Sujet :

Cesare Battisti

Paria
   Posté le 30-03-2007 à 16:53:46   

Un tract rédigé rapidement pour la libération de Battisti et des autres prisonniers politiques.



LEVONS LE VOILE SUR L’ « AFFAIRE BATTISTI » !


Illégitimité, injustice, désinformation « l’affaire Battisti » mérite d’être eclaircie, et la vérité dévoilée.

Né en 1954 dans le Latium, Cesare Battisti fut prit, comme des centaines de milliers d’autres jeunes, dans la crise sociale, politique et culturelle qui ébranla l’Europe occidentale dans les années 1970.
En Italie cette crise se transforma rapidement en lutte armée à laquelle participèrent aussi bien l’extrême gauche, que l’extrême droite, et même le gouvernement italien. C’est ce qui fut plus tard appelé « les années de plomb ». Pour se replonger rapidement dans le contexte, on dénombra de 1969 à 1980 : 12 690 épisodes de violence; plus de 600 attentats; 2 000 blessés; 380 décès (dont 128 imputables à l’extrême gauche, 143 à la droite atlantiste couverte par l’Etat, et un peu moin de 100 à l’extrême droite); 15 000 arrestations dont 4 087 condamnation d’activites d’extrême gauche.

De 1974 à 1982 furent alors edictés une série de lois dites « spéciales », ou d’ « exceptions »,  afin de juger les milliers d’activites de gauche, lois d’ailleurs condamnés entres autre par Amnesty International car violant les accords européens sur les Droits de l’Homme concernant les procès équitables, les délais raisonnables, mais aussi la torture.
Ces lois créèrent entre autre les figures du « repenti » et du « dissocié ». Ceux-ci pouvaient bébéficié d’une supression ou d’une remise de peine en échange de noms (pour les premiers) ou d’indices indirects (pour les seconds). Sachant que la tortures sévissaient lors des interrogatoires (notemment celui de Battsti et de ces camarades) on voit clairement que nombre de fausses déclarations et accusations purent être arrachés par l’Etat.

Battisti avait rejoind en 1977 une des nombreuses organisations armées d’extrême gauche, les PAC, Prolétaires Armées pour le Communisme. Il fut emprisonné avec ces camarades en 1979 et s’évada en octobre 1981 pour rejoindre la France, puis le Mexique.

Lors de son arresation en 1979 il avait été condamdné à une peine de prison de 12 ans et 10 mois pour sa seule « appartenance » aux PAC (des preuves furent trouvé à son domicile). En effet outre cette accusation, pas la moindre preuves matérielle, ou même début d’indices ne put êter retenu contre lui pour quelconque crime.
Ce n’est qu’avec l’apparition tardive du repenti Pietro Mutti que débuta un nouveau procès, auquel Battisti fut absent, et durant lequel furent utilisées toutes les possibilités des « lois spéciales ». Cesare Battisti fut donc accusé, sur ces seules « paroles » de repenti et de dissocié d’avoir commis la totalité des actes des PAC, à savoir environ 60 braquages et 4 homicides que voici :

  • le 6 juin 1978 : assassinat du chef de prison Antonion Santoro, accusé par les PAC de violence sur les détenus. Battisti est accusé d’exécution directe, avec pour seul « preuves », le « témoignage » de Pietro Mutti.
  • le 16 février 1979 : assassinat du boucher Lono Sabbadin, activiste d’extrême droite, accusé par les PAC d’avoir tué un voleur. Battisti est accusé de complicité directe, dans un rôle de couverture du tueur présumé. L’unique « témoignoige » est toujours celui du repenti Pietro Mutti.
  • le 16 fevrier 1979 : assassinat du bijoutier Pierluigi Torregiani, accusé par les PAC d’être un assassin récidiviste, d’avoir tué un voleur et un client lors d’un braquage survenu dans un restaurant dans lequel il dinait. Battisti est accusé de « concours moral » au meutre, par plusieurs « témoignages » de dissociés et du repenti Pietro Mutti.
  • 19 avril 1979 : assassinat de l’agent de police politique Andrea Campagna, accusé par les filiations des PAC (alors dissous) de complicité dans les tortures infligées aux suspects arrêtés pour le crime de Torregiani. Battisti est accusé d’exécution directe sur l’unique « témoignage » du repenti Pietro Mutti.

    Ce deuxième procès a condamné Cesare Battisti à la prison à perpétuité, sans aucune preuve irréfutable.
    La France n’a pas remis en doute ces accusations.

    Il est également important de noter que les militant des organisations néo-fasciste, auxquels 67,5% des violences est imputables, firent également l’objet de condamnations, mais dans une proportion de 1% par rapport aux militants de gauche. Le 12 mars 2004, les auteurs présumés de l’attentat de la Piazza Fontana (12 décembre 1969), perpétrait par des activistes d’extrême droite, et qui avait 16 mort et 88 blessés, furent acquittés par la justice italienne au motif qu’ils avaient été accusé sur la parole d’un repenti, c’est-à-dire d’un témoin non fiable. D’autres activistes d’extrême droite, meutrier reconnu, sont laissés en liberté.

    En 1985, le président François Mitterrand enonça sa fameuse « Doctrine Mitterrand » promettant ainsi aux anciens activiste italiens réfugiés en France qu’ils ne pourront être extradé.

    Battisti revint alors en France en octobre 1990 et le 29 mai 1991 la Cour d’Appel de Paris le déclara « non extradable ». Il put ainsi sortir de la clandestinité.

    En 2002, le ministre de la Justice Dominique Perben, fit retrablir le nom des réfugiés italiens sur le fichier européen des personnes recherchées.
    Le 25 août 2002, Paolo Persichetti, ancien activiste de gauche réfugié en France, alors enseignant à l’université de Saint Denis, est enlevé et aussitôt extradé vers l’Italie.
    Le 11 septembre 2002 les deux ministres de la jiustice (français et italien) se rencontraient pour conclure un accord sur les extraditions, parmit lesquels Cesare Battisti. Accors sans aucun fondement, Battisti étant légalement non extradable et non-examinable. On peut également rapelé que Roberto Castelli, le minisitre de la justice italien, appartient au parti séparatiste et xénophobe de la Ligue du Nord.

    En février 2004 il est arrêté pour être extrader. Face à une mobilisation importante, il est mis en liberté sous contrôle judiciaire. En juin la Cour d’Appel de Paris rend une décision favorable à son extradition. Battisti retourne dans la clandestinité, et part pour le Brésil. Il y est arrêté le 18 mars 2007 par la police brésilienne, appuyé par la police Française.
    La Cour suprême brésilienne donne quarante jours à l'Italie pour présenter une demande formelle d'extradition de Cesare Battisti. Suite à quoi, si la Cour conclut que les crimes dont il est accusé constituent des actes de terrorisme, il sera extradé. Il faut savoir que si cette extradition se fait aucun nouveau procès n’aura lieu, la justice italienne s’appuyera donc, contrairement à ce qu’elle affirme, sur les « lois spéciales » des années de plomb.

    En Italie la classe politique se prononce quasi-unanimement sur le fait que Cesare Battisti doit purgée sa peine. En France la classe politique est plus mitigé. En effet l’arrestation de Battisti tombe « hasardesement » quelques semaines avant les élections, alors que le gouvernement français savait où se trouvait battisti depuis environ un an. La « gauche » et le centre demande donc, dans leur grande bonté, que Battisti soit rejugé (il ne s’oppose donc pas à son extradition), et dénonce la manœuvre de Sarkozy. On peut en revanche noter que l’extradition de Persichetti n’avait fait aucun bruit que ce soit au centre, ou à « gauche ».

    La désinformation sur le sujet fait rage. En effet les médias aussi bien italiens que français (dans une moindre mesure) s’adonnent à faire passer Cesare Battisti pour un homme « sanguinaire » au « sadisme glacial », le tout fondé sur des mensonges. Pour exemple : un jeune garçon est devenu paraplégique lors de l’assassinat de Torregiani. Les médias accuse Battisti de lui avoir tiré dessus alros que la justice italienne à prouvé que la balle é été accidentellement tiré par son propre père adoptif.
    Toute cette désinformation est utiliser pour masquer la vérité concernant le contexte des années de plomb et les conditions des condamnations.

    Tout ceci s’inscrit dans la continuité de la désinformation et criminalisation du communisme au niveau européen avec, pour ne citer les faits que récent : l’interdiction des Jeunesses Communistes Tchèques (KSM), l’arrestations de plusieurs militants d’organisations révolutionnaires ((n)PCI en Italie, MLKP en Turquie), le vote au Conseil Européen d’une résolution pour la condamnation des régimes communistes, le refus de la libération des militants d’Action Directe, la repression des militants lors du mouvement anti-loi d’« égalité des chances), etc…

    Nous réclamons donc la libération pure et simple de Cesare Battisti, ainsi que de toutes les victimes de la répression des mouvements sociaux et révolutionnaires !


    Message édité le 30-03-2007 à 16:54:49 par Paria
  • Membre désinscrit
       Posté le 30-03-2007 à 20:32:28   

    C'est toi qui l'as rédigé paria?
    Paria
       Posté le 31-03-2007 à 12:54:31   

    Ouais. J'ai essayé de faire quelques choses d'assez "général", pour qu'il puisse être utiliser par le plus de monde possible. Je l'ai rédiger au départ sans savoir à qui il était distiné (SUD étudiant, orgas ML, indépendant, ... ).

    Si vous avez des modifications ou des critiques à faire n'hésitez pas.
    Membre désinscrit
       Posté le 02-04-2007 à 23:22:16   

    Excellent boulot paria félicitations!

    J'ai fait la correction du texte:

    LEVONS LE VOILE SUR L’ « AFFAIRE BATTISTI » !


    Illégitimité, injustice, désinformation « l’affaire Battisti » mérite d’être éclaircie, et la vérité dévoilée.

    Né en 1954 dans le Latium, Cesare Battisti fut pris, comme des centaines de milliers d’autres jeunes, dans la crise sociale, politique et culturelle qui ébranla l’Europe occidentale dans les années 1970.
    En Italie cette crise se transforma rapidement en lutte armée à laquelle participèrent aussi bien l’extrême gauche, que l’extrême droite, et même le gouvernement italien. C’est ce qui fut plus tard appelé « les années de plomb ». Pour se replonger rapidement dans le contexte, on dénombra de 1969 à 1980 : 12 690 épisodes de violence; plus de 600 attentats; 2 000 blessés; 380 décès (dont 128 imputables à l’extrême gauche, 143 à la droite atlantiste couverte par l’Etat, et un peu moins de 100 à l’extrême droite); 15 000 arrestations dont 4 087 condamnations d’activités d’extrême gauche.
    De 1974 à 1982 furent alors édictées une série de lois dites « spéciales », ou d’ « exceptions », afin de juger les milliers d’activités de gauche, lois d’ailleurs condamnées entres autre par Amnesty International car violant les accords européens sur les Droits de l’Homme concernant les procès équitables, les délais raisonnables, mais aussi la torture.
    Ces lois créèrent entre autre les figures du « repenti » et du « dissocié ». Ceux-ci pouvaient bénéficier d’une suppression ou d’une remise de peine en échange de noms (pour les premiers) ou d’indices indirects (pour les seconds). Sachant que la torture sévissait lors des interrogatoires (notamment celui de Battisti et de ses camarades) on voit clairement que nombre de fausses déclarations et accusations purent être arrachées par l’Etat.

    Battisti avait rejoint en 1977 une des nombreuses organisations armées d’extrême gauche, les PAC, Prolétaires Armées pour le Communisme. Il fut emprisonné avec ses camarades en 1979 et s’évada en octobre 1981 pour rejoindre la France, puis le Mexique.
    Lors de son arrestation en 1979 il avait été condamné à une peine de prison de 12 ans et 10 mois pour sa seule « appartenance » aux PAC (des preuves furent trouvées à son domicile). En effet outre cette accusation, pas la moindre preuve matérielle, ou même un début d’indices ne put être retenu contre lui pour quelconque crime.
    Ce n’est qu’avec l’apparition tardive du repenti Pietro Mutti que débuta un nouveau procès, duquel Battisti fut absent, et durant lequel furent utilisées toutes les possibilités des « lois spéciales ». Cesare Battisti fut donc accusé, sur ces seules « paroles » de repentis et de dissociés d’avoir commis la totalité des actes des PAC, à savoir environ 60 braquages et 4 homicides que voici :

    - le 6 juin 1978 : assassinat du chef de prison Antonio Santoro, accusé par les PAC de violence sur les détenus. Battisti est accusé d’exécution directe, avec pour seules « preuves », le « témoignage » de Pietro Mutti.
    - le 16 février 1979 : assassinat du boucher Lono Sabbadin, activiste d’extrême droite, accusé par les PAC d’avoir tué un voleur. Battisti est accusé de complicité directe, dans un rôle de couverture du tueur présumé. L’unique « témoignage » est toujours celui du repenti Pietro Mutti.
    - le 16 février 1979 : assassinat du bijoutier Pierluigi Torregiani, accusé par les PAC d’être un assassin récidiviste, d’avoir tué un voleur et un client lors d’un braquage survenu dans un restaurant dans lequel il dînait. Battisti est accusé de « concours moral » au meurtre, par plusieurs « témoignages » de dissociés et du repenti Pietro Mutti.
    - 19 avril 1979 : assassinat de l’agent de police politique Andrea Campagna, accusé par les filiations des PAC (alors dissous) de complicité dans les tortures infligées aux suspects arrêtés pour le crime de Torregiani. Battisti est accusé d’exécution directe sur l’unique « témoignage » du repenti Pietro Mutti.

    Ce deuxième procès a condamné Cesare Battisti à la prison à perpétuité, sans aucune preuve irréfutable.
    La France n’a pas remis en doute ces accusations.

    Il est également important de noter que les militants des organisations néo-fascistes, auxquels 67,5% des violences sont imputables, firent également l’objet de condamnations, mais dans une proportion de 1% par rapport aux militants de gauche. Le 12 mars 2004, les auteurs présumés de l’attentat de la Piazza Fontana (12 décembre 1969), perpétré par des activistes d’extrême droite, et qui avait fait 16 morts et 88 blessés, furent acquittés par la justice italienne au motif qu’ils avaient été accusés sur la parole d’un repenti, c’est-à-dire d’un témoin non fiable. D’autres activistes d’extrême droite, meurtriers reconnus, sont laissés en liberté.

    En 1985, le président François Mitterrand énonça sa fameuse « Doctrine Mitterrand » promettant ainsi aux anciens activistes italiens réfugiés en France qu’ils ne pourront être extradés.
    Battisti revint alors en France en octobre 1990 et le 29 mai 1991 la Cour d’Appel de Paris le déclara « non extradable ». Il put ainsi sortir de la clandestinité.

    En 2002, le ministre de la Justice Dominique Perben, fit rétablir le nom des réfugiés italiens sur le fichier européen des personnes recherchées.
    Le 25 août 2002, Paolo Persichetti, ancien activiste de gauche réfugié en France, alors enseignant à l’université de Saint Denis, est enlevé et aussitôt extradé vers l’Italie.
    Le 11 septembre 2002 les deux ministres de la justice (français et italien) se rencontraient pour conclure un accord sur les extraditions, parmi lesquels Cesare Battisti. Accord sans aucun fondement, Battisti étant légalement non extradable et non-examinable. On peut également rappeler que Roberto Castelli, le ministre de la justice italien, appartient au parti séparatiste et xénophobe de la Ligue du Nord.

    En février 2004 il est arrêté pour être extradé. Face à une mobilisation importante, il est mis en liberté sous contrôle judiciaire. En juin la Cour d’Appel de Paris rend une décision favorable à son extradition. Battisti retourne dans la clandestinité, et part pour le Brésil. Il y est arrêté le 18 mars 2007 par la police brésilienne, appuyée par la police Française.
    La Cour suprême brésilienne donne quarante jours à l'Italie pour présenter une demande formelle d'extradition de Cesare Battisti. Suite à quoi, si la Cour conclut que les crimes dont il est accusé constituent des actes de terrorisme, il sera extradé. Il faut savoir que si cette extradition se fait aucun nouveau procès n’aura lieu, la justice italienne s’appuiera donc, contrairement à ce qu’elle affirme, sur les « lois spéciales » des années de plomb.

    En Italie la classe politique se prononce quasi unanimement sur le fait que Cesare Battisti doit purger sa peine En France la classe politique est plus mitigée. En effet l’arrestation de Battisti tombe « hasardeusement » quelques semaines avant les élections, alors que le gouvernement français savait où se trouvait Battisti depuis environ un an. La « gauche » et le centre demandent donc, dans leur grande bonté, que Battisti soit rejugé (ils ne s’opposent donc pas à son extradition), et dénoncent la manœuvre de Sarkozy. On peut en revanche noter que l’extradition de Persichetti n’avait fait aucun bruit que ce soit au centre, ou à « gauche ».

    Alors que l'acharnement contre les militants d'extrême gauche ayant opté pour l'action directe perdure dans de nombreux pays, comme la France ou l'Italie, l'Allemagne a pris la sage décision de tourner la page. Brigitte Mohnhaupt, figure historique de la RAF (Fraction Armée Rouge), impliquée dans de nombreux assassinats à la fin des années 70, a été libérée le 25 mars 2007. Soit 2 jours... avant la fin même de la période de sureté de 24 ans assortie à sa réclusion criminelle à perpétuité! La justice allemande a considéré que la remise en liberté de Brigitte Mohnhaupt ne présentait aucun danger, bien qu'elle n'ait jamais renié ses convictions. Dans le même temps, l'Etat français refuse de relâcher les militants d'Action Directe toujours emprisonnés, alors que leur période de sureté est achevée depuis plusieurs années! - Rajout du 3 mars

    Par ailleurs la désinformation sur "l'affaire Battisti" fait rage. En effet les médias aussi bien italiens que français (dans une moindre mesure) s’adonnent à faire passer Cesare Battisti pour un homme « sanguinaire » au « sadisme glacial », le tout fondé sur des mensonges. Pour exemple : un jeune garçon est devenu paraplégique lors de l’assassinat de Torregiani. Les médias accusent Battisti de lui avoir tiré dessus alors que la justice italienne a prouvé que la balle a été accidentellement tirée par son propre père adoptif.
    Toute cette désinformation est utilisée pour masquer la vérité concernant le contexte des années de plomb et les conditions des condamnations.

    Tout ceci s’inscrit dans la continuité de la désinformation et de la criminalisation du communisme au niveau européen avec, pour ne citer que les faits récents : l’interdiction des Jeunesses Communistes Tchèques (KSM), l’arrestation de plusieurs militants d’organisations révolutionnaires ((n)PCI en Italie, MLKP en Turquie), le vote au Conseil Européen d’une résolution pour la condamnation des régimes communistes, le refus de la libération des militants d’Action Directe, la répression des militants lors du mouvement anti-loi d’« égalité des chances », etc…

    Nous réclamons donc la libération pure et simple de Cesare Battisti, ainsi que de toutes les victimes de la répression des mouvements sociaux et révolutionnaires !

    On pourrait peut-être rajouter un court paragraphe sur la libération de Brigitte Mohnhaupt de la RAF avec le message que l'Allemagne a tourné la page contrairement à l'Italie ou à la France?

    Sinon il faut rajouter les liens vers les principaux sites:
    APA: http://apa.online.free.fr/
    Battisti: http://cesarebattisti.free.fr/
    AD: http://www.action-directe.net/ http://nlpf.samizdat.net/

    Message édité le 03-04-2007 à 17:07:19 par oppong
    Paria
       Posté le 03-04-2007 à 09:49:43   

    oppong a écrit :

    On pourrait peut-être rajouter un court paragraphe sur la libération de Brigitte Mohnhaupt de la RAF avec le message que l'Allemagne a tourné la page contrairement à l'Italie ou à la France?[/#]


    Si tu peux le faire ça m'arrangerai car je n'ai pas lu grand chose à ce sujet.

    oppong a écrit :

    Sinon il faut rajouter les liens vers les principaux sites:
    APA: http://apa.online.free.fr/
    Battisti: http://cesarebattisti.free.fr/
    AD: http://www.action-directe.net/ http://nlpf.samizdat.net/


    Ca marche.
    Membre désinscrit
       Posté le 03-04-2007 à 17:09:33   

    Voilà j'ai rajouté le paragraphe

    Alors que l'acharnement contre les militants d'extrême gauche ayant opté pour l'action directe perdure dans de nombreux pays, comme la France ou l'Italie, l'Allemagne a pris la sage décision de tourner la page. Brigitte Mohnhaupt, figure historique de la RAF (Fraction Armée Rouge), impliquée dans de nombreux assassinats à la fin des années 70, a été libérée le 25 mars 2007. Soit 2 jours... avant la fin même de la période de sureté de 24 ans assortie à sa réclusion criminelle à perpétuité! La justice allemande a considéré que la remise en liberté de Brigitte Mohnhaupt ne présentait aucun danger, bien qu'elle n'ait jamais renié ses convictions. Dans le même temps, l'Etat français refuse de relâcher les militants d'Action Directe toujours emprisonnés, alors que leur période de sureté est achevée depuis plusieurs années!
    Paria
       Posté le 03-04-2007 à 21:43:09   

    Merci !