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 Renversement de situation

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 18:35:24   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

La Rojava est favorable aux Tchétchènes blogs.mediapart.fr/maxime-azadi/blog/091114/le-contrat-social-de-rojava

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DUROC
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   Posté le 12-09-2016 à 18:41:03   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

J'ai à peine terminé un post que Marquétalia balance n'importe quoi. Je ne répondrai pas à un taré.

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 18:41:27   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

On comprend mieux maintenant pourquoi Vladimir Poutine est hostile à la Rojava.


Edité le 12-09-2016 à 18:44:08 par marquetalia




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DUROC
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   Posté le 12-09-2016 à 18:44:27   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

En plus, avec mon identification DUROC, JEUNE COMMUNISTE, vous me faites rigoler . J'ai 72 balais et j'ai toujours été communiste !

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 18:47:29   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Ah,excusez moi,je vous dois le respect.


Edité le 12-09-2016 à 18:48:34 par marquetalia




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DUROC
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   Posté le 12-09-2016 à 18:51:32   Voir le profil de DUROC (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à DUROC   

repose-toi-bien ...

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 19:01:11   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Oui

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 19:20:41   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il s agit des Tchétchènes de Syrie. projet.pcf.fr/88641

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marquetalia
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   Posté le 12-09-2016 à 19:29:43   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Moscou a certainement peur que la Rojava ne livre via les Tchétchènes de Syrie des armes aux insurgés du Nord Caucase.Voilà pourquoi Poutine laisse Erdogan mater dans le sang l insurrection de la Rojava.


Edité le 12-09-2016 à 19:30:19 par marquetalia




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Xuan
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   Posté le 17-09-2016 à 23:24:59   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

DUROC a écrit :

En plus, avec mon identification DUROC, JEUNE COMMUNISTE, vous me faites rigoler . J'ai 72 balais et j'ai toujours été communiste !

l'identification dépend du nombre de posts.
Pas très cohérent c'est vrai, on pourrait mettre "silencieux", "taciturne","laconique", "discret", "occasionnel", etc.

Duroc tu peux publier cette constitution, c'est un élément utile sur le sujet.
Ce n'est pas le seul non plus, l'impérialisme français cherche évidemment à utiliser le nationalisme kurde, et la position de la Turquie doit certainement lui causer quelque soucis.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
marquetalia
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   Posté le 25-09-2016 à 19:01:41   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Il y a un décalage de la part des puissances occidentales,qui ont soutenu l Uck contre la Serbie,malgré le" nettoyage ethnique"mené par les combattants de la "Grande Albanie"au Kosovo contre les Serbes et les Roms,alors que le Pkk est toujours sur la liste des orgas terroristes de l ue et des usa,alors que les Kurdes combattent Daech-idem pour le Hezbollah chiite libanais qui inflige une branlée a l État Islamique en Syrie.il n y a ainsi pas de désir de l Otan de combattre vraiment Isis.


Edité le 25-09-2016 à 19:04:52 par marquetalia




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marquetalia
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   Posté le 25-09-2016 à 19:05:49   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Vivement qu Hollande degage,il n a qu une seule obsession,le départ de Assad.

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Xuan
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   Posté le 10-10-2016 à 00:09:53   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Onze pays membres du Conseil de sécurité ont soutenu le texte, la Chine et l'Angola se sont abstenus alors que la Russie et le Venezuela se sont opposés à la proposition française.



Sputnik


La Russie a bloqué samedi le texte de la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu proposé par la France sur le cessez-le-feu à Alep, empêchant ainsi son adoption.

« Le projet de résolution n'a pas été adopté en raison du vote négatif d'un membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu » , a déclaré le représentant russe permanent auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.
« Le projet français attribue toute la culpabilité du regain des tensions en Syrie aux autorités syriennes » , a-t-on déclaré au ministère russe des Affaires étrangères.

Avant le vote, le représentant russe a fait savoir que la Russie était opposée au projet français et proposerait un projet de résolution alternatif concernant la Syrie. Cependant, le Conseil de sécurité a rejeté le texte présenté par Moscou. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, les propositions soumises par la Russie en vue de trouver un compromis ont été sacrifiées en faveur du renversement du gouvernement syrien.

« Le texte de la résolution, rédigé avec une apparente tutelle de Washington, a été présenté immédiatement après la suspension par les États-Unis des accords bilatéraux sur la Syrie, déformait brutalement l'état des choses réel et revêtait un caractère politisé, non-équilibré et unilatéral. »

Toujours selon la même source, le projet français ne prenait pas en considération le fait que la crise syrienne avait été provoquée intentionnellement, lorsque les rebelles avaient renoncé, en août et en septembre, de laisser passer les convois humanitaires, menaçant alors d'ouvrir le feu.

« Il serait inadmissible que la Syrie répète le sort de l'Irak ou de la Libye» , a expliqué le ministère.

Et de rappeler: la déstabilisation du Proche-Orient qui a débouché sur l'apparition de l'État islamique ainsi que sur celle de nouvelles réincarnations du Front al-Nosra, a commencer par l'intervention dans ces pays.

« Dommage que l'histoire n'apprenne rien à certains de nos partenaires » , a conclu le ministère russe.

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La France a réclamé « une zone d’exclusion de vol » en Syrie, le même scénario que pour la dévastation de la Libye


histoire et société
30
SEP
http://www.librered.net/?p=40712


El presidente de Francia, François Hollande, durante una conferencia de prensa al margen de la 70ª sesión de la Asamblea General de las Naciones Unidas (AGNU) en Nueva York, EE.UU. 28 de septiembre de 2015 .

Le Président Français, François Hollande, a déclaré que son pays étudie la possibilité de créer une « zone d’exclusion aérienne » dans le nord de la Syrie, euphémisme qui a été utilisé aussi en Libye et qui a fini par l’intervention de l’OTAN et le renversement et le meurtre de Muammar al Gaddafi.

Au cours de son allocution aux journalistes en marge de la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, Hollande a annoncé lundi qu’il avait l’intention de discuter avec ses partenaires dans les prochains jours, une proposition de la Turquie et des membres de l’opposition syrienne pour créer une zone d’exclusion dans le nord du pays arabe.

« Le ministre français Laurent Fabius dans les prochains jours examinera la délimitation (de la zone), comment définir la sécurité dans la région et ce qu’en pensent de nos partenaires » , a déclaré le président français aux journalistes.

Le Président a justifié cette mesure en arguant qu’elle « protégerait les personnes qui résident dans cet espace » et qui « sera un bon endroit où les réfugiés pourraient revenir et y vivre » .

Hollande a souligné que cette proposition peut être présentée dans le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui « donnera la légitimité internationale », à ce qui se fera dans ce lieu.

Le 23 juillet, la Turquie et les États-Unis ont approuvé la création d’une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie ; en outre, la Turquie a autorisé les États-Unis à utiliser la base d’Incirlik , dans le sud du pays, dans le cadre de la coopération contre le groupe ce qu’ils appelaient takfiri État islamique (turc, en arabe).

L’Iran et la Russie ont critiqué le plan turco-etatsunien pour créer une zone d’exclusion aérienne dans le nord de la Syrie et l’ont considéré comme un obstacle à la lutte de Damas contre le terrorisme.

l’Organisation des Nations Unies (ONU), a également mis en garde le gouvernement d’Ankara contre les conséquences de la création d’une zone d’exclusion dans le nord du territoire syrien.

LibreRed/HispanTV


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La Russie oppose son veto au projet de résolution français sur la Syrie


Sur RT
8 oct. 2016, 21:10

Le projet français visant à instaurer une trêve en Syrie n'a pas passé la rampe du Conseil de sécurité de l'ONU. Si onze membres ont voté pour, deux se sont abstenus et deux s'y sont opposés, dont la Russie, qui a fait usage de son droit de veto.

«Le projet de résolution n'a pas été adopté en raison du vote négatif d'un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU» , a déclaré l'ambassadeur de la Russie auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine.

«En 2003 nous avons essayé, appuyés par la France de mettre en garde l'Occident contre les conséquences de l'intervention en Irak [...] cette fois-ci, Paris compte parmi les principaux soutiens d'un renversement du président Bachar el-Assad» , a déclaré le représentant russe, ajoutant que Moscou regrettait que depuis le début de la crise syrienne, la France n'ait fait aucune proposition constructive, soulignant que c'était «encore le cas aujourd'hui» .

«La cerise sur le gâteau du projet franco-espagnol est l'interdiction des vols au-dessus d'Alep, et pas simplement à l'est, mais également au-dessus de la partie occidentale contrôlée par le gouvernement et qui est soumise aux tirs des combattants terroristes provenant de l'est» , a poursuivi Vitali Tchourkine, ajoutant que ce genre de restrictions ne pouvait être considéré qu'avec l'accord du gouvernement syrien.

Dans sa déclaration, le représentant de la Russie à l'ONU, a déclaré que tous les membres du Conseil de sécurité avaient dès le début compris que les deux projets de résolution ne passeraient pas. Vitali Tchourkine a exhorté toutes les parties à relancer le processus de paix en Syrie, qui a été «compromis» par les groupes radicaux.

Le ministère russe des Affaires étrangères a notamment expliqué que la résolution française attribuait la responsabilité de l'escalade de la violence que connaît la région d'Alep au seul gouvernement syrien.

La Russie a proposé des modifications constructives à la résolution de Paris qui a choisi de les ignorer et «a préféré un coup de commerce qui est loin des intérêts réels du peuple syrien», a également noté la diplomatie russe dans un communiqué.

Le projet de résolution présenté par la France incluait notamment l'instauration d'un cessez-le-feu à Alep, deuxième ville de Syrie et prévoyait un arrêt des bombardements ainsi que la mise en place d’un mécanisme de supervision d’une trêve.

Le 6 octobre, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault s'était rendu à Moscou pour rencontrer son homologue russe afin de discuter de la situation en Syrie et du projet de résolution que Paris s'apprêtait alors à présenter au Conseil sécurité de l'ONU.

A l'issue de cet échange, le ministre français avait déclaré à la presse que la France voyait la négociation comme la seule issue possible du conflit, appelant à une reprise des négociations à Genève.

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 13-10-2016 à 00:03:47   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Interview de Poutine par TF1. Vidéo http://www.lci.fr/international/vladimir-poutine-sur-sa-visite-annulee-a-paris-nous-nous-n-avons-rien-refuse-2007408.html
Le compte rendu est incomplet puisque Poutine a rappelé la destruction de la Syrie par l'intervention française.
Il a aussi signalé que les "rebelles" d'Alep font partie de Front Al Nosra, branche d'Al Qaïda désignés comme terroriste par l'ONU


le JDD

Sur TF1, Poutine rejette les accusations de crimes de guerre


Dans un entretien diffusé sur TF1 mercredi soir, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur le froid diplomatique qui l'oppose à François Hollande, avec l'annulation de sa visite en France. Sans accabler le président français, il accuse les puissances occidentales de renforcer le terrorisme en Syrie.

C'est une mise au point ferme de la part de Vladimir Poutine, qui n'a toutefois pas fait dans la surenchère. Depuis la Russie, le dirigeant a répondu aux questions de TF1 mercredi, en pleine période de tension diplomatique avec la France. Il est revenu sur l'annulation de son déplacement qui était prévu à Paris la semaine prochaine. "Nous, n'avons rien refusé" , a assuré le leader russe dans cet entretien diffusé lors du 20H. "On nous a simplement fait comprendre que le moment n'était pas opportun" , a-t-il argué.

Vladimir Poutine fait ici allusion aux propos de François Hollande, qui disait hésiter à le recevoir en raison de la tension qui oppose le Kremlin et les Occidentaux sur le conflit syrien. Le président russe a reconnu des "divergences, et c'est un euphémisme" sur la situation "autour d'Alep" . Moscou aide en effet le régime de Bachar el-Assad à pilonner l'est de la ville syrienne tenu par les rebelles.

Poutine évoque un "chantage" de la France
A ce sujet, Poutine a balayé les accusations de crimes de guerre, en assurant que cela relevait de la "rhétorique politique". "Je suis profondément convaincu que ce sont nos partenaires occidentaux, et en premier lieu les Etats-Unis, qui sont responsables de la situation" en Syrie, a-t-il ajouté, évoquant des territoires "devenus source de menace terroriste" avec la présence à Alep de combattants du Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda.

Un peu plus tôt, en marge d'un forum économique organisé à Moscou, le patron du Kremlin avait accusé la France d'avoir cherché à "envenimer la situation et attiser l'hystérie antirusse autour de la Russie" . En clair, Vladimir Poutine reproche à Paris d'avoir forcé son pays à mettre son veto le week-end dernier au projet de résolution à l'ONU sur l'arrêt des bombardements en Syrie. Selon le président russe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, était venu le 6 octobre rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui présenter ce texte. Le chef de la diplomatie russe "a dit : nous ne voterons pas contre la résolution si vous prenez en considération nos amendements" , a dit Vladimir Poutine. "Et que s'est-il passé ensuite? Le ministre français des Affaires étrangères s'est envolé pour Washington, a rencontré le lendemain (le secrétaire d'Etat américain John) Kerry et ils ont accusé la Russie de tous les péchés mortels" , a-t-il dénoncé.

"C'est nous qui devrions être vexés, pas nos partenaires, de cette situation" , a-t-il estimé. "On appelle ça influencer et faire du chantage. Mais concernant la Russie, cela ne marche pas et ne marchera pas" , a-t-il encore affirmé.

"Avec le président Hollande, j'ai de très bonnes relations personnelles"
Pour autant, "nos relations avec les Français, le peuple français, les entreprises françaises, n'ont pas du tout changé" , a assuré Vladimir Poutine. "Avec le président Hollande, j'ai de très bonnes relations personnelles, que je chéris beaucoup, et j'espère qu'elles nous aideront à surmonter les difficultés actuelles" , a-t-il affirmé.

Le dialogue n'est en tout cas pas rompu : les deux dirigeants se sont téléphonés mercredi après-midi avec également la chancelière allemande, Angela Merkel. Lors de cet entretien de 50 minutes consacré à l'Ukraine, "ils ont travaillé ensemble afin de réunir les conditions d'un Sommet en format Normandie (France, Allemagne, Russie, Ukraine) qui pourrait être très prochainement organisé à Berlin" , a rapporté l'Elysée dans un communiqué. Et Hollande et Merkel ont également exhorté Poutine à oeuvrer en faveur d'un cessez-le-feu en Syrie, a ajouté auprès de l'AFP l'entourage du Président français.

Dans la soirée depuis Rome, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault s'est dit quant à lui peu favorable à des sanctions dans l'immédiat contre la Russie pour son rôle dans la crise syrienne.

Arnaud Focraud - leJDD.fr


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Sur Sputnik :

Les États-Unis et leurs alliés sont responsables de la situation en Syrie et dans la région, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

Ce sont les États-Unis et leurs alliés qui sont responsables de la situation actuelle en Syrie et dans la région en général, et leurs accusations à l'endroit de la Russie sont de la rhétorique politique qui ne tient pas compte de l'état véritable de choses, a affirmé le dirigeant russe dans une interview accordée à la chaîne française TF1. « Je dirais que c'est une rhétorique politique qui n'a pas de sens et ne tient pas compte de l'état réel des choses » , a répondu le président russe quand on lui a demandé de commenter l'attitude rigoureuse envers la Russie au sujet des frappes à Alep, y compris de la part du secrétaire d'État américain, du président français et du ministre français des Affaires étrangères.
Dans le même temps, l'objectif de Moscou est de ne pas laisser se réaliser le scénario libyen ou irakien en Syrie, où il n'y avait pas de menace terroriste avant le « printemps arabe », a souligné Vladimir Poutine. « Je suis profondément convaincu que la responsabilité de la situation actuelle dans la région en général et en Syrie en particulier incombe, en premier lieu, à nos partenaires occidentaux, aux États-Unis bien sûr et à leurs alliés également. Rappelons-nous comment tout le monde soutenait à pleine gorge « le printemps arabe » ! Et alors, où est-il, cet optimisme ? Par quoi s'est soldé tout cela ? » , a demandé crûment le chef d'État russe.

M. Poutine a proposé de revenir à l'ambiance qui régnait au Proche-Orient avant le printemps arabe. « Rappelons-nous à quoi ressemblaient la Libye et l'Irak avant le moment où ces pays ou entités étatiques ont été détruits par les forces de nos divers alliés occidentaux. Certes, ces destructions n'ont pas été des exemples de démocratie comme nous le comprenons aujourd'hui » , a-t-il poursuivi.
Probablement, aurait-on pu — et il aurait fallu — influencer le changement de la structure de la société, de la structure de l'État et du pouvoir, de la nature du pouvoir. Mais, après tout, il n'y avait là aucun indice de terrorisme, a insisté M. Poutine.
« Aucune menace n'émanait de ces territoires et ne se présentait ni pour Paris, ni pour la Côte d'Azur, ni pour la Belgique, ni pour la Russie, ni pour les États-Unis. Et voilà maintenant que c'est la source de la menace terroriste. Notre but est alors d'éviter ce même scénario sur le sol syrien » , a-t-il résumé.


Edité le 13-10-2016 à 00:12:30 par Xuan




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marquetalia
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   Posté le 13-10-2016 à 10:58:32   Voir le profil de marquetalia (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à marquetalia   

Le Parti de Gauche prend position contre Assad et la Russie a Alep.


Edité le 13-10-2016 à 10:59:35 par marquetalia




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marquetalia
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Qui dénonce le siège d Aden par tous les pays sunnites ligués contre les chiites yéménites,exceptée l Algérie-qui a des positions internationalistes?et la prise de Falloujaha au plus fort de la guerre américaine en Irak?

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Xuan
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   Posté le 16-10-2016 à 23:18:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Ce que Poutine a dit à TF1 et ce que la chaîne a préféré taire par . Sergei Guneev


14
OCT
histoire et société
20:05 13.10.2016

Dans un entretien attendu à la chaîne TF1, le président russe Vladimir Poutine a donné franchement son avis sur un nombre de sujets, mais le choix des journalistes de la chaîne surprend, beaucoup de points chauds importants sur le plan international ayant été omis. Qu’est-ce que TF1 a passé sous silence? Sputnik publie les parties qui manquent.


Le nom du président russe Vladimir Poutine a été évoqué durant cette dernière semaine en France un nombre assez impressionnant de fois en raison de sa visite annulée à Paris et ce qui a précédé : le désaccord concernant la situation dans la ville syrienne d’Alep et la résolution française sur Alep qui s’est heurtée au veto russe. M. Poutine ne vient toujours pas en France, mais il accepte de parler aux journalistes français de TF1 et leur parle franchement et sans éviter les questions délicates. © SPUTNIK. ALEXEI NIKOLSKY


Pour Poutine, la responsabilité de la crise syrienne pèse sur les USA et leurs alliés

Or, alors que l’intégralité de l’interview en russe se trouve sur le site de TF1, les journalistes de la chaîne ont choisi de diffuser, pour le journal de 20 heures, une sélection de sujets assez chaotique. Certes, ils n’ont pas négligé les thèmes tels que la visite du dirigeant russe annulée à Paris, sa réaction aux accusations de crimes de guerre et les bombardements à l’est d’Alep. Cependant, bien qu’il y ait bien d’autres questions à soulever, la chaîne a vite passé… à ce que Poutine pensait de Donald Trump.

Donc, le reste de l’interview a-t-il paru moins important aux journalistes de TF1 ?

Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d’Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant… Pas intéressant ! Il explique pourquoi la Russie n’est pas responsable de la crise migratoire que l’Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps. Il dévoile une proposition extraordinaire qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n’a pas été respecté. Intéressant ? Assez, si on a envie de connaître le point de vue du président russe sur une question sensible plutôt que savoir s’il aime bien Trump…

Pour les curieux, Sputnik vous présente les extraits qui ne sont pas parus sur TF1 au journal de 20 heures
.

« Nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain » © REUTERS/ ABDALRHMAN ISMAIL

Les terroristes pilonnent l’ouest d’Alep à l’aide du «feu de l’enfer»

Pour décrire l’ampleur des atrocités aujourd’hui, le président russe a tenu à rappeler entre autres une frappe contre un hôpital de Médecins sans frontières en Afghanistan, puis une frappe plus récente au Yémen.

« Maintenant, concernant l’aspect humanitaire autour d’Alep. Est-ce que nous avons donc oublié comment l’aviation américaine avait frappé un hôpital en Afghanistan en tuant notamment le personnel de Médecins sans frontières ? Des centaines de personnes, d’invités à des fêtes de mariage, ont été supprimées en Afghanistan. Et aujourd’hui qu’est-ce qui s’est passé au Yémen ? Une seule frappe et 170 personnes tuées et 500 blessées lors d’une cérémonie funèbre » , a fustigé M. Poutine.

« Partout où ont lieu les combats, malheureusement les personnes absolument innocentes meurent et souffrent. Mais nous ne pouvons pas permettre aux terroristes de faire des populations un bouclier humain et ne pouvons pas leur permettre de faire chanter le monde entier lorsqu’ils prennent quelqu’un en otage, lorsqu’ils tuent, lorsqu’ils décapitent » , a-t-il poursuivi. « Si nous voulons mener le combat contre le terrorisme jusqu’au bout, il faut les combattre et non pas se laisser mener par la bride, ne pas s’incliner et ne pas reculer » .


La trêve en Syrie

« Tout récemment, nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’un cessez-le-feu serait déclaré, sur un jour D comme disaient nos amis américains. J’ai insisté pour qu’ils résolvent d’abord le problème de séparation du Front al-Nosra et des autres terroristes de la partie saine de l’opposition et qu’après ça, on décrète un cessez-le-feu » , a commencé le président. Pourtant, les États-Unis ont affirmé qu’il fallait d’abord déclarer un cessez-le-feu et qu’après ils allaient résoudre le problème de séparation entre les terroristes et les non-terroristes. « Finalement, nous avons accédé à leurs désirs, nous avons accepté et le 12 septembre a été décrété jour de silence, d’arrêt des combats. Mais le 16 septembre, l’aviation américaine a frappé l’armée syrienne en faisant 80 morts » .

La frappe de la coalition internationale dirigée par les USA

« Au même moment, tout de suite après la frappe aérienne, Daech — là il s’agit déjà de Daech — est passé à l’offensive sur ce tronçon-là. Nos collègues américains nous ont dit que c’était une frappe par erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes. C’est la première chose. Et la deuxième chose, c’est que c’est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l’offensive tout de suite après ces frappes » , a fait remarquer M. Poutine. En même temps, au niveau le plus bas, au niveau opérationnel, un militaire américain a raconté qu’ils avaient préparé cette frappe pendant plusieurs jours. Comment est-ce qu’ils ont pu frapper par erreur s’ils l’avaient préparé pendant plusieurs jours ?, s’est interrogé le président. « Nos accords de cessez-le-feu ont donc été compromis. Qui les a compromis ? Est-ce que c’est nous ? Non »

. La situation humanitaire à Alep

« Nous tous, en revenant à Alep, parlons de la nécessité de faire passer les convois humanitaires. Tout le monde essaye de nous convaincre qu’il faut le faire. Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu’il faut organiser un convoi humanitaire. Mais comment le faire ? Il n’y a qu’une seule route que les convois doivent emprunter. D’un côté il y a des combattants, de l’autre les forces de l’armée syrienne. Nous savons déjà qu’il y a eu une provocation, qu’un de ces convois a été frappé, et nous savons au juste que ça a été fait par un des groupes terroristes » .

Moscou reçoit une «offre exotique» pour assurer la sécurité des frets humanitaires à Alep

Puis, face aux propositions russes de retirer les commandos d’un côté et l’armée syrienne de l’autre pour laisser le passage libre sur cette route aux convois humanitaires, le chef d’État russe a mentionné la « proposition exotique » que Moscou a reçue. « Et puis on nous fait une proposition exotique. Je vais vous étonner, vous et vos spectateurs. On nous propose que nos forces armées, les militaires de l’armée russe se dressent sur cette route pour garantir la sécurité. Nos militaires, gens courageux et résolus, sont venus me dire : d’accord, nous sommes prêts. J’ai dit : non, si nous le faisons, nous le faisons avec les Américains, proposez-le-leur. Nous l’avons proposé, eux [les Américains] ont tout de suite refusé, ils ne veulent pas se dresser, ils ne veulent pas retirer les unités de combat de ces groupes d’opposition, de ces groupes terroristes.

Que faire ? » L’accord avec Bachar al-Assad

Poutine dit savoir qui a frappé le convoi de l’Onu près d’Alep « Nous nous sommes mis d’accord avec le président Assad, il a accepté d’emprunter la voie de l’adoption d’une nouvelle constitution et à organiser des élections sur la base de cette constitution. Or, on ne parvient à en convaincre personne » , a déploré M. Poutine. Si le peuple ne vote pas pour le président Assad, le pouvoir sera changé par voie démocratique, et ceci non pas au moyen d’ingérence armée extérieure, mais sous un strict contrôle international, sous le contrôle de l’Onu. « Je ne comprends pas que cela puisse ne pas arranger qui que ce soit : c’est un instrument démocratique de règlement du problème du pouvoir. Cependant, nous sommes toujours optimistes et nous espérons réussir à persuader nos collègues et partenaires que c’est l’unique moyen de régler le problème » .

Crise migratoire.

Le dirigeant russe n’a pas non plus négligé un problème qui agace, mais persiste toujours, irrésolu : l’afflux de migrants en Europe. « Souvenons-nous que le problème des réfugiés est apparu bien avant que la Russie ait commencé à faire des efforts en vue de normaliser et stabiliser la situation en Syrie. L’exode massif des populations de cet énorme territoire du Proche-Orient et même de l’Afrique, de l’Afghanistan, il a débuté bien avant nos activités en Syrie ». « Toute accusation contre la Russie selon laquelle elle porterait la responsabilité du problème des réfugiés est absolument infondée. Notre objectif consiste justement à faire en sorte de créer les conditions de retour des gens chez eux » , a résumé M. Poutine.

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Le président al-Assad : L’échec des pays occidentaux
et de la Turquie dans la bataille d’Alep
signifie la chute du plan extérieur


Palestine-solidarité
Sana



Jeudi 8 décembre 2016

Damas / Le président Bachar al-Assad a affirmé que tous les pays occidentaux et régionaux s’appuient sur la Turquie pour exécuter leur plan dévastateur en Syrie et pour soutenir les terroristes, assurant que leur échec dans la bataille d’Alep signifie le changement du cours de la guerre partout en Syrie et l’échec du plan extérieur.

Dans un entretien qu’il a accordé au journal syrien “Al-Wattan” et qui a été publié aujourd’hui, le président al-Assad a dit : “La bataille d’Alep sera un profit, mais il faut être réalistes. Cette bataille sera un grand pas vers la fin, mais la guerre en Syrie ne prendra fin qu’après l’éradication complète du terrorisme. Les terroristes se trouvent dans d’autres zones et même si on achève la bataille d’Alep, on poursuivra la guerre contre eux” .

Le président al-Assad a affirmé que la décision de la libération de toute la Syrie avait été adoptée dès le début, faisant noter : “Nous n’avons point pensé un jour à abandonner n’importe quelle zone sans la libérer”.

Le président al-Assad a indiqué que le développement des combats pendant cette dernière année avait abouti aux résultats militaires qu’on constate récemment, assurant que l’opération de la libération de la zone est d’Alep ne s’inscrit pas dans un cadre politique, mais elle s’inscrit dans le cadre des opérations militaires normales.

“La libération d’Alep des terroristes signifie qu’il n’y aura ni aux mains des terroristes ni à celles des pays qui les soutiennent de véritable carte” , a-t-il fait savoir, soulignant que celui qui gagne du côté militaire à Damas ou à Alep réalisera un accomplissement politique et militaire très grand, vu que ces deux villes sont importantes aux niveaux politique et économique.

Le président al-Assad a affirmé que les Américains insistent sur le fait de demander une trêve, car leurs agents des terroristes sont devenus dans une situation difficile.

Questionné sur sa réponse aux allégations occidentales disant que la Syrie est un pays vassal de la Russie, le président al-Assad a fait savoir que l’Occident pense à cette manière car il vit cette situation et que tous les pays occidentaux sont actuellement vassaux de leur seul maître, qu’est l’Américain.

“Quant aux relations avec la Fédération de Russie, nous voulons les consolider et nous appelons avant et après la crise à des investissements russes en Syrie. Par contre, les Russes n’ont pas tenté d’exploiter cette question ni de près ni de loin” , a souligné le président al-Assad.

Et le président al-Assad de poursuivre : “Le côté de principes est fondamental dans les politiques russes. En même temps, la guerre contre le terrorisme n’est pas uniquement une guerre pour la Syrie, mais aussi pour la Russie, la région, l’Europe et le monde en général” .

A la question de savoir s’il y aurait une confrontation militaire avec la Turquie en cas de la poursuite de son intervention sur les territoires syriens, le président al-Assad a répondu que tant la politique turque est conduite par une personne déséquilibrée psychologiquement comme Erdogan, il faut avancer toutes les possibilités.

“La Syrie a le droit de défendre ses territoires et nous le ferons évidement, mais nous souhaitons que les personnes conscientes en Turquie puissent pousser Erdogan à renoncer à ses sottises quant à la question syrienne pour éviter toute confrontation” , a fait noter le président al-Assad, qui a souligné la nécessité d’œuvrer pour réaliser cet objectif.

A propos des possibilités de nouer une coopération avec l’armée américaine dans la lutte contre “Daech”, le président al-Assad a indiqué que “depuis l’an 1985, nous insistons sur l’importance de créer une Coalition antiterroriste et nous déclarons en permanence que la Syrie est disposée à collaborer avec toute partie oeuvrant sérieusement pour lutter contre le terrorisme” .

A la question de savoir si la Syrie est disposée à s’ouvrir à la France si elle avancerait une suggestion de nouer un dialogue avec Damas, le président al-Assad a dit : “Oui, évidemment, lorsque la politique européenne change, nous n’avons pas de problème. Nous voulons une relation avec tous les pays du monde, dont l’Occident, en dépit de notre connaissance anticipée de son hypocrisie. Lorsque nos relations avec l’Occident étaient bonnes en 2008 jusqu’en 2011, l’hypocrisie existait toujours. L’Occident n’a pas changé, il est toujours partial et hypocrite” .

A la question de savoir si l’arrivée du général Michel Aoun au pouvoir au Liban constitue une victoire pour la Syrie et l’axe de la Résistance, le président al-Assad a fait savoir que lorsqu’il y a une personne comme le général Michel Aoun qui sait bien le danger du terrorisme autour du Liban sur les Libanais, ceci sera une victoire pour le Liban et la Syrie, surtout que ce président sait que le Liban ne peut pas adopter la politique de distanciation.



Concernant les relations syro-égyptiennes, le président al-Assad a souligné que pendant les dernières années, notamment pendant la guerre contre la Syrie, les relations syro-égyptiennes avaient détérioré, en particulier pendant la période du pouvoir du frère musulman, Morsi. “Mais cette relation avait ensuite commencé à s’améliorer lentement, tandis que les perspectives sont limitées dans un cadre sécuritaire” , a-t-il précisé.

Faisant allusion à l’examen avec l’Iran de tous les détails, le président al-Assad a assuré que l’Iran est un Etat qui se base dans ses politiques sur les principes.

Questionné sur sa vision à propos du développement au nord de la Syrie et des factions armées kurdes, le président al-Assad a indiqué que ces factions sont diversifiées et qu’un certain nombre parmi elles sont nationales alors que d’autres sont des mercenaires qui oeuvrent pour la séparation et le fédéralisme.

“Je ne crois pas que le peuple syrien accepte le fédéralisme n’importe où en Syrie, c’est pourquoi je ne m’inquiète pas à cet égard” , a fait noter le président al-Assad.

En outre, le président al-Assad a affirmé qu’il ne faut pas s’inquiéter à l’avenir de la Syrie car la société syrienne avait pu pendant la guerre faire la différence entre le fanatisme et le fait d’être pratiquant. “Si on peut frapper le terrorisme, je vous dirai que cette société sera beaucoup plus mieux que la société syrienne que nous avions connu avant la crise” , a précisé le président al-Assad.

Quant à l’objectif des visites des délégations sécuritaires étrangères en Syrie et aux possibilités d’ouvrir les ambassades, le président al-Assad a indiqué que “l’ouverture des ambassades ne nous nous intéressent point. Par contre, leurs ambassades sont, pour nous en Syrie, des centres d’espionnage. Ce qui compte c’est les politiques. S’ils les changent et si nous devenons certains qu’ils n’oeuvrent pas contre l’intérêt du peuple syrien, la coopération sécuritaire deviendra possible”.

Le président al-Assad a ajouté que les visites des délégations sécuritaires en Syrie n’avaient pas cessé et que la majorité de ces délégations sont des pays qui avaient adopté une position hostile à la Syrie.

A la question de savoir si on peut ajouter officiellement de nouveaux ennemis de la Syrie, le président al-Assad a fait savoir que le mot d’ennemi dépend d’un pays qui occupe un territoire, non pas d’un pays qui adopte une politique hostile, disant : “Il ne faut pas supposer que la France est un ennemi. Je crois que le peuple français a commencé à changer. Des délégations officielles et populaires nous visitent et expriment des positions très objectives et morales, c’est pourquoi on ne peut pas dire que ce pays est un ennemi, tandis qu’Israël occupe des territoires syriens et reste toujours l’ennemi” , a-t-il dit.



A propos du processus politique à Genève, le président al-Assad a affirmé que la Déclaration de Genève n’était pas syrienne, mais une Déclaration internationale et onusienne. “Le processus à Genève ne s’est pas basé sur la lutte contre le terrorisme. Mais, au contraire, il était clair pour nous que ce processus n’était qu’un moyen pour que les terroristes réalisent ce qu’ils avaient échoué de le faire sur le terrain” , a-t-il fait noter.

Questionné sur l’opposition qu’il voit acceptable pour qu’elle se mette à la table dans le but de parvenir à des règlements politiques, le président al-Assad a répondu : “Pas toute opposition est un agent. C’est l’opposition qui a été chargée par certains pays de dialoguer avec la Syrie est l’agent. L’opposition est une opposition politique qui ne porte pas d’armes, qui ne soutient pas de terroristes et qui n’œuvrent pas en faveur des agendas étrangers” .

Mettant en exergue le volet des réconciliations avec l’Etat syrien, le président al-Assad a affirmé que ce volet est la seule solution disponible en parallèle avec la frappe des terroristes, avait protégé les civils et avait arrêté la destruction de davantage d’infrastructures.

Concernant les propos disant que l’Etat syrien tente de faire un changement démographique, le président al-Assad a indiqué que ces propos font suite à la campagne qui avait commencé au début de la guerre et au début de la campagne confessionnelle, affirmant que l’Etat n’a pas d’intérêt dans de ce changement démographique présumé.

Quant à la question des personnes enlevées, le président al-Assad a fait savoir que dans toutes les réconciliations qui avaient eu lieu, la question de ces personnes est fondamentale et constitue “une priorité pour nous”.

Questionné sur son soutien à l’organisation d’un forum national et d’un dialogue à Damas, le président al-Assad a fait noter qu’il soutient tout dialogue entre les Syriens qui ne dépendent pas d’agendas extérieurs et n’appuient pas le terrorisme.

Par ailleurs, le président al-Assad a souligné le grand rôle des deux secteurs, public et privé, dans la fermeté de l’économie syrienne, en plus du soutien extérieur, en particulier celui iranien et russe, qui avait contribué à réduire les charges sur cette économie.

A la question de savoir s’il consacrera les grands contrats aux pays amis dans la phase de la reconstruction, le président al-Assad a indiqué qu’il ne croit pas que le peuple syrien accepte que des sociétés des pays hostiles viennent pour reconstruire et réaliser des profits de la guerre qu’ils avaient éclatée.

De même, le président al-Assad a insisté sur l’importance de redoubler les efforts pendant ces circonstances difficiles en vue lutter contre la corruption au niveau de l’Etat et au niveau de la société.

Questionné sur son avis concernant la participation des forces populaires dans le combat aux côtés de l’armée syrienne, le président al-Assad a indiqué que la participation de ces forces avaient des points positifs et d’autres négatifs, disant : “Les points positifs de la participation des forces populaires résident dans la réalisation des accomplissements militaires sur le terrain, tandis que les points négatifs sont liés à la corruption qui est un cas individuel” .

Quant au développement du discours au Parti Baas, le président al-Assad a indiqué que pendant la guerre, l’on a œuvré pour développer tous les discours dans les différents secteurs, soulignant que le discours politique avait changé et qu’il est impossible que le discours politique pendant la guerre reste pareil à celui qui était avant la guerre.

Questionné sur ce qui empêche la Syrie d’avoir une tribune médiatique nationale forte que tous les Syriens peuvent suivre, le président al-Assad a fait savoir que rien n’empêche cela sauf notre volonté et notre vision en tant que Syriens, soulignant à cet effet que la preuve sur le fait que la capacité est disponible est ce qu’on avait réalisé pendant les premières étapes de la guerre lorsqu’il y avait de grands désinformation et parasites au niveau du monde, ainsi qu’au niveau régional ou qu’à celui local.

A. Chatta


Edité le 09-12-2016 à 08:22:01 par Xuan




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Lire aussi sur l'Orient le Jour :

LIBAN : La bataille d’Alep et le réveil « des cellules dormantes »

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Obama ordonne au Pentagone de viser l’affiliation d’al-Qaïda en Syrie, une des plus puissantes forces qui combattent Assad


Histoire et société
09 DÉC

je me demande ce que nos chiens de garde médiatique qui ne cessent de pleurer sur la méchanceté des Russes et des forces loyalistes syriennes vont avoir à dire devant cette nouvelle relayée par le Washington post:

La décision de déployer plus de drones et d’agents de renseignement contre le groupe militant précédemment connu sous le nom de Jabhat al-Nosra reflète l’inquiétude d’Obama que celui-ci ne soit en train de transformer des parties de la Syrie en une nouvelle base d’opération pour al-Qaïda aux portes du Sud de l’Europe, déclare le représentant.

L’action souligne dans quelle mesure Obama a évolué vers une priorité donnée à la mission de contre-terrorisme en Syrie au détriment des efforts pour pousser le président Bashar al-Assad à se retirer, puisqu’al-Nosra compte parmi les plus efficaces des forces combattant le gouvernement syrien.

par Les-crises.fr DT

J’adore le titre…

Vosu savez, Al-Qaïda, 11 Septembre, 3 000 américains morts, tout ça tout ça…


Source : The Washington Post, le 10/11/2016



Cette photo de 2015 postée sur la page Twitter de Jabhat al-Nosra, un affilié à al-Qaïda en Syrie, montre les combattants d'al-Nosra dans la province d'Idlib ou les États-Unis ont commencé à bombarder les dirigeants du groupe. (AP)

Cette photo de 2015 postée sur la page Twitter de Jabhat al-Nosra, un affilié à al-Qaïda en Syrie, montre les combattants d’al-Nosra dans la province d’Idlib ou les États-Unis ont commencé à bombarder les dirigeants du groupe. (AP)

Par Adam Entous

Le président Obama a donné l’ordre au Pentagone de trouver et de tuer les dirigeants d’un groupe lié à al-Qaïda en Syrie que l’administration avait largement ignoré jusqu’à maintenant et qui a été à l’avant-garde du combat contre le gouvernement syrien, déclare un représentant des États-Unis.

La décision de déployer plus de drones et d’agents de renseignement contre le groupe militant précédemment connu sous le nom de Jabhat al-Nosra reflète l’inquiétude d’Obama que celui-ci ne soit en train de transformer des parties de la Syrie en une nouvelle base d’opération pour al-Qaïda aux portes du Sud de l’Europe, déclare le représentant.

L’action souligne dans quelle mesure Obama a évolué vers une priorité donnée à la mission de contre-terrorisme en Syrie au détriment des efforts pour pousser le président Bashar al-Assad à se retirer, puisqu’al-Nosra compte parmi les plus efficaces des forces combattant le gouvernement syrien.

Ce changement devrait s’accélérer une fois que le président élu Donald Trump sera entré en fonction. Trump a dit qu’il serait encore plus agressif qu’Obama dans la lutte contre ces militants, une position qui pourrait mener au renforcement de la campagne contre al-Nosra, possiblement en directe coopération avec Moscou. Le groupe s’est renommé Jabhat Fatah al-Sham – ou le Front pour la Conquête de la Syrie – et dit avoir rompu avec al-Qaïda, une affirmation réfutée par les autorités américaines.

Le président Obama arrive à la 71ème Assemblée Générale annuelle des Nations Unies à New York, le 20 Septembre 2016. (Peter Foley-Via Bloomberg)

Le président Obama arrive à la 71ème Assemblée Générale annuelle des Nations Unies à New York, le 20 Septembre 2016. (Peter Foley-Via Bloomberg)

Les États-Unis ont par le passé mené des frappes sporadiques contre les membres vétérans d’al-Qaïda qui ont migré vers le Nord-Ouest de la Syrie depuis l’Afghanistan et le Pakistan pour rejoindre al-Nosra, et que les autorités américaines soupçonnent de conspirer contre les États-Unis et leurs alliés.

Les nouveaux ordres d’Obama donnent au Joint Special Operations Command, ou JSOC, de l’armée américaine une autorité élargie et des ressources additionnelles pour collecter des renseignements afin de lutter contre l’ensemble des meneurs d’al-Nosra, et non juste les vétérans d’al-Qaïda parmi eux ou ceux directement impliqués dans des projets d’attaques à l’étranger.

La Maison-Blanche et le Département d’État ont mené au sein de l’administration Obama le mouvement en faveur d’une priorité accordée aux actions contre le groupe. Les dirigeants du Pentagone étaient dans un premier temps réticents à diminuer l’engagement dans le combat mené contre l’État Islamique.

Mais selon des assistants, Obama était de plus en plus frustré à l’idée que le Pentagone et le renseignement ne faisaient pas plus pour liquider les dirigeants d’al-Nosra étant donné les avertissements qu’il avait reçu de la part des plus haut responsable du contre-terrorisme au sujet du risque grandissant qu’ils posaient.

Dans le Rapport Quotidien au président, le rapport de renseignement produit par les services d’espionnages américain avec le plus haut niveau de confidentialité, Obama a été informé à de multiple reprises durant l’été que le groupe permettait aux dirigeants d’al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan de créer, dans le Nord-Ouest de la Syrie, le plus large sanctuaire du réseau depuis son éclatement après les attaques du 11 septembre 2001. Les fonctionnaires ont également averti Obama qu’al-Nosra pouvait essayer de remplir le vide que laisserait l’État Islamique, en perte de terrain.

Lisa Monaco, la conseillère à la Maison-Blanche d’Obama pour la sécurité intérieure et le contre-terrorisme, a déclaré que la décision d’Obama était de « donner la priorité à notre combat contre al-Qaïda en Syrie, y compris par le ciblage de leurs dirigeants et de leurs agents, qui sont pour certains des membres historiques d’al-Qaïda. »

« Il faut que nous expliquions clairement à toutes les parties en Syrie que nous n’autoriserons pas al-Qaïda à développer sa capacité à attaquer les États-Unis, nos alliés et nos intérêts, » a-t-elle indiqué dans une déclaration. « Nous allons continuer à agir pour ne laisser aucune zone de repli en Syrie à ces terroristes. »

Sur cette photo de 2013, qui a été authentifiée sur la base de son contenu et d'autres rapports de l'Associated Press, des rebelles de l'organisation affiliée à al-Qaïda, Jabhat al-Nosra, sont assis sur un camion chargé de munitions à la base aérienne de Taftanaz, qui a été capturée par les rebelles dans la province d'Idlib dans le Nord de la Syrie. (Edlib News Network/AP)

Sur cette photo de 2013, qui a été authentifiée sur la base de son contenu et d’autres rapports de l’Associated Press, des rebelles de l’organisation affiliée à al-Qaïda, Jabhat al-Nosra, sont assis sur un camion chargé de munitions à la base aérienne de Taftanaz, qui a été capturée par les rebelles dans la province d’Idlib dans le Nord de la Syrie. (Edlib News Network/AP)

Afin de soutenir l’expansion de la poussée contre al-Nosra, la Maison-Blanche a fait pression pour que le Pentagone déploie des drones armés supplémentaires et ses actifs en matière de renseignement au-dessus du Nord-Ouest de l’espace syrien, une zone peu couverte par les États-Unis jusqu’à présent en raison de sa proximité avec la flotte et des systèmes avancés de défense anti-aérienne russe.

L’administration amèrement divisée d’Obama a essayé au cours de l’été de négocier une entente avec Moscou sur une campagne aérienne commune contre al-Nosra en échange d’un engagement russe de retenir au sol les avions du gouvernement syrien et de permettre l’entrée à plus d’aide humanitaire dans les zones assiégées. Cependant les négociations se sont rompues de manière houleuse, Moscou accusant les États-Unis d’échouer à distinguer al-Nosra des groupes rebelles modérés et Washington accusant les Russes de crimes de guerre à Alep.

En septembre, les opérations contrôlées par le JSOC utilisant des drones armés se sont intensifiées d’après les responsables militaires.

Les frappes de drones dans le cadre de ce programme de l’armée américaine ont débuté en octobre et ont tué jusqu’ici au moins quatre cibles de haut rang, incluant le planificateur externe en chef d’al-Nosra. Le Pentagone a révélé deux frappes jusque-là. L’une des frappes les plus importantes, ciblant un rassemblement de leaders d’al-Nosra le 2 novembre n’a pas encore été divulguée, d’après un officiel, parlant sous couvert d’anonymat pour évoquer les opérations.

Jusqu’ici, ni la flotte russe ni son système de défense anti-aérien n’a interféré dans l’intensification des opérations américaines contre al-Nosra. Les officiels ont attribué le consentement de Moscou au nombre limité d’avions américains engagés dans les missions et à l’intérêt de la Russie à laisser Washington combattre l’un des ennemis les plus puissants au régime Assad au sein de l’insurrection. Les officiels américains ont prévenu les Russes des frappes visant al-Nosra pour éviter tout malentendu.

Les officiels ont dit que l’élargissement de la campagne contre al-Nosra était similaire à celle qu’Obama a dirigée contre des affiliés d’al-Qaïda au Yémen, Somalie et Pakistan.

Alors que la direction centrale d’al-Qaïda au Pakistan a été décimée, les États-Unis font maintenant face à plus de menaces impliquant plus de terroristes provenant de plus d’endroits que cela n’a été le cas depuis le 11-Septembre, a déclaré Nicolas J. Rasmussen, directeur du National Counterterrorism Center à un comité sénatorial en septembre.

La poussée dans la province d’Idlib et d’autres parties du Nord-Ouest syrien coïncide avec les offensives soutenues par le Pentagone dans et autour des bastions de l’État Islamique dans l’Est Syrien et Irakien, ces dernières ayant attiré la majorité des ressources de l’armée américaines et de l’attention du public.

Les officiels de la Maison-Blanche ont envisagé de lancer une campagne plus systématique pour détruire al-Nosra de haut en bas, rappelant l’approche du Pentagone vis-à-vis de l’État Islamique. Cette option a été repoussée car nécessitant trop de ressources. De nombreux combattants d’al-Nosra sont des Syriens qui ont rejoint le groupe à cause de son approvisionnement important en armes et en liquidité, ainsi qu’à son engagement à défaire Assad, pas pour conspirer contre l’Ouest.

Les officiels disent que les frappes visant les dirigeants étaient censées envoyer le message aux unités rebelles plus modérées, y compris celles soutenues par la CIA, de s’éloigner des affiliés d’al-Qaïda. A des moments critiques de cette guerre civile vieille de cinq ans, les rebelles modérés se sont battus côte-à-côte avec al-Nosra dans des opérations au sol contre les forces d’Assad. En fait, les responsables américains estiment que ces campagnes rebelles mirent tellement de pression sur le gouvernement Syrien que la Russie et l’Iran décidèrent de doubler leur engagement militaire en soutien à Assad.

Les officiels américains qui se sont opposés à la décision de poursuivre un plus large panel de dirigeants d’al-Nosra ont averti que les États-Unis feraient en fait les affaires du gouvernement Assad en affaiblissant un groupe en première ligne de la lutte contre le régime. Les frappes, ont averti les officiels, pourraient se retourner contre les États-Unis en renforçant l’image du groupe, les aidant à attirer plus de recrues et de ressources.

Des responsables soutenant le changement disaient que l’administration Obama ne pouvait tolérer plus longtemps ce que l’un d’eux décrivait comme « un pacte avec le diable », par lequel les États-Unis ont largement cessé le feu contre al-Nosra car le groupe était populaire chez les Syriens des zones contrôlées par les rebelles et faisait avancer les objectifs des États-Unis de faire pression militairement sur Assad. La Russie avait accusé les États-Unis de protéger al-Nosra, une accusation répétée jeudi à Moscou par le Ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov.

« Le président ne veut pas que ce groupe soit ce dont héritera le pays si jamais Assad échoue, » a dit un responsable américain. « Cela ne peut être l’opposition viable en Syrie. C’est al-Qaïda. »

Des officiels disent que l’espoir de l’administration serait que des factions de rebelles plus modérées soient capables de gagner du terrain alors que l’État Islamique et al-Nosra se retrouvent sous une pression militaire accrue.

Un nombre grandissant de fonctionnaires de la Maison-Blanche et du Département d’État ont toutefois émis des doutes en privé sur la sagesse d’utiliser la puissance militaire américaine, même d’une manière dissimulée, pour faire pression sur Assad afin qu’il se retire, particulièrement depuis les interventions militaires russes en Syrie l’année dernière.

Les agents du renseignement américain disent qu’ils ne sont pas sûrs de ce que sera l’approche de Trump vis à vis des rebelles soutenus par les États-Unis une fois qu’on lui aura expliqué l’ampleur du programme secret de la CIA. Trump a largement exprimé son scepticisme quant à l’armement des rebelles Syrien par le passé, suggérant que les agences des services de renseignement n’en savent pas assez sur les intentions des rebelles pour choisir des alliés fiables.

Le Secrétaire à la Défense Ahston B. Carter ainsi que d’autres dirigeants du Pentagone ont initialement combattu l’idée d’affecter plus d’avions de surveillance et de drones armés du Pentagone à la lutte contre al-Nosra. Au cours des réunions tenues dans la Situation Room de la Maison-Blanche [salle spéciale dédiée à la gestion des situations de crise, NdT], Carter ainsi que d’autres hauts gradés du Pentagone ont défendu que les ressources militaires étaient nécessaires pour combattre l’État Islamique et qu’il serait difficile d’opérer dans l’espace aérien étant donné la présence militaire russe, rapporte un officiel.

Tandis qu’Obama, la conseillère à la Maison-Blanche en matière de sécurité nationale Susan E. Rice, le Secrétaire d’État John F. Kerry et l’envoyé spécial présidentiel Brett McGurk ont convenu avec Carter de la nécessité de rester concentré sur l’État Islamique, ils ont privilégié une ré-allocation des ressources afin d’essayer d’empêcher al-Nosra de devenir une plus grande menace par la suite.

Un haut représentant à la Défense a dit que d’avantage de drones étaient affectés à la mission du JSCOC. Carter a également expliqué clairement que l’objectif du Pentagone serait de frapper directement les dirigeants d’al-Nosra, et non pas d’essayer de séparer les rebelles modérés d’al-Nosra.

« Si nous nous réveillons dans cinq ans, et que l’État Islamique est mort mais qu’al-Qaïda en Syrie a l’équivalent (des zones tribales au Pakistan) dans le Nord-Ouest de la Syrie, alors nous aurons un problème, » a dit un autre responsable supérieur.

Source : The Washington Post, le 10/11/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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La télévision russe met en ligne la libération d'Alep :
http://www.facebook.com/PRESSTVFRANCAIS/videos/1161110703942737/

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Sur Histoire et Société :

PHOTOS: Bachar al-Assad écrase Alep dans le sang


14
DÉC

Vous remarquerez au vu de ce diaporama que tandis que nos médias continuent à nous parler d’Alep martyrisée par « le régime » et les Russes, on découvre peu à peu qu’il existe une autre Alep qui elle se réjouit de voir les quartiers tenus par les « rebelles » dégagés de leurs inquiétants occupants. Bourrage de crâne sans doute mais que dire de celui qui veut nous faire ignorer l’autre partie de la réalité: Alep ne se limite pas à ce tas de ruines que l’on nous présente depuis des mois et le pseudo maire d’Alep est tout à coup devenu « le maire d’Alep est », encore un petit effort et l’on découvrira qu’il s’agit d’un titre fantaisiste à travers lequel on nous a vendu depuis des mois une situation qui n’a rien à voir avec la réalité. « Ici Git Alep » titre Libération. La guerre est toujours abominable et ce qui se passe à Mossoul ne doit pas être charmant non plus ou alors c’est du pipeau, mais un tel titre poursuit la désinformation alors même qu’il n’y a plus rien à espérer d’une telle « ligne »… (note de Danielle Bleitrach)

par Les-crises.fr DT


L’Obs sort une série de photos sur Alep : de la bonne vieille propagande, avec des vrais morceaux de Propagandastaffel…



Enfin, à la différence près qu’ils sont vraiment mauvais…

Source : Le Nouvel Obs, 13-12-2016

Et ce dès la première photo, avec un titre tout en finesse :



Mais pas de bol, on voit la réaction de joie de la femme à pieds…

Bref, loupé coco, ça rappelle ça ! :



La 2e :



C’est l’enfer dans les zones rebelles ? Ces gens se rendent donc en zone tenue par le gouvernement…

La 3 :



ah, les « massacres » « selon l’ONU ».

Bon, l’ONU n’a pas de preuve :



Mais bon, s’il y a des corps de femmes et d’enfants, ce sont forcément les forces de leur gouvernement qui les ont tués volontairement, cela ne peut être 1/ ni des victimes collatérales de bombardements 2/ ni des otages massacrés par les djihadistes, hein…

Passons à la 7e :



Important de citer le Ministre sans distance, ça sert à ça un chien de garde…

La 11e (mais il faut arriver jusque là :



Un « Waffen SS de Bachar » qui aide une civile – oh, ça alors, blessée par un sniper rebelle alors qu’elle fuyait ».

Ah la 12e, pour les courageux :



Certains « journalistes » sont quand même pitoyables, non ?

Voir les autres photos ici donc, sans grand intérêt…

Source : Le Nouvel Obs, 13-12-2016

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Bien sûr, le média répondra qu’il a bien montré qu’il y avait aussi de la joie sur place, mais enfin, 95 % des lecteurs n’auront vu que le titre ou le début du diaporama…

Et n’auront donc pas vu ça – qui existe aussi, même si cela fait partie de la propagande du gouvernement syrien (mais n’ayant aucun moyen de vérifier, je ne sais quelle propagande est la plus proche de la vérité, donc je reste prudent…)

//www.onenewspage.com.au/v/20161213/6260143.htm?width=480





















Les-crises.fr DT - 14 décembre 2016 à 2 h 30 min

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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit
Xuan
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   Posté le 16-12-2016 à 19:27:55   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Source communistes

Syrie : Un tournant dans la guerre


Il faut inlassablement rappeler qu'en Syrie, il ne s'agit pas d'une guerre civile mais bien d'une agression impérialiste contre un État souverain. Profitant, de la contestation qui a émergé à la suite de mesures anti-populaires dictées par le FMI et mises en œuvre par le gouvernement syrien, les forces impérialistes des USA et de l'Union Européenne, combinées à celles des États du golfe et tout particulièrement l'Arabie Saoudite, de la Turquie et d'Israël, ont déclenché une agression contre l’état syrien. Cette agression directe par l'utilisation de la force militaire et par procuration en armant, finançant et conseillant les troupes mercenaires a semé la mort et la ruine. Elle avait pour objectif, comme en Irak et en Libye, la dislocation de l’État syrien pour le plus grand profit des monopoles capitalistes pétroliers et gaziers.

Après cinq années d'une lutte sans merci, en s'appuyant sur ses alliés, l’État syrien recouvre progressivement la souveraineté sur son territoire qui est reconnu internationalement. La bataille d'Alep dont l'enjeu était bien la partition de la Syrie se termine par la défaite des troupes mercenaires. C'est un tournant qui devrait inciter les agresseurs de la Syrie à renoncer à l'idée du dépeçage de ce pays et donc à cesser leur agression. Cette diminution de la tension serait un pas significatif dans la perspective d'un règlement politique de la guerre et ouvrirait, enfin, un espoir de paix pour les peuples dans cette région du monde.

Force est de constater que les impérialistes ne baissent pas les bras et comptent poursuivre leur agression. Pour masquer leur défaite à Alep et préserver les forces de Daesh, à Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie), ils ont permis à ces dernières, en cessant leur action militaire contre elles, de détacher 5.000 combattants pour reconquérir Palmyre. Le journal Le Monde est à la pointe du combat anti-syrien en titrant que l'armée d'Assad est en déroute à Palmyre. Cela ne change bien sur rien à la situation à Alep mais indique jusqu'où sont prêtes à aller les forces de la coalition dirigée par les USA : la destruction de la Syrie ! Hollande se place à la pointe de ce combat et fait envoyer ses trois missionnaires : C. Duflot (EELV), C. Menucci (PS) et H. Mariton (LR). Cette bande des trois a pour mission de justifier une intervention militaire des USA et de l'UE qu'elle appelle bruyamment de ses vœux. Mais où étaient-ils quand les mercenaires de l'impérialisme agressaient la Syrie ? Ils ont ouvertement soutenu l'intervention étrangère. Ils ont du sang sur les mains et ils continuent leur sale boulot au service de l'impérialisme US et de l'UE en justifiant la position belliqueuse de la France.

Pour nous, solidaires du peuple travailleur syrien victimes de cette agression impérialiste, nous voulons avec lui que cesse la guerre d'agression et les interventions militaires. Il est grand temps de laisser à cette Nation les moyens pour qu'elle cherche et trouve en son sein les bases d'un accord politique permettant la paix, le retour des réfugiés et la reconstruction du pays.

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Xuan
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   Posté le 16-12-2016 à 19:42:32   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Une vidéo africaine d'Africanews commentant le tournant de la bataille d'Alep.

Le ton est radicalement différent de celui de nos médias.

http://youtu.be/VfFGP7cERP0

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Xuan
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   Posté le 16-12-2016 à 20:00:21   Voir le profil de Xuan (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Xuan   

Certains bruits circulent sur la présence de conseillers occidentaux à Alep.
Pas de preuve formelle, mais l'ampleur prise par la communication gouvernementale "humanitaire" surprend, alors que le calvaire des habitants dure depuis des mois, et que la fin des bombardements - de part et d'autre - ne tient qu'à la volonté des dits "rebelles".

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