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Cergy: émeutes ou pas?

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   Posté le 22-06-2007 à 22:27:43   

A Cergy, des violences ignorées par les médias
LEMONDE.FR - 22.06.07

A l'exception du Parisien, les médias traditionnels n'ont pas relayé l'information sur les violences qui ont éclaté à l'issue du festival 100 Contests de Cergy. L'article du quotidien, dans sa déclinaison locale du Val-d'Oise, est daté du mardi 19 juin. Ce texte se base sur le témoignage d'une jeune habitante de Cergy. Il a été repris de nombreuses fois. Des blogs d'extrême droite s'en sont saisis, en changeant le titre qui évoque les "scènes d'émeutes banales, cachées par les médias".

Dès lundi 18 au matin, le mensuel étudiant Contrepoint avait lui aussi traité l'information sur son site. Cet article précise le déroulement des événements de la soirée, depuis le "premier mouvement de foule lié à une petite échauffourée" jusqu'aux "pistolets à grenaille, hache, barres de fer". Son auteur regrette qu'un "festival gratuit" ait "pris cher". Ce lien vers ce texte se retrouve dans plusieurs sites d'information locale, comme Cergyrama ou encore sur des blogs. L'opposition municipale, regroupant les "non-inscrits, l'UDF et l'UMP", s'est elle aussi émue, sur son site Internet Cergy ensemble, des "désordres prémédités" de cette manifestation culturelle.

SUR LES SITES DE PARTAGE DE VIDÉOS

Lors des "violences" de la gare du Nord, en mars dernier, les témoins avaient diffusé des vidéos amateurs, réalisées à l'aide de téléphones portables. Ces documents ont parfois été repris par les télévisions et largement diffusés sur les sites de vidéos communautaires. Dans le cas de Cergy, seules deux vidéos témoignent des événements.

Lorsque les violences commencent, le concert est déjà annulé et la foule venue assister au spectacle est clairsemée. Un des organisateurs, que l'on devine sur scène, appelle au micro la sécurité à faire "sortir les gens de la scène" et se demande "ce que fait la police".
Youtube

Plus tard dans la nuit, loin du lieu du concert, des personnes cagoulées s'en prennent au mobilier urbain. La scène est filmée depuis la fenêtre d'un immeuble.
Dailymotion


A Cergy, des émeutes passées inaperçues

Des violences ont eu lieu dimanche 17 juin, le soir des législatives, près de la gare RER de Cergy • A l'issue d'un concert de rap interrompu, plusieurs dizaines de jeunes s’en sont pris au mobilier de la gare et aux vitrines d’un bar et d’une pharmacie.

LIBERATION.FR : vendredi 22 juin 2007

Des dizaines de jeunes ont cassé des vitres et du mobilier urbain de la gare RER de Cergy-Saint-Christophe et les vitrines de commerces environnant dimanche soir à Cergy à la sortie d’un concert de rap gratuit.

Huit jeunes ont été interpellés au cours de ces violences qui se sont déroulées dimanche entre 22 heures et minuit en marge d’un concert du Festival de cultures urbaines «100 contests» qui se déroulait du vendredi au dimanche, ont précisé des sources judiciaire et policière, confirmant une information parue dans Le Monde daté de samedi.

Six ont été laissés libres à l’issue de leur garde à vue faute de preuves et deux jeunes majeurs ont été jugés en comparution immédiate mardi et mercredi. L’un a été condamné à dix mois de prison ferme pour avoir cassé un distributeur de boissons dans la gare. L’autre a été condamné à trois ans de prison dont deux ferme pour avoir incendié une voiture de police municipale qui se trouvait aux abords de la gare RER.

Aucun jeune et aucun policier n’a été blessé durant le concert et au cours des violences qui s’en sont suivies, selon le directeur de cabinet du préfet du Val-d’Oise, Gérard Gavory. Quelque 120 policiers dont la moitié de CRS sont intervenus au plus fort des violences, a précisé la préfecture.

Dimanche vers 21H30, les organisateurs de «100 contests» ont arrêté le concert «à la fois parce qu’ils ont eu peur de mouvements de foule qui auraient pu être liés selon eux à des affrontements entre bandes et parce qu’ils s’est mis à pleuvoir», explique une source policière.

«Du coup une foule de jeunes, dont certains étaient très mécontents, s’est dirigée vers la gare de Cergy où une cinquantaine d’entre eux s’en est pris au mobilier de la gare et aux vitrines d’un bar et d’une pharmacie», a ajouté cette source policière. Selon une source judiciaire, il y avait 400 jeunes dans et aux abords de la gare RER au moment des violences dont «une partie seulement» ont pris part aux violences.

Selon Gavory, «ce n’est pas une bagarre entre bandes» qui est à l’origine des violences. «Sur les vidéos surveillance du concert, on voit des mouvements de foule mais pas d’affrontement et il n’y a pas eu de blessés», explique une source policière.

Toujours de source policière, des jeunes ont envahis les voies de chemin de fer quand ils sont arrivés dans la gare. Le trafic a dû être interrompu ce qui a provoqué l’afflux de voyageurs et des bousculades dont «les jeunes ont profité pour casser».

Samedi, à la sortie d’un autre concert, les forces de l’ordre étaient intervenues pour disperser des jeunes qui tentaient de bloquer la route. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise.


Témoignage indymedia IDF

Il y avait un festival ce week end à Cergy qui se terminait dimanche soir par un grand concert en plein air de Rap avec Casey, Mafia K1 fry et beaucoup d'autres. Rapidement l'ambiance s'est tendue dans le public avec des embrouilles entre personnes qui entrainaient des mouvements de foules. Au bout d'une heure, c'est completement parti en vrille entre plusieurs bandes avec des affrontements violents qui ont provoqué la fin du concert et la dispersion du public de l'esplanade. Clairement à ce moment là je comprenais pas tout ce qui se passait, c'était un peu chaotique avec des gens qui couraient dans tous les sens, les flics étaient un peu plus loin, peu nombreux mais les gens ne s'en prenaient pas à eux. Petit à petit, cette rage a commencé à se diriger contre les flics qui ont gazé et tirer au flashball pour disperser la foule rassemblée à coté de l'esplanade. Les flics alors plus nombreux ont encore gazé pour contrer cette foule hostile qui les insultait et leur jetait des bouteilles. C'est alors parti en émeute, une partie de la foule est redescendue vers la gare en attaquant quelques vitrines et en bloquant des rues puis c'est la gare et quelques magasins autour (bar/tabac, pharmacie) qui ont été cassés et pillés. Les flics ont mis plus d'une demi-heure à intervenir près de la gare. Il parait malheureusement que des bastons entre bandes ont continué dans la ville et près de la gare mais le groupe de quelques centaines de personnes que je décris là était dominé par les slogans anti-flics et anti-sarko et j'ai vu aucune embrouilles entre les gens. Et pourtant les gens ne se connaissaient pas tous, y'avait des gens du quartier et d'autres de pleins d'endoits différents mais l'ambiance était tranquille. Après la gare, les groupes se sont dispersés, ca a sans doute continué dans d'autres quartiers, y'a au moins une voiture de la police municipale que j'ai vu qui a été attaquée et brûlée, les flics en fuite et complètement apeurés s'étaient réfugiés dans une maison de jeunes à quelques mètres de là.

Voilà pour ce que j'ai vécu de cette soirée que les médias résumeront sans doute en affrontements entre bandes sauvages alors qu'une bonne partie du bordel ce soir là était orientée contre les flics et la marchandise.

Eté 2007 pour un putain de regain de tension.


Val d'Oise - Le festival des cultures urbaines finit en émeutes

mardi 19 juin 2007 - Le Parisien

«C'ÉTAIT TOTALEMENT irréel. » Hier après-midi, Maud, qui vit depuis dix ans près de la gare RER de Cergy-Saint-Christophe, n'en revenait toujours pas. De chez elle, vers 22 h 30, dimanche, elle a assisté aux scènes d'émeutes qui ont frappé son quartier une partie de la nuit.

La pharmacie a été littéralement éventrée, ses armoires renversées, les vitres de la brasserie l'Escale n'ont pas résisté aux coups et aux projectiles de toutes sortes, ni le hall de la gare. Pas une cabine téléphonique, ni un arrêt de bus n'ont été épargnés.
Hier, les commerçants, écoeurés, s'affairaient à effacer les stigmates de cette nuit de violences. Le patron du café entame le nettoyage, tandis que le personnel de la pharmacie tente de remettre un peu d'ordre pour rendre sa boutique accessible. « L'activité reprend dès demain matin (NDLR, aujourd'hui) », promet le pharmacien. A la SNCF, on estime à dix jours le délais pour remettre la gare en état et sécuriser les guichets.
Les premiers affrontements ont commencé en soirée à quelques centaines de mètre de là, au festival des cultures urbaines 100 Contests, organisé tout le week-end sur l'esplanade de l'Axe majeur.
« Tout a coup, il y a eu de gros mouvements de foule », raconte Ben, un participant. « Il y avait principalement deux bandes de 150 à 200 personnes venues régler leurs comptes, avance Philippe. On s'est réfugié en haut des bosses réservées aux démonstrations de BMX pour se protéger. En quelques instants, les jeunes se sont fait des armes avec tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, en arrachant des planches, en volant de force les outils des techniciens du festival... » « Il y avait des dizaines de gars qui couraient dans tous les sens les visages cachés par leur sweat, ajoute un autre. J'ai même entendu trois ou quatre détonations. Ces personnes sont inconscientes, déchaînées et dans ces moments, elles se moquent des conséquences. » Plusieurs témoins parlent aussi de machettes et même d'une hache...
Vers 21 h 30, le festival est prématurément stoppé. Les mouvements de foules hostiles, dispersés par des gaz lacrymogène, se poursuivent vers la gare RER, où les forces de l'ordre prennent position. Des images filmées par un spectateur montrent un énorme nuage blanc au-dessus de la place des Colonnes et des jeunes casseurs encagoulés se déplaçant par groupes de 10 à 20. Les participants désirant regagner leurs domiciles se sont retrouvés avec eux à la gare, seule possibilité pour quitter Cergy, les chauffeurs de bus du Noctilien ayant fait valoir leur droit de retrait après les premiers incidents de la veille... A quelques dizaines de mètres de là, élus et habitants se retrouvent retranchés au gymnase des Roulants où s'achève la soirée des législatives. A l'extérieur, une voiture de la police municipale part en fumée. La SNCF interrompt le trafic entre 22 h 45 et 23 h 30 sur la station RER, les voies ferroviaires étant envahies par les jeunes.
« C'était chaud. C'était impossible de sortir de la gare par l'entrée normale et on a dû escalader un talus puis les grilles », raconte Baptiste, 18 ans, venu du Val-de-Marne. La circulation rétablie, les incidents se poursuivent à Cergy-Préfecture, où des vitrines sont brisées et une voiture endommagée.

Des bandes rivales et la police se sont affrontées à Cergy sans faire événement

LE MONDE - 22.06.07

Dans un autre contexte, ce type d'événement aurait probablement suscité une large couverture médiatique. Les violences urbaines intervenues, dimanche 17 juin, à Cergy (Val-d'Oise), n'ont donné lieu qu'à des articles dans l'édition locale du Parisien. Les faits sont pourtant graves. En marge du Festival international des cultures urbaines, qui porte le nom de "100 contests", des affrontements violents ont opposé des bandes de jeunes. Puis un nombre important d'individus –300 personnes selon une source policière, plus de 200 selon des témoins directs, 150 selon le maire– ont dégradé des commerces, du mobilier urbain et la gare RER de Cergy-Saint-Christophe, avant de s'en prendre aux policiers.

Dans une situation qualifiée de "quasi-guérilla urbaine" par une autre source policière, les forces de l'ordre ont fait usage de leurs Flash-Ball à 46 reprises pour repousser les groupes d'agresseurs. Ils ont également tiré 25 grenades lacrymogènes pour disperser la foule ou protéger des employés municipaux et d'autres policiers. "Le panel complet des armes anti-émeutes a été utilisé", explique une source syndicale. Quelque 120 fonctionnaires de police ont été mobilisés pendant cette nuit sur la commune, y compris des CRS.

Les premiers incidents graves ont débuté dimanche, vers 21 heures, au cours d'un concert de rap rassemblant 10000 personnes venues de toute l'Ile-de-France pour la quatrième édition du festival. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes, selon les sources, issues de bandes rivales, ont commencé à s'affronter à proximité de la scène. Une courte vidéo diffusée sur YouTube montre des jeunes gens, dissimulés sous des capuches, parfois armés de bâtons, jeter des bouteilles et charger un autre groupe à proximité des spectateurs. Ces règlements de comptes entre bandes se sont multipliés ces derniers mois dans l'agglomération de Cergy, y compris dans les jours qui ont précédé le festival.

"On a été prévenus par des habitants que des bandes armées, encagoulées, arrivaient sur le site. Puis une trentaine de voyous ont commencé à s'en prendre à une trentaine d'autres voyous", raconte Joël Motyl, adjoint au maire (PS) chargé de la jeunesse, présent sur place. L'élu affirme avoir aperçu des individus avec des barres de fer, des manches de pioche et même une hache et un pistolet. Un autre témoin, Youssef Kabouche, responsable d'une des associations partenaires du festival, affirme aussi avoir vu une hache ainsi que des couteaux. Il dit avoir entendu des détonations et évoque la présence d'"au moins 200 personnes venues pour se battre". Une estimation également avancée par d'autres témoins qui souhaitent rester anonymes.

Face à ces actes de violence, la vingtaine de policiers municipaux et la cinquantaine de vigiles d'une société privée, employés pour l'occasion, ont rapidement été débordés. Les organisateurs du festival – gratuit et sans fouille à l'entrée, ce que critique la préfecture – ont alors décidé de mettre fin au concert et de demander des renforts policiers. "Les choses se sont visiblement dégradées après l'annulation du concert", souligne le préfet du Val-d'Oise, Christian Leyrit.

Les groupes de jeunes se sont dirigés vers la gare où ils ont commencé par dégrader le mobilier urbain. Une vidéo, diffusée sur DailyMotion, montre, pendant un peu plus d'une minute, des personnes détruisant des cabines téléphoniques et un panneau publicitaire avec, en fond sonore, des cris et la sonnerie d'une alarme.

Des commerces et la gare ont été visés. "Les dégâts sont très importants, témoigne le pharmacien, Jean-Fabrice Desens, installé depuis une dizaine d'années dans le quartier. Le stock de marchandises, l'informatique, le mobilier et les vitrines ont été détruits." De son côté, la SNCF a recensé des "dégâts significatifs" avec des vitres brisées, des appareils distributeurs de billets dégradés et des guichets inutilisables pendant plusieurs jours. La ligne de train a été coupée pendant 45 minutes.

Une source syndicale policière affirme que les bandes se sont alliées pour attaquer les forces de l'ordre, jusque vers minuit, blessant légèrement deux agents. Un témoignage, publié jeudi 21juin sur le site alternatif Indymedia, fait état de slogans antipoliciers et antisarkozy lancés par des "centaines de personnes". "Dans ce type de manifestations, si les CRS interviennent dans la foule, il n'est jamais certain qu'il n'y ait pas beaucoup plus de dégâts", relève le préfet. Aucun blessé sérieux n'a été signalé du côté des manifestants.

Les policiers ont procédé à huit interpellations pendant les incidents. Mais, faute de preuves, toujours délicates à rassembler dans ce type de situation, six personnes ont été rapidement relâchées. Deux jeunes hommes ont été jugés, en comparution immédiate, mardi 19 et mercredi 20 : le premier, qui a reconnu les faits, a été condamné à dix mois de prison ferme pour des dégradations, commises en réunion, dans la gare; le second, qui nie sa participation aux violences, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir caillassé puis incendié un véhicule de la police municipale. "L'enquête préliminaire se poursuit", ajoute Bernard Farret, procureur de la République adjoint, pour souligner que d'autres interpellations sont possibles.

La préfecture et l'opposition municipale critiquent l'organisation du festival et la programmation de groupes de rap jugés "hard". De son côté, la mairie accuse la police nationale de ne pas avoir prévu des moyens suffisants. "On a le sentiment d'avoir été abandonnés par la police. On a eu entre 40000 et 45000 participants pendant trois jours, soit l'équivalent d'un match au Parc des Princes. Et pour tout ça, quelques dizaines de policiers nationaux présents le soir pendant le concert, à comparer aux centaines d'hommes mobilisés pour un match de foot", s'indigne Joël Motyl, adjoint au maire. Selon la mairie, les CRS appelés en renfort ont mis 40 minutes pour arriver, après s'être perdus dans Cergy. Sollicitée par Le Monde, la direction générale de la police nationale n'a pas souhaité répondre.


Différentes versions... A priori ce qui s'est vraiment passé, c'est que 2 bandes rivales se sont retrouvées sur le site du festival et ça a donné lieu à quelques échauffourées. N'importe qui étant déjà allé à un concert de rap sait très bien que ça donne lieu systématiquement à des embrouilles dans le public, et quand des groupes "underground" sont suivis par des groupes "pro" (comme c'était le cas dimanche), les seconds sont souvent pris à partie également. C'est valable pour des concerts payants, et à plus forte raison pour un festival... gratuit et qui rassemble plusieurs milliers (voire dizaines de milliers de personnes). On peut voir sur la 1ère video que l'ambiance reste bon enfant même après l'interruption du concert.
La situation aurait dégénéré quand le concert a été définitivement arrêté, et qu'on a fait évacuer les lieux, repoussant tout le monde vers la gare RER (les chauffeurs de bus ayant fait jouer leur droit de retrait pour la soirée). Reste à savoir précisément à quel moment les flics et les CRS sont intervenus. Ce qui ne fait pas de doute, c'est la fin de la soirée, puisqu'on s'est retrouvé dans un affrontement classique entre jeunes et forces de l'ordre, qui a eu lieu aux alentours de la gare RER de Cergy St Christophe. Il n'était à ce moment-là plus question d'affrontement de 2 bandes rivales, et on peut légitimement considérer que si tout cela avait été beaucoup mieux géré dès le départ par les organisateurs du festival, on n'en serait pas arrivé là. L'utilisation de lacrymos et de flash-ball de la part des faf' n'ayant pas contribué à calmer les esprits... Bien évidemment on assiste aux commentaires habituels; du côté de la mairie (PS) on regrette le manque de flics pour assurer la sécurité des habitants (ce soir-là comme le reste de l'année), et le maire est même allée jusqu'à écrire une lettre à chaque habitant du quartier pour leur exeprimer sa position ; du côté de l'opposition (UMP), on dénonce l'organisation d'un festival de hip hop et le laxisme de la mairie...
Il faut aussi relativiser, l'"émeute" n'a pas duré longtemps, et s'est surtout focalisée sur une des gares RER de Cergy.