" class="p15" target="_blank" rel="nofollow">thèmes essentiels du discours introductif de Hu Jintao (trad. Google).
De: Xinhua
BEIJING, 8 novembre (XINHUA) - Le président chinois Hu Jintao a prononcé un rapport publié jeudi à l'ouverture du 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC). Ce qui suit sont des citations clés de son rapport:
Le concept de développement scientifique
- La réalisation la plus importante dans nos efforts au cours des dix dernières années, c'est que nous avons formé le concept de développement scientifique et de la mettre en pratique.
- Cette théorie fournit de nouvelles réponses scientifiques aux questions majeures de ce type de développement de la Chine devrait atteindre dans un nouvel environnement et de la façon dont le pays devrait y parvenir.
- En collaboration avec le marxisme-léninisme, la pensée Mao Zedong, théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de Triple Représentativité, le concept de développement scientifique est l'orientation théorique du Parti doivent respecter pendant une longue période.
Le socialisme aux caractéristiques chinoises
- Nous devons indéfectiblement la voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises.
- Notre approche globale est de promouvoir le progrès économique, politique, culturel, social et écologique, et notre mission générale est de réaliser la modernisation socialiste et le grand renouveau de la nation chinoise.
Sur la construction de la société modérément prospère
- Nous avons besoin d'avoir une bonne compréhension de la nature changeante et les conditions de cette période, saisir toutes les occasions, à réagir avec sang-froid aux défis et gagner l'initiative et avantages pour gagner l'avenir et d'atteindre l'objectif de terminer la construction d'un société modérément prospère à tous égards d'ici 2020.
- Un examen de l'environnement tant actuels nationaux et internationaux montre que la Chine reste dans une période importante d'opportunités stratégiques pour son développement, une période pendant laquelle on peut faire beaucoup.
- Sur la base de faire du développement de la Chine beaucoup plus équilibré, coordonné et durable, nous devrions doubler son PIB de 2010 et le revenu par habitant pour les résidents urbains et ruraux.
- Pour terminer la construction d'une société modérément prospère à tous égards, nous devons, avec courage politique et une plus grande vision, sans perdre de temps dans l'approfondissement de la réforme dans les secteurs clés et résolument écarter toutes les notions et les systèmes qui entravent les efforts visant à poursuivre le développement dans un domaine scientifique voie.
Sur l'économie
- Prendre le développement économique comme la tâche centrale est vitale pour le renouveau national, et le développement détient toujours la clé pour résoudre tous les problèmes que nous avons en Chine.
- La question sous-jacente que nous devons relever en matière de réforme économique structurelle est de savoir comment trouver un équilibre entre le rôle du gouvernement et celui du marché, et nous devrions suivre de plus près les règles du marché et de mieux jouer le rôle du gouvernement.
- Nous devons maintenir fermement l'orientation stratégique de stimuler la demande intérieure, d'accélérer la mise en place d'un mécanisme à long terme de la demande croissante des consommateurs, à libérer le potentiel de la consommation individuelle, accroître les investissements à un rythme approprié, et d'élargir le marché intérieur.
- Nous devrions accorder une haute priorité aux zones rurales dans le développement de programmes d'infrastructure et sociale dans le pays.
Sur la réforme de la structure politique
- Nous devons continuer à faire des efforts à la fois actives et prudentes pour mener à bien la réforme de la structure politique, et de faire de la démocratie populaire plus large, plus complète dans le champ d'application et sondeur dans la pratique.
- Il faut accorder une grande importance au renforcement systémique, faire jouer pleinement la force du système politique socialiste et s'appuyer sur les réalisations politiques d'autres sociétés. Toutefois, nous ne serons jamais copier un système politique occidental.
Sur l'amélioration du bien-être des populations
- Nous devons continuer à faire des progrès en veillant à ce que toutes les personnes jouissent de leurs droits à l'éducation, à l'emploi, aux soins médicaux et de la vieillesse et le logement afin qu'ils puissent mener une vie meilleure.
Le progrès écologique
- Nous devons donner la priorité à des progrès écologique et l'intégrer dans tous les aspects et tout le processus de faire avancer le progrès économique, politique, culturelle et sociale, travailler dur pour construire un beau pays, et parvenir à un développement durable et soutenable de la Chine nation.
Sur la modernisation militaire
- Construire une forte défense nationale et des forces armées puissantes qui sont en rapport avec réputation internationale de la Chine et de répondre aux besoins de ses intérêts de sécurité et de développement est une tâche stratégique de la modernisation de la Chine.
- Nous devons attacher une grande importance à la sécurité maritime, l'espace et le cyberespace. Nous devrions faire une planification active pour l'utilisation de forces militaires en temps de paix, d'élargir et intensifier la préparation militaire, et améliorer la capacité d'accomplir une multitude de tâches militaires, le plus important est de gagner la guerre locale dans une ère de l'information.
À Taiwan
- Nous sommes prêts à mener des échanges, le dialogue et la coopération avec tout parti politique à Taiwan tant qu'il ne cherche pas l'indépendance de Taiwan et reconnaît le principe d'une seule Chine.
- Nous espérons que les deux parties vont explorer conjointement les deux rives du détroit relations politiques et prendre des dispositions raisonnables pour eux sous la condition particulière que le pays n'est pas encore réunifiée.
- Nous espérons que les deux parties vont discuter de la création d'une inter-détroit de sécurité de confiance mécanisme militaire pour maintenir la stabilité dans leurs relations et conclure un accord de paix par le biais de consultation afin d'ouvrir un nouvel horizon dans la promotion de la croissance pacifique de ces relations .
Des affaires étrangères
- La Chine poursuivra indéfectiblement le chemin du développement pacifique et fermement poursuivre une politique étrangère indépendante de paix.
- Nous sommes fermes dans notre détermination à défendre la souveraineté de la Chine, de la sécurité et des intérêts de développement et ne sera jamais céder à aucune pression extérieure.
- Nous déciderons de notre position et de la politique sur une question sur ses propres mérites et s'efforcent de défendre l'équité et de la justice.
- La Chine s'est engagée à règlement pacifique des différends internationaux et les questions hotspot, s'oppose à l'utilisation délibérée de la force ou de la menace de l'utiliser, s'oppose à toute tentative étrangère pour renverser le gouvernement légitime de tous les autres pays, et s'oppose au terrorisme sous toutes ses formes.
- La Chine s'oppose à l'hégémonisme politique et le pouvoir sous toutes ses formes et ne cherchera jamais l'hégémonie ou de s'engager dans d'expansion.
Sur la construction du Parti
- Lutte contre la corruption et promouvoir l'intégrité politique, qui est un enjeu politique majeur de préoccupation pour le peuple, c'est un engagement claire et à long terme politique du Parti. Si nous n'arrivons pas à traiter cette question ainsi, il pourrait se révéler fatale pour le Parti, et même provoquer l'effondrement du Parti et de la chute de l'Etat.
- Les principaux responsables à tous les niveaux, en particulier les hauts fonctionnaires, doit facilement observer le code de conduite en matière de gouvernance propre et rapporter toutes les questions importantes. Ils doivent à la fois exercer l'auto-discipline stricte et renforcer l'éducation et la supervision de leurs familles et de leur personnel, et ils ne devront jamais chercher d'aucun privilège.
Xuan |
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Ci-dessous un long article faisant le bilan de la réforme initiée par Teng Siaoping. J'ai un peu repris la traduction Google afin de le rendre lisible. Cet article figurant sur le site ![]() constitue un document de discussion essentiel du 18e congrès. L'établissement de l'économie de marché socialiste source par Zeng Peiyan De: Version anglaise de Qiushi Journal Vol.4 No.3 Juillet 1,2012 | Mise à jour :2012-10-08 15:24 Cette année marque le 20e anniversaire de la décision du PCC de mettre en place la création d'une économie de marché socialiste comme objectif des réformes économiques de la Chine. Depuis le lancement de la réforme et de l'ouverture, la Chine a réalisé avec succès la transition historique d'une économie planifiée à une économie de marché socialiste. Comme nous sommes à un nouveau point de départ, il importe de considérer le grand chemin parcouru, les réalisations glorieuses et les expériences précieuses de nos réformes orientées vers le marché, pour approfondir la réforme et l'ouverture, promouvoir le développement scientifique, affirmant de nouvelles victoires dans l'effort de construire une société modérément prospère à tous égards, et en créant de nouveaux horizons pour la cause du socialisme avec des caractéristiques chinoises. I Le développement d'une économie de marché sous le socialisme représente un engagement sans précédent de grande envergure et un choix nécessaire pour le développement du socialisme avec des caractéristiques chinoises. La Chine a adopté une économie planifiée pour une période de plusieurs années après la fondation de la République populaire de Chine en 1949. Toutefois, les inconvénients de l'économie planifiée sont finalement devenus évidents, au cours de la pratique. Comme l'économie planifiée s'est avérée de plus en plus inadaptée au développement des forces productives, la réforme du système économique est devenue impératif. La mise en place et l'amélioration de l'économie socialiste de marché a eu lieu après un processus ardu de l'exploration et de la pratique. La décision d'identifier la création d'une économie de marché socialiste, l'objectif de la réforme a été précédée par une phase d'exploration théorique et pratique qui a eu lieu entre la troisième session plénière du Comité central du onzième Parti communiste chinois en 1978 et la quatorzième Congrès national du PCC en 1992. Le rideau de réforme et d'ouverture ayant été levée, la réforme du système économique a commencé dans les zones rurales, qui avaient été le maillon faible de l'économie planifiée. Des réformes rurales axées sur la mise en œuvre d'un système de passation de marchés des terres agricoles aux agriculteurs sur la base du ménage et reliant la rémunération à la production. Elle a été suivie par des réformes économiques dans les zones urbaines, qui ont porté sur la stimulation des entreprises publiques et l’extension de leurs pouvoirs de décision. En 1982, le douzième Congrès National du PCC fait avancer la politique de «maintenir le rôle principal de l'économie planifiée, tout en donnant à jouer le rôle complémentaire des forces du marché dans la régulation économique." C'était la première fois depuis la fin de la Révolution culturelle que le Parti reconnaissait l'état du marché dans l'économie nationale. En 1984, la troisième session plénière du douzième Comité central du PCC a avancé la politique d ' «établir une économie marchande planifiée sur la base de la propriété publique." Au treizième Congrès national du PCC en 1987, la politique d'établir «un système qui intègre la planification avec le marché » a été adoptée. Dans ce système, les forces de la planification et du marché couvrent l'ensemble de la société, et un mécanisme selon lequel «le gouvernement régule le marché et le marché guide les entreprises» doit être mis en place. À la cinquième session plénière du Comité Treizième central du PCC en 1989, le Parti a clarifié l'orientation du marché de réformes économiques de la Chine en affirmant que «le cœur de la réforme réside dans l'établissement progressif d'un mécanisme pour un fonctionnement économique qui intègre l'économie planifiée et les forces du marché. D'autres réformes qui ont été menées à cette époque comprenait la séparation des droits de propriété des droits d'exploitation dans les entreprises publiques et l'introduction d'un système de prix à deux volets pour les matières premières. La portée de la planification gouvernementale obligatoire a été progressivement réduite pour créer plus d'espace pour la planification directrice et la régulation par les forces du marché. Le système de contrôle de l'Etat unifié sur les recettes fiscales et les dépenses a été remplacé par un système de délimitation fiscal entre le gouvernement central et les gouvernements locaux. En outre, les réformes de marché en ce qui concerne la planification, l'investissement, les matériaux, la circulation des céréales et le coton, et l'ouverture de l'économie sur le monde extérieur ont été promus à la suite. Lors de sa tournée du sud en 1992, Deng Xiaoping a souligné que: «La proportion de la planification des forces du marché n'est pas la différence essentielle entre le socialisme et le capitalisme. Une économie planifiée n'est pas équivalent au socialisme, car la prévision existe aussi sous le capitalisme, une économie de marché n'est pas le capitalisme, parce qu'il y a aussi des marchés sous le socialisme. Les forces de la planification et du marché sont tous deux des moyens de contrôle de l'activité économique. " Ce discours important a dissipé les doutes que les masses avaient sur l'économie de marché. Il a brisé les barrières idéologiques que l'économie planifiée avait depuis longtemps imposées, et a jeté les bases théoriques pour la mise en œuvre de la réforme pour créer une économie de marché socialiste. Le cadre de base de l'économie de marché socialiste a été établi au cours de la période allant de la convocation de la Quatorzième Congrès national du PCC en 1992 pour le début du nouveau siècle. Dans son rapport au Congrès Quatorzième session de la CPC, l'ancien secrétaire général Jiang Zemin a clairement indiqué que «L'objectif des réformes économiques de la Chine est d'établir une économie de marché socialiste» . Cela a été suivi par l'introduction des connotations de base de ce système ainsi que les tâches principales de la réforme. Cela a marqué une nouvelle étape dans la réforme du système économique de la Chine. En vue de mieux promouvoir les réformes chinoises du marché socialistes, en 1993, la troisième session plénière du quatorzième Comité central du PCC a adopté la décision du Comité central du PCC sur un certain nombre de questions concernant l'établissement d'une économie de marché socialiste, qui définit clairement la cadre de base de l'économie de marché de la Chine socialiste. Le Quinzième Congrès national du PCC est allé plus loin pour préciser la Chine de base du système économique et des plans de réforme du stade primaire du socialisme, ouvrant la voie à une série de percées majeures dans la réforme économique. Le premier est la mise en place d'un système d'entreprise moderne . La réforme générale des entreprises d'État a été poussée vers l'avant dans le sens des principes de clarifier la propriété, les droits et les responsabilités, de séparer l’administration gouvernementale de la gestion des entreprises et de mettre en œuvre la gestion scientifique. En plus du renforcement du secteur public, le développement rapide a également été observé dans le secteur non-public, qui comprend principalement des entreprises à propriétaire individuel et les entreprises privées. La deuxième percée a été le développement d'un système d'intensification du marché . Les prix des produits et des services compétitifs ont été libéralisés dans tous les domaines, le système de prix à deux volets pour la fixation des prix des moyens de production a été progressivement abandonnée; des réformes fondées sur le marché pour l'immobilier et les facteurs de production tels que le capital, le travail, la technologie et l'information ont été introduites, des augmentations remarquables ont été observés dans l'échelle des échanges de biens et de services et la circulation des capitaux, et le rôle régulateur du marché dans le développement économique est devenue beaucoup plus apparent. La troisième grande percée a été la réforme de la régulation macroéconomique . Cela impliquait le passage progressif de la réglementation directe à une réglementation indirecte à travers la mise en place d'un mécanisme de planification réglementaire d’intégration et de l'utilisation des politiques budgétaires et monétaires. La quatrième percée était la mise en place d'un cadre économique ouvert. Avec la constante de l'ouverture de l'économie sur le monde extérieur, la Chine a commencé à attirer plus d'investissements étrangers que tout les autres pays en développement. Le système de gestion du commerce extérieur a été réformé pour donner aux entreprises des droits plus étendus pour se livrer à l'importation et à l'exportation. Le système du taux de change a aussi été réformé, ce qui a conduit à l'expansion considérable des réserves de change de la Chine. En outre, au cours du processus d'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce et l'alignement sur les normes internationales, un grand nombre de lois, de règlements administratifs et de règlements ministériels ont été formulés, modifiés ou abrogés pour assurer la conformité avec les exigences de l'économie de marché. En outre, nombre d'éléments qui nécessitaient l'approbation administrative ont également été simplifiés. Les réformes qui ont été engagées au cours de cette période ont favorisé la formation de la structure de base de l'économie de marché de la Chine socialiste. ![]() Panorama des finances de Lujiazui et zone commerciale à Pudong, Shanghai. En réponse à l'appel de Deng Xiaoping à "ne pas perdre de temps dans le développement du district de Pudong et à persévérer jusqu'à ce que la construction est terminée," Pudong a constamment adopté de nouvelles façons de penser et travaillé à libérer les forces productives au cours des deux dernières décennies, l'augmentation de l'échelle de son économie par près de 90 fois et la transformation d'un tronçon de terres agricoles dans un «symbole de la réforme de la Chine et de l'ouverture d'entraînement." / Xinhua L'économie de marché socialiste de la Chine a été améliorée de façon constante depuis la tenue du seizième Congrès national du Parti communiste chinois. En 2002, le seizième Congrès national du PCC a clairement avancé la tâche de continuer à améliorer l'économie de marché socialiste. A la troisième séance plénière du Seizième Comité central du PCC, en 2003, le secrétaire général Hu Jintao a énoncé les objectifs et les tâches majeures pour l'approfondissement de la réforme. La session a également vu l'adoption de la décision du Comité central du PCC sur un nombre de questions concernant l'amélioration de l'économie de marché socialiste. De nouveaux progrès ont été accomplis dans un certain nombre de domaines importants et les aspects essentiels de la réforme socialiste de marché au cours de la dernière décennie. En ce qui concerne l'amélioration du système économique de base, nous avons apporté des ajustements supplémentaires pour la mise en page et la structure du secteur public, accéléré la mise en place de systèmes d'actionnariat dans les entreprises d'Etat, et d'amélioré l'environnement institutionnel pour le développement du secteur non- public. En ce qui concerne la construction d'un système de marché moderne, nous avons encore réglementé et développé le marché des capitaux, constamment améliorée du système des prix des facteurs de production et l'intensification de la protection des droits de propriété intellectuelle. En ce qui concerne le renforcement et l'amélioration de la régulation macroéconomique, nous avons mis en place un système de prévision économique et du suivi au niveau macroscopique, les institutions ont été progressivement améliorées pour les paiements de transfert et les finances publiques, pour approfondir la réforme du système d'investissement, la transformation des banques commerciales en joint venture par actions, et transformé davantage les fonctions du gouvernement. En ce qui concerne le renforcement des services sociaux et du développement culturel, nous avons accéléré la mise en place et le développement des filets de sécurité sociale, la promotion de la réforme active mais constante du système de soins de santé, et approfondi les réformes institutionnelles dans les domaines sociaux tels que la culture, la science, la technologie et l'éducation. II En plus de trois décennies de réforme, nous avons fait des progrès décisifs dans la création et le développement d'une économie de marché socialiste, libéré et développé les forces productives dans une mesure considérable, et captivé le monde entier avec des réalisations incroyables de notre développement économique et social. Le système économique de base pour l'étape primaire du socialisme a été mis en place. Avant la conduite de la réforme et de l'ouverture, les deux formes prédominantes de la propriété dans l'économie chinoise étaient la propriété du peuple entier et la propriété collective. Grâce à un processus de réforme, nous avons progressivement mis en place un nouveau système selon lequel la propriété publique joue un rôle dominant et diverses formes de propriété se développent côte à côte. Nous avons fait des ajustements et des améliorations à la structure de propriété dans le but d'expérimenter plusieurs formes pour la réalisation de la propriété publique. En faisant des efforts importants pour développer le système anonyme et d'absorber et d'organiser le capital non-gouvernemental, nous avons été en mesure d'étendre la fonction capitale de l'État et augmenter la capacité du secteur public à orienter, influencer et stimuler l'économie dans son ensemble. De plus, grâce à la mise en place d'un système moderne découlant de la propriété, nous avons veillé à ce que toutes les entités du marché jouissent du même statut juridique et de l'égalité des droits au développement, offrant ainsi une garantie institutionnelle qui permet aux entités économiques sous toutes les formes de propriété à la concurrence et un développement sur pied d'égalité. Dans un effort pour rompre avec l'égalitarisme dans la répartition des revenus, nous avons mis en place un système dans lequel la distribution selon le travail est la forme dominante de formes de distribution et où multiples plusieurs formes de distribution coexistent. En outre, nous avons également encouragé certains secteurs et certaines personnes à devenir riche d’abord, ouvrant ainsi la voie à la transition progressive vers une prospérité commune. La vitalité des entités microéconomiques a été remarquablement améliorée. Un système d'entreprise moderne a progressivement été mis en place et la majorité des entreprises publiques ont été restructurées en sociétés par actions. De nouveaux mécanismes de fonctionnement ont été adoptés dans les entreprises d'Etat, qui, selon la capacité des producteurs et des exploitants du secteur, ont assumé la responsabilité de leurs propres décisions de gestion, les profits et pertes, et les risques d'exploitation. Cela a fait beaucoup pour stimuler la vitalité des entreprises publiques sur une base durable. Bien que le nombre d'entreprises publiques ait été réduit, le secteur public dans son ensemble est devenu plus efficace économiquement, sa capacité à orienter et influencer l'économie a été améliorée, et l'ampleur de ses actifs a continué de croître. Le secteur non-public, qui comprend des entreprises privées et des travailleurs indépendants, a maintenu une croissance rapide pour devenir un moteur de croissance important pour la prospérité, l'emploi et le marché. Le secteur non-public a également donné naissance à un certain nombre de grandes entreprises, qui continuent d'afficher des niveaux de plus en plus élevés de la vitalité. La diversité des entités du marché est conforme aux exigences inhérentes au développement des forces productives dans le stade primaire du socialisme. En vertu de cette toile de fond, un grand nombre d'entreprises compétitives à l'échelle internationale font leur apparition en Chine. Un total de 69 entreprises chinoises a été répertorié dans les classements Fortune 500 cette année. Le rôle fondamental du marché dans l'allocation des ressources a été exercé. Grâce au processus de réforme, la Chine a essentiellement mis en place un mécanisme par lequel les prix sont principalement déterminés par les forces du marché. Les régimes obligatoires ont été supprimés dans la production de tous les biens de consommation et à la production de la grande majorité des biens de production et les prix de plus de 95% des biens et services sont désormais soumis aux forces du marché. Des marchés multi-niveaux ont été établis pour les biens de consommation, et le développement rapide a été observé sur les marchés des moyens de production tels que le travail, la terre, le capital et la technologie. L'interaction et l'interconnexion de ces marchés a progressivement donné naissance à un système de marché moderne et complet qui se caractérise par des mécanismes développés, l'ouverture généralisée, et la concurrence ordonnée. Ce système intégré permet des marchés pour divers types de produits à échanger de la manière la plus efficace. Dans des conditions de marché, offrant pour la régulation de l'offre et de la demande conformément à la loi de la valeur, il ya eu une amélioration significative de la capacité pour la fourniture de biens et de services, et la grande majorité des produits de base ont soit maintenu un équilibre entre l'offre et de la demande ou vu un excès de l'offre. Après avoir totalement abandonné l'économie de pénurie du passé, la Chine d'aujourd'hui met de plus en plus l'accent sur la forte amélioration de la qualité et l'efficacité économique des produits. La formation d'une économie totalement ouverte a été accomplie. Avant 1978, la Chine s’était engagé dans une forme très basique du commerce extérieur qui était de petite taille et avec très peu de partenaires commerciaux impliqués, alors que dans le courant de réforme et d'ouverture, il a été mis en place une stratégie ouverte sur la base de l'avantage mutuel. Sous la direction de cette stratégie, la Chine a considérablement accru son utilisation des marchés nationaux et internationaux et des ressources en prenant une part active dans ce cadre. Le système de régulation macro-économique a été constamment amélioré. Avant la réforme et l'ouverture d'entraînement, la régulation de l'économie a principalement été obtenue grâce à la planification obligatoire du gouvernement. Suite à la réforme en profondeur de la planification, de la finance, de la banque et de l'investissement, la Chine a achevé la transition de la régulation macroéconomique directe à la régulation macroéconomique indirecte. Le gouvernement maintient l'équilibre entre l'offre et la demande globales, favorise l'optimisation de la structure économique, l'inflation et les contrôles à l'aide des moyens économiques, juridiques et, si nécessaire, administratifs. Ceci constitue essentiellement un système stable de la régulation macroéconomique qui vise à l'économie ouverte. La régulation macro-économique à long terme a permis à la Chine de surmonter une série de problèmes majeurs de l'économie, comme la surchauffe, la déflation, le désordre financier, l'émission excessive de monnaie et la hausse des prix excessifs. Le règlement a permis à la Chine de mettre fin au cycle de fluctuation économique qui se manifestait dans les années de l'économie planifiée et de maintenir une croissance rapide et régulière. Dans le sillage de la crise financière asiatique de 1997 et de la crise financière internationale de 2008, la Chine a répondu calmement et résolument en prenant une série de mesures visant à stimuler la demande intérieure et en mettant rapidement en place des politiques de relance pour inverser la pente économique descendante. Cela a non seulement permis d'éviter l'apparition de bouleversements dans le développement économique de la Chine, mais aussi de transformer le pays en un moteur important pour la croissance économique mondiale. Des progrès considérables ont été réalisés dans divers programmes sociaux. Il y a depuis longtemps des déséquilibres dans le développement économique et social de la Chine, et la mise en place des filets de sécurité sociale n'a pas suivi le rythme de la croissance économique. Dans nos réformes, nous avons utilisé tous les moyens à notre disposition pour créer plus d'emplois et améliorer le système de distribution des revenus. À la suite de ces efforts, les revenus par habitant ont augmenté dans une grande marge, et une augmentation générale des biens de la famille a été observée. Nous avons donné la priorité au développement de l'éducation. L’enseignement obligatoire de neuf ans est généralement devenu universel, l'analphabétisme chez les jeunes et d'âge moyen a été fondamentalement éradiquée, et la Chine a désormais plus d'étudiants universitaires que tout les autre pays dans le monde. La Chine a mis en œuvre une stratégie de dynamisation du pays grâce à la science, la technologie et de l'éducation. En vertu de cette stratégie, le ratio des dépenses de recherche scientifique et de développement dans le PIB a augmenté de façon constante. Nous avons approfondi la réforme du système culturel, consacré de grands efforts pour le développement du bien-être des programmes culturels, et pour promouvoir la prospérité des industries culturelles. Nous avons fait des progrès dans le développement d'un système de sécurité sociale qui couvre à la fois les zones urbaines et rurales. Les principaux aspects de ce système, y compris les pensions de base, l'assurance-soins médicaux, le chômage et les blessures, et le soutien de naissance, ont été mis en place et progressivement améliorés. En outre, un système d'aide sociale dont l’aspect principal est une allocation de subsistance de base a été mise en place dans les zones urbaines et rurales. La couverture des différents programmes de sécurité sociale a été élargie de façon continue, et le niveau d'assurance que ces programmes constituent a également été régulièrement relevé. Les grandes réalisations de la Chine dans la construction de son système de sécurité sociale marquent une transition historique où la sécurité sociale assume progressivement le fardeau que les familles assumaient traditionnellement, puis les employeurs dans les années de l'économie planifiée. La création et le développement de l'économie socialiste de marché a entraîné un énorme progrès économique, politique, culturel et social en Chine. La puissance nationale a augmenté d'une marge significative, le niveau de vie a été notablement amélioré, et le statut international de la Chine et son influence ont tous deux augmenté considérablement. Le PIB chinois a dépassé 47 trillions de yuans en 2011, soit plus de 22 fois le PIB de 1978, calculés en prix constants, ce qui en fait la deuxième plus grande économie dans le monde. Le PIB par habitant en 2011 a dépassé celui des US $ à 5.300, soit une augmentation de 16 fois celle de 1978, ce qui indique que la Chine est devenue un pays à revenu moyen. À l'heure actuelle, la Chine est le plus grand producteur de produits agricoles et de produits industriels dans le monde. Une série d'innovations technologiques de classe mondiale ont été réalisés successivement, et des avancées majeures ont été réalisés dans le développement de la conservation de l'eau, de l'énergie, des transports, des télécommunications et d’autres projets d'infrastructure. L'amélioration de l'environnement écologique a été constamment promue, et les zones urbaines et rurales ont pris un tout nouveau look. La prospérité modérée a été essentiellement réalisé dans tout le pays, pour devenir un niveau de vie matériel standard, et augmenté dans de larges proportions. Le développement de la culture socialiste avancée a continué, et de grands progrès ont été réalisés dans l'éducation, la science, la technologie, la santé, la forme physique, et les exigences croissantes intellectuelle et culturelle de la population ont été mieux satisfaites. La réforme du système politique a été approfondie, les droits apprécies par les masses d’être les maîtres de leur propre pays ont été mieux protégés, et l'harmonie sociale et la stabilité ont été consolidées et renforcées. Ces réalisations ont pleinement démontré la vigueur énorme de la politique de réforme et d'ouverture III La construction de l'économie socialiste de marché représente une révolution profonde et une transformation institutionnelle globale. En plus des réalisations énormes, nous avons également obtenu de nombreuses leçons importantes et une richesse d'expérience précieuse dans plus de trois décennies de réforme. Ces expériences incarnent notre compréhension des lois inhérentes qui régissent le développement du socialisme aux caractéristiques chinoises, et sont une source précieuse de la richesse intellectuelle pour nous guider dans la poursuite du développement du socialisme aux caractéristiques chinoises et la construction d'une société modérément prospère à tous égards. Adhérer aux principes de l'émancipation de nos esprits, chercher la vérité dans les faits, et progresser avec le temps. Le processus d'élaboration, d'établissement et d'amélioration de l'économie de marché socialiste a été un processus constant de libération mentale. Chaque étape que nous avons prises pour émanciper nos esprits a, sans exception, fourni un fort stimulus pour l'approfondissement de la réforme économique et le développement de l'économie et de la société. Tout au long de la pratique, nous avons appris que ce n'est qu'en respectant les principes de l'émancipation de l'esprit, en recherchant la vérité à partir des faits, et en progressant avec le temps qu’on peut rompre avec les idées et les pratiques obsolètes, faire preuve d'audace dans l'exploration et la pratique, s'engager dans une innovation constante, et promouvoir la création et l'amélioration continue de l'économie de marché socialiste. Adhérer à l'intégration du socialisme et de l'économie de marché. Nous sommes restés engagés sur la voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises au cours de ce processus de changement profond et global. Tout en laissant toute latitude aux supériorités inhérentes au système socialiste, nous avons également pris des mesures créatives pour exercer pleinement les points forts et les avantages de l'économie de marché dans un système socialiste, plaçant ainsi les activités économiques dans la gouvernance des lois du marché. La mise en place d'un système économique riche en vitalité est propice à la consolidation, l'amélioration et le développement du système socialiste. Dans la construction d'un nouveau système, nous avons inébranlablement consolidé et développé le secteur public, et inébranlablement encouragé, soutenu et guidé le développement du secteur non public. Nous avons encouragé toute la société à s'impliquer dans le développement, à déclencher la vitalité du travail, des connaissances, de la technologie, de la gestion et du capital, et libéré toutes les sources pour la création de la richesse sociale. Nous avons attaché une grande importance au maintien d'un juste équilibre entre les mécanismes de marché et la régulation macro-économique, et avons fait de notre mieux pour lever les restrictions sur les activités économiques qui sont les mieux réglementés par les forces du marché, de manière à exercer le rôle du marché dans l'allocation des ressources. Le gouvernement a fourni des conseils et une réglementation efficaces en ce qui concerne la spontanéité et l'insouciance dans le comportement du marché et dans les cas où les marchés ont pris du retard. L'expérience nous a enseigné que la nécessité de la flexibilité, de la puissance et d’une efficace régulation macroéconomique s’accroît lorsque la micro-économie devient plus ouverte et que le processus de marchandisation s’accélère. Ces deux choses se renforcent mutuellement, et nous ne pouvons pas mettre l'accent sur l'une au détriment de l'autre. Prendre l'émancipation et le développement des forces productives comme référence pour juger de la réussite ou de l'échec de la réforme. Le développement est d'une importance primordiale. Le développement est le moyen fondamental pour résoudre les principaux problèmes de la société chinoise, et la tâche principale du Parti communiste chinois dans l’exercice du pouvoir et la conduite du pays. La Chine est encore au stade primaire du socialisme, et le restera pendant un temps considérable à venir. Dans de telles circonstances, nous devons continuer à promouvoir le développement constant des forces productives, afin de tenir compte du fait que notre production sociale passée n'est pas en mesure de répondre à la croissance des besoins matériels et aux exigences intellectuelles du peuple. Afin de libérer et développer les forces productives, il faut procéder à des réformes visant à régler les aspects dans les rapports de production qui ne sont pas adaptés aux forces productives et les aspects de la superstructure qui ne sont pas adaptés à la base économique. Par conséquent, toutes les réformes doivent être jugées sur la base de si oui ou non elles sont propices au développement des forces productives sociales, si elles sont ou non favorables à l'amélioration de la force nationale globale de l'État socialiste, et si elles sont ou non propice à l'élévation du niveau de vie. Adhérer à une approche active, régulière et progressive de la réforme. La réforme est une entreprise complexe et systématique qui implique l'ajustement des structures du pouvoir et l'équilibre des intérêts à un niveau profond. Non seulement nous devons coordonner les réformes dans le domaine économique, y compris la réforme de la structure de propriété, la réforme des entreprises, le développement de l'économie de marché, et la construction d'un système de régulation macro-économique, mais nous devons également coordonner la promotion de la politique, de la culture, et des réformes sociales. Cela signifie inévitablement que nous devons suivre une approche étape-par-étape pour la réforme axée sur le marché qui soit adaptée à la situation en Chine. Par conséquent, nous devons commencer par établir l'orientation de base et l’approche de la réforme. Suite à cela, nous devons identifier les domaines dans lesquels des réformes sont relativement faciles à promouvoir et susceptibles d'obtenir de bons résultats. La progression globale de la réforme doit aller du facile au difficile, du peu profond au profond, de la périphérie au noyau et du local au niveau national. Grâce à un processus d'essais, l'expérience doit être acquise avant que d'importantes réformes sont mises en œuvre sur une grande échelle. Des essais concluants aboutiront à des réformes réussies. Par exemple, les réformes en Chine ont commencé dans les zones rurales, qui étaient le maillon faible de l'économie planifiée. Après que certains succès aient été obtenus dans les zones rurales, les réformes sont passées ensuite dans les zones urbaines, et ont peu à peu évolué vers la réforme globale des zones urbaines et rurales. La réforme des entreprises d'État a commencé avec la décentralisation du pouvoir et le transfert des bénéfices, la perception des impôts au lieu des profits, et la mise en œuvre d'un système de responsabilité contractuelle. Suite à cela, les réformes se sont progressivement déplacées vers l'élargissement du pouvoir décisionnel des entreprises, en séparant les droits de propriété des droits de gestion et en basculant les mécanismes de gestion. Les réformes ont finalement conduit à la mise en œuvre d’un système de société par actions, de sociétés commerciales et la mise en place d'un système d'entreprise moderne. Cette approche graduelle de la réforme est propice à recueillir un large consensus social en faveur des réformes, de coordonner les intérêts des différentes parties, ce qui réduit les coûts et les risques de la réforme, et de poursuivre le processus constante de réforme et d'ouverture sur une bonne voie. Gérer correctement la relation entre la réforme, le développement et la stabilité de réforme est la force motrice pour le développement, le développement est notre objectif, et la stabilité est la condition sine qua non pour le développement. Maintenir un équilibre entre la réforme, le développement et la stabilité est un principe important qui se rapporte à modernisation globale socialiste de la Chine. En ce qui concerne la relation entre la réforme et le développement, nous avons adopté une politique de promotion de la réforme par le développement, où l'accélération du développement crée l'espace qui est nécessaire pour l'approfondissement des réformes. Nous avons également adhéré au principe de promouvoir le développement à travers la réforme, où la réforme supprime les contraintes dans les rapports de production et la superstructure qui font obstacle au développement des forces productives, donnant ainsi une nouvelle impulsion au développement. Bien sûr, sans un environnement politique et social stable, il y aura peu de chance de réforme et de développement. Par conséquent, avant l'introduction de chaque politique de réforme majeure, il faut tenir dûment compte de la date, de l'intensité et du rythme de la réforme, ainsi que de la capacité de la population à faire face. Dans le même temps, nous avons besoin de mettre en place de nouveaux types de sécurité sociale et les mécanismes de compensation pour les groupes dont les intérêts sont affectés par les réformes. En raison de l'importance que nous avons accordée au maintien de la stabilité politique, économique et sociale dans le cadre de réformes, nous avons été en mesure d'éviter le genre de bouleversements radicaux que certains pays ont connu lorsqu’ils ont subi un changement structurel. Fondamentalement parlant, la clé de la mise en place et de l'amélioration de l'économie de marché socialiste a été la ferme direction du Parti. Face à des situations complexes et imprévisibles à l'échelle internationale et nationale, le Parti, sur la base de la situation en Chine, s'est efforcé de s'adapter aux temps qui changent, et a non seulement fait le bilan des expériences réussies du passé, mais aussi eu le courage de s'attaquer aux conséquences complexes. Nous avons attaché une grande importance à l'analyse théorique des enjeux majeurs, continué à innover dans le développement du marxisme, et fermement saisi le bon sens de la réforme et de l'ouverture. En prenant des décisions politiques majeures, le Parti a saisi les opportunités, pris de l'avance, et rompu avec les idées et les pratiques rigides. Dans la promotion des réformes majeures, il a démontré sa capacité à prendre des décisions rationnelles et le courage de faire des percées. Par ailleurs, le Parti a été à même de transformer ses avantages politiques et organisationnels en une force motrice pour la progression de la réforme et du développement, ce qui apporte divers facteurs positifs dans un effort concerté pour faire avancer les causes de la réforme, de l'ouverture et de la modernisation. En plus de trois décennies de réformes économiques, le Parti a démontré un immense courage politique pour faire avancer la théorie de l'économie socialiste de marché, une grande audace et sa détermination à la développer et à l'améliorer par la voie de la réforme, la création d'un grand miracle du développement économique et social, développement qui restera à jamais dans l'histoire humaine. Venant près de 200 ans après la naissance du socialisme scientifique, l'économie socialiste de marché représente une contribution importante que les communistes chinois ont apportée au développement du marxisme. Edité le 08-11-2012 à 19:21:40 par Xuan |
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Dans le flot des commentaires critiques des médias occidentaux : Chine capitaliste ou socialiste : l’étrange double langage de la bourgeoisie Dans une interview pour International BFMTV, intitulée : "Chine : il faut relativiser l'idée d'ouverture" Question : Aujourd'hui, la Chine est-elle communiste ou capitaliste ? « Au niveau économique, elle prend l'apparence d'une puissance capitaliste. Mais c'est, en vérité, un faux capitalisme puisque une majorité du capital est possédé par l'Etat. Le système chinois reste très léniniste dans son organisation, y compris dans les grandes entreprises » . [Valérie Niquet, sinologue et maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique. ] |
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Le soutien des partis et des organisations internationaux sur le Quotidien du Peuple ![]() Des leaders politiques, partis et organisations du monde entier félicitent la Chine pour le Congrès du PCC ( Xinhua ) 11.11.2012 à 09h09 Un certain nombre de partis politiques, organisations et personnalités politiques étrangers ont envoyé des messages de félicitations au Parti communiste chinois (PCC) pour la tenue de son 18e Congrès national à Beijing. Le président kazakh Nursultan Nazarbayev, également président du Parti populaire et démocratique, Nur Otan, a indiqué dans son message de félicitations que la Chine a obtenu de grands accomplissements sous la direction du PCC, dont l'expérience et la compétence a facilité un développement rapide aux niveaux économique et social du pays. En outre, la politique étrangère cohérente et prudente du PCC a permis à la Chine de se mériter du prestige et de l'influence à l'échelle mondiale. Le président tadjik Emomalii Rahmon, également président du Parti démocratique populaire, a indiqué dans son message qu'il était satisfait des réalisations du peuple chinois, et qu'il croyait que le Congrès du PCC serait un autre mouvement pour consolider le statut important du PCC en Chine et dans le monde. Le président irakien et secrétaire général de l'Union patriotique du Kurdistan, Jalal Talabani, a également envoyé son message de félicitations, disant qu'il croyait que la PCC aurait accomplir des tâches importantes pendant le congrès pour répondre aux situations changeantes, de guider le peuple chinois vers un futur de progrès et de prospérité, et augmenter le statut de la Chine dans le monde. Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, également président du Parti démocratique de la Guinée équatoriale, a envoyé ses félicitations au nom du parti et du gouvernement à la direction du PCC et tous les membres du parti pour les réalisations formidables réalisées par le peuple chinois dans la lutte pour le respect et la libération. Le président des Comores Ikililou Dhoinine Madi a indiqué dans son message de félicitations que, dans les dernières décennies, la Chine a réalisé d'énormes développements économiques et sociaux sous la direction du PCC. Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov, également président du Parti des régions, a dit dans son message de félicitations que le 18e Congrès national du PCC indiquera la tendance future du développement de la Chine. Il s'agit d'une importance vitale pour l'avenir de la Chine ainsi que toute la communauté internationale, a-t-il dit. Chea Sim, président du Sénat du Cambodge et président du Parti du peuple cambodgien, a dit que le peuple chinois fraternel a fait des réalisations énormes dans tous les domaines sous la sage direction du PCC. Le Parti du peuple cambodgien se réjouit de la bonne dynamique dans les relations entre les deux partis, deux pays et deux peuples, et est reconnaissant de l'aide de la Chine et de son soutien au Cambodge, a-t-il indiqué. Nabih Berri, président du parlement libanais, qui dirige le Mouvement Amal, a déclaré qu'il espérait que la prise de décisions importantes lors du congrès guidera le peuple chinois vers un progrès et une prospérité plus grande, en les aidant à jouer un rôle plus important dans la promotion de la justice et de la paix dans le monde. Dans son message de félicitations, le porte-parole de l'Assemblée nationale nigériane, Hama Amadou, qui est également le président du Mouvement démocratique nigérian pour une fédération africaine, a indiqué que son parti souhaitait le succès du congrès du PCC, et a envoyé ses félicitations sincères pour les réalisations accomplies sous la sage direction du PCC. Radimir Cacic, président du Parti populaire croate et vice-Premier ministre de la Croatie, a déclaré dans son message de félicitations que la nouvelle direction du PCC qui sera annoncée bientôt guiderait le peuple chinois pour promouvoir rapidement le développement économique du pays, et que la Chine deviendrait une force importante et indispensable dans la communauté internationale à mesure que son statut international se consolidera davantage. Le président du Parti socialiste hongrois, Attila Mesterhazy et le porte-parole adjoint de l'Assemblée nationale de Hongrie, Istvan Ujhelyi, ont indiqué dans leur message de félicitations que le 18e Congrès national du PCC se déroule à un moment important de l'histoire du PCC et qu'ils souhaitaient une plus grande réussite du PCC. Keo Puth Rasmey, qui dirige le Parti Funcipec du Cambodge, a déclaré dans son message de félicitations que son parti avait entretenu des relations amicales et de coopération avec le PCC, et continuera d'insister sur la politique d'une seule Chine et à respecter la souveraineté de la Chine et les intérêts fondamentaux. Lee Hae-chan, président du Parti démocratique sud-coréen unifié, a exprimé sa conviction que le Congrès national du PCC ferait de grandes contributions au développement et à la prospérité de la Chine, et a souhaité un resserrement des échanges et une coopération plus large entre les deux partis afin de promouvoir les relations bilatérales et sauvegarder la paix en Asie du Nord. Une lettre de félicitations du Comité central du Parti communiste japonais a déclaré que le parti devrait renforcer la coopération avec le Parti communiste chinois afin de résoudre divers problèmes en suspens entre le Japon et la Chine et de promouvoir les relations amicales entre les deux pays et les deux peuples pour empêcher les mouvements qui contredisent la tendance historique et contribuer à la paix en Asie et dans le monde. Mizuho Fukushima, présidente du Parti social démocratique du Japon, a remercié le peuple chinois pour le soutien matériel et spirituel apporté au Japon après le séisme du 11 mars 2011 et les fuites radioactives de Fukushima. Elle a également souligné l'importance du dialogue pour résoudre les différends entre les deux pays et l'obligation du Japon à réfléchir sur les erreurs historiques. Le président du Parti socialiste Ata Meken du Kirghizistan, Omurbek Tekebayev, a indiqué qu'il croyait que la nouvelle direction du PCC élue lors du 18e Congrès national continuera à mener une politique étrangère qui vise à maintenir et développer des relations amicales et de bon voisinage avec les pays du monde. Dans son message de félicitations, le Comité central du Parti du peuple palestinien a dit qu'il croyait que le 18e Congrès national du PCC devrait promouvoir davantage le développement et le progrès de la Chine et renforcer son rôle dans la sauvegarde de la paix mondiale. Le Parti communiste libanais a déclaré dans son message de félicitations qu'il s'attendait à ce que le PCC continue à se consacrer au développement de liens avec d'autres pays et à trouver de nouvelles façons de relever les défis afin de jouer un rôle important dans la sauvegarde de la paix mondiale. Le Premier ministre samoan Tuilaepa Lupesoliai Sailele Malielegaoi, également leader du Parti pour la protection des droits de l'homme, a exprimé, dans son message de félicitations, sa gratitude pour le soutien que la Chine a fourni au Samoa, et pour l'amitié maintenue entre les deux pays. Le dirigeant de la Ligue musulmane du Pakistan (N), Muhammad Nawaz Sharif, a indiqué dans son message de félicitations que le PCC a mis en place des réformes profondes qui ont assuré des décennies de progrès économiques cohérents, un développement scientifique et une harmonie sociale, ce qui entraîne un développement sans précédent à l'intérieur du pays ainsi que l'influence croissante et de prestige sur la scène internationale. Il a également exprimé sa profonde gratitude au secrétaire général Hu Jintao et au Premier ministre Wen Jiaobao pour avoir pris un intérêt personnel dans l'établissement de relations plus solides et plus significatives avec le Pakistan. Le secrétaire général de la Ligue musulmane du Pakistan (LMP), Mushahid Hussain Sayed, et son président, Chaudhry Shujat Hussain, ont indiqué dans des messages de félicitations que le CPP a joué un rôle clé en fournissant un leadership au peuple chinois non seulement dans la mise en place de la nouvelle Chine, mais aussi dans la construction d'un pays prospère, dont la montée pacifique est une source de force et de stabilité pour le Pakistan et l'Asie dans son ensemble. Le message a ajouté que cette réalisation remarquable peut être attribuée à une sage direction pour qui les intérêts du peuple de la Chine sont primordiaux. Le président du Parti communiste unifié du Népal (maoïste), Puspa Kamal Dahal Prachanda, a indiqué dans son message que "nous nous sentons fiers de voir notre voisin proche qui a réalisé des progrès remarquables au niveau économique tout en maintenant une stabilité politique sous la direction du PCC." Le monde observe étroitement le Congrès du PCC tandis que les développements qui se dévoilent en Chine auront des répercussions directes dans le monde, indique le message, ajoutant qu'ils croyaient que le Congrès aurait un impact considérable à la fois en Chine et dans le monde. Le parti communiste unifié du Népal (maoïste) a exprimé sa solidarité par rapport aux efforts déployés par le PCC pour la paix, la stabilité et le développement autant à l'intérieur de la Chine qu'à l'étranger, selon le message. Le président du Parti communiste du Népal (Marxiste-leniniste unifié),Jhala Nath Khanal, a déclaré dans un message que sous la direction du PCC, la Chine a enregistré de grands progrès et est devenue la deuxième économie du monde. Le message a indiqué que la Chine a réussi à construire le socialisme avec des caractéristiques chinoises conformément aux lignes directrices de base développées par M. Deng Xiaoping. Le président a ajouté que "nous avons apprécié la coopération économique de la Chine dans le processus de développement du Népal". |
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Deux documents importants qui seront certainement repris dans les conclusions du 18e congrès : le développement scientifique est défini dans le premier et le second document fait une sévère autocritique des insuffisances du PCC. J'ai mis en gras certaines parties. Les communistes ne craignent pas les critiques des capitalistes car ils osent mettre leurs défauts et leurs insuffisances sur la table pour les corriger. Le lendemain Libé, le Figaro et le Nouvel Obs trépignent : "Le Président Hu Jin tao a lui-même reconnu, etc..." ![]() Cela n'empêchera pas le peuple chinois, sa jeune classe ouvrière et son parti communiste de progresser. _____________________ ![]() Le concept de développement scientifique devient une pensée directrice du PCC (Hu Jintao) Publié le 2012-11-08 BEIJING, 8 novembre (Xinhua) -- Hu Jintao a déclaré jeudi à Beijing que la théorie du concept de développement scientifique est le plus important acquis du Parti communiste chinois (PCC) des dix dernières années, ajoutant qu'elle est devenue une pensée directrice pour le Parti. " De même que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la 'Triple Représentation', le concept de développement scientifique fait partie des pensées directrices à suivre fidèlement et durant une très longue période par notre Parti " , a déclaré M. Hu devant plus de 2 300 délégués réunis pour l'ouverture du 18e Congrès national du PCC. Le concept de développement scientifique a été proposé par le 16e Comité central du PCC en 2003, alors que le pays connaissait une rapide croissance économique et était confronté à l'émergence d'une série de problèmes, dont la consommation excessive des ressources, la grave pollution de l'environnement et le fossé croissant entre les riches et les pauvres . Ce concept défend les intérêts du peuple et préconise un développement complet, coordonné et durable. Lors du 17e Congrès national du Parti, ce concept a été inclus dans les Statuts du PCC. Au cours des dix dernières années, la Chine est passée de la sixième à la deuxième place du monde en termes d'agrégats économiques. Ses forces productives sociales, sa puissance économique et son niveau scientifique et technique ont franchi un nouveau palier. La puissance globale du pays, sa compétitivité et son influence à l'échelle internationale ont également connu de grands progrès. M. Hu a indiqué que "toutes ces victoires, nous les devons tant à la théorie qu'à la ligne, au programme et à l'expérience fondamentaux du Parti" . Le concept de développement scientifique est né de la combinaison du marxisme avec les réalités de la Chine contemporaine et les caractéristiques de notre époque, et il est l'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, a poursuivi M. Hu. Ce concept offre de nouvelles réponses scientifiques aux questions d'importance majeure, telles que "pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation ?" et "de quelle manière faut-il se développer ?" , a indiqué M. Hu. "Le concept de développement scientifique représente les derniers acquis du système théorique du socialisme à la chinoise, la cristallisation de la sagesse collective du PCC et la puissante arme idéologique guidant toutes les activités du Parti et de l'Etat" , a-t-il souligné. "Du fait que l'application approfondie du concept de développement scientifique en ayant en vue l'avenir revêt une grande signification actuelle et historique pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise, il est impératif de suivre ce concept tout au long du processus de la modernisation du pays et de le traduire dans tous les aspects de l'édification du Parti" , a indiqué M. Hu. source ____________________ Hu Jintao : le PCC doit augmenter son aptitude à exercer le pouvoir Publié le 2012-11-08 BEIJING, 8 novembre (Xinhua) -- Hu Jintao a indiqué jeudi que le Parti communiste chinois (PCC) doit augmenter son aptitude à exercer le pouvoir et résister à la corruption. "Tous les membres du Parti doivent [renforcer] l'aptitude du Parti [...], son caractère avancé et [sa] pureté" , a déclaré M. Hu dans son rapport prononcé lors de l'ouverture du 18e Congrès national du PCC jeudi à Beijing. Le Parti doit renforcer ses capacités de lutte anticorruption, maintenir son intégrité et perfectionner ses règlements , a-t-il poursuivi. "En toute lucidité, nous devons nous rendre compte qu'il existe encore beaucoup d'insuffisances dans notre travail et que bien des difficultés et problèmes subsistent dans notre marche en avant. Il s'agit notamment des phénomènes suivants : nous sommes confrontés aux problèmes saillants de déséquilibre, de manque d'harmonie et de non-durabilité dans notre développement; la capacité d'innovation scientifique laisse à désirer; la structure industrielle reste incohérente; les fondements de l'agriculture demeurent faibles; les contraintes que nous imposent les ressources naturelles et l'environnement écologique se font de plus en plus fortes; les obstacles institutionnels qui entravent le développement scientifique du pays restent nombreux; et les tâches qui visent à approfondir la réforme et l'ouverture, et à accélérer le changement du mode de développement économique s'avèrent lourdes et difficiles" , a indiqué M. Hu. "Les disparités de développement persistent entre villes et campagnes comme entre les diverses régions, et les écarts de revenus se creusent encore. Les contradictions sociales se sont sensiblement multipliées; restent nombreux les problèmes liés aux intérêts vitaux de la population dans les domaines les plus divers tels que l'éducation, l'emploi, la protection sociale, les soins médicaux, le logement, l'environnement écologique, la sécurité des aliments et des médicaments, la sécurité dans la production, le maintien de l'ordre public, la justice et l'application de la loi; une partie de la population vit dans des conditions précaires. On constate dans certains secteurs un manque de morale et de crédibilité; certains cadres dirigeants sont inaptes à appliquer le concept de développement scientifique; certaines organisations de base du Parti sont taxées de faiblesse et de laisser-aller; certains cadres membres du Parti, quoique peu nombreux, vacillent quant à la poursuite de leurs idéaux et convictions et oublient presque notre objectif fondamental de servir le peuple; le formalisme et la bureaucratie se manifestent de manière préoccupante, et le goût du luxe et le gaspillage sévissent de manière alarmante. Certains secteurs demeurent plus vulnérables à la corruption et aux autres tendances négatives, et la lutte anticorruption demeure une tâche ardue ", a fait remarquer M. Hu. "Ces difficultés et problèmes appellent toute notre vigilance et il nous faut faire preuve d'un grande détermination pour les résoudre" , a-t-il souligné. source |
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Sur ![]() 14 novembre Nouveaux objectif, philosophie et stratégie pour l’économie chinoise ![]() « Pour résoudre les problèmes économiques actuels, je crois qu'il est nécessaire de faire des percées dans trois domaines : l'objectif, la philosophie et la stratégie » , a indiqué le 11 novembre Hu Huaibang, PDG de la Banque des Communications, lors d'une interview accordée à Xinhua. « Un nouvel objectif a été fixé pour promouvoir l'économie chinoise. En fait, le rapport du 18e Congrès l'a déjà bien précisé : « parachever la construction in extenso d'une société de moyenne aisance ». Autrefois, on disait « lancer la construction in extenso d'une société de moyenne aisance ». Un mot remplacé, une nuance, un objectif différent. On parlait d'un « PIB multiplié par quatre », maintenant, on précise les objectifs de « doublement des agrégats économiques » et de « doublement des revenus des ruraux et des citadins ». En fixant ce double objectif, on voit bien que les autorités chinoises attachent la même importance à la puissance nationale et à l'enrichissement des individus. La mention de « laisser s'enrichir une partie de la population » a été remplacée par celle de « réaliser l'enrichissement commun du peuple ». Toutes ces modifications, à mon avis, traduisent bien l'orientation de l'économie chinoise » , a expliqué Hu. « Concernant la nouvelle philosophie , a continué Hu, elle concerne l'analyse des racines des problèmes de l'économie chinoise. Si l'on compare l'économie chinoise à une machine, elle nécessite une maintenance, des réparations et des réajustements après une croissance rapide durant trente ans. En tant que trois grands moteurs, le commerce extérieur, l'investissement et la consommation devront se transformer, en privilégiant le marché intérieur sur la demande extérieure. On ne doit plus compter sur l'investissement, mais sur la consommation, et sous le volet de l'investissement, on devra tirer profit de l'innovation et de l'efficacité des activités. » « De plus, l'économie chinoise a besoin d'une nouvelle stratégie , a indiqué Hu Huaibang. C'est vrai que le contrôle macroéconomique a joué un rôle très important dans l'essor de l'économie chinoise, mais, avec le changement d'époque et l'évolution des opportunités de développement, il tend à perdre ses atouts. Par exemple, pour augmenter les exportations, on pouvait auparavant prendre des mesures comme le remboursement des droits de douane et la dévaluation du yuan, mais elles ne sont plus efficaces à cause du rétrécissement du marché international. Ainsi, un réajustement est nécessaire pour notre politique macro-économique. » Beijing Information |
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Traduction Google améliorée - j'ai souligné certaines parties. __________________ ]source ![]() Texte intégral de la résolution sur le rapport du Comité central du PCC par Xinhua À partir de: Xinhuanet Mise à jour :2012-11-14 19:52 BEIJING, 14 novembre (Xinhua) - Voici le texte intégral de la résolution du dix-huitième Congrès national du Parti communiste chinois sur le rapport de son dix-septième Comité central et adopté au dix-huitième Congrès national du Parti communiste chinois 14 novembre 2012: Le dix-huitième Congrès national du Parti communiste de Chine a approuvé le rapport présenté par le camarade Hu Jintao au nom du dix-septième Comité central du Parti. Brandissant l'étendard du socialisme à la chinoise et en suivant les indications du marxisme-léninisme, de la pensée Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de Triple Représentativité et du concept de développement scientifique, le rapport analyse les développements et les changements dans la communauté internationale et dans les conditions nationales, examine notre travail au cours des cinq dernières années et les réalisations historiques que nous avons faites dans le cadre de nos efforts depuis le XVIe Congrès du Parti, et établit la position historique du concept de développement scientifique. Le rapport énonce les exigences de base pour gagner de nouvelle victoire pour le socialisme avec des caractéristiques chinoises, les objectifs de l'achèvement de la construction d'une société modérément prospère à tous égards et l'approfondissement de la réforme et de l'ouverture dans tous les domaines. Il établit un plan d'ensemble pour faire avancer la cause du socialisme avec des caractéristiques chinoises dans la nouvelle période, et énonce des exigences claires pour édifier le Parti de manière plus scientifique à tous égards. Le rapport dresse également un plan grandiose pour achever la construction d'une société modérément prospère dans tous ses aspects, et accélérer la modernisation socialiste ; et il trace la voie pour continuer à progresser dans la cause du Parti et du pays. C'est la cristallisation de la sagesse de tout le Parti et du peuple pluriethnique de Chine. Il s'agit d'une déclaration politique et d’un programme d'action pour le Parti pour se rallier et diriger les membres de tous nos groupes ethniques en remportant une nouvelle victoire dans le socialisme aux caractéristiques chinoises. Le rapport est un document d'orientation marxiste. Le Congrès a estimé que le fil rouge qui guide ce rapport est d'une grande importance pour que le Parti guide le peuple, pour construire sur nos acquis et faire avancer notre cause avec détermination. Tout le Parti doit porter haut levé le grand drapeau du socialisme à la chinoise, en suivant les instructions de la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de Triple Représentativité et le concept de développement scientifique, en libérant l'esprit, en réalisant la politique de réforme et d'ouverture, en mettant en commun nos forces, en surmontant toutes les difficultés, en marchant fermement sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, et en nous nous efforçant d'achever la construction d'une société modérément prospère à tous égards. Le congrès a souligné qu'à l'heure actuelle, et dans les conditions de profonds changements à l'échelle mondiale comme nationale et dans notre Parti, nous sommes confrontés à des opportunités sans précédent pour le développement ainsi qu’à des risques et des défis inconnus auparavant. Tout le Parti doit garder à l'esprit la confiance que les masses ont placée en nous et la grande attente qu'elles ont de nous. Nous devons viser plus haut et travailler plus fort et continuer à poursuivre le développement d'une manière scientifique, promouvoir l'harmonie sociale, et améliorer la vie des masses afin d’achever les tâches glorieuses et difficiles qui nous ont été assignées. Le Congrès a salué le travail du dix-septième Comité Central. Au cours des cinq dernières années, depuis le dix-septième congrès du Parti, nous avons marché hardiment sur la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises, surmonté de nombreux risques et difficultés, atteint de nouveaux succès dans la construction d'une société modérément prospère à tous égards, et accompli des réalisations nouvelles et majeures dans tous les domaines de notre travail. Le congrès a approuvé l’examen de base du dix-septième Comité Central sur nos efforts au cours des dix dernières années, depuis le seizième Congrès national. Il a jugé que nous avons fermement saisi et utilisé l'importante période d'opportunités stratégiques pour le développement de la Chine, réussi à relever des défis majeurs, et porté le socialisme avec des caractéristiques chinoises à un nouveau stade de développement. Il a également jugé que nous avons consolidé et développé la cause de la réforme, de l'ouverture et de la modernisation socialiste, accru la réputation internationale de la Chine. Tout cela montre la supériorité et la vitalité du socialisme avec des caractéristiques chinoises et a renforcé la fierté et la cohésion du peuple chinois et de la nation. Le Congrès a souligné que la réalisation la plus importante dans nos efforts au cours des dix dernières années, c'est que nous avons développé le concept de développement scientifique , que nous l’avons appliqué en faisant de courageuses innovations théoriques sur la base de la pratique et que nous avons développé de nouvelles idées et points de vue étroitement liées sur la défense et la l'édification du socialisme aux caractéristiques chinoises. Le concept de développement scientifique a été créé en intégrant le marxisme à la réalité de la Chine contemporaine et avec les caractéristiques sous-jacentes de notre temps, et il incarne pleinement la vision du monde et la méthodologie de développement marxistes. Cette théorie fournit de nouvelles réponses scientifiques aux questions majeures sur le type de développement que la Chine devrait atteindre dans un nouvel environnement et sur la façon dont le pays devrait y parvenir. Il représente un nouveau niveau de notre compréhension des lois du socialisme aux caractéristiques chinoises et atteint un nouveau domaine dans le développement du marxisme dans la Chine contemporaine. Le concept scientifique de développement est la dernière réalisation dans le développement du système des théories du socialisme avec des caractéristiques chinoises ; c'est la cristallisation de la sagesse collective du Parti communiste chinois et une arme puissante théorique pour guider tout le travail du Parti et du pays. En l’utilisant conjointement avec le marxisme-léninisme, la pensée Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de Triple Représentativité, le concept de développement scientifique fournit l'orientation théorique à long terme théorique à laquelle le Parti doit se conformer. Le congrès a souligné qu'au cours des 90 dernières années et plus, en s'appuyant fermement sur le peuple et en adaptant les principes fondamentaux du marxisme aux conditions de la Chine et de la tendance générale de l'époque, notre Parti a poursuivi sa route en toute indépendance. Le Parti, endurant des difficultés indicibles et des souffrances et en payant un dur tribut, a obtenu de grands succès dans la révolution, le développement et la réforme, et a créé et développé le socialisme aux caractéristiques chinoises, ce qui change fondamentalement l'avenir et le destin du peuple chinois et de la nation. La voie du socialisme avec des caractéristiques chinoises, le système des théories du socialisme avec des caractéristiques chinoises et le système socialiste aux caractéristiques chinoises sont les réalisations fondamentales du Parti et du peuple dans le cadre d’une lutte ardue de plus de 90 ans. Nous devons chérir ces réalisations, les défendre tout le temps et continuer à les enrichir. Pour parvenir à de nouvelles victoires pour le socialisme aux caractéristiques chinoises et dans de nouvelles conditions historiques, nous devons avoir une solide connaissance des exigences de base suivantes : Nous devons maintenir la position dominante du peuple dans le pays, libérer et développer les forces productives, persévérer dans la réforme et l’ouverture, respecter l'équité et la justice sociale, lutter pour la prospérité commune, promouvoir l'harmonie sociale, poursuivre le développement pacifique et maintenir la direction du Parti. Le Congrès a estimé qu’en nous basant sur le développement économique et social actuel de la Chine, nous devons travailler dur pour atteindre les nouvelles exigences tout en visant l'objectif de construire une société modérément prospère à tous égards énoncées aux seizième et dix-septième Congrès nationaux du Parti. Ces exigences sont les suivantes: L'économie doit maintenir un développement sain et durable. La démocratie populaire doit être étendue. Le ‘soft power’ culturel du pays doit être amélioré de manière significative. Le niveau de vie doit complètement s’élever Et des progrès importants doivent être réalisés dans l'instauration d'une société économe en ressources et respectueuse de l'environnement. Pour achever la construction d'une société modérément prospère dans tous les domaines, nous devons, avec un grand courage politique et une grande lucidité, ne pas perdre de temps dans l'approfondissement de la réforme dans les secteurs clés et écarter résolument toutes les notions et les systèmes qui entravent les efforts visant à poursuivre le développement d'une manière scientifique. Nous devons mettre en place un cadre règlementaire bien développé, scientifique, standardisé et efficace, et nous assurer que les procédures fonctionnent pleinement dans tous les secteurs. Le congrès a approuvé le plan fait dans le rapport pour la promotion de l'économie socialiste, le progrès politique, culturel, social et écologique en Chine. Le congrès a souligné la nécessité d' accélérer l'amélioration de l'économie de marché socialiste et le changement de modèle de croissance , pour que le développement repose davantage sur une meilleure qualité et des performances, et d’entraîner tous les types de participants au marché avec une nouvelle vigueur pour le développement, d’accroître la motivation à poursuivre l'innovation axée sur le développement, de mettre en place un nouveau système pour le développement des industries modernes, et de créer de nouvelles conditions favorables pour le développement d’une économie ouverte. Cela rendra le développement économique davantage déterminé par la demande intérieure, en particulier la demande des consommateurs, par une industrie de services moderne et des industries stratégiques émergentes, par le progrès scientifique et technologique, par une main-d'œuvre de meilleure qualité et par l'innovation en matière de gestion, par la conservation des ressources et une économie circulaire, et par la coordination et le renforcement mutuel du développement urbain / rural et interrégional. Moyennant quoi nous pourrons soutenir un développement à long terme, promouvoir un développement harmonieux de l'industrialisation, des applications informatiques, de l'urbanisation et de l'agriculture. Le congrès nous prescrit de demeurer sur la voie socialiste du progrès politique aux caractéristiques chinoises, de promouvoir la réforme de la structure politique, d’étendre la démocratie populaire, d’élargir son champ d'application et de la vérifier dans les faits. Nous devons veiller à l'unité de la direction du Parti, à la souveraineté du peuple dans le pays et à la gouvernance fondée sur le droit. Et afin de garantir le pouvoir souverain du peuple sur le pays, d’atteindre l'objectif d'améliorer la vitalité du Parti et du pays et de raffermir l’enthousiasme des masses, nous devons élargir la démocratie socialiste, améliorer le système de la démocratie socialiste consultative, améliorer la démocratie collective, accélérer la construction d'un pays socialiste fondé sur la primauté du droit, établir un mécanisme solide pour réaliser les contrôles et la surveillance de l'exercice du pouvoir, et faire ainsi avancer le progrès politique socialiste. Le congrès a souligné la nécessité de faire des progrès constants dans le développement d' une forte culture socialiste en Chine . Nous devons conserver l'objectif de développer une culture socialiste avancée, de créer un nouvel élan dans la promotion de la culture socialiste, de la développer et de l’enrichir, d’augmenter l’influence culturelle de la Chine, et d’utiliser la culture pour guider les tendances sociales, éduquer les gens, servir la société, et stimuler le développement. Le congrès a souligné la nécessité de renforcer le développement social en améliorant le bien-être du peuple et en faisant des innovations en matière de direction. Afin de défendre les intérêts fondamentaux de l'immense majorité du peuple et en donnant la plus grande priorité à assurer et améliorer le bien-être du peuple, nous devons améliorer la vie matérielle et culturelle du peuple et, pour qu’il puisse en tirer le meilleur parti, résoudre autant que possible ses difficultés, redoubler d'efforts pour améliorer le système de service public de base, renforcer et améliorer la gestion sociale, et stimuler la construction d'une société socialiste harmonieuse. Le congrès a requis des efforts considérables pour promouvoir les progrès écologiques . Nous devons élever notre conscience écologique sur la nécessité de respecter, accueillir et protéger la nature, intégrer le progrès écologique dans tous les aspects et tout les processus du progrès économique, politique, culturel et sociale, intensifier la protection de l'écosystème et de l'environnement, travailler dur pour construire un beau pays, et parvenir à un développement stable et durable de la nation chinoise. Le Congrès a souligné l'importance de répondre aux besoins vitaux de la Chine en matière de sécurité, suivant la stratégie de développement en trois étapes pour la modernisation de la défense nationale et des forces armées , en intensifiant nos efforts pour accomplir la double tâche historique de la mécanisation et de l’informatisation militaire, en construisant une défense nationale solide et de puissantes forces armées en rapport avec la position internationale de la Chine, pour répondre aux besoins de sa sécurité et aux intérêts de son développement. Le congrès a souligné la nécessité de mettre pleinement et fidèlement en œuvre le principe «un pays, deux systèmes» , en vertu duquel les populations de Hong Kong gouvernent de Hong Kong et les habitants de Macao régissent Macao et où les deux régions jouissent d'un degré élevé d'autonomie. Il faut à la fois respecter le principe d'une seule Chine et respecter les différences entre les deux systèmes, respecter à la fois le pouvoir du gouvernement central et assurer un degré élevé d'autonomie dans les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, donner à la partie continentale le rôle de fervent soutien à Hong Kong et Macao tout en accroissant la compétitivité des deux régions. Nous devons respecter le principe de la «réunification pacifique et un pays, deux systèmes", de consolider et de renforcer les fondements politiques, économiques, culturels et sociaux de la croissance pacifique des relations entre les deux rives du détroit de Taiwan, ouvrir un nouvel horizon dans la promotion de la croissance pacifique de ces relations, et travailler avec nos compatriotes de Taiwan pour préserver et construire la maison commune de la nation chinoise, de façon à créer des conditions encore meilleures pour la réalisation de la réunification pacifique. Le congrès a approuvé l'analyse du rapport de la situation internationale et les principes directeurs qu'il énonce pour la diplomatie chinoise. Le Congrès a souligné que la Chine continuera à porter haut la bannière de la paix, du développement, de la coopération et des bénéfices mutuels , à poursuivre fermement une politique étrangère indépendante de paix, à rester indéfectiblement sur la voie du développement pacifique et à adopter résolument une stratégie gagnant-gagnant d'ouverture vers le haut. Nous devons être fermes dans notre détermination à défendre la souveraineté de la Chine, sa sécurité et le développement de ses intérêts, et de rester engagé dans l'amitié croissante et la coopération dans tous les domaines avec d'autres pays sur la base des Cinq Principes de la Coexistence Pacifique. Nous devons travailler à construire un monde harmonieux de paix durable et de prospérité commune, et sommes prêts à travailler avec les peuples d'autres pays pour promouvoir sans relâche la noble cause de la paix et du développement de l'humanité. Le congrès a souligné que, face aux nouvelles évolutions, aux progrès de notre cause et aux attentes des masses envers nous, nous devrions réaliser complètement la nouvelle grande entreprise de construction du Parti de manière innovante et axée sur la réforme et rendre l'édification du Parti plus scientifique à tous les égards . Tous les membres du Parti doivent renforcer leur esprit d’initiative et leur sens des responsabilités et se concentrer sur le renforcement de la capacité de gouvernance du Parti, son caractère d’avant-garde et sa pureté. Nous devons mettre le peuple au premier rang et exercer la direction pour le peuple. Nous devons continuer à libérer nos esprits, mener des réformes et innover, et faire respecter le principe selon lequel le Parti doit surveiller son comportement et agir avec une stricte discipline. Nous devons concentrer nos efforts pour renforcer la théorie et l’organisation du Parti, améliorer son comportement, lutter contre la corruption, maintenir l'intégrité du Parti et améliorer les règles et les règlements du Parti. Nous devons renforcer notre capacité à nous épurer, à nous améliorer, à nous développer et innover par nous-mêmes et construire le parti par l’apprentissage, un parti de gouvernement marxiste innovant et axé sur le service. En prenant ces mesures, nous pouvons nous assurer que le Parti est toujours le noyau solide et le leader qui guide la cause du socialisme aux caractéristiques chinoises. Le Congrès a souligné que la lutte contre la corruption et la promotion de l'intégrité politique sont un engagement politique clair et à long terme du Parti et un enjeu politique majeur qui préoccupe le peuple. Nous devons faire des efforts inlassables pour lutter contre la corruption, promouvoir l'intégrité et rester vigilant contre la dégénérescence. Nous devons adopter une approche spécifiquement chinoise à la lutte contre la corruption et à la promotion de l'intégrité. Nous devons persister dans la lutte contre la corruption d'une manière intégrée, répondant à la fois aux symptômes et aux causes profondes et en combinant répression et la prévention, en mettant l'accent sur ce dernier. Nous devons nous concentrer sur la mise en place d'un système de lutte contre la corruption par le biais à la fois de la répression et de la prévention et veiller à ce que les fonctionnaires soient honnêtes, le gouvernement propre, et que l'intégrité politique soit maintenue. Le congrès a souligné que la direction centralisée du Parti est la source de sa force et une garantie fondamentale pour le développement économique et social de la Chine, l'unité ethnique et le progrès, la paix et une stabilité durables. Plus les obstacles du Parti sont complexes plus les tâches qu'il assume sont pénibles, et plus il est impératif pour le Parti de renforcer sa discipline et de maintenir sa direction centralisée. Cela permettra à tout le Parti de la base à la direction d’avancer à l'unisson avec une grande force. Le congrès a souligné que pour être à la hauteur de la confiance du peuple et de ses attentes et pour affronter les nouvelles conditions historiques, le Parti tout entier doit être tout à fait conscient des dangers potentiels, être modeste et prudent, se prémunir de l'arrogance et de l'impétuosité, et garder la tête froide. Nous devons faire preuve d'innovation dans notre façon de penser, défendre la vérité et corriger les erreurs, et toujours maintenir l'énergie et le dynamisme. Nous devons suivre la direction de l'objectif fondamental du Parti, faire confiance aux masses et compter sur elles, et toujours les mettre au-dessus de tout. Nous devons renforcer notre sens de la mission, être réaliste et pragmatique, défier les difficultés et travailler dur, et préserver l'intégrité politique des communistes. Le congrès a appelé tous les membres du Parti et les peuples de tous les groupes ethniques de la Chine à tenir haut levé le grand drapeau du socialisme aux caractéristiques chinoises, à s’unir plus étroitement autour du Comité central du Parti, à s'efforcer d'achever la construction d'une société modérément prospère dans tous les domaines, à continuer de remporter de nouvelle victoire pour le socialisme aux caractéristiques chinoises, et à faire des efforts conjoints pour créer un avenir encore meilleur pour le peuple et la nation chinois. |
Xuan |
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![]() source Texte intégral de la Résolution du 18e Congrès du PCC sur les "Statuts du PCC (projet de révision)" ( Xinhua ) 15.11.2012 à 08h14 Voici le texte intégral de la Résolution du 18e Congrès du Parti communiste chinois (PCC) sur les "Statuts du Parti communiste chinois (projet de révision)" adoptée le 14 novembre 2012 par le 18e Congrès du PCC : Le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, après avoir examiné et adopté à l'unanimité le projet de révision des statuts du Parti, présenté par le XVIIe Comité central, décide que les nouveaux statuts entrent en vigueur dès le jour de leur adoption. Le Congrès estime que depuis le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, à la lumière de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation" et conformément aux nouvelles exigences du développement, les communistes chinois, avec le camarade Hu Jintao comme principal représentant, ont apporté, grâce à l'approfondissement de leurs connaissances, des réponses aux questions d'importance majeure telles que "Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation?" et "De quelle manière faut-il se développer?", formant ainsi le concept de développement scientifique dont l'essence même consiste à réaliser un développement intégral, coordonné et durable plaçant l'homme au centre de toutes les préoccupations. C'est là une théorie scientifique qui s'adapte parfaitement à la marche du temps et qui vient en droite ligne du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation". En tant qu'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique représente les derniers acquis de la sinisation du marxisme, la cristallisation de la sagesse collective du Parti et une pensée directrice qu'il faudra maintenir longtemps à l'avenir. Le Congrès approuve à l'unanimité l'insertion du concept de développement scientifique dans les statuts du Parti comme guide d'action du Parti en même temps que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la "Triple Représentation" , et recommande à tous les camarades du Parti d'approfondir l'étude de ce concept et de l'appliquer de façon plus consciente et plus déterminée. Il est important d'améliorer sans cesse le système et les mécanismes de sa matérialisation, de manière à l'appliquer tout au long du processus de la modernisation socialiste du pays comme dans tous les aspects de l'édification du Parti. Le Congrès est d'avis que la voie du socialisme à la chinoise ainsi que son système théorique et son régime social représentent les réalisations fondamentales que notre Parti et notre peuple ont accomplies pendant de longues années de lutte, de création et d'accumulation d'expériences. Il faut poursuivre résolument la voie du socialisme à la chinoise afin de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance, d'accélérer la modernisation socialiste du pays et de réaliser le grand renouveau de la nation chinoise. Faire figurer le régime du socialisme à la chinoise dans les statuts du Parti en même temps que la voie et le système théorique du socialisme aux couleurs chinoises contribuera à exhorter tout le Parti à approfondir ses connaissances sur le socialisme à la chinoise et à mieux comprendre sa signification. Le Congrès souligne ce qui suit: tous les camarades du Parti doivent faire preuve d'un attachement sans faille à cette voie, à cette théorie et à ce régime, qui sont les fruits de longs et inlassables efforts consentis par notre Parti, les perpétuer et les développer sans discontinuer et raffermir leur confiance à ces égards, pour réaliser de nouvelles avancées dans la construction du socialisme à la chinoise. Le Congrès estime que le développement d'une civilisation écologique constitue un projet à long terme dont dépendent le bonheur de la population et l'avenir de la nation chinoise. Il faut accorder une attention particulière au développement de la civilisation écologique, en l'intégrant dans le programme général et tout le processus de l'édification du pays sur les plans économique, politique, culturel et social, et travailler ainsi à construire une Chine magnifique et à réaliser un développement perpétuel de la nation chinoise. Le Congrès approuve l'insertion du développement d'une civilisation écologique dans les statuts du Parti avec une explication à ce sujet, ce qui doit permettre de parfaire le programme général de construction du socialisme à la chinoise et de souligner l'importance stratégique du développement d'une civilisation écologique dans l'intérêt de l'avancement intégral de la cause du socialisme à la chinoise. Synchroniser le développement de l'industrialisation, de l'informatisation, de l'urbanisation et de la modernisation agricole constitue non seulement un enjeu majeur qui se pose au développement socioéconomique de notre pays, mais aussi une mesure d'importance stratégique pour la réalisation de la société de moyenne aisance. L'instauration d'une démocratie populaire qui soit plus large, plus complète et plus développée et l'amélioration du système légal socialiste à la chinoise représentent des exigences objectives pour persévérer dans la voie du développement politique socialiste à la chinoise, poursuivre activement et méthodiquement la réforme du système politique et renforcer la construction d'un Etat de droit socialiste. L'édification d'un puissant pays culturel socialiste et l'instauration du système des valeurs essentielles socialistes constituent une nécessité impérieuse si nous voulons promouvoir un grand développement et une grande prospérité de la culture socialiste et accroître le soft power culturel de l'Etat. Pour construire une société socialiste harmonieuse, il est impératif d'assurer et d'améliorer le bien-être de la population, en permettant à toute la population de bénéficier davantage et de façon plus équitable des fruits du développement, et en renforçant et innovant la gestion sociale. L'introduction de tous ces éléments dans les statuts du Parti enrichit le contenu de la construction du socialisme sur les plans économique, politique, culturel et social. Elle contribuera considérablement à exhorter tous les camarades du Parti à appliquer, avec une conscience accrue et une volonté plus ferme, la théorie, la ligne et le programme fondamentaux du Parti, ainsi que l'enseignement de ses expériences essentielles et ses exigences fondamentales. Elle contribuera aussi à faire progresser intégralement la cause socialiste pour le développement d'une économie de marché, d'une démocratie politique, d'une culture avancée, d'une société harmonieuse et d'une civilisation écologique, et cela, dans l'intérêt d'unir et de conduire notre peuple multiethnique pour remporter de nouvelles victoires dans la construction du socialisme à la chinoise. Le Congrès est d'avis qu'en tant que caractéristique la plus distincte de la nouvelle époque, la politique de réforme et d'ouverture est la seule voie conduisant à la prospérité de notre pays. Le développement rapide que la Chine a connu au cours des trente dernières années est dû à l'application de cette politique, et c'est aussi sur elle que nous devons nous appuyer avec détermination pour assurer son développement futur. C'est seulement en appliquant cette politique que nous arriverons à développer le pays, le socialisme et le marxisme. L'introduction de ces éléments dans les statuts aidera tout le Parti à mieux comprendre l'importance capitale que revêt la poursuite de cette politique et à l'appliquer de façon plus consciente et plus déterminée. Le Congrès estime que depuis le XVIIe Congrès, au fur et à mesure que l'édification du Parti progressait, nous avons approfondi sans cesse notre compréhension des lois régissant l'édification d'un parti marxiste au pouvoir, osé regarder en face les épreuves et les risques auxquels est confronté notre Parti, attaché une grande importance à l'amélioration de la capacité d'exercer le pouvoir de notre Parti, à la préservation de sa pureté et de son caractère avancé, renforcé de manière intégrale son édification sur les plans idéologique, organisationnel et institutionnel, amélioré son style de travail et son aptitude à combattre la corruption, et élevé le niveau scientifique de sa propre édification. Tenant compte de l'évolution de la pratique, le XVIIIe Congrès du Parti a formulé de nouvelles exigences de transformer notre Parti en un parti marxiste au pouvoir attaché à l'étude, au service public et à l'innovation. Pour s'adapter à la nouvelle situation, tout le Parti doit se doter de l'arme efficace que constituent la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation", le concept de développement scientifique et la ligne fondamentale pour parvenir à l'unité de vues et d'action, faire preuve d'un esprit réaliste, respecter le statut primordial de ses membres, et renforcer son contrôle sur les principaux cadres dirigeants. Le Congrès approuve l'insertion de ces nouveaux acquis, connaissances et exigences dans les statuts du Parti, précisément dans les alinéas concernant les exigences globales de l'édification du Parti, afin de perfectionner le fil conducteur, les dispositions d'ensemble et les objectifs principaux de celle-ci. Cela ne peut que favoriser la progression sur toute la ligne de la nouvelle et vaste entreprise d'édification du Parti. Le Congrès estime qu'ayant assimilé les expériences positives obtenues ces dernières années dans l'édification du Parti, et en vue d'une parfaite concordance avec les amendements apportés au Programme général, il est tout à fait nécessaire d'apporter des modifications qui s'imposent à certains articles des statuts du Parti. Les membres du Parti ont le devoir d'étudier consciencieusement le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique. Les organisations de base du Parti ont pour tâches fondamentales de poursuivre activement les activités pour la création d'organisations de base avancées et l'émergence des membres modèles du Parti, et de veiller à ce que les membres du Parti se penchent sérieusement sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique. Dans la sélection des cadres, il faut observer le principe selon lequel les cadres doivent être choisis grâce à leurs mérites parmi des éléments venus de tous les horizons et doués d'une haute moralité et de compétences professionnelles -la priorité étant accordée à la première. Le Parti doit accorder une plus grande importance à la surveillance des comportements de ses cadres. Les cadres dirigeants, à quelque échelon qu'ils se trouvent, doivent maintenir en toute conscience les principes du Parti, se conformer à l'esprit de Parti pour agir avec honnêteté et se montrer exemplaires. Inscrire ces éléments dans les statuts du Parti ne peut qu'exhorter tous les membres du Parti à rester fidèles à l'idée directrice du Parti et à étudier et appliquer le concept de développement scientifique avec une conscience et une détermination accrues. Cela aidera à préserver un style de travail caractérisé par l'équité et l'intégrité dans la nomination des cadres, à bien orienter la politique de sélection des cadres, à améliorer la crédibilité de la sélection et de la nomination des cadres et à promouvoir leur développement sain. Cela aidera également à encourager les cadres, en particulier les principaux cadres dirigeants, à améliorer leur formation sur tous les plans et à mieux se donner en exemple. Le Congrès demande aux organisations du Parti à tous les échelons et à tous les camarades du Parti de brandir bien haut l'étendard du socialisme à la chinoise, de se guider sur le marxisme-léninisme, la pensé de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la "Triple Représentation" et le concept de développement scientifique, de mieux étudier, observer, appliquer et faire respecter les statuts du Parti, de maintenir les principes recommandant de contrôler strictement le comportement des membres du Parti et faire régner une discipline rigoureuse dans ses rangs, d'améliorer la capacité d'exercer le pouvoir de notre Parti, de préserver sa pureté et son caractère avancé, de promouvoir globalement la nouvelle et vaste entreprise qu'est sa construction dans un esprit de réforme et d'innovation, d'élever de manière intégrale le niveau scientifique de sa propre édification, de poursuivre résolument la voie du socialisme à la chinoise et de lutter pour la réussite de l'édification intégrale de la société de moyenne aisance. |
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![]() ![]() Composition du Comité Permanent : Xi Jinping Li Keqiang, doit devenir premier ministre en mars Zhang Dejiang, dirigeait la métropole de Chongqing dans le sud-ouest Yu Zhengsheng, maire de la capitale économique Shanghai Liu Yunshan, responsable jusqu'à présent de la propagande du PCC Wang Qishan, ancien maire de Pékin qui sera chargé de la lutte contre la corruption Zhang Gaoli, maire de Tianjin, port proche de la capitale chinoise. Xi Jinping élu secrétaire général du Comité central du PCC Xi Jinping nommé président de la Commission militaire centrale du PCC Wang Qishan élu secrétaire de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du PCC L'éditorial du Quotidien du Peuple salue la nouvelle direction du PCC Liste des membres du 18e Comité central du PCC Environ 50% des membres du Comité central du PCC sont des nouveaux venus Edité le 17-11-2012 à 00:27:14 par Xuan |
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Le texte intégral des statuts est visible ici |
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Afin de comparaison, le texte des statuts du 17e congrès est visible ici. Bien évidemment les spéculations des médias bourgeois sur la « démaoïsation » n’ont pas seulement fait les choux gras de Libération. On retrouve les mêmes « interrogations » chez les sinologues patentés du Figaro : Une démaoïsation? Article repris sur le blog « un français à Beijing » (qui a pompé qui ?...) Et sur Europe 1 « vers la fin de la pensée de Mao» Ces interprétations ont fait long feu au regard des nouveaux statuts qui réaffirment : « Le maintien des quatre principes fondamentaux voie socialiste, dictature de démocratie populaire, direction du Parti communiste, marxisme-léninisme et pensée de Mao Zedong est le garant de la pérennité de notre Etat. Durant tout le processus de modernisation socialiste, il faut maintenir ces principes fondamentaux et lutter contre la libéralisation bourgeoise » J’ai relevé quelques modifications importantes. La notion du parti qui « conduit le peuple » disparaît remplacée par celle du peuple souverain dont le parti tire sa légitimité. La réforme, l’ouverture et le développement scientifique sont entérinés et le socialisme à la chinoise est réaffirmé fortement. L'édification du parti et sa purification sont soulignées, ainsi que le contrôle sur les cadres dirigeants. Les adhérents doivent être des éléments avancés d'où qu'ils viennent. La qualité morale des cadres devient une priorité dans leur sélection. Voici ces modifications : Une partie importante des statuts disparaît : "Le Parti communiste chinois conduit le peuple chinois à développer l'économie de marché socialiste. Il a ainsi pour devoir de consolider et développer inébranlablement l'économie publique et de ne pas hésiter à encourager, soutenir et conduire le développement des économies non publiques. Il lui importe de faire jouer au marché son rôle fondamental dans la répartition des ressources et de construire un système de contrôle macroéconomique perfectionné. Il lui faut procéder à une planification générale destinée à coordonner le développement des villes et des campagnes, celui des diverses régions et le progrès économique et social, à harmoniser les rapports entre l'homme et la nature et à concilier le développement intérieur avec l'ouverture sur l'extérieur. Il veille à la restructuration économique et au changement du mode de développement économique. Il s'attache à construire de nouvelles campagnes socialistes, à poursuivre une voie à la chinoise qui mènera à un nouveau type d'industrialisation, à faire de notre pays un Etat novateur et, enfin, à mettre en place une société économe de ressources et respectueuse de l'environnement. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans le développement de la démocratie politique socialiste. Il veille à intégrer de façon organique la direction du Parti, la gouvernance de l'Etat en fonction de la loi et le maintien du statut des citoyens en tant que maîtres du pays. Il insiste pour poursuivre la voie du développement politique socialiste à la chinoise, accroître la démocratie socialiste, raffermir la législation socialiste, édifier un Etat de droit socialiste, consolider la dictature de démocratie populaire et construire une civilisation politique socialiste. Il maintient et améliore le système de l’assemblée populaire, celui de coopération multipartite et de consultation politique placé sous sa direction, ainsi que les régimes d'autonomie régionale de minorités ethniques et d’autonomie à la base. Il assure au peuple le droit d'administrer les affaires de l'Etat et de la société, ainsi que de gérer les affaires économiques et culturelles. Il respecte et protège les droits de l'homme. Il encourage la libre expression des opinions et travaille à la mise en place et au perfectionnement d'un système et d'une procédure démocratiques en matière d'élection, de prises de décision, d'administration et de contrôle. Il renforce la législation de l'Etat et l'exécution des lois, de manière à réaliser la légalisation des diverses fonctions de l'Etat. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans le développement de la culture socialiste avancée. Il veille à édifier une civilisation spirituelle socialiste, à gouverner le pays en vertu de la loi et selon les valeurs morales et à améliorer la formation de toute la nation aussi bien sur le plan des idées et de la morale que dans les domaines des sciences et de la culture, afin de fournir une ferme garantie idéologique, une puissante force morale et un solide appui intellectuel à l' entreprise de réforme et d'ouverture et à la modernisation socialiste. Il doit agir en suivant la pensée directrice marxiste, forger un idéal commun pour le socialisme à la chinoise, faire rayonner l'esprit national centré sur le patriotisme, valoriser l' esprit de l'époque axé sur la réforme et l'innovation et préconiser la conception socialiste de l'honneur et du déshonneur. Il doit inculquer à toute la nation le sens de la dignité, la confiance en soi et l'esprit d'autoperfectionnement, de façon à la prémunir contre l'action corrosive des idées féodales et capitalistes corrompues et à faire disparaître les phénomènes sociaux odieux. Grâce à ces efforts, notre peuple aura un idéal élevé et une haute moralité, et sera cultivé et discipliné. Il veille à doter ses membres du noble idéal communiste. Il s'attache à développer l'enseignement, la science et la culture, à assurer le rayonnement des belles traditions de notre culture nationale et à faire prospérer la culture socialiste. Le Parti communiste chinois dirige le peuple dans la construction d'une société harmonieuse socialiste. Il doit, en réponse à l'exigence générale de la mise en place d'une société harmonieuse où règneront la démocratie et la légalité, l'équité et la justice, l'honnêteté et la solidarité, le dynamisme et l'ordre et la symbiose entre l'homme et la nature, et en fonction du principe de "partage en commun des fruits réalisés grâce à des efforts conjugués", s'attacher à résoudre les problèmes qui préoccupent particulièrement la population et qui touchent à ses intérêts vitaux de la manière la plus directe tout en mettant l' accent sur l'amélioration de son bien-être, et à aménager un contexte où tout le monde donnera sa mesure, aura sa place digne dans la société et vivra dans l'harmonie. Il distingue avec rigueur les contradictions au sein du peuple de celles qui existent entre l'ennemi et nous, et leur apporte une solution correcte selon leur nature différente. En vue d'assurer une stabilité sociale à long terme, il travaille au renforcement global de la sécurité publique, et combat résolument, selon la loi, les activités et les éléments criminels qui portent atteinte à la sécurité et aux intérêts de l'Etat, à la stabilité de la société et au développement économique. Le Parti communiste chinois maintient sa direction sur l'Armée populaire de Libération (APL) et les autres forces armées populaires, s'attache au renforcement de l'APL de manière à garantir effectivement qu'elle accomplit les tâches historiques qui lui incombent à la nouvelle étape en ce nouveau siècle, et veille à lui faire jouer pleinement son rôle dans la consolidation de la défense nationale, la défense de la patrie et la participation à la modernisation socialiste. Le Parti communiste chinois maintient et développe les rapports interethniques socialistes basés sur l'égalité, la solidarité, l'entraide et l'harmonie, s'attache à la formation et à la promotion des cadres issus des ethnies minoritaires, aide celles-ci et les régions concernées à développer l'économie, la culture et les autres uvres sociales et ce, afin de réaliser la prospérité et le développement communs de toutes nos ethnies unies dans une même lutte. En assurant une application intégrale de ses principes fondamentaux sur les religions, il veille à unir la population croyante et lui faire apporter sa contribution au développement économique et social du pays. Le Parti communiste chinois, uni aux ouvriers, paysans et intellectuels de toutes les communautés ethniques du pays, aux partis et groupements démocratiques, aux personnalités sans-parti et aux forces patriotiques des différentes ethnies, œuvre au développement et au renforcement du front uni patriotique le plus vaste, formé de l'ensemble des travailleurs socialistes, des bâtisseurs de l'œuvre socialiste, des patriotes qui soutiennent le socialisme comme de ceux qui sont pour la réunification de la patrie. Il veille à renforcer continuellement l'union du peuple tout entier, y compris nos compatriotes vivant dans la région administrative spéciale de Hong Kong et dans la région administrative spéciale de Macao, à Taiwan et à l'étranger. Tout cela a pour but de promouvoir la stabilité et la prospérité durables à Hong Kong et à Macao et de réaliser la grande entreprise de réunification de la patrie selon le principe dit "un pays, deux systèmes". Fidèle à une politique extérieure indépendante et pacifique, à une voie de développement pacifique, de même qu'à une stratégie d’ouverture propice à des bénéfices réciproques et à un résultat de gagnant-gagnant, le Parti communiste chinois veille à avoir une vue d'ensemble sur le contexte chinois et la situation internationale et à multiplier les relations avec l'étranger afin de créer un environnement international favorable à la réforme, à l'ouverture et à la modernisation du pays. Dans les affaires internationales, il préserve l'indépendance et la souveraineté nationales, s'oppose à l'hégémonisme et à la politique du plus fort, et lutte pour sauvegarder la paix mondiale et assurer le progrès de l'humanité, ainsi que pour promouvoir l'édification d' un monde harmonieux où règnent une paix durable et une prospérité commune. Il s'attache à développer les relations de la Chine avec les autres pays du monde sur la base des cinq principes de la coexistence pacifique : respect mutuel de la souveraineté et de l' intégrité territoriale, non-agression mutuelle, non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, égalité et bénéfice mutuel. Il s'attache à promouvoir constamment les relations de bon voisinage entre la Chine et ses voisins, ainsi que ses liens de solidarité et de coopération avec les pays en voie de développement. Il s'attache également à développer ses relations avec les partis communistes et d'autres partis politiques du monde conformément aux principes d'indépendance, d'égalité, de respect mutuel et de non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures." D'autres parties ont été modifiées , ajoutées ou (supprimées) : Depuis le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, à la lumière de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante de la "Triple Représentation" et conformément aux nouvelles exigences du développement, (le Comité central du Parti a formulé, en cristallisant la sagesse de tout le Parti, le concept de ) les communistes chinois, avec le camarade Hu Jintao comme principal représentant, ont apporté, grâce à l'approfondissement de leurs connaissances, des réponses aux questions d'importance majeure telles que "Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation?" et "De quelle manière faut-il se développer?", formant ainsi le concept de développement scientifique dont l'essence même consiste à réaliser un développement intégral, coordonné et durable (ayant) plaçant l'homme au centre de toutes les préoccupations. C'est là une théorie scientifique qui s'adapte parfaitement à la marche du temps et qui vient en droite ligne du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de la théorie de Deng Xiaoping et de la pensée importante (de Triple Représentativité. De même, il constitue un principe directeur majeur pour le développement économique et social de notre pays et une importante pensée stratégique) de la "Triple Représentation". En tant qu'expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique représente les derniers acquis de la sinisation du marxisme, la cristallisation de la sagesse collective du Parti et une pensée directrice ... Tous les succès que nous avons remportés, tous les progrès que nous avons enregistrés depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture sont dus, en somme, au fait que nous avons ouvert la voie originale d'un socialisme à la chinoise, mis en place un système théorique typiquement chinois du socialisme et instauré un régime social aux couleurs chinoises. Tous les camarades du Parti doivent faire preuve d'un attachement sans faille à ces acquis que notre Parti a su réaliser au prix d'énormes efforts, pour les perpétuer et les développer sans discontinuer. Ils sont appelés, en brandissant bien haut l'étendard du socialisme à la chinoise, à travailler dur pour remplir les trois tâches historiques qui consistent à faire progresser la modernisation du pays, à réaliser la réunification de la patrie, à contribuer à la sauvegarde de la paix mondiale et au développement commun. Pour (conduire) permettre à notre peuple multiethnique d'atteindre l'objectif grandiose qu'est la modernisation socialiste, le Parti communiste chinois s'attache, en suivant strictement sa ligne fondamentale, à améliorer sa capacité d'exercer le pouvoir, à préserver sa pureté et son caractère (progressiste et) avancé , à promouvoir globalement la nouvelle et vaste entreprise qu'est dans un esprit de réforme et d'innovation, à renforcer de manière intégrale son édification sur les plans idéologique, organisationnel et institutionnel, à améliorer son style de travail et son aptitude à combattre la corruption, et à élever le niveau scientifique de sa propre édification. Il reste fidèle à son objectif fondamental d'œuvrer dans l'intérêt public et d'exercer le pouvoir au bénéfice du peuple, et maintient les principes lui recommandant de contrôler strictement le comportement de ses membres et de faire régner une discipline rigoureuse dans ses rangs, de manière à faire rayonner ses hautes traditions et son remarquable style de travail. Il veille à améliorer sa capacité tant dans la consolidation de son rôle dirigeant que dans l'exercice du pouvoir, à se rendre imperméable à la corruption et à la dégénérescence, et à se montrer plus fort face aux situations périlleuses. En outre, il veille à renforcer sans cesse sa base de classes, à élargir son assise parmi la population, à accroître sa créativité, sa force de cohésion et sa combativité, et à se transformer en un parti marxiste au pouvoir attaché à l'étude, au service public et à l'innovation. ... exercer le pouvoir (pour) le au nom du peuple ... Il doit impérativement renforcer son contrôle sur les organismes dirigeants du Parti et les cadres dirigeants (qui sont membres du Parti), et, notamment les principaux cadres dirigeants ... Peut demander à entrer au Parti communiste chinois (tout ouvrier, paysan, militaire, intellectuel ou) tout élément avancé issu des milieux ouvriers, paysans, militaires, intellectuels et d'autres couches sociales de Chine, ... Le Parti choisit ses cadres en tenant compte à la fois de (leurs qualités morales) leur qualité morale et de leur compétence professionnelle - la priorité étant accordée à la première. Opposé à tout favoritisme, il nomme les cadres selon leur mérite parmi des éléments venus de tous les horizons , en veillant à sélectionner des éléments révolutionnaires, jeunes, cultivés et (possédant une spécialité ) spécialisés dans un domaine précis. Edité le 22-11-2012 à 18:59:15 par Xuan |
Xuan |
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Le site "faire vivre et renforcer le PCF" publie le rapport d’activité du PCC, avec un commentaire à usage interne dans son courrier : « La lecture de ce rapport est étonnante. Un texte très politique, qui n'hésite pas à parler de capitalisme et de socialisme, de luttes et de contradictions, de succès et de difficultés... On aimerait que le secrétaire national du PCF prépare un rapport d'activité aussi concret et critique pour le 36ème congrès.» XVIIIe Congrès du Parti Communiste Chinois Rapport d’activité du parti communiste chinois _______________________________________________________ lundi 19 novembre 2012 par lepcf.fr ![]() Camarades, Au nom du XVIIe Comité central, j’ai l’honneur de présenter maintenant le rapport d’activité au XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois (PCC). Le XVIIIe Congrès du PCC est un congrès particulièrement important étant donné qu’il a lieu au moment où notre pays est entré dans une phase décisive pour mener à terme la construction in extenso de la société de moyenne aisance. Le thème de ce congrès se définit comme suit : en brandissant bien haut l’étendard du socialisme à la chinoise et en nous guidant sur la théorie de Deng Xiaoping, la pensée importante de la « Triple Représentation » et le concept de développement scientifique, libérons notre pensée, persévérons dans la réforme et l’ouverture, rassemblons toutes les forces du pays, vainquons toutes les difficultés, poursuivons résolument la voie du socialisme à la chinoise et luttons pour la réussite de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance. À cet instant, nous partageons les mêmes sentiments : après plus de 90 ans de lutte ardue, notre Parti, en unissant et en guidant notre peuple multiethnique, a fait de l’ancienne Chine pauvre et arriérée une Chine nouvelle toujours plus prospère et plus puissante. Nous voyons déjà apparaître les brillantes perspectives du grand renouveau national. Nous sommes plus que jamais fiers des exploits historiques accomplis par notre Parti et notre peuple, plus que jamais fermes dans les idéaux et convictions qu’ils ont forgés et plus que jamais conscients de la mission historique qui incombe à notre Parti. Étant donné qu’à l’heure actuelle, la situation mondiale comme la situation en Chine et au sein de notre Parti continuent à connaître des changements profonds, nous sommes confrontés à des opportunités de développement sans précédent de même qu’à des risques et défis inouïs. Tous les camarades du Parti sont tenus de garder présentes à l’esprit la confiance et les attentes que le peuple place en eux, et de travailler avec davantage de persévérance et de dévouement pour promouvoir un développement scientifique et l’harmonie sociale, améliorer les conditions de vie et le bien-être de la population et accomplir les tâches à la fois nobles et ardues que notre époque leur a assignées. I. Notre activité durant les cinq dernières années et le bilan fondamental de la décennie écoulée Durant les cinq années passées depuis le XVIIe Congrès du Parti, nous avons avancé vaillamment sur la voie du socialisme à la chinoise et remporté de nouvelles victoires dans le développement général d’une société de moyenne aisance en surmontant les difficultés et épreuves de toutes sortes. Le XVIIe Congrès du Parti a arrêté un ensemble de dispositions visant à promouvoir la réforme, l’ouverture et la modernisation socialiste et à réaliser l’objectif ambitieux de l’édification in extenso d’une société de moyenne aisance. En vue de matérialiser les principes définis par ce congrès, le Comité central a convoqué sept plénums pour adopter des décisions et des mesures d’application au sujet d’une série de problèmes d’importance majeure dont l’approfondissement de la réforme du système de gestion administrative, la promotion de la réforme et du développement dans les régions rurales, le renforcement et l’amélioration de l’édification du Parti dans le nouveau contexte, l’élaboration du XIIe Plan quinquennal, et la promotion de la réforme et du développement du secteur culturel. Les cinq années écoulées ont été donc marquées par le succès de l’application du XIe Plan quinquennal, la mise en œuvre sans à-coups du XIIe Plan quinquennal et d’autres nouvelles et importantes réalisations dans les différents domaines. L’économie a connu un développement régulier et relativement rapide. La puissance globale de notre pays s’est considérablement renforcée. Le PIB s’est chiffré à 47.300 milliards de yuans en 2011. Les recettes budgétaires se sont accrues de façon notable. La capacité globale de la production agricole a continué à augmenter et la production céréalière a connu un accroissement pendant des années consécutives. De nouvelles avancées ont été réalisées dans la restructuration industrielle, tandis que la construction d’infrastructures a été renforcée dans tous les domaines. Le niveau d’urbanisation a été sensiblement amélioré et le développement est devenu plus équilibré entre les villes et les campagnes comme entre les différentes régions. L’édification d’un État innovant a enregistré des résultats remarquables, des percées importantes ont été réalisées dans les domaines tels que la mise en orbite de vaisseaux spatiaux habités, l’exploration lunaire, la plongée de submersibles habités, la technologie du superordinateur et les trains à grande vitesse. De réels efforts ont été déployés en vue du développement d’une civilisation écologique, et des progrès ont été enregistrés dans les économies de ressources comme dans la protection de l’environnement. La réforme et l’ouverture sur l’extérieur ont enregistré de grands progrès. La réforme intégrale dans les régions rurales, ainsi que celle du régime de propriété forestière collective et des entreprises publiques n’ont cessé de progresser en s’approfondissant. Le secteur non public a poursuivi son développement sain. Le système de marché moderne et celui de macrocontrôle économique se sont continuellement perfectionnés, tandis que les réformes menées dans les domaines de la fiscalité, de la finance, des prix, des sciences et technologies, de l’éducation, de la protection sociale, du secteur médical, pharmaceutique et sanitaire, et des établissements d’intérêt public ont progressé de façon régulière. L’économie ouverte a atteint un niveau plus élevé et le volume global d’import-export s’est classé déjà au deuxième rang mondial. Le niveau de vie de la population s’est considérablement amélioré. De plus grands efforts ont été consacrés à l’amélioration du niveau de vie de notre population. Il en résulte une augmentation constante des offres d’emploi dans les villes comme dans les régions rurales, une croissance relativement rapide des revenus personnels, une augmentation régulière des biens des ménages, une amélioration nette de la qualité de vie en ce qui concerne la nourriture, l’habillement, les conditions de logement, la variété des produits de consommation et les moyens de transport, un relèvement important des minima sociaux pour les citadins et les ruraux ainsi que des normes d’aide aux déshérités ruraux, et un accroissement continu des pensions de base des retraités des entreprises. L’édification de la démocratie et de la légalité a enregistré de nouvelles avancées. La réforme du système politique s’est poursuivie. Les députés et les représentants des assemblées populaires sont maintenant élus suivant un même quota de population dans les agglomérations urbaines et les régions rurales. La démocratie à la base s’est développée sans cesse. Le système légal socialiste à la chinoise a pris forme et de notables succès ont été obtenus dans l’édification d’un État de droit socialiste. Le front uni patriotique s’est consolidé et développé. La réforme de l’appareil administratif a été menée en profondeur, tandis que celle de l’appareil judiciaire et de son mécanisme de fonctionnement a fait de nouveaux progrès. L’édification culturelle a accédé à un nouveau palier. L’instauration du système des valeurs essentielles socialistes s’est approfondie. La réforme de l’appareil culturel s’est poursuivie sur tous les plans ; le développement des services culturels publics a enregistré d’importantes avancées ; l’industrie culturelle a pris un essor rapide ; et les créations et productions culturelles ont connu une situation plus prospère, permettant ainsi d’enrichir et de diversifier la vie spirituelle et culturelle de la population. De nouveaux succès ont été obtenus dans la pratique d’exercices physiques parmi toute la population comme dans le domaine des sports de compétition. De nouveaux progrès ont été réalisés dans le secteur social. Le niveau et l’homogénéisation des services publics fondamentaux se sont nettement améliorés. L’éducation a connu un vif essor ; l’enseignement obligatoire gratuit a été généralisé dans l’ensemble des villes et des campagnes. Nous avons obtenu des résultats remarquables dans la construction du système de protection sociale : le système d’assurance vieillesse de base des citadins et des ruraux a été établi dans l’ensemble du pays et un nouveau système d’assistance sociale a pris forme pour l’essentiel. L’assurance maladie couvrant toute la population a été pratiquement réalisée, en même temps que le système sanitaire et médical de base pour les citadins et les ruraux. La construction de logements sociaux s’est accélérée. L’harmonie et la stabilité règnent dans notre société grâce au renforcement et à l’innovation de la gestion sociale. Un nouveau contexte a été créé dans l’édification de la défense nationale et des forces armées. La réforme militaire à la chinoise a enregistré des réalisations majeures. Les efforts en vue d’accentuer le caractère révolutionnaire, la modernisation et la conformité aux normes internationales de nos forces armées ont été poursuivis de façon coordonnée et renforcés sur tous les plans. La préparation des combats a été menée en profondeur. Tout cela a permis à notre armée d’élever sensiblement son aptitude à remplir sa mission historique pour la nouvelle étape du XXIe siècle et d’accomplir remarquablement une série d’opérations urgentes, difficiles et dangereuses. Le travail concernant Hong Kong, Macao et Taiwan a été mieux accompli . Hong Kong et Macao qui ont maintenu prospérité et stabilité ont vu leurs échanges et coopérations avec la partie continentale du pays atteindre un niveau plus élevé. Les relations inter-détroit ont connu un tournant majeur avec l’établissement des liaisons directes à double sens dans les domaines des postes, du commerce et des transports, et la signature et l’application de l’Accord-cadre de coopération économique. Ainsi se sont dessinées une configuration des échanges tous azimuts et une nouvelle situation du développement pacifique des relations entre les deux rives. Les activités diplomatiques ont enregistré de nouveaux succès. Tout a été fait pour défendre les intérêts nationaux ainsi que les droits et intérêts légitimes de nos citoyens et personnes morales à l’étranger. Nous nous sommes efforcés de promouvoir la paix et le développement dans le monde en intensifiant nos échanges et notre coopération avec les différents pays et en encourageant la réforme de la gouvernance mondiale. Nous avons maintenant davantage voix au chapitre dans les affaires internationales ainsi qu’une représentation plus importante. Tout cela a concouru à créer un environnement international favorable à la réforme et au développement de notre pays. L’édification du Parti s’est renforcée sur tous les plans. Les initiatives ayant pour but de renforcer la capacité du Parti à exercer le pouvoir et de conserver son caractère avancé ont été poursuivies. L’édification sur les plans idéologique et théorique a donné des résultats tangibles ; les activités visant à étudier et à mettre en pratique le concept de développement scientifique ont obtenu des succès importants ; des avancées importantes ont été enregistrées dans l’innovation de l’édification du Parti. La démocratie dans les rangs de notre Parti s’est élargie. L’édification en matière de formation des cadres a enregistré d’appréciables progrès, alors que la formation de talents a donné des résultats très positifs. L’action pour la création d’organisations de base avancées et l’émergence de membres modèles du Parti, et celle destinée à faire du PCC un parti en apprentissage continu ont été menées en profondeur ; les organisations de base du Parti n’ont cessé de se renforcer. En outre, la lutte pour l’intégrité dans les rangs du Parti et la lutte anticorruption ont donné des résultats encourageants. En toute lucidité, nous devons cependant nous rendre compte qu’il existe encore beaucoup d’insuffisances dans notre travail et que bien des difficultés et problèmes subsistent dans notre marche en avant. Il s’agit notamment des phénomènes suivants : nous sommes confrontés aux problèmes saillants de déséquilibre, de manque d’harmonie et de non-durabilité dans notre développement ; la capacité d’innovation scientifique laisse à désirer ; la structure industrielle reste incohérente ; les fondements de l’agriculture demeurent faibles ; les contraintes que nous imposent les ressources naturelles et l’environnement écologique se font de plus en plus fortes ; les obstacles institutionnels qui entravent le développement scientifique du pays restent nombreux ; et les tâches qui visent à approfondir la réforme et l’ouverture, et à accélérer le changement du mode de développement économique s’avèrent lourdes et difficiles. Les disparités de développement persistent entre villes et campagnes comme entre les diverses régions, et les écarts de revenus se creusent encore. Les contradictions sociales se sont sensiblement multipliées ; restent nombreux les problèmes liés aux intérêts vitaux de la population dans les domaines les plus divers tels que l’éducation, l’emploi, la protection sociale, les soins médicaux, le logement, l’environnement écologique, la sécurité des aliments et des médicaments, la sécurité dans la production, le maintien de l’ordre public, la justice et l’application de la loi ; une partie de la population vit dans des conditions précaires. On constate dans certains secteurs un manque de morale et de crédibilité ; certains cadres dirigeants sont inaptes à appliquer le concept de développement scientifique ; certaines organisations de base du Parti sont taxées de faiblesse et de laisser-aller ; certains cadres membres du Parti, quoique peu nombreux, vacillent quant à la poursuite de leurs idéaux et convictions et oublient presque notre objectif fondamental de servir le peuple ; le formalisme et la bureaucratie se manifestent de manière préoccupante, et le goût du luxe et le gaspillage sévissent de manière alarmante. Certains secteurs demeurent plus vulnérables à la corruption et aux autres tendances négatives, et la lutte anticorruption demeure une tâche ardue. Ces difficultés et problèmes appellent toute notre vigilance et il nous faut faire preuve d’une grande détermination pour les résoudre. Le travail que nous avons accompli durant les cinq ans écoulés est une composante importante de l’œuvre que nous avons entamée depuis le XVIe Congrès il y a dix ans pour le développement général d’une société de moyenne aisance. Au cours de ces dix dernières années, nous avons su saisir l’importante période stratégique favorable à notre développement pour tirer avantage des opportunités offertes, et surmonté une série de graves défis, faisant ainsi accéder la cause du socialisme à la chinoise à une nouvelle phase de développement. À partir du début du nouveau siècle qui marque un nouveau stade, en dépit des aléas de la situation internationale et d’une concurrence acharnée jamais connue pour le renforcement de la puissance globale, nous avons approfondi la réforme et l’ouverture sur l’extérieur, redoublé d’efforts pour accélérer notre développement ; et, profitant de l’occasion de l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du Commerce, nous avons œuvré à transformer les pressions en force motrice et les défis en opportunités pour promouvoir avec détermination le développement général d’une société de moyenne aisance. Dans notre marche en avant, nous avons triomphé de l’épidémie du SRAS qui a brusquement éclaté, fait le bilan de nos expériences du développement, bien compris les particularités du développement de notre pays à l’étape actuelle, formulé à temps et mis en application d’importantes pensées stratégiques dont le concept de développement scientifique, ouvrant ainsi de larges horizons au développement économique et social en Chine. Depuis 2008, dans un contexte très difficile en raison de la crise financière mondiale, nous avons adopté avec détermination, en nous basant sur une évaluation scientifique de la situation, une série de mesures importantes, ce qui a permis à notre pays de réaliser en premier la reprise de son économie et d’accumuler des expériences précieuses dans ses efforts pour résister au choc des risques économiques extérieurs et maintenir un développement stable et relativement rapide de son économie. Par ailleurs, nous avons organisé avec succès les jeux Olympiques et les jeux Paralympiques de Beijing ainsi que l’Exposition universelle de Shanghai, remporté des victoires éclatantes tant dans la lutte contre des calamités naturelles gravissimes comme le séisme à Wenchuan que dans la reconstruction des régions touchées par ces calamités, et apporté des solutions judicieuses aux incidents inattendus d’une gravité extrême. Dans une situation complexe en Chine comme sur le plan international, notre Parti et notre peuple ont résisté aux rudes épreuves, consolidé et développé une heureuse conjoncture pour la réforme, l’ouverture sur l’extérieur et la modernisation socialiste, élevé le statut de notre pays sur la scène internationale et fait ressortir la grande supériorité et la puissante vitalité du socialisme à la chinoise, renforçant par là la fierté et la force de cohésion de la nation chinoise. Les nouvelles réalisations historiques que nous avons obtenues ces dix dernières années ont permis de consolider les assises de la réussite de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance. C’est ainsi que notre pays est passé de la sixième à la deuxième place du monde en termes d’agrégats économiques, que ses forces productives sociales, sa puissance économique et son niveau scientifique et technique ont franchi un nouveau palier, que les conditions de vie de sa population, le niveau des revenus de ses habitants et la couverture de la protection sociale ont atteint un degré supérieur, et que la puissance globale du pays, sa compétitivité et son influence à l’échelle internationale ont marqué un nouveau grand progrès. Il s’en est suivi que la physionomie de la Chine a connu de nouveaux changements historiques. Il est connu de tous que pour notre pays, il s’agit d’une période de développement soutenu de l’économie, d’amélioration continue de la démocratie, d’épanouissement progressif de la culture et de consolidation de la stabilité sociale ; c’est aussi une période où la Chine s’est attelée à la garantie et à l’amélioration du bien-être de sa population et où celle-ci a pu bénéficier de plus d’avantages réels. Toutes ces victoires, nous les devons tant à la théorie qu’à la ligne, au programme et à l’expérience fondamentaux du Parti, qui nous ont indiqué la bonne direction ; nous les devons aussi aux bases solides jetées depuis la fondation de la Chine nouvelle, en particulier depuis la mise en œuvre de la politique de réforme et d’ouverture ; nous les devons encore à la lutte solidaire menée par tout le Parti et notre peuple multiethnique. À cette occasion, au nom du Comité central du PCC, je voudrais exprimer du fond du cœur mes sincères remerciements à toutes les communautés ethniques qui forment la nation chinoise, à tous les partis et groupements démocratiques, à toutes les organisations populaires et aux patriotes de tous horizons, à nos compatriotes des Régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao, à nos compatriotes de Taiwan, ainsi qu’à ceux résidant à l’étranger, de même qu’à nos amis partout dans le monde qui marquent leur intérêt et apportent leur soutien à la modernisation en Chine. Le point le plus important qui se dégage du bilan de ces dix ans de lutte est le suivant : nous nous sommes toujours guidés sur le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la « Triple Représentation » ; nous avons pris l’initiative de promouvoir l’innovation théorique basée sur la pratique, et avancé une série d’idées, thèses et points de vue nouveaux qui ont pour thème le maintien et le développement du socialisme à la chinoise et qui sont liés et cohérents entre eux ; et tout cela peut se résumer par la naissance et l’application du concept de développement scientifique. Né de la combinaison du marxisme avec les réalités de la Chine contemporaine et les caractéristiques de notre époque, et en tant qu’expression concentrée de la conception du monde et de la méthodologie marxistes en matière de développement, le concept de développement scientifique a donné de nouvelles réponses scientifiques aux questions d’importance majeure telles que « Pour quel type de développement faut-il opter dans la nouvelle situation ? » et « De quelle manière faut-il se développer ? », portant ainsi nos connaissances sur la loi du développement du socialisme à la chinoise à un niveau inédit et ouvrant de nouvelles perspectives au progrès du marxisme de la Chine contemporaine. Le concept de développement scientifique représente les derniers acquis du système théorique du socialisme à la chinoise, la cristallisation de la sagesse collective du PCC et la puissante arme idéologique guidant toutes les activités du Parti et de l’État. De même que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, la théorie de Deng Xiaoping et la pensée importante de la « Triple Représentation », le concept de développement scientifique fait partie des pensées directrices à suivre fidèlement et durant une très longue période par notre Parti. Du fait que l’application approfondie du concept de développement scientifique en ayant en vue l’avenir revêt une grande signification actuelle et historique pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise, il est impératif de suivre ce concept tout au long du processus de la modernisation du pays et de le traduire dans tous les aspects de l’édification du Parti. D’abord, tout le Parti doit prendre, plus consciencieusement, le développement économique et social comme le premier impératif de l’application du concept de développement scientifique. Dans ce sens, il faut, en axant nos activités sur la construction économique, concentrer tous nos efforts sur l’édification et le développement du pays et nous atteler à maîtriser les lois du développement, à innover nos idées dans ce domaine et à résoudre les problèmes surgis au cours du développement. Il faut veiller à une application approfondie de la stratégie de renouveau de la nation grâce aux sciences, à l’éducation et à l’émergence de talents, ainsi que de celle de développement durable ; il est important d’accélérer la mise en place du mode, du système et des mécanismes répondant aux exigences du développement scientifique, de libérer et développer sans cesse les forces productives sociales, et de tout faire pour réaliser un développement scientifique, harmonieux et pacifique, afin de jeter une base solide pour la poursuite et l’essor du socialisme à la chinoise. Ensuite, tout le Parti doit, de façon plus consciente, considérer la primauté de l’homme comme élément essentiel de l’application du concept de développement scientifique. Pour ce faire, il faut considérer la matérialisation, la préservation et l’extension des intérêts fondamentaux de la grande majorité de la population comme point de départ et aboutissement de toutes les activités du Parti et de l’État, faire valoir l’esprit d’initiative de la population et protéger tous ses droits et intérêts, de manière à obtenir de nouveaux progrès dans le partage des fruits du développement par tout le peuple et l’épanouissement général de l’homme. Et puis, tout le Parti doit considérer plus consciencieusement la réalisation d’un développement général, coordonné et durable comme exigence fondamentale de l’application du concept de développement scientifique. Dans ce but, il faut mettre en place des dispositions d’ensemble pour favoriser l’édification sur les plans politique, économique, culturel, social et écologique, coordonner tous les secteurs de la modernisation, harmoniser les rapports de production avec les forces productives, adapter la superstructure à l’infrastructure économique, et élargir sans cesse la voie de développement sain qui associe l’essor de la production, le bien-être de la population et la protection des écosystèmes. Enfin, tout le Parti doit prendre plus consciencieusement la planification d’ensemble tenant compte de chaque secteur particulier comme moyen fondamental de l’application du concept de développement scientifique. Pour ce faire, il faut partir en toute chose de la réalité, comprendre et traiter de façon judicieuse les importants rapports existant dans l’entreprise du socialisme à la chinoise, et travailler à harmoniser les rapports entre la réforme, le développement et la stabilité, ceux entre les affaires intérieures, la diplomatie et la défense nationale, ainsi que les diverses activités dont la consolidation du Parti, la gouvernance de l’État et l’administration de l’armée, à synchroniser le développement des villes et des régions rurales, celui des différentes régions et celui de l’économie et de la société, et aussi à coordonner les rapports entre l’homme et la nature, et ceux entre le développement intérieur et l’ouverture sur l’extérieur. En un mot, il est nécessaire de concilier les intérêts des divers secteurs, tout en mettant pleinement en valeur l’esprit d’initiative de chacun d’entre eux, de façon à créer une situation harmonieuse dans laquelle chacun est dans son élément et travaille selon ses capacités. Se doter d’un esprit nouveau, faire preuve d’objectivité, avancer avec son temps et rechercher la vérité et l’efficacité, telle est l’essence la plus distincte du concept de développement scientifique. Il n’existe pas de limite pour la pratique, tout comme pour la connaissance de la vérité et l’innovation théorique. C’est pourquoi tout le Parti est tenu de se lancer courageusement dans la pratique, la réforme et l’innovation, de se conformer aux exigences du développement de notre époque, de répondre aux aspirations communes du peuple, et d’explorer inlassablement et d’essayer de maîtriser les lois régissant le développement du socialisme à la chinoise. Tout cela a pour objectif de garantir la vitalité à notre Parti, de doter notre pays d’une force motrice éternelle, et d’ouvrir ainsi au cours de la pratique novatrice du Parti et du peuple des perspectives plus larges au socialisme à la chinoise. II.Remporter de nouvelles victoires dans la construction du socialisme à la chinoise En jetant un regard rétrospectif sur l’histoire de la Chine moderne, pareille à un déferlement de vagues impétueuses, et en portant nos regards vers l’avenir plein d’espoirs de la nation chinoise, nous pouvons arriver à cette conclusion inébranlable : si l’on veut parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance, accélérer la modernisation socialiste et réaliser le grand renouveau de la nation chinoise, il faut poursuivre fermement la voie du socialisme à la chinoise. Du choix de la voie dépendent tant la vie du Parti que l’avenir de l’État, le destin de la nation et le bonheur du peuple. Dans un pays très en retard sur les plans économique et culturel comme la Chine, il s’avère extrêmement ardu de trouver la bonne voie du renouveau national. Depuis plus de 90 ans, notre Parti, en s’appuyant étroitement sur le peuple et en combinant les principes fondamentaux du marxisme avec les réalités chinoises et les caractéristiques de l’époque, a poursuivi de façon indépendante une voie qui lui est propre. Après avoir surmonté d’innombrables difficultés et épreuves et consenti de lourds sacrifices, il a remporté la victoire de la révolution, de l’édification et de la réforme en Chine, et inauguré et développé le socialisme à la chinoise, transformant ainsi de façon radicale l’avenir et le destin de la Chine et de son peuple. Le groupe dirigeant central de la première génération rassemblé autour du camarade Mao Zedong a conduit notre Parti et notre peuple multiethnique à la victoire de la révolution de démocratie nouvelle, réussi la transformation socialiste et établi enfin le régime fondamental du socialisme, ce qui représente la transformation sociale la plus profonde et la plus vaste que la Chine ait jamais connue dans son histoire et a jeté sur les plans tant politique qu’institutionnel des bases solides sur lesquelles reposent le développement et le progrès de la Chine contemporaine. Au cours de la construction du socialisme, bien qu’il ait essuyé de graves revers dans ses tâtonnements, notre Parti a obtenu des acquis théoriques tout à fait originaux et des réalisations importantes, qui devaient servir d’expériences précieuses, d’appui théorique et de base matérielle pour l’inauguration du socialisme à la chinoise dans la nouvelle période historique. Le groupe dirigeant central de la deuxième génération uni autour du camarade Deng Xiaoping a guidé notre Parti et notre peuple multiethnique pour faire un bilan approfondi de l’expérience tant positive que négative obtenue dans la construction du socialisme, et en s’inspirant de celle du développement du socialisme acquise dans d’autres pays, a adopté une décision historique de déplacer l’axe des activités du Parti et de l’État sur l’édification économique, et d’appliquer la politique de réforme et d’ouverture sur l’extérieur. Il a mis en lumière la nature du socialisme, établi la ligne fondamentale pour la phase primaire du socialisme, indiqué clairement qu’il fallait suivre notre propre voie pour édifier un socialisme à la chinoise, et donné des réponses scientifiques aux questions fondamentales concernant la construction du socialisme à la chinoise. Grâce à tout cela, l’ère de la construction d’un socialisme à la chinoise s’est ouverte devant nous. Sous la direction du groupe dirigeant central de la troisième génération rassemblé autour du camarade Jiang Zemin, notre Parti et notre peuple multiethnique ont continué à suivre fermement la théorie et la ligne fondamentales du Parti, et, face à une situation complexe tant intérieure qu’extérieure et aux dures épreuves suite aux graves revers subis par le socialisme dans le monde entier, ont réussi à défendre le socialisme à la chinoise. Notre Parti a défini, dans les conditions de la nouvelle pratique, son programme fondamental, dégagé l’expérience fondamentale, précisé clairement l’objectif de la réforme qu’est la mise en place du système d’économie de marché socialiste et le cadre général de celui-ci, ainsi que le système économique et le système de distribution fondamentaux durant la phase primaire du socialisme. Sur cette base, il a inauguré une nouvelle ère de réforme et d’ouverture tous azimuts, fait avancer la nouvelle et vaste entreprise d’édification du Parti et permis à la construction du socialisme à la chinoise de se poursuivre au XXIe siècle. Dans la nouvelle étape du nouveau siècle, en saisissant l’importante période riche d’opportunités stratégiques, le Comité central du Parti s’est lancé, au cours du processus de l’édification in extenso d’une société de moyenne aisance, dans l’innovation sur les plans pratique, théorique et institutionnel. Fidèle aux principes de la primauté de l’homme et du développement complet, coordonné et durable, il a insisté sur la nécessité d’édifier une société socialiste harmonieuse et de faire progresser plus rapidement la civilisation écologique, dessinant ainsi les dispositions générales du développement du socialisme à la chinoise. Il s’est appliqué à garantir et à améliorer les conditions de vie de la population, à promouvoir l’équité et la justice sociales, à travailler à la construction d’un monde harmonieux, ainsi qu’à renforcer les capacités d’action du Parti dans l’exercice du pouvoir et à préserver son caractère avancé. C’est ainsi que nous avons réussi à maintenir et à développer, sur un nouveau point de départ historique, le socialisme à la chinoise. Au cours de plus de trois décennies d’exploration sans interruption en vue de la réforme et de l’ouverture sur l’extérieur, en portant haut levé le drapeau du socialisme à la chinoise, nous n’avons pas voulu suivre ni l’ancienne voie du repli sur soi et de l’immobilisme, ni la voie erronée pouvant nous conduire à l’abandon de notre drapeau. La voie du socialisme à la chinoise ainsi que son système théorique et son régime sont les réalisations fondamentales que le Parti et le peuple ont accomplies pendant plus de 90 ans de lutte, de création et d’accumulation d’expériences. Il faut les préserver soigneusement, y rester fidèle et les développer sans cesse. La voie du socialisme à la chinoise consiste à ce que, sous la direction du PCC et conformément aux conditions fondamentales du pays, on centre toutes les activités sur le développement économique, suit fidèlement les quatre principes fondamentaux, et applique la politique de réforme et d’ouverture. Elle insiste également sur la libération et le développement des forces productives sociales, la mise en place d’une économie de marché socialiste, l’édification de la démocratie politique socialiste, la promotion d’une culture socialiste avancée, la construction d’une société socialiste harmonieuse, le développement d’une civilisation écologique socialiste, l’épanouissement général de l’homme, et la réalisation graduelle de l’enrichissement commun de toute la population, afin de faire de la Chine un pays socialiste moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé. La théorie du socialisme à la chinoise est en fait un système théorique scientifique composé de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de la « Triple Représentation » et du concept de développement scientifique. Elle incarne le prolongement et le développement du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong. Le régime du socialisme à la chinoise est composé du système politique fondamental de l’assemblée populaire – complété par les éléments essentiels que sont le système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, le système d’autonomie dans les régions peuplées d’ethnies minoritaires et le système d’autogestion des masses populaires à la base –, du système légal socialiste à la chinoise, du système économique de base caractérisé par un développement commun de divers types de propriétés prédominées par le secteur public, et de tous leurs sous-systèmes concrets dans les domaines économique, politique, culturel et social. Dans la grande pratique pour la construction du socialisme à la chinoise, la voie nous conduit à sa réalisation, la théorie régit notre action et le régime offre la garantie fondamentale. Voilà les caractéristiques les plus distinctes de la longue pratique du peuple chinois pour l’édification du socialisme sous la direction du Parti. Dans l’œuvre d’édification du socialisme à la chinoise, le fait fondamental à respecter est que notre pays se trouve toujours au stade primaire du socialisme, les dispositions d’ensemble à suivre sont le développement coordonné des domaines économique, politique, culturel, social et écologique, et la tâche finale à accomplir est la réalisation de la modernisation socialiste et du grand renouveau de la nation chinoise. Le socialisme à la chinoise maintient fermement les principes fondamentaux du socialisme scientifique, tout en empreignant celui-ci des couleurs chinoises très marquées selon les conditions de notre époque. Il a permis, avec une vision tout à fait nouvelle, d’approfondir nos connaissances sur les lois régissant l’exercice du pouvoir par le Parti communiste, l’édification socialiste et l’évolution de la société humaine. En associant la théorie avec la pratique, il a donné de manière systématique une réponse à la question fondamentale, à savoir : quel type de socialisme doit-on construire en Chine, dans ce grand pays oriental ayant une très grande population et une base économique très faible, et comment l’édifier, de manière à lui permettre de se développer rapidement et d’élever au plus vite le niveau de vie de sa population. Les faits prouvent pleinement que le socialisme à la chinoise incarne l’orientation fondamentale de la progression de la Chine contemporaine et que seul le socialisme à la chinoise permet à la Chine de se développer. Étant donné que le développement du socialisme à la chinoise représente une tâche historique ardue et de longue haleine, nous devons être prêts à mener une lutte d’envergure qui se distingue par des caractéristiques historiques tout à fait inédites. Il nous faut maintenir inébranlablement le socialisme à la chinoise, le développer en l’adaptant à la marche du temps, en l’enrichissant sans cesse, tant sur les plans pratique que théorique, des couleurs nationales chinoises et des caractéristiques de notre époque. Pour que le socialisme à la chinoise triomphe dans ce nouveau contexte historique, il nous faut répondre impérativement aux exigences fondamentales suivantes, celles-ci devant devenir la volonté commune de tout le Parti et de tout notre peuple multiethnique. — Il faut maintenir la position primordiale du peuple. Le socialisme à la chinoise est une cause commune de plus d’un milliard de Chinois. Il faut encourager la population à mieux jouer son rôle en tant que maître du pays, suivre fermement le principe fondamental de la gouvernance du pays en vertu de la loi, principe observé par notre Parti dans la direction des affaires de l’État, mobiliser et organiser le peuple le plus largement possible pour qu’il gère selon la loi les affaires du pays et de la société, les activités économiques et les œuvres culturelles, et se lance activement dans la modernisation socialiste. Il faut veiller également à mieux garantir les droits et intérêts de la population et à défendre son statut comme maître du pays. — Il faut libérer et développer les forces productives sociales. Cela constitue la tâche essentielle du socialisme à la chinoise. En plaçant le développement économique au centre de toutes nos activités et en prenant pour thème central le développement scientifique, nous faisons progresser sur toute la ligne l’édification économique, politique, culturelle et sociale et promouvons la civilisation écologique, afin de réaliser un développement scientifique complet, coordonné et durable à finalité humaine. — Il faut poursuivre la réforme et l’ouverture sur l’extérieur. C’est une voie incontournable pour maintenir et développer le socialisme à la chinoise. L’esprit de réforme et d’innovation doit se traduire dans toutes nos activités administratives. Il importe de maintenir l’orientation de la réforme en faveur de l’économie de marché socialiste, de persévérer dans notre politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur, de promouvoir sans cesse les innovations dans les domaines théorique, institutionnel, culturel, scientifique et technique ainsi que dans beaucoup d’autres domaines, et de faire avancer continuellement l’autoperfectionnement et le développement de notre régime socialiste. — Il faut préserver l’équité et la justice sociales. C’est une nécessité inhérente au socialisme à la chinoise. Il nous faut, grâce aux efforts conjugués de toute la population et sur la base du développement économique et social, accélérer l’institution de mécanismes devant jouer un rôle très important pour assurer l’équité et la justice sociales, et constituer progressivement un système de garantie de l’équité sociale fondé principalement sur l’équité en matière de droits, de chances et de règles, afin de créer un environnement social équitable garantissant à toute la population les droits égaux de participation et de développement. — Il faut suivre fermement la voie de l’enrichissement commun. Il s’agit là d’un principe fondamental du socialisme à la chinoise. Nous devons préserver le système économique fondamental et celui de distribution du socialisme, en réajustant la structure de la répartition du revenu national, en renforçant la régulation de la redistribution et en réduisant efficacement les écarts de revenus, pour que les fruits du développement profitent davantage et de façon plus équitable à la population entière et qu’on avance à pas assurés sur la voie de l’enrichissement commun. — Il faut promouvoir l’harmonie sociale. L’harmonie sociale est l’essence même du socialisme à la chinoise. Nous devons accorder une importance exceptionnelle à la garantie et à l’amélioration des conditions de vie de la population. Dans ce sens, il importe de renforcer et d’innover la gestion sociale, de traiter judicieusement les rapports entre réforme, développement et stabilité, d’unir toutes les forces susceptibles d’être ralliées à notre cause, de faire tout notre possible pour accroître les facteurs d’harmonie, et de stimuler la vitalité créatrice de la société, et ce, tant pour permettre à la population de vivre et de travailler en paix que pour sauvegarder l’ordre social et la stabilité durable de l’État. — Il faut assurer un développement pacifique. Il s’agit d’un choix logique du socialisme à la chinoise. Nous devons persévérer dans un développement ouvert, fondé sur la coopération et conforme au principe du gagnant-gagnant. Nous travaillons à la création d’un environnement international pacifique favorable à notre développement, qui doit contribuer à son tour à la sauvegarde et à la promotion de la paix mondiale. Nous voulons favoriser l’élargissement des points de convergence des intérêts de toutes les parties, dans l’intérêt de la construction d’un monde harmonieux où règnent une paix durable et une prospérité commune. — Il faut maintenir la direction du Parti. Le PCC est le noyau dirigeant de la cause du socialisme à la chinoise. Il travaille avec abnégation pour de nobles objectifs et exerce le pouvoir pour le peuple. Il faut renforcer et améliorer la direction du Parti, continuer à faire valoir le rôle central du Parti dans la maîtrise de l’ensemble de la situation et la coordination des actions de toutes les parties, préserver la pureté et le caractère avancé du Parti, améliorer sa créativité, sa cohésion et sa combativité, et élever son aptitude à exercer le pouvoir conformément à la loi et dans un esprit scientifique et démocratique. Nous devons nous rendre parfaitement compte des données suivantes inchangées : notre pays se trouve toujours et se trouvera pendant longtemps encore au stade primaire du socialisme, la contradiction entre les besoins matériels et culturels croissants de la population et le retard de la production sociale reste la principale contradiction de notre société, et la Chine demeure le plus grand pays en développement du monde. Nous devons agir en toutes circonstances en tenant compte du fait le plus marquant que notre pays se trouve toujours au stade primaire du socialisme ; et c’est à partir de cette même réalité que l’on doit entreprendre toute action en faveur du développement ou de la réforme dans tel ou tel domaine. Étant donné que la ligne fondamentale du Parti est vitale tant pour lui-même que pour notre pays, nous devons, dans tout le processus de la construction du socialisme à la chinoise, suivre fermement cette ligne dite « un centre, deux points fondamentaux » (prendre pour centre de nos activités le développement économique et pour points fondamentaux les quatre principes fondamentaux et la politique de réforme et d’ouverture). Nous devons travailler avec un esprit réaliste, sans nous sous-estimer ni nous surestimer, en vue de remporter de nouveaux succès dans la construction du socialisme à la chinoise. Pourvu que nous nous armions de nobles idéaux, raffermissions notre conviction, travaillions avec fermeté, sans relâche et sans nous livrer à des manœuvres stériles, et luttions dur, opiniâtrement et avec persévérance, nous parviendrons à construire en Chine une société de moyenne aisance au moment de la célébration du centenaire de la fondation du PCC, et ferons de la Chine un pays socialiste moderne, prospère, puissant, démocratique, harmonieux et hautement civilisé au moment où la République populaire de Chine fêtera son centenaire. Tout le Parti doit avoir une ferme confiance dans la voie qu’il a choisie, la théorie qu’il a élaborée et le régime qu’il a instauré. III. Nos objectifs de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance et d’approfondir la réforme et l’ouverture sur l’extérieur En faisant un tour d’horizon de la situation tant intérieure qu’extérieure, nous constatons que notre pays se trouve encore dans une période importante pleine d’opportunités stratégiques propices à son développement. Nous devons savoir bien apprécier tout ce que représente cette période ainsi que l’évolution de ses conditions, saisir toutes les opportunités, relever avec sang-froid les défis, et nous assurer l’initiative, l’avantage et des promesses d’avenir, pour être sûrs d’atteindre en 2020 notre objectif grandiose de parachever la construction in extenso de la société de moyenne aisance. Compte tenu des réalités du développement économique et social de notre pays, il faut déployer tous nos efforts pour répondre aux nouvelles exigences à partir de l’objectif de développement général d’une société de moyenne aisance, objectif défini par les XVIe et XVIIe Congrès du Parti. — Assurer un développement sain et soutenu de l’économie. Le changement du mode de développement économique devra enregistrer des résultats substantiels. Grâce à un développement plus équilibré, plus harmonieux et plus durable, le PIB et le revenu moyen par tête d’habitant dans les villes comme dans les campagnes devront doubler par rapport à ceux de 2010. La contribution des progrès technico-scientifiques à la croissance économique sera plus importante pour permettre à la Chine de rejoindre les rangs des pays innovants. L’industrialisation sera réalisée pour l’essentiel. Le niveau de l’informatisation s’élèvera sensiblement, la qualité de l’urbanisation s’améliorera nettement, la modernisation de l’agriculture et l’édification d’une nouvelle ruralité socialiste obtiendront des résultats notables. Un mécanisme de développement régional harmonieux sera pratiquement établi. Le niveau de l’ouverture sur l’extérieur atteindra un nouveau palier, tandis que notre compétitivité internationale se renforcera sensiblement. — Garantir au peuple une démocratie sans cesse élargie. Le système démocratique se perfectionnera davantage, la démocratie se traduira sous des formes plus variées, alors que le sens de l’initiative, la motivation et la créativité de la population seront mieux mis en valeur. La stratégie fondamentale d’édification d’un État de droit sera appliquée sur toute la ligne, une administration ne fonctionnant que dans le respect de la loi sera pratiquement mise en place, la crédibilité de la justice auprès du public sera améliorée sans cesse et les droits de l’homme seront effectivement respectés et garantis. — Renforcer nettement le soft power culturel. Les valeurs essentielles du socialisme pénétreront profondément dans les esprits, la formation culturelle et morale des citoyens et la civilisation sociale enregistreront des succès notables. Les produits culturels seront plus variés, un système des services culturels publics sera établi pour l’essentiel, l’industrie culturelle deviendra un pilier de l’économie nationale, tandis que la culture chinoise franchira de plus grands pas à l’extérieur. Tout cela contribuera à rendre plus solides les assises du développement d’un puissant pays culturel socialiste. — Réaliser une élévation générale du niveau de vie de la population. L’égalité d’accès aux services publics fondamentaux sera réalisée dans l’ensemble. Le niveau d’instruction de toute notre population et celui de formation des talents novateurs seront sensiblement relevés, ce qui fera de la Chine un puissant pays en matière de réserve de grandes compétences et de ressources humaines. La modernisation de l’éducation sera pratiquement réalisée. Le plein emploi sera mieux assuré. Les écarts de revenus seront réduits, le nombre des habitants aux revenus moyens s’élèvera continuellement, et l’importance de la population démunie diminuera fortement. Toute notre population sera couverte par la protection sociale et tout le monde bénéficiera des services médicaux et sanitaires fondamentaux. Le système de garantie en matière de logement sera pratiquement établi et toute notre société connaîtra harmonie et stabilité. — Faire avancer considérablement la construction d’une société économe de ressources et respectueuse de l’environnement. La disposition des régions à fonctions spécifiques sera accomplie dans l’ensemble et le système de recyclage des ressources sera mis en place pour l’essentiel. L’intensité énergétique [consommation d’énergie par unité de PIB] et les émissions de CO2 connaîtront une très forte baisse, et le volume global de l’évacuation des principaux déchets et matières fort polluants devra sensiblement diminuer. Le taux de couverture des forêts augmentera, les écosystèmes deviendront de plus en plus stables et la qualité de l’habitat sera nettement améliorée. Pour que la société de moyenne aisance devienne une réalité, il nous faut, en faisant preuve d’un plus grand courage politique et d’une plus grande sagesse, saisir l’occasion favorable pour approfondir les réformes dans les domaines clés, en finir résolument avec toutes les idées et conceptions ainsi que les tares de système qui font obstacle à notre développement scientifique, et mettre en place un cadre institutionnel complet, scientifique et efficace, pour rendre nos diverses institutions plus performantes et régulières. Il faut accélérer le perfectionnement du système d’économie de marché socialiste, parfaire notre système économique de base fondé sur le régime de propriété publique avec le développement en commun des diverses formes de propriété, améliorer le système de distribution basé sur la répartition selon le travail avec la coexistence de multiples formes de distribution, faire jouer davantage et sur une plus large mesure le rôle fondamental du marché dans la répartition des ressources, perfectionner le système de régulation macroéconomique, et continuer à améliorer le système d’économie ouverte pour assurer un développement économique plus efficace, plus équitable et plus durable. Il faut accélérer la démarche visant à institutionnaliser et à régulariser la démocratie politique socialiste en la pratiquant conformément à la procédure établie en la matière, élargir la participation ordonnée des citoyens aux affaires politiques à tous les niveaux et dans tous les domaines, et mener toutes les activités du pays en vertu de la loi. Il faut améliorer au plus vite le système de gestion de la culture et le mécanisme de production et d’exploitation culturelles, constituer un marché culturel moderne dans ses grandes lignes, parfaire la gestion des avoirs culturels nationaux, afin de créer un environnement favorable à l’innovation et à la création culturelles. Il importera d’accélérer la mise en place d’un système de gestion sociale scientifique et efficace, d’améliorer la protection sociale, d’installer un réseau complet de services publics et de gestion sociale aux échelons de base, en vue de mettre sur pied un système institutionnel garantissant la vitalité, l’ordre et l’harmonie de notre société. Il conviendra également d’instaurer au plus tôt un régime en faveur d’une civilisation écologique et de perfectionner les mécanismes d’exploitation de l’espace territorial et ceux destinés à économiser les ressources et à protéger l’environnement et les écosystèmes pour créer une nouvelle situation de la modernisation où l’homme et la nature vivront et se développeront en symbiose. La tâche qui s’impose pour réaliser comme prévu l’objectif de l’édification intégrale d’une société de moyenne aisance s’annonce très ardue. Tous les camarades du Parti |
Xuan |
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Sur ce sujet, un très long article documenté de Claude Delaunay publié par le blog "faire vivre et renforcer le PCF" qui s'interroge également sur l'attitude du P"C"F envers le PCC. Les opinions de Claude Delaunay ne sont pas toujours les miennes mais l'article mérite sa place ici, d'autant plus qu'il soulève un cas d'école à mon sens : un parti révisionniste comme le P"C"F se place du point de vue de la démocratie bourgeoise pour critiquer la Chine et le PCC : on n'est pas loin de l'anticommunisme. Mais cet article soulève beaucoup d'autres questions dont chacun fera son profit. Compte tenu de la longueur je le publie sur trois posts. Un militant de "faire vivre et renforcer le PCF" me signale cet article avec le préambule suivant : Le site faire vivre le pcf vient de publier un texte de jean -Claude Delaunay sur la Chine qui propose une étude comparée entre les congres chinois et français. Hasard du calendrier ils se tiennent dans une période proche et abordent des questions de fond sur les notions de socialisme pour l'un , de démocratie radicale pour l'autre. Cet article développe depuis une fine connaissance des questions économiques mais aussi de l'histoire de la chine une série d'analyse qui prennent a contre pied les idées reçues en particulier celles expéditives de tout une série de personnalités et de groupes de pression politiques qui soit par méconnaissance des réalités concretes soit par parti pris idéologique veulent assimiler la chine a un pays capitaliste soumis a une dictature féroce et corrompue. Cet article vient a propos éclairer la lecture d'un livre de Philippe Videlier que nous avons le projet de presenter a l'improbable , "diner de galas", en ce qu' il prolonge "l'étonnante aventure des brigands justiciers de l'empire du milieu" trente ans apres leurs disparition tout en apportant des éléments de sociologie et d'histoire qui nous permetent de mieux saisir l'étendue des différences qui caractérisent chinois et français. Il y a une mesure a prendre que notre eurocentrisme ne nous accoutume pas a saisir , une sorte de démesure des catégories comparées qui nous fait passer a côté de ce qu'est la Chine, nous explique jean-Claude Delaunay. Le Parti communiste chinois vient de clore son congrès (08-15/11/2012). Les communistes français préparent le leur (07-10/02/2013). Bien que ces deux événements soient indépendants, on peut mettre cette quasi-coïncidence temporelle à profit. Je vais, dans ce cadre, aborder 3 sujets. Premier sujet : Quand on est communiste, comment se comporter à l’égard de la Chine et de son gouvernement ? La réponse apportée par le document préparatoire du 36ème Congrès est la suivante « La Chine n’existe pas ». Au début du projet de base commune, on peut lire quelques lignes sur les « pays émergents ». Ces quelques lignes sont une dénonciation globale et en règle du régime socio-politique prévalant dans les pays concernés. Mais quels sont-ils ? Que la Chine contemporaine soit visée par le biais de cet amalgame paraît vraisemblable sans être certain. A mon avis, ce mutisme et les sous-entendus qu’il recouvre ne sont pas acceptables. Pour autant que je sache, les dirigeants communistes actuels défendent ouvertement et avec obstination les 3 idées suivantes : • 1) La Chine est un pays capitaliste. • 2) Les institutions de la Chine sont contraires à la démocratie. • 3) Le gouvernement de la Chine développe dans le monde une stratégie de grande puissance et ne développe que cela. Je vais aborder ces points, même si je le fais de manière lapidaire. Mais il faut que nous parlions de la Chine de manière plus sérieuse qu’on ne le fait aujourd’hui dans nos rangs, de la faute en partie à la direction. On ne peut pas, d’un côté, ne rien dire de la Chine dans un projet de texte élaboré pour un Congrès du PCF et d’un autre côté dénoncer ce pays comme le suppôt jaune du Grand Satan tout noir. Nous devons savoir sur quel pied danser à propos de cet immense pays [1]. Sa Constitution énonce que « après la fondation de la République populaire de Chine, notre société est passée progressivement de la démocratie nouvelle au socialisme » (préambule). Quand je lis ce genre d’affirmation, personnellement, je ne commence pas par dire, de manière définitive : « Tout ça, c’est du baratin ». Cette prudence étant admise, la seule question que je me pose dans cette première partie est la suivante : quels sont les conduites à retenir à propos de la Chine ? On peut, me semble-t-il, mettre en avant les 5 principes suivants. a) Le premier principe consiste à se rappeler que le PCF n’appartient à aucune organisation mondiale de partis communistes. Chaque organisation communiste a donc le droit, en tant que personne morale, de s’exprimer sans contrainte, comme elle l’entend, sur tous les problèmes. Je pense que c’est très bien ainsi. Cela dit, nous sommes une organisation pour laquelle, dans chaque formation sociale (dans chaque société ) et dans le monde, existe, dans le cadre du système capitaliste toujours dominant, une lutte à mort entre les classes sociales. Par conséquent, même s’il n’existe pas d’organisation communiste mondiale des partis communistes, il existe une lutte nationale et mondiale entre les classes capitalistes et les classes exploitées et dominées. Je pense que nous devons absolument en tenir compte. b) Deuxième principe : L’activité internationale de la Chine est la partie de son activité globale qui nous concerne directement. Nous ne devrions pas être indifférents au fait, par exemple, que le gouvernement chinois, s’efforce de faire prévaloir un règlement politique, par les Syriens eux-mêmes, et non par intervention étrangère, des problèmes cruciaux de la société syrienne. Les motivations de politique intérieure du gouvernement chinois sont plutôt opaques à nos yeux occidentaux. Mais la politique étrangère n’est pas opaque. Elle est ponctuée par des déclarations et des actes connaissables et analysables par tous. Or la politique étrangère de la Chine est une politique qui, dans le cadre de l’impérialisme dominant, tranche avec l’agressivité guerrière de ce dernier. Oui, mais diront peut-être nos dirigeants du PCF, c’est une politique de grande puissance. Et alors ? Supposons que ces camarades aient raison. Nous communistes, directement impliqués dans la guerre actuellement menée en Syrie par les impérialistes (gouvernement français inclus) avec leurs mercenaires de tous ordres (français inclus), devons-nous refuser cette position pacifique et constructive de la Chine ? Personnellement, je pense que, en refusant de reconnaître le rôle mondialement pacifique de la Chine, et par conséquent en n’aidant pas ce pays à développer son action dans le sens de la paix, « nous sommes en dessous de tout ». Tout se passe comme si, pour nous communistes, la lutte des classes était uniquement nationale. Nous parlons de mondialisation, d’impérialisme (quand nous en parlons). Mais comprenons-nous vraiment le sens de ces concepts quand nous les utilisons ? Quand on lutte, on lutte avec ses possibles alliés, tels qu’ils sont, et non avec des alliés imaginaires. c) Le troisième principe à respecter, à mon avis, est que nous n’allons pas « nous battre jusqu’au dernier chinois ». Si des changements politiques majeurs doivent avoir lieu en Chine, c’est aux chinois d’en décider et non aux français, à fortiori aux communistes français. Il est contradictoire et incohérent d’affirmer, d’un côté, « qu’il n’existe pas de modèle du socialisme » (une proposition que je partage) et, de l’autre côté, de s’opposer au gouvernement de la Chine, expression du PCC, sous le prétexte que sa façon de gouverner ne serait pas démocratique. Que nous le pensions, c’est une chose. Mais que nous prenions prétexte de cette interprétation pour entretenir avec le PCC des relations extrêmement froides, voire même pour rompre avec cette organisation, est une autre chose, contradictoire de la proposition précédente. Car elle signifie que nous, nous détenons la vérité d’un modèle de socialisme mais pas eux [2]. En réalité, le concept de socialisme a disparu de la réflexion communiste en général et notamment de celle des dirigeants du PCF. Ce que la « base commune » (direction PCF) exprime est un vague démocratisme « à l’occidentale ». En sorte que, derrière la critique selon laquelle la société chinoise ne serait pas démocratique réside, d’après moi, l’idée selon laquelle l’emploi même du concept de socialisme serait antinomique de la démocratie. Incidemment, on perçoit ici, me semble-t-il, que la réflexion relative à la société chinoise est, en même temps, réflexion sur la société française. d) Le quatrième principe à respecter est, selon moi, celui de la liberté entière des communistes français à discuter de la Chine et à en comprendre la signification contemporaine. Je n’ai aucune hésitation sur ce point. Le fait que des discussions « de parti à parti » doivent suivre des règles de courtoisie (qui ne soit pas uniquement verbale) et de sérieux politique, ne doit pas empêcher la réflexion interne et ouverte. Outre la liberté entière des communistes d’un pays de s’intéresser à tous les problèmes, s’ajoute selon moi l’idée selon laquelle, pour des communistes français, connaître mieux la Chine c’est connaître mieux la France. Ce qui veut dire aussi que, au plan pratique, les rapports avec la Chine ne relèvent pas uniquement de la section de politique étrangère du PCF. Je ne suis absolument pas gêné par le fait qu’un camarade (un, une ou plusieurs), dans ma section ou ailleurs, me dise que, selon lui, selon elle, la Chine est un pays capitaliste. Je ne pense pas ainsi mais discutons-en. Organisons un ou plusieurs débats sur ce thème. Il est sain, dans ce contexte, que les communistes prennent contact avec les Chinois venant en France ou résidant en France. Il est sain d’inviter les représentant du PCC, non pas à venir s’expliquer mais à venir nous expliquer leur façon de comprendre le monde et notamment la société chinoise. e) Le cinquième principe a trait à notre comportement à l’égard de la mondialisation de l’économie chinoise. Certains feront par exemple remarquer que, sur le terrain, les entreprises chinoises ou les produits chinois viennent en France et que cela peut entraîner parfois de graves problèmes. Tout en faisant quand même la distinction entre le PCC, le gouvernement chinois et les entreprises chinoises, il me semble que sur ce plan, également, nous devons être à l’aise. De manière générale, les chinois n’aiment pas les conflits et préfèrent les discussions. S’il y a problème, il faut discuter. En plus, ce sont des gens qui écoutent. Commencer par les insulter est vraiment contre-productif et ridicule. Les communistes français n’ont pas à se substituer aux syndicalistes dans ces discussions, mais ils peuvent contribuer au bon déroulement de telles négociations [3]. Je vais terminer par quelques points de théorie, de travail théorique. Je défends personnellement l’idée selon laquelle la mondialisation capitaliste telle qu’elle est mise en œuvre par le capitalisme monopoliste financier mondialisé nous a imposé un modèle de sphère productive et de marché mondial généralisés. Nous devons sortir de ce modèle sous l’angle des structures fondamentales, évidemment, mais aussi sous celui de la dimension territoriale souhaitable [4]. Pour des raisons tenant à la différence des niveaux de productivité, des cultures et des organisations politiques, je pense que le développement du monde dans le prochain siècle se fera sur la base de développements zonaux. C’est ce que l’on appelle un développement multipolaire. L’une des zones dans laquelle prendra place la Chine est l’ASEAN, qui se construit peu à peu. La zone dans laquelle prendra place la France est l’Europe, une Europe qui devra être totalement différente de l’Union européenne. Supposons que ma perception soit correcte, cela pourrait se traduire par une réflexion théorique approfondie et continue menée par des communistes chinois et français sur toutes ces questions. Je dois dire que, même si mon interprétation de l’avenir du monde était incorrecte, la mise en place de tels débats et travaux théoriques communs me semblerait appropriée. La mondialisation implique de nouveaux comportements non seulement politiques mais théoriques. Cela dit, les communistes français doivent être convaincus que le fait d’entrer dans de tels débats suppose un niveau de réflexion et d’engagement théoriques autrement sérieux que celui consistant à dire « Ah ! la Chine, ce ramassis de capitalistes ! », « Ah ! la Chine, ce pays totalitaire ! ». Edité le 23-12-2012 à 00:41:28 par Xuan |
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(suite et fin) Troisième Sujet : La Chine et la démocratie de type occidental Pour les dirigeants du PCF, leur projet révolutionnaire s’est transformé en une recherche de démocratisme intégral . Ce qui signifie que, pour eux, un projet révolutionnaire repose nécessairement sur une pratique élective soutenue. C’est en même temps un mouvement de démocratisme absolu , dans la mesure où il ne semble plus indispensable à ces dirigeants d’examiner de très près les éléments sur lesquels doit porter la révolution. Par exemple, pouvoir, propriété, c’est pour eux du pareil au même. Un autre exemple : je leur reproche, avec d’autres, d’avoir remplacé le structurel et le social par du sociétal. A ce reproche, ils peuvent rétorquer en eux-mêmes que, de toute façon, la démocratie tranchera. Leur démocratisme est, selon moi, à la fois intégral et absolu . Ce que résume l’expression « La VIème République, vite ! vite ! ». Pour les Chinois, ce type de propos, me semble-t-il, « c’est du chinois ». A mon avis, cette critique n’est pour eux, guère compréhensible. Je vais essayer d’indiquer les raisons pour lesquelles, selon moi, les dirigeants communistes chinois accordent moins d’attention que nous à la démocratie de type occidental [14]. 1) La différence des cultures existe. Elle est faite de différences de religions, de luttes sociales, d’histoires. Elle présente une grande inertie. Si les sociétés ne faisaient que « combiner » du capital et du travail, les choses seraient simples. On peut imaginer que produire de l’aspirine est une opération identique, qu’elle se déroule à Shanghaï, au Caire ou à Hambourg. Mais il est clair que, pour comprendre la production d’aspirine et la mener à bien quel que soit le lieu, il faut faire intervenir le facteur organisation et plus particulièrement sa dimension culturelle. La production n’est pas uniquement technique. Elle fait intervenir l’outillage mental des producteurs. Ce que l’on observe pour la production est à fortiori vrai pour la gestion de la société. Il existe un grand nombre de définitions de la culture. Le fait que je ne sois pas anthropologue me permet d’aller vite et de dire que la culture est l’ensemble des représentations, des outils mentaux, des modes d’emploi, des préceptes de conduite, des valeurs, que nous mettons en œuvre dans toute activité sociale. Dans cet ensemble, les représentations religieuses jouent un rôle structurant. En effet, les religions ont trait à ce qui est censé se trouver « au-dessus de nous » et elles sont le véhicule généralisé des notions de bien et de mal. Elles jouent (théoriquement) un rôle déterminant « si l’on est croyant », mais comme elles imprègnent en profondeur l’ensemble des représentations, leur rôle est déterminant même « si l’on n’est pas croyant ». Ce que je voudrais indiquer avec ce propos est que la différence des comportements politiques entre les communistes chinois et les communistes français peut venir des différences culturelles, et donc principalement des différences religieuses, recouvrant nos territoires respectifs. a) Démocratisme intégral et monothéisme Les religions sont apparues dans le monde à une époque récente (quelques millénaires). Elles se sont épanouies dans leur forme moderne avec les Empires. Il existait des petits dieux un peu partout. Les empires ont concentré les dieux locaux pour aboutir à un seul Dieu, avec un D majuscule. L’un des aboutissements de ce processus de concentration a été le monothéisme, dont on trouve plusieurs modalités dans l’univers méditerranéen, en particulier juif, chrétien, mahométan. Je ne cherche à faire ici l’histoire des religions dans le monde ou même dans le bassin méditerranéen. Je crois cependant pouvoir dire que le monothéisme, par exemple de type chrétien catholique, est tout à fait en accord avec notre idéologie politique. D’un côté existent des hommes, supposés être des créatures de Dieu et donc dialoguant avec Dieu, lui parlant de manière directe. C’est, selon moi, l’un des fondements du démocratisme contemporain. D’un autre côté, existe l’Église, qui a maintenu un certain pouvoir tout en coordonnant et contrôlant les représentations. Le résultat de cette histoire est que l’homme occidental, en tant qu’individu, est face à la société. Ce monothéisme a engendré, en même temps que se déroulaient tout un ensemble de luttes politiques dans un contexte économique donné, trois représentations de base : celle de l’individu (la personne, dont la forme moderne évoluée est le citoyen ), celle de la société , celle de l’État compensateur des problèmes que la société ne règle pas spontanément, et qui est le prolongement de l’Église. Ma conclusion est que quand des dirigeants communistes du PCF croient énoncer une vérité universelle en reprochant aux communistes chinois de ne pas pratiquer la démocratie occidentale, ils leur reprochent en fait de ne pas être chrétiens à la mode française et de ne pas avoir eu la même histoire que la France. En raison de son rattachement au monothéisme, la pensée française est marquée par l’illusion de l’universalisme . Comme par ailleurs le monothéisme chrétien a servi de sous-bassement à la représentation démocratique, il vient que les dirigeants communistes français expriment, à l’égard de leurs homologues chinois, l’illusion que le démocratisme intégral et absolu est universel. b) Religion et culture de la Chine Souvent, on entend dire que « les chinois n’ont pas de religion ». Ce propos est inexact. Mais il est clair qu’ils n’ont pas connu la même religion que nous, occidentaux. Il est clair que leur histoire s’est déroulée dans un autre contexte que le nôtre, et que les luttes sociales n’y ont pas connu la même configuration. Les chinois ont connu « la forme empire » et l’on y observe les mêmes phénomènes de concentration des dieux locaux qu’en Occident. Mais le résultat final n’a pas été le monothéisme occidental. D’un côté on y observe que l’empereur est « le fils du Ciel » . Il est en rapport avec un « lieu » assez vague dans son contenu, qui est « le Ciel » (Tian). D’un autre côté, on y observe des pouvoirs locaux, des familles, dans lesquels se déroulent des rites particuliers. Au lieu d’avoir un monothéisme « pur et parfait » comme diraient les théoriciens néo-classiques, la Chine offre l’image d’une religion duale, avec d’un côté l’empereur fils du Ciel et de l’autre les religions locales dont les familles ont la responsabilité. D’une part, il n’existe pas de Dieu central bien défini, mais il existe quand même un Centre divin. L’Empereur a pour mission de dialoguer avec les puissances habitant dans ce lieu au contenu très vague qu’est « le Tian ». D’autre part, existent les familles, qui sont des lieux de communication avec les ancêtres. Cette structure mentale duale n’est pas sans rappeler ce que Marx avait commencé d’étudier sous le nom de « mode de production asiatique », avec d’un côté, une autorité centrale extrêmement puissante, prélevant un tribut sur les composantes de la société, et d’un autre côté, des villages, à la porte desquels s’arrêtait la puissance politique de l’Empereur. De cela résulte notamment plusieurs conséquences : • 1) Chaque Chinois considéré individuellement n’entretient aucun rapport avec le Dieu central des monothéistes. Et pour cause puisque cette fonction de communication est dévolue à l’Empereur et que les puissances avec lesquelles l’Empereur communique ne sont pas telles que chaque Chinois puisse y accéder simplement. Un Chinois n’est donc pas une personne, au sens occidental du terme. • 2) Il vient de cela que les Chinois en général ne sont pas en rapport direct avec « la société ». Car ce que nous appelons « la société » est la suite historico-logique du monothéisme . Les Chinois sont en rapport direct avec « les autres », ces autres étant les membres de sa famille. • 3) Une autre conséquence de ce qui précède est que les chinois « ne font pas de politique ». La politique est l’affaire de l’Empereur. On peut dire qu’elle est aujourd’hui l’affaire du Parti, que dis-je, de sa direction au sommet. • 4) Ce qui était autrefois « le Tian » est aujourd’hui « l’économie ». Jadis, l’Empereur était en charge des relations avec le Ciel pour le bon déroulement du climat, des inondations, des séismes, et par conséquent des récoltes. Je pense que « le Tian d’aujourd’hui », c’est l’économie, l’emploi, les revenus. Autrefois, quand il y avait des sécheresses, des inondations, etc. et que cela durait trop longtemps, les paysans se révoltaient et parfois renversaient l’empereur. Ce dernier était supposé ne pas avoir respecté les règles. Il avait eu une mauvaise conduite à l’égard du « Tian ». L’image du Chinois pacifique quoiqu’il arrive est une image. L’histoire de la Chine a souvent été une histoire violente. On peut penser qu’aujourd’hui, cette idéologie issue des siècles passés, subsiste avec la différence que le Tian a été remplacé par l’économie. S’il y a une crise, c’est peut-être que « l’Empereur moderne », pense-t-on dans la masse, n’a pas respecté « les règles ». En particulier, lui et son entourage ont été corrompus, ou trop corrompus. Il est intéressant d’observer que la lutte contre la corruption est l’objet d’une grande attention de la part des dirigeants chinois. La réalité de la Chine moderne est celle d’un profond apolitisme que l’introduction de la démocratie occidentale ne changerait certainement pas . Car les chinois, dans leur masse, s’estiment incompétents. Seuls l’empereur et ses lettrés sont compétents. En revanche, dans leur masse, les chinois disposent d’un secours, celui de la famille. La famille continue de fournir le secours dont ont besoin ses membres, comme elle le peut et quand elle le peut. Car l’efficacité du système se détériore avec la vie moderne. Pour l’instant, ce qui est important, pour un Chinois lambda, ce n’est pas la démocratie, mais la possibilité d’avoir « des relations », en premier lieu des relations familiales, que ce soit pour trouver un emploi, pour avoir un secours en cas de maladie ou de chômage. C’est pourquoi, à mon avis, la politique agricole est primordiale pour les dirigeants de la Chine, non seulement pour satisfaire les revendications des paysans en matière de revenu, mais pour servir de « sécurité sociale » à leurs enfants partis travailler à la ville. Évidemment, cette sécurité sociale traditionnelle n’est pas sans contrepartie. Elle contraint les individus. Elle entraîne des obligations, parfois énormes. Car la famille, doit trouver des financements. Ce que nous appelons « la corruption » est au bout de cette logique. Les dirigeants politiques luttent ostensiblement et réellement contre la corruption, parce que, s’ils ne le font pas, reproche leur sera fait d’être la cause des déséquilibres de l’économie. Mais en même temps, la corruption « à la base » apparaît comme un besoin pour faire face, au niveau familial, aux déséquilibres de l’économie. Au total, sur ce point, les dirigeants communistes français sont, à mon avis, dans la confusion la plus totale. Jusqu’à présent, ils (elles) n’ont pas compris, ni l’essence anthropologique profonde de leurs vis-à-vis chinois, ni leur propre essence. L’ignorance, disait notre arrière-grand-père spirituel (Spinoza) n’est pas un argument. Elle n’est pas, non plus, une fatalité. Les dirigeants communistes français sont devenus « des dogmatiques professionnels ». Comme leurs préoccupations relatives au socialisme et au communisme sont devenues évanescentes, ils tendent à privilégier la méthode, ce que j’ai appelé « le démocratisme intégral et absolu ». Mais ils le font « bestialement ». Les dirigeants communistes chinois, qui eux, sont concerné par le socialisme, et plus particulièrement par un certain contenu du socialisme, s’attachent d’abord au contenu avant de s’intéresser à la méthode. Les Chinois sont d’abord des empiristes avant d’être des théoriciens. Pour eux, le démocratisme des dirigeants communistes français doit leur sembler étrange, inapproprié, d’une part pour les raisons culturelles que j’ai indiquées, et d’autre part, pour des raisons de fait. En outre, ce qu’ils font, ça marche. Alors pourquoi leur casser les pieds avec ce démocratisme ? c) Démocratisme et guidage du socialisme Le message du démocratisme intégral et absolu n’est pas audible parce que « ça marche ». Ce qui est vraiment intéressant est que nous, communistes français, bien que « ça marche », nous n’en parlions pas. Quand nous en parlons, c’est du bout des lèvres parce que ce succès serait le résultat de l’exploitation. Je trouve qu’un tel comportement est déplacé. Mais passons, et essayons de dépasser en pensée le simple fait que « ça marche ». Essayons de comprendre la dynamique qui se trouve derrière ce succès. Et en effet, derrière la préoccupation des dirigeants du PCF, on pourrait trouver l’idée suivante : « Nous comprenons votre point de vue. Votre socialisme fonctionne. Mais nous sommes préoccupés par le problème du "guidage" de votre système. Selon nous, dirigeants du PCF, le seul guidage possible est le "guidage démocratique à l’aide d’élections et de votes des citoyens" ». Je dois dire que si « les choses » étaient formulées ainsi, la discussion serait à peu près correcte, à condition, cela va de soi, de ne pas faire l’impasse sur la politique étrangère du PCC, laquelle est selon moi, primordiale, et à condition de ne pas donner de leçons aux dirigeants communistes chinois. Cela étant dit, les dirigeants du PCC pourraient faire au moins 4 remarques aux dirigeants français : • 1) La démocratie occidentale est vraiment loin de la perfection que vous lui reconnaissez. • 2) Vous avez du mal, techniquement, à gérer la démocratie élective avec vos 30 millions d’électeurs. Imaginez ce que cela pourrait être avec notre milliard. • 3) La démocratie occidentale n’est pas, pour nous chinois, une valeur culturelle. Nous développons la démocratie aux niveaux que nous connaissons. • 4) Notre système marche. Nous avons eu une croissance exceptionnelle pendant plus de 10 ans et ce n’est pas terminé. Je pense qu’une telle réponse serait justifiée. Je n’analyse pas la démocratie chinoise comme un « autoritarisme relâché », à la mode de Domenach. Je dirais plutôt que c’est, actuellement, « une démocratie de lettrés » . Telle est l’expression que j’ai proposée dans mon livre sur La Chine, la France, la France, la Chine pour décrire le système démocratique chinois [15]. Maintenant, pour en percevoir la dynamique et les faiblesses éventuelles, il me semble qu’il faut distinguer deux niveaux : a) le niveau des relations extérieures Je crois que, à ce niveau, pour différentes raisons, « la démocratie des lettrés » peut être efficace et obtenir des succès. L’une des raisons de son succès serait que « les affaires étrangères » relèvent d’objectifs simples et de contradictions simples. L’objectif est celui de la défense des intérêts nationaux de toutes sortes. La contradiction est « entre eux et nous ». Dans le contexte d’une stratégie pacifique, la décision peut être prise par un groupe restreint. Je ne dis pas qu’elle doit l’être, mais elle peut, et cela en obtenant des succès, en raison de la structure simple des contradictions. b) Le niveau des relations intérieures Je crois que, à ce niveau, la démocratie des lettrés rencontre sans doute déjà plus de difficultés à fonctionner de manière efficace. En effet, les contradictions sont plus nombreuses et forment un système complexe que le cerveau collectif d’un groupe humain fut-il nombreux (mettons un millier de personnes), ne peut pas maîtriser. Lorsque le développement intérieur était en phase directe avec le développement extérieur, la démocratie des lettrés, efficace pour les relations extérieures, était également efficace pour les relations intérieures. Lorsque le développement intérieur révèle ses propres contradictions, avec des caractéristiques régionales, de classes, de niveau de vie, de salaires, de qualification, l’ensemble des contradictions est trop complexe pour être résolu de manière satisfaisante par un petit groupe. On peut analyser les choses comme je le fais et certainement aussi de manière différente. A supposer que j’aie raison, rien n’autorise les dirigeants du PCF à donner des leçons à qui que ce soit. Cela dit, je doute, pour ma part, que la solution soit trouvée dans la démocratie élective de type occidental. Je crois que les solutions se mettront en place à partir de ce qui existe et dans la mesure où elles correspondront à une exigence populaire. Or une telle exigence ne se manifestera qu’à partir du moment où le système de la relation personnelle (guanxi) sera entré en crise. Dès lors que les chinois s’apercevront qu’ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes en tripatouillant ici et là à leur propre niveau, le niveau central des solutions devra être exploré. Sous cette hypothèse, deux voies pourraient être suivies par la société chinoise, deux voies qui font partie de l’existant : 1- la voie des associations et du droit. 2- la voie de l’extension du nombre des lettrés faisant partie de « la démocratie des lettrés ». Pour ce qui concerne la première voie, son lieu d’application me paraît être d’abord les syndicats de travailleurs. Plus les problèmes seront complexes et plus la société chinoise aura besoin de syndicats authentiques. Pour ce qui concerne la seconde voie, le nombre et la qualité des membres compétents du PCC devant être consultés, devra être accru. La Chine est peuplée de gens de toutes compétences, assurant des responsabilités dans leur milieu professionnel. Mais ces gens, qui peuvent être de vulgaires lèche-culs, peuvent aussi être intelligents et dévoués. Comment faire, pour élargir la consultation au sein du PCC, comment accroître le nombre de gens intelligents et dévoués que l’on y rencontre et comment réduire la proportion des « lèche-culs » sans consistance, telles sont les questions auxquelles, selon moi, les dirigeants communistes devront répondre de manière proche. Telles sont selon moi, les tâches que devra résoudre la direction du PCC dans les prochaines années pour mieux assurer le guidage socialiste de son processus de développement sous tous ses angles [16]. Ce n’est pas le démocratisme intégral et absolu qui fera progresser quoique ce soit, mais ce sera, me semble-t-il, 1) la crise de l’ancien (la crise du système de guanxi), 2) l’extension de l’existant (élargissement et amélioration du système d’information et d’initiative interne au PCC), 3) la reformulation de l’existant (la fonction des associations, le rôle des associations syndicales). [url]____________________[/url] [1] Sa superficie est égale à celle des États-Unis et sa population est égale aujourd’hui à 20% (le cinquième) de la population mondiale. [2] Fort heureusement, les relations entre le PCC et le PCF ont été rétablies. Une délégation du PCF s’est rendue à Beijing pendant l’été 2012 et a rencontré des représentants qualifiés du PCC. [3] Je renvoie à cette partie de la résolution finale adoptée à l’issue du 18ème Congrès : « Le Congrès a souligné que la Chine continuera à porter haut la bannière de la paix, du développement, de la coopération et des bénéfices mutuels, à poursuivre fermement une politique étrangère indépendante de paix, à rester indéfectiblement dans la voie du développement pacifique et à adopter résolument une stratégie de gagnant-gagnant et d’ouverture vers le haut » . Les termes importants de cette citation sont ceux, notamment, de « bénéfice mutuels » . Ils signifient que le gouvernement chinois est à priori ouvert à la négociation. Comme les entreprises chinoises éventuellement concernées ne sont pas politiquement indépendantes du gouvernement chinois, quand bien même elles le seraient au plan financier, il s’en suit que tout problème économique rencontré par les travailleurs français en raison de l’intervention d’une entreprise chinoise en France peut être l’objet d’une négociation politique. [4] Pour diverses raisons (centrage sur la révolution numérique et informationnelle, idéologie) le projet de la base commune élaboré par la direction du PCF est un projet mondialiste. [5] Dans mon livre sur « La Chine, la France, la France, la Chine » , Fondation Gabriel Péri, mars 2012, chapitre 5, j’ai cité deux villages. Chacun d’eux est doté d’une entreprise fonctionnant avec des salariés, mais sur la base de rapports de production et de consommation qui ne sont pas exactement ceux de l’entreprise capitaliste typique. Dans ces campagnes, on va trouver de tout et principalement un « capitalisme » administratif et/ou familial de petites entreprises. Ces entreprises, développées à partir de 1984, ont absorbé une partie du surplus de main-d’œuvre existant à la campagne. Une autre partie s’est expatriée vers les villes, où l’on trouve de l’emploi, notamment dans le bâtiment, la construction, l’industrie manufacturière travaillant pour le marché intérieur ou l’exportation. Cette deuxième fraction peut se replier vers la campagne en cas de chômage. La situation économique des paysans restés sur place est, aujourd’hui, la véritable assurance-chômage de ces ouvriers migrants. Mais ce repli éventuel, s’il a lieu, ne peut être que temporaire dans la mesure où ce sont les déplacements de main-d’œuvre, de la campagne vers la ville, qui ont permis l’accroissement de la productivité agricole. [6] Cette voie, qui n’avait pas de fondement théorique précis, Bo Xilai préférant, semble-t-il, la parole à l’écriture, s’est déroulée et momentanément achevée comme un roman feuilleton. On peut espérer que Qiu Xiaolong, le célèbre et talentueux auteur sino-américain de romans polars, nous donne une version pas trop imaginaire de cet épisode de la vie politique chinoise. [7] La théorie économique du déséquilibre, élaborée au cours des années 1970-1980, est d’ailleurs l’une des façons d’interpréter ces défaillances. [8] A noter la promulgation, en juin 2007, d’une importante loi sur le contrat de travail, début d’application en 2008. La Chine n’est pas un pays de tradition juridique, sauf dans le domaine du droit criminel. [9] J’ai discuté du concept de socialisation dans mes deux dernières notes publiées par la Fondation Gabriel Péri. [10] Sur le concept de formation sociale, je renvoie au chapitre VI du livre de Quynh Delaunay et Jean-Claude Delaunay, Lire le capitalisme contemporain, essai sur la société du 21ème siècle , Le Temps des cerises, 2007. [11] Le concept de « formation sociale » est le moyen théorique de rendre compte de la nécessité du socialisme dans la diversité de ses possibles. [12] L’extériorisation de l’économique par rapport au politique n’est pas de nature principalement territoriale, comme le suggère l’exemple actuel de la mondialisation capitaliste. Je veux dire par là que, même dans le cadre national classique, l’extériorisation de l’économique par rapport au politique signifiait que, quand « on prenait des décisions économiques, on ne faisait pas de politique ». Aujourd’hui, avec la mondialisation capitaliste, c’est encore plus vrai. L’extériorisation territoriale s’ajoute à l’extériorisation structurelle. [13] Cf. Jean-Claude Delaunay, La Chine, la France, la France, la Chine, Note de la Fondation Gabriel Péri, Chapitre 8, Mars 2012. [14] Pour développer cette argumentation, je prends appui sur un certain nombre de textes et notamment ceux mis en lecture par Quynh Delaunay sur le site Réveil Communiste, "Face à la modernité, les civilisations diffèrent et ne se valent pas", 01/06/2012. [15] Pour ce qui concerne le 18ème Congrès du PCC, Danièle Bleitrach indique que, selon elle, la démocratie du PCC au sommet a bien fonctionné. [16] Le PCC expérimente quelques innovations démocratiques en matière de choix des candidats dans certains districts de campagne. Hong Kong soulève aussi quelques problèmes. Cela dit, j’évite de mentionner Internet et les téléphones portables parmi les facteurs de la solution. Ce ne sont que des facteurs techniques. Contrairement à ce qu’affirme la base commune de la direction du PCF, les techniques informatiques ne changent pas les mentalités. Je laisse ce genre de conception technicienne « aux purs et durs de la révolution informationnelle ». S’il tend à se former en Chine une opinion publique mettant en rapport des individus, ce n’est pas à cause des téléphones mobiles et des ordinateurs, c’est à cause du capitalisme et de la responsabilité individuelle que ce système suppose et développe. C’est le paradoxe du capitalisme en Chine que ce système entraîne non seulement une production plus grande de richesses matérielles de bonne qualité mais qu’il bouleverse les mentalités traditionnelles. Edité le 22-12-2012 à 22:34:57 par Xuan |