'élargir le marché intérieur. - Nous devrions accorder une haute priorité aux zones rurales dans le développement de programmes d'infrastructure et sociale dans le pays. Sur la réforme de la structure politique - Nous devons continuer à faire des efforts à la fois actives et prudentes pour mener à bien la réforme de la structure politique, et de faire de la démocratie populaire plus large, plus complète dans le champ d'application et sondeur dans la pratique. - Il faut accorder une grande importance au renforcement systémique, faire jouer pleinement la force du système politique socialiste et s'appuyer sur les réalisations politiques d'autres sociétés. Toutefois, nous ne serons jamais copier un système politique occidental. Sur l'amélioration du bien-être des populations - Nous devons continuer à faire des progrès en veillant à ce que toutes les personnes jouissent de leurs droits à l'éducation, à l'emploi, aux soins médicaux et de la vieillesse et le logement afin qu'ils puissent mener une vie meilleure. Le progrès écologique - Nous devons donner la priorité à des progrès écologique et l'intégrer dans tous les aspects et tout le processus de faire avancer le progrès économique, politique, culturelle et sociale, travailler dur pour construire un beau pays, et parvenir à un développement durable et soutenable de la Chine nation. Sur la modernisation militaire - Construire une forte défense nationale et des forces armées puissantes qui sont en rapport avec réputation internationale de la Chine et de répondre aux besoins de ses intérêts de sécurité et de développement est une tâche stratégique de la modernisation de la Chine. - Nous devons attacher une grande importance à la sécurité maritime, l'espace et le cyberespace. Nous devrions faire une planification active pour l'utilisation de forces militaires en temps de paix, d'élargir et intensifier la préparation militaire, et améliorer la capacité d'accomplir une multitude de tâches militaires, le plus important est de gagner la guerre locale dans une ère de l'information. À Taiwan - Nous sommes prêts à mener des échanges, le dialogue et la coopération avec tout parti politique à Taiwan tant qu'il ne cherche pas l'indépendance de Taiwan et reconnaît le principe d'une seule Chine. - Nous espérons que les deux parties vont explorer conjointement les deux rives du détroit relations politiques et prendre des dispositions raisonnables pour eux sous la condition particulière que le pays n'est pas encore réunifiée. - Nous espérons que les deux parties vont discuter de la création d'une inter-détroit de sécurité de confiance mécanisme militaire pour maintenir la stabilité dans leurs relations et conclure un accord de paix par le biais de consultation afin d'ouvrir un nouvel horizon dans la promotion de la croissance pacifique de ces relations . Des affaires étrangères - La Chine poursuivra indéfectiblement le chemin du développement pacifique et fermement poursuivre une politique étrangère indépendante de paix. - Nous sommes fermes dans notre détermination à défendre la souveraineté de la Chine, de la sécurité et des intérêts de développement et ne sera jamais céder à aucune pression extérieure. - Nous déciderons de notre position et de la politique sur une question sur ses propres mérites et s'efforcent de défendre l'équité et de la justice. - La Chine s'est engagée à règlement pacifique des différends internationaux et les questions hotspot, s'oppose à l'utilisation délibérée de la force ou de la menace de l'utiliser, s'oppose à toute tentative étrangère pour renverser le gouvernement légitime de tous les autres pays, et s'oppose au terrorisme sous toutes ses formes. - La Chine s'oppose à l'hégémonisme politique et le pouvoir sous toutes ses formes et ne cherchera jamais l'hégémonie ou de s'engager dans d'expansion. Sur la construction du Parti - Lutte contre la corruption et promouvoir l'intégrité politique, qui est un enjeu politique majeur de préoccupation pour le peuple, c'est un engagement claire et à long terme politique du Parti. Si nous n'arrivons pas à traiter cette question ainsi, il pourrait se révéler fatale pour le Parti, et même provoquer l'effondrement du Parti et de la chute de l'Etat. - Les principaux responsables à tous les niveaux, en particulier les hauts fonctionnaires, doit facilement observer le code de conduite en matière de gouvernance propre et rapporter toutes les questions importantes. Ils doivent à la fois exercer l'auto-discipline stricte et renforcer l'éducation et la supervision de leurs familles et de leur personnel, et ils ne devront jamais chercher d'aucun privilège. |
| | Posté le 08-11-2012 à 19:19:51
| Ci-dessous un long article faisant le bilan de la réforme initiée par Teng Siaoping. J'ai un peu repris la traduction Google afin de le rendre lisible. Cet article figurant sur le site constitue un document de discussion essentiel du 18e congrès. L'établissement de l'économie de marché socialiste source par Zeng Peiyan De: Version anglaise de Qiushi Journal Vol.4 No.3 Juillet 1,2012 | Mise à jour :2012-10-08 15:24 Cette année marque le 20e anniversaire de la décision du PCC de mettre en place la création d'une économie de marché socialiste comme objectif des réformes économiques de la Chine. Depuis le lancement de la réforme et de l'ouverture, la Chine a réalisé avec succès la transition historique d'une économie planifiée à une économie de marché socialiste. Comme nous sommes à un nouveau point de départ, il importe de considérer le grand chemin parcouru, les réalisations glorieuses et les expériences précieuses de nos réformes orientées vers le marché, pour approfondir la réforme et l'ouverture, promouvoir le développement scientifique, affirmant de nouvelles victoires dans l'effort de construire une société modérément prospère à tous égards, et en créant de nouveaux horizons pour la cause du socialisme avec des caractéristiques chinoises.
I Le développement d'une économie de marché sous le socialisme représente un engagement sans précédent de grande envergure et un choix nécessaire pour le développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises. La Chine a adopté une économie planifiée pour une période de plusieurs années après la fondation de la République populaire de Chine en 1949. Toutefois, les inconvénients de l'économie planifiée sont finalement devenus évidents, au cours de la pratique. Comme l'économie planifiée s'est avérée de plus en plus inadaptée au développement des forces productives, la réforme du système économique est devenue impératif. La mise en place et l'amélioration de l'économie socialiste de marché a eu lieu après un processus ardu de l'exploration et de la pratique. La décision d'identifier la création d'une économie de marché socialiste, l'objectif de la réforme a été précédée par une phase d'exploration théorique et pratique qui a eu lieu entre la troisième session plénière du Comité central du onzième Parti communiste chinois en 1978 et la quatorzième Congrès national du PCC en 1992. Le rideau de réforme et d'ouverture ayant été levée, la réforme du système économique a commencé dans les zones rurales, qui avaient été le maillon faible de l'économie planifiée. Des réformes rurales axées sur la mise en œuvre d'un système de passation de marchés des terres agricoles aux agriculteurs sur la base du ménage et reliant la rémunération à la production. Elle a été suivie par des réformes économiques dans les zones urbaines, qui ont porté sur la stimulation des entreprises publiques et l’extension de leurs pouvoirs de décision. En 1982, le douzième Congrès National du PCC fait avancer la politique de «maintenir le rôle principal de l'économie planifiée, tout en donnant à jouer le rôle complémentaire des forces du marché dans la régulation économique." C'était la première fois depuis la fin de la Révolution culturelle que le Parti reconnaissait l'état du marché dans l'économie nationale. En 1984, la troisième session plénière du douzième Comité central du PCC a avancé la politique d ' «établir une économie marchande planifiée sur la base de la propriété publique." Au treizième Congrès national du PCC en 1987, la politique d'établir «un système qui intègre la planification avec le marché » a été adoptée. Dans ce système, les forces de la planification et du marché couvrent l'ensemble de la société, et un mécanisme selon lequel «le gouvernement régule le marché et le marché guide les entreprises» doit être mis en place. À la cinquième session plénière du Comité Treizième central du PCC en 1989, le Parti a clarifié l'orientation du marché de réformes économiques de la Chine en affirmant que «le cœur de la réforme réside dans l'établissement progressif d'un mécanisme pour un fonctionnement économique qui intègre l'économie planifiée et les forces du marché. D'autres réformes qui ont été menées à cette époque comprenait la séparation des droits de propriété des droits d'exploitation dans les entreprises publiques et l'introduction d'un système de prix à deux volets pour les matières premières. La portée de la planification gouvernementale obligatoire a été progressivement réduite pour créer plus d'espace pour la planification directrice et la régulation par les forces du marché. Le système de contrôle de l'Etat unifié sur les recettes fiscales et les dépenses a été remplacé par un système de délimitation fiscal entre le gouvernement central et les gouvernements locaux. En outre, les réformes de marché en ce qui concerne la planification, l'investissement, les matériaux, la circulation des céréales et le coton, et l'ouverture de l'économie sur le monde extérieur ont été promus à la suite. Lors de sa tournée du sud en 1992, Deng Xiaoping a souligné que: «La proportion de la planification des forces du marché n'est pas la différence essentielle entre le socialisme et le capitalisme. Une économie planifiée n'est pas équivalent au socialisme, car la prévision existe aussi sous le capitalisme, une économie de marché n'est pas le capitalisme, parce qu'il y a aussi des marchés sous le socialisme. Les forces de la planification et du marché sont tous deux des moyens de contrôle de l'activité économique. " Ce discours important a dissipé les doutes que les masses avaient sur l'économie de marché. Il a brisé les barrières idéologiques que l'économie planifiée avait depuis longtemps imposées, et a jeté les bases théoriques pour la mise en œuvre de la réforme pour créer une économie de marché socialiste. Le cadre de base de l'économie de marché socialiste a été établi au cours de la période allant de la convocation de la Quatorzième Congrès national du PCC en 1992 pour le début du nouveau siècle. Dans son rapport au Congrès Quatorzième session de la CPC, l'ancien secrétaire général Jiang Zemin a clairement indiqué que «L'objectif des réformes économiques de la Chine est d'établir une économie de marché socialiste» . Cela a été suivi par l'introduction des connotations de base de ce système ainsi que les tâches principales de la réforme. Cela a marqué une nouvelle étape dans la réforme du système économique de la Chine. En vue de mieux promouvoir les réformes chinoises du marché socialistes, en 1993, la troisième session plénière du quatorzième Comité central du PCC a adopté la décision du Comité central du PCC sur un certain nombre de questions concernant l'établissement d'une économie de marché socialiste, qui définit clairement la cadre de base de l'économie de marché de la Chine socialiste. Le Quinzième Congrès national du PCC est allé plus loin pour préciser la Chine de base du système économique et des plans de réforme du stade primaire du socialisme, ouvrant la voie à une série de percées majeures dans la réforme économique. Le premier est la mise en place d'un système d'entreprise moderne . La réforme générale des entreprises d'État a été poussée vers l'avant dans le sens des principes de clarifier la propriété, les droits et les responsabilités, de séparer l’administration gouvernementale de la gestion des entreprises et de mettre en œuvre la gestion scientifique. En plus du renforcement du secteur public, le développement rapide a également été observé dans le secteur non-public, qui comprend principalement des entreprises à propriétaire individuel et les entreprises privées. La deuxième percée a été le développement d'un système d'intensification du marché . Les prix des produits et des services compétitifs ont été libéralisés dans tous les domaines, le système de prix à deux volets pour la fixation des prix des moyens de production a été progressivement abandonnée; des réformes fondées sur le marché pour l'immobilier et les facteurs de production tels que le capital, le travail, la technologie et l'information ont été introduites, des augmentations remarquables ont été observés dans l'échelle des échanges de biens et de services et la circulation des capitaux, et le rôle régulateur du marché dans le développement économique est devenue beaucoup plus apparent. La troisième grande percée a été la réforme de la régulation macroéconomique . Cela impliquait le passage progressif de la réglementation directe à une réglementation indirecte à travers la mise en place d'un mécanisme de planification réglementaire d’intégration et de l'utilisation des politiques budgétaires et monétaires. La quatrième percée était la mise en place d'un cadre économique ouvert. Avec la constante de l'ouverture de l'économie sur le monde extérieur, la Chine a commencé à attirer plus d'investissements étrangers que tout les autres pays en développement. Le système de gestion du commerce extérieur a été réformé pour donner aux entreprises des droits plus étendus pour se livrer à l'importation et à l'exportation. Le système du taux de change a aussi été réformé, ce qui a conduit à l'expansion considérable des réserves de change de la Chine. En outre, au cours du processus d'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce et l'alignement sur les normes internationales, un grand nombre de lois, de règlements administratifs et de règlements ministériels ont été formulés, modifiés ou abrogés pour assurer la conformité avec les exigences de l'économie de marché. En outre, nombre d'éléments qui nécessitaient l'approbation administrative ont également été simplifiés. Les réformes qui ont été engagées au cours de cette période ont favorisé la formation de la structure de base de l'économie de marché de la Chine socialiste. Panorama des finances de Lujiazui et zone commerciale à Pudong, Shanghai. En réponse à l'appel de Deng Xiaoping à "ne pas perdre de temps dans le développement du district de Pudong et à persévérer jusqu'à ce que la construction est terminée," Pudong a constamment adopté de nouvelles façons de penser et travaillé à libérer les forces productives au cours des deux dernières décennies, l'augmentation de l'échelle de son économie par près de 90 fois et la transformation d'un tronçon de terres agricoles dans un «symbole de la réforme de la Chine et de l'ouverture d'entraînement." / Xinhua L'économie de marché socialiste de la Chine a été améliorée de façon constante depuis la tenue du seizième Congrès national du Parti communiste chinois. En 2002, le seizième Congrès national du PCC a clairement avancé la tâche de continuer à améliorer l'économie de marché socialiste. A la troisième séance plénière du Seizième Comité central du PCC, en 2003, le secrétaire général Hu Jintao a énoncé les objectifs et les tâches majeures pour l'approfondissement de la réforme. La session a également vu l'adoption de la décision du Comité central du PCC sur un nombre de questions concernant l'amélioration de l'économie de marché socialiste. De nouveaux progrès ont été accomplis dans un certain nombre de domaines importants et les aspects essentiels de la réforme socialiste de marché au cours de la dernière décennie. En ce qui concerne l'amélioration du système économique de base, nous avons apporté des ajustements supplémentaires pour la mise en page et la structure du secteur public, accéléré la mise en place de systèmes d'actionnariat dans les entreprises d'Etat, et d'amélioré l'environnement institutionnel pour le développement du secteur non- public. En ce qui concerne la construction d'un système de marché moderne, nous avons encore réglementé et développé le marché des capitaux, constamment améliorée du système des prix des facteurs de production et l'intensification de la protection des droits de propriété intellectuelle. En ce qui concerne le renforcement et l'amélioration de la régulation macroéconomique, nous avons mis en place un système de prévision économique et du suivi au niveau macroscopique, les institutions ont été progressivement améliorées pour les paiements de transfert et les finances publiques, pour approfondir la réforme du système d'investissement, la transformation des banques commerciales en joint venture par actions, et transformé davantage les fonctions du gouvernement. En ce qui concerne le renforcement des services sociaux et du développement culturel, nous avons accéléré la mise en place et le développement des filets de sécurité sociale, la promotion de la réforme active mais constante du système de soins de santé, et approfondi les réformes institutionnelles dans les domaines sociaux tels que la culture, la science, la technologie et l'éducation.
II En plus de trois décennies de réforme, nous avons fait des progrès décisifs dans la création et le développement d'une économie de marché socialiste, libéré et développé les forces productives dans une mesure considérable, et captivé le monde entier avec des réalisations incroyables de notre développement économique et social. Le système économique de base pour l'étape primaire du socialisme a été mis en place. Avant la conduite de la réforme et de l'ouverture, les deux formes prédominantes de la propriété dans l'économie chinoise étaient la propriété du peuple entier et la propriété collective. Grâce à un processus de réforme, nous avons progressivement mis en place un nouveau système selon lequel la propriété publique joue un rôle dominant et diverses formes de propriété se développent côte à côte. Nous avons fait des ajustements et des améliorations à la structure de propriété dans le but d'expérimenter plusieurs formes pour la réalisation de la propriété publique. En faisant des efforts importants pour développer le système anonyme et d'absorber et d'organiser le capital non-gouvernemental, nous avons été en mesure d'étendre la fonction capitale de l'État et augmenter la capacité du secteur public à orienter, influencer et stimuler l'économie dans son ensemble. De plus, grâce à la mise en place d'un système moderne découlant de la propriété, nous avons veillé à ce que toutes les entités du marché jouissent du même statut juridique et de l'égalité des droits au développement, offrant ainsi une garantie institutionnelle qui permet aux entités économiques sous toutes les formes de propriété à la concurrence et un développement sur pied d'égalité. Dans un effort pour rompre avec l'égalitarisme dans la répartition des revenus, nous avons mis en place un système dans lequel la distribution selon le travail est la forme dominante de formes de distribution et où multiples plusieurs formes de distribution coexistent. En outre, nous avons également encouragé certains secteurs et certaines personnes à devenir riche d’abord, ouvrant ainsi la voie à la transition progressive vers une prospérité commune. La vitalité des entités microéconomiques a été remarquablement améliorée. Un système d'entreprise moderne a progressivement été mis en place et la majorité des entreprises publiques ont été restructurées en sociétés par actions. De nouveaux mécanismes de fonctionnement ont été adoptés dans les entreprises d'Etat, qui, selon la capacité des producteurs et des exploitants du secteur, ont assumé la responsabilité de leurs propres décisions de gestion, les profits et pertes, et les risques d'exploitation. Cela a fait beaucoup pour stimuler la vitalité des entreprises publiques sur une base durable. Bien que le nombre d'entreprises publiques ait été réduit, le secteur public dans son ensemble est devenu plus efficace économiquement, sa capacité à orienter et influencer l'économie a été améliorée, et l'ampleur de ses actifs a continué de croître. Le secteur non-public, qui comprend des entreprises privées et des travailleurs indépendants, a maintenu une croissance rapide pour devenir un moteur de croissance important pour la prospérité, l'emploi et le marché. Le secteur non-public a également donné naissance à un certain nombre de grandes entreprises, qui continuent d'afficher des niveaux de plus en plus élevés de la vitalité. La diversité des entités du marché est conforme aux exigences inhérentes au développement des forces productives dans le stade primaire du socialisme. En vertu de cette toile de fond, un grand nombre d'entreprises compétitives à l'échelle internationale font leur apparition en Chine. Un total de 69 entreprises chinoises a été répertorié dans les classements Fortune 500 cette année. Le rôle fondamental du marché dans l'allocation des ressources a été exercé. Grâce au processus de réforme, la Chine a essentiellement mis en place un mécanisme par lequel les prix sont principalement déterminés par les forces du marché. Les régimes obligatoires ont été supprimés dans la production de tous les biens de consommation et à la production de la grande majorité des biens de production et les prix de plus de 95% des biens et services sont désormais soumis aux forces du marché. Des marchés multi-niveaux ont été établis pour les biens de consommation, et le développement rapide a été observé sur les marchés des moyens de production tels que le travail, la terre, le capital et la technologie. L'interaction et l'interconnexion de ces marchés a progressivement donné naissance à un système de marché moderne et complet qui se caractérise par des mécanismes développés, l'ouverture généralisée, et la concurrence ordonnée. Ce système intégré permet des marchés pour divers types de produits à échanger de la manière la plus efficace. Dans des conditions de marché, offrant pour la régulation de l'offre et de la demande conformément à la loi de la valeur, il ya eu une amélioration significative de la capacité pour la fourniture de biens et de services, et la grande majorité des produits de base ont soit maintenu un équilibre entre l'offre et de la demande ou vu un excès de l'offre. Après avoir totalement abandonné l'économie de pénurie du passé, la Chine d'aujourd'hui met de plus en plus l'accent sur la forte amélioration de la qualité et l'efficacité économique des produits. La formation d'une économie totalement ouverte a été accomplie. Avant 1978, la Chine s’était engagé dans une forme très basique du commerce extérieur qui était de petite taille et avec très peu de partenaires commerciaux impliqués, alors que dans le courant de réforme et d'ouverture, il a été mis en place une stratégie ouverte sur la base de l'avantage mutuel. Sous la direction de cette stratégie, la Chine a considérablement accru son utilisation des marchés nationaux et internationaux et des ressources en prenant une part active dans ce cadre. Le système de régulation macro-économique a été constamment amélioré. Avant la réforme et l'ouverture d'entraînement, la régulation de l'économie a principalement été obtenue grâce à la planification obligatoire du gouvernement. Suite à la réforme en profondeur de la planification, de la finance, de la banque et de l'investissement, la Chine a achevé la transition de la régulation macroéconomique directe à la régulation macroéconomique indirecte. Le gouvernement maintient l'équilibre entre l'offre et la demande globales, favorise l'optimisation de la structure économique, l'inflation et les contrôles à l'aide des moyens économiques, juridiques et, si nécessaire, administratifs. Ceci constitue essentiellement un système stable de la régulation macroéconomique qui vise à l'économie ouverte. La régulation macro-économique à long terme a permis à la Chine de surmonter une série de problèmes majeurs de l'économie, comme la surchauffe, la déflation, le désordre financier, l'émission excessive de monnaie et la hausse des prix excessifs. Le règlement a permis à la Chine de mettre fin au cycle de fluctuation économique qui se manifestait dans les années de l'économie planifiée et de maintenir une croissance rapide et régulière. Dans le sillage de la crise financière asiatique de 1997 et de la crise financière internationale de 2008, la Chine a répondu calmement et résolument en prenant une série de mesures visant à stimuler la demande intérieure et en mettant rapidement en place des politiques de relance pour inverser la pente économique descendante. Cela a non seulement permis d'éviter l'apparition de bouleversements dans le développement économique de la Chine, mais aussi de transformer le pays en un moteur important pour la croissance économique mondiale. Des progrès considérables ont été réalisés dans divers programmes sociaux. Il y a depuis longtemps des déséquilibres dans le développement économique et social de la Chine, et la mise en place des filets de sécurité sociale n'a pas suivi le rythme de la croissance économique. Dans nos réformes, nous avons utilisé tous les moyens à notre disposition pour créer plus d'emplois et améliorer le système de distribution des revenus. À la suite de ces efforts, les revenus par habitant ont augmenté dans une grande marge, et une augmentation générale des biens de la famille a été observée. Nous avons donné la priorité au développement de l'éducation. L’enseignement obligatoire de neuf ans est généralement devenu universel, l'analphabétisme chez les jeunes et d'âge moyen a été fondamentalement éradiquée, et la Chine a désormais plus d'étudiants universitaires que tout les autre pays dans le monde. La Chine a mis en œuvre une stratégie de dynamisation du pays grâce à la science, la technologie et de l'éducation. En vertu de cette stratégie, le ratio des dépenses de recherche scientifique et de développement dans le PIB a augmenté de façon constante. Nous avons approfondi la réforme du système culturel, consacré de grands efforts pour le développement du bien-être des programmes culturels, et pour promouvoir la prospérité des industries culturelles. Nous avons fait des progrès dans le développement d'un système de sécurité sociale qui couvre à la fois les zones urbaines et rurales. Les principaux aspects de ce système, y compris les pensions de base, l'assurance-soins médicaux, le chômage et les blessures, et le soutien de naissance, ont été mis en place et progressivement améliorés. En outre, un système d'aide sociale dont l’aspect principal est une allocation de subsistance de base a été mise en place dans les zones urbaines et rurales. La couverture des différents programmes de sécurité sociale a été élargie de façon continue, et le niveau d'assurance que ces programmes constituent a également été régulièrement relevé. Les grandes réalisations de la Chine dans la construction de son système de sécurité sociale marquent une transition historique où la sécurité sociale assume progressivement le fardeau que les familles assumaient traditionnellement, puis les employeurs dans les années de l'économie planifiée. La création et le développement de l'économie socialiste de marché a entraîné un énorme progrès économique, politique, culturel et social en Chine. La puissance nationale a augmenté d'une marge significative, le niveau de vie a été notablement amélioré, et le statut international de la Chine et son influence ont tous deux augmenté considérablement. Le PIB chinois a dépassé 47 trillions de yuans en 2011, soit plus de 22 fois le PIB de 1978, calculés en prix constants, ce qui en fait la deuxième plus grande économie dans le monde. Le PIB par habitant en 2011 a dépassé celui des US $ à 5.300, soit une augmentation de 16 fois celle de 1978, ce qui indique que la Chine est devenue un pays à revenu moyen. À l'heure actuelle, la Chine est le plus grand producteur de produits agricoles et de produits industriels dans le monde. Une série d'innovations technologiques de classe mondiale ont été réalisés successivement, et des avancées majeures ont été réalisés dans le développement de la conservation de l'eau, de l'énergie, des transports, des télécommunications et d’autres projets d'infrastructure. L'amélioration de l'environnement écologique a été constamment promue, et les zones urbaines et rurales ont pris un tout nouveau look. La prospérité modérée a été essentiellement réalisé dans tout le pays, pour devenir un niveau de vie matériel standard, et augmenté dans de larges proportions. Le développement de la culture socialiste avancée a continué, et de grands progrès ont été réalisés dans l'éducation, la science, la technologie, la santé, la forme physique, et les exigences croissantes intellectuelle et culturelle de la population ont été mieux satisfaites. La réforme du système politique a été approfondie, les droits apprécies par les masses d’être les maîtres de leur propre pays ont été mieux protégés, et l'harmonie sociale et la stabilité ont été consolidées et renforcées. Ces réalisations ont pleinement démontré la vigueur énorme de la politique de réforme et d'ouverture
III La construction de l'économie socialiste de marché représente une révolution profonde et une transformation institutionnelle globale. En plus des réalisations énormes, nous avons également obtenu de nombreuses leçons importantes et une richesse d'expérience précieuse dans plus de trois décennies de réforme. Ces expériences incarnent notre compréhension des lois inhérentes qui régissent le développement du socialisme aux caractéristiques chinoises, et sont une source précieuse de la richesse intellectuelle pour nous guider dans la poursuite du développement du socialisme aux caractéristiques chinoises et la construction d'une société modérément prospère à tous égards. Adhérer aux principes de l'émancipation de nos esprits, chercher la vérité dans les faits, et progresser avec le temps. Le processus d'élaboration, d'établissement et d'amélioration de l'économie de marché socialiste a été un processus constant de libération mentale. Chaque étape que nous avons prises pour émanciper nos esprits a, sans exception, fourni un fort stimulus pour l'approfondissement de la réforme économique et le développement de l'économie et de la société. Tout au long de la pratique, nous avons appris que ce n'est qu'en respectant les principes de l'émancipation de l'esprit, en recherchant la vérité à partir des faits, et en progressant avec le temps qu’on peut rompre avec les idées et les pratiques obsolètes, faire preuve d'audace dans l'exploration et la pratique, s'engager dans une innovation constante, et promouvoir la création et l'amélioration continue de l'économie de marché socialiste. Adhérer à l'intégration du socialisme et de l'économie de marché. Nous sommes restés engagés sur la voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises au cours de ce processus de changement profond et global. Tout en laissant toute latitude aux supériorités inhérentes au système socialiste, nous avons également pris des mesures créatives pour exercer pleinement les points forts et les avantages de l'économie de marché dans un système socialiste, plaçant ainsi les activités économiques dans la gouvernance des lois du marché. La mise en place d'un système économique riche en vitalité est propice à la consolidation, l'amélioration et le développement du système socialiste. Dans la construction d'un nouveau système, nous avons inébranlablement consolidé et développé le secteur public, et inébranlablement encouragé, soutenu et guidé le développement du secteur non public. Nous avons encouragé toute la société à s'impliquer dans le développement, à déclencher la vitalité du travail, des connaissances, de la technologie, de la gestion et du capital, et libéré toutes les sources pour la création de la richesse sociale. Nous avons attaché une grande importance au maintien d'un juste équilibre entre les mécanismes de marché et la régulation macro-économique, et avons fait de notre mieux pour lever les restrictions sur les activités économiques qui sont les mieux réglementés par les forces du marché, de manière à exercer le rôle du marché dans l'allocation des ressources. Le gouvernement a fourni des conseils et une réglementation efficaces en ce qui concerne la spontanéité et l'insouciance dans le comportement du marché et dans les cas où les marchés ont pris du retard. L'expérience nous a enseigné que la nécessité de la flexibilité, de la puissance et d’une efficace régulation macroéconomique s’accroît lorsque la micro-économie devient plus ouverte et que le processus de marchandisation s’accélère. Ces deux choses se renforcent mutuellement, et nous ne pouvons pas mettre l'accent sur l'une au détriment de l'autre. Prendre l'émancipation et le développement des forces productives comme référence pour juger de la réussite ou de l'échec de la réforme. Le développement est d'une importance primordiale. Le développement est le moyen fondamental pour résoudre les principaux problèmes de la société chinoise, et la tâche principale du Parti communiste chinois dans l’exercice du pouvoir et la conduite du pays. La Chine est encore au stade primaire du socialisme, et le restera pendant un temps considérable à venir. Dans de telles circonstances, nous devons continuer à promouvoir le développement constant des forces productives, afin de tenir compte du fait que notre production sociale passée n'est pas en mesure de répondre à la croissance des besoins matériels et aux exigences intellectuelles du peuple. Afin de libérer et développer les forces productives, il faut procéder à des réformes visant à régler les aspects dans les rapports de production qui ne sont pas adaptés aux forces productives et les aspects de la superstructure qui ne sont pas adaptés à la base économique. Par conséquent, toutes les réformes doivent être jugées sur la base de si oui ou non elles sont propices au développement des forces productives sociales, si elles sont ou non favorables à l'amélioration de la force nationale globale de l'État socialiste, et si elles sont ou non propice à l'élévation du niveau de vie. Adhérer à une approche active, régulière et progressive de la réforme. La réforme est une entreprise complexe et systématique qui implique l'ajustement des structures du pouvoir et l'équilibre des intérêts à un niveau profond. Non seulement nous devons coordonner les réformes dans le domaine économique, y compris la réforme de la structure de propriété, la réforme des entreprises, le développement de l'économie de marché, et la construction d'un système de régulation macro-économique, mais nous devons également coordonner la promotion de la politique, de la culture, et des réformes sociales. Cela signifie inévitablement que nous devons suivre une approche étape-par-étape pour la réforme axée sur le marché qui soit adaptée à la situation en Chine. Par conséquent, nous devons commencer par établir l'orientation de base et l’approche de la réforme. Suite à cela, nous devons identifier les domaines dans lesquels des réformes sont relativement faciles à promouvoir et susceptibles d'obtenir de bons résultats. La progression globale de la réforme doit aller du facile au difficile, du peu profond au profond, de la périphérie au noyau et du local au niveau national. Grâce à un processus d'essais, l'expérience doit être acquise avant que d'importantes réformes sont mises en œuvre sur une grande échelle. Des essais concluants aboutiront à des réformes réussies. Par exemple, les réformes en Chine ont commencé dans les zones rurales, qui étaient le maillon faible de l'économie planifiée. Après que certains succès aient été obtenus dans les zones rurales, les réformes sont passées ensuite dans les zones urbaines, et ont peu à peu évolué vers la réforme globale des zones urbaines et rurales. La réforme des entreprises d'État a commencé avec la décentralisation du pouvoir et le transfert des bénéfices, la perception des impôts au lieu des profits, et la mise en œuvre d'un système de responsabilité contractuelle. Suite à cela, les réformes se sont progressivement déplacées vers l'élargissement du pouvoir décisionnel des entreprises, en séparant les droits de propriété des droits de gestion et en basculant les mécanismes de gestion. Les réformes ont finalement conduit à la mise en œuvre d’un système de société par actions, de sociétés commerciales et la mise en place d'un système d'entreprise moderne. Cette approche graduelle de la réforme est propice à recueillir un large consensus social en faveur des réformes, de coordonner les intérêts des différentes parties, ce qui réduit les coûts et les risques de la réforme, et de poursuivre le processus constante de réforme et d'ouverture sur une bonne voie. Gérer correctement la relation entre la réforme, le développement et la stabilité de réforme est la force motrice pour le développement, le développement est notre objectif, et la stabilité est la condition sine qua non pour le développement. Maintenir un équilibre entre la réforme, le développement et la stabilité est un principe important qui se rapporte à modernisation globale socialiste de la Chine. En ce qui concerne la relation entre la réforme et le développement, nous avons adopté une politique de promotion de la réforme par le développement, où l'accélération du développement crée l'espace qui est nécessaire pour l'approfondissement des réformes. Nous avons également adhéré au principe de promouvoir le développement à travers la réforme, où la réforme supprime les contraintes dans les rapports de production et la superstructure qui font obstacle au développement des forces productives, donnant ainsi une nouvelle impulsion au développement. Bien sûr, sans un environnement politique et social stable, il y aura peu de chance de réforme et de développement. Par conséquent, avant l'introduction de chaque politique de réforme majeure, il faut tenir dûment compte de la date, de l'intensité et du rythme de la réforme, ainsi que de la capacité de la population à faire face. Dans le même temps, nous avons besoin de mettre en place de nouveaux types de sécurité sociale et les mécanismes de compensation pour les groupes dont les intérêts sont affectés par les réformes. En raison de l'importance que nous avons accordée au maintien de la stabilité politique, économique et sociale dans le cadre de réformes, nous avons été en mesure d'éviter le genre de bouleversements radicaux que certains pays ont connu lorsqu’ils ont subi un changement structurel. Fondamentalement parlant, la clé de la mise en place et de l'amélioration de l'économie de marché socialiste a été la ferme direction du Parti. Face à des situations complexes et imprévisibles à l'échelle internationale et nationale, le Parti, sur la base de la situation en Chine, s'est efforcé de s'adapter aux temps qui changent, et a non seulement fait le bilan des expériences réussies du passé, mais aussi eu le courage de s'attaquer aux conséquences complexes. Nous avons attaché une grande importance à l'analyse théorique des enjeux majeurs, continué à innover dans le développement du marxisme, et fermement saisi le bon sens de la réforme et de l'ouverture. En prenant des décisions politiques majeures, le Parti a saisi les opportunités, pris de l'avance, et rompu avec les idées et les pratiques rigides. Dans la promotion des réformes majeures, il a démontré sa capacité à prendre des décisions rationnelles et le courage de faire des percées. Par ailleurs, le Parti a été à même de transformer ses avantages politiques et organisationnels en une force motrice pour la progression de la réforme et du développement, ce qui apporte divers facteurs positifs dans un effort concerté pour faire avancer les causes de la réforme, de l'ouverture et de la modernisation. En plus de trois décennies de réformes économiques, le Parti a démontré un immense courage politique pour faire avancer la théorie de l'économie socialiste de marché, une grande audace et sa détermination à la développer et à l'améliorer par la voie de la réforme, la création d'un grand miracle du développement économique et social, développement qui restera à jamais dans l'histoire humaine. Venant près de 200 ans après la naissance du socialisme scientifique, l'économie socialiste de marché représente une contribution importante que les communistes chinois ont apportée au développement du marxisme.
Edité le 08-11-2012 à 19:21:40 par Xuan |
| | Posté le 09-11-2012 à 00:40:05
| Dans le flot des commentaires critiques des médias occidentaux : Chine capitaliste ou socialiste : l’étrange double langage de la bourgeoisie Dans une interview pour International BFMTV, intitulée : "Chine : il faut relativiser l'idée d'ouverture" Question : Aujourd'hui, la Chine est-elle communiste ou capitaliste ? « Au niveau économique, elle prend l'apparence d'une puissance capitaliste. Mais c'est, en vérité, un faux capitalisme puisque une majorité du capital est possédé par l'Etat. Le système chinois reste très léniniste dans son organisation, y compris dans les grandes entreprises » . [Valérie Niquet, sinologue et maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique. ] |
| | Posté le 12-11-2012 à 17:12:38
| Le soutien des partis et des organisations internationaux sur le Quotidien du Peuple Des leaders politiques, partis et organisations du monde entier félicitent la Chine pour le Congrès du PCC ( Xinhua ) 11.11.2012 à 09h09 Un certain nombre de partis politiques, organisations et personnalités politiques étrangers ont envoyé des messages de félicitations au Parti communiste chinois (PCC) pour la tenue de son 18e Congrès national à Beijing. Le président kazakh Nursultan Nazarbayev, également président du Parti populaire et démocratique, Nur Otan, a indiqué dans son message de félicitations que la Chine a obtenu de grands accomplissements sous la direction du PCC, dont l'expérience et la compétence a facilité un développement rapide aux niveaux économique et social du pays. En outre, la politique étrangère cohérente et prudente du PCC a permis à la Chine de se mériter du prestige et de l'influence à l'échelle mondiale. Le président tadjik Emomalii Rahmon, également président du Parti démocratique populaire, a indiqué dans son message qu'il était satisfait des réalisations du peuple chinois, et qu'il croyait que le Congrès du PCC serait un autre mouvement pour consolider le statut important du PCC en Chine et dans le monde. Le président irakien et secrétaire général de l'Union patriotique du Kurdistan, Jalal Talabani, a également envoyé son message de félicitations, disant qu'il croyait que la PCC aurait accomplir des tâches importantes pendant le congrès pour répondre aux situations changeantes, de guider le peuple chinois vers un futur de progrès et de prospérité, et augmenter le statut de la Chine dans le monde. Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, également président du Parti démocratique de la Guinée équatoriale, a envoyé ses félicitations au nom du parti et du gouvernement à la direction du PCC et tous les membres du parti pour les réalisations formidables réalisées par le peuple chinois dans la lutte pour le respect et la libération. Le président des Comores Ikililou Dhoinine Madi a indiqué dans son message de félicitations que, dans les dernières décennies, la Chine a réalisé d'énormes développements économiques et sociaux sous la direction du PCC. Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov, également président du Parti des régions, a dit dans son message de félicitations que le 18e Congrès national du PCC indiquera la tendance future du développement de la Chine. Il s'agit d'une importance vitale pour l'avenir de la Chine ainsi que toute la communauté internationale, a-t-il dit. Chea Sim, président du Sénat du Cambodge et président du Parti du peuple cambodgien, a dit que le peuple chinois fraternel a fait des réalisations énormes dans tous les domaines sous la sage direction du PCC. Le Parti du peuple cambodgien se réjouit de la bonne dynamique dans les relations entre les deux partis, deux pays et deux peuples, et est reconnaissant de l'aide de la Chine et de son soutien au Cambodge, a-t-il indiqué. Nabih Berri, président du parlement libanais, qui dirige le Mouvement Amal, a déclaré qu'il espérait que la prise de décisions importantes lors du congrès guidera le peuple chinois vers un progrès et une prospérité plus grande, en les aidant à jouer un rôle plus important dans la promotion de la justice et de la paix dans le monde. Dans son message de félicitations, le porte-parole de l'Assemblée nationale nigériane, Hama Amadou, qui est également le président du Mouvement démocratique nigérian pour une fédération africaine, a indiqué que son parti souhaitait le succès du congrès du PCC, et a envoyé ses félicitations sincères pour les réalisations accomplies sous la sage direction du PCC. Radimir Cacic, président du Parti populaire croate et vice-Premier ministre de la Croatie, a déclaré dans son message de félicitations que la nouvelle direction du PCC qui sera annoncée bientôt guiderait le peuple chinois pour promouvoir rapidement le développement économique du pays, et que la Chine deviendrait une force importante et indispensable dans la communauté internationale à mesure que son statut international se consolidera davantage. Le président du Parti socialiste hongrois, Attila Mesterhazy et le porte-parole adjoint de l'Assemblée nationale de Hongrie, Istvan Ujhelyi, ont indiqué dans leur message de félicitations que le 18e Congrès national du PCC se déroule à un moment important de l'histoire du PCC et qu'ils souhaitaient une plus grande réussite du PCC. Keo Puth Rasmey, qui dirige le Parti Funcipec du Cambodge, a déclaré dans son message de félicitations que son parti avait entretenu des relations amicales et de coopération avec le PCC, et continuera d'insister sur la politique d'une seule Chine et à respecter la souveraineté de la Chine et les intérêts fondamentaux. Lee Hae-chan, président du Parti démocratique sud-coréen unifié, a exprimé sa conviction que le Congrès national du PCC ferait de grandes contributions au développement et à la prospérité de la Chine, et a souhaité un resserrement des échanges et une coopération plus large entre les deux partis afin de promouvoir les relations bilatérales et sauvegarder la paix en Asie du Nord. Une lettre de félicitations du Comité central du Parti communiste japonais a déclaré que le parti devrait renforcer la coopération avec le Parti communiste chinois afin de résoudre divers problèmes en suspens entre le Japon et la Chine et de promouvoir les relations amicales entre les deux pays et les deux peuples pour empêcher les mouvements qui contredisent la tendance historique et contribuer à la paix en Asie et dans le monde. Mizuho Fukushima, présidente du Parti social démocratique du Japon, a remercié le peuple chinois pour le soutien matériel et spirituel apporté au Japon après le séisme du 11 mars 2011 et les fuites radioactives de Fukushima. Elle a également souligné l'importance du dialogue pour résoudre les différends entre les deux pays et l'obligation du Japon à réfléchir sur les erreurs historiques. Le président du Parti socialiste Ata Meken du Kirghizistan, Omurbek Tekebayev, a indiqué qu'il croyait que la nouvelle direction du PCC élue lors du 18e Congrès national continuera à mener une politique étrangère qui vise à maintenir et développer des relations amicales et de bon voisinage avec les pays du monde. Dans son message de félicitations, le Comité central du Parti du peuple palestinien a dit qu'il croyait que le 18e Congrès national du PCC devrait promouvoir davantage le développement et le progrès de la Chine et renforcer son rôle dans la sauvegarde de la paix mondiale. Le Parti communiste libanais a déclaré dans son message de félicitations qu'il s'attendait à ce que le PCC continue à se consacrer au développement de liens avec d'autres pays et à trouver de nouvelles façons de relever les défis afin de jouer un rôle important dans la sauvegarde de la paix mondiale. Le Premier ministre samoan Tuilaepa Lupesoliai Sailele Malielegaoi, également leader du Parti pour la protection des droits de l'homme, a exprimé, dans son message de félicitations, sa gratitude pour le soutien que la Chine a fourni au Samoa, et pour l'amitié maintenue entre les deux pays. Le dirigeant de la Ligue musulmane du Pakistan (N), Muhammad Nawaz Sharif, a indiqué dans son message de félicitations que le PCC a mis en place des réformes profondes qui ont assuré des décennies de progrès économiques cohérents, un développement scientifique et une harmonie sociale, ce qui entraîne un développement sans précédent à l'intérieur du pays ainsi que l'influence croissante et de prestige sur la scène internationale. Il a également exprimé sa profonde gratitude au secrétaire général Hu Jintao et au Premier ministre Wen Jiaobao pour avoir pris un intérêt personnel dans l'établissement de relations plus solides et plus significatives avec le Pakistan. Le secrétaire général de la Ligue musulmane du Pakistan (LMP), Mushahid Hussain Sayed, et son président, Chaudhry Shujat Hussain, ont indiqué dans des messages de félicitations que le CPP a joué un rôle clé en fournissant un leadership au peuple chinois non seulement dans la mise en place de la nouvelle Chine, mais aussi dans la construction d'un pays prospère, dont la montée pacifique est une source de force et de stabilité pour le Pakistan et l'Asie dans son ensemble. Le message a ajouté que cette réalisation remarquable peut être attribuée à une sage direction pour qui les intérêts du peuple de la Chine sont primordiaux. Le président du Parti communiste unifié du Népal (maoïste), Puspa Kamal Dahal Prachanda, a indiqué dans son message que "nous nous sentons fiers de voir notre voisin proche qui a réalisé des progrès remarquables au niveau économique tout en maintenant une stabilité politique sous la direction du PCC." Le monde observe étroitement le Congrès du PCC tandis que les développements qui se dévoilent en Chine auront des répercussions directes dans le monde, indique le message, ajoutant qu'ils croyaient que le Congrès aurait un impact considérable à la fois en Chine et dans le monde. Le parti communiste unifié du Népal (maoïste) a exprimé sa solidarité par rapport aux efforts déployés par le PCC pour la paix, la stabilité et le développement autant à l'intérieur de la Chine qu'à l'étranger, selon le message. Le président du Parti communiste du Népal (Marxiste-leniniste unifié),Jhala Nath Khanal, a déclaré dans un message que sous la direction du PCC, la Chine a enregistré de grands progrès et est devenue la deuxième économie du monde. Le message a indiqué que la Chine a réussi à construire le socialisme avec des caractéristiques chinoises conformément aux lignes directrices de base développées par M. Deng Xiaoping. Le président a ajouté que "nous avons apprécié la coopération économique de la Chine dans le processus de développement du Népal". |
| | Posté le 13-11-2012 à 00:21:03
| Deux documents importants qui seront certainement repris dans les conclusions du 18e congrès : le développement scientifique est défini dans le premier et le second document fait une sévère autocritique des insuffisances du PCC. J'ai mis en gras certaines parties. Les communistes ne craignent pas les critiques des capitalistes car ils osent mettre leurs défauts et leurs insuffisances sur la table pour les corriger. Le lendemain Libé, le Figaro et le Nouvel Obs trépignent : "Le Président Hu Jin tao a lui-même reconnu, etc..." Cela n'empêchera pas le peuple chinois, sa jeune classe ouvrière et son parti communiste de progresser.
_____________________ Le concept de développement scientifique devient une pensée directrice du PCC (Hu Jintao) Publié le 2012-11-08 BEIJING, 8 novembre (Xinhua) -- Hu Jintao a déclaré jeudi à Beijing que la théorie du concept de développement scientifique est le plus important acquis du Parti communiste chinois (PCC) des dix dernières années, ajoutant qu'elle est devenue une pensée directrice pour le Parti. " De même que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la 'Triple Représentation', le concept de développement scientifique fait partie des pensées directrices à suivre fidèlement et durant une très longue période par notre Parti " , a déclaré M. Hu devant plus de 2 300 délégués réunis pour l'ouverture du 18e Congrès national du PCC. Le concept de développement scientifique a été proposé par le 16e Comité central du PCC en 2003, alors que le pays connaissait une rapide croissance économique et était confronté à l'émergence d'une série de problèmes, dont la consommation excessive des ressources, la grave pollution de l'environnement et le fossé croissant entre les riches et les pauvres . Ce concept défend les intérêts du peuple et préconise un développement complet, coordonné et durable. Lors du 17e Congrès national du Parti, ce concept a été inclus dans les Statuts du PCC. Au cours des dix dernières années, la Chine est passée de la sixième à la deuxième place du monde en termes d'agrégats économiques. Ses forces productives sociales, sa puissance économique et son niveau scientifique et technique ont franchi un nouveau palier. La puissance globale du pays, sa compétitivité et son influence à l'échelle internationale ont également connu de grands progrès. M. Hu a indiqué que "toutes ces victoires, nous les devons tant à la théorie qu'à la ligne, au programme et à l'expérience fondamentaux du Parti" . Le concept de développement scientifique est né de la combinaison du marxisme avec les réalités de la Chine contemporaine et les caractéristiques de notre époque, et il est l'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, a poursuivi M. Hu. Ce concept offre de nouvelles réponses scientifiques aux questions d'importance majeure, telles que "pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation ?" et "de quelle manière faut-il se développer ?" , a indiqué M. Hu. "Le concept de développement scientifique représente les derniers acquis du système théorique du socialisme à la chinoise, la cristallisation de la sagesse collective du PCC et la puissante arme idéologique guidant toutes les activités du Parti et de l'Etat" , a-t-il souligné. "Du fait que l'application approfondie du concept de développement scientifique en ayant en vue l'avenir revêt une grande signification actuelle et historique pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise, il est impératif de suivre ce concept tout au long du processus de la modernisation du pays et de le traduire dans tous les aspects de l'édification du Parti" , a indiqué M. Hu. source
____________________ Hu Jintao : le PCC doit augmenter son aptitude à exercer le pouvoir Publié le 2012-11-08 BEIJING, 8 novembre (Xinhua) -- Hu Jintao a indiqué jeudi que le Parti communiste chinois (PCC) doit augmenter son aptitude à exercer le pouvoir et résister à la corruption. "Tous les membres du Parti doivent [renforcer] l'aptitude du Parti [...], son caractère avancé et [sa] pureté" , a déclaré M. Hu dans son rapport prononcé lors de l'ouverture du 18e Congrès national du PCC jeudi à Beijing. Le Parti doit renforcer ses capacités de lutte anticorruption, maintenir son intégrité et perfectionner ses règlements , a-t-il poursuivi. "En toute lucidité, nous devons nous rendre compte qu'il existe encore beaucoup d'insuffisances dans notre travail et que bien des difficultés et problèmes subsistent dans notre marche en avant. Il s'agit notamment des phénomènes suivants : nous sommes confrontés aux problèmes saillants de déséquilibre, de manque d'harmonie et de non-durabilité dans notre développement; la capacité d'innovation scientifique laisse à désirer; la structure industrielle reste incohérente; les fondements de l'agriculture demeurent faibles; les contraintes que nous imposent les ressources naturelles et l'environnement écologique se font de plus en plus fortes; les obstacles institutionnels qui entravent le développement scientifique du pays restent nombreux; et les tâches qui visent à approfondir la réforme et l'ouverture, et à accélérer le changement du mode de développement économique s'avèrent lourdes et difficiles" , a indiqué M. Hu. "Les disparités de développement persistent entre villes et campagnes comme entre les diverses régions, et les écarts de revenus se creusent encore. Les contradictions sociales se sont sensiblement multipliées; restent nombreux les problèmes liés aux intérêts vitaux de la population dans les domaines les plus divers tels que l'éducation, l'emploi, la protection sociale, les soins médicaux, le logement, l'environnement écologique, la sécurité des aliments et des médicaments, la sécurité dans la production, le maintien de l'ordre public, la justice et l'application de la loi; une partie de la population vit dans des conditions précaires. On constate dans certains secteurs un manque de morale et de crédibilité; certains cadres dirigeants sont inaptes à appliquer le concept de développement scientifique; certaines organisations de base du Parti sont taxées de faiblesse et de laisser-aller; certains cadres membres du Parti, quoique peu nombreux, vacillent quant à la poursuite de leurs idéaux et convictions et oublient presque notre objectif fondamental de servir le peuple; le formalisme et la bureaucratie se manifestent de manière préoccupante, et le goût du luxe et le gaspillage sévissent de manière alarmante. Certains secteurs demeurent plus vulnérables à la corruption et aux autres tendances négatives, et la lutte anticorruption demeure une tâche ardue ", a fait remarquer M. Hu. "Ces difficultés et problèmes appellent toute notre vigilance et il nous faut faire preuve d'un grande détermination pour les résoudre" , a-t-il souligné. source |
| | Posté le 14-11-2012 à 20:40:53
| Sur Pékin Information 14 novembre Nouveaux objectif, philosophie et stratégie pour l’économie chinoise « Pour résoudre les problèmes économiques actuels, je crois qu'il est nécessaire de faire des percées dans trois domaines : l'objectif, la philosophie et la stratégie » , a indiqué le 11 novembre Hu Huaibang, PDG de la Banque des Communications, lors d'une interview accordée à Xinhua. « Un nouvel objectif a été fixé pour promouvoir l'économie chinoise. En fait, le rapport du 18e Congrès l'a déjà bien précisé : « parachever la construction in extenso d'une société de moyenne aisance ». Autrefois, on disait « lancer la construction in extenso d'une société de moyenne aisance ». Un mot remplacé, une nuance, un objectif différent. On parlait d'un « PIB multiplié par quatre », maintenant, on précise les objectifs de « doublement des agrégats économiques » et de « doublement des revenus des ruraux et des citadins ». En fixant ce double objectif, on voit bien que les autorités chinoises attachent la même importance à la puissance nationale et à l'enrichissement des individus. La mention de « laisser s'enrichir une partie de la population » a été remplacée par celle de « réaliser l'enrichissement commun du peuple ». Toutes ces modifications, à mon avis, traduisent bien l'orientation de l'économie chinoise » , a expliqué Hu. « Concernant la nouvelle philosophie , a continué Hu, elle concerne l'analyse des racines des problèmes de l'économie chinoise. Si l'on compare l'économie chinoise à une machine, elle nécessite une maintenance, des réparations et des réajustements après une croissance rapide durant trente ans. En tant que trois grands moteurs, le commerce extérieur, l'investissement et la consommation devront se transformer, en privilégiant le marché intérieur sur la demande extérieure. On ne doit plus compter sur l'investissement, mais sur la consommation, et sous le volet de l'investissement, on devra tirer profit de l'innovation et de l'efficacité des activités. » « De plus, l'économie chinoise a besoin d'une nouvelle stratégie , a indiqué Hu Huaibang. C'est vrai que le contrôle macroéconomique a joué un rôle très important dans l'essor de l'économie chinoise, mais, avec le changement d'époque et l'évolution des opportunités de développement, il tend à perdre ses atouts. Par exemple, pour augmenter les exportations, on pouvait auparavant prendre des mesures comme le remboursement des droits de douane et la dévaluation du yuan, mais elles ne sont plus efficaces à cause du rétrécissement du marché international. Ainsi, un réajustement est nécessaire pour notre politique macro-économique. » Beijing Information |
| | Posté le 15-11-2012 à 08:38:34
| Traduction Google améliorée - j'ai souligné certaines parties.
__________________ ]source Texte intégral de la résolution sur le rapport du Comité central du PCC par Xinhua À partir de: Xinhuanet Mise à jour :2012-11-14 19:52 BEIJING, 14 novembre (Xinhua) - Voici le texte intégral de la résolution du dix-huitième Congrès national du Parti communiste chinois sur le rapport de son dix-septième Comité central et adopté au dix-huitième Congrès national du Parti communiste chinois 14 novembre 2012: Le dix-huitième Congrès national du Parti communiste de Chine a approuvé le rapport présenté par le camarade Hu Jintao au nom du dix-septième Comité central du Parti. Brandissant l'étendard du socialisme à la chinoise et en suivant les indications du marxisme-léninisme, de la pensée Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de Triple Représentativité et du concept de développement scientifique, le rapport analyse les développements et les changements dans la communauté internationale et dans les conditions nationales, examine notre travail au cours des cinq dernières années et les réalisations historiques que nous avons faites dans le cadre de nos efforts depuis le XVIe Congrès du Parti, et établit la position historique du concept de développement scientifique. Le rapport énonce les exigences de base pour gagner de nouvelle victoire pour le socialisme avec des caractéristiques chinoises, les objectifs de l'achèvement de la construction d'une société modérément prospère à tous égards et l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture dans tous les domaines. Il établit un plan d'ensemble pour faire avancer la cause du socialisme avec des caractéristiques chinoises dans la nouvelle période, et énonce des exigences claires pour édifier le Parti de manière plus scientifique à tous égards. Le rapport dresse également un plan grandiose pour achever la construction d'une société modérément prospère dans tous ses aspects, et accélérer la modernisation socialiste ; et il trace la voie pour continuer à progresser dans la cause du Parti et du pays. C'est la cristallisation de la sagesse de tout le Parti et du peuple pluriethnique de Chine. Il s'agit d'une déclaration politique et d’un programme d'action pour le Parti pour se rallier et diriger les membres de tous nos groupes ethniques en remportant une nouvelle victoire dans le socialisme aux caractéristiques chinoises. Le rapport est un document d'orientation marxiste. Le Congrès a estimé que le fil rouge qui guide ce rapport est d'une grande importance pour que le Parti guide le peuple, pour construire sur nos acquis et faire avancer notre cause avec détermination. Tout le Parti doit porter haut levé le grand drapeau du socialisme à la chinoise, en suivant les instructions de la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de Triple Représentativité et le concept de développement scientifique, en libérant l'esprit, en réalisant la politique de réforme et d'ouverture, en mettant en commun nos forces, en surmontant toutes les difficultés, en marchant fermement sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, et en nous nous efforçant d'achever la construction d'une société modérément prospère à tous égards. Le congrès a souligné qu'à l'heure actuelle, et dans les conditions de profonds changements à l'échelle mondiale comme nationale et dans notre Parti, nous sommes confrontés à des opportunités sans précédent pour le développement ainsi qu’à des risques et des défis inconnus auparavant. Tout le Parti doit garder à l'esprit la confiance que les masses ont placée en nous et la grande attente qu'elles ont de nous. Nous devons viser plus haut et travailler plus fort et continuer à poursuivre le développement d'une manière scientifique, promouvoir l'harmonie sociale, et améliorer la vie des masses afin d’achever les tâches glorieuses et difficiles qui nous ont été assignées. Le Congrès a salué le travail du dix-septième Comité Central. Au cours des cinq dernières années, depuis le dix-septième congrès du Parti, nous avons marché hardiment sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, surmonté de nombreux risques et difficultés, atteint de nouveaux succès dans la construction d'une société modérément prospère à tous égards, et accompli des réalisations nouvelles et majeures dans tous les domaines de notre travail. Le congrès a approuvé l’examen de base du dix-septième Comité Central sur nos efforts au cours des dix dernières années, depuis le seizième Congrès national. Il a jugé que nous avons fermement saisi et utilisé l'importante période d'opportunités stratégiques pour le développement de la Chine, réussi à relever des défis majeurs, et porté le socialisme avec des caractéristiques chinoises à un nouveau stade de développement. Il a également jugé que nous avons consolidé et développé la cause de la réforme, de l'ouverture et de la modernisation socialiste, accru la réputation internationale de la Chine. Tout cela montre la supériorité et la vitalité du socialisme avec des caractéristiques chinoises et a renforcé la fierté et la cohésion du peuple chinois et de la nation. Le Congrès a souligné que la réalisation la plus importante dans nos efforts au cours des dix dernières années, c'est que nous avons développé le concept de développement scientifique , que nous l’avons appliqué en faisant de courageuses innovations théoriques sur la base de la pratique et que nous avons développé de nouvelles idées et points de vue étroitement liées sur la défense et la l'édification du socialisme aux caractéristiques chinoises. Le concept de développement scientifique a été créé en intégrant le marxisme à la réalité de la Chine contemporaine et avec les caractéristiques sous-jacentes de notre temps, et il incarne pleinement la vision du monde et la méthodologie de développement marxistes. Cette théorie fournit de nouvelles réponses scientifiques aux questions majeures sur le type de développement que la Chine devrait atteindre dans un nouvel environnement et sur la façon dont le pays devrait y parvenir. Il représente un nouveau niveau de notre compréhension des lois du socialisme aux caractéristiques chinoises et atteint un nouveau domaine dans le développement du marxisme dans la Chine contemporaine. Le concept scientifique de développement est la dernière réalisation dans le développement du système des théories du socialisme avec des caractéristiques chinoises ; c'est la cristallisation de la sagesse collective du Parti communiste chinois et une arme puissante théorique pour guider tout le travail du Parti et du pays. En l’utilisant conjointement avec le marxisme-léninisme, la pensée Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de Triple Représentativité, le concept de développement scientifique fournit l'orientation théorique à long terme théorique à laquelle le Parti doit se conformer. Le congrès a souligné qu'au cours des 90 dernières années et plus, en s'appuyant fermement sur le peuple et en adaptant les principes fondamentaux du marxisme aux conditions de la Chine et de la tendance générale de l'époque, notre Parti a poursuivi sa route en toute indépendance. Le Parti, endurant des difficultés indicibles et des souffrances et en payant un dur tribut, a obtenu de grands succès dans la révolution, le développement et la réforme, et a créé et développé le socialisme aux caractéristiques chinoises, ce qui change fondamentalement l'avenir et le destin du peuple chinois et de la nation. La voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises, le système des théories du socialisme avec des caractéristiques chinoises et le système socialiste aux caractéristiques chinoises sont les réalisations fondamentales du Parti et du peuple dans le cadre d’une lutte ardue de plus de 90 ans. Nous devons chérir ces réalisations, les défendre tout le temps et continuer à les enrichir. Pour parvenir à de nouvelles victoires pour le socialisme aux caractéristiques chinoises et dans de nouvelles conditions historiques, nous devons avoir une solide connaissance des exigences de base suivantes : Nous devons maintenir la position dominante du peuple dans le pays, libérer et développer les forces productives, persévérer dans la réforme et l’ouverture, respecter l'équité et la justice sociale, lutter pour la prospérité commune, promouvoir l'harmonie sociale, poursuivre le développement pacifique et maintenir la direction du Parti. Le Congrès a estimé qu’en nous basant sur le développement économique et social actuel de la Chine, nous devons travailler dur pour atteindre les nouvelles exigences tout en visant l'objectif de construire une société modérément prospère à tous égards énoncées aux seizième et dix-septième Congrès nationaux du Parti. Ces exigences sont les suivantes: L'économie doit maintenir un développement sain et durable. La démocratie populaire doit être étendue. Le ‘soft power’ culturel du pays doit être amélioré de manière significative. Le niveau de vie doit complètement s’élever Et des progrès importants doivent être réalisés dans l'instauration d'une société économe en ressources et respectueuse de l'environnement. Pour achever la construction d'une société modérément prospère dans tous les domaines, nous devons, avec un grand courage politique et une grande lucidité, ne pas perdre de temps dans l'approfondissement de la réforme dans les secteurs clés et écarter résolument toutes les notions et les systèmes qui entravent les efforts visant à poursuivre le développement d'une manière scientifique. Nous devons mettre en place un cadre règlementaire bien développé, scientifique, standardisé et efficace, et nous assurer que les procédures fonctionnent pleinement dans tous les secteurs. Le congrès a approuvé le plan fait dans le rapport pour la promotion de l'économie socialiste, le progrès politique, culturel, social et écologique en Chine. Le congrès a souligné la nécessité d' accélérer l'amélioration de l'économie de marché socialiste et le changement de modèle de croissance , pour que le développement repose davantage sur une meilleure qualité et des performances, et d’entraîner tous les types de participants au marché avec une nouvelle vigueur pour le développement, d’accroître la motivation à poursuivre l'innovation axée sur le développement, de mettre en place un nouveau système pour le développement des industries modernes, et de créer de nouvelles conditions favorables pour le développement d’une économie ouverte. Cela rendra le développement économique davantage déterminé par la demande intérieure, en particulier la demande des consommateurs, par une industrie de services moderne et des industries stratégiques émergentes, par le progrès scientifique et technologique, par une main-d'œuvre de meilleure qualité et par l'innovation en matière de gestion, par la conservation des ressources et une économie circulaire, et par la coordination et le renforcement mutuel du développement urbain / rural et interrégional. Moyennant quoi nous pourrons soutenir un développement à long terme, promouvoir un développement harmonieux de l'industrialisation, des applications informatiques, de l'urbanisation et de l'agriculture. Le congrès nous prescrit de demeurer sur la voie socialiste du progrès politique aux caractéristiques chinoises, de promouvoir la réforme de la structure politique, d’étendre la démocratie populaire, d’élargir son champ d'application et de la vérifier dans les faits. Nous devons veiller à l'unité de la direction du Parti, à la souveraineté du peuple dans le pays et à la gouvernance fondée sur le droit. Et afin de garantir le pouvoir souverain du peuple sur le pays, d’atteindre l'objectif d'améliorer la vitalité du Parti et du pays et de raffermir l’enthousiasme des masses, nous devons élargir la démocratie socialiste, améliorer le système de la démocratie socialiste consultative, améliorer la démocratie collective, accélérer la construction d'un pays socialiste fondé sur la primauté du droit, établir un mécanisme solide pour réaliser les contrôles et la surveillance de l'exercice du pouvoir, et faire ainsi avancer le progrès politique socialiste. Le congrès a souligné la nécessité de faire des progrès constants dans le développement d' une forte culture socialiste en Chine . Nous devons conserver l'objectif de développer une culture socialiste avancée, de créer un nouvel élan dans la promotion de la culture socialiste, de la développer et de l’enrichir, d’augmenter l’influence culturelle de la Chine, et d’utiliser la culture pour guider les tendances sociales, éduquer les gens, servir la société, et stimuler le développement. Le congrès a souligné la nécessité de renforcer le développement social en améliorant le bien-être du peuple et en faisant des innovations en matière de direction. Afin de défendre les intérêts fondamentaux de l'immense majorité du peuple et en donnant la plus grande priorité à assurer et améliorer le bien-être du peuple, nous devons améliorer la vie matérielle et culturelle du peuple et, pour qu’il puisse en tirer le meilleur parti, résoudre autant que possible ses difficultés, redoubler d'efforts pour améliorer le système de service public de base, renforcer et améliorer la gestion sociale, et stimuler la construction d'une société socialiste harmonieuse. Le congrès a requis des efforts considérables pour promouvoir les progrès écologiques . Nous devons élever notre conscience écologique sur la nécessité de respecter, accueillir et protéger la nature, intégrer le progrès écologique dans tous les aspects et tout les processus du progrès économique, politique, culturel et sociale, intensifier la protection de l'écosystème et de l'environnement, travailler dur pour construire un beau pays, et parvenir à un développement stable et durable de la nation chinoise. Le Congrès a souligné l'importance de répondre aux besoins vitaux de la Chine en matière de sécurité, suivant la stratégie de développement en trois étapes pour la modernisation de la défense nationale et des forces armées , en intensifiant nos efforts pour accomplir la double tâche historique de la mécanisation et de l’informatisation militaire, en construisant une défense nationale solide et de puissantes forces armées en rapport avec la position internationale de la Chine, pour répondre aux besoins de sa sécurité et aux intérêts de son développement. Le congrès a souligné la nécessité de mettre pleinement et fidèlement en œuvre le principe «un pays, deux systèmes» , en vertu duquel les populations de Hong Kong gouvernent de Hong Kong et les habitants de Macao régissent Macao et où les deux régions jouissent d'un degré élevé d'autonomie. Il faut à la fois respecter le principe d'une seule Chine et respecter les différences entre les deux systèmes, respecter à la fois le pouvoir du gouvernement central et assurer un degré élevé d'autonomie dans les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, donner à la partie continentale le rôle de fervent soutien à Hong Kong et Macao tout en accroissant la compétitivité des deux régions. Nous devons respecter le principe de la «réunification pacifique et un pays, deux systèmes", de consolider et de renforcer les fondements politiques, économiques, culturels et sociaux de la croissance pacifique des relations entre les deux rives du détroit de Taiwan, ouvrir un nouvel horizon dans la promotion de la croissance pacifique de ces relations, et travailler avec nos compatriotes de Taiwan pour préserver et construire la maison commune de la nation chinoise, de façon à créer des conditions encore meilleures pour la réalisation de la réunification pacifique. Le congrès a approuvé l'analyse du rapport de la situation internationale et les principes directeurs qu'il énonce pour la diplomatie chinoise. Le Congrès a souligné que la Chine continuera à porter haut la bannière de la paix, du développement, de la coopération et des bénéfices mutuels , à poursuivre fermement une politique étrangère indépendante de paix, à rester indéfectiblement sur la voie du développement pacifique et à adopter résolument une stratégie gagnant-gagnant d'ouverture vers le haut. Nous devons être fermes dans notre détermination à défendre la souveraineté de la Chine, sa sécurité et le développement de ses intérêts, et de rester engagé dans l'amitié croissante et la coopération dans tous les domaines avec d'autres pays sur la base des Cinq Principes de la Coexistence Pacifique. Nous devons travailler à construire un monde harmonieux de paix durable et de prospérité commune, et sommes prêts à travailler avec les peuples d'autres pays pour promouvoir sans relâche la noble cause de la paix et du développement de l'humanité. Le congrès a souligné que, face aux nouvelles évolutions, aux progrès de notre cause et aux attentes des masses envers nous, nous devrions réaliser complètement la nouvelle grande entreprise de construction du Parti de manière innovante et axée sur la réforme et rendre l'édification du Parti plus scientifique à tous les égards . Tous les membres du Parti doivent renforcer leur esprit d’initiative et leur sens des responsabilités et se concentrer sur le renforcement de la capacité de gouvernance du Parti, son caractère d’avant-garde et sa pureté. Nous devons mettre le peuple au premier rang et exercer la direction pour le peuple. Nous devons continuer à libérer nos esprits, mener des réformes et innover, et faire respecter le principe selon lequel le Parti doit surveiller son comportement et agir avec une stricte discipline. Nous devons concentrer nos efforts pour renforcer la théorie et l’organisation du Parti, améliorer son comportement, lutter contre la corruption, maintenir l'intégrité du Parti et améliorer les règles et les règlements du Parti. Nous devons renforcer notre capacité à nous épurer, à nous améliorer, à nous développer et innover par nous-mêmes et construire le parti par l’apprentissage, un parti de gouvernement marxiste innovant et axé sur le service. En prenant ces mesures, nous pouvons nous assurer que le Parti est toujours le noyau solide et le leader qui guide la cause du socialisme aux caractéristiques chinoises. Le Congrès a souligné que la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité politique sont un engagement politique clair et à long terme du Parti et un enjeu politique majeur qui préoccupe le peuple. Nous devons faire des efforts inlassables pour lutter contre la corruption, promouvoir l'intégrité et rester vigilant contre la dégénérescence. Nous devons adopter une approche spécifiquement chinoise à la lutte contre la corruption et à la promotion de l'intégrité. Nous devons persister dans la lutte contre la corruption d'une manière intégrée, répondant à la fois aux symptômes et aux causes profondes et en combinant répression et la prévention, en mettant l'accent sur ce dernier. Nous devons nous concentrer sur la mise en place d'un système de lutte contre la corruption par le biais à la fois de la répression et de la prévention et veiller à ce que les fonctionnaires soient honnêtes, le gouvernement propre, et que l'intégrité politique soit maintenue. Le congrès a souligné que la direction centralisée du Parti est la source de sa force et une garantie fondamentale pour le développement économique et social de la Chine, l'unité ethnique et le progrès, la paix et une stabilité durables. Plus les obstacles du Parti sont complexes plus les tâches qu'il assume sont pénibles, et plus il est impératif pour le Parti de renforcer sa discipline et de maintenir sa direction centralisée. Cela permettra à tout le Parti de la base à la direction d’avancer à l'unisson avec une grande force. Le congrès a souligné que pour être à la hauteur de la confiance du peuple et de ses attentes et pour affronter les nouvelles conditions historiques, le Parti tout entier doit être tout à fait conscient des dangers potentiels, être modeste et prudent, se prémunir de l'arrogance et de l'impétuosité, et garder la tête froide. Nous devons faire preuve d'innovation dans notre façon de penser, défendre la vérité et corriger les erreurs, et toujours maintenir l'énergie et le dynamisme. Nous devons suivre la direction de l'objectif fondamental du Parti, faire confiance aux masses et compter sur elles, et toujours les mettre au-dessus de tout. Nous devons renforcer notre sens de la mission, être réaliste et pragmatique, défier les difficultés et travailler dur, et préserver l'intégrité politique des communistes. Le congrès a appelé tous les membres du Parti et les peuples de tous les groupes ethniques de la Chine à tenir haut levé le grand drapeau du socialisme aux caractéristiques chinoises, à s’unir plus étroitement autour du Comité central du Parti, à s'efforcer d'achever la construction d'une société modérément prospère dans tous les domaines, à continuer de remporter de nouvelle victoire pour le socialisme aux caractéristiques chinoises, et à faire des efforts conjoints pour créer un avenir encore meilleur pour le peuple et la nation chinois. |
| | Posté le 15-11-2012 à 09:20:56
| source Texte intégral de la Résolution du 18e Congrès du PCC sur les "Statuts du PCC (projet de révision)" ( Xinhua ) 15.11.2012 à 08h14 Voici le texte intégral de la Résolution du 18e Congrès du Parti communiste chinois (PCC) sur les "Statuts du Parti communiste chinois (projet de révision)" adoptée le 14 novembre 2012 par le 18e Congrès du PCC : Le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, après avoir examiné et adopté à l'unanimité le projet de révision des statuts du Parti, présenté par le XVIIe Comité central, décide que les nouveaux statuts entrent en vigueur dès le jour de leur adoption. Le Congrès estime que depuis le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, à la lumière de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation" et conformément aux nouvelles exigences du développement, les communistes chinois, avec le camarade Hu Jintao comme principal représentant, ont apporté, grâce à l'approfondissement de leurs connaissances, des réponses aux questions d'importance majeure telles que "Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation?" et "De quelle manière faut-il se développer?", formant ainsi le concept de développement scientifique dont l'essence même consiste à réaliser un développement intégral, coordonné et durable plaçant l'homme au centre de toutes les préoccupations. C'est là une théorie scientifique qui s'adapte parfaitement à la marche du temps et qui vient en droite ligne du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation". En tant qu'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique représente les derniers acquis de la sinisation du marxisme, la cristallisation de la sagesse collective du Parti et une pensée directrice qu'il faudra maintenir longtemps à l'avenir. Le Congrès approuve à l'unanimité l'insertion du concept de développement scientifique dans les statuts du Parti comme guide d'action du Parti en même temps que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la "Triple Représentation" , et recommande à tous les camarades du Parti d'approfondir l'étude de ce concept et de l'appliquer de façon plus consciente et plus déterminée. Il est important d'améliorer sans cesse le système et les mécanismes de sa matérialisation, de manière à l'appliquer tout au long du processus de la modernisation socialiste du pays comme dans tous les aspects de l'édification du Parti. Le Congrès est d'avis que la voie du socialisme à la chinoise ainsi que son système théorique et son régime social représentent les réalisations fondamentales que notre Parti et notre peuple ont accomplies pendant de longues années de lutte, de création et d'accumulation d'expériences. Il faut poursuivre résolument la voie du socialisme à la chinoise afin de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance, d'accélérer la modernisation socialiste du pays et de réaliser le grand renouveau de la nation chinoise. Faire figurer le régime du socialisme à la chinoise dans les statuts du Parti en même temps que la voie et le système théorique du socialisme aux couleurs chinoises contribuera à exhorter tout le Parti à approfondir ses connaissances sur le socialisme à la chinoise et à mieux comprendre sa signification. Le Congrès souligne ce qui suit: tous les camarades du Parti doivent faire preuve d'un attachement sans faille à cette voie, à cette théorie et à ce régime, qui sont les fruits de longs et inlassables efforts consentis par notre Parti, les perpétuer et les développer sans discontinuer et raffermir leur confiance à ces égards, pour réaliser de nouvelles avancées dans la construction du socialisme à la chinoise. Le Congrès estime que le développement d'une civilisation écologique constitue un projet à long terme dont dépendent le bonheur de la population et l'avenir de la nation chinoise. Il faut accorder une attention particulière au développement de la civilisation écologique, en l'intégrant dans le programme général et tout le processus de l'édification du pays sur les plans économique, politique, culturel et social, et travailler ainsi à construire une Chine magnifique et à réaliser un développement perpétuel de la nation chinoise. Le Congrès approuve l'insertion du développement d'une civilisation écologique dans les statuts du Parti avec une explication à ce sujet, ce qui doit permettre de parfaire le programme général de construction du socialisme à la chinoise et de souligner l'importance stratégique du développement d'une civilisation écologique dans l'intérêt de l'avancement intégral de la cause du socialisme à la chinoise. Synchroniser le développement de l'industrialisation, de l'informatisation, de l'urbanisation et de la modernisation agricole constitue non seulement un enjeu majeur qui se pose au développement socioéconomique de notre pays, mais aussi une mesure d'importance stratégique pour la réalisation de la société de moyenne aisance. L'instauration d'une démocratie populaire qui soit plus large, plus complète et plus développée et l'amélioration du système légal socialiste à la chinoise représentent des exigences objectives pour persévérer dans la voie du développement politique socialiste à la chinoise, poursuivre activement et méthodiquement la réforme du système politique et renforcer la construction d'un Etat de droit socialiste. L'édification d'un puissant pays culturel socialiste et l'instauration du système des valeurs essentielles socialistes constituent une nécessité impérieuse si nous voulons promouvoir un grand développement et une grande prospérité de la culture socialiste et accroître le soft power culturel de l'Etat. Pour construire une société socialiste harmonieuse, il est impératif d'assurer et d'améliorer le bien-être de la population, en permettant à toute la population de bénéficier davantage et de façon plus équitable des fruits du développement, et en renforçant et innovant la gestion sociale. L'introduction de tous ces éléments dans les statuts du Parti enrichit le contenu de la construction du socialisme sur les plans économique, politique, culturel et social. Elle contribuera considérablement à exhorter tous les camarades du Parti à appliquer, avec une conscience accrue et une volonté plus ferme, la théorie, la ligne et le programme fondamentaux du Parti, ainsi que l'enseignement de ses expériences essentielles et ses exigences fondamentales. Elle contribuera aussi à faire progresser intégralement la cause socialiste pour le développement d'une économie de marché, d'une démocratie politique, d'une culture avancée, d'une société harmonieuse et d'une civilisation écologique, et cela, dans l'intérêt d'unir et de conduire notre peuple multiethnique pour remporter de nouvelles victoires dans la construction du socialisme à la chinoise. Le Congrès est d'avis qu'en tant que caractéristique la plus distincte de la nouvelle époque, la politique de réforme et d'ouverture est la seule voie conduisant à la prospérité de notre pays. Le développement rapide que la Chine a connu au cours des trente dernières années est dû à l'application de cette politique, et c'est aussi sur elle que nous devons nous appuyer avec détermination pour assurer son développement futur. C'est seulement en appliquant cette politique que nous arriverons à développer le pays, le socialisme et le marxisme. L'introduction de ces éléments dans les statuts aidera tout le Parti à mieux comprendre l'importance capitale que revêt la poursuite de cette politique et à l'appliquer de façon plus consciente et plus déterminée. Le Congrès estime que depuis le XVIIe Congrès, au fur et à mesure que l'édification du Parti progressait, nous avons approfondi sans cesse notre compréhension des lois régissant l'édification d'un parti marxiste au pouvoir, osé regarder en face les épreuves et les risques auxquels est confronté notre Parti, attaché une grande importance à l'amélioration de la capacité d'exercer le pouvoir de notre Parti, à la préservation de sa pureté et de son caractère avancé, renforcé de manière intégrale son édification sur les plans idéologique, organisationnel et institutionnel, amélioré son style de travail et son aptitude à combattre la corruption, et élevé le niveau scientifique de sa propre édification. Tenant compte de l'évolution de la pratique, le XVIIIe Congrès du Parti a formulé de nouvelles exigences de transformer notre Parti en un parti marxiste au pouvoir attaché à l'étude, au service public et à l'innovation. Pour s'adapter à la nouvelle situation, tout le Parti doit se doter de l'arme efficace que constituent la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation", le concept de développement scientifique et la ligne fondamentale pour parvenir à l'unité de vues et d'action, faire preuve d'un esprit réaliste, respecter le statut primordial de ses membres, et renforcer son contrôle sur les principaux cadres dirigeants. Le Congrès approuve l'insertion de ces nouveaux acquis, connaissances et exigences dans les statuts du Parti, précisément dans les alinéas concernant les exigences globales de l'édification du Parti, afin de perfectionner le fil conducteur, les dispositions d'ensemble et les objectifs principaux de celle-ci. Cela ne peut que favoriser la progression sur toute la ligne de la nouvelle et vaste entreprise d'édification du Parti. Le Congrès estime qu'ayant assimilé les expériences positives obtenues ces dernières années dans l'édification du Parti, et en vue d'une parfaite concordance avec les amendements apportés au Programme général, il est tout à fait nécessaire d'apporter des modifications qui s'imposent à certains articles des statuts du Parti. Les membres du Parti ont le devoir d'étudier consciencieusement le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique. Les organisations de base du Parti ont pour tâches fondamentales de poursuivre activement les activités pour la création d'organisations de base avancées et l'émergence des membres modèles du Parti, et de veiller à ce que les membres du Parti se penchent sérieusement sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique. Dans la sélection des cadres, il faut observer le principe selon lequel les cadres doivent être choisis grâce à leurs mérites parmi des éléments venus de tous les horizons et doués d'une haute moralité et de compétences professionnelles -la priorité étant accordée à la première. Le Parti doit accorder une plus grande importance à la surveillance des comportements de ses cadres. Les cadres dirigeants, à quelque échelon qu'ils se trouvent, doivent maintenir en toute conscience les principes du Parti, se conformer à l'esprit de Parti pour agir avec honnêteté et se montrer exemplaires. Inscrire ces éléments dans les statuts du Parti ne peut qu'exhorter tous les membres du Parti à rester fidèles à l'idée directrice du Parti et à étudier et appliquer le concept de développement scientifique avec une conscience et une détermination accrues. Cela aidera à préserver un style de travail caractérisé par l'équité et l'intégrité dans la nomination des cadres, à bien orienter la politique de sélection des cadres, à améliorer la crédibilité de la sélection et de la nomination des cadres et à promouvoir leur développement sain. Cela aidera également à encourager les cadres, en particulier les principaux cadres dirigeants, à améliorer leur formation sur tous les plans et à mieux se donner en exemple. Le Congrès demande aux organisations du Parti à tous les échelons et à tous les camarades du Parti de brandir bien haut l'étendard du socialisme à la chinoise, de se guider sur le marxisme-léninisme, la pensé de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique, de mieux étudier, observer, appliquer et faire respecter les statuts du Parti, de maintenir les principes recommandant de contrôler strictement le comportement des membres du Parti et faire régner une discipline rigoureuse dans ses rangs, d'améliorer la capacité d'exercer le pouvoir de notre Parti, de préserver sa pureté et son caractère avancé, de promouvoir globalement la nouvelle et vaste entreprise qu'est sa construction dans un esprit de réforme et d'innovation, d'élever de manière intégrale le niveau scientifique de sa propre édification, de poursuivre résolument la voie du socialisme à la chinoise et de lutter pour la réussite de l'édification intégrale de la société de moyenne aisance. |
| | | | Posté le 19-11-2012 à 09:51:15
| Le texte intégral des statuts est visible ici |
| | Posté le 21-11-2012 à 20:44:45
| Afin de comparaison, le texte des statuts du 17e congrès est visible ici. Bien évidemment les spéculations des médias bourgeois sur la « démaoïsation » n’ont pas seulement fait les choux gras de Libération. On retrouve les mêmes « interrogations » chez les sinologues patentés du Figaro : Une démaoïsation? Article repris sur le blog « un français à Beijing » (qui a pompé qui ?...) Et sur Europe 1 « vers la fin de la pensée de Mao» Ces interprétations ont fait long feu au regard des nouveaux statuts qui réaffirment : « Le maintien des quatre principes fondamentaux voie socialiste, dictature de démocratie populaire, direction du Parti communiste, marxisme-léninisme et pensée de Mao Zedong est le garant de la pérennité de notre Etat. Durant tout le processus de modernisation socialiste, il faut maintenir ces principes fondamentaux et lutter contre la libéralisation bourgeoise » J’ai relevé quelques modifications importantes. La notion du parti qui « conduit le peuple » disparaît remplacée par celle du peuple souverain dont le parti tire sa légitimité. La réforme, l’ouverture et le développement scientifique sont entérinés et le socialisme à la chinoise est réaffirmé fortement. L'édification du parti et sa purification sont soulignées, ainsi que le contrôle sur les cadres dirigeants. Les adhérents doivent être des éléments avancés d'où qu'ils viennent. La qualité morale des cadres devient une priorité dans leur sélection. Voici ces modifications : Une partie importante des statuts disparaît : "Le Parti communiste chinois conduit le peuple chinois à développer l'économie de marché socialiste. Il a ainsi pour devoir de consolider et développer inébranlablement l'économie publique et de ne pas hésiter à encourager, soutenir et conduire le développement des économies non publiques. Il lui importe de faire jouer au marché son rôle fondamental dans la répartition des ressources et de construire un système de contrôle macroéconomique perfectionné. Il lui faut procéder à une planification générale destinée à coordonner le développement des villes et des campagnes, celui des diverses régions et le progrès économique et social, à harmoniser les rapports entre l'homme et la nature et à concilier le développement intérieur avec l'ouverture sur l'extérieur. Il veille à la restructuration économique et au changement du mode de développement économique. Il s'attache à construire de nouvelles campagnes socialistes, à poursuivre une voie à la chinoise qui mènera à un nouveau type d'industrialisation, à faire de notre pays un Etat novateur et, enfin, à mettre en place une société économe de ressources et respectueuse de l'environnement. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans le développement de la démocratie politique socialiste. Il veille à intégrer de façon organique la direction du Parti, la gouvernance de l'Etat en fonction de la loi et le maintien du statut des citoyens en tant que maîtres du pays. Il insiste pour poursuivre la voie du développement politique socialiste à la chinoise, accroître la démocratie socialiste, raffermir la législation socialiste, édifier un Etat de droit socialiste, consolider la dictature de démocratie populaire et construire une civilisation politique socialiste. Il maintient et améliore le système de l’assemblée populaire, celui de coopération multipartite et de consultation politique placé sous sa direction, ainsi que les régimes d'autonomie régionale de minorités ethniques et d’autonomie à la base. Il assure au peuple le droit d'administrer les affaires de l'Etat et de la société, ainsi que de gérer les affaires économiques et culturelles. Il respecte et protège les droits de l'homme. Il encourage la libre expression des opinions et travaille à la mise en place et au perfectionnement d'un système et d'une procédure démocratiques en matière d'élection, de prises de décision, d'administration et de contrôle. Il renforce la législation de l'Etat et l'exécution des lois, de manière à réaliser la légalisation des diverses fonctions de l'Etat. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans le développement de la culture socialiste avancée. Il veille à édifier une civilisation spirituelle socialiste, à gouverner le pays en vertu de la loi et selon les valeurs morales et à améliorer la formation de toute la nation aussi bien sur le plan des idées et de la morale que dans les domaines des sciences et de la culture, afin de fournir une ferme garantie idéologique, une puissante force morale et un solide appui intellectuel à l' entreprise de réforme et d'ouverture et à la modernisation socialiste. Il doit agir en suivant la pensée directrice marxiste, forger un idéal commun pour le socialisme à la chinoise, faire rayonner l'esprit national centré sur le patriotisme, valoriser l' esprit de l'époque axé sur la réforme et l'innovation et préconiser la conception socialiste de l'honneur et du déshonneur. Il doit inculquer à toute la nation le sens de la dignité, la confiance en soi et l'esprit d'autoperfectionnement, de façon à la prémunir contre l'action corrosive des idées féodales et capitalistes corrompues et à faire disparaître les phénomènes sociaux odieux. Grâce à ces efforts, notre peuple aura un idéal élevé et une haute moralité, et sera cultivé et discipliné. Il veille à doter ses membres du noble idéal communiste. Il s'attache à développer l'enseignement, la science et la culture, à assurer le rayonnement des belles traditions de notre culture nationale et à faire prospérer la culture socialiste. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans la construction d'une société harmonieuse socialiste. Il doit, en réponse à l'exigence générale de la mise en place d'une société harmonieuse où règneront la démocratie et la légalité, l'équité et la justice, l'honnêteté et la solidarité, le dynamisme et l'ordre et la symbiose entre l'homme et la nature, et en fonction du principe de "partage en commun des fruits réalisés grâce à des efforts conjugués", s'attacher à résoudre les problèmes qui préoccupent particulièrement la population et qui touchent à ses intérêts vitaux de la manière la plus directe tout en mettant l' accent sur l'amélioration de son bien-être, et à aménager un contexte où tout le monde donnera sa mesure, aura sa place digne dans la société et vivra dans l'harmonie. Il distingue avec rigueur les contradictions au sein du peuple de celles qui existent entre l'ennemi et nous, et leur apporte une solution correcte selon leur nature différente. En vue d'assurer une stabilité sociale à long terme, il travaille au renforcement global de la sécurité publique, et combat résolument, selon la loi, les activités et les éléments criminels qui portent atteinte à la sécurité et aux intérêts de l'Etat, à la stabilité de la société et au développement économique. Le Parti communiste chinois maintient sa direction sur l'Armée populaire de Libération (APL) et les autres forces armées populaires, s'attache au renforcement de l'APL de manière à garantir effectivement qu'elle accomplit les tâches historiques qui lui incombent à la nouvelle étape en ce nouveau siècle, et veille à lui faire jouer pleinement son rôle dans la consolidation de la défense nationale, la défense de la patrie et la participation à la modernisation socialiste. Le Parti communiste chinois maintient et développe les rapports interethniques socialistes basés sur l'égalité, la solidarité, l'entraide et l'harmonie, s'attache à la formation et à la promotion des cadres issus des ethnies minoritaires, aide celles-ci et les régions concernées à développer l'économie, la culture et les autres uvres sociales et ce, afin de réaliser la prospérité et le développement communs de toutes nos ethnies unies dans une même lutte. En assurant une application intégrale de ses principes fondamentaux sur les religions, il veille à unir la population croyante et lui faire apporter sa contribution au développement économique et social du pays. Le Parti communiste chinois, uni aux ouvriers, paysans et intellectuels de toutes les communautés ethniques du pays, aux partis et groupements démocratiques, aux personnalités sans-parti et aux forces patriotiques des différentes ethnies, œuvre au développement et au renforcement du front uni patriotique le plus vaste, formé de l'ensemble des travailleurs socialistes, des bâtisseurs de l'œuvre socialiste, des patriotes qui soutiennent le socialisme comme de ceux qui sont pour la réunification de la patrie. Il veille à renforcer continuellement l'union du peuple tout entier, y compris nos compatriotes vivant dans la région administrative spéciale de Hong Kong et dans la région administrative spéciale de Macao, à Taiwan et à l'étranger. Tout cela a pour but de promouvoir la stabilité et la prospérité durables à Hong Kong et à Macao et de réaliser la grande entreprise de réunification de la patrie selon le principe dit "un pays, deux systèmes". Fidèle à une politique extérieure indépendante et pacifique, à une voie de développement pacifique, de même qu'à une stratégie d’ouverture propice à des bénéfices réciproques et à un résultat de gagnant-gagnant, le Parti communiste chinois veille à avoir une vue d'ensemble sur le contexte chinois et la situation internationale et à multiplier les relations avec l'étranger afin de créer un environnement international favorable à la réforme, à l'ouverture et à la modernisation du pays. Dans les affaires internationales, il préserve l'indépendance et la souveraineté nationales, s'oppose à l'hégémonisme et à la politique du plus fort, et lutte pour sauvegarder la paix mondiale et assurer le progrès de l'humanité, ainsi que pour promouvoir l'édification d' un monde harmonieux où règnent une paix durable et une prospérité commune. Il s'attache à développer les relations de la Chine avec les autres pays du monde sur la base des cinq principes de la coexistence pacifique : respect mutuel de la souveraineté et de l' intégrité territoriale, non-agression mutuelle, non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, égalité et bénéfice mutuel. Il s'attache à promouvoir constamment les relations de bon voisinage entre la Chine et ses voisins, ainsi que ses liens de solidarité et de coopération avec les pays en voie de développement. Il s'attache également à développer ses relations avec les partis communistes et d'autres partis politiques du monde conformément aux principes d'indépendance, d'égalité, de respect mutuel et de non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures." D'autres parties ont été modifiées , ajoutées ou (supprimées) : Depuis le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, à la lumière de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation" et conformément aux nouvelles exigences du développement, (le Comité central du Parti a formulé, en cristallisant la sagesse de tout le Parti, le concept de ) les communistes chinois, avec le camarade Hu Jintao comme principal représentant, ont apporté, grâce à l'approfondissement de leurs connaissances, des réponses aux questions d'importance majeure telles que "Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation?" et "De quelle manière faut-il se développer?", formant ainsi le concept de développement scientifique dont l'essence même consiste à réaliser un développement intégral, coordonné et durable (ayant) plaçant l'homme au centre de toutes les préoccupations. C'est là une théorie scientifique qui s'adapte parfaitement à la marche du temps et qui vient en droite ligne du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante (de Triple Représentativité. De même, il constitue un principe directeur majeur pour le développement économique et social de notre pays et une importante pensée stratégique) de la "Triple Représentation". En tant qu'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique représente les derniers acquis de la sinisation du marxisme, la cristallisation de la sagesse collective du Parti et une pensée directrice ... Tous les succès que nous avons remportés, tous les progrès que nous avons enregistrés depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture sont dus, en somme, au fait que nous avons ouvert la voie originale d'un socialisme à la chinoise, mis en place un système théorique typiquement chinois du socialisme et instauré un régime social aux couleurs chinoises. Tous les camarades du Parti doivent faire preuve d'un attachement sans faille à ces acquis que notre Parti a su réaliser au prix d'énormes efforts, pour les perpétuer et les développer sans discontinuer. Ils sont appelés, en brandissant bien haut l'étendard du socialisme à la chinoise, à travailler dur pour remplir les trois tâches historiques qui consistent à faire progresser la modernisation du pays, à réaliser la réunification de la patrie, à contribuer à la sauvegarde de la paix mondiale et au développement commun. Pour (conduire) permettre à notre peuple multiethnique d'atteindre l'objectif grandiose qu'est la modernisation socialiste, le Parti communiste chinois s'attache, en suivant strictement sa ligne fondamentale, à améliorer sa capacité d'exercer le pouvoir, à préserver sa pureté et son caractère (progressiste et) avancé , à promouvoir globalement la nouvelle et vaste entreprise qu'est dans un esprit de réforme et d'innovation, à renforcer de manière intégrale son édification sur les plans idéologique, organisationnel et institutionnel, à améliorer son style de travail et son aptitude à combattre la corruption, et à élever le niveau scientifique de sa propre édification. Il reste fidèle à son objectif fondamental d'œuvrer dans l'intérêt public et d'exercer le pouvoir au bénéfice du peuple, et maintient les principes lui recommandant de contrôler strictement le comportement de ses membres et de faire régner une discipline rigoureuse dans ses rangs, de manière à faire rayonner ses hautes traditions et son remarquable style de travail. Il veille à améliorer sa capacité tant dans la consolidation de son rôle dirigeant que dans l'exercice du pouvoir, à se rendre imperméable à la corruption et à la dégénérescence, et à se montrer plus fort face aux situations périlleuses. En outre, il veille à renforcer sans cesse sa base de classes, à élargir son assise parmi la population, à accroître sa créativité, sa force de cohésion et sa combativité, et à se transformer en un parti marxiste au pouvoir attaché à l'étude, au service public et à l'innovation. ... exercer le pouvoir (pour) le au nom du peuple ... Il doit impérativement renforcer son contrôle sur les organismes dirigeants du Parti et les cadres dirigeants (qui sont membres du Parti), et, notamment les principaux cadres dirigeants ... Peut demander à entrer au Parti communiste chinois (tout ouvrier, paysan, militaire, intellectuel ou) tout élément avancé issu des milieux ouvriers, paysans, militaires, intellectuels et d'autres couches sociales de Chine, ... Le Parti choisit ses cadres en tenant compte à la fois de (leurs qualités morales) leur qualité morale et de leur compétence professionnelle - la priorité étant accordée à la première. Opposé à tout favoritisme, il nomme les cadres selon leur mérite parmi des éléments venus de tous les horizons , en veillant à sélectionner des éléments révolutionnaires, jeunes, cultivés et (possédant une spécialité ) spécialisés dans un domaine précis.
Edité le 22-11-2012 à 18:59:15 par Xuan |
| | Posté le 22-11-2012 à 18:06:51
| Le site "faire vivre et renforcer le PCF" publie le rapport d’activité du PCC, avec un commentaire à usage interne dans son courrier : « La lecture de ce rapport est étonnante. Un texte très politique, qui n'hésite pas à parler de capitalisme et de socialisme, de luttes et de contradictions, de succès et de difficultés... On aimerait que le secrétaire national du PCF prépare un rapport d'activité aussi concret et critique pour le 36ème congrès.» XVIIIe Congrès du Parti Communiste Chinois Rapport d’activité du parti communiste chinois _______________________________________________________ lundi 19 novembre 2012 par lepcf.fr Camarades, Au nom du XVIIe Comité central, j’ai l’honneur de présenter maintenant le rapport d’activité au XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC). Le XVIIIe Congrès du PCC est un congrès particulièrement important étant donné qu’il a lieu au moment où notre pays est entré dans une phase décisive pour mener à terme la construction in extenso de la société de moyenne aisance. Le thème de ce congrès se définit comme suit : en brandissant bien haut l’étendard du socialisme à la chinoise et en nous guidant sur la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la « Triple Représentation » et le concept de développement scientifique, libérons notre pensée, persévérons dans la réforme et l’ouverture, rassemblons toutes les forces du pays, vainquons toutes les difficultés, poursuivons résolument la voie du socialisme à la chinoise et luttons pour la réussite de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance. À cet instant, nous partageons les mêmes sentiments : après plus de 90 ans de lutte ardue, notre Parti, en unissant et en guidant notre peuple multiethnique, a fait de l’ancienne Chine pauvre et arriérée une Chine nouvelle toujours plus prospère et plus puissante. Nous voyons déjà apparaître les brillantes perspectives du grand renouveau national. Nous sommes plus que jamais fiers des exploits historiques accomplis par notre Parti et notre peuple, plus que jamais fermes dans les idéaux et convictions qu’ils ont forgés et plus que jamais conscients de la mission historique qui incombe à notre Parti. Étant donné qu’à l’heure actuelle, la situation mondiale comme la situation en Chine et au sein de notre Parti continuent à connaître des changements profonds, nous sommes confrontés à des opportunités de développement sans précédent de même qu’à des risques et défis inouïs. Tous les camarades du Parti sont tenus de garder présentes à l’esprit la confiance et les attentes que le peuple place en eux, et de travailler avec davantage de persévérance et de dévouement pour promouvoir un développement scientifique et l’harmonie sociale, améliorer les conditions de vie et le bien-être de la population et accomplir les tâches à la fois nobles et ardues que notre époque leur a assignées. I. Notre activité durant les cinq dernières années et le bilan fondamental de la décennie écoulée Durant les cinq années passées depuis le XVIIe Congrès du Parti, nous avons avancé vaillamment sur la voie du socialisme à la chinoise et remporté de nouvelles victoires dans le développement général d’une société de moyenne aisance en surmontant les difficultés et épreuves de toutes sortes. Le XVIIe Congrès du Parti a arrêté un ensemble de dispositions visant à promouvoir la réforme, l’ouverture et la modernisation socialiste et à réaliser l’objectif ambitieux de l’édification in extenso d’une société de moyenne aisance. En vue de matérialiser les principes définis par ce congrès, le Comité central a convoqué sept plénums pour adopter des décisions et des mesures d’application au sujet d’une série de problèmes d’importance majeure dont l’approfondissement de la réforme du système de gestion administrative, la promotion de la réforme et du développement dans les régions rurales, le renforcement et l’amélioration de l’édification du Parti dans le nouveau contexte, l’élaboration du XIIe Plan quinquennal, et la promotion de la réforme et du développement du secteur culturel. Les cinq années écoulées ont été donc marquées par le succès de l’application du XIe Plan quinquennal, la mise en œuvre sans à-coups du XIIe Plan quinquennal et d’autres nouvelles et importantes réalisations dans les différents domaines. L’économie a connu un développement régulier et relativement rapide. La puissance globale de notre pays s’est considérablement renforcée. Le PIB s’est chiffré à 47.300 milliards de yuans en 2011. Les recettes budgétaires se sont accrues de façon notable. La capacité globale de la production agricole a continué à augmenter et la production céréalière a connu un accroissement pendant des années consécutives. De nouvelles avancées ont été réalisées dans la restructuration industrielle, tandis que la construction d’infrastructures a été renforcée dans tous les domaines. Le niveau d’urbanisation a été sensiblement amélioré et le développement est devenu plus équilibré entre les villes et les campagnes comme entre les différentes régions. L’édification d’un État innovant a enregistré des résultats remarquables, des percées importantes ont été réalisées dans les domaines tels que la mise en orbite de vaisseaux spatiaux habités, l’exploration lunaire, la plongée de submersibles habités, la technologie du superordinateur et les trains à grande vitesse. De réels efforts ont été déployés en vue du développement d’une civilisation écologique, et des progrès ont été enregistrés dans les économies de ressources comme dans la protection de l’environnement. La réforme et l’ouverture sur l’extérieur ont enregistré de grands progrès. La réforme intégrale dans les régions rurales, ainsi que celle du régime de propriété forestière collective et des entreprises publiques n’ont cessé de progresser en s’approfondissant. Le secteur non public a poursuivi son développement sain. Le système de marché moderne et celui de macrocontrôle économique se sont continuellement perfectionnés, tandis que les réformes menées dans les domaines de la fiscalité, de la finance, des prix, des sciences et technologies, de l’éducation, de la protection sociale, du secteur médical, pharmaceutique et sanitaire, et des établissements d’intérêt public ont progressé de façon régulière. L’économie ouverte a atteint un niveau plus élevé et le volume global d’import-export s’est classé déjà au deuxième rang mondial. Le niveau de vie de la population s’est considérablement amélioré. De plus grands efforts ont été consacrés à l’amélioration du niveau de vie de notre population. Il en résulte une augmentation constante des offres d’emploi dans les villes comme dans les régions rurales, une croissance relativement rapide des revenus personnels, une augmentation régulière des biens des ménages, une amélioration nette de la qualité de vie en ce qui concerne la nourriture, l’habillement, les conditions de logement, la variété des produits de consommation et les moyens de transport, un relèvement important des minima sociaux pour les citadins et les ruraux ainsi que des normes d’aide aux déshérités ruraux, et un accroissement continu des pensions de base des retraités des entreprises. L’édification de la démocratie et de la légalité a enregistré de nouvelles avancées. La réforme du système politique s’est poursuivie. Les députés et les représentants des assemblées populaires sont maintenant élus suivant un même quota de population dans les agglomérations urbaines et les régions rurales. La démocratie à la base s’est développée sans cesse. Le système légal socialiste à la chinoise a pris forme et de notables succès ont été obtenus dans l’édification d’un État de droit socialiste. Le front uni patriotique s’est consolidé et développé. La réforme de l’appareil administratif a été menée en profondeur, tandis que celle de l’appareil judiciaire et de son mécanisme de fonctionnement a fait de nouveaux progrès. L’édification culturelle a accédé à un nouveau palier. L’instauration du système des valeurs essentielles socialistes s’est approfondie. La réforme de l’appareil culturel s’est poursuivie sur tous les plans ; le développement des services culturels publics a enregistré d’importantes avancées ; l’industrie culturelle a pris un essor rapide ; et les créations et productions culturelles ont connu une situation plus prospère, permettant ainsi d’enrichir et de diversifier la vie spirituelle et culturelle de la population. De nouveaux succès ont été obtenus dans la pratique d’exercices physiques parmi toute la population comme dans le domaine des sports de compétition. De nouveaux progrès ont été réalisés dans le secteur social. Le niveau et l’homogénéisation des services publics fondamentaux se sont nettement améliorés. L’éducation a connu un vif essor ; l’enseignement obligatoire gratuit a été généralisé dans l’ensemble des villes et des campagnes. Nous avons obtenu des résultats remarquables dans la construction du système de protection sociale : le système d’assurance vieillesse de base des citadins et des ruraux a été établi dans l’ensemble du pays et un nouveau système d’assistance sociale a pris forme pour l’essentiel. L’assurance maladie couvrant toute la population a été pratiquement réalisée, en même temps que le système sanitaire et médical de base pour les citadins et les ruraux. La construction de logements sociaux s’est accélérée. L’harmonie et la stabilité règnent dans notre société grâce au renforcement et à l’innovation de la gestion sociale. Un nouveau contexte a été créé dans l’édification de la défense nationale et des forces armées. La réforme militaire à la chinoise a enregistré des réalisations majeures. Les efforts en vue d’accentuer le caractère révolutionnaire, la modernisation et la conformité aux normes internationales de nos forces armées ont été poursuivis de façon coordonnée et renforcés sur tous les plans. La préparation des combats a été menée en profondeur. Tout cela a permis à notre armée d’élever sensiblement son aptitude à remplir sa mission historique pour la nouvelle étape du XXIe siècle et d’accomplir remarquablement une série d’opérations urgentes, difficiles et dangereuses. Le travail concernant Hong Kong, Macao et Taiwan a été mieux accompli . Hong Kong et Macao qui ont maintenu prospérité et stabilité ont vu leurs échanges et coopérations avec la partie continentale du pays atteindre un niveau plus élevé. Les relations inter-détroit ont connu un tournant majeur avec l’établissement des liaisons directes à double sens dans les domaines des postes, du commerce et des transports, et la signature et l’application de l’Accord-cadre de coopération économique. Ainsi se sont dessinées une configuration des échanges tous azimuts et une nouvelle situation du développement pacifique des relations entre les deux rives. Les activités diplomatiques ont enregistré de nouveaux succès. Tout a été fait pour défendre les intérêts nationaux ainsi que les droits et intérêts légitimes de nos citoyens et personnes morales à l’étranger. Nous nous sommes efforcés de promouvoir la paix et le développement dans le monde en intensifiant nos échanges et notre coopération avec les différents pays et en encourageant la réforme de la gouvernance mondiale. Nous avons maintenant davantage voix au chapitre dans les affaires internationales ainsi qu’une représentation plus importante. Tout cela a concouru à créer un environnement international favorable à la réforme et au développement de notre pays. L’édification du Parti s’est renforcée sur tous les plans. Les initiatives ayant pour but de renforcer la capacité du Parti à exercer le pouvoir et de conserver son caractère avancé ont été poursuivies. L’édification sur les plans idéologique et théorique a donné des résultats tangibles ; les activités visant à étudier et à mettre en pratique le concept de développement scientifique ont obtenu des succès importants ; des avancées importantes ont été enregistrées dans l’innovation de l’édification du Parti. La démocratie dans les rangs de notre Parti s’est élargie. L’édification en matière de formation des cadres a enregistré d’appréciables progrès, alors que la formation de talents a donné des résultats très positifs. L’action pour la création d’organisations de base avancées et l’émergence de membres modèles du Parti, et celle destinée à faire du PCC un parti en apprentissage continu ont été menées en profondeur ; les organisations de base du Parti n’ont cessé de se renforcer. En outre, la lutte pour l’intégrité dans les rangs du Parti et la lutte anticorruption ont donné des résultats encourageants. En toute lucidité, nous devons cependant nous rendre compte qu’il existe encore beaucoup d’insuffisances dans notre travail et que bien des difficultés et problèmes subsistent dans notre marche en avant. Il s’agit notamment des phénomènes suivants : nous sommes confrontés aux problèmes saillants de déséquilibre, de manque d’harmonie et de non-durabilité dans notre développement ; la capacité d’innovation scientifique laisse à désirer ; la structure industrielle reste incohérente ; les fondements de l’agriculture demeurent faibles ; les contraintes que nous imposent les ressources naturelles et l’environnement écologique se font de plus en plus fortes ; les obstacles institutionnels qui entravent le développement scientifique du pays restent nombreux ; et les tâches qui visent à approfondir la réforme et l’ouverture, et à accélérer le changement du mode de développement économique s’avèrent lourdes et difficiles. Les disparités de développement persistent entre villes et campagnes comme entre les diverses régions, et les écarts de revenus se creusent encore. Les contradictions sociales se sont sensiblement multipliées ; restent nombreux les problèmes liés aux intérêts vitaux de la population dans les domaines les plus divers tels que l’éducation, l’emploi, la protection sociale, les soins médicaux, le logement, l’environnement écologique, la sécurité des aliments et des médicaments, la sécurité dans la production, le maintien de l’ordre public, la justice et l’application de la loi ; une partie de la population vit dans des conditions précaires. On constate dans certains secteurs un manque de morale et de crédibilité ; certains cadres dirigeants sont inaptes à appliquer le concept de développement scientifique ; certaines organisations de base du Parti sont taxées de faiblesse et de laisser-aller ; certains cadres membres du Parti, quoique peu nombreux, vacillent quant à la poursuite de leurs idéaux et convictions et oublient presque notre objectif fondamental de servir le peuple ; le formalisme et la bureaucratie se manifestent de manière préoccupante, et le goût du luxe et le gaspillage sévissent de manière alarmante. Certains secteurs demeurent plus vulnérables à la corruption et aux autres tendances négatives, et la lutte anticorruption demeure une tâche ardue. Ces difficultés et problèmes appellent toute notre vigilance et il nous faut faire preuve d’une grande détermination pour les résoudre. Le travail que nous avons accompli durant les cinq ans écoulés est une composante importante de l’œuvre que nous avons entamée depuis le XVIe Congrès il y a dix ans pour le développement général d’une société de moyenne aisance. Au cours de ces dix dernières années, nous avons su saisir l’importante période stratégique favorable à notre développement pour tirer avantage des opportunités offertes, et surmonté une série de graves défis, faisant ainsi accéder la cause du socialisme à la chinoise à une nouvelle phase de développement. À partir du début du nouveau siècle qui marque un nouveau stade, en dépit des aléas de la situation internationale et d’une concurrence acharnée jamais connue pour le renforcement de la puissance globale, nous avons approfondi la réforme et l’ouverture sur l’extérieur, redoublé d’efforts pour accélérer notre développement ; et, profitant de l’occasion de l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du Commerce, nous avons œuvré à transformer les pressions en force motrice et les défis en opportunités pour promouvoir avec détermination le développement général d’une société de moyenne aisance. Dans notre marche en avant, nous avons triomphé de l’épidémie du SRAS qui a brusquement éclaté, fait le bilan de nos expériences du développement, bien compris les particularités du développement de notre pays à l’étape actuelle, formulé à temps et mis en application d’importantes pensées stratégiques dont le concept de développement scientifique, ouvrant ainsi de larges horizons au développement économique et social en Chine. Depuis 2008, dans un contexte très difficile en raison de la crise financière mondiale, nous avons adopté avec détermination, en nous basant sur une évaluation scientifique de la situation, une série de mesures importantes, ce qui a permis à notre pays de réaliser en premier la reprise de son économie et d’accumuler des expériences précieuses dans ses efforts pour résister au choc des risques économiques extérieurs et maintenir un développement stable et relativement rapide de son économie. Par ailleurs, nous avons organisé avec succès les jeux Olympiques et les jeux Paralympiques de Beijing ainsi que l’Exposition universelle de Shanghai, remporté des victoires éclatantes tant dans la lutte contre des calamités naturelles gravissimes comme le séisme à Wenchuan que dans la reconstruction des régions touchées par ces calamités, et apporté des solutions judicieuses aux incidents inattendus d’une gravité extrême. Dans une situation complexe en Chine comme sur le plan international, notre Parti et notre peuple ont résisté aux rudes épreuves, consolidé et développé une heureuse conjoncture pour la réforme, l’ouverture sur l’extérieur et la modernisation socialiste, élevé le statut de notre pays sur la scène internationale et fait ressortir la grande supériorité et la puissante vitalité du socialisme à la chinoise, renforçant par là la fierté et la force de cohésion de la nation chinoise. Les nouvelles réalisations historiques que nous avons obtenues ces dix dernières années ont permis de consolider les assises de la réussite de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance. C’est ainsi que notre pays est passé de la sixième à la deuxième place du monde en termes d’agrégats économiques, que ses forces productives sociales, sa puissance économique et son niveau scientifique et technique ont franchi un nouveau palier, que les conditions de vie de sa population, le niveau des revenus de ses habitants et la couverture de la protection sociale ont atteint un degré supérieur, et que la puissance globale du pays, sa compétitivité et son influence à l’échelle internationale ont marqué un nouveau grand progrès. Il s’en est suivi que la physionomie de la Chine a connu de nouveaux changements historiques. Il est connu de tous que pour notre pays, il s’agit d’une période de développement soutenu de l’économie, d’amélioration continue de la démocratie, d’épanouissement progressif de la culture et de consolidation de la stabilité sociale ; c’est aussi une période où la Chine s’est attelée à la garantie et à l’amélioration du bien-être de sa population et où celle-ci a pu bénéficier de plus d’avantages réels. Toutes ces victoires, nous les devons tant à la théorie qu’à la ligne, au programme et à l’expérience fondamentaux du Parti, qui nous ont indiqué la bonne direction ; nous les devons aussi aux bases solides jetées depuis la fondation de la Chine nouvelle, en particulier depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture ; nous les devons encore à la lutte solidaire menée par tout le Parti et notre peuple multiethnique. À cette occasion, au nom du Comité central du PCC, je voudrais exprimer du fond du cœur mes sincères remerciements à toutes les communautés ethniques qui forment la nation chinoise, à tous les partis et groupements démocratiques, à toutes les organisations populaires et aux patriotes de tous horizons, à nos compatriotes des Régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, à nos compatriotes de Taiwan, ainsi qu’à ceux résidant à l’étranger, de même qu’à nos amis partout dans le monde qui marquent leur intérêt et apportent leur soutien à la modernisation en Chine. Le point le plus important qui se dégage du bilan de ces dix ans de lutte est le suivant : nous nous sommes toujours guidés sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la « Triple Représentation » ; nous avons pris l’initiative de promouvoir l’innovation théorique basée sur la pratique, et avancé une série d’idées, thèses et points de vue nouveaux qui ont pour thème le maintien et le développement du socialisme à la chinoise et qui sont liés et cohérents entre eux ; et tout cela peut se résumer par la naissance et l’application du concept de développement scientifique. Né de la combinaison du marxisme avec les réalités de la Chine contemporaine et les caractéristiques de notre époque, et en tant qu’expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique a donné de nouvelles réponses scientifiques aux questions d’importance majeure telles que « Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation ? » et « De quelle manière faut-il se développer ? », portant ainsi nos connaissances sur la loi du développement du socialisme à la chinoise à un niveau inédit et ouvrant de nouvelles perspectives au progrès du marxisme de la Chine contemporaine. Le concept de développement scientifique représente les derniers acquis du système théorique du socialisme à la chinoise, la cristallisation de la sagesse collective du PCC et la puissante arme idéologique guidant toutes les activités du Parti et de l’État. De même que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la « Triple Représentation », le concept de développement scientifique fait partie des pensées directrices à suivre fidèlement et durant une très longue période par notre Parti. Du fait que l’application approfondie du concept de développement scientifique en ayant en vue l’avenir revêt une grande signification actuelle et historique pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise, il est impératif de suivre ce concept tout au long du processus de la modernisation du pays et de le traduire dans tous les aspects de l’édification du Parti. D’abord, tout le Parti doit prendre, plus consciencieusement, le développement économique et social comme le premier impératif de l’application du concept de développement scientifique. Dans ce sens, il faut, en axant nos activités sur la construction économique, concentrer tous nos efforts sur l’édification et le développement du pays et nous atteler à maîtriser les lois du développement, à innover nos idées dans ce domaine et à résoudre les problèmes surgis au cours du développement. Il faut veiller à une application approfondie de la stratégie de renouveau de la nation grâce aux sciences, à l’éducation et à l’émergence de talents, ainsi que de celle de développement durable ; il est important d’accélérer la mise en place du mode, du système et des mécanismes répondant aux exigences du développement scientifique, de libérer et développer sans cesse les forces productives sociales, et de tout faire pour réaliser un développement scientifique, harmonieux et pacifique, afin de jeter une base solide pour la poursuite et l’essor du socialisme à la chinoise. Ensuite, tout le Parti doit, de façon plus consciente, considérer la primauté de l’homme comme élément essentiel de l’application du concept de développement scientifique. Pour ce faire, il faut considérer la matérialisation, la préservation et l’extension des intérêts fondamentaux de la grande majorité de la population comme point de départ et aboutissement de toutes les activités du Parti et de l’État, faire valoir l’esprit d’initiative de la population et protéger tous ses droits et intérêts, de manière à obtenir de nouveaux progrès dans le partage des fruits du développement par tout le peuple et l’épanouissement général de l’homme. Et puis, tout le Parti doit considérer plus consciencieusement la réalisation d’un développement général, coordonné et durable comme exigence fondamentale de l’application du concept de développement scientifique. Dans ce but, il faut mettre en place des dispositions d’ensemble pour favoriser l’édification sur les plans politique, économique, culturel, social et écologique, coordonner tous les secteurs de la modernisation, harmoniser les rapports de production avec les forces productives, adapter la superstructure à l’infrastructure économique, et élargir sans cesse la voie de développement sain qui associe l’essor de la production, le bien-être de la population et la protection des écosystèmes. Enfin, tout le Parti doit prendre plus consciencieusement la planification d’ensemble tenant compte de chaque secteur particulier comme moyen fondamental de l’application du concept de développement scientifique. Pour ce faire, il faut partir en toute chose de la réalité, comprendre et traiter de façon judicieuse les importants rapports existant dans l’entreprise du socialisme à la chinoise, et travailler à harmoniser les rapports entre la réforme, le développement et la stabilité, ceux entre les affaires intérieures, la diplomatie et la défense nationale, ainsi que les diverses activités dont la consolidation du Parti, la gouvernance de l’État et l’administration de l’armée, à synchroniser le développement des villes et des régions rurales, celui des différentes régions et celui de l’économie et de la société, et aussi à coordonner les rapports entre l’homme et la nature, et ceux entre le développement intérieur et l’ouverture sur l’extérieur. En un mot, il est nécessaire de concilier les intérêts des divers secteurs, tout en mettant pleinement en valeur l’esprit d’initiative de chacun d’entre eux, de façon à créer une situation harmonieuse dans laquelle chacun est dans son élément et travaille selon ses capacités. Se doter d’un esprit nouveau, faire preuve d’objectivité, avancer avec son temps et rechercher la vérité et l’efficacité, telle est l’essence la plus distincte du concept de développement scientifique. Il n’existe pas de limite pour la pratique, tout comme pour la connaissance de la vérité et l’innovation théorique. C’est pourquoi tout le Parti est tenu de se lancer courageusement dans la pratique, la réforme et l’innovation, de se conformer aux exigences du développement de notre époque, de répondre aux aspirations communes du peuple, et d’explorer inlassablement et d’essayer de maîtriser les lois régissant le développement du socialisme à la chinoise. Tout cela a pour objectif de garantir la vitalité à notre Parti, de doter notre pays d’une force motrice éternelle, et d’ouvrir ainsi au cours de la pratique novatrice du Parti et du peuple des perspectives plus larges au socialisme à la chinoise. II.Remporter de nouvelles victoires dans la construction du socialisme à la chinoise En jetant un regard rétrospectif sur l’histoire de la Chine moderne, pareille à un déferlement de vagues impétueuses, et en portant nos regards vers l’avenir plein d’espoirs de la nation chinoise, nous pouvons arriver à cette conclusion inébranlable : si l’on veut parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance, accélérer la modernisation socialiste et réaliser le grand renouveau de la nation chinoise, il faut poursuivre fermement la voie du socialisme à la chinoise. Du choix de la voie dépendent tant la vie du Parti que l’avenir de l’État, le destin de la nation et le bonheur du peuple. Dans un pays très en retard sur les plans économique et culturel comme la Chine, il s’avère extrêmement ardu de trouver la bonne voie du renouveau national. Depuis plus de 90 ans, notre Parti, en s’appuyant étroitement sur le peuple et en combinant les principes fondamentaux du marxisme avec les réalités chinoises et les caractéristiques de l’époque, a poursuivi de façon indépendante une voie qui lui est propre. Après avoir surmonté d’innombrables difficultés et épreuves et consenti de lourds sacrifices, il a remporté la victoire de la révolution, de l’édification et de la réforme en Chine, et inauguré et développé le socialisme à la chinoise, transformant ainsi de façon radicale l’avenir et le destin de la Chine et de son peuple. Le groupe dirigeant central de la première génération rassemblé autour du camarade Mao Zedong a conduit notre Parti et notre peuple multiethnique à la victoire de la révolution de démocratie nouvelle, réussi la transformation socialiste et établi enfin le régime fondamental du socialisme, ce qui représente la transformation sociale la plus profonde et la plus vaste que la Chine ait jamais connue dans son histoire et a jeté sur les plans tant politique qu’institutionnel des bases solides sur lesquelles reposent le développement et le progrès de la Chine contemporaine. Au cours de la construction du socialisme, bien qu’il ait essuyé de graves revers dans ses tâtonnements, notre Parti a obtenu des acquis théoriques tout à fait originaux et des réalisations importantes, qui devaient servir d’expériences précieuses, d’appui théorique et de base matérielle pour l’inauguration du socialisme à la chinoise dans la nouvelle période historique. Le groupe dirigeant central de la deuxième génération uni autour du camarade Deng Xiaoping a guidé notre Parti et notre peuple multiethnique pour faire un bilan approfondi de l’expérience tant positive que négative obtenue dans la construction du socialisme, et en s’inspirant de celle du développement du socialisme acquise dans d’autres pays, a adopté une décision historique de déplacer l’axe des activités du Parti et de l’État sur l’édification économique, et d’appliquer la politique de réforme et d’ouverture sur l’extérieur. Il a mis en lumière la nature du socialisme, établi la ligne fondamentale pour la phase primaire du socialisme, indiqué clairement qu’il fallait suivre notre propre voie pour édifier un socialisme à la chinoise, et donné des réponses scientifiques aux questions fondamentales concernant la construction du socialisme à la chinoise. Grâce à tout cela, l’ère de la construction d’un socialisme à la chinoise s’est ouverte devant nous. Sous la direction du groupe dirigeant central de la troisième génération rassemblé autour du camarade Jiang Zemin, notre Parti et notre peuple multiethnique ont continué à suivre fermement la théorie et la ligne fondamentales du Parti, et, face à une situation complexe tant intérieure qu’extérieure et aux dures épreuves suite aux graves revers subis par le socialisme dans le monde entier, ont réussi à défendre le socialisme à la chinoise. Notre Parti a défini, dans les conditions de la nouvelle pratique, son programme fondamental, dégagé l’expérience fondamentale, précisé clairement l’objectif de la réforme qu’est la mise en place du système d’économie de marché socialiste et le cadre général de celui-ci, ainsi que le système économique et le système de distribution fondamentaux durant la phase primaire du socialisme. Sur cette base, il a inauguré une nouvelle ère de réforme et d’ouverture tous azimuts, fait avancer la nouvelle et vaste entreprise d’édification du Parti et permis à la construction du socialisme à la chinoise de se poursuivre au XXIe siècle. Dans la nouvelle étape du nouveau siècle, en saisissant l’importante période riche d’opportunités stratégiques, le Comité central du Parti s’est lancé, au cours du processus de l’édification in extenso d’une société de moyenne aisance, dans l’innovation sur les plans pratique, théorique et institutionnel. Fidèle aux principes de la primauté de l’homme et du développement complet, coordonné et durable, il a insisté sur la nécessité d’édifier une société socialiste harmonieuse et de faire progresser plus rapidement la civilisation écologique, dessinant ainsi les dispositions générales du développement du socialisme à la chinoise. Il s’est appliqué à garantir et à améliorer les conditions de vie de la population, à promouvoir l’équité et la justice sociales, à travailler à la construction d’un monde harmonieux, ainsi qu’à renforcer les capacités d’action du Parti dans l’exercice du pouvoir et à préserver son caractère avancé. C’est ainsi que nous avons réussi à maintenir et à développer, sur un nouveau point de départ historique, le socialisme à la chinoise. Au cours de plus de trois décennies d’exploration sans interruption en vue de la réforme et de l’ouverture sur l’extérieur, en portant haut levé le drapeau du socialisme à la chinoise, nous n’avons pas voulu suivre ni l’ancienne voie du repli sur soi et de l’immobilisme, ni la voie erronée pouvant nous conduire à l’abandon de notre drapeau. La voie du socialisme à la chinoise ainsi que son système théorique et son régime sont les réalisations fondamentales que le Parti et le peuple ont accomplies pendant plus de 90 ans de lutte, de création et d’accumulation d’expériences. Il faut les préserver soigneusement, y rester fidèle et les développer sans cesse. La voie du socialisme à la chinoise consiste à ce que, sous la direction du PCC et conformément aux conditions fondamentales du pays, on centre toutes les activités sur le développement économique, suit fidèlement les quatre principes fondamentaux, et applique la politique de réforme et d’ouverture. Elle insiste également sur la libération et le développement des forces productives sociales, la mise en place d’une économie de marché socialiste, l’édification de la démocratie politique socialiste, la promotion d’une culture socialiste avancée, la construction d’une société socialiste harmonieuse, le développement d’une civilisation écologique socialiste, l’épanouissement général de l’homme, et la réalisation graduelle de l’enrichissement commun de toute la population, afin de faire de la Chine un pays socialiste moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé. La théorie du socialisme à la chinoise est en fait un système théorique scientifique composé de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de la « Triple Représentation » et du concept de développement scientifique. Elle incarne le prolongement et le développement du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong. Le régime du socialisme à la chinoise est composé du système politique fondamental de l’assemblée populaire – complété par les éléments essentiels que sont le système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, le système d’autonomie dans les régions peuplées d’ethnies minoritaires et le système d’autogestion des masses populaires à la base –, du système légal socialiste à la chinoise, du système économique de base caractérisé par un développement commun de divers types de propriétés prédominées par le secteur public, et de tous leurs sous-systèmes concrets dans les domaines économique, politique, culturel et social. Dans la grande pratique pour la construction du socialisme à la chinoise, la voie nous conduit à sa réalisation, la théorie régit notre action et le régime offre la garantie fondamentale. Voilà les caractéristiques les plus distinctes de la longue pratique du peuple chinois pour l’édification du socialisme sous la direction du Parti. Dans l’œuvre d’édification du socialisme à la chinoise, le fait fondamental à respecter est que notre pays se trouve toujours au stade primaire du socialisme, les dispositions d’ensemble à suivre sont le développement coordonné des domaines économique, politique, culturel, social et écologique, et la tâche finale à accomplir est la réalisation de la modernisation socialiste et du grand renouveau de la nation chinoise. Le socialisme à la chinoise maintient fermement les principes fondamentaux du socialisme scientifique, tout en empreignant celui-ci des couleurs chinoises très marquées selon les conditions de notre époque. Il a permis, avec une vision tout à fait nouvelle, d’approfondir nos connaissances sur les lois régissant l’exercice du pouvoir par le Parti communiste, l’édification socialiste et l’évolution de la société humaine. En associant la théorie avec la pratique, il a donné de manière systématique une réponse à la question fondamentale, à savoir : quel type de socialisme doit-on construire en Chine, dans ce grand pays oriental ayant une très grande population et une base économique très faible, et comment l’édifier, de manière à lui permettre de se développer rapidement et d’élever au plus vite le niveau de vie de sa population. Les faits prouvent pleinement que le socialisme à la chinoise incarne l’orientation fondamentale de la progression de la Chine contemporaine et que seul le socialisme à la chinoise permet à la Chine de se développer. Étant donné que le développement du socialisme à la chinoise représente une tâche historique ardue et de longue haleine, nous devons être prêts à mener une lutte d’envergure qui se distingue par des caractéristiques historiques tout à fait inédites. Il nous faut maintenir inébranlablement le socialisme à la chinoise, le développer en l’adaptant à la marche du temps, en l’enrichissant sans cesse, tant sur les plans pratique que théorique, des couleurs nationales chinoises et des caractéristiques de notre époque. Pour que le socialisme à la chinoise triomphe dans ce nouveau contexte historique, il nous faut répondre impérativement aux exigences fondamentales suivantes, celles-ci devant devenir la volonté commune de tout le Parti et de tout notre peuple multiethnique. — Il faut maintenir la position primordiale du peuple. Le socialisme à la chinoise est une cause commune de plus d’un milliard de Chinois. Il faut encourager la population à mieux jouer son rôle en tant que maître du pays, suivre fermement le principe fondamental de la gouvernance du pays en vertu de la loi, principe observé par notre Parti dans la direction des affaires de l’État, mobiliser et organiser le peuple le plus largement possible pour qu’il gère selon la loi les affaires du pays et de la société, les activités économiques et les œuvres culturelles, et se lance activement dans la modernisation socialiste. Il faut veiller également à mieux garantir les droits et intérêts de la population et à défendre son statut comme maître du pays. — Il faut libérer et développer les forces productives sociales. Cela constitue la tâche essentielle du socialisme à la chinoise. En plaçant le développement économique au centre de toutes nos activités et en prenant pour thème central le développement scientifique, nous faisons progresser sur toute la ligne l’édification économique, politique, culturelle et sociale et promouvons la civilisation écologique, afin de réaliser un développement scientifique complet, coordonné et durable à finalité humaine. — Il faut poursuivre la réforme et l’ouverture sur l’extérieur. C’est une voie incontournable pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise. L’esprit de réforme et d’innovation doit se traduire dans toutes nos activités administratives. Il importe de maintenir l’orientation de la réforme en faveur de l’économie de marché socialiste, de persévérer dans notre politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, de promouvoir sans cesse les innovations dans les domaines théorique, institutionnel, culturel, scientifique et technique ainsi que dans beaucoup d’autres domaines, et de faire avancer continuellement l’autoperfectionnement et le développement de notre régime socialiste. — Il faut préserver l’équité et la justice sociales. C’est une nécessité inhérente au socialisme à la chinoise. Il nous faut, grâce aux efforts conjugués de toute la population et sur la base du développement économique et social, accélérer l’institution de mécanismes devant jouer un rôle très important pour assurer l’équité et la justice sociales, et constituer progressivement un système de garantie de l’équité sociale fondé principalement sur l’équité en matière de droits, de chances et de règles, afin de créer un environnement social équitable garantissant à toute la population les droits égaux de participation et de développement. — Il faut suivre fermement la voie de l’enrichissement commun. Il s’agit là d’un principe fondamental du socialisme à la chinoise. Nous devons préserver le système économique fondamental et celui de distribution du socialisme, en réajustant la structure de la répartition du revenu national, en renforçant la régulation de la redistribution et en réduisant efficacement les écarts de revenus, pour que les fruits du développement profitent davantage et de façon plus équitable à la population entière et qu’on avance à pas assurés sur la voie de l’enrichissement commun. — Il faut promouvoir l’harmonie sociale. L’harmonie sociale est l’essence même du socialisme à la chinoise. Nous devons accorder une importance exceptionnelle à la garantie et à l’amélioration des conditions de vie de la population. Dans ce sens, il importe de renforcer et d’innover la gestion sociale, de traiter judicieusement les rapports entre réforme, développement et stabilité, d’unir toutes les forces susceptibles d’être ralliées à notre cause, de faire tout notre possible pour accroître les facteurs d’harmonie, et de stimuler la vitalité créatrice de la société, et ce, tant pour permettre à la population de vivre et de travailler en paix que pour sauvegarder l’ordre social et la stabilité durable de l’État. — Il faut assurer un développement pacifique. Il s’agit d’un choix logique du socialisme à la chinoise. Nous devons persévérer dans un développement ouvert, fondé sur la coopération et conforme au principe du gagnant-gagnant. Nous travaillons à la création d’un environnement international pacifique favorable à notre développement, qui doit contribuer à son tour à la sauvegarde et à la promotion de la paix mondiale. Nous voulons favoriser l’élargissement des points de convergence des intérêts de toutes les parties, dans l’intérêt de la construction d’un monde harmonieux où règnent une paix durable et une prospérité commune. — Il faut maintenir la direction du Parti. Le PCC est le noyau dirigeant de la cause du socialisme à la chinoise. Il travaille avec abnégation pour de nobles objectifs et exerce le pouvoir pour le peuple. Il faut renforcer et améliorer la direction du Parti, continuer à faire valoir le rôle central du Parti dans la maîtrise de l’ensemble de la situation et la coordination des actions de toutes les parties, préserver la pureté et le caractère avancé du Parti, améliorer sa créativité, sa cohésion et sa combativité, et élever son aptitude à exercer le pouvoir conformément à la loi et dans un esprit scientifique et démocratique. Nous devons nous rendre parfaitement compte des données suivantes inchangées : notre pays se trouve toujours et se trouvera pendant longtemps encore au stade primaire du socialisme, la contradiction entre les besoins matériels et culturels croissants de la population et le retard de la production sociale reste la principale contradiction de notre société, et la Chine demeure le plus grand pays en développement du monde. Nous devons agir en toutes circonstances en tenant compte du fait le plus marquant que notre pays se trouve toujours au stade primaire du socialisme ; et c’est à partir de cette même réalité que l’on doit entreprendre toute action en faveur du développement ou de la réforme dans tel ou tel domaine. Étant donné que la ligne fondamentale du Parti est vitale tant pour lui-même que pour notre pays, nous devons, dans tout le processus de la construction du socialisme à la chinoise, suivre fermement cette ligne dite « un centre, deux points fondamentaux » (prendre pour centre de nos activités le développement économique et pour points fondamentaux les quatre principes fondamentaux et la politique de réforme et d’ouverture). Nous devons travailler avec un esprit réaliste, sans nous sous-estimer ni nous surestimer, en vue de remporter de nouveaux succès dans la construction du socialisme à la chinoise. Pourvu que nous nous armions de nobles idéaux, raffermissions notre conviction, travaillions avec fermeté, sans relâche et sans nous livrer à des manœuvres stériles, et luttions dur, opiniâtrement et avec persévérance, nous parviendrons à construire en Chine une société de moyenne aisance au moment de la célébration du centenaire de la fondation du PCC, et ferons de la Chine un pays socialiste moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé au moment où la République populaire de Chine fêtera son centenaire. Tout le Parti doit avoir une ferme confiance dans la voie qu’il a choisie, la théorie qu’il a élaborée et le régime qu’il a instauré. III. Nos objectifs de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance et d’approfondir la réforme et l’ouverture sur l’extérieur En faisant un tour d’horizon de la situation tant intérieure qu’extérieure, nous constatons que notre pays se trouve encore dans une période importante pleine d’opportunités stratégiques propices à son développement. Nous devons savoir bien apprécier tout ce que représente cette période ainsi que l’évolution de ses conditions, saisir toutes les opportunités, relever avec sang-froid les défis, et nous assurer l’initiative, l’avantage et des promesses d’avenir, pour être sûrs d’atteindre en 2020 notre objectif grandiose de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance. Compte tenu des réalités du développement économique et social de notre pays, il faut déployer tous nos efforts pour répondre aux nouvelles exigences à partir de l’objectif de développement général d’une société de moyenne aisance, objectif défini par les XVIe et XVIIe Congrès du Parti. — Assurer un développement sain et soutenu de l’économie. Le changement du mode de développement économique devra enregistrer des résultats substantiels. Grâce à un développement plus équilibré, plus harmonieux et plus durable, le PIB et le revenu moyen par tête d’habitant dans les villes comme dans les campagnes devront doubler par rapport à ceux de 2010. La contribution des progrès technico-scientifiques à la croissance économique sera plus importante pour permettre à la Chine de rejoindre les rangs des pays innovants. L’industrialisation sera réalisée pour l’essentiel. Le niveau de l’informatisation s’élèvera sensiblement, la qualité de l’urbanisation s’améliorera nettement, la modernisation de l’agriculture et l’édification d’une nouvelle ruralité socialiste obtiendront des résultats notables. Un mécanisme de développement régional harmonieux sera pratiquement établi. Le niveau de l’ouverture sur l’extérieur atteindra un nouveau palier, tandis que notre compétitivité internationale se renforcera sensiblement. — Garantir au peuple une démocratie sans cesse élargie. Le système démocratique se perfectionnera davantage, la démocratie se traduira sous des formes plus variées, alors que le sens de l’initiative, la motivation et la créativité de la population seront mieux mis en valeur. La stratégie fondamentale d’édification d’un État de droit sera appliquée sur toute la ligne, une administration ne fonctionnant que dans le respect de la loi sera pratiquement mise en place, la crédibilité de la justice auprès du public sera améliorée sans cesse et les droits de l’homme seront effectivement respectés et garantis. — Renforcer nettement le soft power culturel. Les valeurs essentielles du socialisme pénétreront profondément dans les esprits, la formation culturelle et morale des citoyens et la civilisation sociale enregistreront des succès notables. Les produits culturels seront plus variés, un système des services culturels publics sera établi pour l’essentiel, l’industrie culturelle deviendra un pilier de l’économie nationale, tandis que la culture chinoise franchira de plus grands pas à l’extérieur. Tout cela contribuera à rendre plus solides les assises du développement d’un puissant pays culturel socialiste. — Réaliser une élévation générale du niveau de vie de la population. L’égalité d’accès aux services publics fondamentaux sera réalisée dans l’ensemble. Le niveau d’instruction de toute notre population et celui de formation des talents novateurs seront sensiblement relevés, ce qui fera de la Chine un puissant pays en matière de réserve de grandes compétences et de ressources humaines. La modernisation de l’éducation sera pratiquement réalisée. Le plein emploi sera mieux assuré. Les écarts de revenus seront réduits, le nombre des habitants aux revenus moyens s’élèvera continuellement, et l’importance de la population démunie diminuera fortement. Toute notre population sera couverte par la protection sociale et tout le monde bénéficiera des services médicaux et sanitaires fondamentaux. Le système de garantie en matière de logement sera pratiquement établi et toute notre société connaîtra harmonie et stabilité. — Faire avancer considérablement la construction d’une société économe de ressources et respectueuse de l’environnement. La disposition des régions à fonctions spécifiques sera accomplie dans l’ensemble et le système de recyclage des ressources sera mis en place pour l’essentiel. L’intensité énergétique [consommation d’énergie par unité de PIB] et les émissions de CO2 connaîtront une très forte baisse, et le volume global de l’évacuation des principaux déchets et matières fort polluants devra sensiblement diminuer. Le taux de couverture des forêts augmentera, les écosystèmes deviendront de plus en plus stables et la qualité de l’habitat sera nettement améliorée. Pour que la société de moyenne aisance devienne une réalité, il nous faut, en faisant preuve d’un plus grand courage politique et d’une plus grande sagesse, saisir l’occasion favorable pour approfondir les réformes dans les domaines clés, en finir résolument avec toutes les idées et conceptions ainsi que les tares de système qui font obstacle à notre développement scientifique, et mettre en place un cadre institutionnel complet, scientifique et efficace, pour rendre nos diverses institutions plus performantes et régulières. Il faut accélérer le perfectionnement du système d’économie de marché socialiste, parfaire notre système économique de base fondé sur le régime de propriété publique avec le développement en commun des diverses formes de propriété, améliorer le système de distribution basé sur la répartition selon le travail avec la coexistence de multiples formes de distribution, faire jouer davantage et sur une plus large mesure le rôle fondamental du marché dans la répartition des ressources, perfectionner le système de régulation macroéconomique, et continuer à améliorer le système d’économie ouverte pour assurer un développement économique plus efficace, plus équitable et plus durable. Il faut accélérer la démarche visant à institutionnaliser et à régulariser la démocratie politique socialiste en la pratiquant conformément à la procédure établie en la matière, élargir la participation ordonnée des citoyens aux affaires politiques à tous les niveaux et dans tous les domaines, et mener toutes les activités du pays en vertu de la loi. Il faut améliorer au plus vite le système de gestion de la culture et le mécanisme de production et d’exploitation culturelles, constituer un marché culturel moderne dans ses grandes lignes, parfaire la gestion des avoirs culturels nationaux, afin de créer un environnement favorable à l’innovation et à la création culturelles. Il importera d’accélérer la mise en place d’un système de gestion sociale scientifique et efficace, d’améliorer la protection sociale, d’installer un réseau complet de services publics et de gestion sociale aux échelons de base, en vue de mettre sur pied un système institutionnel garantissant la vitalité, l’ordre et l’harmonie de notre société. Il conviendra également d’instaurer au plus tôt un régime en faveur d’une civilisation écologique et de perfectionner les mécanismes d’exploitation de l’espace territorial et ceux destinés à économiser les ressources et à protéger l’environnement et les écosystèmes pour créer une nouvelle situation de la modernisation où l’homme et la nature vivront et se développeront en symbiose. La tâche qui s’impose pour réaliser comme prévu l’objectif de l’édification intégrale d’une société de moyenne aisance s’annonce très ardue. Tous les camarades du Parti |
| | Posté le 22-12-2012 à 20:19:10
| Sur ce sujet, un très long article documenté de Claude Delaunay publié par le blog "faire vivre et renforcer le PCF" qui s'interroge également sur l'attitude du P"C"F envers le PCC. Les opinions de Claude Delaunay ne sont pas toujours les miennes mais l'article mérite sa place ici, d'autant plus qu'il soulève un cas d'école à mon sens : un parti révisionniste comme le P"C"F se place du point de vue de la démocratie bourgeoise pour critiquer la Chine et le PCC : on n'est pas loin de l'anticommunisme. Mais cet article soulève beaucoup d'autres questions dont chacun fera son profit. Compte tenu de la longueur je le publie sur trois posts. Un militant de "faire vivre et renforcer le PCF" me signale cet article avec le préambule suivant : Le site faire vivre le pcf vient de publier un texte de jean -Claude Delaunay sur la Chine qui propose une étude comparée entre les congres chinois et français. Hasard du calendrier ils se tiennent dans une période proche et abordent des questions de fond sur les notions de socialisme pour l'un , de démocratie radicale pour l'autre. Cet article développe depuis une fine connaissance des questions économiques mais aussi de l'histoire de la chine une série d'analyse qui prennent a contre pied les idées reçues en particulier celles expéditives de tout une série de personnalités et de groupes de pression politiques qui soit par méconnaissance des réalités concretes soit par parti pris idéologique veulent assimiler la chine a un pays capitaliste soumis a une dictature féroce et corrompue. Cet article vient a propos éclairer la lecture d'un livre de Philippe Videlier que nous avons le projet de presenter a l'improbable , "diner de galas", en ce qu' il prolonge "l'étonnante aventure des brigands justiciers de l'empire du milieu" trente ans apres leurs disparition tout en apportant des éléments de sociologie et d'histoire qui nous permetent de mieux saisir l'étendue des différences qui caractérisent chinois et français. Il y a une mesure a prendre que notre eurocentrisme ne nous accoutume pas a saisir , une sorte de démesure des catégories comparées qui nous fait passer a côté de ce qu'est la Chine, nous explique jean-Claude Delaunay. Le Parti communiste chinois vient de clore son congrès (08-15/11/2012). Les communistes français préparent le leur (07-10/02/2013). Bien que ces deux événements soient indépendants, on peut mettre cette quasi-coïncidence temporelle à profit. Je vais, dans ce cadre, aborder 3 sujets. Premier sujet : Quand on est communiste, comment se comporter à l’égard de la Chine et de son gouvernement ? La réponse apportée par le document préparatoire du 36ème Congrès est la suivante « La Chine n’existe pas ». Au début du projet de base commune, on peut lire quelques lignes sur les « pays émergents ». Ces quelques lignes sont une dénonciation globale et en règle du régime socio-politique prévalant dans les pays concernés. Mais quels sont-ils ? Que la Chine contemporaine soit visée par le biais de cet amalgame paraît vraisemblable sans être certain. A mon avis, ce mutisme et les sous-entendus qu’il recouvre ne sont pas acceptables. Pour autant que je sache, les dirigeants communistes actuels défendent ouvertement et avec obstination les 3 idées suivantes : • 1) La Chine est un pays capitaliste. • 2) Les institutions de la Chine sont contraires à la démocratie. • 3) Le gouvernement de la Chine développe dans le monde une stratégie de grande puissance et ne développe que cela. Je vais aborder ces points, même si je le fais de manière lapidaire. Mais il faut que nous parlions de la Chine de manière plus sérieuse qu’on ne le fait aujourd’hui dans nos rangs, de la faute en partie à la direction. On ne peut pas, d’un côté, ne rien dire de la Chine dans un projet de texte élaboré pour un Congrès du PCF et d’un autre côté dénoncer ce pays comme le suppôt jaune du Grand Satan tout noir. Nous devons savoir sur quel pied danser à propos de cet immense pays [1]. Sa Constitution énonce que « après la fondation de la République populaire de Chine, notre société est passée progressivement de la démocratie nouvelle au socialisme » (préambule). Quand je lis ce genre d’affirmation, personnellement, je ne commence pas par dire, de manière définitive : « Tout ça, c’est du baratin ». Cette prudence étant admise, la seule question que je me pose dans cette première partie est la suivante : quels sont les conduites à retenir à propos de la Chine ? On peut, me semble-t-il, mettre en avant les 5 principes suivants. a) Le premier principe consiste à se rappeler que le PCF n’appartient à aucune organisation mondiale de partis communistes. Chaque organisation communiste a donc le droit, en tant que personne morale, de s’exprimer sans contrainte, comme elle l’entend, sur tous les problèmes. Je pense que c’est très bien ainsi. Cela dit, nous sommes une organisation pour laquelle, dans chaque formation sociale (dans chaque société ) et dans le monde, existe, dans le cadre du système capitaliste toujours dominant, une lutte à mort entre les classes sociales. Par conséquent, même s’il n’existe pas d’organisation communiste mondiale des partis communistes, il existe une lutte nationale et mondiale entre les classes capitalistes et les classes exploitées et dominées. Je pense que nous devons absolument en tenir compte. b) Deuxième principe : L’activité internationale de la Chine est la partie de son activité globale qui nous concerne directement. Nous ne devrions pas être indifférents au fait, par exemple, que le gouvernement chinois, s’efforce de faire prévaloir un règlement politique, par les Syriens eux-mêmes, et non par intervention étrangère, des problèmes cruciaux de la société syrienne. Les motivations de politique intérieure du gouvernement chinois sont plutôt opaques à nos yeux occidentaux. Mais la politique étrangère n’est pas opaque. Elle est ponctuée par des déclarations et des actes connaissables et analysables par tous. Or la politique étrangère de la Chine est une politique qui, dans le cadre de l’impérialisme dominant, tranche avec l’agressivité guerrière de ce dernier. Oui, mais diront peut-être nos dirigeants du PCF, c’est une politique de grande puissance. Et alors ? Supposons que ces camarades aient raison. Nous communistes, directement impliqués dans la guerre actuellement menée en Syrie par les impérialistes (gouvernement français inclus) avec leurs mercenaires de tous ordres (français inclus), devons-nous refuser cette position pacifique et constructive de la Chine ? Personnellement, je pense que, en refusant de reconnaître le rôle mondialement pacifique de la Chine, et par conséquent en n’aidant pas ce pays à développer son action dans le sens de la paix, « nous sommes en dessous de tout ». Tout se passe comme si, pour nous communistes, la lutte des classes était uniquement nationale. Nous parlons de mondialisation, d’impérialisme (quand nous en parlons). Mais comprenons-nous vraiment le sens de ces concepts quand nous les utilisons ? Quand on lutte, on lutte avec ses possibles alliés, tels qu’ils sont, et non avec des alliés imaginaires. c) Le troisième principe à respecter, à mon avis, est que nous n’allons pas « nous battre jusqu’au dernier chinois ». Si des changements politiques majeurs doivent avoir lieu en Chine, c’est aux chinois d’en décider et non aux français, à fortiori aux communistes français. Il est contradictoire et incohérent d’affirmer, d’un côté, « qu’il n’existe pas de modèle du socialisme » (une proposition que je partage) et, de l’autre côté, de s’opposer au gouvernement de la Chine, expression du PCC, sous le prétexte que sa façon de gouverner ne serait pas démocratique. Que nous le pensions, c’est une chose. Mais que nous prenions prétexte de cette interprétation pour entretenir avec le PCC des relations extrêmement froides, voire même pour rompre avec cette organisation, est une autre chose, contradictoire de la proposition précédente. Car elle signifie que nous, nous détenons la vérité d’un modèle de socialisme mais pas eux [2]. En réalité, le concept de socialisme a disparu de la réflexion communiste en général et notamment de celle des dirigeants du PCF. Ce que la « base commune » (direction PCF) exprime est un vague démocratisme « à l’occidentale ». En sorte que, derrière la critique selon laquelle la société chinoise ne serait pas démocratique réside, d’après moi, l’idée selon laquelle l’emploi même du concept de socialisme serait antinomique de la démocratie. Incidemment, on perçoit ici, me semble-t-il, que la réflexion relative à la société chinoise est, en même temps, réflexion sur la société française. d) Le quatrième principe à respecter est, selon moi, celui de la liberté entière des communistes français à discuter de la Chine et à en comprendre la signification contemporaine. Je n’ai aucune hésitation sur ce point. Le fait que des discussions « de parti à parti » doivent suivre des règles de courtoisie (qui ne soit pas uniquement verbale) et de sérieux politique, ne doit pas empêcher la réflexion interne et ouverte. Outre la liberté entière des communistes d’un pays de s’intéresser à tous les problèmes, s’ajoute selon moi l’idée selon laquelle, pour des communistes français, connaître mieux la Chine c’est connaître mieux la France. Ce qui veut dire aussi que, au plan pratique, les rapports avec la Chine ne relèvent pas uniquement de la section de politique étrangère du PCF. Je ne suis absolument pas gêné par le fait qu’un camarade (un, une ou plusieurs), dans ma section ou ailleurs, me dise que, selon lui, selon elle, la Chine est un pays capitaliste. Je ne pense pas ainsi mais discutons-en. Organisons un ou plusieurs débats sur ce thème. Il est sain, dans ce contexte, que les communistes prennent contact avec les Chinois venant en France ou résidant en France. Il est sain d’inviter les représentant du PCC, non pas à venir s’expliquer mais à venir nous expliquer leur façon de comprendre le monde et notamment la société chinoise. e) Le cinquième principe a trait à notre comportement à l’égard de la mondialisation de l’économie chinoise. Certains feront par exemple remarquer que, sur le terrain, les entreprises chinoises ou les produits chinois viennent en France et que cela peut entraîner parfois de graves problèmes. Tout en faisant quand même la distinction entre le PCC, le gouvernement chinois et les entreprises chinoises, il me semble que sur ce plan, également, nous devons être à l’aise. De manière générale, les chinois n’aiment pas les conflits et préfèrent les discussions. S’il y a problème, il faut discuter. En plus, ce sont des gens qui écoutent. Commencer par les insulter est vraiment contre-productif et ridicule. Les communistes français n’ont pas à se substituer aux syndicalistes dans ces discussions, mais ils peuvent contribuer au bon déroulement de telles négociations [3]. Je vais terminer par quelques points de théorie, de travail théorique. Je défends personnellement l’idée selon laquelle la mondialisation capitaliste telle qu’elle est mise en œuvre par le capitalisme monopoliste financier mondialisé nous a imposé un modèle de sphère productive et de marché mondial généralisés. Nous devons sortir de ce modèle sous l’angle des structures fondamentales, évidemment, mais aussi sous celui de la dimension territoriale souhaitable [4]. Pour des raisons tenant à la différence des niveaux de productivité, des cultures et des organisations politiques, je pense que le développement du monde dans le prochain siècle se fera sur la base de développements zonaux. C’est ce que l’on appelle un développement multipolaire. L’une des zones dans laquelle prendra place la Chine est l’ASEAN, qui se construit peu à peu. La zone dans laquelle prendra place la France est l’Europe, une Europe qui devra être totalement différente de l’Union européenne. Supposons que ma perception soit correcte, cela pourrait se traduire par une réflexion théorique approfondie et continue menée par des communistes chinois et français sur toutes ces questions. Je dois dire que, même si mon interprétation de l’avenir du monde était incorrecte, la mise en place de tels débats et travaux théoriques communs me semblerait appropriée. La mondialisation implique de nouveaux comportements non seulement politiques mais théoriques. Cela dit, les communistes français doivent être convaincus que le fait d’entrer dans de tels débats suppose un niveau de réflexion et d’engagement théoriques autrement sérieux que celui consistant à dire « Ah ! la Chine, ce ramassis de capitalistes ! », « Ah ! la Chine, ce pays totalitaire ! ».
Edité le 23-12-2012 à 00:41:28 par Xuan |
| | Posté le 22-12-2012 à 20:48:36
| (suite) Deuxième sujet : La Chine est-elle un pays capitaliste ? Je vais, dans les paragraphes correspondant à ce deuxième sujet, présenter deux catégories d’éléments. D’abord je vais introduire des éléments d’ordre statistique relatifs au nombre de personnes actives en Chine, par grands secteurs et par catégories d’entreprises. Ces classements donnent une idée sans doute insuffisante mais quand même solide de l’emprise du capitalisme en Chine. Ensuite, j’évoquerai des éléments d’ordre théorique concernant le rapport entre capitalisme et socialisme aujourd’hui, et notamment en Chine. 1) Eléments d’ordre statistique Tableau 1 - Répartition des personnes actives par grands secteurs (montants en millions et %) en 2010 (Source : Statistical Yearbookof China 2011) : Primaire - 280 - 37 % Secondaire - 218 - 29 % Tertiaire - 263 - 34 % Total - 761 - 100 % Plusieurs aspects peuvent être rapidement dégagés du tableau 1 : • Le grand nombre de la population active occupée chinoise, 760 millions, est à comparer, par exemple, aux 25 millions de la population active française. On peut dire que, grosso modo, la population active occupée chinoise est 30 fois plus grande que la population active française. Quand on parle de la Chine, il faut penser « grand nombre ». La démocratie en Chine, pour cette raison me semble-t-il (il en existe d’autres) a toutes les chances de différer de la démocratie en France. L’importance du nombre échappe à peu près complétement aux dirigeants communistes français. Quand ils écrivent par exemple (projet de base commune, direction, p.2) « Ensemble, soyons actrices et acteurs, décideuses et décideurs de l’avenir de l’humanité », ou bien encore « La nation française… est habitée d’une culture ouverte et en mouvement dont le monde a besoin », c’est de la démesure. Le raisonnement est conduit sur la base d’idées qui n’intègrent pas la dimension de la matérialité tangible et de la différence concrète. Cette façon de faire me semble typiquement française. Elle contribue à définir « les caractéristiques françaises du marxisme » qui sont celles d’un universalisme abstrait, détaché des contingences. • 37% des actifs chinois sont des ruraux cultivateurs. En plus et aux côtés de ces paysans, existent des salariés ruraux (environ 150 millions). Ils n’apparaissent pas dans les tableaux que j’ai produits. Ce sont des salariés très intégrés au milieu rural, apportant un salaire d’appoint. Si l’on additionne les « ruraux purs » et ces salariés des entreprises rurales (EBV, entreprises de bourgs et de villages), on obtient un total de 430 millions (280 + 150 = 430). On peut dire que 55% de la population active chinoise est, sociologiquement, une population de « paysans » ou de mentalité paysanne. La Chine contemporaine est encore aujourd’hui, d’abord et massivement, un pays de ruraux, une nation de paysans. Les rapports de production dans le cadre desquels la population rurale fonctionne sont un mix de rapports étatiques (la politique agricole du gouvernement), de rapports marchands (la vente des produits agricoles sur le marché), de rapports de type très approximativement capitaliste (les entreprises rurales), de rapports traditionnels à la terre et à la propriété collective [5] (les paysans proprement dits). • Les salariés de la production matérielle (secteur secondaire) représentent 29 % des actifs. Ce sont des hommes et des femmes, vivant à la campagne ou venant de la campagne et vivant dans une ville. Ces salariés, qui conservent des liens étroits avec la campagne, constituent le cœur productif de la classe ouvrière chinoise. Ce sont eux qui, avec les paysans, construisent la Chine moderne, fournissent le charbon et l’électricité, construisent les routes, les aéroports, les ports, les chemins de fer, les buildings modernes, qui fabriquent les appareils électro-ménagers, les camions, les voitures, les motos électriques, les produits pour l’exportation, etc. Ces salariés monnayent ainsi non seulement le surplus en dollars US que la Banque centrale de Chine accumule dans ses caisses en cas de besoin, mais également les importations, qui sont très grandes. C’est dans cette partie de la population active, et surtout dans sa fraction urbaine, que le capitalisme, chinois ou d’origine étrangère, est le plus développé. • Les salariés du secteur tertiaire (34%) sont un ensemble composite de salariés du commerce, de la restauration, de l’hôtellerie, des transports, de la poste et des télécommunications ainsi que de l’enseignement, de la santé, de l’armée, de l’administration. Pour ce grand secteur, le capitalisme concerne principalement les commerces, la restauration, l’hôtellerie, certaines fractions du transport. Les autres salariés relèvent plutôt de rapports étatiques. • Une statistique est toujours austère. Sans entrer plus qu’il ne faut dans les détails, on peut retenir cependant que, avant d’être capitaliste, la Chine est un pays rural traditionnel . Certes, il n’est pas nécessaire que 100% de la population d’un pays soit salariés dans des entreprises capitalistes modernes pour que ce pays soit capitaliste. Mais il faut avancer avec prudence pour caractériser une société d’autant plus que le capitalisme est lui-même un système à multiples facettes. Tableau 2 - Répartition (%) de la population active urbaine par entreprises autres que les administrations (Source : Statistical Yearbook of China 2011) Entrep. Etat+Coop - 30 % Capitalistes chinois - 42 % Chinois outre-mer - 4 % Entrep. Etrangères - 5 % Individuels - 19 % Total - 100 % On compte environ 230 millions d’actifs urbains travaillant dans des entreprises autres que les administrations et assimilées. Ces actifs sont le support humain éventuel du capitalisme en ville. Il est utile d’en connaître la structure par grand type d’entreprises. • La statistique du tableau 2 montre qu’un peu moins du tiers de ces salariés (urbains) travaille dans des entreprises d’Etat ou dans des coopératives (un petit nombre). Ces entreprises sont de plus en plus insérées dans le marché et pour certaines d’entre elles dans le marché mondial. Elles ont des traits du capitalisme. Mais les plus grandes d’entre elles tendent à fonctionner comme « champions nationaux » plutôt que comme entreprises multinationales de type américain. • Elle montre également que la majorité des salariés urbains travaillent dans des entreprises chinoises (42 % (Chinois continentaux) + 4 % (Chinois d’outre-mer) = 46%). • Elle montre que les entreprises étrangères de type Wall Mart ou Carrefour salarient 5% de la main-d’œuvre urbaine. • Il apparaît enfin que le cinquième de la main-d’œuvre urbaine fonctionne sur le modèle de l’entreprise individuelle en exerçant les petits métiers de la rue (par exemple petite restauration, commerces divers, réparation de véhicules, transport des personnes, portage). Ces données précisent et nuancent très sensiblement l’affirmation selon laquelle la Chine serait un pays capitaliste. Aujourd’hui, la Chine est d’abord un pays rural paysan . C’est ensuite un pays administré (doté d’une administration) . C’est enfin un pays de production marchande à statut diversifié , capitaliste et non capitaliste. Dans ce cadre, se côtoient : 1) la très petite production individuelle, 2) la production d’Etat (avec de gros leaders et tout un ensemble d’entreprises moyennes), 3) la production capitaliste chinoise (avec des leaders mondialement connus, comme Haier (électro-ménager), mais surtout une masse de petites et moyennes entreprises), 4) la production capitaliste d’origine étrangère (avec de grosses unités). Il faut aussi savoir que l’Etat chinois demeure, pour l’instant, maître de sa politique monétaire et que les marchés financiers de ce pays sont encore peu développés. S’il existe une interrogation relativement à l’essence, capitaliste ou non capitaliste, des rapports sociaux fondamentaux de la Chine contemporaine, et je crois que cette interrogation est légitime, elle ne peut porter que sur l’avenir de cette société. Car actuellement, la société chinoise n’est pas capitaliste au sens où le capitalisme (et surtout le capitalisme monopoliste financier mondialisé ) y serait dominant. C’est une société comprenant des entreprises capitalistes à dominante chinoise, insérées dans un environnement rural et traditionnel encore majoritaire, exerçant leur activité dans un cadre contrôlé par l’Etat, notamment dans le domaine monétaire. Avec cette optique, on peut comprendre, de manière simple et selon moi aucunement simpliste, le 18ème Congrès du PCC. Compte tenu de son poids et de son insertion dans l’économie mondiale, la Chine subit les effets de la crise mondiale actuelle. Cela se traduit par le ralentissement relatif de sa croissance économique mais non par la réduction de sa croissance. Cela dit, dans une optique de développement dynamique, même le ralentissement pose problème. C’est pourquoi on a pu, dans la phase préparatoire du 18ème Congrès, distinguer l’esquisse de trois grandes catégories de « solutions » à ces problèmes. La première est celle que l’on rattache généralement au nom de Bo Xilai, secrétaire du Parti à Chongqing jusqu’en mars 2012. Chongqing est l’une des grandes villes chinoises (8 millions). Située dans le centre de la Chine, elle peut apparaître, bien que de moindre importance, comme le pendant rural et continental de Shanghaï (la ville maritime de l’économie et des affaires, 20 millions) et de Beijing (la ville de la politique et du pouvoir, 18 millions). Au nom de Bo Xilai a été associée l’idée selon laquelle il faudrait en revenir aux préceptes de Mao Zedong et à la reconstruction d’une société égalitaire, fondée sur une nouvelle génération d’entreprises publiques [6]. Cette option n’a pas véritablement de programme car il n’y aura pas de retour en arrière sur la stratégie inaugurée par Deng Xiaoping. La masse des Chinois ne le permettrait pas. Elle a pour seule justification de « rassembler les mécontents ». Mais le rassemblement des mécontents ne fait pas un programme. La deuxième catégorie de solutions est celle des juristes. Elle est matérialisée par divers instituts de recherche. Il existe en Chine un courant idéologique appuyé par un petit nombre, de nature principalement intellectuelle (situé au plan de la recherche), à visée politique préconisant le développement de l’économie marchande (et donc de l’économie capitaliste), le tout accompagné d’un fort développement du droit. Le droit en Chine est encore sous-développé même s’il est en développement. Or une société capitaliste suppose un haut degré de développement juridique pour que les individus et les entreprises peuplant cette société puissent coexister et régler leurs conflits. La troisième est celle de la combinaison entre action de l’Etat et entreprises de divers types, le tout étant coordonné par l’action administrative et par le marché, avec une finalité nationale affirmée. Cette stratégie correspond au « consensus de Pékin », une expression forgée par opposition et contraste avec ce qu’on a appelé « le consensus de Washington », pour désigner, pendant les années 1980-1990, la stratégie de libéralisme économique intégral dans le contexte du capitalisme monopoliste financier mondialisé. Le 18ème congrès a été l’affirmation de cette troisième voie, que l’on aurait tort d’identifier à une voie moyenne, un peu de ceci, un peu de cela. C’est une voie originale que les dirigeants chinois qualifient d’économie de marché socialiste, ou mieux encore d’économie socialiste de marché. La politique intérieure chinoise n’est pas d’une transparence absolue, loin de là. Mais elle est compréhensible, même avec des approximations, même pour un observateur étranger. Ce que je viens d’écrire est, en tout cas, ma façon de comprendre « les choses ». Cela dit, je crois que les notions de « droite », de « gauche », de « centre », ne sont pas appropriées pour interpréter la dynamique de cette société. Dans ce but, il faut, me semble-t-il, faire un détour théorique. 2) Éléments de théorie Pour se demander quel peut être l’avenir sociologique et politique de la Chine, trois questions au moins peuvent être posées : • a) Pourquoi le socialisme ne s’est-il pas développé en Chine sur la seule impulsion de la sphère politique ? Pourquoi, par conséquent, les dirigeants chinois ont-ils envisagé, à un moment donné, qu’il leur fallait avoir recours au marché et au capitalisme ? • b) Le gouvernement de la Chine est-il en mesure d’assurer « le guidage socialiste » de l’évolution résultant de ce choix ? • c) Finalement, qu’est-ce que le socialisme ? a) Pourquoi le socialisme ne s’est-il pas développé en Chine sur la seule impulsion de la sphère politique socialiste ? Celles et ceux pour lesquels la société chinoise se développe aujourd’hui selon une orientation capitaliste devraient répondre, selon moi, à la question de savoir pourquoi la prise du pouvoir par les communistes, en 1949, n’a pas été suivie par un développement économique conséquent. La Chine maoïste a consacré l’indépendance nationale de ce pays et ce fut une grande victoire pour les forces révolutionnaires. Mais la tentative de développer ce pays sur un fondement principalement politique a connu un succès très modeste au plan économique et s’est traduite, au plan politique, par des échecs et des conflits désastreux. La Chine maoïste n’a pas été « un désert industriel », loin de là. Elle a connu un certain développement. Mais elle s’est développée de manière très insuffisante en quantité (faible niveau de la productivité eu égard aux besoins de la population) et de manière gaspilleuse. Le volontarisme du « grand bond en avant » et de « la révolution culturelle » s’étant traduit par de graves échecs, les dirigeants chinois ont été obligés d’emprunter une autre voie que la voie politique antérieure pour bouleverser la société chinoise traditionnelle et la pousser au développement économique. Comme on le sait, Deng Xiaoping fut le promoteur de cette « révolution dans la révolution », dont la mise en place a pris du temps. En effet, proclamée en 1978 (deux ans après la mort de Mao Zedong), la politique d’ouverture et de réforme a d’abord produit ses effets dans les campagnes à partir de 1984 (entreprises « de bourgs et de villages »). Ensuite, le mouvement s’est accéléré après 1992, cette accélération faisant suite à la crise politique de 1989 (émeutes de Tian An Men). Ce qu’on appelle « le capitalisme chinois » d’après 1949 a donc environ 20 ans. Ce que je vais énoncer est certainement sommaire. De plus, le fait que le monde entier soit mis en crise de par la responsabilité du capitalisme et de ses agents, avec les souffrances que cela implique pour un grand nombre, n’est pas favorable au déroulement serein de la discussion scientifique. Nous ne vivons pas dans un monde de concepts et d’idées. Pourtant, l’expérience contemporaine oriente la réflexion vers une double conclusion : • 1) le capitalisme a représenté une période globalement progressive de l’histoire, • 2) le socialisme a besoin de s’assimiler les acquis généraux de cette structure pour en prendre la relève et développer ses propres apports. Cette dernière conclusion est à fortiori vérifiée dans le cas de pays sous-développés. Lénine, en son temps, avait raisonné de la sorte pour la jeune Union soviétique. Deng Xiaoping l’a également fait à sa manière, dans le contexte de la société chinoise et de ses expériences. Les raisons pour lesquelles ce recours est nécessaire sont, à mon avis et principalement les suivantes : 1) Dans une société sous-développée, les rapports sociaux sont encadrés par la tradition, qui est le plus souvent conservatrice et antinomique de l’initiative individuelle. Or dans une situation de révolution politique, le développement économique est une urgence. L’initiative individuelle pour y faire face est donc une nécessité même si elle n’est pas la seule nécessité ou la première nécessité. 2) Cette raison est à fortiori vérifiée lorsque la société considérée est une société ayant une population nombreuse. Un grand nombre de besoins sont à satisfaire. 3) Le capitalisme a été et demeure un stimulant puissant de l’initiative individuelle. Les rapports socialistes, en revanche, ne favorisent pas l’initiative individuelle. On peut même dire que les communistes s’en méfient. En effet, les rapports socialistes ont trait, à la société dans son ensemble, à la globalité des rapports sociaux. Sur le papier, il n’existe pas d’antinomie entre les niveaux de l’individuel et du social. En réalité, il est en est tout autrement. 4) Or ce que les praticiens de la société capitaliste ont découvert, au 20ème siècle, dans le contexte de la complexité croissante des sociétés, est que le fonctionnement économique de la société ne dépend pas seulement des facteurs capital et travail. Il dépend également du facteur « organisation ». Il est justifié de dire que, dans les sociétés complexes contemporaines, les trois facteurs de la production (outre la nature) sont le capital, le travail et l’organisation . Jusqu’à une date récente, l’organisation socialiste avait été surtout identifiée, par les praticiens du socialisme, à la planification socialiste impérative. Or cette modalité n’est qu’une forme d’organisation insuffisante et fruste de la société, ne couvrant qu’une partie des rapports qui l’organisent. Elle a entraîné, en fonctionnant seule, de profonds déséquilibres économiques [7]. A l’organisation sociale globale du plan doit être notamment ajoutée la maîtrise de l’organisation intérieure des entreprises et des administrations (le management des entreprises, le management des administrations), la maîtrise du rapport entre les entreprises et les consommateurs (le marketing), la maîtrise du rapport entre chaque entreprise et les autres entreprises ou les administrations, la maîtrise du rapport entre les administrations et leurs usagers. En France, les communistes insistent surtout sur la démocratie économique et l’intervention des travailleurs pour surmonter ces difficultés. Ils n’ont pas encore intégré la dimension technique managériale de cette exigence. Mais dans les années 1920, avec Lénine en Russie soviétique, ou dans les années 1980, dans la Chine populaire, les travailleurs salariés ont encore une très faible expérience de la vie économique concrète. C’est pourquoi le recours à l’initiative individuelle et s’il y a lieu, à l’organisation capitaliste, est apparu comme le meilleur moyen de surmonter et de prévenir, dans certains secteurs, les défaillances possibles de la planification socialiste. b) Le gouvernement de la Chine est-il en mesure d’assurer « le guidage socialiste » de l’évolution résultant de ce choix ? Le vrai problème auquel est confrontée la pensée socialiste dans un pays comme la Chine n’est donc pas celui de l’alternative entre socialisme et capitalisme, car le recours à l’initiative individuelle et capitaliste est nécessaire. C’est celui de la capacité de guidage par les institutions socialistes des entreprises capitalistes ou des entreprises individuelles. Pour surmonter l’état de misère qui prévalait encore en Chine dans les années 1970, le gouvernement socialiste a fait appel à tous les chats du pays, qu’ils soient blancs ou noirs, les invitant tous à attraper des souris. Le pari était que, une fois la richesse produite (les souris attrapées), avec des inégalités prévisibles (car le capitalisme et l’initiative individuelle engendrent nécessairement des inégalités de toutes sortes), il faudrait la redistribuer en partie (mise en place d’un État social), en orienter la façon de la produire (nouvelle législation), en réorienter les lieux de production (politique territoriale), en encadrer le déroulement régulier , au jour le jour, par une politique économique venant en complément de la planification centrale pluriannuelle, lui donner une assise nationale de moyen-long terme en développant, à partir du niveau central, les infrastructures nécessaires et, depuis une dizaine d’années, en ayant la préoccupation insistante du développement durable et du développement scientifique . Le 18ème Congrès a affirmé que ce pari serait tenu. Je le souhaite, même si je ne suis pas en mesure de savoir s’il sera tenu. Ce que je pense pouvoir dire est que : • 1) La Chine dispose d’un État socialiste . C’est celui qui met en place les infrastructures matérielles, juridiques et culturelles, qui prend en charge l’exigence du développement scientifique (et donc de la formation), l’exigence écologique, l’exigence du développement territorial équilibré, qui gère la monnaie nationale. • 2) Cet État socialiste n’est pas inséré dans la mondialisation capitaliste financière comme le sont les États des pays capitalistes, complètement dérégulés au plan économique, social et financier. Je pense que la maîtrise monétaire est et sera l’un des points clés du développement socialiste de la Chine, plus que la fortune de ses milliardaires, qui n’est qu’un épiphénomène spectaculaire. • 3) Parmi les aspects qui suggèrent la notion du « capitalisme en Chine », il faut distinguer l’initiative individuelle (par exemple les petits métiers de la rue, le travail des paysans) et les entreprises capitalistes proprement dites . Je renvoie sur ce point aux statistiques précédentes. Le capitalisme est le système qui non seulement stimule l’initiative individuelle mais suppose l’exploitation du travail à titre privé. L’entreprise individuelle est une affaire familiale. • 4) Parmi les entreprises, la question est posée de savoir si les entreprises d’État sont réellement des entreprises socialistes ou si elles ne sont que des entreprises capitalistes à visage socialiste. Il est clair que les plus importantes d’entre elles, objets d’un suivi régulier de la part des autorités centrales, fonctionnent comme « champions nationaux » et non comme entreprises multinationales capitalistes. De plus, la nature juridique des rapports structurant ces entreprises (propriété publique) permet une intervention plus directe de l’État socialiste que dans les entreprises capitalistes (leurs orientations générales, leur façon de respecter ou non la législation sociale, etc.). • 5) L’un des problèmes rencontrés par les dirigeants de ce pays est donc, d’une part, d’améliorer le fonctionnement de l’État socialiste et, d’autre part, de mettre en place un État social venant compléter efficacement l’action de l’État socialiste . L’État social est non seulement celui qui redistribue (fiscalité, accès aux consommations collectives essentielles de santé, de prévention sociale, d’enseignement). C’est également, me semble-t-il, dans l’état actuel de la Chine, celui qui contribue à la réalisation de l’équilibre économique conjoncturel (emploi et salaires, investissements, inflation, commerce extérieur), qui permet à chacun d’ accéder à la propriété du logement, qui élabore la législation nécessaire [8]. La lecture des différents documents publiés à l’issue du 18ème Congrès montre que les dirigeants de la Chine sont conscients de ces problèmes. La compréhension de la Chine contemporaine paraît, en tout cas, différente et plus complexe qu’une simple interrogation sur la nature capitaliste ou non de la Chine. Quel sera l’avenir ? Personne n’est en mesure de lire dans le marc de café. Aussi l’une des questions soulevées pour la Chine ne serait-elle pas celle de la démocratie dans ce pays ? J’en reporte l’examen au troisième sujet abordé dans ce texte. Pour l’instant, je souhaite poser la question suivante : « Qu’est-ce donc que le socialisme, en Chine ou ailleurs ? ». c) Qu’est-ce que le socialisme ? Le projet de base commune (direction du PCF) ne renseigne pas du tout sur le concept de socialisme. Ce concept a disparu, étant identifié, je crois, au « pouvoir de quelques-uns ». Ce projet préconise en effet « une révolution citoyenne, pacifique, démocratique, et non pas la prise de pouvoir d’une minorité » . Simultanément, comme je l’ai déjà indiqué, il n’est fait aucune mention de la Chine qui, elle, se déclare pays socialiste. Ces deux aspects sont, me semble-t-il, liés, ce que je vais essayer de montrer ci-dessous. Ce qui me conduira à une définition rapide du socialisme et à l’énoncé du besoin de ce concept dans un projet communiste. • 1) Quelques remarques : Je crois que le concept de socialisme est aujourd’hui, en France, traité de deux manières distinctes dans la pensée des communistes. Pour les uns (première manière), le concept de socialisme doit disparaître. Lénine avait introduit la distinction entre le socialisme, phase intermédiaire progressive, et le communisme, le débouché de cette phase intermédiaire. Mais les écrits de Marx suggèrent une approche inversée. Il y aurait le communisme, qui serait une phase de lutte permanente et de solution continue des contradictions de la société et le socialisme, qui serait, en même temps que le débouché du communisme, le début de l’histoire enfin libérée de l’humanité. L’échec du socialisme européen de type soviétique a remis cette phrase de Marx à l’ordre du jour. Il existe des versions savantes et des versions vulgaires de cette approche renouvelée. Parmi les dirigeants actuels du PCF, Marie-George Buffet s’est illustrée dans la version vulgaire. Je cite de mémoire son propos selon lequel le communisme, c’est être heureux, le communisme, c’est le bonheur. Elle avait prononcé ces paroles historiques à l’occasion de je ne sais plus quel banquet. Chacun sait que les banquets, surtout en phase terminale, fournissent l’occasion de grandes envolées oratoires. Et après tout, pourquoi pas ? Pourquoi le communisme ne serait-il pas le bonheur ? Cela dit, si l’on en reste à ce genre de platitude, si l’on ne nuance pas le propos, si l’on ne dit pas que c’est un résumé un peu abrégé, voici ce que, à mon avis, il exprime, même à la fin d’un banquet arrosé : « Le communisme n’est pas un état mystérieux de la société, c’est un état simple, que chacun peut comprendre, c’est le bonheur. Vous qui m’écoutez, qui êtes de simples gens, vous êtes en mesure de me comprendre. Comment y accéder ? En luttant au jour le jour, en résolvant les contradictions telles qu’elles se présentent. Cela dit, nous vivons dans un État démocratique. Or résoudre les contradictions dans un tel contexte suppose de voter. Le communisme, n’est pas d’abord un contenu, c’est une méthode, la méthode démocratique » . Tel est me semble-t-il, le cheminement intellectuel qui, du rejet du pouvoir minoritaire censé caractériser le socialisme, conduit à une sorte de démocratisme intégral et absolu, identifié à la lutte pour le communisme. Je crois que, pendant ce cheminement, les contradictions réelles s’évaporent au bénéfice de la solution supposée, le vote de type occidental. Et l’on aboutit au projet de base commune présenté par la direction du PCF. Il est clair que, dans ce contexte, les représentants du Parti Communiste Chinois, pour lesquels le vote démocratique n’est pas une préoccupation de premier plan, apparaissent, aux yeux des représentants du PCF, pour lesquels le vote démocratique devient l’alpha et l’oméga de la vie en société, comme étant d’horribles partenaires. Cette interprétation est paradoxale car, dans le cas de la Chine notamment, il conduit ces représentants à penser que la Chine ne serait pas révolutionnaire parce qu’elle est socialiste. Conclusion : on n’en parle pas. La Chine ne s’évapore pas, évidemment, mais elle est évaporée. Pschitt !!! • 2) Une définition rapide du socialisme : J’appartiens à la catégorie des communistes de la deuxième manière, celles et ceux pour lesquels le concept de socialisme a un sens et doit être conservé. Je ne suis pas un fétichiste des mots. J’estime cependant que le terme de socialisme convient dans la mesure où il est lié au concept de socialisation [9]. Le socialisme serait cette phase de l’histoire des sociétés au cours de laquelle serait opérée et achevée la socialisation du développement engagé par le capitalisme . Il existe différentes versions de cette deuxième manière. Certains estiment par exemple, que le concept de « mode de production socialiste » est théoriquement justifié. Personnellement, je défends l’idée selon laquelle il existe diverses formes et modalités du socialisme, en fonction des formations sociales [10] dans lesquelles il est susceptible de prendre racine [11]. Pour cette raison théorique, le concept de « mode de production socialiste » me paraît une contrainte plus qu’un outil. Je crains que le concept de mode de production socialiste ne véhicule l’idée d’un modèle du socialisme. Cela dit, on peut retenir de ce concept, même si on en rejette l’emploi, que le socialisme suppose l’achèvement d’un certain nombre d’exigences générales. Par exemple, on ne peut se satisfaire du discours idéologique, que l’on rencontre chez certains communistes, selon lequel aujourd’hui on ne devrait plus parler de propriété mais s’intéresser seulement au pouvoir. Il faut observer le pouvoir, évidemment, et tout particulièrement le pouvoir économique. C’est l’un des points sur lesquels l’économiste français François Perroux a beaucoup insisté, selon moi à juste titre. Mais il n’y a pas de socialisme sans socialisation du pouvoir, sans socialisation intégrale et menée jusqu’à son origine, c’est-à-dire la propriété privée et/ou privative des grands moyens de production, de commercialisation, de transport et de financement . Le socialisme est, selon moi, dans le contexte ou sur le fondement du capitalisme, le système structurel où la sphère politique (qui représente la société ) tend à devenir dominante de la sphère économique. Avec le capitalisme, l’économique s’était développée de manière indépendante de la sphère politique jusqu’à la dominer. Avec le socialisme, la sphère politique reprend le dessus. Elle poursuit, prolonge, achève, complète, redresse la socialisation hypertrophiée, exacerbée, déséquilibrée, génératrice d’injustices et de misères, engagée par le capitalisme. L’histoire de la Chine illustre cette définition. Aux 19ème et 20ème siècles, les puissances capitalistes, Japon inclus, ont cherché à faire de la Chine un nouveau terrain de chasse économique, par exemple en obligeant les habitants de ce pays à acheter et consommer de l’opium. Le succès de la lutte pour le socialisme a redonné aux Chinois la maîtrise de la sphère politique de leur pays (1949, indépendance nationale, fondation de la RPC). Du coup, les communistes chinois ont fait « rentrer l’économique dans le rang ». Il en de même aujourd’hui, toutes proportions gardées, dans un pays comme la France. Le capital monopoliste financier mondialisé a extériorisé l’économique en dehors des frontières nationales [12]. La lutte pour le socialisme consiste notamment à redonner à la nation, territoire d’exercice de la sphère politique, la maîtrise de la sphère économique extériorisée. Les rapports entre sphères économique et politique différent d’un pays à l’autre, d’une société à l’autre. Les niveaux de développement économique n’y sont pas les mêmes. La sphère culturelle détient ici des traits importants que l’on ne retrouve pas là. La sociologie peut être distincte (par exemple en Chine, au début du 20ème siècle, peu d’ouvriers et très grosse population paysanne). En bref, il faut observer les sociétés dans leurs ressemblances, mais aussi et peut-être surtout dans leurs différences. L’expression de « socialisme aux caractéristiques chinoises » est tout à fait appropriée, comme le sera peut-être l’expression de « socialisme aux caractéristiques françaises » ou de « socialisme aux caractéristiques sénégalaises » ou de « socialisme aux caractéristiques algériennes » ou de « socialisme aux caractéristiques marocaines, tunisiennes », que sais-je ? Le paradoxe de la Chine est que les révolutionnaires chinois, pour socialiser leurs options politiques, c’est-à-dire asseoir, insérer, diffuser en profondeur dans la société l’idée du socialisme (car le socialisme ne peut pas être au 20ème siècle, un socialisme de pénurie où l’on ne mangerait que des cailloux), ont eu besoin de recourir, de manière intensive et après bien des hésitations, à l’initiative individuelle et au capitalisme. Cela, ils l’ont effectué avec les outils mentaux à leur disposition, avec l’héritage de leur État et de leur organisation sociale, avec l’héritage de leur culture. Mais pour ce qui concerne la France, pays industriellement et intellectuellement développé, quelles sont les exigences de socialisation que le socialisme pourrait et devrait accomplir ? A mon avis, il y en aurait deux de première importance. La première consisterait à socialiser les entreprises de production matérielle et les fonctions qui ont été extériorisées du territoire national, par conséquent à exproprier les capitalistes décideurs et acteurs de ces activités, et à redonner à ces dernières la finalité de servir le travail et la consommation dans la nation. La deuxième consisterait à socialiser les activités de production non matérielle , celle de la production scientifique et du financement en premier lieu, mais aussi celles de la santé, de l’enseignement, de l’administration, de la police, de la justice, du transport, de la planification, du management, tous ces services collectifs qui peuplent désormais le paysage des sociétés modernes complexes. Marx appelait les ouvriers à conquérir la maîtrise de la production matérielle. Les communistes aujourd’hui peuvent à bon droit appeler l’ensemble des salariés, ouvriers inclus, à conquérir la production matérielle et la production non matérielle. Marx a appelé le Travail à conquérir le Capital. A la suite de Marx et d’Engels, nous devrions appeler aujourd’hui les travailleurs à conquérir le Travail, le Capital et l’Organisation. Envisager le socialisme en France, c’est considérer que la société française ne sautera pas à pieds joints du capitalisme au communisme, comme certains le croient. Il y a encore un travail d’apprentissage à réaliser, celui des relations nouvelles. Les classes révolutionnaires nouvelles, prenant appui sur l’expérience acquise par la classe ouvrière, doivent s’approprier la connaissance de la relation sociale avec l’aide (en raison de l’expérience acquise) de la classe ouvrière. Cette dernière doit, simultanément s’approprier la pratique complète de la production matérielle tout en apprenant mieux, auprès des nouvelles classes, les bénéfices apportés par la maîtrise de la relation sociale. Il existera donc une phase de transition, peut-être longue (une centaine d’années), dans laquelle coexisteront l’ancien et le nouveau. Le socialisme est une phase de transition qui ne débutera pas par la mort du capitalisme en général mais devra commencer par la fin de sa domination . En outre, le capitalisme est un système complexe, formé de plusieurs éléments. Le socialisme doit être cette phase de transition au cours de laquelle sera réalisée la fin de sa modalité centrale actuelle, celle du capitalisme monopoliste financier mondialisé , en même que s’effectuera l’apprentissage de relations nouvelles entre les pays vivant dans un même monde. En raison de son caractère composite, se posera en France comme en Chine, bien qu’en des termes différents, la question du guidage dans chaque pays de cette phase transitoire. Les dirigeants actuels du PCF ne se la posent pas, étant partisans d’un démocratisme intégral et absolu. J’ai, pour ma part, avancé le concept de « gouvernement des salariés » pour contribuer à cerner globalement et selon moi de façon communiste cette exigence de guidage [13], qui correspond à ce que les classiques du marxisme ont appelé « la dictature du prolétariat ». La signification du concept que j’avance est simple. Il s’agit, tout en étendant le champ d’application de l’élection et de ses effets, de faire en sorte qu’une fois élus, les représentants des salariés ne s’approprient pas, comme c’est le cas aujourd’hui avec les dirigeants socialistes, le droit de décider à la place de leurs électeurs. Ce qui suppose en premier lieu (c’est une condition nécessaire mais non suffisante) de respecter scrupuleusement les engagements pris. En outre, le gouvernement des salariés doit être « un gouvernement général des salariés » , dans les entreprises, les administrations et les instances classiques de décision. Cela ne signifie pas que les problèmes seront résolus sans contradictions et sans tâtonnements.
Edité le 22-12-2012 à 22:34:22 par Xuan |
| | Posté le 22-12-2012 à 20:49:09
| (suite et fin) Troisième Sujet : La Chine et la démocratie de type occidental Pour les dirigeants du PCF, leur projet révolutionnaire s’est transformé en une recherche de démocratisme intégral . Ce qui signifie que, pour eux, un projet révolutionnaire repose nécessairement sur une pratique élective soutenue. C’est en même temps un mouvement de démocratisme absolu , dans la mesure où il ne semble plus indispensable à ces dirigeants d’examiner de très près les éléments sur lesquels doit porter la révolution. Par exemple, pouvoir, propriété, c’est pour eux du pareil au même. Un autre exemple : je leur reproche, avec d’autres, d’avoir remplacé le structurel et le social par du sociétal. A ce reproche, ils peuvent rétorquer en eux-mêmes que, de toute façon, la démocratie tranchera. Leur démocratisme est, selon moi, à la fois intégral et absolu . Ce que résume l’expression « La VIème République, vite ! vite ! ». Pour les Chinois, ce type de propos, me semble-t-il, « c’est du chinois ». A mon avis, cette critique n’est pour eux, guère compréhensible. Je vais essayer d’indiquer les raisons pour lesquelles, selon moi, les dirigeants communistes chinois accordent moins d’attention que nous à la démocratie de type occidental [14]. 1) La différence des cultures existe. Elle est faite de différences de religions, de luttes sociales, d’histoires. Elle présente une grande inertie. Si les sociétés ne faisaient que « combiner » du capital et du travail, les choses seraient simples. On peut imaginer que produire de l’aspirine est une opération identique, qu’elle se déroule à Shanghaï, au Caire ou à Hambourg. Mais il est clair que, pour comprendre la production d’aspirine et la mener à bien quel que soit le lieu, il faut faire intervenir le facteur organisation et plus particulièrement sa dimension culturelle. La production n’est pas uniquement technique. Elle fait intervenir l’outillage mental des producteurs. Ce que l’on observe pour la production est à fortiori vrai pour la gestion de la société. Il existe un grand nombre de définitions de la culture. Le fait que je ne sois pas anthropologue me permet d’aller vite et de dire que la culture est l’ensemble des représentations, des outils mentaux, des modes d’emploi, des préceptes de conduite, des valeurs, que nous mettons en œuvre dans toute activité sociale. Dans cet ensemble, les représentations religieuses jouent un rôle structurant. En effet, les religions ont trait à ce qui est censé se trouver « au-dessus de nous » et elles sont le véhicule généralisé des notions de bien et de mal. Elles jouent (théoriquement) un rôle déterminant « si l’on est croyant », mais comme elles imprègnent en profondeur l’ensemble des représentations, leur rôle est déterminant même « si l’on n’est pas croyant ». Ce que je voudrais indiquer avec ce propos est que la différence des comportements politiques entre les communistes chinois et les communistes français peut venir des différences culturelles, et donc principalement des différences religieuses, recouvrant nos territoires respectifs. a) Démocratisme intégral et monothéisme Les religions sont apparues dans le monde à une époque récente (quelques millénaires). Elles se sont épanouies dans leur forme moderne avec les Empires. Il existait des petits dieux un peu partout. Les empires ont concentré les dieux locaux pour aboutir à un seul Dieu, avec un D majuscule. L’un des aboutissements de ce processus de concentration a été le monothéisme, dont on trouve plusieurs modalités dans l’univers méditerranéen, en particulier juif, chrétien, mahométan. Je ne cherche à faire ici l’histoire des religions dans le monde ou même dans le bassin méditerranéen. Je crois cependant pouvoir dire que le monothéisme, par exemple de type chrétien catholique, est tout à fait en accord avec notre idéologie politique. D’un côté existent des hommes, supposés être des créatures de Dieu et donc dialoguant avec Dieu, lui parlant de manière directe. C’est, selon moi, l’un des fondements du démocratisme contemporain. D’un autre côté, existe l’Église, qui a maintenu un certain pouvoir tout en coordonnant et contrôlant les représentations. Le résultat de cette histoire est que l’homme occidental, en tant qu’individu, est face à la société. Ce monothéisme a engendré, en même temps que se déroulaient tout un ensemble de luttes politiques dans un contexte économique donné, trois représentations de base : celle de l’individu (la personne, dont la forme moderne évoluée est le citoyen ), celle de la société , celle de l’État compensateur des problèmes que la société ne règle pas spontanément, et qui est le prolongement de l’Église. Ma conclusion est que quand des dirigeants communistes du PCF croient énoncer une vérité universelle en reprochant aux communistes chinois de ne pas pratiquer la démocratie occidentale, ils leur reprochent en fait de ne pas être chrétiens à la mode française et de ne pas avoir eu la même histoire que la France. En raison de son rattachement au monothéisme, la pensée française est marquée par l’illusion de l’universalisme . Comme par ailleurs le monothéisme chrétien a servi de sous-bassement à la représentation démocratique, il vient que les dirigeants communistes français expriment, à l’égard de leurs homologues chinois, l’illusion que le démocratisme intégral et absolu est universel. b) Religion et culture de la Chine Souvent, on entend dire que « les chinois n’ont pas de religion ». Ce propos est inexact. Mais il est clair qu’ils n’ont pas connu la même religion que nous, occidentaux. Il est clair que leur histoire s’est déroulée dans un autre contexte que le nôtre, et que les luttes sociales n’y ont pas connu la même configuration. Les chinois ont connu « la forme empire » et l’on y observe les mêmes phénomènes de concentration des dieux locaux qu’en Occident. Mais le résultat final n’a pas été le monothéisme occidental. D’un côté on y observe que l’empereur est « le fils du Ciel » . Il est en rapport avec un « lieu » assez vague dans son contenu, qui est « le Ciel » (Tian). D’un autre côté, on y observe des pouvoirs locaux, des familles, dans lesquels se déroulent des rites particuliers. Au lieu d’avoir un monothéisme « pur et parfait » comme diraient les théoriciens néo-classiques, la Chine offre l’image d’une religion duale, avec d’un côté l’empereur fils du Ciel et de l’autre les religions locales dont les familles ont la responsabilité. D’une part, il n’existe pas de Dieu central bien défini, mais il existe quand même un Centre divin. L’Empereur a pour mission de dialoguer avec les puissances habitant dans ce lieu au contenu très vague qu’est « le Tian ». D’autre part, existent les familles, qui sont des lieux de communication avec les ancêtres. Cette structure mentale duale n’est pas sans rappeler ce que Marx avait commencé d’étudier sous le nom de « mode de production asiatique », avec d’un côté, une autorité centrale extrêmement puissante, prélevant un tribut sur les composantes de la société, et d’un autre côté, des villages, à la porte desquels s’arrêtait la puissance politique de l’Empereur. De cela résulte notamment plusieurs conséquences : • 1) Chaque Chinois considéré individuellement n’entretient aucun rapport avec le Dieu central des monothéistes. Et pour cause puisque cette fonction de communication est dévolue à l’Empereur et que les puissances avec lesquelles l’Empereur communique ne sont pas telles que chaque Chinois puisse y accéder simplement. Un Chinois n’est donc pas une personne, au sens occidental du terme. • 2) Il vient de cela que les Chinois en général ne sont pas en rapport direct avec « la société ». Car ce que nous appelons « la société » est la suite historico-logique du monothéisme . Les Chinois sont en rapport direct avec « les autres », ces autres étant les membres de sa famille. • 3) Une autre conséquence de ce qui précède est que les chinois « ne font pas de politique ». La politique est l’affaire de l’Empereur. On peut dire qu’elle est aujourd’hui l’affaire du Parti, que dis-je, de sa direction au sommet. • 4) Ce qui était autrefois « le Tian » est aujourd’hui « l’économie ». Jadis, l’Empereur était en charge des relations avec le Ciel pour le bon déroulement du climat, des inondations, des séismes, et par conséquent des récoltes. Je pense que « le Tian d’aujourd’hui », c’est l’économie, l’emploi, les revenus. Autrefois, quand il y avait des sécheresses, des inondations, etc. et que cela durait trop longtemps, les paysans se révoltaient et parfois renversaient l’empereur. Ce dernier était supposé ne pas avoir respecté les règles. Il avait eu une mauvaise conduite à l’égard du « Tian ». L’image du Chinois pacifique quoiqu’il arrive est une image. L’histoire de la Chine a souvent été une histoire violente. On peut penser qu’aujourd’hui, cette idéologie issue des siècles passés, subsiste avec la différence que le Tian a été remplacé par l’économie. S’il y a une crise, c’est peut-être que « l’Empereur moderne », pense-t-on dans la masse, n’a pas respecté « les règles ». En particulier, lui et son entourage ont été corrompus, ou trop corrompus. Il est intéressant d’observer que la lutte contre la corruption est l’objet d’une grande attention de la part des dirigeants chinois. La réalité de la Chine moderne est celle d’un profond apolitisme que l’introduction de la démocratie occidentale ne changerait certainement pas . Car les chinois, dans leur masse, s’estiment incompétents. Seuls l’empereur et ses lettrés sont compétents. En revanche, dans leur masse, les chinois disposent d’un secours, celui de la famille. La famille continue de fournir le secours dont ont besoin ses membres, comme elle le peut et quand elle le peut. Car l’efficacité du système se détériore avec la vie moderne. Pour l’instant, ce qui est important, pour un Chinois lambda, ce n’est pas la démocratie, mais la possibilité d’avoir « des relations », en premier lieu des relations familiales, que ce soit pour trouver un emploi, pour avoir un secours en cas de maladie ou de chômage. C’est pourquoi, à mon avis, la politique agricole est primordiale pour les dirigeants de la Chine, non seulement pour satisfaire les revendications des paysans en matière de revenu, mais pour servir de « sécurité sociale » à leurs enfants partis travailler à la ville. Évidemment, cette sécurité sociale traditionnelle n’est pas sans contrepartie. Elle contraint les individus. Elle entraîne des obligations, parfois énormes. Car la famille, doit trouver des financements. Ce que nous appelons « la corruption » est au bout de cette logique. Les dirigeants politiques luttent ostensiblement et réellement contre la corruption, parce que, s’ils ne le font pas, reproche leur sera fait d’être la cause des déséquilibres de l’économie. Mais en même temps, la corruption « à la base » apparaît comme un besoin pour faire face, au niveau familial, aux déséquilibres de l’économie. Au total, sur ce point, les dirigeants communistes français sont, à mon avis, dans la confusion la plus totale. Jusqu’à présent, ils (elles) n’ont pas compris, ni l’essence anthropologique profonde de leurs vis-à-vis chinois, ni leur propre essence. L’ignorance, disait notre arrière-grand-père spirituel (Spinoza) n’est pas un argument. Elle n’est pas, non plus, une fatalité. Les dirigeants communistes français sont devenus « des dogmatiques professionnels ». Comme leurs préoccupations relatives au socialisme et au communisme sont devenues évanescentes, ils tendent à privilégier la méthode, ce que j’ai appelé « le démocratisme intégral et absolu ». Mais ils le font « bestialement ». Les dirigeants communistes chinois, qui eux, sont concerné par le socialisme, et plus particulièrement par un certain contenu du socialisme, s’attachent d’abord au contenu avant de s’intéresser à la méthode. Les Chinois sont d’abord des empiristes avant d’être des théoriciens. Pour eux, le démocratisme des dirigeants communistes français doit leur sembler étrange, inapproprié, d’une part pour les raisons culturelles que j’ai indiquées, et d’autre part, pour des raisons de fait. En outre, ce qu’ils font, ça marche. Alors pourquoi leur casser les pieds avec ce démocratisme ? c) Démocratisme et guidage du socialisme Le message du démocratisme intégral et absolu n’est pas audible parce que « ça marche ». Ce qui est vraiment intéressant est que nous, communistes français, bien que « ça marche », nous n’en parlions pas. Quand nous en parlons, c’est du bout des lèvres parce que ce succès serait le résultat de l’exploitation. Je trouve qu’un tel comportement est déplacé. Mais passons, et essayons de dépasser en pensée le simple fait que « ça marche ». Essayons de comprendre la dynamique qui se trouve derrière ce succès. Et en effet, derrière la préoccupation des dirigeants du PCF, on pourrait trouver l’idée suivante : « Nous comprenons votre point de vue. Votre socialisme fonctionne. Mais nous sommes préoccupés par le problème du "guidage" de votre système. Selon nous, dirigeants du PCF, le seul guidage possible est le "guidage démocratique à l’aide d’élections et de votes des citoyens" ». Je dois dire que si « les choses » étaient formulées ainsi, la discussion serait à peu près correcte, à condition, cela va de soi, de ne pas faire l’impasse sur la politique étrangère du PCC, laquelle est selon moi, primordiale, et à condition de ne pas donner de leçons aux dirigeants communistes chinois. Cela étant dit, les dirigeants du PCC pourraient faire au moins 4 remarques aux dirigeants français : • 1) La démocratie occidentale est vraiment loin de la perfection que vous lui reconnaissez. • 2) Vous avez du mal, techniquement, à gérer la démocratie élective avec vos 30 millions d’électeurs. Imaginez ce que cela pourrait être avec notre milliard. • 3) La démocratie occidentale n’est pas, pour nous chinois, une valeur culturelle. Nous développons la démocratie aux niveaux que nous connaissons. • 4) Notre système marche. Nous avons eu une croissance exceptionnelle pendant plus de 10 ans et ce n’est pas terminé. Je pense qu’une telle réponse serait justifiée. Je n’analyse pas la démocratie chinoise comme un « autoritarisme relâché », à la mode de Domenach. Je dirais plutôt que c’est, actuellement, « une démocratie de lettrés » . Telle est l’expression que j’ai proposée dans mon livre sur La Chine, la France, la France, la Chine pour décrire le système démocratique chinois [15]. Maintenant, pour en percevoir la dynamique et les faiblesses éventuelles, il me semble qu’il faut distinguer deux niveaux : a) le niveau des relations extérieures Je crois que, à ce niveau, pour différentes raisons, « la démocratie des lettrés » peut être efficace et obtenir des succès. L’une des raisons de son succès serait que « les affaires étrangères » relèvent d’objectifs simples et de contradictions simples. L’objectif est celui de la défense des intérêts nationaux de toutes sortes. La contradiction est « entre eux et nous ». Dans le contexte d’une stratégie pacifique, la décision peut être prise par un groupe restreint. Je ne dis pas qu’elle doit l’être, mais elle peut, et cela en obtenant des succès, en raison de la structure simple des contradictions. b) Le niveau des relations intérieures Je crois que, à ce niveau, la démocratie des lettrés rencontre sans doute déjà plus de difficultés à fonctionner de manière efficace. En effet, les contradictions sont plus nombreuses et forment un système complexe que le cerveau collectif d’un groupe humain fut-il nombreux (mettons un millier de personnes), ne peut pas maîtriser. Lorsque le développement intérieur était en phase directe avec le développement extérieur, la démocratie des lettrés, efficace pour les relations extérieures, était également efficace pour les relations intérieures. Lorsque le développement intérieur révèle ses propres contradictions, avec des caractéristiques régionales, de classes, de niveau de vie, de salaires, de qualification, l’ensemble des contradictions est trop complexe pour être résolu de manière satisfaisante par un petit groupe. On peut analyser les choses comme je le fais et certainement aussi de manière différente. A supposer que j’aie raison, rien n’autorise les dirigeants du PCF à donner des leçons à qui que ce soit. Cela dit, je doute, pour ma part, que la solution soit trouvée dans la démocratie élective de type occidental. Je crois que les solutions se mettront en place à partir de ce qui existe et dans la mesure où elles correspondront à une exigence populaire. Or une telle exigence ne se manifestera qu’à partir du moment où le système de la relation personnelle (guanxi) sera entré en crise. Dès lors que les chinois s’apercevront qu’ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes en tripatouillant ici et là à leur propre niveau, le niveau central des solutions devra être exploré. Sous cette hypothèse, deux voies pourraient être suivies par la société chinoise, deux voies qui font partie de l’existant : 1- la voie des associations et du droit. 2- la voie de l’extension du nombre des lettrés faisant partie de « la démocratie des lettrés ». Pour ce qui concerne la première voie, son lieu d’application me paraît être d’abord les syndicats de travailleurs. Plus les problèmes seront complexes et plus la société chinoise aura besoin de syndicats authentiques. Pour ce qui concerne la seconde voie, le nombre et la qualité des membres compétents du PCC devant être consultés, devra être accru. La Chine est peuplée de gens de toutes compétences, assurant des responsabilités dans leur milieu professionnel. Mais ces gens, qui peuvent être de vulgaires lèche-culs, peuvent aussi être intelligents et dévoués. Comment faire, pour élargir la consultation au sein du PCC, comment accroître le nombre de gens intelligents et dévoués que l’on y rencontre et comment réduire la proportion des « lèche-culs » sans consistance, telles sont les questions auxquelles, selon moi, les dirigeants communistes devront répondre de manière proche. Telles sont selon moi, les tâches que devra résoudre la direction du PCC dans les prochaines années pour mieux assurer le guidage socialiste de son processus de développement sous tous ses angles [16]. Ce n’est pas le démocratisme intégral et absolu qui fera progresser quoique ce soit, mais ce sera, me semble-t-il, 1) la crise de l’ancien (la crise du système de guanxi), 2) l’extension de l’existant (élargissement et amélioration du système d’information et d’initiative interne au PCC), 3) la reformulation de l’existant (la fonction des associations, le rôle des associations syndicales). [url]____________________[/url] [1] Sa superficie est égale à celle des États-Unis et sa population est égale aujourd’hui à 20% (le cinquième) de la population mondiale. [2] Fort heureusement, les relations entre le PCC et le PCF ont été rétablies. Une délégation du PCF s’est rendue à Beijing pendant l’été 2012 et a rencontré des représentants qualifiés du PCC. [3] Je renvoie à cette partie de la résolution finale adoptée à l’issue du 18ème Congrès : « Le Congrès a souligné que la Chine continuera à porter haut la bannière de la paix, du développement, de la coopération et des bénéfices mutuels, à poursuivre fermement une politique étrangère indépendante de paix, à rester indéfectiblement dans la voie du développement pacifique et à adopter résolument une stratégie de gagnant-gagnant et d’ouverture vers le haut » . Les termes importants de cette citation sont ceux, notamment, de « bénéfice mutuels » . Ils signifient que le gouvernement chinois est à priori ouvert à la négociation. Comme les entreprises chinoises éventuellement concernées ne sont pas politiquement indépendantes du gouvernement chinois, quand bien même elles le seraient au plan financier, il s’en suit que tout problème économique rencontré par les travailleurs français en raison de l’intervention d’une entreprise chinoise en France peut être l’objet d’une négociation politique. [4] Pour diverses raisons (centrage sur la révolution numérique et informationnelle, idéologie) le projet de la base commune élaboré par la direction du PCF est un projet mondialiste. [5] Dans mon livre sur « La Chine, la France, la France, la Chine » , Fondation Gabriel Péri, mars 2012, chapitre 5, j’ai cité deux villages. Chacun d’eux est doté d’une entreprise fonctionnant avec des salariés, mais sur la base de rapports de production et de consommation qui ne sont pas exactement ceux de l’entreprise capitaliste typique. Dans ces campagnes, on va trouver de tout et principalement un « capitalisme » administratif et/ou familial de petites entreprises. Ces entreprises, développées à partir de 1984, ont absorbé une partie du surplus de main-d’œuvre existant à la campagne. Une autre partie s’est expatriée vers les villes, où l’on trouve de l’emploi, notamment dans le bâtiment, la construction, l’industrie manufacturière travaillant pour le marché intérieur ou l’exportation. Cette deuxième fraction peut se replier vers la campagne en cas de chômage. La situation économique des paysans restés sur place est, aujourd’hui, la véritable assurance-chômage de ces ouvriers migrants. Mais ce repli éventuel, s’il a lieu, ne peut être que temporaire dans la mesure où ce sont les déplacements de main-d’œuvre, de la campagne vers la ville, qui ont permis l’accroissement de la productivité agricole. [6] Cette voie, qui n’avait pas de fondement théorique précis, Bo Xilai préférant, semble-t-il, la parole à l’écriture, s’est déroulée et momentanément achevée comme un roman feuilleton. On peut espérer que Qiu Xiaolong, le célèbre et talentueux auteur sino-américain de romans polars, nous donne une version pas trop imaginaire de cet épisode de la vie politique chinoise. [7] La théorie économique du déséquilibre, élaborée au cours des années 1970-1980, est d’ailleurs l’une des façons d’interpréter ces défaillances. [8] A noter la promulgation, en juin 2007, d’une importante loi sur le contrat de travail, début d’application en 2008. La Chine n’est pas un pays de tradition juridique, sauf dans le domaine du droit criminel. [9] J’ai discuté du concept de socialisation dans mes deux dernières notes publiées par la Fondation Gabriel Péri. [10] Sur le concept de formation sociale, je renvoie au chapitre VI du livre de Quynh Delaunay et Jean-Claude Delaunay, Lire le capitalisme contemporain, essai sur la société du 21ème siècle , Le Temps des cerises, 2007. [11] Le concept de « formation sociale » est le moyen théorique de rendre compte de la nécessité du socialisme dans la diversité de ses possibles. [12] L’extériorisation de l’économique par rapport au politique n’est pas de nature principalement territoriale, comme le suggère l’exemple actuel de la mondialisation capitaliste. Je veux dire par là que, même dans le cadre national classique, l’extériorisation de l’économique par rapport au politique signifiait que, quand « on prenait des décisions économiques, on ne faisait pas de politique ». Aujourd’hui, avec la mondialisation capitaliste, c’est encore plus vrai. L’extériorisation territoriale s’ajoute à l’extériorisation structurelle. [13] Cf. Jean-Claude Delaunay, La Chine, la France, la France, la Chine, Note de la Fondation Gabriel Péri, Chapitre 8, Mars 2012. [14] Pour développer cette argumentation, je prends appui sur un certain nombre de textes et notamment ceux mis en lecture par Quynh Delaunay sur le site Réveil Communiste, "Face à la modernité, les civilisations diffèrent et ne se valent pas", 01/06/2012. [15] Pour ce qui concerne le 18ème Congrès du PCC, Danièle Bleitrach indique que, selon elle, la démocratie du PCC au sommet a bien fonctionné. [16] Le PCC expérimente quelques innovations démocratiques en matière de choix des candidats dans certains districts de campagne. Hong Kong soulève aussi quelques problèmes. Cela dit, j’évite de mentionner Internet et les téléphones portables parmi les facteurs de la solution. Ce ne sont que des facteurs techniques. Contrairement à ce qu’affirme la base commune de la direction du PCF, les techniques informatiques ne changent pas les mentalités. Je laisse ce genre de conception technicienne « aux purs et durs de la révolution informationnelle ». S’il tend à se former en Chine une opinion publique mettant en rapport des individus, ce n’est pas à cause des téléphones mobiles et des ordinateurs, c’est à cause du capitalisme et de la responsabilité individuelle que ce système suppose et développe. C’est le paradoxe du capitalisme en Chine que ce système entraîne non seulement une production plus grande de richesses matérielles de bonne qualité mais qu’il bouleverse les mentalités traditionnelles.
Edité le 22-12-2012 à 22:34:57 par Xuan |
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