Sujet :

OC-FR : rassemblement foyer Cara à St Ouen à 18 h

Xuan
   Posté le 18-09-2015 à 11:53:50   

Le foyer CARA est toujours occupé cette nuit par les familles du village d'insertion expulsé il y a un mois et demi des familles sans logement et des familles mal logées.

Cet hiver, le foyer, situé entre le siège d'alsthom et la future sortie de la ligne 14, progressivement vide de la majeure partie de ses habitant-e-s, avait été laissé à l'abandon. De nombreuses personnes sans logements dont une majeure partie de migrant-e-s s' y était installées.

L'office hlm propriétaire du bâtiment avait procédé à des expulsions illégales. Sur 196 chambres, seules une trentaine sont encore occupées.
Alors que les expulsions se multiplient à saint ouen, alors que des milliers de personnes sont à la rue, alors que les pouvoirs publics prétendent ne pas avoir de solutions durables pour les migrant-e-s, la mairie de saint ouen ferme le fjt cara et laisse à l'abandon 10 étages habitables.

Réquisition ! Droit au logement pour tous et toutes !

N'hésitez pas à venir soutenir habitant-e-s et occupant-e-s.





Edité le 18-09-2015 à 12:10:01 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-09-2015 à 11:54:07   

Dans la presse bourgeoise :

Saint-Ouen : le DAL s’empare des deux derniers étages du foyer Cara

C.G. | 16 Sept. 2015, 20h48
le Parisien


Saint-Ouen, mercredi. Une centaine de personnes à la rue, selon Droit au logement occupent désormais les deux derniers étages du foyer de jeunes travailleurs Cara, en cours de fermeture. (LP/C.G.)

En quelques minutes, la tour de 190 chambres, quasi désaffectée est passée d’une quarantaine d’occupants sur le point d’être expulsés… à environ 200 ! Le coup de force a été organisé mardi par les militants de Droit au logement(DAL), à Saint-Ouen et s’est terminé sur le toit du foyer de jeunes travailleurs Cara, quatorze étages plus haut.

« Nous sommes arrivés à 150, précise Eric, membre du DAL. Il s’agit de familles avec des enfants qui sont à la rue. » Ce mercredi, ils sont désormais une centaine de personnes installées dans les deux derniers étages du bâtiment fantomatique, promis à la destruction. L’association paramunicipale qui gérait la structure est en liquidation judiciaire, selon le maire UDI de Saint-Ouen, William Delannoy.

L’action du DAL a déclenché une réaction du propriétaire de l’immeuble, Saint-Ouen Habitat : ce mercredi, des portes de sécurité étaient posées au rez-de-chaussée et les accès, très étroitement surveillés. « On n’est pas en prison », s’énervent les résidants en sursis. Une jeune femme craque et pleure, alors que les aboiements nerveux de l’un des trois chiens de vigiles couvrent des discussions houleuses. « On essaie de trouver une solution, pour être relogé, notamment avec l’assistante sociale de la ville, explique une jeune travailleuse qui touche 700 € par mois. Mais l’arrivée du DAL vient aggraver une situation qui était déjà très compliquée pour nous. Ces militants défendent leur cause, mais pas celle des résidants du Cara. »

« Nous voulons au contraire mettre en avant le cas des locataires du foyer, répond, Eric, le militant du DAL. Ils ont été pris dans une stratégie de pourrissement de la part de la ville depuis trois ans. Et il n’y a, pour l’instant, aucune perspective pour ce bâtiment. »

William Delannoy dénonce « une opération de communicationdu DAL ». « Nous étions en train de régler la situation d’un dossier compliqué que nous avons hérité de la précédente municipalité, déplore-t-il. L’association n’a pas investi un immeuble cossu et vide qui appartient à une assurance, mais un foyer de jeunes travailleurs dans un état lamentable. »
De son côté, la préfecture de Seine-Saint-Denis alerte sur les dangers que représente le bâtiment, notamment en termes de sécurité incendie. « Et les risques de vivre dans la rue, l’Etat compte-t-il les assumer ? » , rétorque Eric. Pour l’heure, les banderoles géantes avec la revendication « Réquisitions » flottent aux fenêtres de la tour.

Les Roms évacués de la rue

Leur campement de fortune était hissé sur le côté de l’hôtel de ville de Saint-Ouen, depuis leur expulsion fin juillet de leur ancien village d’insertion, rue de Clichy. Les quatorze familles rom, sans solution d’hébergement ont été évacuées ce mercredi après-midi, selon les associations qui les soutiennent. « Il y a des enfants qui vont à l’école à Saint-Ouen et ils ne savent même pas où ils vont dormir. Une telle situation n’est pas acceptable » , déplorent les militants qui les accompagnent.


Edité le 18-09-2015 à 12:08:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 18-09-2015 à 11:54:40   

Rassemblement devant le foyer cara à Saint Ouen ce soir à 18h00


Nous sommes présent-e-s depuis deux ans au foyer CARA, FJT de saint ouen : lutte contre la fermeture du foyer, grève du personnel qui ne pouvait plus se payer, occupation par de nombreuses personnes, principalement migrant-e-s, expulsées manu miliitari par des vigiles privés.

Nous soutenons les occupant-e-s avec lesquels nous avons des solidarités préexistantes et nous avons toujours soutenu les habitant-e-s.
Nous sommes toujours en contact avec et soutenons les expulsés de cet hiver du foyer.

Nous appelons au rassemblement de ce soir à 18h00 à Saint Ouen.

Depuis mardi, notre foyer, tour de 14 étages, dans lequel nous sommes encore une trentaine à vivre sur les 4 premiers étages, est occupé par des familles expulsées, sans logement, mal logées.

Cet hiver, nous étions plus d'une centaine à vivre (résident-e-s officielles, résident-e-s officieux hébergés contre loyer par des résidents parfois depuis plusieurs années, nouveaux occupant-e-s apparu-e-s).

Nos nouveaux et nouvelles voisin-e-s ainsi que nos voisin-e-s non inscrit-e-s sur la liste officielle avaient été expulsés, empêchés par les vigiles de rentrer chez eux et elles.

Suite à l'occupation, une nouvelle boite de sécurité a repris le contrat et des grilles ont été posées à l'entrée du foyer, les portes changées. Pendant ce temps là, nous vivons toujours dans des conditions difficiles, le premier étage et le rez de chaussée sont inondés.



Aujourd’hui, à 18 · rue adrien meslier, 93400 Saint Ouen


Edité le 18-09-2015 à 12:18:30 par Xuan


Xuan
   Posté le 06-12-2015 à 15:55:31   

[url]
http://futur-rouge.overblog.com/2015/12/incendie-criminel-au-foyer-cara.html[/url]

Jeudi, un incendie criminel a ravagé le rez de chaussée du Foyer Cara.


Les 200 habitant-e-s du bâtiment se sont retrouvés bloqués par les flammes et menacés d'asphyxie.

Les habitant-e-s ont ouvert leurs fenêtres et se sont adressé-e-s aux habitant-e-s du quartier pour leur demander de prévenir les pompiers que peu arrivaient à joindre.

Des riverains sont venus soutenir les habitant-e-s. La police une fois sur place a tout d'abord menacé ces riverains, complètement paniquée. Il a fallu les supplier de se calmer. Et de considérer les conséquences de morts au cara pendant l'état d'urgence, à savoir que les vies parties en fumée de nos camarades, cohabitant-e-s, ex-cohabitant-e-s et ami-e-s allumeraient d'autres incendies en banlieue pour qu'ils prennent en charge la tâche de sécuriser les habitant-e-s.

La sécurité des banlieusard-e-s et notamment de la population du foyer en très grande majorité noir-e-s arabes et roms n'est pas une priorité pour l'état qui criminalise les mal logé-e-s du 93, particulièrement après les attentats du 13 novembre. Pas d'état d'urgence pour sauver les habitant-e-s du cara. Pas d'hélico pour évacuer "Carayevo".

200 personnes sont menacé-e-s de mort par un acte criminel et la réaction des forces de l'ordre est de les considérer eux comme des criminels et les secours tardent. Toutes les vies ne se valent pas dans ce pays.

Les pompiers ont mis plusieurs dizaines de minutes à arriver. Alors que les habitant-e-s suppliaient ceux ci d'intervenir, ils ont attendu que 8 camions de pompiers soient là pour venir éteindre l'incendie pourtant circonscrit au rez de chaussée, ne voulant pas prendre le risque d'intervenir dans la tour sans une solide équipe.

Cela a éveillé la méfiance des habitant-e-s qui ont craint d'être expulsé-e-s.

Il n'y a pas eu de mort-e-s grâce à la solidarité du quartier mais une personne à sauté par la fenêtre et plusieurs personnes sont tombées dans les escaliers et certain-e-s ont été brûlé-e-s et ont failli mourir étouffées par la fumée.

L'eau et l'électricité sont toujours là, les habitant-e-s ne se laisseront pas déloger par un incendie. Ils et elles appellent à la solidarité pour nettoyer les dégâts et réclament leur relogement.

Nous nous félicitons que tous et toutes soient sain-e-s et sauf-ve-s et que les forces de l'ordre aient entendu ce que nous leur disions. Nous sommes solidaires depuis deux ans des habitant-e-s du Foyer. Des centaines de personnes y sont passées et y passent et y ont tissé des liens de solidarité. Les forces de l'ordre si elles ne s' étaient pas ressaisies aurait pu placer tout l'état en face d'une situation qu'il aurait eu du mal à gérer, dans le climat de tension actuel, avec tout son arsenal répressif déjà mobilisé suite aux attentats et à la cop 21.

Nous apprenons le même jour l'expulsion d'ancien-ne-s habitant-e-s du cara de leur squat à Saint Denis. Assez de répression dans nos quartiers.

Solidarité avec les mal logé-e-s. A bas le racisme d'état
Xuan
   Posté le 21-08-2016 à 20:05:57   

Futur Rouge

Expulsions fin Juillet : CARA, roms, migrant-e-s, solidarité !


Le 28 Juillet, 292 personnes ont été évacuées d'un squat dans lequel nous étions présent-e-s depuis 2 ans et demi à Saint Ouen, le foyer CARA, par une armada de CRS (30 camions présent-e-s).

Depuis la venue du DAL au mois de septembre 2015, les habitant-e-s du foyer CARA vivaient dans l'isolement vis à vis des militant-e-s ayant participé ou soutenu cette occupation.

Pourtant, le foyer CARA a été un lieu où des dizaines de réunions de diverses organisations politiques, féministes, communistes, se sont tenues. Cette tour, construite par l'architecte Chemetov, était symoblique de la « banlieue rouge », populaire, ouvrière. Classe ouvrière abandonnée par le front de gauche qui a été la première municipalité à s'attaquer à la fermeture de ce foyer qui a accueilli des milliers de jeunes primo-arrivants en région parisienne durant une trentaine d'année.

Face à la politique de gentrification de la proche couronne de Paris, Saint Ouen se préparant à devenir un nouvel arrondissement parisien, cette tour a servi de refuge à de nombreux et nombreuses jeunes de quartiers, migrant-e-s, mineur-e-s isolé-e-s, familles roms, à tous ceux et toutes celles que la politique du logement dans cette ville vise à chasser.

Nous trouvons dommageable que les militant-e-s se soient détourné-e-s de cette lutte, considérée comme « finie » depuis longtemps alors que plusieurs centaines de personnes y vivaient encore. Les conditions de luttes évoluent, les choses se transforment. Mais nous trouvons classiste de considérer que, une fois disparu le cadre officiel de « foyer de jeunes travailleurs », la lutte est terminée, comme si des centaines de squatteurs valaient moins que les jeunes travailleurs, alors que ce sont toujours des jeunes travailleurs. Nous trouvons raciste de considérer que le départ des militant-e-s blanc-he-s politiques signe la fin de la lutte, comme si seul-e-s les militant-e-s blanch-e-s politiques étaient à même de lutter.

Le manque de soutien n'a pas permis d'éviter la dispersion des habitant-e-s. La police a placé des barrières pour disperser les roms qui restaient en bas du foyer, faute de moyen, il n'a pas été possible de mettre en place un campement. Le DAL revendique le relogement des habitant-e-s du CARA et négocie avec la préfecture (sur la base de sa propre liste des hébergements à l'hôtel, ne prenant pas en compte les revendications des roms).

Cependant, nous avons obtenu un soutien de la part d'ex habitant-e-s du CARA, d'habitant-e-s de cités aux alentours et des rapports d'entraide et de solidarité persistent malgré notre dispersion.

Nous même sommes conscient-e-s que la situation du cara et son expulsion fait partie d'une politique globale. Les habitant-e-s du CARA en étaient eux même conscient-e-s, car faisant partie des populations visées par la politique raciste du gouvernement, au CARA ou ailleurs.

Et cet été, la politique raciste vise de plein fouet les quartiers populaires et les migrant-e-s.

Pression policière et offensive en banlieue

« L'autre riposte, dont François Hollande et Manuel Valls ont annoncé qu'elle serait massive et sans faiblesse, concerne le territoire français. (…) qu'il va demander aux députés et sénateurs pour des perquisitions massives dans les caves et les sous-sols des barres d'immeubles qui sont parfois devenues de véritables bunkers pour tous les trafics possibles. Et d'abord, ceux des armes et de la drogue qui alimentent l'un et l'autre des groupes susceptibles soit de se tourner vers le grand banditisme, soit de tomber dans le radicalisme islamiste. » (source « Le Point », le 11 Novembre 2015).

Quelques jours après les attentats, les déclarations étaient claires : offensive sur les quartiers populaires. Saint Denis a essuyé une opération militaire lors de laquelle des milliers de balles ont été tirées et plusieurs personnes blessées. Les manifestations contre la Loi Travail ont ensuite largement occupé les forces policières, mais l'été arrivant, elles se sont reconcentrées sur nos quartiers. Pendant l'euro, la présence policière était massive autour du stade de France : contrôles d'identités, palpations, barrage policiers, policiers en civils dans les cafés, hélicoptère au dessus de nos têtes.

L'hélicoptère n'a pas quitté le ciel de la banlieue nord après la fin de l'euro.

Le meurtre d'Adama Traoré, l'exécution d'un chien à la Courneuve, ont créé de l'émotion et de la colère dans les quartiers de la banlieue nord. Des échauffourées ont eu lieu à Saint Denis et à la Courneuve. L'hélicoptère de la police a survolé plusieurs fois ces villes depuis les dernières semaines.

Parallèlement, l'Etat est allé à l'offensive. Mi Juillet, un squat lyonnais, l'Hôtel California, a été expulsé. Le foyer CARA a été expulsé par une armada de CRS (30 camions) puis un squat de rom dans la foulée à Montreuil. Le 4 aout, c'est un camp de rom à Saint Denis qui a été expulsé.

Ces expulsions ne sont pas isolées des exactions policières touchant les jeunes de quartiers non-blanc-he-s comme Adama Traoré.

En effet, dans le cas du CARA, la préfecture avait longtemps hésité à intervenir par peur de causer un-e mort-e dans cette tour de 14 étages. Malgré les centaines de CRS, l'évacuation a mis plusieurs heures, un homme a été électrisé par la police et arrêté.

La population des squats du 93, la population du CARA correspond à celles et ceux dont, pour l'Etat, la vie ne compte pas, mais qui est de plus considérée comme une menace. Les chambres du CARA, ce sont les caves « hors de l'Etat de droit » qu'il fantasme comme terreau du grand banditisme ou du terrorisme. Prévenir les meurtres policiers, c'est être au quotidien aux côtés des personnes qui affrontent les violences policières et la répression dans les quartiers populaires.

Migrant-e-s, quartiers populaires, une seule et même cible

Après avoir expulsé les grands squats et camps dont il souhaitait se débarrasser, l'Etat jète son dévolu sur les migrant-e-s et demandeurs et demandeuses d'asile qui campent à Jaurès. Nous en sommes à la 8ème évacuation des demandeurs et demandeuses d'asile. Les premiers jours, l'Etat a agi avec le maximum de brutalité, plusieurs dizaines de personnes ont été blessées.

Le préfet de Paris a été condamné plusieurs centaines de fois pour entrave au droit d'asile, l'accueil réservé aux réfugié-e-s fuyant les guerres que sème la France à travers le monde, ce sont des coups de matraque, des renvois en Italie ou en Espagne.

Tout cela n'est pas étranger à la politique menée dans les quartiers populaires. La population de Seine Saint Denis concentre beaucoup d'étrangers et étrangères. Dans leur pays, la France exploite les ressources naturelles mais les capitalistes gardent tous le profit, distribuant des miettes à quelques bourgeois-e-s corrompu-e-s qui maintiennent cet ordre des choses par la terreur. La France joue factions contre factions, déclenche des guerres qui ravagent des régions entières. Elle importe (à leurs frais) une main d'oeuvre de ces pays vers la France qu'elle cantonne au travail sur les chantiers, en cuisine, la garde d'enfants ou le ramassage d'ordure.

Nos quartiers populaires ne sont pas isolé-e-s de la lutte des migrant-e-s, ils sont le lieu où ils et elles vivent, créent des solidarités, luttent. Au Foyer CARA, la politique vis à vis des réfugié-e-s avait une incidence sur les arrivées de nouveaux habitant-e-s au foyer. Entre primo-arrivant-e-s et habitant-e-s des quartiers existent des solidarités.

Importer une main d'oeuvre des pays dominés permet à l'Etat français d'assurer aux patron-ne-s une main d'oeuvre bon marché, mais il se méfie de la population de ces quartiers. L'oppression raciste à elle seule suffit à créer de la colère, de la révolte, dans nos quartiers.
Pour rappeler à la population quelle est sa place, il utilise différentes tactiques. Les exactions policières sont là pour nous signifier qu'il peut faire ce qu'il veut de la vie de la population de ces quartiers et des non-blanc-he-s en général. Cet été, l'état a opposé un déni de justice face aux violences sexuelles dont un petit garçon de 4 ans, Caïs, par un professeur à Montreuil a été victime.

Les demandeurs d'asile fuient la guerre, les migrant-e-s économiques sont importé-e-s comme main d'oeuvre. Les pays d'origine de ces populations sont ravagé-e-s ou maintenu-e-s dans le sous développement économique par l'Etat français.


Nous faisons face à un état impérialiste particulièrement réactionnaire, agressif. Etre présent-e-s auprès de la population des quartiers populaires, des migrant-e-s, dans les luttes du logement des quartiers populaires, tout cela est une nécessité pour mener la lutte contre cet état.

Face aux offensives de l'Etat dans nos quartiers, contre les migrant-e-s, créons des solidarités !
Solidarité avec les expulsé-e-s du CARA, de Montreuil, de Saint Denis, les réfugié-e-s !
marquetalia
   Posté le 25-08-2016 à 13:35:27   

il faut surtout couper l herbe sous les pieds de Dieudonné,qui peut trouver un écho au sein de populations marginalisées,surtout à l heure de l islamophobie délirante sur le "burkini".
marquetalia
   Posté le 27-08-2016 à 20:42:49   

Et Valls est également islamophobe,lui qui se dit "éternellement lié à Israël" de par sa femme.a t il pris des comprimés de Lsd près d une synagogue?


Edité le 27-08-2016 à 21:22:25 par marquetalia