Sujet :

Après les législatives

Xuan
   Posté le 30-06-2022 à 19:37:20   

La nouvelle Assemblée nationale confirme le basculement à droite voire à l’extrême droite…

30 JUIN 2022

https://histoireetsociete.com/2022/06/30/la-nouvelle-assemblee-nationale-confirme-le-basculement-a-droite-voir-a-lextreme-droite/#comment-5760


Le RN triomphe, la Nupes s’indigne, la majorité s’en sort bien… La deuxième journée de la nouvelle Assemblée confirme si besoin était que la stratégie gouvernementale est d’assurer au RN un niveau de respectabilité qui, associée à la politique gouvernementale, devrait aboutir à l’essor de l’extrême droite. Jamais la démonstration de la collusion n’a été plus flagrante alors qu’il s’agit encore et toujours de réduire l’expression des exigences populaires dans un ghetto de pseudo radicalité et de vaines agitations. Pour la première fois, le RN aura des vices présidences à l’assemblée nationale et cela n’a pu se réaliser qu’avec l’accord actif des macronistes. Il ne suffit pas de le dénoncer à hauts cris, il faut comprendre comment on a pu en arriver là.

Ce qui s’est passé mardi à l’Assemblée nationale a été proclamé comme la promotion des femmes par la Macronie: une première ministre, une porte parole et pour la première fois une femme Yael Braun Pivet à la tête de l’institution. Comme je ne me fais guère d’illusion sur ce que la droite accorde aux femmes en matière de hochets, je n’ai pu m’empêcher de penser à ce que signifiait cette “féminisation”. Elle signifiait simplement que l’on gérerait les affaires courantes en tablant sur le caractère ingérable et en jetant entre gens sérieux les bases d’une dissolution et d’un nouveau rapport de forces face à un peuple de plus en plus dégouté.
Une bonne partie du capital étant de plus en plus convaincu par les capacités de l’extrême-droite à faire le job que le centre-droit et la droite ont du mal à assumer. Une féminisation triplement gadget parce que chargée de gérer l’ingouvernable et de se déconsidérer pour laisser la place en temps utile à un gouvernement à poigne. Une féminisation qui accordera quelques miettes aux mœurs mais qui rendra la condition réelle de la grande majorité des femmes invivable.

Ce même mardi, l’heure était également à l’élection du bureau de l’Assemblée (vice-présidences et secrétariat) et de la questure (qui gère l’intendance de la chambre basse). Après une journée de rumeurs, les résultats ont finalement mis moins de temps que prévu à tomber, offrant une victoire historique et pas que symbolique au RN.


Les vainqueurs du scrutin législatif confirmés
En remportant deux postes de vice-présidents, le parti d’extrême-droite est le grand vainqueur de la journée. et cela ne fait que confirmer pour qui et pour quoi on assiste à ce changement historique alors que le Président de la République a été élu comme rempart face à l’extrême-droite selon la tactique inaugurée par Mitterrand et qui a été soigneusement entretenue tout au long du quinquennat, dès les législatives, elle a abouti à sa logique: faire barrage aux communistes, à l’initiative populaire en faveur de la paix, de la sécurité, de la dignité et des revendications. Cela était contenu dans “le vote utile” et dans l’incroyable et stupide proposition de Mélenchon premier ministre. C’était contenu dans les postes accordés par la NUPES aux communistes par rapport aux autres partis de gauche, les candidatures de diversion y compris face à Fabien Roussel. Tout était centré sur la vision mégalomaniaque du chef alors que le rapport des forces était déjà là et a été amplifié par les règlements de compte.

La catastrophe a été un peu atténuée par l’esprit de responsabilité de certains citoyens, le parti communiste n’a pas démérité même si nous avons souligné certaines errances qui ont pu jouer un rôle secondaire par rapport au “vote utile” mais qui risquent de prendre de plus en plus d’importance, comme l’ignorance totale du contexte international qui ne cesse et ne cessera de peser. La situation actuelle de partis ayant leur groupe mais une cohésion de gauche est la seule réponse mais elle demeure fragile face à l’incapacité à accepter une discipline faite de coordination et de respect mutuel, une culture doit apparaitre mais certains y sont mal préparés.

Donc tout nous menait à une victoire historique du Rassemblement National : en 1986 le FN n’y avait pas eu droit. En salle des Quatre Colonnes, devant les journalistes, Sébastien Chenu, l’un des nouveaux vice-présidents, l’a joué modeste, mais le symbole est là : « Désormais le bureau reflète ce qu’est l’Assemblée nationale. Nous avons mis fin aux caricatures, nous ne sommes pas là pour déconstruire, nous sommes là pour travailler. Nous présiderons avec impartialité. » Hélène Laporte, l’autre lauréate d’extrême droite, parle même de « grand moment pour la démocratie » . Si Marine Le Pen cherchait de la respectabilité, elle en a trouvé un sacré point d’appui à l’Assemblée Nationale et il faudrait pouvoir s’en souvenir quand le président Macron fera sa campagne pour nous sauver “des extrêmes” après la dissolution, il faudra également suivre ce qui est voté avec l’accord et qui s’inscrit en faux de la part du RN avec son populisme, son accession à la notabilité s’accompagnant d’un “réalisme” toujours préjudiciable aux intérêts populaires.

Que s’est-il passé ?
La Nupes – et surtout la France insoumise – a découvert le marché de dupes et a poussé de grands cris contre les macronistes, LR et le RN de s’être entendus pour : conserver une questure (qui gère l’intendance de l’Assemblée nationale) à LR, donner deux vice-présidences au RN. Et c’est bien ce qui s’est passé puisqu’en obtenant 290 et 284 voix, les deux candidats du RN ont dont obtenu près de 200 voix qui ne viennent pas de l’extrême droite. Il y a donc là-dedans des voix macronistes.

Mais il est un peu tard pour constater ce à quoi mène le petit jeu des chaises musicales entamé depuis longtemps y compris durant les législatives : des députés macronistes ont officiellement incité l’électeur à voter pour Marine le Pen plutôt qu’un insoumis, mais certains insoumis en ont fait autant y compris parfois face à des candidats communistes pas assez “soumis”, les haines primaires, le désir de s’imposer a remplacé l’analyse politique de classe. L’exemple venant de haut.

Pour remonter la pente, il faudrait repenser la politique et arrêter la pétaudière, les jeux de couloir. Est-ce possible ? Certainement pas sans l’existence d’un parti communiste apte à redonner force et unité au monde du travail aux couches populaires et qui ne se limiterait pas à commenter les jeux de l’Assemblée Nationale. De ce point de vue la situation du PCF pour être la moins pire n’en est pas moins catastrophique.

Le Rassemblement National se nourrit de ce rapport des forces et ce qui se passe à l’Assemblée Nationale en est simplement l’iceberg.

La majorité a-t-elle fait voter RN ? Les macronistes eux mêmes disent tout et son contraire, les uns jurent que la consigne a été donnée de ne voter que pour les candidats de la majorité, d’autres que « c’est plus compliqué ». Macron et les siens semblent avoir adopté le slogan mitterrandien qui nous a mené là où nous en sommes: “on ne sort de l’ambiguité qu’à ses dépends” et cela ne va pas s’arrêter là.

Le lendemain l’assaut s’est poursuivi et pas dans la plus grande clarté : les députés votaient mercredi 29 juin pour élire le bureau de l’Assemblée nationale, l’accord trouvé dans la matinée entre les groupes politiques ayant volé en éclats et des candidats surprises à gauche se présentant.

Six vice-présidents ont été élus au bout de deux heures de séance : Valérie Rabault (Parti socialiste), Caroline Fiat (la France insoumise), Élodie Jacquier-Laforge (MoDem), Naïma Moutchou (Horizons), Sébastien Chenu (Rassemblement national, RN) et Hélène Laporte (RN). Se trouvait confirmé donc le triomphe du RN et sa participation pleine et entière à l’institution.

Trois postes de questeurs et douze de secrétaires doivent encore être attribués, à la proportion du poids des groupes dans l’hémicycle.Juste avant la séance, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), l’alliance de gauche, a brisé un projet d’accord qui prévoyait notamment deux vice-présidences au RN et un poste de questeur à Éric Ciotti (Les Républicains, LR).
À ces difficultés entre majorité et oppositions s’ajoutent des embrouillaminis au sein de la Nupes : “Les Verts ont annoncé deux candidats sans prévenir les autres dans la Nupes. On ne comprend pas trop”, confesse un socialiste. Les candidatures des écologistes Sandrine Rousseau et Benjamin Lucas à la vice-présidence de l’Assemblée se sont ajoutées in extremis, “pour faire barrage à l’extrême droite” , ont-ils justifié.
Il y avait ainsi un accord sur les vice-présidences “jusqu’à 14 h 29 et 30-40 secondes” , a pointé Aurore Bergé, cheffe de file des députés Renaissance (ex-La République en marche). Les deux candidats écologistes n’ont finalement récolté qu’une trentaine de suffrages.

On notera que les communistes demeurent les grands absents et que toute stratégie de ce parti qui accorderait un poids exclusif à ces jeux de sommet, à ces tripatouillages serait suicidaire. Malheureusement on ne voit rien se dessiner qui ait conscience de la situation réelle, une des questions concerne Fabien Roussel et le futur conseil national qui sortira du congrès. Fabien Roussel sera-t-il en priorité un excellent député de l’Union de la gauche ou un secrétaire national préoccupé de reconstruire le PCF ? Ce parti quel but stratégique se donne-t-il ? Le socialisme ou l’union de la gauche ? Sera-t-il comme le parti l’est depuis plus de trente ans un simple appendice de ses élus?

Paradoxalement un bon fonctionnement de la gauche à l’assemblée nationale repose sur l’existence de partis autonomes et capables de développer leur propre lignes, des militants formés et responsables, ce qui est vrai pour tous les partis l’est plus encore pour le PCF puisqu’un des enjeux essentiels est de reconstituer la relation entre la politique et ceux qui n’en attendent plus rien.

Danielle Bleitrach
marquetalia
   Posté le 01-07-2022 à 08:25:43   

C est le retour de la peste brune,qui prospère sur un terrain de confusion et d amalgame entre le communisme et le fascisme.
Xuan
   Posté le 01-07-2022 à 13:22:20   

Bonjour Danielle, bonjour mes camarades, encore un effort pour être communiste, par Jean-Claude Delaunay

1 JUILLET 2022


Je ne suis pas tout à fait sûre que l’optimisme dont fait état à mon propos Jean-Claude Delaunay soit une vertu civique ou même intellectuelle à ses yeux. Aragon se moquait déjà de moi à ce sujet en commentant : “être optimiste ce n’est pas un métier!” Et parfois, effectivement, je me vois dans cet épisode de la croisade rapporté par le sire de Joinville: les croisés ont pris une peignée totale, ils sont dans un état déplorable, ceux qui n’ont pas été occis sont la proie d’une épidémie de peste. Un excité harangue les troupes et les invite à repartir à l’assaut mais le sire de Joinville clôt le chapitre avec cette simple phrase: ‘Ils ne le crurent point!” J’ai le sentiment souvent pénible de n’être point crue et je m’interroge sur cette étrange obstination.

Mais je continue, tout simplement 1) parce que le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre, ça je l’ai appris des Cubains 2) parce que je suis convaincue du sens de l’histoire et du caractère irrésistible des forces du progrès humain. Un peu à la manière de Staline persuadé que si Napoléon pouvait pénétrer dans Moscou c’était parce qu’il était comme le disait Hegel la force de ce progrès, alors que Hitler, force de la réaction ne pourrait pas renouveler l’exploit.

Ceci me conduit à chercher ce qui va dans le sens de l’histoire et l’aide à accoucher, sur quoi puis-je réellement tabler ? Et qu’est-ce qui n’est qu’illusion qui n’existe que dans l’imagination enfiévrée de certains? Je ne vois pas d’autre issue pour le moment que dans le PCF, quelles que soient ses limites et l’état désastreux où le laissent plus de trente ans d’inculture et d’adhésion à toutes les errances social démocrates.

Il n’y a rien d’autre ce qui est un drame pour le pays, l’abstention massive comme les jacqueries ne signifient pas un désir de socialisme, mais une exaspération qui risque de se contenter de la fascisation au moment même où le capital n’est pas éloigné d’un tel choix. Il y a urgence mais personne ne nous attend. Le PCF tel que nous l’avons vu s’autodétruire a participé de cette anomie mais il reste le seul à ne pas totalement donner le spectacle du désarroi et de la lutte des places et même de temps en temps à avoir quelques lueurs face à la nécessité de s’attaquer à cette formidable force d’inertie.

Même si le pire est son conformisme et son manque total de curiosité intellectuelle, il n’y a même plus le besoin de savoir, il ne reste plus que l’esprit partisan que certains confondent aisément avec le carriérisme, la manipulation. Mais le reste du spectre politique est pire et sans organisation c’est la débâcle.

Ce qui se passe dans ce blog a peu d’équivalent et prouve qu’il y a un besoin en France et dans le monde puisque la moitié de notre audience est internationale, c’est un choix de débat non ouvert à n’importe quoi mais à cette volonté que l’on peut qualifier d’optimiste mais en tous les cas “progressiste” parce que communiste et qui lie le mouvement du monde à toutes les formes de subjectivité, celles des civilisations comme la réflexion sur l’art et sur l’événement révélateur des contradictions d’une époque.

Merci à tous ceux à commencer par Marianne Dunlop qui rendent cette aventure, au sens de ce qui doit advenir possible et merci à toi Jean-Claude qui vient secouer le cocotier depuis la lointaine Chine, mais qui refuse de voir à quel point le meilleur de Roussel, donc du 38e congrès est justement cette nécessité de reprendre pied dans la classe ouvrière, les couches populaires, ce réel désintéressement et bon sens populaire, même s’il lui manque ce qui faisait la force de Thorez: devenir un intellectuel de type nouveau et cela passe par le théorique mais celui-ci comme l’intervention militante que tu appelles de tes vœux ne saurait exister sans concrétisation et perception léniniste des possibles, de ce que veut l’adversaire et ce que je veux moi. S’en prendre aujourd’hui à Roussel et au PCF de la part d’organisations sans forces réelles pour mieux contribuer aux manœuvres de Mélenchon, flatter les intellectuels en exagérant leur impact n’est pas mon choix, il est celui d’ennemis réels du socialisme avec une fausse radicalité. Optimiste ou pessimiste peu importe, nous sommes communistes ou plutôt nous tentons de l’être. Maintenant si tu proposes pour le prochain congrès l’organisation d’un courant capable de porter sans compromission l’exigence théorique et politique que tu décris, n’étant plus membre du parti je suis peu apte à te répondre mais effectivement cela mérite débat et je trouve que le travail que réalise PAM à Vénissieux est excellent pour éclairer les enjeux. Mais j’ai l’impression ici que nous contribuons à notre manière à cette exigence. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


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Je salue l’optimisme indéfectible et nécessaire de Danielle. Nous devons nous requinquer de temps en temps. A mon avis, cependant, mais mon avis est sans importance, rien ne sortira de ce qui reste de la flamme communiste si la masse des militants communistes ne prend pas le pouvoir pour l’entretenir et la rénover. Se poser la question de savoir si Roussel fera ceci ou cela me paraît dépourvu d’intérêt, car je sais, l’ayant vu à l’oeuvre, qu’il ne fera pas ceci mais qu’il fera cela et qu’il ne s’inclinera devant l’obligation de faire ceci qu’à la condition que la masse active des militants ne le lui suggère avec fermeté. La bataille actuelle est celle du Congrès. Au delà de ce propos, peut-être aussi lointain de la réalité française que peu réconfortant, je voudrais faire deux remarques.

La première est qu’on ne peut aujourd’hui, et cela depuis le début du 20ème siècle, mais il y a eu des étapes et des évolutions, séparer ce qui se passe à l’intérieur des pays capitalistes développés et ce qui se passe à l’extérieur de ces pays. Pourquoi? Parce ce que le capitalisme a engendré en son sein, depuis la fin du 19e siècle, un fractionnement significatif entre le Grand Capital (le capital monopoliste, la grande bourgeoisie) et le reste du Capital. Le Grand Capital aujourd’hui est à la fois dedans et dehors. Il n’y a pas l’impérialisme, qui serait l’extérieur, et le capitalisme, qui serait l’intérieur. Il y a le Capital monopoliste dans chaque pays développé et à la direction des affaires. Il s’en suit, dans ces pays, des rapports sociaux internes et externes cohérents et imbriqués, propres à chaque pays impérialiste et la constitution évolutive du système de ces rapports sociaux, que l’on nomme l’impérialisme, que l’on peut avoir tendance à n’identifier aujourd’hui qu’à la puissance américaine. Roussel n’a manifestement pas compris ça, pas plus vraisemblablement, que ses conseillers. C’est dommage car c’est le b-a-ba du marxisme-léninisme, l’arme théorique puissante dont devrait se doter le prolétatriat organisé.

La deuxième remarque est liée à la précédente. Roussel est pour le socialisme. Oui mais dit-il, “le socialisme à la française”. Or dans l’esprit des réformistes qui ont investi le PCF, et donc dans celui de Roussel qui n’a pas la capacité de surmonter ce handicap, terrible et mortel pour un révolutionnaire, qu’est le réformisme, cela signifie un socialisme électoral, un socialisme reposant uniquement sur des élections. Or, et j’en viens au point précédent, c’est un socialisme électoral dont on fait l’hypothèse qu’il prendra forme, tout en laissant à la grande bourgeoisie, au Capital monopoliste (aujourd’hui avec toutes ses interpénétrations mondiales et notamment no, rd-américaines), tous les pouvoirs dont elle, il, disposent. Bien sûr, lorsque les élections seront terminées, vous allez voir ce que vous allez voir, la grande bourgeoisie va en prendre plein la gueule, fouchtra. Mais rien ne sera mené contre elle avant les élections. C’est le vote qui va décider. Il faut être réglo et surtout ne pas être stalinien.

Donc voilà l’armature théorique duale du réformisme contemporain :
1) il ne faut pas confondre le capitalisme et l’impérialisme. Le capitalisme, c’est l’intérieur et il faut rompre avec la capitalisme. Mais l’impérialisme c’est l’extérieur et ce sont surtout les américains,
2) Cette rupture doit être et ne peut être qu’électorale. Ce qui, par parenthèse, est cohérent avec le fait que le PCF soit devenu un parti d’élus, et principalement d’élus municipaux. A ce réformisme contemporain basique, on peut associer diverses variantes, celle par exemple selon laquelle il existe “des capitalistes intelligents”. Le socialisme électoral est supposé, dans ce cas, pouvoir prendre appui sur l’élan transformateur que les “capitalistes intelligents”, modernistes en quelque sorte, pourraient apporter à l’aspiration révolutionnaire.

J’ai essayé, dans le chapitre 7 du bouquin que j’ai écrit sur le socialimse et que Aymeric Monville a publié, de rassembler quelques réflexions sur ce thème de la démocratie. Je me permets d’y renvoyer. Ce n’est pas simple et je suis certainement loin d’avoir tout dit sur ce sujet. Cela, il faut quand même se convaincre que d’une part la grande bourgeoisie de ce pays sait manoeuvrer. Restant au pouvoir, elle n’attend pas que des élections la renverse. Elle agit, elle divise, elle enfume, et que d’autre part, les spadassins mondiaux de l’impérialisme ne se contentent d’observer le cours des choses en buvant des alcools rafraîchissants et en écoutant de la musique classique. Eux aussi ils agissent.


Edité le 01-07-2022 à 13:27:12 par Xuan


Xuan
   Posté le 03-07-2022 à 16:05:10   

nettoyage et soumission au PS https://www.sudouest.fr/elections/legislatives/legislatives-le-grand-pardon-n-est-pas-possible-le-ps-veut-exclure-les-dissidents-aux-elections-11499286.php
Xuan
   Posté le 22-07-2022 à 22:59:09   

L'apartheid en Israël divise la Nupes



https://www.huffingtonpost.fr/entry/une-resolution-communiste-sur-israel-provoque-la-colere-de-deputes-et-associations_fr_62daac73e4b0aad58d1a43b0
....
Les polémiques s’enchaînent à gauche. Après le tweet de la députée LFI Mathilde Panot sur la rafle du Vel d’Hiv, c’est une proposition de résolution condamnant Israël et sa politique contre le peuple palestinien déposée par certains membres de la NUPES qui fait bondir des responsables politiques et associations ce vendredi 22 juillet.

Ce texte de 24 pages écrit par Jean-Paul Lecoq, député communiste et vice-président de la commission des Affaires étrangères, dénonce [i]“l’instauration d’un régime d’apartheid par Israël à l’encontre du peuple palestinien (...) et en appelle à son démantèlement immédiat”
.

Les signataires, dont Elsa Faucillon (PCF), Aurélien Taché (écologiste), Fabien Roussel (PCF) ou encore Adrien Quatennens (LFI), veulent que la France “prenne ses responsabilités” dans ce conflit. Selon eux, elle doit reconnaître “l’État de Palestine”, “la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens”, aujourd’hui interdit, appeler à l’ONU à un embargo sur les fournitures d’armes à Israël, et à imposer des “sanctions ciblées” contre les responsables israéliens “les plus impliqués dans le crime d’apartheid”.

La résolution fait bondir la droite et la gauche

La résolution a fait réagir le député PS Jérôme Guedj. Sur Twitter, il dénonce des pages qui “transpirent la détestation d’Israël” et ne font pas avancer la paix. “C’est la pire manière d’aborder la question. Avec en plus, le risque (délibéré ?) d’importer les termes d’un conflit, et de l’instrumentaliser pour des motifs bien éloignés de la cause défendue. Sans moi”, ajoute-t-il. Il précise que la résolution n’est pas une initiative de la NUPES, seulement celle de députés qui l’ont signée “individuellement”. ...[/i]


Edité le 22-07-2022 à 22:59:23 par Xuan


marquetalia
   Posté le 23-07-2022 à 10:01:28   

Ce qui prouve que la social démocratie, prétendument "socialiste", continue sa politique procoloniale, hier la SFIO avec Mitterrand en Algérie "Française"en 2026,cela fera 70 ans-l aujourd'hui en Palestine occupée et depecee par le colonialisme de peuplement israélien. On voit que la notion de " gauche "est un instrument de collaboration de classe et de soumission à l impérialisme, hier français, désormais l hegemonisme américain et ses sbires, les dirigeants israéliens en particulier.