Sujet :

manœuvre d'encerclement de la Chine

Xuan
   Posté le 24-03-2016 à 23:16:00   

Al Manar reprend un article de Mondialisation

Les États-Unis accélèrent leur encerclement militaire de la Chine

Les États-Unis et les Philippines ont annoncé vendredi dernier que cinq des bases militaires du pays seraient ouvertes aux forces américaines en vertu de l’Accord de la coopération renforcée de défense (EDCA). La mise en œuvre de l’accord sur les bases militaires aux Philippines n’est qu’un des composants de l’accélération du renforcement militaire des États-Unis dans la région Indo-Pacifique dans le cadre de l’encerclement et des préparatifs de guerre contre la Chine.

Les deux pays ont signé l’accord EDCA en 2014, mais la Cour suprême des Philippines vient seulement de rejeter les contestations judiciaires à l’accord en janvier. L’annonce de la semaine dernière faisait suite à deux jours de discussions de haut niveau à Washington autour d’une offre par l’administration philippine faite en février pour rendre huit bases militaires disponibles aux militaires américaines.

Les cinq « lieux convenus » comprennent la base militaire aérienne Antonio Bautista, sur l’île de Palawan, directement adjacente aux îles contestées de Spratley dans la mer de Chine méridionale. Au cours de la dernière année, Washington a considérablement accru les tensions avec Pékin, en dénonçant ses activités de remblaiement dans les îles et la « militarisation » de la mer de Chine méridionale. En octobre dernier et à nouveau en janvier, les destroyers de la marine des États-Unis ont directement contesté les revendications maritimes chinoises par intrusion dans la limite territoriale de 12 milles marins autour des îlots administrés par la Chine.

L’armée américaine aura également accès à la base aérienne de Basa au nord de Manille, le Fort Magsaysay (une base militaire énorme), la base aérienne de Lumbia au Cebu et la base aérienne de Mactan-Benito Ebuen à Mindanao. Le Secrétaire à la Défense américain, Ashton Carter, doit se rendre à Manille le mois prochain pour finaliser les arrangements. Cependant, l’ambassadeur américain aux Philippines, Philip Goldberg, a déclaré aux médias qu’il s’attendait à ce que le mouvement initial des fournitures et du personnel commence « très bientôt. » Le Congrès américain a mis de côté 66 millions de dollars pour la construction d’installations militaires aux Philippines.

Pékin a condamné la nouvelle entente sur les bases militaires et a mis en garde contre le risque de conflit. Un commentaire publié samedi par l’agence de presse Xinhua appartenant à l’État a accusé Washington de « troubler les eaux de la mer de Chine méridionale et de faire de l’Asie-Pacifique un second Moyen-Orient. »
Le lundi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying a souligné l’hypocrisie des États-Unis, accusant la Chine de « militariser » la mer de Chine méridionale, en criant : « n’est-ce pas ce genre de renforcement continu des déploiements militaires en mer de Chine méridionale et dans les régions avoisinantes qu’ils considéraient comme de la militarisation ? » .

Au moment où les États-Unis se préparaient à redéployer les forces militaires dans leur ancienne colonie, le général Dennis Via, chef du Materiel Command de l’armée américaine, a révélé aux médias la semaine dernière que Washington avait obtenu d’autres accords sur des bases militaires en Asie, dont le Vietnam, le Cambodge et d’autres pays qui n’ont pas été nommés. En vertu de ces accords, l’armée américaine sera en mesure de stocker des équipements pour permettre à ses troupes d’être déployées plus rapidement dans la région.

Via a souligné que les « ensembles d’activités » seraient axés sur les opérations de faible intensité telles que les exercices multinationaux de formation et les opérations de secours. « Nous regardons, par exemple, vers le Cambodge pour le placement d’un hôpital de soutien au combat » , a-t-il dit.

Les assurances qu’une présence militaire américaine sera bénigne sont sans valeur. Comme aux Philippines, le Pentagone avance avec précaution afin de ne pas enflammer immédiatement une opposition à une présence militaire étrangère. Dans le cas du Cambodge et du Vietnam, la mort et la destruction causées dans les deux pays par la guerre néocoloniale de Washington dans les années 1960 et 1970 sont profondément gravées dans la conscience populaire.
Washington a déjà noué des relations plus étroites diplomatiques, économiques et militaires avec le régime vietnamien, y compris le soutien de sa position plus agressive dans ses différends avec la Chine en mer de Chine méridionale.

Les États-Unis ont levé l’embargo sur la vente d’armes au Vietnam, ont mené des exercices militaires conjoints et cherchent un meilleur accès aux installations portuaires. Toutefois, le placement des fournitures de l’armée américaine à l’intérieur du Vietnam pour la première fois depuis que les troupes américaines ont été contraintes de se retirer en 1975 marque un tournant dans la collaboration du régime avec l’impérialisme américain.

Beijing sera encore plus préoccupé par la décision du Cambodge d’accueillir des équipements militaires américains. Le régime cambodgien a des liens étroits avec la Chine et a tenté de bloquer les efforts américains visant à faire pression sur l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour qu’elle prenne une position plus conflictuelle contre la Chine sur la mer de Chine méridionale.

Néanmoins, les États-Unis ont développé des liens de défense avec le Cambodge depuis 2006. Ceux-ci comprennent un peu d’entraînement, des droits de faire escale, et des exercices conjoints. Washington a également exploité l’Initiative du sud du Mékong (LMI) afin d’enfoncer un coin entre d’une part le Cambodge, le Vietnam, le Laos et la Thaïlande, et de l’autre, la Chine qui construit des barrages sur le cours supérieur du fleuve Mékong.

Les accords de bases militaires les plus récents avec les Philippines, le Vietnam et le Cambodge viennent conforter le stationnement des navires de combat côtier de la marine des États-Unis à Singapour et la collaboration militaire plus étroite avec l’Indonésie et la Malaisie. L’expansion rapide de la présence militaire américaine en Asie du Sud-Est va de pair avec la restructuration des bases militaires américaines permanentes en Corée du Sud, au Japon et à Guam, la mise à niveau du partenariat stratégique des États-Unis avec l’Inde, et les préparatifs du stationnement de bombardiers stratégiques de longue portée dans le nord de l’Australie.

Ce renforcement militaire de la part des États-Unis fait partie du « pivot vers l’Asie » que l’Administration Obama avait annoncé officiellement en 2011, une stratégie globale diplomatique, économique et militaire visant à subordonner la Chine aux intérêts de Washington. Le « pivot » a considérablement enflammé les poudrières potentielles de la guerre dans toute la région, et en particulier à travers ses activités provocatrices dans la mer de Chine méridionale.

À Canberra la semaine dernière, l’amiral Scott Swift, commandant de la Flotte du Pacifique des États-Unis, a lancé une autre bordée contre la Chine, déclarant que « la liberté des mers » était « de plus en plus vulnérable à une résurgence menée par un état du principe que la force fait le droit. » Il a déclaré qu’il était troublé par « les signes indéniables de militarisation dans certaines parties de la région, sans précédent par leur étendue et leur échelle. »

Le cynisme de ces déclarations ne connaît aucune limite. La marine américaine a non seulement réalisé deux opérations de « liberté de navigation » dans les eaux territoriales revendiquées par la Chine, mais aussi, plus tôt ce mois-ci, elle a envoyé le porte-avions nucléaire, le USS John C Stennis, avec son groupe d’attaque associé, en mer de Chine méridionale pendant quatre jours d’exercices et de patrouilles. Au cours du dernier quart de siècle, les États-Unis sont passés oute et ont foulé aux pieds le droit international sur la base de « la force fait le droit » en se livrant à une succession continue de guerres, interventions militaires et provocations.

Maintenant, Washington se prépare à la guerre à une échelle encore plus terrible avec la Chine en mettant les pays de la région sous pression afin de les faire rentrer dans les rangs. La visite de Swift à Canberra coïncide avec une campagne concertée pour faire pression sur le gouvernement australien pour monter sa propre opération « liberté de navigation » dans la mer de Chine méridionale – un exercice militaire téméraire qui implique toujours le risque d’une erreur de calcul ou une erreur déclenchant un conflit plus large.

Peter Symonds

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 22 mars 2016

La source originale de cet article est wsws.org
Copyright © Peter Symonds, wsws.org, 2016
Xuan
   Posté le 25-03-2016 à 00:16:17   

Accuser la Chine de militariser la mer de Chine méridionale vise à déstabiliser la situation régionale


French.xinhuanet.com - Publié le 2016-03-11 à 21:50
BEIJING, 11 mars (Xinhua) --

Les allégations affirmant que la Chine militarise les îles et récifs de la mer de Chine méridionale via ses projets de construction visent à faire monter les tensions et à déstabiliser la situation dans la région Asie-Pacifique.

Premièrement, la Chine n'a jamais cherché à militariser ces îles et récifs via ses projets de construction. En effet, les projets de construction réalisés par la Chine comprennent non seulement des installations de défense nécessaires mais également un grand nombre d'infrastructures civiles qui devraient aider à faciliter la navigation des avions et navires civils dans la région.

Un tel objectif se conforme aussi aux obligations et aux devoirs internationaux de la Chine en tant que grande puissance dans la région mais aussi dans le monde.

Deuxièmement, ne pas chercher à militariser les îles et les récifs de la mer de Chine méridionale ne signifie pas renoncer à la construction d'installations de défense. En construisant des installations de défense sur ses propres îles et récifs, la Chine exerce en réalité ses droits d'auto-préservation et d'auto-défense, comme garantis par le droit international.

Les îles Nansha sont des territoires inhérents de la Chine et tous les descendants chinois ont l'obligation de défendre la souveraineté de leur terre. L'ampleur des installations de défense sur les îles dépendra de la mesure de la menace qui pèse sur la souveraineté du pays.

Troisièmement, contrairement aux activités normales de la Chine sur son propre territoire, la construction d'infrastructures et même le déploiement d'armes par certains pays sur les îles et les récifs de la Chine sont illégaux et inacceptables.

Par exemple, les Philippines ont construit et développé un aéroport sur l'île chinoise de Zhongye, et ont construit un quai ainsi que d'autres installations sur l'île. Elles ont également construit des installations soit-disant touristiques sur les îles chinoises de Zhongye, Mahuan, Feixin et sur d'autres îles et récifs.

Certains pays, notamment les Etats-Unis, ont négligé les faits mentionnés ci-dessus mais ont critiqué la Chine pour ses efforts de construction sur ses propres îles. Leur but réel est de déstabiliser la situation régionale et d'atteindre leurs propres objectifs stratégiques.

En exagérant l'influence des activités normales de la Chine, les Etats-Unis ont l'intention de forcer les autres pays de la région à se concentrer sur ce problème et à engager des préparations militaires concernant des risques "potentiels". Cette escalade des tensions donnera à l'Oncle Sam un pivot stratégique pour son rééquilibrage vers l'Asie-Pacifique, situation à laquelle tout pays épris de paix ne voudrait pas assister.

Pour résoudre les disputes territoriales maritimes, il est souhaitable que les pays concernés cherchent des moyens pacifiques via la négociation tout en préservant ensemble la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale.

La Chine et la plupart des pays de la région n'autoriseront aucune tentative de perturbation de la situation en mer de Chine méridionale et de déstabilisation de l'Asie. En outre, brouiller les cartes en Asie-Pacifique, région qui est une des principales forces motrices de l'économie mondiale, sera au final contre-productif pour Washington.
Xuan
   Posté le 02-04-2016 à 22:48:26   

Xi avertit Obama contre tout ce qui menacerait la souveraineté et les intérêts nationaux de la Chine


02
APR

sur Histoire et société

Les tensions en mer de Chine ne sont pas moindre que celles qui existent en Europe avec l’OTAN. La Chine discute « fermement » alors que la Russie a renoncé à aller discuter (note de Danielle Bleitrach).

temps Publié: 1 avril 2016 05:38


Le président américain Barack Obama (non représenté et le président Xi Jinping de la Chine participent à une rencontre bilatérale en marge du Sommet sur la sécurité nucléaire au Walter E. Washington Convention Center le 31 Mars, 2016 Washington, DC. © Mandel Ngan / AFP

La Chine a mis en garde les Etats-Unis en expliquant qu’elle allait protéger sa souveraineté dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale et qu’elle rejetait les tentatives visant à utiliser les lois et la liberté de navigation internationales comme prétexte pour porter atteinte à ses intérêts de sécurité nationale.
Lors d’une rencontre avec le président américain Barack Obama lors du quatrième Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington DC, son homologue chinois Xi Jinping a déclaré qu’alors même qu’il croit en la résolution pacifique des conflits par le biais de négociations directes, la Chine prendrait des mesures pour protéger ses intérêts nationaux et sa souveraineté.

» La Chine va fermement sauvegarder sa souveraineté et ses droits en mer de Chine du Sud, » a déclaré Xi dans une réunion, selon l’agence Xinhua.

Tout en affirmant que Pékin « respecte et protège la liberté de navigation et de survol d’autres pays au regard du droit international, » Xi a souligné que la Chine «ne peut pas accepter que la liberté de navigation devienne une excuse pour porter atteinte à la souveraineté de la Chine et à ses intérêts de sécurité nationale. »

Les États-Unis ont pris des mesures pour contrer l’influence croissante de la Chine dans la région et ont accru leurs patrouilles navales régulières en mer de Chine du Sud dans le cadre de la « liberté de navigation » près de la chaîne des îles contestées.Washington a également augmenté sa surveillance aérienne, en plus de l’intensification de jeux de guerre américaine avec ses alliés asiatiques. En réponse la Chine a déployé ses systèmes surface-air missiles sur l’ île Woody cette année, en plus des avions militaires.

Woody Island est la plus grande île dans la chaîne Paracel de la mer de Chine méridionale. La Chine a revendiqué l’île dans les années 1950, mais ses droits dans la région, qui est au cœur des routes maritimes économiquement importantes dans la mer de Chine du Sud, sont contestés par Taiwan, les Philippines, Brunei, la Malaisie et le Vietnam.

En plus de l’intrusion américaine dans cette question de la mer de Chine méridionale, la Chine est inquiète de l’installation d’un système d’anti-missile Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) sur la péninsule coréenne.

Selon le vice – ministre chinois Zheng Zeguang, lors de la réunion, Xi a dit que la Chine était « fermement opposée » au déploiement par les Etats-Unis » de THAAD.

En février, les États-Unis et la Corée du Sud ont convenu d’entamer des pourparlers sur le déploiement du système THAAD pour contrer la menace de la Corée du Nord, qui a récemment vanté l’augmentation de ses capacités nucléaires. L’essai nucléaire de la Corée du Nord le 6 janvier et le lancement d’un satellite le 7 février étaient des violations des interdictions des Nations Unies.

Bien qu’aucune décision officielle n’ait été prise pour placer THAAD en Corée du Sud, la Chine à plusieurs reprises au cours des derniers mois a continué de souligner que le déploiement par les Etats-Unis d’un complexe de missiles anti-balistiques, conçu pour détruire des missiles balistiques à courte et moyenne portée, pourrait mettre en péril sa sécurité nationale.

Avant le Sommet sur la sécurité nucléaire, Tony Blinken, secrétaire adjoint à la Défense, a exhorté la Chine à une entente avec les États-Unis sur le déploiement de THAAD.

« Si la Chine cherche à s’assurer que nous ne soyons pas obligés de prendre des mesures supplémentaires pour notre propre sécurité et celle de nos partenaires et alliés, la meilleure chose qu’elle peut faire est de s’engager à nos côtés pour contraindre la Corée du Nord , « a déclaré Blinken mardi à la Brookings Institution.

«Nous sommes conscients que la Chine peut ne pas nous croire et nous proposons également de négocier la technologie avec eux … et nous sommes prêts à nous expliquer [ à propos de] ce que la technologie fait et ce qu’elle ne fait pas et nous espérons qu’ils vont accepter cette proposition, « a ajouté Blinken

Le ministère chinois des Affaires étrangères mercredi a répondu aux commentaires de Blinken en répétant encore une fois que le système de défense antimissile nuirait à la sécurité de la Chine.

» L’installation du système THAAD est étendu bien au-delà de la nécessité de la défense contre la Corée du Nord, et causera un préjudice direct aux intérêts stratégiques et de sécurité de la Chine, ainsi que l’équilibre régional, » a déclaré Hong Lei, porte – parole du ministère.

La Russie a également mis en garde contre le déploiement de THAAD sur la péninsule coréenne. Fin mars l’ambassadeur de Russie en Chine Andrey Denisov a déclaré que THAAD « crée des défis considérables pour la sécurité des autres pays, dont la Russie … [et] ne peut être considéré comme autre chose que la création d’une certaine menace pour la Chine et la Russie. »

Lors du sommet de jeudi Obama et Xi Jinping ont convenu de travailler ensemble sur la menace nord-coréenne et ont appelé Pyongyang à renoncer à son arsenal nucléaire. La Chine a également accepté de mettre pleinement en œuvre les dernières restrictions économiques imposées par le Conseil de sécurité contre le Nord.

Les deux dirigeants ont également publié des déclarations conjointes promettant d’améliorer la sécurité nucléaire, mettre en œuvre un accord global sur le changement climatique, et lutter contre les menaces de sécurité cybernétique.

Source RT


Edité le 02-04-2016 à 22:50:03 par Xuan


marquetalia
   Posté le 04-04-2016 à 20:42:11   

reste l inconnue birmane;le Myanmar restera t il allié à la Chine,ou fera t il allegeance à l impérialisme américain?
marquetalia
   Posté le 05-04-2016 à 22:55:34   

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2016-04/06/content_38182092.htm
marquetalia
   Posté le 05-04-2016 à 22:57:03   

la réponse à ma question posée précédemment.
Xuan
   Posté le 06-04-2016 à 09:58:50   

demande au consulat du Myanmar...
marquetalia
   Posté le 06-04-2016 à 13:33:12   

[flash][flash][/flash][/flash]
Xuan a écrit :

demande au consulat du Myanmar...


pas besoin,le lien trois posts avant indique clairement que le Myanmar va rester du coté de la Chine-donc,j imagine bien les Etats Unis réarmer les "guérillas ethniques" de l ancienne Birmanie.à noter que le Népal est également pro-chinois depuis l entrée des maoïstes au Parlement-et l abolition de la monarchie,suivie de la laicisation du royaume où l hindouisme était la religion d état-,ainsi que le Bangladesh,le Sri Lanka et le Pakistan-ce dernier pays étant lié à la fois aux intérêts chinois et u.s,ce qui explique le peu d empressement d Obama de quitter l Afghanistan.reste l inconnue indienne....pro usa ou pro chine?pour l Iran,la victoire des chiites en Syrie confortera l alliance Pékin-Téhéran.concernant la RPD de Corée,la Chine l a définitivement laché.....
Xuan
   Posté le 07-04-2016 à 14:46:19   

La Chine et le Myanmar promettent de développer leur amitié traditionnelle


French.xinhuanet.com - Publié le 2016-04-07 à 03:48



Le ministre chinois des Affaires étrangère Wang Yi serre la main au président birman U Htin Kyaw lors de leur rencontre à Nay Pyi Taw, capitale du Myanmar, le 6 avril 2016. (Xinhua/U Aung)

NAY PYI TAW, 6 avril (Xinhua) -- La Chine et le Myanmar ont promis mercredi à Nay Pyi Taw, capitale du Myanmar, de développer davantage l'amitié traditionnelle et d'approfondir la coopération entre les deux pays.

Lors de sa rencontre avec le président birman U Htin Kyaw, le ministre chinois des Affaires étrangère Wang Yi, actuellement en visite dans le pays, lui a transmis les voeux du président chinois Xi Jinping.

"Le Myanmar a réussi un transfert en douceur du gouvernement et le leadership chinois m'a confié la visite de ce pays dès le premier instant, soulignant ainsi l'importance que la Chine accorde au nouveau gouvernement birman" , a déclaré M. Wang.

La Chine espère et pense que la Ligue Nationale pour la Démocratie du Myanmar (parti au pouvoir) coopèrera avec sincérité et collaborera avec toutes les parties pour ouvrir un nouveau chapitre du pays, a indiqué le ministre chinois des Affaires étrangères.

La Chine adoptera toujours une politique de bon voisinage vis-à-vis du Myanmar et souhaite développer les relations amicales traditionnelles avec le nouveau gouvernement birman, renforcer les échanges de haut-niveau, augmenter la confiance politique et approfondir davantage le partenariat de coopération stratégique global entre les deux pays, a fait savoir M. Wang.

Les deux pays, liés par des rivières et des montagnes et qui sont complémentaires dans l'économie, sont des partenaires naturels à la coopération, et la Chine, sur la base des exigences de développement réelles du Myanmar, est prête à assembler ses propres stratégies de développement à celles du Myanmar et à s'engager activement dans la coopération dans les secteurs des moyens de subsistance des peuples, de la capacité de production et des infrastructures, a souligné le ministre chinois des Affaires étrangères.

La Chine souhaite également jouer un rôle positif dans les négociations de paix dans le nord du Myanmar en respectant le désir du pays, a ajouté M. Wang.

Pour sa part, le président birman U Htin Kyaw a demandé à M. Wang de transmettre ses meilleurs voeux au président chinois Xi Jinping.

"Le Myanmar apprécie beaucoup que le président chinois Xi Jinping m'envoie un message de félicitation juste après mon élection et que le ministre chinois des Affaires étrangères visite le Myanmar immédiatement après la formation du nouveau gouvernement, ce qui montre le soutien apporté par la Chine au nouveau gouvernement birman" , a déclaré le président.

"Les bonnes propositions sur l'augmentation de la coopération pragmatique entre les deux pays énoncées par le ministre chinois des Affaires étrangères montrent que la Chine souhaite développer davantage les relations avec le Myanmar" , a-t-il indiqué.

Le nouveau gouvernement du Myanmar a maintenant beaucoup de travail à faire pour développer l'économie et améliorer les conditions de vie de ses habitants, et le potentiel de coopération des deux pays est grand, a poursuivi le président.

Le nouveau gouvernement birman souhaite travailler avec la Chine pour promouvoir les bonnes relations entre les pays, approfondir la coopération dans tous les domaines, renforcer la communication et la collaboration dans les affaires régionales et internationales, a-t-il fait savoir.

Le Myanmar souhaite également continuer à coopérer avec la Chine afin de maintenir la paix et la stabilité dans les régions frontalières entre les deux pays, a ajouté le président.


Le ministre chinois des Affaires étrangère Wang Yi (3e à gauche), le président birman U Htin Kyaw (4e à droite) et la ministre birmane des Affaires étrangères Aung San Suu Kyi (3e à droite) posent pour une photo de groupe à Nay Pyi Taw, capitale du Myanmar, le 6 avril 2016. (Xinhua/U Aung)

Lire aussi :

Myanmar: la visite de Wang Yi illustre la détermination sans faille de la Chine à renouveler l'amitié bilatérale (COMMENTAIRE)

BEIJING, 5 avril (Xinhua) -- Le ministre chinois des Affaires Wang Yi est arrivé mardi au Myanmar pour une visite de deux jours à l'invitation de son homologue Aung San Suu Kyi, signe d'une politique chinoise active qui vise à améliorer ses liens avec ce pays d'Asie du Sud-Est.
Xuan
   Posté le 09-04-2016 à 09:07:41   

Sputnik

Hillary Clinton prétend mettre la Chine au pas




"Moi présidente, la Chine rentrera dans le rang"


Peut être se prend-elle pour une nouvelle Thatcher, mais le courant de l'histoire s'est inversé aujourd'hui.
marquetalia
   Posté le 12-04-2016 à 13:16:34   

Hillary Clinton dispose d alliés de poids en plus de Taiwan pour affaiblir et diviser la Chine Populaire:les indépendantistes hong kongais ,qui se renforcent http://www.courrierinternational.com/article/hong-kong-desormais-deux-partis-pronent-lautodetermination
marquetalia
   Posté le 12-04-2016 à 18:22:58   

il est possible que Hong Kong fasse secession et devienne une nouvelle Singapour.
Xuan
   Posté le 30-04-2016 à 20:52:20   

La Chine interdit à un porte-avions US d'entrer dans le port de Hong Kong


29.04.2016 sputnik


Le gouvernement chinois a interdit au porte-avions américain USS John C. Stennis, qui effectuait une patrouille en mer de Chine méridionale, l'entrée dans le port de Hong Kong.

Le ministère chinois des Affaires étrangères n'entend pas livrer le permis d'entrée au commandant du porte-avions, a déclaré un représentant du consulat américain à Hong Kong au South China Morning Post.

"Le ministère prend les décisions sur tous les navires entrant à Hong Kong. Il a dit +non+ à ce porte-avions", a-t-il précisé, ajoutant que le motif du refus n'avait pas été indiqué.

Toute entrée de navires militaires américains dans les ports chinois, ainsi que l'atterrissage d'avions militaires sur le territoire du pays, est examinée "à titre individuel en vertu du principe de souveraineté et des circonstances particulières", a précisé le ministère.


USS John C. Stennis
© AP PHOTO/ RONEN ZILBERMAN

Le consulat américain à Hong Kong avait d'ailleurs signalé que des excursions d'étude sur le porte-avions étaient prévues jeudi, vendredi et samedi, mais qu'il a fallu les suspendre.

Plus tôt en avril, le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter avait visité le porte-avions USS John C. Stennis en mer de Chine méridionale, après avoir déclaré que les Etats-Unis se joindraient aux Philippines pour patrouiller la mer.

La Chine et plusieurs pays de la région, dont le Japon, le Vietnam et les Philippines, entretiennent des différends sur les frontières marines et sur les zones de responsabilité en mers de Chine méridionale et orientale. La Chine croit que les pays comme les Philippines et le Vietnam se servent délibérément du soutien américain pour accentuer les tensions dans la région.
Xuan
   Posté le 30-04-2016 à 20:56:32   

l'Orient le jour 29/4/2016

La Chine refuse qu'un porte-avion américain fasse escale à Hong Kong


La Chine a refusé que le porte-avion américain USS Stennis et ses navires d'accompagnement fassent escale dans le port de Hong Kong, a révélé un porte-parole du Pentagone vendredi.

"Nous avons été récemment informés qu'une demande d'escale à Hong Kong par l'USS Stennis et ses vaisseaux d'accompagnement avait été refusée" , a expliqué ce porte-parole, le commandant Bill Urban.
On ne sait pas ce qui a poussé la Chine à refuser cette requête, mais cet incident intervient à un moment de fortes tensions entre les deux pays à propos des revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale.

"Nos navires ont déjà fait de nombreuses escales à Hong Kong sans problèmes, et nous y sommes même présents en ce moment avec le (bateau de commandement) USS Blue Ridge. Nous espérons que cela pourra continuer" , a repris M. Urban.
C'est le premier refus d'escale pour un navire américain à Hong Kong depuis août 2014.

Le ministre de la Défense Ashton Carter s'est rendu sur le USS Stennis le 15 avril alors qu'il naviguait au large des Philippines, non loin des zones disputées où la Chine est en train d'aménager des îlots en y construisant des infrastructures, dont des pistes d'atterrissage.

A cette occasion, M. Carter avait affirmé que les Etats-Unis allaient continuer "à jouer un rôle pour conserver la paix et la stabilité" dans la région, malgré les ambitions de Pékin sur cette zone stratégique pour le commerce mondial. Il avait promis le soutien américain aux Philippines et à d'autres pays de la région qui font face à des "intimidations" et à de la "coercition".

La Chine considère comme son "territoire national" la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et mène, dans l'archipel des Spratleys (sud), d'énormes travaux de remblaiement, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.
Le Vietnam, Brunei, la Malaisie et Taïwan ont également des revendications, qui se chevauchent parfois, sur une partie de la zone.
Xuan
   Posté le 12-07-2016 à 19:34:39   

La Chine refuse la décision arbitrale sur la mer de la Chine méridionale



2016-07-12 22:04:32 xinhua

La Chine a déclaré mardi qu'elle n'accepterait ni ne reconnaîtrait la décision d'un tribunal arbitral établi à la demande des Philippines concernant la mer de Chine méridionale.
"Cette décision est nulle et non avenue" , a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

La souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale ne seront en aucun cas affectés par ces décisions. La Chine s'oppose aux revendications ou actions de quelque nature que ce soit basées sur ces décisions et ne les acceptera jamais, selon le communiqué.

Le tribunal chargé de traiter l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale lancé unilatéralement par l'ancien gouvernement des Philippines a rendu mardi sa décision finale, alors que de nombreuses voix à travers le monde estiment que ce comité n'a pas de juridiction sur cette affaire.

Dans un communiqué accompagnant la décision de 479 pages, le tribunal de cinq membres résume ses décisions, lesquelles vont largement dans le sens des réclamations soumises par l'administration de l'ancien président philippin, Benigno S. Aquino III.

L'arbitrage est une farce politique sous prétexte de la loi, a indiqué le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

"La Chine possède une souveraineté territoriale et des droits et intérêts maritimes en mer de Chine méridionale" , affirme un communiqué séparé intitulé "Déclaration du gouvernement de la République populaire de Chine sur la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale" .

La Chine est depuis toujours fermement opposée à l'invasion et à l'occupation illégale par certains États de quelques îles et récifs de ses Nansha Qundao (îles Nansha) et aux activités transgressant les droits et intérêts chinois dans les zones maritimes concernées sous la juridiction de la Chine, selon le deuxième communiqué.

La Chine possède la souveraineté sur les Nanhai Zhudao (îles en mer de Chine méridionale), y compris les Dongsha Qundao (îles Dongsha), les Xisha Qundao (îles Xisha), les Zhongsha Qundao (îles Zhongsha) et les Nansha Qundao, précise le communiqué du gouvernement chinois.

La Chine possède des eaux intérieures, une mer territoriale et une zone contiguë basées sur les Nanhai Zhudao. Elle possède également une zone économique exclusive et un plateau continental basés sur les Nanhai Zhudao, selon le communiqué.

La Chine dispose de droits historiques sur la mer de Chine méridionale, a-t-il indiqué.

La Chine respecte et maintient la liberté de navigation et de survol en mer de Chine méridionale dont jouissent tous les Etats en vertu du droit international et reste prête à travailler avec d'autres nations côtières et la communauté internationale pour assurer la sécurité des voies maritimes internationales en mer de Chine méridionale et l'accès sans entraves à ces dernières, a indiqué le communiqué.
Xuan
   Posté le 12-07-2016 à 19:41:37   

Mer de Chine méridionale : l'arbitrage ne changera pas les faits et l'histoire


Xinhua 12.07.2016 18h21

La Cour permanente d'arbitrage de La Haye, dont la compétence pour trancher un différend territorial est largement contestée, a publié mardi son arbitrage sur le litige qui oppose les Philippines à la Chine en mer de Chine méridionale, en rendant une décision en faveur des Philippines qui avaient unilatéralement demandé cette procédure.

Dès le début des préparatifs de saisine de la Cour permanente d'arbitrage par les Philippines, les médias américains ont eu du mal à dissimuler leur envie de s'engager dans une guerre de propagande. De hauts responsables américains ont témoigné un soutien infaillible à Manille en tentant d'accroître leur influence sur le tribunal et de renforcer son autorité.

Les Etats-Unis et les Philippines ont visiblement préparé cela de longue date et comptent profiter de cet arbitrage.

Pour commencer, les deux pays ont nié la souveraineté territoriale et les droits maritimes de la Chine. Les Philippines ont pris soin de contourner le droit d'exception invoqué par la Chine au titre de l'article 298 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM), mais tout observateur avisé peut voir que Manille a utilisé la CNUDM pour s'en prendre aux intérêts et aux droits chinois en mer de Chine méridionale. De leur côté, les Etats-Unis se sont attribué le rôle d'arbitre extrajudiciaire, quels que soient leurs arguments.

Deuxièmement, les Etats-Unis et les Philippines ont essayé d'attribuer à la sentence arbitrale une valeur exemplaire qui est tout à fait injustifiée. Manille et Washington considèrent cet arbitrage comme un nouveau moyen de défier Beijing en mer de Chine méridionale. De nombreux médias occidentaux ont ainsi incité les pays riverains de cette mer à suivre l'exemple des Philippines. Une fois la décision arbitrale rendue, les Etats-Unis envisagent également de prendre d'autres mesures afin d'orienter davantage l'opinion publique contre la Chine. De plus, ils pourraient qualifier toutes les activités légitimes et souveraines de la Chine en mer de Chine méridionale de contraires à l'arbitrage.

Troisièmement, les Etats-Unis et les Philippines profitent de cet arbitrage pour renforcer leur alliance. Les Etats-Unis et les Philippines ont renforcé leur coopération militaire sous prétexte de faire face ensemble à la "menace" chinoise. Les Etats-Unis veulent renforcer leurs relations avec leurs alliés régionaux afin de déployer davantage de navires et d'avions en Asie-Pacifique, ce qui leur permettrait de promouvoir leur stratégie de pivot vers l'Asie pour servir leurs propres intérêts en s'imposant dans la région et en dissimulant leurs mesures d'endiguement de la Chine derrière le masque de la justice.

Face à cette parodie d'arbitrage, la Chine gérera la situation avec calme, déjouera leurs plans et dévoilera leurs motifs malveillants.

Cet arbitrage concerne essentiellement un différend territorial et maritime pour montrer à la communauté internationale les motivations malveillantes de la saisine philippine. Les faits et les preuves prouvent que les accusations contre la Chine sont sans fondement.

L'Occident, qui a l'avantage de maîtriser les flux d'information internationaux, trompe l'opinion publique sur cette question. Pour rétablir la vérité, des diplomates chinois ont publié une série de tribunes dans des médias occidentaux pour aider les étrangers à mieux comprendre la question de la mer de Chine méridionale ainsi que la position et les propositions de la Chine.

Si les Etats-Unis et les Philippines veulent utiliser l'arbitrage pour bloquer la Chine, cette dernière ne se laissera pas mener par le bout du nez. D'une part, elle favorisera une "double approche" en empêchant l'internationalisation du différend et en demandant aux pays extérieurs à la région de ne pas intervenir.
D'autre part, elle insiste sur une résolution pacifique des différends et clarifier sa position de fond, à savoir qu'aucun pays ne doit s'imaginer que la Chine abandonnera ses intérêts légitimes.
La Chine ne provoquera personne, mais ne laissera personne la piétiner. Le principe de base pour résoudre cette question de la mer de Chine méridionale est de respecter l'histoire et les faits.

Toute décision opportuniste, que ce soit de la part des Etats-Unis, des Philippines ou de la Cour permanente d'arbitrage, s'avérera vaine en définitive.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
marquetalia
   Posté le 12-07-2016 à 19:55:50   

le fait est que les Etats Unis veulent dresser en Asie les pays socialistes les uns contre les autres,il ne faut pas oublier quer Duterte veut faire entrer des membres de la guérilla de la New's People Army dans le gouvernement et à des postes-clefs.de la manière manière que l Empire exacerbe les tensions entre le Vietnam et la Chine,il attise les braises entre Duterte et la Chine.


Edité le 12-07-2016 à 20:04:08 par marquetalia


Xuan
   Posté le 12-07-2016 à 21:10:02   

La Chine rejette toute proposition ou action basée sur la décision d'arbitrage concernant la mer de Chine méridionale


(Xinhua/Liu Weibing)

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que la Chine n'accepterait aucune proposition ou action basée sur la décision du tribunal arbitral sur la question de la mer de Chine méridionale.



Les îles en mer de Chine méridionale font partie du territoire de la Chine depuis l'antiquité. La souveraineté territoriale et les intérêts maritimes de la Chine concernant la mer de Chine méridionale ne sauraient sous aucune circonstance être affectés par cette décision, a indiqué M. Xi.

Il s'est ainsi exprimé mardi après-midi lors d'une rencontre avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Beijing.

La Chine est depuis toujours un défenseur de l'état de droit, de l'égalité et de la justice internationale et s'en tiendra à une voie de développement pacifique, a indiqué le président chinois.

La Chine est fermement attachée à la paix et à la stabilité en mer de Chine méridionale et à résoudre les différends avec les pays directement concernés au travers de négociations, sur la base du respect des faits historiques et conformément au droit international, a-t-il poursuivi.

Lire aussi:

>>> La Chine refuse la décision arbitrale sur la mer de la Chine méridionale

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- La Chine a déclaré mardi qu'elle n'accepterait ni ne reconnaîtrait la décision d'un tribunal arbitral établi à la demande des Philippines concernant la mer de Chine méridionale.

>>> Déclaration du gouvernement chinois sur la souveraineté et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- Voici le texte intégral d'un communiqué publié mardi par le gouvernement chinois concernant la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale.

>>> Déclaration du ministère chinois des AE sur la décision d'arbitrage concernant la mer de Chine méridionale

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- Voici le texte intégral, publié mardi, de la Déclaration du ministère chinois des Affaires étrangères de la République populaire de Chine sur la décision rendue le 12 juillet 2016 par le tribunal arbitral concernant l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale à la requête de la République des Philippines.

>>> L'armée chinoise protégera fermement la souveraineté nationale et les intérêts maritimes

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- Le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Yang Yujun, a déclaré que l'armée protégerait résolument la souveraineté et la sécurité nationales, les droits et les intérêts maritimes du pays et traiterait les menaces et défis.

>>> Wang Yi qualifie l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale de farce politique

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- L'arbitrage sur la mer de Chine méridionale, unilatéralement lancé par les Philippines, est une farce politique faite sous le prétexte de la loi, a déclaré mardi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

>>> Il est temps de mettre un terme à la farce d'arbitrage sur la mer de Chine méridionale(COMMENTAIRE)

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- La Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye a rendu mardi son verdict sur la mer de Chine méridionale, mais ce jugement est nul et non avenu et ne sert qu'à compliquer la situation dans la région.

>>> Le tribunal arbitral bafoue le droit international en rendant son verdict sur le litige en mer de Chine méridionale

MANILLE, 12 juillet (Xinhua) -- Le tribunal gérant la procédure arbitrale initiée unilatéralement par l'ancien gouvernement des Philippines sur le litige en mer de Chine méridionale a rendu son verdict final mardi, alors que l'opinion mondiale estime que sa décision est nulle et non avenue, le tribunal n'ayant aucune juridiction sur cette affaire.

>>> Mer de Chine méridionale : l'arbitrage ne changera pas les faits et l'histoire (COMMENTAIRE)

BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- La Cour permanente d'arbitrage de La Haye, dont la compétence pour trancher un différend territorial est largement contestée, a publié mardi son arbitrage sur le litige qui oppose les Philippines à la Chine en mer de Chine méridionale, en rendant une décision en faveur des Philippines qui avaient unilatéralement demandé cette procédure.

>>> Rétrospective sur la procédure d'arbitrage du différend en mer de Chine méridionale (ENCADRE)

>>> Les mensonges du gouvernement Aquino III sur la mer de Chine méridionale (ENCADRE)
Xuan
   Posté le 12-07-2016 à 21:12:21   

Déclaration du gouvernement chinois sur la souveraineté et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale


BEIJING, 12 juillet (Xinhua) -- Voici le texte intégral d'un communiqué publié mardi par le gouvernement chinois concernant la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale.

Déclaration du gouvernement de la République populaire de Chine sur la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale

En vue de réaffirmer la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale, de renforcer la coopération avec les autres pays en mer de Chine méridionale et de maintenir la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale, le gouvernement de la République populaire de Chine fait la déclaration suivante :

I. Les Nanhai Zhudao (îles en mer de Chine méridionale) de la Chine comprennent les Dongsha Qundao (îles Dongsha ), les Xisha Qundao (îles Xisha), les Zhongsha Qundao (îles Zhongsha) et les Nansha Qundao (îles Nansha). Les activités du peuple chinois en mer de Chine méridionale remontent à plus de 2.000 ans. La Chine est la première a avoir découvert, nommé, exploré et exploité les Nanhai Zhudao et leurs eaux adjacentes, et la première à avoir exercé sa souveraineté et sa juridiction sur ces îles de manière continue, pacifique et effective, établissant ainsi sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts concernés sur la mer de Chine méridionale.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine a récupéré et recommencé l'exercice de sa souveraineté sur les Nanhai Zhudao, qui avaient été illégalement occupées par le Japon lors de sa guerre d'agression contre la Chine. Pour renforcer l'administration sur les Nanhai Zhudao, le gouvernement chinois a révisé et mis à jour, en 1947, les noms géographiques des Nanhai Zhudao, compilés le Nan Hai Zhu Dao Di Li Zhi Lue (Bref compte rendu de la géographie des îles en mer de Chine méridionale) et dressé la Nan Hai Zhu Dao Wei Zhi Tu (Carte de localisation des îles en mer de Chine méridionale), sur laquelle la ligne en pointillés est marquée. Cette carte a été officiellement publiée par le gouvernement chinois et présentée au monde en février 1948.

II. Depuis sa fondation le 1er octobre 1949, la République populaire de Chine est restée ferme au sujet du maintien de la souveraineté territoriale et des droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale. Une série d'instruments juridiques, tels que la Déclaration du gouvernement de la République populaire de Chine sur la mer territoriale de la Chine de 1958, la Loi de la République populaire de Chine sur la mer territoriale et la zone contiguë de 1992, la Loi de la République populaire de Chine sur la zone économique exclusive et le plateau continental de 1998 et la Décision du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de la République populaire de Chine sur la ratification de la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1996, ont réaffirmé encore davantage la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale.

III. Sur la base des pratiques du peuple chinois et du gouvernement chinois tout au long de l'histoire et de la position maintenue constamment par les gouvernements chinois successifs, et conformément au droit national et au droit international, dont la convention des Nations unies sur le droit de la mer, la Chine possède une souveraineté territoriale et des droits et intérêts maritimes en mer de Chine méridionale. Entre autres :

i. la Chine possède la souveraineté sur les Nanhai Zhudao, composant les Dongsha Qundao, les Xisha Qundao, les Zhongsha Qundao et les Nansha Qundao;

ii. la Chine possède des eaux intérieures, une mer territoriale et une zone contiguë basées sur les Nanhai Zhudao ;

iii. la Chine possède une zone économique exclusive et un plateau continental basés sur les Nanhai Zhudao ;

iv. la Chine possède des droits historiques en mer de Chine méridionale.

Les positions ci-dessus sont conformes au droit international et aux pratiques internationales.

IV. La Chine est depuis toujours fermement opposée à l'invasion et à l'occupation illégale par certains Etats de quelques îles et récifs des Nansha Qundao chinoises et aux activités transgressant les droits et intérêts de la Chine dans les zones maritimes concernées sous la juridiction chinoise. La Chine est prête à continuer à résoudre les différends de manière pacifique au travers de négociations et consultations avec les pays directement concernés, sur la base du respect des faits historiques et conformément au droit international. En attendant une résolution finale, la Chine est également prête à déployer tous les efforts avec les pays directement concernés pour trouver des accords provisoires de nature pratique, dont le développement conjoint dans les zones maritimes concernées, afin d'obtenir des résultats gagnant-gagnant et de maintenir conjointement la paix et la stabilité en mer de Chine méridionale.

V. La Chine respecte et maintient la liberté de navigation et de survol en mer de Chine méridionale dont jouissent tous les Etats en vertu du droit international et reste prête à travailler avec d'autres nations côtières et la communauté internationale pour assurer la sécurité des voies maritimes internationales en mer de Chine méridionale et l'accès sans entraves à ces dernières.
Xuan
   Posté le 12-07-2016 à 23:28:12   

marquetalia a écrit :

la Chine aura dans cinq mois le statut d économie de marché,alors que les Philippines de Duterte va se radicaliser,le Parti Communiste se hissera au rang de principal parti dans très peu de temps;il faut soutenir Duterte,meme si les Usa soutiennent Manille,les peshmergas en Syrie sont bien eux aussi soutenus par les Etats Unis d Amérique contre Daech.



Les Philippines nient les droits territoriaux chinois pour satisfaire les ambitions US et toi tu veux soutenir Duterte
marquetalia
   Posté le 13-07-2016 à 00:13:31   

Evidemment,on ne peut comparer la Chine à Daech!honte à moi!mais il faut esperer que l entrée de ministres communistes dans le gouvernement philippin issus de la guérilla rapprochera Pékin et Manille,qui se liberera de la domination de Washington;ce qui prouve,Xuan,que tu n es pas alllé vers le lien du Prcf sur Duterte que j ai ajouté sur un autre topic.


Edité le 13-07-2016 à 00:27:38 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 13-07-2016 à 01:09:50   

le parti révisionniste prend clairement parti contre la Chine http://www.humanite.fr/mer-de-chine-spratly-les-iles-de-toutes-les-tensions-576725
Xuan
   Posté le 15-07-2016 à 23:48:38   

marquetalia a écrit :

Evidemment,on ne peut comparer la Chine à Daech!honte à moi!mais il faut esperer que l entrée de ministres communistes dans le gouvernement philippin issus de la guérilla rapprochera Pékin et Manille,qui se liberera de la domination de Washington;ce qui prouve,Xuan,que tu n es pas alllé vers le lien du Prcf sur Duterte que j ai ajouté sur un autre topic.


Laisse l'ex président Ramos faire un tour en Chine et on avisera si la situation a changé.
marquetalia
   Posté le 16-07-2016 à 08:16:16   

Si les Philippines adoptent la voie du marxisme-léninisme,Obama et Hillary Clinton l auront dans le baba,ils perdont une base arrière primordiale pour contrer la montée en puissance du dragon chinois.


Edité le 19-08-2016 à 10:40:53 par marquetalia


Xuan
   Posté le 20-07-2016 à 00:16:17   

La Chine adhère au concept de « pensée à deux voies » pour traiter la question de la mer de Chine méridionale



le Quotidien du Peuple en ligne 19.07.2016 16h04


Le 18 juillet, un séminaire des groupes de réflexion de haut niveau sur le problème de la mer de Chine méridionale et la coopération régionale et le développement a eu lieu à Singapour, auquel des universitaires et chercheurs de renom chinois et de nombreux pays d'Asie du Sud-est, qui ont travaillé et dialogué ensemble sur un « mécanisme de règlement des différends en mer de Chine méridionale », des « canaux de solution aux litiges sur la mer de Chine méridionale » et le « développement et la coopération sur la mer de Chine méridionale » et d'autres sujets. Les experts ont convenu que les parties devraient revenir au dialogue sur les questions relatives à la mer de Chine méridionale pour résoudre les différends par une voie saine, et travailler ensemble pour promouvoir la coopération et le développement régional.

A l'occasion de ce séminaire, le Quotidien du Peuple a publié un article de commentaires, qui souligne que, dans le contexte d'interférences sur la situation en mer de Chine méridionale par la demande d'arbitrage initiée par les Philippines, ce genre de séminaires peut aider les gens à discerner exactement de quelle façon faire face à la question de la mer de Chine méridionale, quelle direction prendre pour promouvoir les relations Chine-ASEAN, et là réside vraiment le bon choix pour la stabilité à long terme de la région.

L'article estime que, tout au long du processus d'arbitrage initié par les Philippines sur la mer de Chine méridionale, une série de faits montrent que les Philippines ont, sous l'influence des Etats-Unis, fait monter la tension sur la question de la mer de Chine méridionale, non pas pour régler le différend entre les Philippines et la Chine, mais pour tenter de nier la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale, et que le point de départ était entièrement malveillant.

L'article souligne également que le différend entre les Philippines et la Chine sur la mer de Chine méridionale existe depuis des décennies, et que sur la façon de contrôler celui-ci, la Chine et les Philippines étaient parvenues à objectif, un consensus, une stabilisation claire de la situation, et une résolution du différend par la négociation. En août 1995, les Philippines ont publié une déclaration conjointe aux termes de laquelle « les différends doivent être résolus par les pays directement concernés » ; « Les deux parties se sont engagées à faire progresser la coopération étape par étape à des négociations finales sur le règlement des différends entre les deux parties » .

En 2002, les Philippines, la Chine et les 10 pays de l'ASEAN ont signé la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale » par laquelle ils se sont engagés à régler les différends sur la mer de Chine méridionale par le biais de négociations et de consultations.
Depuis lors, une série de documents politiques entre la Chine et les Philippines ont confirmé à plusieurs reprises les engagements de la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale ». C'est pourquoi il est évident que le fait que les Philippines aient demandé unilatéralement un arbitrage illégal relève purement et simplement de l'abus de confiance, et est manifestement contraire aux principes du droit international, selon lesquels « Les conventions doivent être respectées ».

L'article a également souligné que, après l'annonce des soi-disant résultats de l'arbitrage, le gouvernement chinois a publié un livre blanc intitulé « La Chine adhère au principe de résolution des différend entre la Chine et les Philippines en mer de Chine méridionale par le biais de négociations » . Le titre même du Livre blanc montre bien que la Chine adhère à une position constructive, celle de la table de négociations.
Enfin, l'article a souligné que la Chine a toujours adhéré à une « pensée à deux voies » pour traiter la question de la mer de Chine méridionale. La « pensée à deux voies » est un concept directement lié à la résolution des différends spécifiques par les parties concernées dans le respect des faits historiques et sur la base du droit international, et de parvenir à un règlement pacifique par des négociations et des consultations.

La question de la mer de Chine méridionale n'est pas un problème entre la Chine et l'ASEAN. L'ASEAN s'est toujours engagée à n'adopter une position neutre sur la question de la mer de Chine du Sud, et à ne s'impliquer dans aucun différend. La Chine est le plus important des pays riverains de la mer de Chine méridionale, et parvenir à la stabilité et à la paix et à la prospérité et au développement en mer de Chine méridionale est dans l'intérêt de la Chine, qui est prête à s'engager le long de la route de la coopération gagnant-gagnant avec les pays de l'ASEAN.
marquetalia
   Posté le 20-07-2016 à 01:16:17   

effectivement,Duterte veut offrir un ministère au leader des communistes philippins http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160517-philippines-main-tendue-dueterte-vers-le-parti-communiste
Xuan
   Posté le 21-07-2016 à 23:32:07   

Duterte est sans doute un peu écartelé
Xuan
   Posté le 21-07-2016 à 23:33:11   

La Syrie réitère son soutien à la Chine concernant le litige en mer de Chine méridionale



2016-07-20 19:56:20 xinhua


Le ministère syrien des Affaires étrangères a renouvelé mercredi le soutien du gouvernement syrien à la position chinoise sur le litige en mer de Chine méridionale.
Dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle SANA, le ministère a fait savoir que la Syrie soutient la souveraineté chinoise sur les territoires en mer de Chine méridionale en conformité avec le droit international.

"De par son engagement aux Chartes internationales et son envie de se tenir côte à côte avec ses amis, la Syrie souligne son soutien à la Chine et à sa souveraineté en mer de Chine méridionale" , a déclaré le ministère.

Il a ajouté que la résolution du litige dans cette région devait être menée par le biais de négociations et de consultations entre les pays concernés afin de parvenir à une solution qui puisse être acceptée par tous.

Plus tôt ce mois, un tribunal arbitral basé à La Haye a rejeté la revendication chinoise de ses droits économiques dans de vastes zones en mer de Chine méridionale, se prononçant en faveur des Philipines dans ce litige maritime.

La Chine a rejeté le verdict, en le qualifiant de nul et non avenu et de farce.

La Chine a récemment souligné que le seul moyen de résoudre ce différend est l'ouverture de négociations bilatérales et un dialogue amical, avertissant les Philippines qu'elle n'accepterait ni reconnaîtrait aucune décision du tribunal.
marquetalia
   Posté le 22-07-2016 à 00:54:25   

Xuan a écrit :

Duterte est sans doute un peu écartelé


Turquie,Philippines,Taiwan,Japon,Corée du Sud;les chances sont grandes de voir des peuples opter pour le socialisme,des peuples assujettis par l impérialisme américain de surcroit.
Xuan
   Posté le 03-07-2017 à 19:17:34   

Xi Jinping définit "la ligne rouge" sur le traitement des relations entre la partie continentale et Hong Kong


HONG KONG, 1er juillet (Xinhua) -- Le président chinois, Xi Jinping, a tracé samedi "la ligne rouge" en ce qui concerne le traitement des relations entre la partie continentale et Hong Kong, mettant en garde contre les tentatives de saper la souveraineté nationale ou de contester le pouvoir du gouvernement central.

" Toute tentative de saper la souveraineté et la sécurité nationales, de contester le pouvoir du gouvernement central et l'autorité de la Loi fondamentale de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) ou d'utiliser Hong Kong pour mener des activités d'infiltration et de sabotage contre la partie continentale serait commettre un acte franchissant la ligne rouge et est absolument inacceptable" , a-t-il souligné.

M. Xi s'est exprimé ainsi alors qu'il assistait à un rassemblement organisé à l'occasion du 20e anniversaire de la rétrocession de Hong Kong à la patrie et de l'investiture du gouvernement du cinquième mandat de la RASHK.

La population de Hong Kong jouit de droits démocratiques et de libertés encore plus grands que durant toute autre période de son histoire, a-t-il indiqué.

"Les Hongkongais, actuellement propriétaires de leurs propres logements, gèrent les affaires locales dans le cadre de l'autonomie de la RASHK" , a-t-il indiqué.

Le président chinois a mis l'accent sur l'importance qu'il y a d'appréhender correctement les relations entre "un pays" et "deux systèmes".

Le concept d'"un pays, deux systèmes" a été développé, avant tout, pour réaliser et soutenir l'unité nationale, selon M. Xi.

"En traitant les affaires quotidiennes, nous devons être guidés par la conscience solide d' 'un pays', s'en tenir strictement au principe d''un pays', et traiter comme il se doit les relations entre la RASHK et le gouvernement central" , a-t-il déclaré.

D'autre part, M. Xi a indiqué que les "deux systèmes" devaient et avaient toutes les raisons de demeurer en harmonie et de se renforcer sur la base d'"un pays".

"Nous devons adhérer au principe d''un pays, deux systèmes' et respecter les différences des 'deux systèmes" , a-t-il poursuivi.

Le gouvernement central appliquera de manière inébranlable la politique d' "un pays, deux systèmes" et s'assurera de sa complète mise en oeuvre à Hong Kong sans aucune inflexion ou déformation.
Xuan
   Posté le 22-01-2018 à 20:39:02   

Les États-Unis ne prédominent plus en mer de Chine méridionale


Source: Global Times Publié: 2018/1/22 22:43:40

[traduction automatique Google]

Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a entamé son voyage dimanche en Indonésie et au Vietnam, deux grands pays de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est ( ASEAN ) qui s'intéressent vivement à la mer de Chine méridionale. Alors que les Etats-Unis considéraient la Chine et la Russie comme leurs rivaux dans la stratégie de sécurité nationale et que le Pentagone faisait de la compétition de grande puissance la principale cible de la sécurité nationale américaine, Mattis regarde la Chine et pourrait soulever des sujets liés à la Chine. de savoir si ses hôtes le veulent ou non.

La semaine dernière, le destroyer de missiles USS Hopper est entré dans les 12 miles nautiques de l'île de Huangyan dans la mer de Chine méridionale. Alors que les pays de l'ANASE préoccupés par la mer de Chine méridionale se sont récemment engagés dans une coopération avec la Chine, Washington tente apparemment de faire des vagues dans les eaux pour leur rappeler les conflits. La dernière opération navale américaine pourrait même être un échauffement pour la tournée de Mattis.

Si Washington veut intensifier sa compétition de grande puissance avec Pékin, la mer de Chine méridionale est l'un des meilleurs endroits. Les eaux larges peuvent donner plein jeu à la marine américaine. Et les différends maritimes peuvent être utilisés par les États-Unis pour vérifier la Chine. Par conséquent, le monde regarde de près comment Mattis va manipuler le problème de la mer de Chine méridionale pendant le voyage.

Mais les Américains ne peuvent pas être trop confiants sur le rôle des États-Unis dans ces eaux et ne devraient pas être trop optimistes quant à la mesure dans laquelle les pays de l'ASEAN vont se mettre en conformité avec la politique américaine.

La plupart des pays de l'ASEAN veulent renforcer la coopération économique et les relations amicales avec la Chine, et entretemps une présence américaine dans la région pour équilibrer le poids croissant de Pékin. En tant que région sous l'influence à la fois de Pékin et de Washington, ces nations espèrent maintenir leur indépendance stratégique et éviter de se heurter à l'un ou l'autre des deux pouvoirs ou d'y être soumis.

Si les pays de l'ASEAN se rangent du côté de la Chine ou des États-Unis, ils peuvent devenir des États vassaux et entrer en conflit avec l'autre, comme le montre le cas des Philippines dirigées par l'ancien président Benigno Aquino III. Singapour a étroitement pris ce chemin. Mais les deux pays ont finalement ajusté leur politique, car choisir leurs côtés ne sert pas leurs intérêts.

Depuis son entrée en fonction, le président américain Donald Trump a montré moins d'intérêt pour l'ASEAN que son prédécesseur. Beaucoup de pays de la région se sont alors rendu compte que Washington allait à l'encontre de leurs intérêts et était déterminé à trouver un équilibre entre la Chine et les États-Unis.

Alors que l'ASEAN et la Chine ont entamé des négociations sur un code de conduite en mer de Chine méridionale et que les différends se sont apaisés, un large consensus s'est dégagé sur le fait que la solidarité et la coopération régionales ne devraient pas être entravées par de tels différends.

Pour les pays de l'ASEAN, il est plus important d'éviter les conflits avec la Chine que d'obtenir de petites faveurs des États-Unis. Les temps sont révolus lorsque les États-Unis ont joué un rôle prédominant dans la mer de Chine méridionale. Si Washington insiste pour attiser les troubles dans la région, il deviendra un pirate solitaire avec seulement quelques compagnons de l'extérieur de la région.

La Chine a fait preuve de retenue contre les provocations américaines dans la mer de Chine méridionale, mais il y a des limites. Si les Etats-Unis n'arrêtent pas leurs provocations, la Chine militarisera les îles tôt ou tard. Alors Washington sera laissé sans options de contre-mesure et souffrira l'humiliation complète.

Nous espérons que lors de sa visite en Indonésie et au Vietnam, Mattis pourra maintenir une attitude réaliste et réagir rationnellement aux aspirations de la région à la paix et à la prospérité.
marquetalia
   Posté le 22-01-2018 à 22:42:27   

L Inde arme les séparatistes baloutches,qui mènent des attentats anti chinois au Pakistan et compromettent la base de Gwadar,que Pékin est en train de consolider.à la base,comme les Kurdes et les Albanais,les indépendantistes du Baloutchistan étaient des marxistes,soutenus par l Union Soviétique pour faire éclater le Pakistan,allie à l époque aux Usa,quand ceux ci livraient des armes au commandant Massoud en Afghanistan.


Edité le 22-01-2018 à 22:43:09 par marquetalia


Xuan
   Posté le 19-03-2018 à 00:17:43   

La Chine dépose des représentations auprès des Etats-Unis à propos du Taiwan Travel Act



BEIJING, 18 mars (Xinhua) -- La Chine a déposé des représentations solennelles auprès des Etats-Unis à propos d'un projet de loi concernant Taiwan, a déclaré ce week-end Lu Kang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le président américain, Donald Trump, a signé vendredi ce projet de loi encourageant les visites à tous les niveaux entre les Etats-Unis et la région chinoise de Taiwan.

"Nous nous opposons fermement à la signature par la partie américaine du Taiwan Travel Act" , a expliqué M. Lu.
"Comme cela a été souligné à plusieurs reprises par la Chine, les articles pertinents de la loi, bien que juridiquement non contraignants, violent gravement le principe d'une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains" , a-t-il indiqué.
Le Taiwan Travel Act envoie de très mauvais signaux aux forces séparatistes "pro-indépendance" à Taiwan, a estimé le porte-parole, notant que la Chine s'y opposait fermement.

"Nous exhortons la partie américaine à corriger ses fautes, à cesser de tisser des liens officiels avec Taiwan ou d'améliorer ses relations actuelles avec Taiwan de quelque manière substantielle que ce soit et à traiter les questions liées à Taiwan de façon appropriée et prudente afin d'éviter de nuire gravement aux relations sino-américaines, ainsi qu'à la paix et à la stabilité à travers le détroit de Taiwan" , a-t-il ajouté.

"Taiwan fait partie de la Chine, et les questions concernant Taiwan relèvent entièrement des affaires intérieures de la Chine" , a déclaré Wu Qian, porte-parole du ministère de la Défense nationale.

M. Wu a souligné que ce projet de loi représentait une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et avait porté atteinte à l'environnement pour le développement des relations entre les armées des deux pays.
"La Chine exhorte les Etats-Unis à tenir leurs promesses, à rectifier leurs torts, à s'abstenir d'appliquer les articles pertinents de la loi et à arrêter d'oeuvrer en faveur de contacts officiels et de liens militaires avec Taiwan ou de ventes d'armes à l'île, afin d'éviter de gravement nuire aux relations sino-américaines, aux liens entre les armées des deux pays, ainsi qu'à la paix et à la stabilité entre les deux rives du détroit de Taiwan" , a-t-il noté.
Xuan
   Posté le 20-03-2018 à 22:54:06   

M. Xi fait le voeu de sauvegarder l'intégrité territoriale, et prévient les séparatistes



Par Li Ruohan Source: Global Times Publié le: 2018/3/20 20:48:39


L'alerte arrive à point nommé alors que les forces hostiles sont en hausse: analyse

Le président chinois Xi Jinping s'est engagé à protéger l'intégrité territoriale de la Chine et a adressé un avertissement sévère à ceux qui tenteraient de diviser le pays, lors de son discours prononcé mardi à la clôture du Congrès national du peuple (CNP).

Les remarques de Xi, que les analystes disent être évidemment fermes, sont un signal fort aux forces antagonistes à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Toutes les actions ou astuces pour diviser la Chine sont vouées à l'échec et sont sûres de rencontrer la condamnation du peuple et seraient punies par l'histoire, a déclaré M. Xi lors de la réunion de clôture de la première session de la 13ème APN.
Il a dit que le peuple chinois avait la résolution, la confiance et la capacité de vaincre les tentatives sécessionnistes sous quelque forme que ce soit. "Le peuple chinois partage une croyance commune selon laquelle il n'est jamais permis et il est absolument impossible de séparer un pouce du territoire de notre grand pays de la Chine" , a ajouté M. Xi.

Les remarques ont reçu une réponse chaleureuse des législateurs nationaux avec des applaudissements prolongés. Un certain nombre d'entre eux ont déclaré au Global Times qu'ils se sentaient assurés et motivés, en particulier face à l'augmentation des menaces domestiques et étrangères.
"Il ne peut être plus clair que ces remarques envoient un signal fort aux" forces pro-indépendantistes "de Taiwan, de Hong Kong, du Xinjiang et du Tibet" , a déclaré Chui Sai-peng, membre de l'Assemblée législative de la Région administrative spéciale de Macao.
"Les remarques sévères du président à une occasion aussi importante sont une ferme déclaration de la volonté de la Chine de préserver l'intégrité territoriale, surtout quand les menaces intérieures et étrangères bouillonnent" , a déclaré Xu Guangyu, conseiller général à la retraite de Chine. , a déclaré au Global Times mardi.

Les remarques de Xi, qui est également président de la Commission militaire centrale (CMC) de Chine, étaient un "ordre de mobilisation" de l'armée, a dit Xu.
"Les militaires doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour lutter contre les mouvements séparatistes et sauvegarder l'intégrité territoriale, ce qui est un appel urgent et pratique dans les circonstances actuelles" , a déclaré Xu.

Dans son discours lors de la réunion de clôture de l'APN, M. Xi a souligné que le développement de la Chine ne constitue une menace pour aucun autre pays.
"La Chine ne cherchera jamais l'hégémonie ni ne s'engagera dans l'expansion" , a-t-il déclaré. "Seuls ceux qui sont habitués à menacer les autres voient tout le monde comme une menace."
"Le souhait sincère du peuple chinois et son action concrète pour contribuer à la paix et au développement de l'humanité ne doivent pas être mal interprétés et ne doivent pas être déformés" , a dit M. Xi.


Les députés assistent à la réunion de clôture de la première session du 13ème Congrès national du peuple au Grand Palais du Peuple à Beijing mardi. Photo: IC

L'ingérence des Etats-Unis

L'avertissement du président est opportun et nécessaire en particulier lorsque des forces hostiles étrangères tentent de se déplacer, a déclaré le vice-président du CNP Wang Wei, professeur à l'Académie chinoise des sciences sociales, après la réunion.
Le dernier geste que la Chine considère comme provocateur est la loi américaine sur les voyages à Taiwan, qui encourage les visites entre les États-Unis et la Chine à tous les niveaux.
Après l'arrivée au pouvoir du Parti démocrate progressiste taïwanais en 2016, les forces de «l'indépendance de Taïwan» ont été de plus en plus actives, comme l'ont fait les experts américains, ajoutant que le dernier mouvement américain a mis les relations entre les deux rives sur une scène dangereuse.
Taïwan utilise la législation provocatrice pour tester la possibilité de nouvelles actions, et les interactions ultérieures entre les Etats-Unis et l'île, telles que les contacts atteignant les niveaux diplomatique ou de défense, devraient être surveillées de près, a dit Xu.
"Si les Etats-Unis osent franchir la ligne rouge, la Chine lancera des contre-mesures complètes, y compris des mesures diplomatiques, économiques et de sécurité, pour faire payer aux Etats-Unis un prix qui nuira" , a déclaré Xu au Global Times.
Bien que la politique de réunification pacifique de Taïwan ne changera pas, les voix qui préconisent des mesures militaires de la part du public et des universitaires augmentent, et la partie continentale prend des mesures non pacifiques lorsqu'une crise survient dans l'île.

Lü Cuncheng, chercheur à l'Institut des études taiwanaises de l'Académie chinoise des sciences sociales.
Xuan
   Posté le 28-05-2018 à 23:23:28   

La Chine s'oppose à la provocation américaine dans ses eaux territoriales



BEIJING, 28 mai (Xinhua) -- La Chine a exprimé dimanche son fort mécontentement et sa ferme opposition concernant l'entrée non autorisée de navires militaires américains dans les eaux territoriales chinoises au large des îles Xisha.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lu Kang a indiqué dans un communiqué publié dimanche soir que des navires militaires américains étaient entrés dimanche sans autorisation du gouvernement chinois dans les eaux territoriales chinoises au large des îles Xisha, et que la marine chinoise avait identifié les navires américains, tout en les avertissant et les expulsant.

Les îles Xisha font partie du territoire inhérent de la Chine, a affirmé M. Lu, notant que dans la Loi sur la mer territoriale et la zone contiguë de la République populaire de Chine, le gouvernement avait promulgué la ligne de base de la mer territoriale au large des îles Xisha en 1996.

Les lois concernées de la Chine détaillent les clauses liées à l'entrée des navires militaires étrangers en mer territoriale chinoise, a noté M. Lu.

La partie américaine a envoyé, une nouvelle fois, ses navires militaires pour entrer sans autorisation dans les eaux du territoire chinois au large des îles Xisha, représentant un acte qui a violé la loi chinoise et les lois internationales concernées, porté atteinte à la souveraineté de la Chine, perturbé la paix, la sécurité et le bon ordre dans ces eaux territoriales.

"La partie chinoise exhorte fermement la partie américaine à arrêter immédiatement les opérations de provocation de ce type qui violent la souveraineté de la Chine et menacent la sécurité de la Chine" , a indiqué M. Lu, notant que la partie chinoise continuerait à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre sa souveraineté et sa sécurité nationales.
pzorba75
   Posté le 29-05-2018 à 04:40:27   

Des paroles, et pendant ce temps les diplomates chinois négocient avec les représentants américains pour éviter une guerre commerciale. Fermeté ou paroles en l'air?
Xuan
   Posté le 30-05-2018 à 08:07:06   

Ce sont les chinois qui ont sans cesse appelé à renoncer au protectionnisme et à négocier, jusqu'à menacer de prendre des mesures réciproques, donc les négociations constituent un recul des USA.

Les chinois veulent réellement développer le commerce international, mais la mondialisation change de visage et les USA sont dans une contradiction : qu'ils s'y opposent ou pas ils perdent leur hégémonie.
marquetalia
   Posté le 11-07-2018 à 11:33:05   

Trump veut,selon l Huma d aujourd'hui,retirer les bases positionnées en Allemagne et faire un deal avec Poutine sur la Syrie,pour se concentrer sur le containment de la Chine Populaire,afin de "rendre sa grandeur à l Amérique".l extrême droite française,qui a applaudi à l élection de l actuel président américain,va distiller la sinophobie dans l Hexagone pour conditionner à un affrontement avec Pékin.il en est de même pour les pays européens où les fascistes sont au pouvoir -Autriche,Italie,Hongrie,Pologne,.
.- sans prendre en compte l Inde,sous la coupe des nationaux hindouistes fascisants.


Edité le 11-07-2018 à 11:52:37 par marquetalia


marquetalia
   Posté le 11-07-2018 à 11:42:19   

A Creutzwald aussi,les nationalistes français vont diffuser un racisme anti-chinois.si le restaurant chinois qui se trouve près du Leclerc brule,on n aura pas besoin de chercher très loin.de plus,il y a une communauté japonaise dans cette ville de 15.000 habitants,et,d emblee,les Nippons n aiment pas les Chinois.
marquetalia
   Posté le 11-07-2018 à 12:00:19   

De la haine des Indochinois.....à celle des Chinois,le tout dans un esprit revanchard,puisque les Vietnamiens sont devenus indépendants grâce à Mao.


Edité le 11-07-2018 à 12:01:45 par marquetalia


Xuan
   Posté le 11-07-2018 à 23:15:11   

Il semble que la manœuvre d'encerclement par Creutzwald n'ait pas été suffisamment prise en compte par les autorité chinoises...
marquetalia
   Posté le 11-07-2018 à 23:59:19   

Xuan a écrit :

Il semble que la manœuvre d'encerclement par Creutzwald n'ait pas été suffisamment prise en compte par les autorité chinoises...
on n est pas dans un monde de bisournous,il y en a un paquet en Moselle Est qui tiennent des propos haineux;de toute façon,ils ne savent que s en prendre aux faibles,et les fachos en question évitent de viser des communautés trop importantes,comme les peuples de Turquie,mais plutôt des minorités très peu presentes-le racisme antichinois,un véritable poison,va causer des crimes.on accusera encore les musiciens de Slayer-alors que le groupe va faire sa tournée d adieu cette année.
marquetalia
   Posté le 12-07-2018 à 00:00:14   

Ce ne sera pas à cause de Slayer,mais à cause de Rassemblement National!!
Finimore
   Posté le 12-07-2018 à 07:06:03   

Grâce à Marquetalia nous comprenons bien mieux la géopolitique avec l'élément essentiel qui est l'intervention de Slayer
Xuan
   Posté le 12-07-2018 à 20:25:50   

Tournée d'adieu de Slayer ou faux départ à la Sardou ? Le second porte-avion chinois sera-t-il fin prêt à cette occasion pour briser ce terrible encerclement ?
marquetalia
   Posté le 14-01-2019 à 00:24:40   

Slayer faisaient de la provoc',pas Rassemblement National ou Lorraine Nationaliste.
Xuan
   Posté le 04-04-2019 à 20:44:39   

La stratégie de confinement des États-Unis est complètement erronée


Source: Global Times Publié le 2019/4/3 20:08:00
http://www.globaltimes.cn/content/1144595.shtml

La neuvième série de négociations commerciales de haut niveau entre la Chine et les États-Unis est prévue mercredi à Washington. La partie américaine a publié des signes optimistes, indiquant de nouveaux progrès. Il est probable que les deux parties parviennent à un accord plutôt qu’à un découplage économique. Cette tendance est évidemment incompatible avec certaines idées radicales à Washington visant à considérer Beijing comme un rival stratégique.

L'atténuation des tensions dans le commerce sino-américain n'est pas la seule chose qui prouve que la stratégie américaine visant à restreindre la Chine est irréaliste. Washington a adopté une attitude dure envers la Chine sur plusieurs fronts au cours de la dernière année et a eu très peu de résultats.

Washington a constamment sali la ceinture et la route proposées par la Chine Initiative (BRI) et giflé de fausses accusations contre Beijing, telles que le prétendu piège de la dette. Néanmoins, peu de pays en développement souscrivent à l'argument des États-Unis.

La BRI donne des résultats positifs en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Avec l’adhésion de l’Italie à la BRI, d’autres grandes puissances européennes changent d’attitude. Une quarantaine de dirigeants étrangers participeront au Forum Belt and Road pour la coopération internationale qui aura lieu fin avril - soit beaucoup plus qu'en 2017.

Les États-Unis ont déployé tous les efforts possibles pour réprimer Huawei, mais son essor est encore plus imparable. Cette affaire reflète la réalité que les États-Unis ne peuvent pas agir de leur plein gré.

Il y a de plus en plus de doutes sur la capacité de l'armée américaine à aider Washington à réaliser ses objectifs dans le détroit de Taiwan et la mer de Chine méridionale en exerçant des pressions sur la Chine. Les avions de combat de l'Armée de libération du peuple traversant la "ligne médiane" du détroit ont clairement causé plus de choc que les mouvements des navires de guerre américains dans la région.

L'échec des États-Unis à contenir la Chine réside dans ses erreurs de jugement sur ses propres capacités et sa force. Ses stratégies à l’égard de la Chine reposent sur des hypothèses.

La Chine n'a aucune ambition de renverser l'ordre mondial et de rechercher des sphères d'influence dans différentes régions. Que la Chine recherche des avantages mutuels et que ce soit une solution gagnante, ce n’est pas du tout un discours. La BRI a apporté des avantages concrets aux pays participants.

La Chine ne cherche pas à affronter les États-Unis, mais elle tient fermement à la sauvegarde de ses intérêts fondamentaux, ce qui a donné des résultats effectifs. La Chine détient l'avantage dans certaines régions, son armée étant concentrée sur les zones extracôtières.

La coopération de la Chine à l'étranger, y compris avec les États-Unis, repose sur un principe gagnant-gagnant, ce qui rend plus difficile pour les États-Unis d'entraver les relations extérieures de la Chine. Même si les États-Unis sont plus puissants que la Chine, la Chine sait utiliser sa force.

Une élite de Washington veut contenir la Chine, ce qui est préjudiciable au système international dirigé par les États-Unis eux-mêmes. Pour contenir la Chine, Washington doit engager ses alliés alors que la doctrine America First éloigne ces alliés.

Au cours des dernières années, la Chine a consolidé son partenariat stratégique global de coordination avec la Russie. Il a également amélioré les liens avec ses voisins alliés des États-Unis. Cependant, les États-Unis n’ont pas renforcé leurs liens avec la plupart de leurs alliés et se sont même éloignés d’eux. Il s'est retiré de plusieurs institutions multilatérales. Sa stratégie indo-pacifique est purement symbolique.

Depuis l'année dernière, les États-Unis ont adopté une approche erronée à l'égard de la Chine. La Chine n’entre pas dans une rivalité géopolitique avec les États-Unis et la cause fondamentale de leur développement réside en eux-mêmes. La Chine insiste sur ses propres affaires et le président américain Donald Trump est également plus enclin à traiter des problèmes intérieurs.

Mais il est distrait par trop de questions litigieuses au sein de son pays. Les États-Unis devraient s’attacher à résoudre ces problèmes plutôt que de contenir la Chine.
Xuan
   Posté le 10-06-2019 à 08:35:02   

Avec un plan renforcé, les États-Unis visent la Chine


Par Zhao Minghao Source: Global Times Publié le 2019/6/9 19:13:40

http://www.globaltimes.cn/content/1153585.shtml

Le Pentagone a publié son premier rapport de stratégie indo-pacifique (IPSR) le 1er juin. Le même jour, le secrétaire d'Etat américain à la Défense par intérim, Patrick Shanahan, a expliqué les points principaux de ce rapport lors de son discours lors du 18ème dialogue Shangri-La à Singapour. Entre le 31 mai et le 2 juin. Dans un conflit commercial grandissant entre la Chine et les États-Unis, le gouvernement du président américain Donald Trump est déterminé à investir davantage de ressources dans la mise en œuvre de la stratégie indo-pacifique, en particulier dans le domaine de la sécurité, qui n'a pas seulement alarmé Pékin. , mais a également perturbé la plupart des pays de la région.

La description de la Chine par le Pentagone dans l'IPSR est un cliché - accuser la Chine d'être un "pouvoir révisionniste" et de "rechercher l'hégémonie régionale indo-pacifique à court terme et, finalement, une prééminence mondiale à long terme". Ces accusations arbitraires et malveillantes font maintenant partie du nouveau discours américain sur la Chine.

Cependant, le rapport révèle également certaines tendances inquiétantes de la politique américaine en Chine.

Premièrement, le Pentagone se prépare activement à une guerre contre la Chine. Les faucons américains estiment que leur pays ne devrait pas craindre un conflit militaire avec la Chine dans la mer de Chine méridionale. En outre, les tensions entre Beijing et Washington sur Taiwan deviennent de plus en plus féroces. Alors que les États-Unis considèrent l’île de Taiwan comme un élément essentiel de sa stratégie indo-pacifique,

La région indo-pacifique est considérée comme un "théâtre prioritaire" tant par le Pentagone que par de hauts responsables du commandement indo-pacifique américain. Ils sont assez francs sur l'éventualité d'un conflit armé potentiel avec la Chine, soulignant que les États-Unis ne craignent pas le coût des conflits violents. L’IPSR mentionne explicitement que ' "nous n'accepterons pas de politiques ou d'actions qui menacent ou sapent l'ordre international fondé sur des règles - un ordre qui profite à toutes les nations ... La réalisation de cette vision nécessite de combiner une force commune plus meurtrière avec une constellation plus robuste d'alliés et de partenaires […] La force commune accordera la priorité aux investissements garantissant la létalité contre des adversaires haut de gamme. "

Deuxièmement, Washington tente de resserrer ses liens avec l'Australie, l'Inde et le Japon - un ensemble de pays, y compris les États-Unis, appelés Quad, ainsi que d'autres pays de la région, afin de créer un front uni pour contenir la Chine. Cependant, d'autres pays de la région, tels que l'Indonésie, la Corée du Sud et Singapour, ont toujours eu des doutes sur la Quad.

Dans l'IPSR, le Pentagone a plaidé en faveur de la "Promotion d'une région en réseau" et s'est engagé à accroître l'assistance militaire et de sécurité fournie aux pays de la région par le biais de la loi "Asia Reassurance Initiative Act". La loi est une législation bipartite majeure qui a été promulguée par le président Trump le 31 décembre 2018. Selon l'IPSR, "cette législation consacre un cadre politique générationnel pangouvernemental qui témoigne de l'engagement des États-Unis en faveur d'une région indo-pacifique libre et ouverte. .

Cela révèle que les États-Unis souhaitent établir une structure à trois anneaux dans la région indo-pacifique. Le premier anneau est l’alliance de traités entre les États-Unis, le Japon, l’Australie et d’autres pays. Le deuxième anneau est constitué des nouveaux partenariats de sécurité entre les États-Unis, l'Indonésie et le Vietnam. Le troisième anneau comprend le Royaume-Uni, la France, le Canada et d’autres pays. Washington espère ainsi promouvoir une plus grande implication des puissances occidentales dans les affaires indo-pacifiques.

Troisièmement, le Pentagone et d'autres départements américains promeuvent ensemble le renforcement de la sécurité économique, l'un des défis les plus importants des relations sino-américaines dans les années à venir. "Notre vision pour un Indo-Pacifique libre et ouvert reconnaît les liens entre l'économie, la gouvernance et la sécurité qui font partie du paysage concurrentiel dans la région et que la sécurité économique est la sécurité nationale" , indique le rapport.

L'administration Trump est préoccupée par le fait que la chaîne d'approvisionnement mondiale est trop dépendante de la Chine et tente entre-temps d'empêcher Pékin d'utiliser son pouvoir économique pour renforcer la sécurité de la Chine. Afin de contrecarrer la coopération économique de la Chine avec d'autres pays, les États-Unis vont continuer à utiliser le prétexte de la soi-disant sécurité nationale dans la région indo-pacifique.

Le Pentagone pense que les ports construits par les entreprises chinoises au Cambodge, au Sri Lanka, au Vanuatu et dans d’autres pays deviendront des bases navales chinoises à l’avenir, même si les gouvernements de tous ces pays ont catégoriquement démenti ces conjectures.

En attendant, Washington militarise la région. Par exemple, les États-Unis et l'Australie développent une base navale commune sur l'île Manus. Les îles du Pacifique ne sont pas capables de résister à la flexion musculaire de Washington, même si elles ont besoin d'investissements chinois.

Lors du 18ème dialogue Shangri-La, le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, a prononcé un discours stimulant sur les relations sino-américaines. Il a souligné que le monde "doit s'adapter à un rôle plus important de la Chine. Les pays doivent accepter que la Chine continue de croître et de se renforcer et qu'il ne soit ni possible ni sage d'empêcher que cela se produise" , ajoutant qu'il était impossible de "Créer un équivalent du pacte de l'OTAN ou de Varsovie avec une ligne dure tracée en Asie ou au milieu de l'océan Pacifique." De toute évidence, les pays de la région ne veulent pas que la Chine et les États-Unis se livrent à une confrontation féroce.

Shanahan, qui tentait de changer de poste officiel au poste de secrétaire à la Défense des États-Unis, aurait peut-être besoin de faire preuve de fermeté face à la Chine afin d'obtenir l'appui des législateurs américains lors des audiences du Congrès. Pourtant, il réalise l'importance d'établir de bonnes relations de travail avec le ministre chinois de la Défense. Le dialogue constructif qui a eu lieu entre le conseiller d'Etat chinois et le ministre de la Défense nationale, Wei Fenghe et Shanahan, lors du dialogue Shangri-La est une bonne mesure pour empêcher le conflit entre les deux parties de se transformer en catastrophe.

L'auteur est chercheur principal à l'Institut Charhar et chercheur associé à l'Institut d'études financières de Chongyang à l'Université Renmin de Chine. opinion@globaltimes.com.cn
Xuan
   Posté le 10-07-2019 à 13:36:48   

La vente d’armes américaines à Taïwan «viole gravement le droit international»,
affirme la Chine


09.07.2019
https://fr.sputniknews.com/international/201907091041623228-la-vente-darmes-americaines-a-taiwan-viole-gravement-le-droit-international-affirme-la-chine/


La Chine a protesté auprès des États-Unis concernant une nouvelle vente d’armes à Taïwan pour un montant estimé à 2,2 milliards de dollars (1,96 milliard d’euros).
La Chine a annoncé être fermement opposée à la vente d’armes américaines à Taïwan pour un montant de 2,2 milliards de dollars (1,96 milliard d’euros) et l’a indiqué fermement à la partie américaine, a expliqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang.

«La vente d'armes américaines à Taïwan viole gravement le droit international et les règles fondamentales réglementant les relations internationales, porte atteinte au principe "d’une seule Chine" et à trois communiqués conjoints américano-chinois, et constitue de plus une grave ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, ce qui nuit à la souveraineté et aux intérêts de la sécurité de la RPC. Nous protestons contre ces actions» , a déclaré le diplomate lors d’une réunion de presse.

La vente de chars Abrams et d'armes antichars et antiaériennes, y compris des missiles Stinger, annoncée par le ministère américain de la Défense a été approuvée lundi 8 juillet par le département d'État des États-Unis.
«Nous avons à plusieurs reprises insisté sur le fait que les États-Unis doivent parfaitement comprendre la nature extrêmement sensible et dommageable de leur décision de vendre des armes à Taïwan, et respecter le principe d'une Chine unique» , a annoncé M. Shuang.

Les tensions autour de l’île ont augmenté dans le contexte de la guerre commerciale entre la Chine et les USA.

Territoire contesté
Pékin considère que Taïwan fait partie de son territoire, ce que Taipei refuse catégoriquement. Les tensions se sont accrues depuis l'arrivée au pouvoir de la Présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Depuis son élection en 2016, Pékin a mené diverses patrouilles militaires autour de l'île, auxquelles Taipei a répondu en renforçant régulièrement ses forces militaires.

Les États-Unis sont le principal fournisseur d’armes de Taïwan. Le 15 avril, le Département d'État américain a annoncé la vente à Taïwan d'un programme d'entraînement pour les pilotes de F-16 et des services d'entretien de ces chasseurs, qui se trouvent actuellement en Arizona, pour un montant de 500 millions de dollars (environ 446 millions d'euros). Il s'agit de la troisième vente d'armes à Taipei depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.


Edité le 10-07-2019 à 13:37:04 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-07-2019 à 22:33:04   

La Chine peut sanctionner efficacement les entreprises américaines qui vendent des armes à Taiwan



Par Liu Xuanzun, Li Xuanmin et Leng Shumei Source: Global Times Publié le: 2019/7/14 23:23:40

http://www.globaltimes.cn/content/1157865.shtml

Washington applique des "doubles standards" aux sanctions de Pékin


Deux avions de combat J-11 et un bombardier H-6K en formation le 11 mai 2018. Les forces aériennes de l'Armée de libération du peuple (APL) ont mené un entraînement de patrouille sur l'île chinoise de Taiwan le 11 mai. Les avions de combat Su-35 ont survolé la Le canal de Bashi en formation avec les H-6K pour la première fois, ce qui marque une nouvelle avancée dans la structure des patrouilles dans les îles, a déclaré Shen Jinke, porte-parole de l'armée de l'air de la PLA. Photo: Xinhua



Les Etats-Unis déploient deux poids deux mesures en qualifiant "l'action stupide" les sanctions proposées par la Chine à l'encontre des entreprises américaines qui vendent des armes à Taïwan, ont déclaré dimanche des analystes du continent chinois, soulignant que les sanctions pourraient non seulement réduire l'approvisionnement en matières premières de ces entreprises mais empêchent également leurs produits non militaires d’entrer sur les marchés chinois.

Après que le gouvernement américain a approuvé un plan de vente d’armes d’une valeur de 2,22 milliards de dollars à Taiwan, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a annoncé vendredi lors d’un point de presse régulier que pour protéger les intérêts nationaux, la Chine imposerait des sanctions aux entreprises américaines participant aux ventes.

Citant des données publiées par le département américain de la Défense, les médias appartenant à l'État chinois ont identifié ces sociétés comme étant Raytheon, qui fournit les missiles Stinger, General Dynamics, qui fournit les chars M1A2T, ainsi que BAE et Oshkosh, qui fournissent l'équipement des réservoirs.

Le sénateur américain Bob Menendez, le plus grand démocrate de la commission sénatoriale sur les relations étrangères, a déclaré aux médias que c'était une action insensée, car les entreprises susceptibles d'être sanctionnées ne participeraient pas beaucoup aux ventes de l'industrie de la défense à la Chine, selon un court vidéo VOA Chinese publiée sur son compte Twitter dimanche.

En réponse, Xu Guangyu, consultant senior de l'Association chinoise du contrôle des armements et du désarmement, a déclaré dimanche au Global Times que ces entreprises américaines ne semblent pas avoir de lien avec le commerce des armes avec la Chine, mais uniquement en termes de produit final.

Un produit final est basé sur de nombreux composants construits par toute une chaîne industrielle dans laquelle la Chine joue un rôle important, a déclaré Xu, notant que la Chine pourrait geler les chaînes industrielles liées à ces entreprises ou cesser de fournir certains matériaux de base.

Les terres rares, secteur largement contrôlé par la Chine, sont indispensables à la fabrication d’armes et d’équipements de pointe. Par exemple, le char M1A2 de General Dynamics utilise du samarium-cobalt dans son système de navigation, selon un rapport du Daily Telegraph basé au Royaume-Uni en 2011.

Le département américain de la Défense évalue la capacité des États-Unis en terres rares à assurer un approvisionnement stable dans le cadre du conflit commercial que le pays entretient avec la Chine, a rapporté samedi l'agence Reuters.

Les initiés de l'industrie ont averti que les entreprises non militaires de ces sociétés pourraient également être affectées. General Dynamics est non seulement le fabricant du char M1A2, mais également la société mère de Gulfstream, une société aéronautique dont les avions à réaction privés seraient favorisés par les milliardaires chinois.

Gulfstream est le premier constructeur d'avions d'affaires étrangers entré sur le marché chinois il y a plusieurs décennies et certains types de ses jets, tels que le Gulfstream G650, sont désormais populaires parmi les plus riches de Chine, a déclaré à Global le cadre supérieur d'un fournisseur de services intégrés pour l'aviation d'affaires basé à Pékin. Fois. Il a demandé à ne pas être nommé complètement.

Un avion d'affaires coûte entre 20 et 70 millions de dollars, a-t-il déclaré, ce qui signifie que la perte du marché chinois pourrait porter un coup dur à la société américaine.

Les initiés de l'industrie ont déclaré qu'une des mesures punitives pourrait être d'ordonner aux banques et institutions financières chinoises de refuser les prêts aux transactions liées à Gulfstream, la quasi-totalité des jets d'affaires étant vendus via un modèle de financement hypothécaire.

Les clients chinois de Gulfstream comprennent le fondateur d'Alibaba, Jack Ma Yun, et le président de Wanda, Wang Jianlin, ont rapporté les médias.

Le site Web de la filiale de General Dynamics en Chine est devenu inaccessible dimanche.

"La vente d'armes à Taiwan par les États-Unis constitue une violation grave du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales. Il s'agit d'une violation grave du principe d'une seule Chine et des trois communiqués conjoints Chine-États-Unis", a déclaré Geng vendredi.

Il a également exprimé l'opposition de la Chine au transit du leader régional taïwanais Tsai Ing-wen aux États-Unis, exhortant la partie américaine à annuler immédiatement les ventes d'armes et à mettre un terme aux échanges officiels avec Taiwan.

Les analystes de la partie continentale chinoise ont souligné que la décision d'imposer des sanctions mettait en évidence la ferme opposition de la Chine à la vente d'armes à Taiwan.

Opposition ferme

La mesure la plus simple pour punir ces sociétés était d'interdire leurs activités en Chine, a déclaré dimanche Shi Yinhong, directeur du Centre d'études américaines de l'Université chinoise de Renmin à Beijing, au Global Times.

Des leçons pourraient également être tirées des précédents. Le 17 décembre 2015, Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a annoncé que ni les gouvernements ni les entreprises chinoises ne coopéreraient avec des entreprises impliquées dans les ventes d'armes américaines à Taiwan. Les entreprises concernées à cette époque étaient Raytheon et Lockheed Martin.

Outre les sanctions, certains médias taïwanais interprètent également un exercice de l'armée populaire de libération près de la côte sud-est comme l'expression de l'opposition de la partie continentale chinoise à la vente d'armes.

Le ministère chinois de la défense nationalea déclaré dimanche dans un communiqué que l'exercice faisait partie de leurs arrangements réguliers selon le calendrier annuel.

En critiquant les sanctions imposées par la Chine aux entreprises d’armement américaines comme une action stupide, les États-Unis appliquent manifestement un double critère, les États-Unis ayant imposé à la Chine des sanctions encore plus inutiles et stupides, ont déclaré les analystes.

En septembre 2018, les États-Unis ont imposé des sanctions au département chinois du développement de l'équipement, la branche militaire responsable des armes et du matériel, et à son directeur, Li Shangfu, pour avoir acheté des avions de combat Su-35 et un système de missile sol-air S-400 à la Russie. , affirmant que cela était contraire à la loi américaine sur les sanctions punissant le gouvernement russe pour s'être mêlé aux élections américaines de 2016 , a rapporté Reuters.