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 un scrutin très significatif

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Xuan
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   Posté le 12-09-2015 à 00:00:29   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Le vote des salariés de chez SMART devait servir d'exemple pour le projet de démolition du code du travail et de "négociation dans le cadre de l'entreprise" , calculé par la clique réactionnaire des socialos au gouvernement.
C'était aussi le biais trouvé par eux pour se débarrasser des 35h sans avoir l'air d'y toucher et en jurant leurs grands dieux qu'ils n'y sont pour rien si les salariés finalement l'acceptent.
Rien de tel qu'un bon chantage au licenciement pour faire passer ce genre de scélératesse, surtout quand l'expérience montre que les licenciements arrivent quand même et que les concessions n'auront servi qu'à augmenter la productivité, baisser les salaires, et placer les salariés dans la position du vaincu attendant le coup de grâce.

Concernant les 35 h, il serait bon de rappeler qu'elles avaient déjà fait l'objet d'un sombre marchandage lors de leur négociation, obligeant les salariés à accepter en échange des baisses de salaires, au minimum leur blocage sur plus de dix ans, la dévalorisation des grilles de classification et dans tous les cas une hausse considérable de la productivité.
C'est précisément après cette opération très favorable au patronat que les Troubles Musculo-Squelettiques se sont multipliés et que la notion de stress au travail et de burn out ont commencé à préoccuper les médecins et les CHSCT.
Finies les pauses café et les moments de détente, l'arrosage du mariage ou du dernier né, l'expression "on n'est pas payé cher mais on rigole" ne faisait plus sourire. Bonjour le travail en tension, assorti de comptes-rendus systématiques, des comptes-rendus des comptes-rendus, des démarches "qualité" absurdes et de la Total Productive Maintenance .
En Français dans le texte : tu produis, tu remplis les formulaires, les tableaux de marche et les bilans, tu fais les prélèvements, tu les portes au labo, tu approvisionnes, tu nettoies et tu dépannes ta machine par dessus le marché...et si tu as un moment de libre tu voudras bien participer à une réunion pour améliorer les TRS, TRG, MTBF, MTTR, bref la productivité.

Mais revenons au vote de chez SMART, où 56 % des salariés ont accepté de travailler plus longtemps pour un plus maigre salaire, puisque cet exemple a été monté en épingle dans tout le pays.
Car à quelque chose malheur est bon :

Il ressort que 74 % ont voté oui chez les 385 cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise consultés.
A l'inverse 39 % des ouvriers ont accepté de revenir aux 39 h.

Ce vote est significatif, d'une part des conditions de travail très disparates entre les salariés, mais aussi de la place spécifique de la classe ouvrière dans les rapports de production, de l'idéologie spécifique de la classe ouvrière, ceux qu'on appelle les "mulets" parce qu'ils ont "mauvais esprit", parce qu'ils n'acceptent pas d'effectuer un travail pour lequel ils ne sont pas qualifiés et donc pas rémunérés, tandis que d'autres l'acceptent volontiers en croyant obtenir par là une promotion qu'ils attendent encore.

Revenons à ce propos sur les thèses mensongères des théoriciens révisionnistes qui prétendaient inventer une classe ouvrière "du manœuvre à l'ingénieur" , ou plus récemment qui voyaient chez les concepteurs et les développeurs de l'informatique la nouvelle classe d'avant garde.
Ces brillants sociologues et économistes ne méritaient qu'un grand coup de pompe dans le cul avec des godasses de sécurité, car leur seule finalité était de déposséder la classe ouvrière de son rôle historique révolutionnaire, de lui ôter son rôle dirigeant dans le parti communiste.
Le résultat est là. On le voit aussi chez SMART.

Entendons-nous bien, il ne s'agit nullement d'opposer la classe ouvrière aux employés, ni aux techniciens. Pour ce qui concerne l'encadrement, qu'il se débrouille avec sa conscience, on sait qu'il est payé pour faire suer le burnous (quoiqu'il puisse exister des exceptions).
Les employés et techniciens sont les plus proches alliés des ouvriers, mais dans la lutte de classe seule la classe ouvrière peut conduire l'ensemble des salariés avec détermination.

Cette direction idéologique ne peut pas s'effectuer à travers des votes à bulletin secret, c'est-à-dire dans le cadre du règlement intérieur imposé par la classe capitaliste, sous son autorité, sous la surveillance des cadres de l'entreprise, après une intense préparation psychologique exercée depuis la direction jusqu'aux agents de maîtrise, alliant le chantage à l'emploi et les pressions personnelles.

La direction idéologique de la classe ouvrière ne peut s'exercer que dans la lutte classe contre classe, en opposant toutes les formes d'action et toutes les mesures de rétorsion possibles contre les exploiteurs. C'est alors que d'autres catégories de salariés peuvent se joindre aux ouvriers lorsqu'ils sentent que le rapport des forces a basculé.

Et dans le combat révolutionnaire pour renverser le capitalisme, dans la direction du parti communiste, il en est de même.
Le parti communiste est le parti de la classe ouvrière, indépendant de toutes le formations bourgeoises, il doit organiser en son sein et dans sa propre direction les éléments d'avant-garde de la classe ouvrière, en particulier les ouvriers les plus exploités, ceux qui sont soumis à l’exploitation multiple dans la sous-traitance, ceux qui subissent à la fois l'exploitation et le racisme, ceux qui sont précarisés et notamment les femmes.


Edité le 12-09-2015 à 00:11:05 par Xuan




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Xuan
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   Posté le 13-09-2015 à 20:02:58   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Sur le temps de travail, un article du blog oùvalacgt :

Temps de travail : les simulacres et le vrai combat


On n’arrête pas de nous enfumer sur le temps de travail…
D’un côté Macron, Valls et le MEDEF joue à nous faire peur à modifier la loi sur les 35 heures, et tout de suite après à nous dire que, mais non, c’était une blague on ne va pas y toucher…
D’un autre côté, Martinez nous la joue carrément gauchiste en annonçant une « campagne pour les 32h » dans la CGT (voir l’extrait du dernier numéro d’Ensemble ci-contre), alors que d’une part aucune campagne n’est prévue sur le sujet (et les meetings de rentrée n’en ont pas soufflé un mot…) et que la revendication apparaît à tous comme radicaliste et sans le début de commencement de possibilité d’y arriver.

Parce qu’en parallèle, nous, partout on voit les attaques sur le temps de travail , et plutôt graves…

> On peut d’abord saluer le remarquable combat des camarades de la santé à l’AP/HP, et aussi dans de nombreux hôpitaux des régions, contre les propositions Hirsch/Touraine de prétendre « renégocier » l’application des 35 heures à l’hôpital, en développant par de multiples et subtiles manœuvres la flexibilité, l’aggravation de l’intensité du travail, et le travail gratuit dissimulé (comme le temps de débriefing au recouvrement de poste pour transmettre les consignes). Le combat est rude, à la fois pour défendre les intérêts des personnels qui se trouvent dans une situation déjà calamiteuse, et pour défendre la qualité de l’accueil des patients et malades qui se dégrade mois après mois… (voir http://www.facebook.com/touchepasanosRTT et http://www.sante.cgt.fr/35h-a-l-AP-HP-defense-des-services).
Combat contre la flexibilité, contre l’annualisation, contre l’aménagement du temps de travail, c’est la poursuite du combat entamé dès le début des années 80, aggravé par les lois de Martine Aubry sur les 35h qui légalisent tous les gains de productivité faits en souterrain, contre les travailleurs…

> A SMART dans la Moselle, la direction prétend consulter le personnel pour un retour aux 39h seulement compensé à moitié, avec un supposé maintien de l’emploi. Demandez aux camarades de Continental ce qu’ils en pensent ! (voir le dossier ICI) La CGT de l’usine a appelé à s’opposer à cette grave régression et au final ce sont les cadres (oui à 74%) qui l’ont imposée aux ouvriers (non à 61%), un vote de classe bien tranché, une consultation vérolée au départ ! C’est donc là l’augmentation brute du temps de travail, mais en conservant toute l’intensification réalisée toutes les années passées. L’exploitation s’aggrave ! Maintenant, aux syndicats majoritaires de dénoncer l’accord qui va suivre !

> Dans le commerce, l’attaque est là ouverte, via la loi Macron, qu’il s’agisse du travail du dimanche ou du travail de nuit qu’il s’agit de généraliser dans le secteur bien au-delà des prétextes avancés (La Défense est incluse en « Zone Touristique Internationale » !!!). Les camarades du Commerce, en particulier à Paris, ne lâchent rien, mettant en difficulté le gouvernement et gagnant, sous le rapport de forces, l’appui de la Maire Anne Hidalgo. (voir leur dossier ICI). En plus, ils ont réussi à construire une intersyndicale, le CLIC-P, efficace et combattive, malgré les réticences des confédérations largement favorables à des compromis. Une nouvelle journée d’action va avoir lieu le 15 septembre, une bonne occasion de mesurer l’ambiance !

> Dans nombre d’entreprises, l’attaque est sournoise, technique et difficile à saisir, sous couvert de modification du cycle des postes. Il est alors bien difficile de s’y retrouver, lorsqu’on se voit imposer un retour aux 4*8 avec des RTT en plus, ou à une modification très technique du régime des postes qui aboutit insidieusement à augmenter l’horaire hebdomadaire équivalent. Qui s’en rend compte, sinon les premiers intéressés, les ouvriers, juste par la fatigue augmentée ? Il est significatif que l’article le plus lu de ce blog (et de très loin) est celui qui détaille « les cycles du travail posté » et reçoit le plus de commentaires (des centaines depuis la publication initiale en 2008).

> C’est la multiplication des heures supplémentaires, parfois au mépris du Code du Travail, en s’appuyant sur les salaires de misère, et sur des jeunes prêts à travailler beaucoup pour avoir un peu plus de sous. Un des enjeux des réformes successives sur le temps de travail a toujours été de diminuer le taux de majoration.
Par ailleurs, les contrats à temps partiels sont passés de 8,6% à 19% des salariés en trente ans (1982-2013), exactement depuis le début des mesures « d’aménagement du temps de travail » et concernent désormais plus de 4,3 millions de salariés – très majoritairement des femmes…
Heures supplémentaires, temps partiels, deux attaques directes contre le temps de travail, deux volets de la flexibilité tant recherchée par les employeurs…

> Enfin, comment ne pas parler du contrat « zéro heures » que les patrons voudraient bien imposer comme en Angleterre, ou le travail de nos camarades sans-papiers, ou des travailleurs détachés qui dérogent allègrement avec toutes les règles de base


Alors on nous bassine d’un côté avec la supposée remise en cause de la loi sur les 35h, de l’autre avec la revendication ultraradicale des 32h.
Mais la réalité, ce sont toutes ces attaques, sournoises, mais quotidiennes, via les mesures d’aménagement et de flexibilité, qui font que la durée moyenne du travail remonte désormais en France, doublée d’une intensification accrue.
A quand une campagne contre la flexibilité, la précarité, la souffrance au travail ? (voir sur ce blog ICI) A quand la lutte contre les heures sups et les temps partiels, contre le travail de nuit – partout -, contre le travail le dimanche ? A quand une vraie campagne de toute la CGT pour le respect du temps de travail et de repos, contre les dérogations ? A quand la prise en compte de notre vraie réalité de prolétaires, au-delà des discours et des rideaux de fumée ???

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Xuan
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   Posté le 16-09-2015 à 11:30:49   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Deux articles sur : tribune marxiste-léniniste

Smart Hambach-57997
Braquage géant chez Smart :
les bandits
ne courent même pas




1_LE CASSE SOCIAL:

Le démontage en cours du Code du travail a ceci de particulier qu’il nous renvoie à la féodalité sans que personne mesure réellement l’amplitude hallucinante de ce gigantesque bond en arrière.
Le simple fait de faire primer l’accord d’entreprise sur la loi suffit amplement à faire de la protection des salariés soumis à la subordination de leurs moyens de subsistance une vue de l’esprit.


Simple exemple comme cela en passant d’une information tronquée au profit de la thèse libérale dominante, la manière dont la consultation des salariés de l’usine Smart à Hambach (Moselle) a été traitée me semble significative du peu de sérieux et d’objectivité de nos journaux français.

En effet, la plupart se sont empressés de titrer, comme pour encourager les positions régressives du Medef et de l’aile droite du PS, que les salariés de Smart ont voté à 56 % pour un retour aux 39 heures payées 37, ce qui signifierait leur adhésion pleine et entière aux thèses libérales.

C’est aller un peu vite en besogne, la réalité étant quelque peu plus nuancée. En effet, bien que ce résultat soit exact, il convient de souligner la composition de ce vote auquel 385 cadres consultés et seulement 39 % des 367 ouvriers (qui ont voté contre à 61 %) ont participé.
Source : Chez #Smart, la guerre des classes a bien eu lieu | les échos de la gauchosphère


Déjà, en admettant que la « consultation » ait eu lieu dans de bonnes conditions, il y a tout de même 44 % des salariés qui se font voler du salaire à leur corps défendant. Parce que oui, il faut appeler les choses par leur nom : on leur vole du salaire sans autre forme de procès.


Ensuite, comme le souligne notre ami Gauche de combat, ce n’est pas une consultation, ni une négociation, ni rien de ce genre. Il ne peut y avoir négociation qu’entre deux parties d’égale force. Ici, c’est seulement de l’extorsion de fonds obtenue par chantage. J’ai rigolé amèrement en écoutant les éléments de langage des médias pour parler de ce coup de force, eux qui sont si prompts à qualifier les luttes ouvrières de « prises d’otages », surtout quand ça emmerde les bourgeois. Cela aurait été bien plus approprié au moment où l’on demande à des gens de voter contre leurs intérêts en menaçant ouvertement leurs moyens de survie et ceux de leur famille.


Enfin — et comme cet article le rappelle à bon escient —, ces prises d’otages patronales sont assorties de fausses promesses qui sont généralement trahies dans les 24 mois qui suivent sans que les cocus de l’histoire soient dédommagés de quelque manière que ce soit. Ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est systématique.
En gros, les baisses de salaires sont imposées pour financer la revente à la découpe et la délocalisation sans frais. Et c’est tout.


Depuis le temps que ce sinistre scénario se reproduit, on ne peut plus parler d’ignorance ou d’aveuglement des responsables sociaux, médiatiques et politiques, mais bel et bien de complicité. Et ça m’étonnerait bien qu’ils le fassent gratos…

Monolecte

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/braquage-geant-chez-smart-les-171852

_________________________


2_Les données du problème:

Smart d’Hambach : 39 heures payées 37… référendum ou chantage

Les 800 ouvriers de smartville devaient voter vendredi à titre consultatif pour ou contre le pacte pour l’emploi 2020 qui prévoit de ranger au placard les fameuses 35 heures. C’est à dire plus précisément de revenir progressivement aux 39 heures, mais payées 37, plus une prime de 1000 euros sur deux ans. Les syndicats sauf un sont contre, alors que Phillipp Steyer le DRH de Smart France dédramatise. « Les salariés n’ont pas le couteau sous la gorge, il ny aura pas de plan social en cas de rejet de ce projet » prend-il soin de préciser. Seulement en cas d’un refus, la direction avait très vite précisé que d’autres mesures seraient prises pour améliorer la compétitivité. Alors, référendum ou chantage ?

La décision des employés de Hambach (Moselle) pourrait-elle servir de test national, alors que rôde la fameuse réforme du Code du travail. Surtout que le rapport de Jean-Denis Combrexelle remis au premier Ministre, préconise « d’ouvrir de nouveaux champs de négociation collective sur quatre piliers : conditions de travail, temps de travail, emploi et salaires ».


Mais si votre patron vous proposait de travailler 39 heures pour 120 euros brut de plus, c’est à dire, selon un délégué syndical, 17h33 supplémentaires de travail tous les mois pour seulement 5,19 euros net de l’heure. Que voteriez-vous ?
Auriez-vous la même réaction que cet ouvrier de l’usine Smart, qui interrogé par BFMTV disait qu’il avait 45 ans, une famille et une maison à payer, et qu’il voterait pour le pacte proposé par sa direction parce qu’il n’avait pas trop le choix. Qui parlait de couteau sous la gorge !


Or il se trouve que Smart Hambach n’est pas une entreprise en difficulté. D’ailleurs d’après la même source médiatique d’info en continu, les ouvriers de cette entreprise feraient déjà plus de 35 heures par semaine. C’est donc les majorations pour heures supplémentaires et les RTT qui sont dans la ligne de mire de Smart, une filiale du groupe allemand Daimer qui exerce sans doute des pressions sur la direction du site mosellan pour augmenter la productivité.


D’ailleurs dans un article, Le Figaro explique les raisons qui imposeraient un autre choix économique que celui des 35 heures pour le site qui fabrique les petites Smart. Notamment les différences de coûts avec l’usine Renault slovène de Novo Mesto, d’où sortent les Twingo et les Smart quatre places.


Toutefois, « Actuellement, un accord est valable s’il est signé par des syndicats représentant 30 % des voix aux élections professionnelles et s’il ne rencontre pas une opposition de 50 % ». Et « officiellement, trois des quatre syndicats représentés – CGT, CFDT et CFTC – sont opposés au projet. Seule la CFE-CGC s’y est déclarée favorable ».


Mais les syndicats pourront-ils raisonnablement s’opposer à un vote de l’ensemble du personnel, si dans l’avenir le Code du travail permettait un accord par entreprise sur le temps de travail et les salaires.
Ce vendredi à 18 heures, 56% des salariés de Hambach ont choisi de revenir aux 39 heures. La participation était de 93%.
Suite à ce résultat le vice président du médef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déclaré que c’était une bonne nouvelle.
Et vous qu’en pensez-vous ?

Gruni

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/smart-d-hambach-39-heures-payees-171704


Edité le 16-09-2015 à 11:34:53 par Xuan




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