Sujet :

Sport, Foot... opium sportif

Finimore
   Posté le 13-06-2014 à 09:00:44   

Voici un nouveau sujet de "diversion" comme dirait Duroc.

Le nouvel opium qui remplace peut-être plus efficacement la religion, c'est le sport avec notamment le foot.

Le sport et le foot, ne sont pas qu'un moyen de masquer une réalité sociale (diversion réelle celle-là !) mais aussi un puissant reproducteur de l'idéologie dominante. C'est-à-dire, que le sport est un dérivatif social et il n'est pas apolitique, il remplace une réalité, par toute une idéologie de défense de la performance, concurrence, élimination du plus faible, violence, tricherie, nationalisme et chauvinisme, fric, dopage...
Le sport n'est pas de l'activité corporelle, physique, c'est le rendement corporel maximum. Il a une histoire, une nature et un rôle dans la société
Xuan
   Posté le 10-12-2020 à 17:06:56   

Le foot à contre-pied


Pas seulement, ce n'est pas moi qui vais t'apprendre l'histoire du miroir du sport , plutôt l'inverse.
Aujourd'hui le foot est en grande partie un enjeu financier mais on a vu que de grands joueurs comme Maradona ont pris ouvertement des positions anti impérialistes.
Ce n'est pas non plus la première fois que des sportifs dénoncent l'impérialisme, lors des JO par exemple.

L'incident qui vient de se dérouler dans le match PSG-Basaksehir est qualifié par l'Humanité de "tournant ... contre le racisme"

" Il y a vingt ans, quand Lilian Thuram a commencé à parler du racisme dans le foot, on entendait dire qu’il exagérait. Cette fois, en pleine Ligue des champions, aux enjeux sportifs et financiers considérables, des joueurs ont estimé que la situation n’était plus tolérable. On est agréablement surpris parce qu’ils ont exercé collectivement leur pouvoir de dénoncer les dérives du sport. Ils ont mo ntré qu’ils pouvaient être moteurs du changement" , relève Bruno Cremonesi, secrétaire national du Snep-FSU, syndicat de l’éducation physique et sportive. Pour le professeur d’EPS, la dimension du geste des Demba Ba, Kylian Mbappé ou Presnel Kimpembe est plus grande car elle traduit aussi les préoccupations et aspirations des gamins des quartiers populaires franciliens, dont ils sont eux-mêmes issus, eux aussi trop souvent définis par leurs origines présumées ou leur couleur de peau.

Pour l’historien du sport à l’université d’Artois et animateur du Temps du sport sur YouTube, "les rapports de forces ont changé. La plupart des sportifs qui ont pris la parole ces derniers temps pour remercier les personnels soignants durant le premier confinement, ou pour condamner l’assassinat de Samuel Paty et le tabassage du producteur de musique Michel Zecler, sont en position de force. Position de force sportive car ils sont champions avec leurs sélections ou leurs clubs. Économique puisqu’ils peuvent dicter leurs conditions à leur employeur, les présidents de club. Médiatique car des millions de personnes les suivent sur les réseaux sociaux et ils peuvent ainsi s’affranchir des médias. Ce qui s’est passé mardi est l’expression de leur ras-le-bol contre un état de fait. Ils vivent dans des clubs largement mondialisés, métissés. Mais ils voient aussi que ceux qui les dirigent sont tous des hommes blancs et que rien ne change" .


L'Huma conclut avec une citation de MG Buffet dans le pur jus réformiste et vide de sens "Les joueurs qui ont quitté la pelouse ne sont pas des héros. On a juste oublié que les sportifs sont aussi des citoyens. Maintenant, il faut qu’ils soient entendus par les instances"

En réalité la bronca des joueurs de couleur traduit une réalité que la bourgeoisie ne doit pas oublier. Non seulement les joueurs noirs ou maghrébins sont nombreux parmi les meilleurs mais ils représentent une part de l'immense population autrefois dominée par l'impérialisme, et ces peuples sont en train de se lever.

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Egalement dans l'Humanité, l'interview de Lilian Thuram :

Lilian Thuram : « La révolte collective des joueurs est historique »
Jeudi 10 Décembre 2020

Créateur en 2008 de la Fondation Lilian Thuram-Éducation contre le racisme, l’ancien international et champion du monde 1998 rend hommage aux footballeurs qui ont quitté le terrain. Une première lors d’une compétition internationale aussi médiatisée.

ENTRETIEN.
Comment avez-vous ressenti les événements de mardi soir au Parc des Princes ?

LILIAN THURAM Ce qui m’a le plus frappé, c’est la conviction que les joueurs affichaient sur leurs visages, par leurs actes et dans leurs mots. Ils semblaient dire : « Ce n’est plus possible ! » En regardant les images, j’ai été fortement impressionné par cette solidarité entre les footballeurs des deux équipes. Tout d’un coup, ils disaient haut et fort, avec la puissance de leur collectif, que ce racisme ordinaire n’était plus tolérable, et qu’ils ne le supporteraient plus. Regardons les faits. La situation débute quand un arbitre interpelle l’adjoint du club turc. Puis, Demba Ba intervient. Mais c’est la suite qui m’a le plus intéressé. Demba Ba explique lui-même aux joueurs parisiens ce qui vient de se produire. Dès lors, tous décident de rentrer aux vestiaires, tous, dans un seul mouvement. Il n’y a pas eu d’ambiguïté, aucune hésitation, y compris de la part des entraîneurs. Vous savez, il faut avoir du courage et de la conviction pour quitter un terrain en plein match ! Cette révolte collective des joueurs devant l’injustice est le fait essentiel de cet événement. C’est un moment historique. Car, très souvent, dans le football, celui qui subit le racisme est seul et reste seul. Un autre fait est aussi à signaler : si Demba Ba a de l’expérience, puisqu’il arrive plutôt vers la fin de sa carrière et qu’il maîtrise parfaitement ces cas de figure compliqués à gérer, notons que ce n’est pas le cas de Kylian Mbappé, qui est encore jeune, très jeune. Et Mbappé est exemplaire quand il dit, haut et fort : « On ne peut pas continuer à jouer avec cet arbitre. »...



Edité le 10-12-2020 à 17:37:41 par Xuan


pzorba75
   Posté le 10-12-2020 à 19:12:01   

Le sport spectacle a remplacé la religion pour abrutir les populations, et il a même bien réussi. Souvent d'ailleurs, les clubs sportifs ont été montés par des associations religieuses ou par des mouvements laïques qui avaient bien senti le poison qui se cache derrière toutes ces structures.
Dans ce cadre, comme dans pratiquement tout ce qui concerne le peuple, il ne faut plus rien attendre des dirigeants ou représentants du Parti Communiste Français.
Finimore
   Posté le 11-12-2020 à 05:27:42   

En effet, le sport et le foot en particulier doivent être analysés et étudiés d'un point de vue marxiste dialectique. Un courant gauchiste dit radical a longtemps mis en avant par exemple les dessins de Charlie Hebdo sur le sujet (voir la revue Quel corps ?).
Ce courant s'appuyant sur le freudo marxisme et les thèses de W. Reich, fait écho au discours du type "les gens sont cons". Seulement, ce genre d'affirmations (qui ne tient pas compte des nuances, des contradictions et de la dialectique) ne permet ni de comprendre les phénomènes ni d'intervenir réellement sur eux. De ce point de vue la lecture du livre de Mickaël Correia "Histoire populaire du football" est intéressante. De même que "Les héros du sport : une histoire des champions soviétiques -années 1930 années 1980" de Sylvain Dufraisse.
Xuan
   Posté le 11-12-2020 à 12:00:23   

https://rmcsport.bfmtv.com/football/barca-en-soutien-aux-ouighours-griezmann-rompt-son-partenariat-avec-huawei-2016820.html?fbclid=IwAR0Z46x0mKbU6a5btY6nqkTjHU6MBKGIdbHQuTh58s9_PEfeVvTAWNlV2v0

Les sportifs décrochent parfois la médaille de la tête de noeud
Finimore
   Posté le 30-12-2020 à 11:22:24   

Lu dans le journal " Faut que j'te dise… " n°000 février 2016. Un article qui revient sur la campagne du COBA en 1978 contre la tenue de la coupe du monde de foot en Argentine.

Voici le texte de l'article :

Et si on parlait de… football ?
FIFA, Foot, fric et fascisme…


Une petite histoire du boycott de la coupe du monde en Argentine en 1978

Du 1er au 25 juin 1978 : La coupe du monde de football est organisée en Argentine.
Depuis 1976 l’Argentine était soumise à la dictature sanglante du Général Videla.
Une campagne politique de plus de 6 mois fut organisée par le COBA pour le boycott du mundial. Voici quelques éléments de cette histoire…


Le sport en général et le foot en particulier ont longtemps passés en dehors des feux de la critique sociale et ont souvent été présentés comme apolitique. L’actualité récente des magouilles de la FIFA*(1), de l’attribution de la prochaine coupe du monde de foot au Qatar, de la violence dans les stades, nous renvois vers d’autres événements plus anciens et réactive les analyses critiques faites par le COBA**(2) notamment lors de la coupe du monde de foot en Argentine en 1978. En dehors de l’analyse critique du rôle du sport et du foot, la campagne unitaire du COBA rencontra un écho important, malgré l’absence et l’opposition des grands partis de gauche (et de droite), des syndicats et d’une opinion publique largement indifférente à la tenue d’un spectacle sportif dans un pays soumis à une dictature militaire sanglante.

L’organisation de la coupe du monde pour l’Argentine
En 1966 la FIFA attribue l’organisation de la 11é coupe du monde de football à l’Argentine pour 1978.
Le 24 mars 1976, une junte militaire dirigée par le général Videla installe en Argentine un régime de terreur dont l’objectif principal est l’éradication du « cancer marxiste ».
Le coup d’état de Videla qui a l’approbation de l’impérialisme US et le soutien « logistique » de l’impérialisme français, est dans la suite de ceux qui ensanglantent le Brésil en 1964, la Bolivie en 1971, le Chili et le Paraguay en 1973. La répression pendant les années de la dictature argentine (1976-1983) c’est 30 000 morts et 20 000 disparus.

Une coupe pour embellir l’image d’une dictature sanglante
Même si la dictature sanglante de Videla est bien moins connue que celle de Pinochet au Chili, la junte militaire en Argentine, veut se servir de l’événement du Mundial et de son retentissement pour donner une image respectable du régime et profiter des retombées économiques. Une grande agence de publicité américaine, la Burston-Marsteller, est même mise à contribution pour un montant de 1,1 million de dollars…

Et si on organisait le boycott ?
Un mouvement pour le boycott du Mundial voit le jour à partir de 1977. Certains joueurs aux Pays Bas refusent de se rendre en Argentine (Cruyff et Van Hanegem). Des joueurs allemands prennent publiquement position contre la dictature en Argentine.
Mais c’est surtout en France que l’idée du boycott eu le plus de succès. Rappelons que dans l’Histoire du mouvement ouvrier, la question du boycott des Jeux Olympiques de Berlin en 1936 s’était posée pour dénoncer Hitler et que des Olympiades populaires avaient été programmées à Barcelone du 19 au 26 juillet 1936 mais qu’elles furent interrompues par le soulèvement fasciste du général Franco.

Du CSLPA au COBA
Des militants rassemblés depuis 1975 au sein du Comité de Soutien aux Luttes du Peuple Argentin (CSLPA), appellent au boycott de ce Mundial. Ils sont à l’origine de la constitution le 17 décembre 1977 du COBA, comité pour le boycott de l’organisation par l’Argentine de la coupe du monde de football. Le Comité est animé entres autres par François Gèze et des membres de la revue de critique du sport Quel corps ? et de son directeur : Jean-Marie. Brohm.

Le COBA va mener une campagne d’information et lancer une pétition pour le boycott.
« l'appel au boycott recueille plus de 150 000 signatures, dont celles de personnalités aussi diverses que Louis Aragon, Roland Barthes, Bertrand Tavernier, Jean Lacouture, Marguerite Duras ou Yves Montand ; 200 COBA locaux se constituent sur le territoire français ; » (…) « distribution de tracts, diffusion de pétitions, vente du pastiche L'Epique. » (…) « les numéros 3 et 4 du journal L'Epique réalisés par le COBA sont vendus à plus de 120 000 exemplaires. » (…) « Enfin, les manifestations constituent des temps forts du mouvement. Les grandes villes régionales en sont le théâtre tout au long du mois de mai 1978 : Lyon, Grenoble, Bordeaux, Nantes, Dijon. La plus importante d'entre elles se déroule à Paris, le 31 mai : 8 000 personnes y prennent part. »***(3)

La question du boycott va traverser l’ensemble des forces politiques, syndicales, sportives…
L’initiative du COBA va obliger l’ensemble des forces politiques, syndicales à se positionner vis-à-vis de l’Argentine et du boycott. Le FN affichera même « Oui au Mundial 78 en Argentine – Vive l’équipe de France » et « Non à la politique dans le sport » (sic)
Le mouvement à également une incidence et fait débat dans le milieu sportif et même parmi les joueurs de l’équipe de France. Certains comme Dominique Rocheteau (AS St-Etienne) lui-même sélectionné pour le mundial 78, essaie de trouver une alternative au boycott. Il est partagé entre ses convictions politiques et les limites de son action dans le cadre de l’équipe de France. Dans son autobiographie : (On m'appelait l'Ange Vert, le Cherche-Midi, 2005.) D. Rocheteau rappelle sa proximité marquée avec la Ligue Communiste Révolutionnaire (p. 146).
Même Michel Hidalgo, le sélectionneur pour la France, se posera la question de sa participation, d’autant plus que le 23 mai, des personnes essaie de le kidnapper la veille du départ pour l’Argentine.

Quand la France collaborait avec la dictature argentine
« La liste serait trop longue d’énumérer le nombre de ces hommes liés au pouvoir argentin, anciens collaborateurs, anciens OAS, racistes reconnus… » (…)
« L’actuel ambassadeur, tout d’abord, en poste à Buenos Aires depuis le coup d’état, François de la Gorce. C’est lui qui est à l’origine des changements de personnel marqué en général à droite ou à l’extrême droite. Le colonel Le Guen : attaché militaire précédemment en Afrique du Sud. Anticommuniste notoire il n’hésite pas à affirmer qu’il faut appuyer les efforts de la junte pour une élimination physique totale de la guérilla. Un des instrument de cette répression est d’ailleurs la mission militaire française installée de façon permanente (comme celle des USA) dans les locaux de l’armée. » (…)
« Les liens économiques dans ces conditions apparaissent dans toute leur logique et sont de plus en plus importants : Ika Renault par exemple est la première usine automobile du Pays. Peugeot Citroën, Péchiney Rhône Poulenc, St Gobain sont également bien implantés.
Les banques françaises, le Crédit Lyonnais surtout, prospèrent grâce aux ventes d’armes. En octobre 76, un crédit de 30 millions de dollars a été accordé à la junte sous la pression du gouvernement français. »****(4)

L’Argentine et l’impérialisme français sont économiquement, politiquement et militairement liés. C’est ce que montre notamment une brochure du CSLPA de 1978 : « Argentine: L'impérialisme français en question » et un tract du COBA « Non aux chars de l’armée française sur le Larzac et en Argentine » qui dénonce Giscard et ses ventes d’armes à Videla.

Une campagne, un contexte et des prétextes
La campagne du COBA se déroule dans le contexte de 1978, avant et après les élections législatives de mars et la défaite de la gauche.
Le COBA a réussi une réelle mobilisation unitaire de masse avec le soutien*(5) de quasiment toutes les organisations trotskistes, anarchistes, communistes libertaires, marxistes-léninistes, du PSU, des écologistes, des non-violents…
Alors que l’ensemble des grandes organisations politiques et syndicales de gauche –PS. PCF, CFDT et CGT- (s’il sont critiques, mais avec des nuances vis-à-vis du régime argentin) étaient toutes contre l’idée du boycott et défavorable au COBA (mis à part le SGEN-CFDT et le syndicat des correcteurs CGT).
Le PCF et le PS ne voulaient surtout pas aller contre l’opinion publique, car un sondage avait indiqué que 65% des Français étaient indifférents à la nature du régime argentin.
Le PCF, farouchement contre le boycott, défendait la position de l'URSS alliée économique de Videla et anticipait sur l'horizon 80 et les JO de Moscou.

Une bataille minoritaire et juste
La bataille politique menée autour du COBA montre que mêmes avec une opinion publique défavorable, des médias largement pour le Mondial, des partis de gauches et des syndicats favorables à la participation de l’équipe de France en Argentine, il fut possible d’organiser sur une base claire (le boycott) une riposte et de poser le débat devant l’ensemble de la population.

(1) FIFA –Fédération Internationale de Football Association-
(2) COBA -Comité pour l’organisation du boycott de la coupe du monde de football en Argentine-
(3) Le Mouvement Social n°230 en 2010 -éditions La Découverte-Article : « La coupe est pleine Videla ! Le Mundial 78 entre politisation et dépolitisation » par Jean-Gabriel Contamin, Olivier Le Noé –pages 27 à 46-).
(4) Antirouille (mensuel) n°24 –avril 1978- page 4-
(5) L’Épique ((pastiche du célèbre quotidien du sport) n°4 en date de juin 1978 précise qu’il a été réalisé par le COBA avec le soutien des journaux suivants : Politique Hebdo, Rouge (LCR), Barricades (mensuel jeunes LCR), L’Etincelle (OCT), L’Ecole Emancipée et Le Chrono Enrayé, Quel Corps ?, Le Cri des Murs, Commune (CCA), Antirouille, Non Violence Politique (MAN), La Gueule Ouverte – Combat Non-Violent, Bulletin de Liaison CEDETIM, Informations Ouvrières, Jeune Révolutionnaire, Quotidien du Peuple, Humanité Rouge, Le Monde Libertaire, Tribune Socialiste, Tout le Pouvoir aux Travailleurs.

Daniel qui a participé au COBA en 1978 (et qui en est fier !)
marquetalia
   Posté le 30-12-2020 à 22:45:27   

Les régimes marxistes léninistes du camp socialiste du bloc de l Est valorisaient le sport.
pzorba75
   Posté le 31-12-2020 à 05:52:10   

marquetalia a écrit :

Les régimes marxistes léninistes du camp socialiste du bloc de l Est valorisaient le sport.

Ce qui n'a pas empêché leur déclin, dopage ou non!
Pour finir 2020, le sport de compétition c'est le dopage et c'est tout . Seul le sport à l'école et en mode loisir, sans aucune compétition, est bon pour la santé et la société aspirant au socialisme.
À 2021.
Finimore
   Posté le 31-12-2020 à 05:52:28   

marquetalia a écrit :

Les régimes marxistes léninistes du camp socialiste du bloc de l Est valorisaient le sport.


Admettons le terme "marxistes léninistes du camp socialiste du bloc de l'Est", tu peux développer ton point de vue sur le sujet et ne pas te contenter d'une phrase.
Tu peux aussi lire : "Les héros du sport : une histoire des champions soviétiques -années 1930 années 1980" de Sylvain Dufraisse.
Tu peux aussi avoir un regard critique sur le sport en système capitaliste, faire une différence entre sport élite, sport populaire, sport de haute compétition, faire une différence entre sport en activité physique...
marquetalia
   Posté le 01-01-2021 à 12:16:33   

Même au sein des anciennes puissances coloniales,le sport a des atouts.ainsi les Jeux olympiques de cet été au Japon vont permettre aux Ainous de l île d Hokkaido,le peuple indigène de l archipel,de faire découvrir leur culture et leur langue aux touristes conviés aux événements hérités de la Grèce Antique, diffusés désormais à l ensemble des pays du globe.


Edité le 01-01-2021 à 12:18:57 par marquetalia


Xuan
   Posté le 02-01-2021 à 07:19:11   

Je crois que nous n'en saurons pas davantage sur les pays socialistes et le sport...
marquetalia
   Posté le 04-01-2021 à 17:30:04   

Ce qui n'a pas empêché leur déclin! Il reste la Biélorussie et la Transnistrie.


Edité le 04-01-2021 à 17:31:03 par marquetalia


Grecfrites
   Posté le 05-02-2021 à 19:12:36   

Le football comme phénomène social est aussi intéressant à suivre. Notamment le rôle des ultras, qui peuvent être politisés à l'extrême gauche ou bien à l'extrême droite et qui peuvent influer sur des situations politiques à l'échelle nationale (Serbie pendant les guerres de Yougoslavie, Tunisie 2011, Egypte 2011, Ukraine 2014 entre autres...).
Ils peuvent également influer dans des contextes locaux contre des directions de clubs. On peut comparer les groupes ultras à des syndicats de supporters qui luttent pour un football populaire.
Finimore
   Posté le 06-02-2021 à 05:35:42   

Grecfrites a écrit :

Le football comme phénomène social est aussi intéressant à suivre. Notamment le rôle des ultras, qui peuvent être politisés à l'extrême gauche ou bien à l'extrême droite et qui peuvent influer sur des situations politiques à l'échelle nationale (Serbie pendant les guerres de Yougoslavie, Tunisie 2011, Egypte 2011, Ukraine 2014 entre autres...).
Ils peuvent également influer dans des contextes locaux contre des directions de clubs. On peut comparer les groupes ultras à des syndicats de supporters qui luttent pour un football populaire.


C'est tout à fait ce que démontre et développe Mickael Correia dans son livre "Une histoire populaire du football".
Grecfrites
   Posté le 06-02-2021 à 14:38:33   

marquetalia a écrit :

@Grecfrites,la Serbie n a pas déclenché la tragédie des Balkans,ce fut l'œuvre de la Bavière et du Vatican,qui ont exacerbé les tensions en Yougoslavie en appuyant diplomatiquement les sécessions slovène et croate.


Où ai-je dis que la Serbie avait déclenché la guerre de Yougoslavie ?
marquetalia
   Posté le 07-02-2021 à 13:39:02   

Erreur de ma part.