Sujet :

ralentissement chinois

Xuan
   Posté le 13-10-2015 à 23:15:31   

Depuis plusieurs semaines la presse économique et les rubriques internationale pilonnent sur le ralentissement de l'économie chinoise, affirment que les statistiques sont fausses et que le PIB ne progresserait en fait que de 2 %.
Il est annoncé également que la Chine entraîne les BRICS dans son effondrement et menace l'économie et le redressement des pays occidentaux, que des bulles financières et immobilières vont éclater, que des investissements surdimensionnés la menacent de surcapacité, que le shadow banking a envahi toute l'économie locale, endettée jusqu'au cou, etc.

Petite revue de presse :
La panne économique de la Chine inquiète le monde
Le fort recul des importations traduit la faiblesse de l’économie chinoise
L'économie chinoise poursuit sa chute et fait trembler les Bourses mondiales
Et ainsi de suite.

La Chine, liée à l'économie mondiale est tributaire de la baisse des importations occidentales, ce qui devrait plutôt inquiéter sur la situation de crise dans ces pays.
D'autre part elle fait progresser sa production sur le plan technologique, réoriente son économie vers la consommation intérieure, ajoute au critère du PIB celui écologique et vise l’éradication de la pauvreté.
Elle continue d'investir notamment dans les transports, précisément pour réduire les contradictions est-ouest et ville-campagne.
Le commerce extérieur chinois s'est aussi déplacé des pays riches vers les pays pauvres et émergents.
La Chine prépare en outre l'internationalisation du renminbi et la constitution d'un panier de monnaies. Enfin elle annonce depuis plusieurs années un atterrissage progressif.

Toutes ces mesures sont aussi une conséquence de la crise de 2008.
Le gouvernement chinois est optimiste et nous serons fixés sous peu.


________________




Commerce extérieur chinois : la situation s'améliorera au quatrième trimestre



2015-10-13 21:16:55 xinhua

Depuis le début de cette année, l'économie mondiale poursuit son ajustement, alors que l'économie chinoise est exposée à la tendance baissière. Selon les statistiques publiées le 13 octobre par l'Administration générale des Douanes de Chine, sur les trois premiers trimestres, le volume global des importations et des exportations de la Chine a chuté de 7,9% par rapport à la même période de l'année précédente. Selon le responsable concerné, au troisième trimestre, la baisse des exportations a ralenti en glissement mensuel. La situation s'améliorait, selon lui, au quatrième trimestre. En même temps, la structure des exportations chinoises s'est améliorée.

Lors de la conférence de presse tenue le même jour par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat, Huang Songping porte-parole de l'Administration générale des Douanes, a fait savoir que durant les neuf premiers mois de cette année, les importations et les exportations chinoises ont baissé sous l'influence du ralentissement de l'économie chinoise et mondiale.

« Selon nos statistiques, durant les trois premiers trimestres de 2015, le volume global de l'import-export de notre pays a atteint 17 870 milliards de yuans, soit une forte baisse de 7,9% par rapport à la même période de l'année précédente. Les exportations ont totalisé 10 240 milliards de yuans, avec une baisse de 1,8% en glissement annuel, alors que les importations ont atteint 7 630 milliards de yuans, soit une chute de 15,1% sur un an. L'excédent commercial s'est élargi de 82,1% à 2 610 milliards de yuans. »

En ce qui concerne les raisons, pour lesquelles, les statistiques de l'import-export sur les neuf premiers mois de l'année ne sont pas encourageantes, Huang Songping estime que cette situation s'expliquait par la morosité du commerce mondial, par le coût élevé, par la tendance baissière de l'économie chinoise ainsi que par la chute du prix des marchandises de gros.
Selon lui, actuellement, le développement du commerce extérieur de la Chine rencontrait des difficultés. Sur les neuf premiers mois de l'année, le commerce bilatéral entre la Chine et l'Union européenne, et celui entre la Chine et le Japon, ont respectivement connu une baisse de 7,9% et de 11%. Le volume des importations et des exportations réalisées par les entreprises à capitaux étrangers et par les entreprises publiques, ont séparément enregistré une baisse de 6,3% et de 13%. Cela signifie que la Chine fait face à une situation plus sévère dans le commerce extérieur.

Pour cela, Wang Jun, directeur adjoint du Département Recherche et Conseil du Centre pour les échanges économiques internationaux de Chine, a estimé que du point de vue de l'économie mondiale, la Chine s'expose dans un environnement de commerce extérieur de plus en plus compliqué.
« Les économies développées ont connu une reprise faible. Ces dernières années, certains pays ou régions, en particulier, les Etats-Unis, ont mis en place la stratégie du rééquilibrage dans le domaine commercial. Ils ont directement concurrencé la Chine. Donc, la Chine se trouve dans un environnement plus compliqué. Les exportations chinoises à destination des Etats-Unis et des pays de l'ASEAN sont relativement satisfaisantes. Mais celles à destination de l'Union européenne et du Japon sont loin d'être encourageantes » .

Toutefois, selon le porte-parole de l'Administration générale des Douanes de Chine, Huang Songping, bien que les statistiques du commerce extérieur sur les trois premiers trimestres de cette année ne soient pas encourageantes, à partir du troisième trimestre, la baisse des exportations a ralenti.
D'ailleurs, l'ajustement du taux de change du yuan favoriserait les exportations chinoises. Donc, la tendance sera bonne.
« Depuis cette année, le Conseil des Affaires d'Etat a mis en place une série de mesures destinées à promouvoir le commerce extérieur. Ceci a permis de créer un bon environnement politique pour les entreprises du commerce extérieur. Actuellement, ces mesures ont commencé à prendre effet. Selon nos prévisions, s'il n'y a pas d'incidents politiques et économiques majeurs dans le monde, au dernier trimestre de l'année, la situation générale de l'import-export sera meilleure qu'au troisième trimestre. La croissance des exportations sera plus importante et la baisse des importations ralentira. »

Selon Huang Songping, les exportations chinoises à destination des marchés émergents et de certains pays le long d' « une Ceinture et une Route » ont connu une bonne tendance à la hausse. Celles à destination des pays de l'ASEAN, de l'Inde, des pays latino-américains et des pays africains ont maintenu une croissance relativement rapide. Cela montre que la politique chinoise visant à diversifier ses partenaires commerciaux a pris effet. En outre, les importations et les exportations réalisées par les entreprises privées chinoises ont représenté une part de plus en plus importante. La structure des produits exportés n'a cessé de s'améliorer.


Edité le 13-10-2015 à 23:31:07 par Xuan


Xuan
   Posté le 13-10-2015 à 23:23:15   

la baisse du commerce extérieur ralentit en septembre


BEIJING, 13 octobre (Xinhua) -- Le commerce extérieur chinois a baissé en septembre de 8,8% en glissement annuel pour atteindre 2.220 milliards de yuans (environ 352 milliards de dollars), soit une contraction moins importante que les 9,7% constatés en août, a-t-on appris de données officielles publiées mardi.

Les exportations ont diminué de 1,1% à 1.300 milliards de yuans et les importations de 17,7% à 924 milliards de yuans. L'excédent commercial a totalisé 376,2 milliards de yuans, en hausse de 96,1%, a précisé l'Administration générale des douanes.

Au cours des trois premiers trimestres, le commerce extérieur a chuté de 7,9% en glissement annuel pour atteindre 17.870 milliards de yuans, avec les exportations en baisse de 1,8% à 10.240 milliards de yuans et les importations en baisse de 15,1% à 7.630 milliards de yuans. L'excédent commercial a grimpé de 82,1% à 2.610 milliards de yuans.

________________


Commentaire sur rfi :

Chute des importations en Chine

Les importations ont nettement chuté en septembre sur un an en Chine : une baisse de 18% selon les douanes, ce qui est nettement supérieur aux prévisions. Un chiffre qui confirme le ralentissement de l'activité de la première puissance commerciale mondiale.

Nouvelle épine dans le pied de la Chine, la chute des importations traduit un bien plus grand malaise. L'économie chinoise ne cesse de montrer des signes d'essoufflement : indice manufacturier en berne, recul des investissements, baisse des exportations, l'excédent commercial a quasiment doublé sur un an pour s'établir à 52 milliards d'euros ce qui démontre une activité au ralenti.

Le FMI en alerte concernant le modèle économique chinois

Tous les indices sont dans le rouge. Dans son dernier rapport, le Fonds Monétaire International s'alarme d'une situation sans précédent et d'un modèle économique et financier obsolète. La grande inconnue demeure les chiffres de la croissance, ceux du troisième trimestre seront rendus publics lundi prochain. Le gouvernement s'est fixé un objectif de 7 %.

Les autorités chinoises optimistes sur la croissance

Les économistes tablent eux sur une croissance qui ne devrait pas dépasser 6,4 %, certains parlent même d'une chute autour de 4,5 %, ce qui ne semble pas inquiéter les autorités chinoises. Elles affichent un optimisme à toute épreuve à l'image du vice-président de la Banque centrale qui appelle la communauté internationale à ne pas s'inquiéter pour la croissance chinoise.


Dans le même esprit :
Chine : la chute des importations s'accélère
Le Cac 40 plombé par les importations chinoises
Chine: les importations s'effondrent de 20% en septembre en dollars


Edité le 13-10-2015 à 23:53:26 par Xuan


Xuan
   Posté le 19-10-2015 à 00:18:20   

A l'occasion de son voyage en Grande Bretagne, Xi Jinping a donné une interview écrite à l'agence Reuters, dont on peut trouver les cinq premières questions et cinq premières réponses ici :
1e partie, 2e partie, 3e partie, 4e partie, 5e partie,

Sur le ralentissement de l'économie chinoise, une phrase dans la réponse de Xi Jinping a été commentée en long et en large :

"En tant qu'économie étroitement liée aux marchés internationaux, la Chine ne peut rester à l'abri des résultats moroses de l'économie mondiale.
Nous avons des inquiétudes au sujet de l'économie chinoise, et nous travaillons dur pour y faire face.
Nous nous préoccupons aussi de l'apathie de l'économie mondiale, qui affecte tous les pays, en particulier les pays en voie de développement"
.

La question et sa réponse dans leur intégralité :

Question : L'économie chinoise et son impact sur la planète sont devenus de plus en plus importants. Les décideurs politiques du monde entier ont tous plus que jamais besoin de connaître la situation sur l'économie chinoise. Votre gouvernement a fixé un objectif de croissance de l'économie chinoise à environ 7% cette année. Cependant, il semble que la situation économique se soit détériorée au cours de ces derniers mois, et beaucoup d'investisseurs et d'économistes considèrent maintenant que cet objectif sera difficilement atteint, provoquant une grande préoccupation sur les marchés financiers et de marchandises internationaux. Comptez-vous atteindre cet objectif ? Quelles mesures plus approfondies êtes-vous prêts à prendre afin d'éviter le ralentissement de la croissance ? Comment maintenir la stabilité du marché financier chinois ?

Réponse : L'économie chinoise a augmenté de 7% au cours de la première moitié de l'année, ce qui est conforme à l'objectif de croissance pour toute l'année et il s'agit du plus important taux de croissance parmi les économies principales du monde. Il est normal qu'une économie progresse à des vitesses différentes pendant des périodes différentes. Viser un taux de croissance plus élevé sans aucun ralentissement serait contre la loi de l'économie.

Le taux de croissance de 7% au cours de la première moitié de l'année a été réalisé sur la base d'une économie de plus de 10.000 milliards de dollars. Cette augmentation équivaut déjà au PIB annuel d'un pays de taille moyenne et dépasse ce qui était généré par une croissance à deux chiffres il y a plusieurs années.

En tant qu'économie étroitement liée aux marchés internationaux, la Chine ne peut rester à l'abri des résultats moroses de l'économie mondiale.
Nous avons des inquiétudes au sujet de l'économie chinoise, et nous travaillons dur pour y faire face. Nous nous préoccupons aussi de l'apathie de l'économie mondiale, qui affecte tous les pays, en particulier les pays en voie de développement.

L'historien Dr Arnold Toynbee estime que "le défi et la réponse" sont des facteurs importants qui soutiennent le développement de la civilisation humaine.
Le développement de l'économie chinoise est en train de s'adapter à la nouvelle normalité et de traverser des souffrances de croissance liées au changement d'anciens élans de croissance pour des nouveaux.

Les fondamentaux d'une économie à croissance stable sont pourtant restés inchangés. Le nouveau modèle d'industrialisation, l'application des technologies de l'information, l'urbanisation et la modernisation agricole qui bat son plein ont généré une forte demande nationale et un grand potentiel pour la croissance future. Ils ont également rendu l'économie beaucoup plus résistante et adaptable. Tout cela, combiné à l'approfondissement des réformes structurelles, signifie que la Chine possédera de très belles perspectives économiques.

Nous menons des actions coordonnées pour promouvoir une croissance stable, des réformes continues, des ajustements structurels, des niveaux de vie plus élevés et pour anticiper les risques économiques.
Nous renforcerons la régulation macroéconomique de manière créative afin d'améliorer la qualité et l'efficacité du développement économique et de résoudre le manque d'équilibre, de coordination et de durabilité dans l'économie.
Nous attacherons une plus grande importance à l'innovation et à une croissance basée sur la consommation. La politique sur l'utilisation de l'investissement étranger reste inchangée.
Nous nous efforcerons à améliorer le cadre juridique du secteur commercial, à protéger la propriété intellectuelle et à promouvoir la concurrence loyale.
Nous continuerons à promouvoir le développement de la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route de la soie maritime du 21e siècle, et à mener la coopération internationale sur la capacité de production.
L'économie chinoise et celle du monde pourront profiter de ce processus.

Sur fond de changements sur les marchés financiers chinois et internationaux, nous avons franchi de nombreuses étapes dont abaisser le taux de réserves requis et les taux d'intérêts, et améliorer le régime du taux de change du RMB.
Ces mesures ont permis d'atténuer les risques et de restaurer la stabilité sur les marchés.
A l'avenir, nous approfondirons conformément à la loi les réformes financières orientées vers le marché afin de cultiver un marché de capitaux ouvert et transparent, bénéficiant d'un développement à long terme, stable et en bonne santé.
Nous améliorerons la gestion des risques, stabiliserons les attentes du marché et faciliterons les opérations de capitaux privés dans le secteur financier en vue de mieux soutenir l'économie réelle.
Xuan
   Posté le 29-10-2015 à 23:53:21   

Sur BFMTV. Cette interview confirme les déclarations de Li Ke kiang. Après les scenarii catastrophe annoncés, et mise à part la propagande, on peut s'interroger sur les capacités d'analyse des économistes bourgeois.

Oui, la croissance de la Chine ralentit... et c'est rassurant

29/10/2015 à 16h06


INTERVIEW L'économie chinoise a été au cœur d'une tempête boursière cet été qui s'est désormais bien calmée. En cause: la croissance du pays, en forte baisse. Et pourtant il faut presque se réjouir de ce ralentissement. Explications avec Christian Déséglise de HSBC.

La tempête puis le calme. Au mois d'août dernier, les différentes places boursières ont pris peur, effrayées par les doutes autour de l'économie chinoise. Deux mois après, plus rien. Le pays, qui se penche cette semaine sur son plan quinquennal, continue son chemin vers une croissance plus soutenable et plus modeste.

Son PIB devrait ainsi afficher une hausse d'un peu moins de 7% cette année soit un niveau d'une faiblesse inédite. Et pourtant, pour Christian Déséglise, cadre dirigeant chez HSBC en charge des banques centrales et professeur à l'Université de Columbia de New York, ce ralentissement constitue presqu 'une bonne nouvelle Interview.


HSBC -
>Il y a deux mois, tout le monde avait les yeux rivés sur la Chine et la panique boursière. Désormais le calme est revenu. Comment l'expliquer?


Christian Déséglise: Il y a effectivement eu plus de peur que de mal. Généralement, on a peur de ce que l'on ne comprend pas. Et il y a beaucoup d'incompréhension dans le cas de la Chine. Je pense aussi que les autorités chinoises n'ont pas été très bonnes dans la gestion de leur communication, c’est-à-dire que certaines mesures annoncées n'ont pas été suffisamment expliquées ou coordonnées entre les différentes autorités.

Ensuite les répercussions globales sur les marchés actions étaient curieuses car il y a moins de 3% d'investisseurs étrangers en Chine, qui, en outre, sont des investisseurs de long terme. Cela ne concernait donc pas les marchés globaux. Là encore l'impact était dû à un manque de compréhension. Sur les devises, cette crise a pris les marchés par surprise car la dévaluation du yuan a été mal interprétée: les marchés l'ont considéré comme une mesure destinée à soutenir les exportations alors qu'il s'agissait de libéraliser la devise.

Quand toutes ces choses ont été analysées de manière correcte on a compris que tout n'allait pas si mal en Chine, que la croissance n'allait pas tomber d'une falaise mais qu'au contraire plusieurs indices montraient que la conjoncture était favorable. On s'est aussi rendu compte que le gouvernement chinois avait des instruments en sa possession pour soutenir l'économie. Et du coup les marchés se sont un peu rassurés.

> Cette crise boursière est-elle définitivement passée?

C.D: Aujourd'hui la situation s'est fortement calmée, après une période de flottement. Sur le marché action elle s'est stabilisée et devrait se normaliser complètement d'ici à quelques mois. Sur les devises, les autorités chinoises prennent toutes les bonnes mesures pour que tout se stabilise.

> Beaucoup pensent que la croissance chinoise passera sous les 7%. Vous tablez sur un chiffre de 7% pile pour 2015 et 2016. Pourquoi?

C.D: Plusieurs éléments. D'abord il y a une stabilisation du marché immobilier avec une reprise des ventes depuis quatre-cinq mois. Le nombre de villes où les prix augmentent est désormais supérieur au nombre de villes où ils diminuent. L'immobilier est donc en reprise et va avoir un impact sur le PIB dans les prochains mois.

En parallèle la consommation est toujours forte, de l'ordre de 8 à 10% et la confiance des ménages est bonne. Elle est même en train d'augmenter. A cela s'ajoute le rééquilibrage de l'industrie manufacturière vers les services qui est en cours et qui est une bonne chose. Car avec 1% de croissance des services on crée d'avantage d'emploi qu'avec 1% dans l'industrie, qui emploie moins de main d'œuvre. Ce qui fait que l'on a besoin de moins de croissance qu'autrefois pour générer autant d'emplois. De plus, la politique monétaire a été assouplie depuis plusieurs mois et des programmes d'investissements ont été décidés. Tout cela commence à se voir dans les chiffres.

Et même si tous ces indicateurs venaient à s'affaisser, le gouvernement pourrait agir. Il pourrait baisser davantage les taux, réduire les réserves obligatoires, mais aussi s'endetter et faire des programmes d'investissements importants dans les infrastructures où les besoins sont élevés.

> Ce chiffre de 7% reste toutefois loin de la croissance qu'a connue pendant longtemps la Chine...

C.D: Il ne faut pas trop se focaliser sur ce seul chiffre qui n'est pas si important que cela. Depuis des années, les autorités martèlent que ce n'est plus la quantité qui compte mais la qualité. Un exemple: l'économie chinoise est gérée par un gouvernement central mais aussi par de nombreuses autorités et entités locales.

Et la façon dont tous ces administrateurs sont rétribués se fait en fonction d'un ensemble d'objectifs appelé "scorecards". Or pour certaines régions et municipalités les objectifs de croissance quantitatifs ont été totalement éliminés au profit d'objectifs qualitatifs. De plus, la Chine tente actuellement de rééquilibrer sa croissance, c'est-à-dire d'augmenter la part de la consommation dans son PIB et diminuer celle de l'investissement. Or, ce procédé ne peut marcher si la croissance globale reste autour de 10%. Elle a ainsi absolument besoin d'avoir une croissance plus modeste, atour de 6-7%.

Au final, c'est plutôt une bonne chose d'avoir une économie qui ralentit. C'est un indicateur de succès. Dans un pays qui a une économie qui mûrit, il est donc tout à fait normal d'observer une baisse de croissance.

> La Chine réussit-elle ce rééquilibrage?

C.D: Oui, elle est en train de le réussir. Le Premier ministre Li Keqiang a toutefois expliqué que tout ce processus s'apparente à une partie d'échecs. Des pièces sont bougées à court terme, pour relancer la croissance si besoin. D'autres sont bougées dans un schéma à long terme .Et c'est une partie d'échec qui n'est pas facile à jouer: on peut ainsi avoir des mouvements à court terme qui peuvent sembler contradictoire avec les objectifs de long terme mais qui sont nécessaires pour éviter une crise et stabiliser la croissance.

> Est-ce une menace ou une opportunité pour les entreprises étrangères en Chine?

C.D: Tout va dépendre des entreprises. Pour celles qui exportent des matières premières ce n'est pas forcément une bonne chose car la croissance chinoise sera moins consommatrice de matières premières. Mais ça l'est pour les entreprises qui sont tournées vers la consommation intérieure et notamment vers des symboles de luxe et de statut. Voilà pourquoi les résultats d'Apple sont si importants: ils sont complètement sur ce créneau.

Il y aura des marchés importants pour les firmes qui sont tournées vers la protection de l'environnement ou le traitement des eaux, même si des concurrents chinois sont déjà bien positionnés là-dessus. Les cinq années qui viennent vont ouvrir des tas d'opportunités dans les secteurs où la Chine investira: énergie verte, voiture verte, transports, traitement des eaux, réseaux urbains, lutte antipollution.

> Quand la Chine cessera-t-elle d'être un pays émergent?

C.D: Je pense d'ici 7 à 10 ans. Ils sont actuellement à un revenu annuel de 7.000 dollars par an par habitant et doivent passer à 12.700 dollars pour remplir le critère de la Banque mondiale. C'est faisable. Il faudra pour cela la Chine réussisse ce rééquilibrage, ce qui va prendre du temps. C'est la clef et la seule façon de créer durablement de la richesse pour les générations futures.

> Qu'attendre du prochain plan quinquennal mené par la Chine?

C.D: Je pense que cela va être une continuation de ce qui s'est fait depuis quelques années avec une même politique de rééquilibrage de la croissance, d'internationalisation du yuan avec une plus grande convertibilité de la devise, et une croissance plus verte. Ce sera donc une continuation du processus de réformes engagé.


Julien MARION
Journaliste
Xuan
   Posté le 15-12-2015 à 00:41:32   

"Les réserves chinoises fondent"

plusieurs articles sur le sujet http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201512/07/01-4928556-la-chine-voit-ses-reserves-de-changes-fondre.php

Mais on peut s'interroger sur le rapport ente cette politique monétaire et l'éviction du dollar.
Xuan
   Posté le 03-01-2016 à 18:10:10   

Sur le thème "les réserves chinoises fondent" , lire dans Nouveau développement de la crise le post La Chine accroît ses réserves d'or et vend des dollars
Xuan
   Posté le 14-01-2016 à 08:04:48   

Dans la foulée des alertes lancées par Soros, la presse économique bourgeoise fait encore ses choux gras sur la menace que ferait peser la Chine sur l'économie mondiale :

L'essoufflement de la Chine se confirme- Le Point
La Chine éternue et c'est le monde entier qui s'enrhume - Les Echos
Emmanuel Maurel : "Face à la Chine, l'Europe ne doit pas être l'idiot du village planétaire" - Marianne
Europe-Chine : l'art de la guerre commerciale - Le Monde
la Chine face au défi de l'hyper endettement - Le Monde
etc.

Ces économistes distingués ont oublié que la Chine et les pays émergents ont absorbé le contrecoup de la crise de 2008 et évité que les pays riches ne s'enfoncent bien davantage.
Aujourd'hui c'est la diminution drastique de la consommation de ces pays, à cause de leur paupérisation, qui entraîne des difficultés pour les pays producteurs.
Notamment c'est la situation des USA qui présente des risques majeurs pour l'économie mondiale, alors que les garde-fous financiers ont été rapidement retirés s'ils ont jamais existé.

La Chine a donc engagé une réorientation complète de son économie vers la consommation intérieure, par la hausse des salaires, l'extension de la couverture sociale, l'investissement vers les zones arriérées et la promotion de la "route de la soie", à destination de l'Europe, du Moyen Orient et du Maghreb.


________________


La Chine restera un moteur de l'économie mondiale


2016-01-14 04:31:36
xinhua

La Chine restera un moteur de l'économie mondiale car elle dispose d'opportunités d'investissement et de ressources intérieures suffisantes, a déclaré mardi Justin Yifu Lin, directeur et fondateur du Centre chinois pour la recherche économique, et professeur honoraire à l'Université de Beijing.
"La Chine poursuivra sa croissance économique et restera le principal moteur de la croissance économique mondiale" , a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou.

M. Lin a écarté les spéculations sur les perspectives négatives de l'économie chinoise, liées au taux de croissance de 2015 qui était plus faible que les années précédentes.
"Certaines personnes prédisent l'effondrement de l'économie chinoise. Je pense qu'elles ne comprennent pas la nature de l'économie chinoise" , a-t-il dit. "Malgré les inquiétudes entourant l'économie chinoise, les objectifs ont été atteints, comme on peut le voir" .

L'économie chinoise devrait afficher en 2015 un taux de croissance de 7 %, selon les estimations officielles, ce qui est conforme à l'objectif de croissance anticipé.
Les taux d'inflation et de chômage ont également été maintenus dans les limites des objectifs du gouvernement, à 2,5 % et 4 % respectivement.

L'économie chinoise a représenté environ 14 % de l'économie mondiale l'année dernière, et elle a contribué pour près d'un tiers à la croissance mondiale, a-t-il ajouté. "Cela signifie que la Chine est restée le moteur de la croissance mondiale ".

Selon cet économiste, le taux de croissance annuel de 8 % de la consommation intérieure chinoise a rendu possible une croissance du PIB de 7 %.

Pour 2016, M. Lin prédit que la croissance des exportations chinoise sera limitée et que la croissance économique sera réalisée par l'exploitation des ressources intérieures du pays.
Toutefois, la Chine a de bonnes perspectives de maintenir un taux de croissance modérément élevé car elle dispose de nombreuses opportunités d'investissement positives, a-t-il observé.

Les options qui s'offrent à Beijing comprennent le renforcement de ses stocks à un niveau encore plus avancé, l'amélioration de ses infrastructures, la protection de l'environnement et l'urbanisation, ce qui constitue autant d'opportunités d'investissement qui pourraient dégager des résultats positifs sur les plans économique et social, estime l'économiste.
De plus, le pays dispose de ressources abondantes pour investir, a-t-il dit, soulignant que les réserves de change de Chine s'élevaient à 3.400 milliards de dollars.

Concernant les relations de la Chine avec la Russie, M. Lin a indiqué que les deux pays disposaient de bonnes perspectives de coopération.

"Si l'on examine la structure économique de la Chine et de la Russie, on s'aperçoit que les deux pays sont fortement complémentaires. Je pense qu'un tel partenariat stratégique sera bénéfique pour le deux parties" , a-t-il indiqué.

L'un des domaines de cette coopération pourrait être l'agriculture, car la Chine dispose d'une quantité limitée de terres arables et d'une population rurale vieillissante, ce qui la contraint à importer des matières premières agricoles.

"Potentiellement (la Russie) pourrait être une des plus grandes sources d'importation agricole pour la Chine. C'est une situation gagnant-gagnant pour la Chine et la Russie" , a-t-il dit.

M. Lin a également salué la volonté de la Russie de participer aux initiatives de Nouvelle route de la soie proposées par la Chine, la Ceinture économique de la route de la soie et la Route maritime de la soie du 21ème siècle, qui envisage une liaison entre les stratégies de développement de pays d'Asie, d'Europe et d'Afrique.

Cette initiative vise à améliorer les infrastructures, à attirer les investissements, à créer de nouveaux emplois, et à augmenter les revenus, la productivité et les conditions de vie des gens qui vivent et travaillent dans les pays concernés, a fait valoir M. Lin.


Edité le 14-01-2016 à 08:36:10 par Xuan


Xuan
   Posté le 24-01-2016 à 23:20:21   

Li Keqiang : la Chine améliorera le contrôle macro-économique de manière ciblée et discrétionnaire


2016-01-23 18:06:44 xinhua

La Chine poursuivra cette année un contrôle macro-économique ciblé, discrétionnaire, et dans des marges raisonnables, a annoncé, vendredi, le Premier ministre chinois Li Keqiang.

Le pays va promouvoir les réformes structurelles, notamment celles orientées vers l'offre, et utiliser les politiques budgétaires et monétaires, ainsi que les politiques industrielles, les investissements et les prix, pour créer des conditions solides en faveur de la croissance économique, a ajouté M. Li, lors de la 5e réunion plénière du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central).

Les participants de la réunion ont discuté au sujet d'un rapport d'activité du gouvernement et le projet du 13e plan quinquennal du développement national, qui feront tous les deux l'objet d'une délibération au cours de la 4e session de la 12e Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois).

La période du 13e plan quinquennal est cruciale pour le pays afin de construire, sous tous ses aspects, une société à la prospérité modérée, d'ici 2020, et à surmonter le piège d'un revenu intermédiaire, a jugé le Premier ministre.

Cette année constitue le début de la période du 13e plan quinquennal. Le gouvernement fait face à des tâches difficiles pour réaliser des objectifs annuels, quand de nombreuses institutions internationales baissent leurs prévisions de taux de croissance pour l'économie mondiale, et lorsque les conflits nationaux prennent une place proéminente, a analysé M. Li.

La Chine revigorera davantage le marché, entretiendra de nouveaux moteurs de croissance solide, se concentrera sur les points faibles, inversera la baisse des profits industriels, maintiendra un développement stable de l'import-export, renforcera les investissements efficaces et accélérera les réformes des entreprises étatiques, selon Li Keqiang.
Xuan
   Posté le 27-01-2016 à 23:14:23   

La Chine reste confiante face aux spéculateurs


Par : Vivienne

French.china.org.cn Mis à jour le 27-01-2016

La Chine a d'amples raisons de rester confiante face aux spéculateurs. Contrairement à ce que disent certains, la Chine n'est pas une source de problèmes, mais un important moteur de croissance pour l'économie mondiale avec sa demande et ses investissements croissants.

La Chine a enregistré une croissance de 6,9% l'année dernière dans un contexte économique mondial morose, contribuant ainsi à plus de 25% de la croissance économique mondiale.

Les touristes chinois ont dépensé 1.200 milliards de yuans (182,4 milliards de dollars) à l'étranger, et les investisseurs du pays ont injecté 735 milliards de yuans (111,7 milliards de dollars) dans d'autres économies.

Certains spéculateurs prévoient un atterrissage brutal de la Chine. Il est vrai que la croissance de la deuxième plus grande économie au monde connaît un ralentissement relatif comparé à sa croissance spectaculaire des dix dernières années. Mais les décideurs politiques ont choisi de ralentir la croissance afin de la rendre plus durable.
De plus, une croissance de 6,9% est un chiffre qu'envient la majorité des économies. L'activité économique de la Chine en 2015 était supérieure à celle de la Suède ou de l'Argentine.

Le financier américain George Soros, qui a récemment prédit un atterrissage brutal de l'économie chinoise lors du Forum économique mondial de Davos, avait déjà fait la même prédiction plusieurs fois par le passé.

Il serait exagéré de dire que la Chine accroît le risque de déflation dans le monde. Sans la demande et la croissance chinoises, la croissance économique mondiale aurait été bien plus faible et le risque de déflation aurait sans doute été plus élevé.

L'économie mondiale est en difficulté à cause du ralentissement de la croissance et de la lenteur de la reprise dans de nombreuses économies. L'investisseur international Jim Rogers a récemment déclaré que les politiques monétaires de la Réserve fédérale américaine et l'expansion de la dette gouvernementale étaient les sources premières de la crise.

En outre, la transformation économique de la Chine est encore en cours.
Selon les statistiques, les investissements étrangers dans le secteur chinois des services ont enregistré une croissance solide en 2015, et le pays a attiré 136 milliards de dollars d'investissements directs étrangers.

Grâce aux politiques du gouvernement qui encouragent l'innovation et la simplification des procédures, l'entrepreneuriat se développe et apporte des changements essentiels à la société chinoise. Au cours du premier semestre de 2015, le nombre de nouvelles entreprises enregistrées a dépassé les 10.000 entreprises par jour.

La création d'emplois a été forte et le taux de croissance, la formation de capital et l'innovation ont été solides, ce qui signifie que l'économie chinoise est peut susceptible de décrocher brutalement.

Alors pourquoi les spéculateurs formulent-ils des observations en telle contradiction avec la réalité? Selon certains analystes, soit les spéculateurs sont mal informés, soit ils tentent délibérément de créer la panique pour réaliser des profits.
Xuan
   Posté le 27-01-2016 à 23:16:13   

La croissance de l'économie chinoise reste sur la bonne voie


2016-01-27 14:01:24 xinhua

Le secrétaire commercial au Trésor britannique Jim O'Neill s'est montré optimiste vis-à-vis de la croissance économique chinoise, bien qu'elle ait enregistré en 2015 son niveau le plus bas depuis 25 ans avec une progression de 6,9% seulement.
La croissance du PIB réel de la Chine reste sur la bonne voie, a estimé M. O'Neill, qui est connu pour avoir inventé l'acronyme "BRIC", qui désigne les économies émergentes du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine. Le groupe a ensuite été renommé BRICS après l'inclusion de l'Afrique du Sud ("South Africa" en anglais) en 2010.

La croissance de 6,9% de la Chine est l'équivalent d'une croissance de 35% pour l'Inde ou de 22% pour le Royaume-Uni. C'est donc un chiffre que tous les pays développés envient, a-t-il déclaré lundi dans une interview.

"En ce qui concerne le taux de croissance réel, je pense qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir. Une très faible inflation ou une déflation modérée sont plus préoccupantes. Mais en ce qui concerne la croissance réelle, j'estime que tout va bien" , a-t-il ajouté.

Si la croissance annuelle de la Chine se maintient à 6,3% jusqu'à la fin de la décennie, le pays enregistrera une croissance de 7,5% sur l'ensemble de la décennie, selon l'ancien économiste de Goldman Sachs.
Xuan
   Posté le 31-01-2016 à 16:08:36   

« Quotidien du Peuple » : « Tenter de faire croire au déclin de la Chine est se tromper soi-même, et tromper autrui »

2016-01-30 21:22:28 cri

Le « Quotidien du peuple » a publié le samedi 30 janvier un article signé par He Zhenhua, intitulé « Tenter de faire croire au déclin de la Chine est se tromper soi-même et tromper autrui » .

« Tenter de faire croire au déclin de la Chine n'est pas une nouveauté. Avec le développement rapide de la Chine, les assertions telles que l'effondrement de la Chine et de la soi-disant menace de la Chine s'alternent. Cela a reflété qu'une minorité de personnes se sont inadaptées à la montée en puissance de la Chine en peu de temps. Ce genre de prédictions qui n'aboutissent à rien a annoncé l'injustice des allégations, telles que celles qui tentent de faire croire au déclin de la Chine » a écrit l'auteur.
Xuan
   Posté le 07-02-2016 à 00:04:01   

Les fonds vautours furieux, menacés de se faire taper sur les doigts !

La campagne médiatique sur l'effondrement-de-la-Chine-qui-menace-le-monde est menée en France par le groupe le Monde, les Echos, Challenges, etc. avec constance et obstination. La trotskiste de service Mylène Gaulard n'est pas en reste, elle attendait ça depuis sa soutenance de thèse en 2008, dont elle remet régulièrement à jour la perspective d'effondrement.

Elle a trouvé récemment un allié de poids chez son pote Soros, qui a sorti la grosse artillerie et tenté de spéculer à la baisse sur le yuan.

Cette campagne idéologique ne vise pas seulement à discréditer la Chine "capitaliste" mais à éviter son accession aux premiers rangs mondiaux, afin de préserver l'hégémonie US.
Il s'agit d'une tentative acharnée des USA pour protéger leur propre chasse gardée. C'est une question de survie alors que leur déficit s'est encore aggravé à 531,5 milliards de dollars en 2015 et que la dette a dépassé les 19 000 $ selon le Washington Times.

La Chine réoriente à 180° son économie, la manœuvre est délicate pour sa taille, la mer est démontée et les vents sont contraires. Tous les économistes le savent et ceux qui crient au désastre visent en fait à la faire couler.

Le site atlantiste Slate confirme à travers cet article caricatural que la "menace chinoise sur le monde" est par dessus tout la crainte du succès de la Chine.
On notera que Slate s'en prend au "gouvernement communiste" et que les "mesures de rétorsion" dont se plaint l'article ont été annoncées précisément à l'encontre des fonds vautour du type Soros. C'est précisément cet avertissement sans frais qui les a mis en fureur.


___________________


Les tentatives de plus en plus désespérées de la Chine pour éviter l’effondrement économique


Incapable de convaincre le monde que l’économie chinoise reste sous contrôle, le gouvernement de Pékin essaye maintenant de jouer de la menace de rétorsions pour contraindre les investisseurs à ne pas céder à la panique. Une étonnante méthode dénoncée par le magazine en ligne Quartz.

Les faiblesses structurelles économiques chinoises sont bien connues: l’accumulation de créances douteuses et de dettes, le vieillissement rapide de la population, des statistiques officielles truquées et manipulées, la montée du mécontentement social et un nombre considérables d’entreprises publiques à la fois inefficaces et hypertrophiées. Tout cela est connu depuis des années tout comme les prévisions qui annoncent invariablement un effondrement imminent de l’économie chinoise et se succèdent depuis dix ans. Elles se sont toujours avérées fausses.

«Atterrissage brutal»

Mais ce qu’il s’est passé depuis plusieurs mois est d’une autre nature. Le gouvernement communiste s’est avéré cette fois incapable de contrôler son marché boursier et l’évolution de sa devise ce qui a ébranlé la confiance des investisseurs dans le discours officiel sans cesse répété sur la grande solidité de l’économie chinoise.
Au forum économique de Davos, le mois dernier, George Soros a mis en garde contre «un atterrissage brutal» de l’économie chinoise et la directrice du FMI, Christine Lagarde, a reconnu que «des problèmes de communication» de la Chine ont déstabilisé les marchés.

Sa machine de propagande à diffuser sans cesse de bonnes nouvelles ne fonctionnant plus, Pékin s’est rabattu «sur des mesures désespérées et agressives, rendant la situation encore plus difficile», écrit Quartz.
Il faut dire que la Chine n’a pas l’habitude de perdre la bataille de la communication. Sa propagande est sans doute la plus efficace au monde. Elle a réussi à faire que la plupart des étudiants chinois ne savent même pas que la révolte de Tiananmen a eu lieu en 1989 et a été réprimée.

La confiance n'existe plus

Avec le Président Xi Jinping, la machine de propagande chinoise avait aussi atteint à l’extérieur cette fois «un nouveau palier d’assurance, de confiance et d’ambition», explique Anne-Marie Brady, un expert de la communication chinoise. Mais cette stratégie a touché ses limites depuis l’été dernier.

Le marché boursier chinois a soudain décroché en juin 2015 et Pékin a tenté, comme d’habitude, de le soutenir en apportant mille milliards de dollars de stimulants à l’économie. Sans succès. Et la fragilité chinoise a déstabilisé l’ensemble des marchés financiers mondiaux. En août, Pékin a pris la décision inattendue de dévaluer le yuan dans des proportions sans précédents depuis 20 ans. Et à nouveau au début de l’année la Bourse chinoise a brutalement décroché et la banque centrale cherche à affaiblir le yuan.

En clair, la confiance dans la capacité du gouvernement chinois à maîtriser son économie n’existe plus. Et face aux critiques et aux doutes, les dirigeants et les médias chinois se montrent de plus en plus agressifs et menaçants. Exactement le contraire de ce qu’il faut faire pour rassurer et une illustration de ce qui peut être considéré comme un début de panique.

«Les coûts des transactions des spéculations dangereuses et des ventes malveillantes seront plus élevés et comporteront de possibles conséquences judiciaires»* , prévient l’agence officielle Xinhua le 25 janvier. Le 3 février, la même agence explique que le plus grand problème pour la Chine, «ce sont les opinions négatives».

Devenue la deuxième économie du monde, son premier exportateur, le premier consommateur de nombreuses matières premières, la Chine ne peut tout simplement plus se comporter comme si le reste du monde est un ennemi vicieux et mal intentionné dès que les choses deviennent difficiles. Environ 676 milliards de dollars de capitaux ont fui la Chine l’an dernier... ce n’est pas un complot.

La recette pour surmonter la crise est connue, mais difficile à mettre en œuvre politiquement. Il faut absolument réformer voire démanteler les immenses entreprises publiques et ouvrir les marchés de capitaux pour attirer et rassurer les investisseurs.
Il est devenu quasiment impossible aujourd’hui pour les entreprises étrangères de lancer de nouveaux projets en Chine. Tout le système est bloqué «tant les membres du gouvernement et les fonctionnaires ont peur». Si cette situation ne change pas, Quartz prédit que les prévisions catastrophistes de George Soros vont finir par se réaliser.


* L'article de Xinhua dit : "They should also take into consideration the fact that the Chinese government has been constantly improving the country's market regulatory system and legal system. As a result, reckless speculations and vicious shorting will face higher trading costs and possibly severe legal consequences"
Xuan
   Posté le 26-02-2016 à 22:36:53   

Christian Déséglise économiste bourgeois directeur d'HSBC et de la banque centrale Sovereign Wealth, expert sur les pays émergents répond à une interview sur la Chine.


Sur BFM business


INTERVIEW - Le ralentissement de la croissance chinoise inquiète les marchés. La deuxième économie mondiale a pourtant encore les moyens d'atteindre son objectif: devenir un pays développé en 2020. C'est le pronostic de Christian Déséglise, cadre dirigeant chez HSBC et professeur spécialiste des marchés émergents à l'Université de Columbia.

Quand la locomotive chinoise tousse c'est tout l'économie planétaire qui s'enrhume. La deuxième économie mondiale cherche actuellement à réorienter sa croissance pour qu'elle soit davantage soutenable. Ce ralentissement est scruté de près par les marchés dont les doutes sont encore vifs. Ce qui provoque depuis plusieurs mois d'importants remous sur l'ensemble des marchés financiers.

Dans ce contexte, quels défis doivent relever la Chine et les principaux pays émergents? Éléments de réponse avec Christian Déséglise, responsable de la division banques centrales chez HSBC et professeur spécialiste des marchés émergents à l'Université de Columbia.


> La croissance chinoise a finalement été de 6,9% en 2016 alors que vous prévoyiez autour de 7%. Une mauvaise surprise?


On se focalise un peu trop sur les décimales. Il y a toujours une marge d'incertitude sur le calcul, et sur le niveau de fiabilité des données. Qu'on soit à 6,9 ou 7,1% cela n'est pas essentiel. La tendance est plus importante: il y a-t-il un ralentissement, une accélération, ou même un ralentissement trop fort? Il est indéniable qu'il y a un ralentissement. Et d'une certaine manière c'est sain. Mais il est sûr qu'un ralentissement trop prononcé peut être déstabilisateur.

> Mais jusqu'à présent, selon vous, la perte de vitesse chinoise n'a rien d'inquiétant…

C'est vrai que ce ralentissement n'a pas été anticipé. Le gouvernement a réagi: les taux d'intérêts ont été baissé à plusieurs reprises, des plans d'investissements et d'infrastructures ont été mis en place, etc... Cela aurait dû se traduire par une reprise de l'industrie manufacturière. Or cette reprise n'est pas là. Nous pensons donc que davantage de mesures vont être prises pour éviter un scénario où le rythme de la croissance passerait à un niveau inquiétant. Au niveau fiscal, le gouvernement dispose d'une capacité budgétaire qui est encore assez peu utilisée actuellement. Le niveau d'endettement de l'Etat reste très faible, ce qui donne à Pékin d'importantes marges de manœuvre.

> Quelle est votre prévision pour 2016?

Nous sommes à 6,7%. Il faut mettre cela au regard des chiffres en Europe et États-Unis. Même si la Chine ralentit à environ 7% de croissance par an, la deuxième économie mondiale a encore un impact considérable sur l'évolution du PIB dans les autres pays. En 2015, elle a encore contribué deux fois plus que les États-Unis à la croissance mondiale en dollars. Cette année, la Chine devrait encore peser pour 30% dans la croissance mondiale.

> La Chine cherche à réorienter son économie et à tourner la balance vers plus de consommation et les services. Y parvient-elle?

Il ne s'agit pas vraiment de faire tourner la balance. Trois éléments contribuent à la croissance : la consommation des ménages, l'investissement des entreprises et la demande du gouvernement.
Or l'investissement est énorme en Chine, de l'ordre de 44% du PNB (produit national brut) contre 17% au Brésil et aux alentours de 20% dans la plupart des pays. C'est très sain d'avoir de l'investissement car cela permet de générer de la croissance.
Mais il faut que cet investissement soit bien utilisé et crée de la valeur ajoutée. Le défi de la Chine c'est donc de bien investir. Pour cela il faut que le capital soit davantage alloué par le marché. Et le gouvernement essaye de faire cela depuis une dizaine d'années.
Si cela fonctionne, l'investissement générera davantage de richesses et donc de consommation. Au final, si l'on voit qu'il y a plus de consommation et moins d'investissement c'est un signe que les choses vont dans le bon sens.

> Observe-t-on justement une hausse de la consommation?

Les ventes au détail ont augmenté de 10 à 12% alors que le PNB progresse d'environ 7%. Ce qu'on espérait voir est donc en train de se réaliser. Mais ce changement de modèle est très difficile à réaliser.
La Chine a besoin d'environ 7% de croissance pour créer 10 millions d'emplois et absorber l'exode rural. Chaque année, environ 1% de la population passe des campagnes en ville, soit 15 millions de personnes. Et 1% de croissance crée environ 1,3 million de postes.

Et les services sont plus consommateur d'emplois. On crée donc plus d'emploi avec 1% de croissance dans les services que dans l'industrie. Or, quand on oriente davantage une économie vers les services on a besoin qu'elle tourne moins vite.

Mais la Chine doit en même temps éviter que ce ralentissement prenne de l'ampleur car elle doit créer ces 10 millions d'emplois pour conserver une stabilité sociale et politique. Et sur ce point, l'industrie est l'un des principaux moteurs de la croissance. D'autant que la Chine est compétitive sur l'industrie manufacturière mais pas sur les services. Elle ne peut donc abandonner l'industrie, qu'elle doit faire monter en gamme.

> Quelles conséquences cela a pour l'économie mondiale?

Le changement de la nature de la croissance de la Chine impacte bien plus le monde que l'on imagine parce que sa part dans l'investissement mondial est énorme. Elle représente 25% du total.
En revanche, la Chine ne compte que pour 10% de la consommation mondiale. Donc, le fait que son modèle de croissance soit en train de changer a des retombées importantes sur le secteur de l'investissement. En revanche, sur la consommation, l'impact global est beaucoup moins important.

> Quand la Chine cessera-t-elle d'être un pays émergent?

La Banque mondiale retient un chiffre de 12.700 dollars de revenu brut par habitant, une donnée calculée avec une méthode appelé méthode Atlas.
Au-dessus de ce seuil une économie cesse d'être émergente.
La Chine est aux alentours de 7-8.000 dollars. Elle est donc encore loin.

Mais l'objectif du gouvernement chinois est de faire doubler le PNB par habitant pour qu'en 2020 la Chine atteigne ce niveau.
C'est très difficile et très peu de pays y sont arrivés (Taïwan, Singapour, Hongrie, République Tchèque).
Tout l'Amérique latine a échoué, à part peut-être le Chili. Mais ils ont échoué parce qu'ils n'investissaient pas assez. Si la Chine arrive à bien utiliser ses investissements il n'y a pas de raison qu'elle n'y arrive pas.

>La Chine provoque également d'important remous sur les marchés à l'heure actuelle. Est-ce justifié?

Penser qu'il y a un impact direct des marché financiers chinois vers les marchés internationaux est un peu irrationnel.
Moins de 3% du marchés chinois est détenu par les investisseurs internationaux.
Et même à l'intérieur de la Chine, le marché financier a un impact sur l'économie réelle très limité.
Il y a ainsi une déconnexion entre des marchés financiers qui sont dans leur propre monde et l'économie réelle qui ne va pas si mal. Les fluctuations très fortes du marché action ont eu des impacts globaux qui ne me semble donc pas mérités. Elles sont irrationnelles.

> Est-ce que ces craintes sur la Chine peuvent affecter l'ensemble des pays développer et donc la France?

Oui. S'il y avait, même si ce n'est pas notre scénario, un "hard landing" (coup d'arrêt brutal de la croissance) aurait un impact global. D'autant que le contexte est fragile: l'expansion des États-Unis va s'arrêter et il n'y a pas tant de croissance que cela en Europe ou au Japon. Il est donc important que la situation se stabilisent.

> La Chine entraîne dans son sillage l'ensemble des émergents qui souffrent. Comment doivent-ils réagir?

Le problème est que les émergents doivent s'adapter à une nouvelle donne. De 2000 jusqu’au début des années 2010, le contexte était facile pour eux et les cartes qu'on leur avait donné étaient gagnantes.
Ils exportaient des matières premières avec une demande forte avec des cours élevés; et les liquidités étaient abondantes: quand ils voulaient un crédit ils n'avaient qu'à ouvrir la porte. Désormais le prix des matières est faible et les conditions de crédit se sont resserrées. Leurs problèmes structurels n'ont pas été réglés.
Il leur faut faire des réformes structurels pour que leurs économies deviennent plus compétitives. Cela nécessite du temps et un environnement stable.

> Les entreprises doivent-elles dès lors se recentrer sur les pays développés?

Les pays émergents restent incontournables. Ils sont l'avenir de la croissance en raison de leurs démographies, de leurs besoins en matière d'investissement et de consommation. Mais cela ne veut pas dire que tous les émergents sont logés à la même enseigne et offrent les mêmes conditions de sécurité d'investissement.
Et ce sont des pays où le risque politique est élevé. Mais dans les pays développés les perspectives à moyen et long terme restent faibles. Les émergents demeurent donc un marché d'avenir pour les entreprises.
Xuan
   Posté le 20-03-2016 à 09:13:26   

L'économie chinoise continue d'avancer à bonne vitesse


BEIJING, 7 mars (Xinhua) -- L'économie chinoise continuera d'avancer à bonne vitesse, alors que le gouvernement a établi une série de politiques visant à faciliter les réformes structurelles et a fixé un objectif de taux de croissance annuel moyen d'au moins 6,5% jusqu'en 2020, selon les analystes.

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé cet objectif samedi lors de la présentation de son Rapport sur le travail du gouvernement, affirmant que le taux de croissance pour 2016 a été fixé entre 6,5% et 7%.

Face aux risques d'une tendance à la baisse, à l'instabilité de la bourse et à la stagnation de l'industrie manufacturière, la Chine explore une nouvelle approche pour freiner un ralentissement et restructurer l'économie.

"Nous devons travailler plus rapidement pour (...) mettre en œuvre la réforme structurelle du côté de l'offre afin d'améliorer la qualité et l'efficacité du système d'approvisionnement et pour stimuler davantage la vitalité du marché et la créativité de la société", a déclaré samedi M. Li à la session parlementaire annuelle de l'Assemblée nationale populaire (APN) de Chine, organe législatif suprême du pays.

Les politiques soulignées dans le rapport comprennent un soutien à l'innovation et à l'esprit d'entreprise, la fermeture des usines obsolètes et la consolidation des entreprises publiques léthargiques.

DES REFORMES POUR MAINTENIR LA CROISSANCE A LA VITESSE VOULUE

La "réforme structurelle du côté de l'offre", notion populaire proposée par les législateurs chinois en novembre 2015 en tant que dernier remède pour les maux économiques causés par la croissance vertigineuse, accompagnée d'une nouvelle philosophie de développement, pourrait répondre au ralentissement de l'économie.

Le président chinois Xi Jinping a déclaré que la réforme du côté de l'offre fera avancer la restructuration économique en réduisant l'offre inefficace et bas de gamme, et fera augmenter la productivité en développant l'offre de moyenne et haut de gamme.

Compte tenu de l'affaiblissement des avantages de la main-d'œuvre et d'une tendance à la baisse du marché immobilier, l'économie connaîtra probablement un mouvement en forme de V, ce qui exige des réformes du côté de l'offre pour approvisionner la croissance, a déclaré Ren Zeping, analyste en chef chez Guotai Junan Securities.

Le Premier ministre Li a noté que la Chine va accélérer la promotion de nouveaux moteurs de croissance, ce qui sera la clé de la réforme structurelle du côté de l'offre.

Malgré le ralentissement de la croissance économique, la Chine a fait des progrès encourageants dans sa transformation structurelle.

Selon l'économiste Zhu Baoliang, du Centre d'Information d'Etat, alors que le gouvernement a fait des progrès dans des domaines tels que la rationalisation de l'administration et la décentralisation du pouvoir, la protection des droits de la propriété intellectuelle et la réforme fiscale, la Chine va continuer à constater un essor dans la création de stat-up et dans l'innovation, une amélioration de l'allocation des ressources et une dépendance moindre de l'économie tournée vers l'investissement.

Jim O'Neill, ancien président de Goldman Sachs Asset Management connu pour la création de l'acronyme BRICS, a récemment déclaré que l'économie chinoise a traversé une transformation nécessaire et compliquée, et que les fluctuations récentes ne doivent pas occulter les progrès qu'elle a accomplis.

La consommation chinoise a contribué à 66,4% de la croissance du PIB du pays en 2015, soit son plus haut niveau depuis 2001. Parralèlement, le secteur des services a contribué à 50,5% du PIB, soit 10% de plus que l'industrie manufacturière, selon les données publiées par le Bureau national des statistiques de Chine.

Ces données ont démontré que la transformation économique de la Chine est sur une voie rapide. Avec un modèle de croissance plus raisonnable et une forte capacité de croissance durable, l'économie de la Chine apportera des dividendes à long terme pour la croissance économique mondiale.

Malgré les données macro-économiques, l'économie chinoise a fait preuve d'une grande vigueur dans les domaines micro-économiques tels que le marché du film, le tourisme à l'étranger, les achats en ligne et l'industrie des services, dans lesquels les ceintures économiques partagées ont favorisé la mise à niveau technologique.

La croissance dans ces secteurs est le fruit de la transformation économique de la Chine, qui a en même temps également fourni aux investisseurs étrangers de nouvelles opportunités d'investissement en Chine.

LA CHINE RESTE UN CONTRIBUTEUR CONSIDERABLE A L'ECONOMIE MONDIALE

L'année dernière, la Chine a réalisé une croissance de 6,9%, atteignant son l'objectif d'"environ 7%". Ce chiffre, bien que le plus bas enregistré par la Chine en 25 ans, est encore remarquable sur fond d'une économie mondiale morose coincée dans une "nouvelle médiocrité".

La deuxième plus grande économie du monde, avec une richesse de plus de 10.000 milliards de dollars, contribue toujours grandement à la croissance économique mondiale malgré le ralentissement de la croissance de son PIB.

A la vitesse actuelle, la contribution de la Chine constitue toutefois 25% de la croissance économique mondiale, a noté Yao Jingyuan, chercheur du Bureau des conseillers du Conseil des Affaires d'Etat de la Chine.

En outre, l'économie chinoise a augmenté de 645 milliards de dollars l'année dernière, soit presque trois fois l'économie grecque, compte tenu d'un taux de change moyen en 2015, selon Bloomberg News.

Tout en servant de force motrice pour l'économie mondiale, la transformation économique de la Chine bénéficie au monde. Le pouvoir d'achat des consommateurs chinois, par exemple, a revitalisé de nombreuses économies.

Les touristes chinois ont payé 1.844 milliards de dollars à l'étranger en 2015 rien qu'avec leurs cartes de crédit. Près de six millions de Chinois se sont rendus à l'étranger pendant la saison des vacances à l'occasion du Festival du printemps en février.

Joseph Stiglitz, économiste américain et lauréat du prix Nobel d'économie, a indiqué lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, que la Chine a servi de moteur pour l'économie mondiale au cours des 15 dernières années, notamment ces sept dernières années.

Tout en se montrant optimiste à l'égard de la croissance économique de la Chine, le quotidien russe RBC a rapporté que la croissance chinoise représenterait au moins un tiers de la croissance mondiale en 2016 et 2017, citant des prévisions de plusieurs analystes.
Xuan
   Posté le 01-04-2016 à 22:48:30   

Chine : rebond de l'IDA du secteur non-manufacturier



French.china.org.cn - Mis à jour le 01-04-2016


L'activité du secteur chinois des services s'est améliorée en mars, renversant une tendance à la baisse depuis décembre, a-t-on appris, vendredi, de données officielles.
L'Indice des directeurs d'achat (IDA) du secteur non-manufacturier s'est élevé à 53,8 en mars, contre 52,7 en février, bien supérieur à 50, la barre qui distingue l'expansion de la contraction, selon un rapport publié conjointement par le Bureau d'Etat des Statistiques (BES) et la Fédération de la logistique et des achats de la Chine.
L'IDA du secteur non-manufacturier suit les activités du secteur des services et de l'industrie de la construction.
Le sous-indice du secteur de services s'est établi à 53,1 en mars, en hausse de 0,9 points par rapport à celui de février, indique le rapport.
Le sous-indice pour les nouvelles commandes de services s'est élevé de 2 points en glissement mensuel pour atteindre 50,8 en mars, suggérant une demande en amélioration dans le secteur non-manufacturier, a annoncé Zhao Qinghe, statisticien du BES.
Le sous-indice de l'activité de construction a augmenté de 2,8 points à 58 en mars, alors que celui pour les nouvelles commandes de 2,4 points à 50,5, en raison d'une forte demande.
Les activités liées à la vente au détail, au courrier, aux services de restauration, à l'immobilier, au courtage et à l'assurance ont affiché une bonne croissance en mars.
Cependant, le sous-indice de l'emploi était de 48,2, en baisse de 0,7 point par rapport au mois dernier, indiquant que l'emploi dans les entreprises non-manufacturières a continué de diminuer.

______________________


Egalement sur zonebourse :
Chine: rebond inattendu de l'activité manufacturière en mars


Sur les Echos : Cette nuit en Asie : rebond surprise de l’activité en Chine


Edité le 01-04-2016 à 22:51:28 par Xuan


Xuan
   Posté le 12-04-2016 à 23:48:36   


Il serait intéressant de reprendre la presse bourgeoise des derniers mois - en particulier le Monde - et la série d'articles consacrés à la chute inévitable de la Chine qui devait entraîner l'effondrement de l'économie mondiale.

Des groupes qui se réclament du marxisme-léninisme ont repris ces analyses, notamment celles à prétentions marxistes mais réellement trotskistes, de Mylène Gaulard qui annonce l'effondrement de la Chine depuis sa soutenance de thèse en 2008.
Allez Mylène...essaie encore


___________________



Sur le site Atlantico :


Les réserves de change de la Chine augmentent à nouveau…


En Chine, les nombreux opérateurs qui étaient très négatifs sur l’économie chinoise avaient des positions vendeur à découvert en Renminbi.

Ils sont en train de fermer leurs positions, car les réserves de change de la Chine ont progressé de 10 Md$ en mars. Elles s’établissent désormais à 3200 Md€.

C’est une nouvelle importante dans la mesure où le scénario de la Chine qui était confrontée à une évasion de capitaux et qui allait s’effondrer en entraînant le reste de l’économie mondiale dans sa perte, n’est plus tout à fait d’actualité.
Xuan
   Posté le 16-04-2016 à 22:39:47   

La Chine dévoile les aides aux employés licenciés dans la métallurgie et le charbon



2016-04-16 21:52:56 xinhua

Les ministères de la Chine ont dévoilé, samedi, des plans généraux visant à aider les travailleurs licenciés des secteurs de l'aciérie et du charbon, qui se retrouvent en plein milieu de réduction de la surcapacité.
Les "suggestions" pour transférer les travailleurs licenciés ont été simultanément publiées par sept ministères, dont le ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale, et la Commission nationale du développement et de la réforme.

Outre l'aide accordée aux travailleurs licenciés, un soutien sera offert aux sociétés qui créent des nouveaux emplois en adoptant la stratégie "Internet Plus", en développant de nouveaux secteurs et produits industriels, et en élargissant leur marché domestique et étranger, selon le document.

Un programme de "retour au travail" devrait être créé pour que les travailleurs reçoivent une formation et suivent un accompagnement de carrière gratuitement, et, pour ceux qui veulent monter leur propre affaire, des circuits qui leur offriront un accès à l'aide gouvernementale, selon le document.

Les autorités locales doivent également renforcer la coopération inter-régionale afin de transférer les travailleurs licenciés vers les régions disposant d'opportunités d'emploi.

Pour passer d'un modèle dirigé par les investissements à un autre qui dépend de la consommation domestique, des services et de l'innovation, la Chine effectue des coupes dans la surcapacité industrielle, principalement dans les secteurs du charbon et de l'acier.

Selon les prévisions préalables du ministère des Ressources humaines, les deux secteurs réunis verront 1,8 million de travailleurs licenciés.

Pour amortir l'effet des pertes d'emploi sur les familles et la société, le gouvernement central a décidé d'allouer 100 milliards de yuans (15,4 milliards de dollars) pour aider les travailleurs licenciés à trouver de nouveaux emplois. Le fonds pourra être augmenté si nécessaire et les gouvernements locaux devront assumer leurs responsabilités en conséquence, a déclaré le Premier ministre, Li Keqiang, en mars.
Xuan
   Posté le 20-06-2016 à 15:32:05   

Ralentissement des sorties de capitaux sur Bloomberg

Xuan
   Posté le 27-03-2017 à 23:26:40   

Chine : les entreprises industrielles enregistrent une forte croissance des bénéfices en janvier et février


Publié le 2017-03-27 à 13:39

BEIJING, 27 mars (Xinhua) -- Les grandes entreprises industrielles chinoises ont connu une forte croissance de leurs bénéfices au cours des deux premiers mois, illustrant la stabilisation de l'économie, a déclaré lundi le Bureau d'Etat des statistiques (BES).

En janvier et février, les entreprises industrielles ont rapporté des bénéfices de 1.020 milliards de yuans (148,5 milliards de dollars), en hausse de 31,5% en glissement annuel, indique le BES dans un communiqué.

Cette croissance est supérieure de 29,2 points de pourcentage par rapport à celle rapportée en décembre 2016 et de 23 points en comparaison au taux enregistré sur l'ensemble de 2016.

Les grandes entreprises industrielles chinoises ont mis fin à la baisse de leurs bénéfices en 2015 et profité d'une bonne année en 2016 grâce au boom de la construction.

He Ping, statisticien au BES, attribue la reprise des bénéfices des entreprises industrielles en janvier et février à la croissance de la production industrielle, à la hausse des prix des matières premières et au rebond de la rentabilité.

La croissance des bénéfices est inégale dans différents secteurs. Stimulés par la flambée des prix des matières premières, les bénéfices des secteurs tels que les mines de charbon, le raffinage du pétrole et l'industrie chimique ont connu une hausse, selon M. He.

Le taux de rentabilité des activités principales des entreprises industrielles a augmenté de 0,8 point de pourcentage en glissement annuel pour atteindre 5,92% en janvier et février.

L'économie chinoise a progressé de 6,7% en glissement annuel en 2016, contre 6,9% en 2015.
Xuan
   Posté le 15-04-2017 à 07:37:08   

La Chine ne manipule pas sa devise, selon le Département américain du Trésor


WASHINGTON, 14 avril (Xinhua) -- Le Département américain du Trésor a déclaré vendredi qu'aucun des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, y compris la Chine, n'a manipulé sa devise ces six derniers mois. Cette évaluation avait déjà été défendue mercredi par le président Donald Trump, après avoir dit l'inverse pendant des mois.

Dans son rapport semestriel au Congrès sur les taux de change, le Trésor estime que ces pays n'ont pas cherché à manipuler leur devise à la baisse pour en tirer des gains commerciaux. Toutefois, il place la Chine continentale et Taïwan de celle-ci, le Japon, la Corée du Sud, l'Allemagne et la Suisse sous surveillance.

La Chine demeure sur cette liste de surveillance en raison de "sa part disproportionnée dans le déficit commercial américain", même si l'excédent de sa balance des paiements n'a représenté l'an dernier que 1,8% du PIB chinois contre 2,8% en 2015.

M. Trump avait indiqué mercredi au Wall Street Journal que Beijing ne manipule pas le yuan (ou renminbi, RMB), après l'avoir pourtant affirmé à de nombreuses reprises l'an dernier lors de sa campagne électorale.

De nombreux économistes estiment que le yuan a été relativement équilibré ces dernières années. Au cours de la décennie écoulée, son taux de change s'est davantage apprécié que n'importe quelle autre devise majeure, grimpant de plus de 40%, selon David Dollar, chercheur principal à la Brookings Institution.

Brad Setser du Conseil des relations internationales (CFR) estime lui aussi que le yuan est proche de l'équilibre. Il dit s'attendre à ce que le taux du RMB reste stable au vu de l'actuel excédent de la balance des paiements chinoise et des efforts de Beijing pour gérer les sorties de capitaux.

Le Fonds monétaire international (FMI) avait déclaré en 2015 qu'il ne considérait plus le RMB comme sous-évalué. Sous l'administration Obama, le Trésor avait par ailleurs cessé de qualifier le yuan de devise "notoirement sous-évaluée".
Xuan
   Posté le 17-04-2017 à 21:16:50   

La presse économique annonce un premier trimestre au-dessus des prévisions.

Sur le site des Echos Chine : Croissance et production industrielle au-dessus des attentes

Les titres :
La croissance au t1 légèrement supérieure aux attentes
La production industrielle en hausse de 7,6% en mars
Progrès de 10,9% des ventes au détail en mars sur un an
Exportations +16,4% en mars; excédent $23,93 milliards
Petite hausse de l'inflation des prix a la consommation
Les prix a la production augmentent moins vite
Légère hausse des réserves de change en mars
Léger recul de l'indice Caixin/Markit des services
L'indice manufacturier Caixin/Markit recule à 51,2


Sur RTS :
"En Chine, la croissance s'accélère et la production industrielle s'envole"
Il apparaît que l'Etat investit abondamment dans l'immobilier.

sur l'Echo :
"La croissance chinoise peut dire merci à l'immobilier"
Xuan
   Posté le 17-04-2017 à 21:23:01   

La Chine n'a jamais eu l'intention d'avoir un excédent commercial avec les Etats-Unis



Par : Vivienne
French.china.org.cn Mis à jour le 13-04-2017


La Chine n'a jamais eu l'intention d'avoir un excédent commercial avec les Etats-Unis, a annoncé jeudi un responsable chinois du commerce, alors que les deux plus grandes économies mondiales s'efforcent d'atténuer la tension et de développer leurs relations.

Sun Jiwen, porte-parole du ministère chinois du Commerce, a indiqué lors d'une conférence de presse, que "la Chine souhaitait développer les importations en provenance des Etats-Unis sur la base de sa demande nationale" .
M. Sun a attribué l'actuel excédent commercial à des différences dans certains domaines, tels que la structure économique, la compétitivité industrielle et la répartition internationale du travail.

Le déséquilibre s'atténue, tandis que les Chinois ayant des revenus moyens génèrent une forte demande en faveur de produits importés, une tendance déjà présentée par des données officielles publiées par les Etats-Unis et la Chine.
Le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine a baissé de 5,5% à environ 347 milliards de dollars en 2016, selon le Département américain du Commerce. En février, il a baissé de 26%. Les statistiques des douanes chinoises ont confirmé ces évolutions.

M. Sun espère que les Etats-Unis ajusteront les contrôles des exportations pour créer les conditions afin de dissoudre le déficit.

Bien que le surplus soit enregistré dans la balance commerciale de la Chine, le commerce bilatéral génère des bénéfices mutuels, a-t-il ajouté. Selon les estimations de certains analystes, environ 40% du surplus commercial est produit par des sociétés américaines en Chine.

La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial des Etats-Unis, alors que les Etats-Unis sont le deuxième plus grand partenaire commercial de la Chine. Le commerce bilatéral a atteint 520 milliards de dollars en 2016, soit un niveau 200 fois plus élevé que celui de 1979, quand les deux pays ont établi leurs relations diplomatiques. F
Xuan
   Posté le 09-09-2017 à 20:07:03   

Chine : Importations en hausse, tassement de l'export

vendredi 8 septembre 2017 sur BFMTV tradingsat

par Elias Glenn et Stella Qiu

PEKIN (Reuters) - Les importations chinoises ont progressé plus que prévu en août, renforçant l'hypothèse selon laquelle la deuxième économie mondiale continue de croître à un rythme soutenu malgré une politique monétaire devenue moins accommodante.
Les importations ont augmenté de 13,3% en glissement annuel, dépassant nettement les 10% attendus par les analystes, après un gain de 11,0% en juillet, montrent les données officielles publiées vendredi.
Les importations de matières premières industrielles, notamment le minerai de fer de haute qualité, continuent de soutenir la tendance dans un pays où la fièvre de construire est à nouveau patente.
Les exportations en revanche montrent des signes de ralentissement avec une croissance de seulement 5,5%, pratiquement conforme à la prévision de 6,0% des analystes mais en repli par rapport à juillet (+7,2%). Elle est la plus faible depuis février mais cela ne traduit pas nécessairement une baisse de la demande mondiale.
C'est ainsi que la fédération commerciale allemande BGA s'attend désormais à ce que les exportations locales augmentent de 5% en 2017, soit le double de ses prévisions antérieures, rapporte vendredi le quotidien Die Welt.
L'activité manufacturière mondiale s'est également fortement développée en août, confortant ainsi le scénario d'une résistance de la demande sur le trimestre en cours.
En outre, la Chine tend à être à la traîne cette année des autres économies de la région, en particulier la Corée du Sud, dans le domaine de l'export.

TENSIONS COMMERCIALES

Le renchérissement du yuan complique cependant la donne et certains exportateurs chinois ont signalé des pertes liées à la brusque montée de la devise chinoise qui a gagné autour de 7,8% contre le dollar depuis le début de l'année, dont l'essentiel au cours des derniers mois.
Rien que sur le mois d'août, le yuan a progressé de 2,1% face au billet vert.
Mais la plupart des analystes tempèrent les répercussions du taux de change sur le commerce chinois, dans la mesure où les entreprises calculent leurs prix de vente en prenant pour base les tendances de change anticipées sur le long terme.
Avec ces résultats mitigés, l'excédent commercial chinois est ressorti à 41,99 milliards de dollars (34,83 milliards d'euros) en août, au plus bas depuis mai.
Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un excédent de 48,6 milliards après 46,73 milliards en juillet.
L'excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis a atteint le mois dernier son niveau le plus élevé depuis septembre 2015, passant de 25,2 milliards de dollars en juillet à 26,23 milliards.
Malgré un rebond en 2017 après plusieurs années en demi-teinte, le tableau commercial de la Chine continue d'être assombri par la crainte persistante de nouvelles tensions commerciales avec les Etats-Unis, son principal marché à l'exportation.
Le président américain Donald Trump a autorisé en août l'ouverture d'une enquête sur les pratiques chinoises présumées illicites en matière de propriété intellectuelle.
L'enquête de Washington ne changera sans doute rien à court terme mais elle constitue la première mesure directe prise par Donald Trump contre les pratiques commerciales de la Chine jugées nuisibles par l'industrie américaine.
En réponse, Pékin a promis de renforcer les contrôles sur le vol de la propriété intellectuelle, admettant que sa protection en la matière n'était "pas parfaite".
Une meilleure demande mondiale, surtout dans l'électronique, alimente cette année les exportations de la Chine et d'autres puissances économiques asiatiques mais les investisseurs remarquent surtout la montée des importations, de matières premières comme le fer et le charbon en particulier.
Ces dernières viennent approvisionner de multiples grands chantiers voulus par Pékin et dynamiser une croissance s'appuyant aussi sur un crédit bancaire généreux et sur une amélioration des exportations, dressant un panorama économique qui surprend plus d'un analyste et plus d'un investisseur depuis le début de l'année.
La croissance du premier trimestre a été de 6,9%, portée par un élan qui devrait permettre au gouvernement chinois d'atteindre son objectif d'une croissance annuelle de l'ordre de 6,5%.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Copyright © 2017 Thomson Reuters

____________________________


Chine : La hausse du yuan inquiète, intervention peu probable

vendredi 8 septembre 2017
sur BFMTVtradingsat

par Kevin Yao

PEKIN (Reuters) - La hausse du yuan et son impact sur les exportations préoccupent les autorités chinoises mais il est peu probable que celles-ci interviennent en force pour y mettre un terme au risque d'être accusées de manipuler les taux de change par le président américain Donald Trump.
La monnaie chinoise, après sa baisse de 2016, s'est nettement appréciée depuis le mois de mai, au point d'atteindre un pic de près de deux ans face au dollar.
"Il vaut mieux qu'elle s'apprécie que l'inverse mais il ne faut pas qu'elle le fasse trop rapidement, sinon c'est mauvais pour les entreprises locales", a dit l'une des quatre sources interrogées par Reuters.
Le yuan a fait une pause cette semaine à un peu plus de 6,5 par dollar, un seuil que les autorités surveillent de près selon les sources. Mais il a dépassé ce niveau jeudi et atteint vendredi 6,4470, un plus haut de 21 mois.
Ce dynamisme du yuan s'explique par un recul généralisé du billet vert, par l'optimisme que suscite la conjoncture économique chinoise, par une offensive du pouvoir pour restreindre les sorties de capitaux et, plus récemment, par un contrôle plus étroit exercé par la Banque populaire de Chine (BPC) sur le taux pivot, autour duquel le yuan peut varier de plus ou moins 2%.
La hausse du yuan face au dollar est de l'ordre de 7,8% depuis le début de l'année, dont un peu plus de 6% depuis fin mai. La monnaie chinoise s'était dépréciée de 6,5% en 2016, sa plus lourde perte depuis 1994.
La BPC a prélevé 1.000 milliards de dollars sur ses réserves de change en l'espace de deux ans et demi pour faire remonter la devise mais sa vigueur retrouvée fait craindre désormais des dommages pour l'économie en général et le secteur de l'exportation en particulier, ce qui ne serait pas du meilleur effet alors qu'aura lieu cet automne le congrès du Parti communiste chinois, sur lequel le président Xi Jinping compte pour y affirmer son pouvoir.

ÉVITER UNE ENVOLÉE "DÉSASTREUSE"

"Si le yuan montait fortement, ce serait désastreux", a dit l'une des quatre sources de Reuters, lesquelles participent aux discussions de politique monétaire sans pour autant prendre part au processus de décision.
L'une des sources a rapporté que le ministère du Commerce avait manifesté sa préoccupation face à la montée de la monnaie.
La BPC et le ministère n'ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Quant à intervenir sur le marché pour renverser la tendance, les autorités chinoises n'y semblent guère disposées, pour des raisons politiques.
Le Trésor américain doit en effet publier en octobre un nouveau rapport sur les pratiques de change des partenaires commerciaux des Etats-Unis et il avait dit en avril qu'il faudrait surveiller la manière dont Pékin gérait la hausse du yuan.
"La Chine devra démontrer que le fait qu'elle se soit abstenue d'intervenir pour résister à l'appréciation (du yuan) ces trois dernières années correspond à un changement de politique durable consistant à laisser le yuan monter au gré des forces du marché lorsque les pressions en ce sens se manifestent à nouveau", écrivait alors le Trésor.
Certains cambistes soupçonnent toutefois la banque centrale chinoise de commencer à laisser paraître son souhait de voir la hausse du yuan s'essouffler quelque peu. Elle a relevé vendredi, pour la dixième fois consécutive, le taux pivot officiel mais bien moins que ce que le marché attendait, selon des intervenants.
Les analystes de Citi pensent que la BPC peut affaiblir le yuan sans intervenir directement, par exemple en encourageant les entreprises à rapatrier leurs bénéfices et en assouplissant les mesures de contrôle des changes et celles limitant les investissements.
En tous les cas, la hausse du yuan est devenue "excessive", selon une source proche du ministère du Commerce. "Du point de vue des exportateurs, 6,50 (pour un dollar) est une barrière importante; le yuan pourrait monter jusqu'à 6,30, ce qui serait trop fort."

(Avec Qizi Sun et Winni Zhou à Shanghai, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)

Copyright © 2017 Thomson Reuters


Edité le 09-09-2017 à 20:11:11 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-09-2017 à 20:21:03   

Chine : l'IPC en hausse de 1,8% en août


Publié le 2017-09-09

BEIJING, 9 septembre (Xinhua) -- L'indice des prix à la consommation (IPC), un indicateur principal de l'inflation, a augmenté de 1,8% en glissement annuel en août, a indiqué samedi le Bureau d'Etat des statistiques.

La croissance de l'IPC a accéléré par rapport à celle de 1,4% en juillet. En base mensuelle, l'indice a été en hausse de 0,4%, selon le bureau.

____________________


On remarque que l'effondrement annoncé de l'économie chinoise ne s'est toujours pas produit. On retiendra les prophètes qui n'avaient en vue que de discréditer la Chine et démontrer qu'il n'y a aucune différence entre elle et les pays capitalistes.


Edité le 09-09-2017 à 20:23:39 par Xuan


Xuan
   Posté le 01-10-2017 à 00:36:42   

Chine/Indicateurs-Le secteur manufacturier plus dynamique que prévu, selon le PMI officiel



Sur Boursorama

PEKIN, 30 septembre (Reuters) - Principaux indicateurs
économiques chinois publiés ce mois-ci :

* LE PMI MANUFACTURIER OFFICIEL AU PLUS HAUT DEPUIS 2012
30 septembre - L'activité manufacturière a été plus dynamique que prévu en septembre en Chine, les usines augmentant leur production pour répondre à une demande vigoureuse et profiter de prix élevés gonflés par l'essor du secteur de la construction.
L'indice PMI officiel publié samedi s'est élevé à 54,2 ce mois-ci, après 51,7 en août, alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient en léger repli à 51,5.
Il s'agit de son plus haut niveau depuis avril 2012.
L'indice PMI officiel des services a pour sa part grimpé à 55,4 ce mois-ci, au plus haut depuis mai 2014, après 53,4 en août.

* HAUSSE LA PLUS MARQUÉE EN 4 ANS DES BÉNÉFICES INDUSTRIELS
27 septembre - Les bénéfices des entreprises du secteur industriel ont enregistré en août leur hausse la plus marquée en quatre ans à la faveur notamment d'un bond des cours des matières premières, qui s'explique par le boom de la construction initié par Pékin.
Les autorités chinoises s'efforcent de faire baisser le niveau d'endettement des entreprises sans porter préjudice à la croissance de l'économie. A cet égard, la bonne tenue des bénéfices des entreprises industrielles devrait être bien accueilli par le gouvernement.
Ces bénéfices ont augmenté de 24%, à 672 milliards de yuans (86 milliards d'euros), en août par rapport au même mois de 2016, montrent les données publiées mercredi par le Bureau national de la statistique.
En juillet, la progression avait été de 16,5% et le premier semestre s'était soldé par une hausse de 22%. Sur les huit premiers mois de l'année, l'augmentation des bénéfices est de 21,6% contre +21,2% sur la période janvier-juillet.
La bonne tenue des bénéfices en août a surtout été le fait de la hausse des cours des matières premières, notamment dans les secteurs du pétrole, de l'acier et de l'électronique, a souligné He Ping du Bureau national de la statistique.

* HAUSSE DE 0,2% DES PRIX DES LOGEMENTS NEUFS EN AOÛT
18 septembre - La croissance des prix des logements neufs a continué de ralentir en août mais de manière modérée malgré les mesures drastiques des autorités pour réduire la demande spéculative, ce qui semble écarter le risque d'une correction sévère du marché immobilier qui pourrait déstabiliser l'économie du pays.
Les prix moyens des logements neufs dans 70 grandes villes chinoises ont progressé de 0,2% en août par rapport au mois précédent, après une croissance de 0,4% en juillet.
Sur un an, la croissance a été de 8,3% le mois dernier après 9,7% en juillet, selon les calculs effectués par Reuters à partir des données publiées lundi par le Bureau national de la statistique.
De nombreux économistes s'attendent à ce que le marché immobilier chinois continue de ralentir durant le second semestre, d'autant que les autorités cherchent parallèlement à réduire l'endettement massif du pays.

* LA PRODUCTION INDUSTRIELLE RALENTIT À 6,0% EN AOÛT
14 septembre - La production industrielle a progressé de 6,0% en août sur un an, son rythme le plus faible depuis janvier, montrent les statistiques officielles publiées jeudi.
Les analystes interrogés par Reuters anticipaient une progression plus marquée, de 6,6%, après une hausse de 6,4% enregistrée en juillet.

* L'INVESTISSEMENT EN DEÇÀ DES ATTENTES EN JANVIER-AOÛT
14 septembre - L'investissement en actifs immobilisés a progressé de 7,8% au cours des huit premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2016, en deçà des anticipations.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 8,2% de janvier à août, ce qui aurait représenté un léger recul par rapport aux 8,3% enregistrés pendant les sept premiers mois de l'année.
La croissance de l'investissement privé, qui représente environ 60% du total de l'investissement en Chine, a encore ralenti et s'inscrit à 6,4% en janvier-juillet, contre un rythme de 6,9% de janvier à juillet.
Le ralentissement suggère la persistance de difficultés de financement pour les petites et moyennes entreprises.
Les autorités chinoises visent une croissance de l'investissement de 9% cette année.

* CROISSANCE DE 10,1% LES VENTES AU DÉTAIL EN AOÛT
14 septembre - Les ventes au détail ont progressé de 10,1% le mois dernier par rapport à août 2016, un rythme inférieur à la hausse de 10,5% anticipée par les analystes.
En juillet, elles avaient enregistré une hausse de 10,4%.
Les autorités chinoises anticipent une progression de 10% des ventes au détail cette année.

* LES PRIX À LA CONSOMMATION EN HAUSSE DE 1,8%
9 septembre - Les prix à la consommation ont augmenté de 1,8% en août sur un an, dépassant les attentes, a annoncé samedi le Bureau national de la statistique.
Les analystes interrogés par Reuters anticipaient une hausse plus modeste, de 1,6%, après 1,4% en juillet.
Les prix à la production ont en parallèle progressé de 6,3% sur un an en août, un chiffre là aussi supérieur aux prévisions des analystes, qui représente une accélération inédite en six mois.

* LES EXPORTATIONS EN HAUSSE DE 5,5%
8 septembre - Les exportations ont progressé de 5,5% en août en rythme annuel, pratiquement en ligne avec les attentes, tandis que les importations ont dépassé les anticipations, avec une croissance de 13,3%, montrent les statistiques officielles
publiées vendredi.
L'excédent commercial chinois s'établit à 41,99 milliards de dollars en août, au plus bas depuis mai.
Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un progrès de l'excédent commercial chinois en août, à 48,6 milliards, contre 46,73 milliards en juillet. Ils prévoyaient une hausse de 6,0% des exportations et un progrès de 10,0% des
importations.
L'excédent commercial de la Chine avec les Etats-Unis a progressé le mois dernier, passant de 25,2 milliards de dollars en juillet à 26,23 milliards en août.

* L'INDICE PMI DES SERVICES AU PLUS HAUT DEPUIS 3 MOIS
5 septembre - La croissance du secteur tertiaire a atteint son rythme le plus élevé en trois mois le mois dernier, à la faveur d'une augmentation des nouvelles commandes, montre l'enquête Caixin/Markit publiée mardi.
L'indice PMI s'est établi à 52,7 en août contre 51,5 en juillet. Celui des nouvelles activités a également touché son plus haut niveau en trois mois, à 53,1, et les embauches ont atteint leur rythme le plus élevé en quatre mois.
Le gouvernement chinois compte sur les services, notamment dans la finance et les hautes technologies, pour atténuer la dépendance traditionnelle du pays envers l'industrie lourde et l'investissement.
Le secteur des services, qui a représenté un peu plus de la moitié du produit intérieur brut chinois au premier semestre, a affiché une croissance de 7,7% sur cette période, alors que le PIB dans son ensemble a augmenté de 6,9%, selon les statistiques officielles.
Egalement publié mardi, l'indice composite PMI du mois d'août, qui intègre l'industrie et les services, est le plus haut en six mois, à 52,4 contre 51,9 en juillet.

* L'INDICE PMI MANUFACTURIER CAIXIN EN HAUSSE EN AOÛT
1er septembre - La croissance de l'activité manufacturière a atteint en août un rythme sans précédent depuis six mois, montre le résultat de l'enquête Caixin/PMI.
L'indice est ressorti à 51,6 le mois dernier après 51,1 en juillet. Les économistes anticipaient un recul à 50,9.
Un chiffre supérieur à 50 traduit une croissance.

* Les indicateurs chinois en temps réel ECONCN
* Pour retrouver les principaux indicateurs publiés en août
:

(Service économique)


Edité le 01-10-2017 à 00:41:36 par Xuan


Xuan
   Posté le 09-10-2017 à 23:39:11   

Sans ménager ses critiques par ailleurs, ni cesser d'agiter de nouveaux désastres à venir, le Revenu :


... L’incendie de 2016 est éteint

C’est une nouvelle illustration de la gestion habile des risques, atterrissage brutal versus dé­sé­quilibres financiers, par les autorités, dont la tâche est facilitée par le caractère très centralisé de l’économie chinoise.

De la même façon, les foyers d’incendie qui avaient beaucoup inquiété les investisseurs entre mi-2015 et début 2016 ont été maîtrisés.

La Chine est parvenue à stabiliser sa croissance (ressortie à 6,9% sur un an au premier et au deuxième trimestres), à stopper l’hémorragie de ses réserves de changes et à enrayer la dépréciation de sa devise.

Le yuan, après une chute de 7% en 2016, a en effet regagné 5% face au dollar depuis le début de l’année. Tous les leviers, contrôle des capitaux, outils budgétaires et monétaires, ont tour à tour été activés, à l’image de la baisse par la banque centrale, fin septembre, du niveau requis de réserves obligatoires pour les banques, afin de stimuler le crédit au secteur privé....
Xuan
   Posté le 09-10-2017 à 23:43:48   

Chine : Hausse des réserves de change pour le 8e mois consécutif


Les Echos


PEKIN, 9 octobre (Reuters) - Les réserves de change de la Chine ont modestement augmenté en septembre, leur huitième mois consécutif de hausse, la réglementation plus stricte et l'appréciation du yuan continuant à décourager les sorties de capitaux.
Le net ralentissement des sorties de capitaux - qui avaient été perçues comme l'un des principaux risques pour la Chine - a contribué à soutenir la confiance dans la deuxième économie mondiale à l'approche de l'ouverture, le 18 octobre, du 19e congrès du Parti communiste chinois.

A cette occasion, le président Xi Jinping, au pouvoir depuis près de cinq ans, devrait s'efforcer d'asseoir un peu plus son autorité sur le parti.

Les réserves de la Chine ont augmenté de 17 milliards de dollars à 3.109 milliards de dollars (2.649 milliards d'euros) le mois dernier, une progression supérieure aux attentes, après une hausse de 10,5 milliards en août.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation de 8 milliards.

Ce huitième mois consécutif de hausse des réserves, ce qui ne s'était plus vu depuis juin 2014, les ramène à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2016.
Cette progression régulière suggère à certains analystes que la Banque Populaire de Chine est peut-être devenue un acheteur net de devises étrangères pour la première fois en près de deux ans.

"Mais nous pensons que de tels achats reflètent davantage la volonté de créer une incertitude autour de la trajectoire de la devise à court terme plutôt que de contenir une hausse à moyen terme, écrit dans une note Julian Evans-Pritchard, économiste chez Capital Economics.

Pékin a puisé près de 320 milliards de dollars dans ses réserves de change l'an dernier pour tenter de soutenir sa devise, ce qui n'a pas empêché le yuan de se déprécier d'environ 6,5% face au dollar, sa plus forte baisse annuelle depuis 1994.
Le yuan a cependant regagné du terrain cette année face au repli du dollar et au durcissement par la Chine de ses contrôles sur les flux de capitaux.

De janvier à début septembre, le yuan s'est apprécié d'environ 7,5% face au billet vert, mais Pékin l'a laissé davantage fluctuer ces dernières semaines, sans doute par crainte que son renchérissement finisse par pénaliser les exportations chinoises.
Considérées dans leur ensemble, les mesures de régulation et le solide excédent commercial ont peut-être quasiment équilibré les entrées et sorties de capitaux, pour la première fois depuis des années.

Les investissements non-financiers de la Chine à l'étranger ont baissé de 41,8% entre janvier et août par rapport à la même période de 2016.

La valeur des réserves d'or de la Chine a de son côté baissé à 76,005 milliards de dollars à fin septembre, contre 77,702 milliards à fin août, a annoncé la banque centrale.

L'institut d'émission a aussi annoncé avoir injecté un montant net de 56,7 milliards de yuans dans le système financier via des opérations à court et moyen terme en septembre, un chiffre en baisse de 54% par rapport à août.

(Stella Qiu, Yawen Chen et Ryan Woo; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)


Edité le 09-10-2017 à 23:44:22 par Xuan


Xuan
   Posté le 11-10-2017 à 14:49:30   

Le miracle chinois de l'emploi



BEIJING, 11 octobre (Xinhua) -- La Chine a créé chaque année environ 13 millions de nouveaux emplois au cours des cinq dernières années, assurant une augmentation régulière du marché de l'emploi de la deuxième plus grande économie au monde.


Après une période de forte croissance, l'économie chinoise est entrée dans la "nouvelle normalité", caractérisée par une croissance moins rapide mais de bonne qualité. Malgré la croissance ralentie qui est passée de deux chiffres il y a dix ans à 6,7% en 2016, le marché de l'emploi de la Chine a maintenu une croissance régulière grâce à une série de mesures proactives adoptées par le gouvernement chinois.
Selon la Loi d'Okun, quand le taux de croissance du PIB augmente, le taux de chômage baisse, et du ralentissement de l'économie résulte une hausse du taux de chômage.

Contrairement aux prévisions des experts étrangers, la croissance économique du pays est passée de 7,7% en 2013 à 6,7% en 2016 alors que le taux de chômage est passé de 4,1% en 2013 à 4,02% en 2016, et il devrait être inférieur à 4% cette année.
La transformation économique qui se déroule en Chine a provoqué un ralentissement de la croissance économique. Cependant, au lieu de causer un chômage massif, elle a participé à créer plus d'emploi en Chine. Un véritable miracle aux yeux des experts étrangers.

L'emploi est essentiel pour avoir un effet sur le niveau de vie et soutenir la croissance économique. Le gouvernement chinois en a toujours fait une priorité dans son programme de développement.

La Chine a créé davantage d'emplois en développant des secteurs tels que la haute technologie, la logistique moderne, la santé et les soins gériatriques, et a encouragé les entreprises de main-d'œuvre à s'installer dans les régions centrales, de l'ouest et du nord-est du pays où les emplois manquent.

Elle a également continué à valoriser l'entrepreneuriat afin de créer davantage d'emplois, notamment dans les entreprises liées à l'économie de partage.
En rationalisant le processus administratif, le gouvernement a réduit aussi les obstacles qui empêchent l'entrée sur le marché et a adopté plus de mesures de soutien pour inciter les talents techniques et les ouvriers migrants à créer leurs propres entreprises.

Pour ceux qui ont des difficultés à trouver un emploi, le gouvernement chinois a créé des postes dans le domaine du bien-être public et dans d'autres domaines de soutien, alors que pour ceux qui ont été licenciés en raison de la politique de réduction de la surcapacité, davantage de formations ont été organisées pour les aider à trouver un nouvel emploi.

Selon Ning Jizhe, chef du Bureau d'Etat des Statistiques, les fondamentaux de l'économie restent inchangés, ce qui est la garantie de l'emploi. Il est optimiste quant aux perspectives du marché de l'emploi dans les prochaines années.

Le gouvernement chinois vise à améliorer la structure et la qualité de l'emploi, et à maintenir le taux de chômage urbain à moins de 5% d'ici 2020, selon le plan de facilitation de l'emploi pour la période 2016-2020 publié en février par le Conseil des Affaires d'Etat.
Xuan
   Posté le 28-10-2017 à 22:19:44   

Chine : les bénéfices industriels en hausse de 22,8% sur neuf mois


BEIJING, 27 octobre (Xinhua) -- Les principales sociétés industrielles de Chine ont affiché une croissance plus rapide au cours des trois premiers trimestres de cette année, a indiqué vendredi le Bureau d'Etat des statistiques (BES).

Les sociétés industrielles dont le chiffre d'affaires annuel a dépassé 20 millions de yuans (3 millions de dollars) chacune ont enregistré des bénéfices de 5.580 milliards de yuans entre janvier et septembre, soit une hausse de 22,8% en glissement annuel, a précisé le BES dans un communiqué.

La croissance était plus rapide que celle enregistrée durant les périodes allant de janvier à août et de janvier à juillet, soit respectivement de 21,6% et 21,2%.

Rien qu'en septembre, les bénéfices des grandes sociétés industrielles ont augmenté de 27,7% en glissement annuel, un rythme nettement supérieur à la croissance de 24% affichée en août et à celle de 16,5% en juillet, selon le communiqué.

Parmi les 41 entreprises prises en compte dans les statistiques, 39 ont signalé une croissance annuelle des bénéfices de janvier à septembre cette année.

Les sociétés dans les secteurs de l'électricité, de l'électronique et de l'alcool ont affiché une croissance rapide, ce qui a contribué à hauteur de 3,8 points de pourcentage à l'accélération du rythme de la croissance en septembre par rapport au mois précédent.

He Ping, statisticien du BES, a en partie attribué cette croissance rapide à un développement plus énergique tant de la production que des ventes, ainsi qu'à une hausse des prix des produits industriels.

La production industrielle a progressé de 6,6% en glissement annuel en septembre, contre 6% en août. Les recettes des principales affaires des sociétés industrielles ont grimpé de 10,8%, un rythme supérieur à celui enregistré en août.

L'indice des prix à la production (IPP) de la Chine, qui mesure les coûts des marchandises à la sortie de l'usine, a progressé de 6,9% en glissement annuel en septembre, ce qui représente une hausse de 0,6 point de pourcentage sur un mois.

Le rebond des prix a ajouté environ 652,6 milliards de yuans aux bénéfices d'exploitation des entreprises industrielles, permettant une nette augmentation des bénéfices de 136,2 milliards de yuans après déduction des coûts.

La rentabilité des entreprises s'est améliorée grâce à la baisse des coûts et des dépenses. De janvier à septembre, les coûts pour 100 yuans de recettes ont diminué de 0,23 yuan par rapport à la même période de l'année précédente, tandis que les dépenses pour 100 yuans de recettes ont également diminué de 0,27 yuan, a ajouté M. He.

Le ratio de levier, qui mesure les risques financiers, a également diminué grâce aux efforts de désendettement actuellement déployés par le gouvernement. Le ratio d'endettement des entreprises a chuté fin septembre de 0,6 point de pourcentage en glissement annuel à 55,7%.
Xuan
   Posté le 07-02-2018 à 10:59:18   

Capital s’étonne de la résilience de l'économie chinoise, qui continue à investir (mais sans préciser qu'il s'agit d'investissements dans l'économie productive) et spécule sur l'espoir d'un krach financier.
Krach qui ne serait pas sans conséquence sur l'économie occidentale d'ailleurs.


CHINE : COMMENT LA CROISSANCE RALENTIT... SANS S'EFFONDRER


PUBLIÉ LE 06/02/2018 À 11H25


Xi Jinping, le président chinois, tient d’une main de fer son économie pour maintenir une croissance confortable.

Quelle insolence ! Alors que tout le monde s’attendait à un ralentissement de la croissance chinoise l’an dernier, le PIB du pays le plus peuplé du monde a augmenté de 6,9% (contre une prévision du FMI de 6,2% fin 2016). Par quel miracle ? "Xi Jinping a préparé sa réélection au Congrès en octobre dernier en augmentant les dépenses d’investissement" , décrypte Mathilde Lemoine, du groupe Edmond de Rothschild. Malheureusement pour le reste de la planète, qui dépend en grande partie de la bonne santé de ce géant commercial (premier exportateur et deuxième importateur mondial), Pékin devrait lever un peu le pied et se contenter d’un modeste 6,5% de croissance en 2018, selon les prévisions du FMI.

Ce chiffre est tout de même appréciable, car le recul aurait pu être bien plus marqué. L’économie chinoise est en effet en train d’opérer une difficile transition et, depuis plusieurs années, les craintes d’un atterrissage en catastrophe resurgissent régulièrement. Plombé par les hausses de salaire (+300% entre 2005 et 2016), le pays a perdu en compétitivité et se voit désormais concurrencé par des nations "low cost", comme le Vietnam. Aussi, Pékin doit désormais miser sur les exportations haut de gamme et sur la consommation intérieure.

En attendant de réussir cette montée en gamme, le gouvernement injecte régulièrement des stéroïdes dans l’économie pour maintenir la croissance à bout de bras. "L’objectif de Xi Jinping est de multiplier le PIB par deux entre 2010 et 2020. Pour cela, il lui faut maintenir une croissance d’au moins 6,3% par an" , calcule Claudia Bernasconi, économiste à Swiss Life Asset Management. Jusqu’à présent, il a su utiliser assez habilement les vannes du crédit, pour doper artificiellement des pans entiers de l’activité.

Le revers de la médaille, c’est que l’endettement du pays, en particulier des entreprises, a augmenté et atteint désormais 230% du PIB, hors secteur financier. A priori, cela n’est pas un problème, car l’empire du Milieu est très peu dépendant des financements étrangers. Il ne risque donc pas de se retrouver soumis à une contrainte extérieure, à l’image des pays de la zone euro lors de la crise de 2012. Mais, comme certaines de ces créances sont de très mauvaise qualité, comme en leur temps les titres américains bourrés de subprimes, un "Lehman Brothers" chinois n’est pas exclu et la croissance pourrait alors ralentir brutalement.

Autre possibilité : "Une sanction sur la devise, avec un yuan qui chuterait" , envisage Florent Delorme, de M&G investments. En 2015 et en 2016, la Chine avait réussi à inverser cette tendance en puisant dans ses réserves de change, mais celles-ci ne sont pas inépuisables. En plus des risques de sorties de capitaux, le pays se retrouverait alors avec une monnaie faible, plus du tout adaptée à ses besoins.
Xuan
   Posté le 07-03-2018 à 20:04:17   

La Chine est capable d'anticiper les risques systémiques (ministre des Finances)



(Xinhua/Shen Hong)

BEIJING, 7 mars (Xinhua) -- La Chine est confiante dans sa capacité à pleinement anticiper les risques systémiques, a annoncé mercredi le ministre des Finances.



Le ratio dette/PIB du pays a reculé à 36,2% fin 2017, contre 36,7% en 2016, soit un niveau nettement inférieur au seuil d'alerte international de 60%, a indiqué le ministre des Finances, Xiao Jie, lors d'une conférence de presse organisée en marge de la session parlementaire annuelle.

Ce ratio est relativement bas par rapport aux niveaux enregistrés par les grandes économies et les pays émergents, a indiqué M. Xiao, qui ne prévoit "pas de changement substantiel" le concernant dans les années à venir.
A la fin de l'année dernière, la dette combinée du gouvernement central et des gouvernements locaux avait atteint 29.950 milliards de yuans (environ 4.750 milliards de dollars), dont 16.470 milliards de yuans pour les gouvernements locaux, selon le ministre.

Le gouvernement chinois accorde une grande attention à la gestion des dettes gouvernementales et lutte fermement contre les irrégularités dans les activités de financement, a-t-il noté.
Grâce à la mise en oeuvre d'une nouvelle loi sur le budget et d'une série de mesures de suivi, le gouvernement a établi un système en circuit fermé couvrant la gestion des quotas et du budget, l'alerte précoce des risques, les interventions dans les situations d'urgence et le contrôle quotidien.

Près de 100 personnes ont été tenues responsables de manquements et d'irrégularités concernant les dettes des gouvernements locaux en 2017, alors que le pays accroît ses efforts pour désamorcer les risques financiers, selon M. Xiao.
Le travail d'anticipation et de désamorçage des risques majeurs fait partie des "trois rudes batailles" du pays pour les trois prochaines années, avec la réduction ciblée de la pauvreté et la prévention et le contrôle de la pollution.
Xuan
   Posté le 12-03-2018 à 20:36:43   

La propriété d'État signifie qu'il y a peu de chance de crise bancaire systémique en Chine



Par Hu Weijia Source: Global Times Publié: 2018/3/12 22:38:39


Selon un rapport publié ce week-end par la Banque des règlements internationaux (BRI), la Chine fait partie des économies les plus exposées au risque de crise bancaire, ce que l'on appelle souvent la banque centrale des banques centrales.

Les risques financiers en Chine doivent être gérés de manière continue de manière appropriée, mais les risques sont toujours gérables. La BRI aurait pu exagérer la situation.

En 2016, la BRI a déclaré qu'une croissance excessive du crédit en Chine était un signe d'un risque croissant de crise bancaire au cours des trois prochaines années. Bien que la BRI ait souligné à plusieurs reprises les risques d'une crise bancaire depuis lors, le système bancaire chinois est à ce jour sain et sauf, sans grandes faillites dans le pays.

Selon le rapport de la BRI, l'écart entre le crédit et le PIB de la Chine a dépassé un niveau qui pourrait entraîner une crise systémique, laissant le système bancaire du pays vulnérable en raison d'un ratio élevé du service de la dette. La Chine doit maintenir son niveau d'endettement sous contrôle. Cependant, si le taux d'épargne élevé du pays est pris en compte, la capacité globale de service de la dette est acceptable.

La contribution de la Chine à la croissance économique mondiale s'est maintenue à environ 30% en 2017 et l'économie chinoise est exubérante. Une grande partie des flux de crédit vers le secteur de production du pays, où il génère de nouveaux actifs. L'expansion de la dette est une situation normale dans une économie en croissance rapide.

Qui plus est, l'environnement des affaires de la Chine diffère de celui des pays occidentaux. Le risque d'une crise financière systémique est étroitement surveillé par l'État. Les banques détenues majoritairement par l'État représentent une grande partie des actifs et des dépôts du système bancaire chinois. Bien que ces banques aient adopté des opérations axées sur le marché, nous croyons que le gouvernement a la capacité de maintenir la stabilité financière.

En 2017, les efforts de désendettement déployés par le gouvernement se sont principalement concentrés sur le secteur financier, avec des mesures telles que la normalisation des activités interbancaires et de gestion de patrimoine.

Dans un rapport jeudi, l'agence de notation Moody's a déclaré que la croissance des actifs avait déjà ralenti par le resserrement réglementaire des activités bancaires parallèles et interbancaires.

Certains observateurs occidentaux ne comprennent pas vraiment la Chine mais tirent leurs conclusions de l'expérience occidentale. Cependant, l'économie chinoise a ses propres caractéristiques et le niveau d'endettement actuel en Chine est toujours contrôlable.

L'auteur est journaliste au Global Times. bizopinion@globaltimes.com.cn
Xuan
   Posté le 12-03-2018 à 20:45:32   

Les banques chinoises se développent globalement à mesure que le marché financier s'ouvre: officiel



Par Ma Jingjing Source: Global Times Publié: 2018/3/9 22:08:40

Les institutions financières étrangères seront également soumises à une réglementation prudente

L'ouverture du marché financier chinois comprend également l'expansion mondiale des institutions financières nationales, a déclaré vendredi le haut responsable de la banque chinoise.

"La Chine pourrait prendre des mesures plus audacieuses pour assouplir l'accès au marché et ouvrir davantage les marchés." En plus de permettre aux institutions financières étrangères de faire des affaires en Chine, l'ouverture en termes plus larges signifie aussi que les institutions financières chinoises deviendront mondiales. La Banque populaire de Chine (PBC), la banque centrale du pays, a déclaré lors d'un point de presse en marge des deux sessions en cours.

L'internationalisation du yuan contribue à l'ouverture du secteur financier chinois, a-t-il noté, ajoutant que d'autres aspects s'ouvraient également de manière significative.

Au cours des cinq dernières années, la Chine a fait des progrès en matière de convertibilité monétaire grâce au lancement de liens boursiers et obligataires entre la Chine continentale et Hong Kong, a indiqué M. Zhou, soulignant qu'ils font tous partie de l'ouverture du pays. Zhou a souligné que cette tendance à l'ouverture se poursuivra.

Les autorités ont étudié la plupart des politiques liées et trouveront des opportunités pour faire avancer les progrès, a dit Zhou.

À cet égard, un expert en macroéconomie a déclaré qu'il s'attend à ce que davantage de secteurs financiers s'ouvrent.
"L'ouverture du secteur bancaire domestique évolue rapidement, si cela crée une influence positive, d'autres secteurs financiers, y compris la confiance et le crédit-bail, vont s'ouvrir davantage" , a déclaré Liu Xuezhi, expert principal en macroéconomie à la Banque des Communications.
Il a déclaré au Global Times vendredi que l'entrée des institutions financières étrangères accélèrerait l'internationalisation des institutions financières nationales ainsi que leur niveau de services.

Yi Gang, vice-gouverneur de la PBC, a déclaré lors du même point de presse que l'octroi de l'égalité de traitement aux investisseurs nationaux et étrangers ne signifiait pas un relâchement de la supervision.
À l'instar de leurs homologues chinois, les institutions financières à capitaux étrangers seront soumises à la même réglementation prudente afin de contenir les risques et de maintenir la stabilité financière, a ajouté M. Yi.
Zhou a également parlé de la réforme financière, disant que la réforme du système de supervision financière du pays est en cours.

Après la réforme, la banque centrale jouera un rôle crucial et renforcera la coordination entre tous les régulateurs financiers pour combler le vide réglementaire, selon Zhou. Il a dit que la prévention des risques fait partie de la réforme financière.
Également lors de la conférence de presse, Pan Gongsheng, un autre vice-gouverneur de la PBC, a déclaré que le risque du financement immobilier chinois est contrôlable, soutenu par la qualité globale des prêts immobiliers.
Le taux global de prêts non performants du secteur bancaire chinois est de 1,85%, tandis que celui des prêts immobiliers est inférieur à 1%, a indiqué M. Pan, notant qu'une politique monétaire prudente contribuera à promouvoir le développement du marché du logement domestique.

"Nous continuerons d'améliorer les mécanismes de réglementation pour prévenir et résoudre efficacement les risques financiers et maintenir la stabilité financière"
Xuan
   Posté le 13-03-2018 à 23:38:50   

Chine: fusion des régulateurs du secteur bancaire et de l'assurance


13/03/2018
zonebourse


Pékin (awp/afp) - La Chine va fusionner ses autorités de régulation du secteur bancaire et du secteur des assurances pour mieux endiguer les risques financiers, selon un projet de réorganisation de l'architecture gouvernementale dévoilé mardi.

La fusion du gendarme des banques (CBRC) et de celui des assureurs (CIRC) accompagne une réorganisation plus générale prévoyant la création de nouveaux ministères et remaniant les administrations centrales, selon un rapport du gouvernement consulté par l'AFP avant sa présentation au parlement.
Le rapprochement des deux régulateurs vise à "renforcer la supervision" financière pour rendre "plus solide et plus efficace le cadre réglementaire" et "tenir fermement le cap, à savoir empêcher l'émergence de risques financiers systémiques" , précise ce rapport.
De fait, les tâches respectives de la CBRC et de la CIRC tendaient à se recouper, la distinction de leurs responsabilités "n'était pas claire" , laissant prospérer "des lacunes" dans la régulation, déplore le rapport.

Dans le même temps, des responsabilités jusqu'alors dévolues aux deux régulateurs, comme l'établissement de nouvelles lois et règlements, seront confiées à la banque centrale (PBOC), laquelle voit ainsi son rôle accru juste avant la nomination d'un nouveau gouverneur.
Ces modifications sont soumises à l'Assemblée nationale populaire (ANP), chambre d'enregistrement législative du régime, qui devrait sans surprise les entériner.

Alors que la dette chinoise totale dépasse désormais 250% du PIB national et avive la menace d'une déstabilisation économique, la lutte contre les risques financiers est "une bataille décisive" , a martelé la semaine dernière le Premier ministre Li Keqiang.
Il a appelé à accélérer les efforts de désendettement et le rééquilibrage du pays vers un modèle de croissance moins dépendant du crédit.

Pékin s'est déjà attaqué à la "finance de l'ombre" (instruments de crédit peu régulés), aux créances douteuses des banques, aux produits d'investissements opaques et dangereux, ainsi qu'aux conglomérats privés très endettés.
Fustigé pour son endettement et sa frénésie d'acquisitions "irrationnelles" à l'étranger, Anbang, troisième assureur du pays, a même été récemment placé sous contrôle de l'Etat.

Autre changement dévoilé mardi: la Chine mettra sur pied un "Bureau de supervision du marché" afin de garantir un environnement "équitable et concurrentiel" .
L'institution regroupera sous son toit des tâches d'administrations jusqu'ici éparpillées: la lutte contre les monopoles, le contrôle de la qualité, la sécurité alimentaire, la régulation de l'industrie pharmaceutique...
Par ailleurs, certains ministères seront rebaptisés et verront leur portefeuille renforcé.

Ainsi, le "ministère de l'Environnement et de l'Ecologie" succèdera au "ministère de la Protection de l'environnement" : il sera chargé du changement climatique, un dossier qui relevait jusqu'alors de la puissante agence de planification (NDRC), et centralisera la lutte anti-pollution.

afp/rp

______________________


La Chine combinera CIRC, CBRC


Par Xie Jun Source: Global Times Publié: 2018/3/13 21:28:39


Fusion prévue pour aider à contrôler les risques


Une vue du siège de la Commission de régulation bancaire de Chine à Pékin Photo: VCG

Le gouvernement central envisage de combiner les fonctions des deux organismes de surveillance financière, la China Banking Regulatory Commission (CBRC) et la China Insurance Regulatory Commission (CIRC), dans le but de renforcer la supervision financière.

Selon un plan de réforme du Conseil des Affaires d'Etat qui a été présenté mardi pour délibérer lors du 13ème Congrès National du Peuple, la Chine abolira la CBRC ainsi que la CIRC, mais établira une commission de régulation pour les secteurs bancaire et de l'assurance.

"La fusion conduira à une gestion unifiée [des deux secteurs] et réduira la marge d'arbitrage réglementaire telle que le shadow banking" , a noté Moody's dans un communiqué qu'il a envoyé au Global Times mardi.
Le centre de recherche financière de Bank of Communications a indiqué dans un communiqué qu'il avait envoyé au Global Times mardi que cette décision soutiendrait le développement stable du marché financier national, ainsi que la prévention des risques systémiques.
Les experts du Global Times ont prédit que le nouvel organisme pourrait également faire appel à la China Securities Regulatory Commission (CSRC) à un moment donné.

Prévenir les risques

Zhou Yu, directeur du Centre de recherche en finance internationale de l'Académie des sciences sociales de Shanghai, a déclaré que la combinaison des opérations était une tendance dans le secteur financier chinois ces dernières années, en particulier dans les secteurs bancaire et de l'assurance.

"Par exemple, les produits de gestion de patrimoine de nombreuses compagnies d'assurance sont maintenant également vendus dans les banques" , a déclaré Zhou. "Les entreprises des deux zones sont non seulement similaires, mais se croisent aussi, ce qui fait qu'elles s'infestent l'une l'autre avec leurs propres risques" , a déclaré M. Zhou au Global Times mardi.
Selon Zhou, les risques ont émergé dans les deux secteurs au cours des dernières années, les compagnies d'assurance se livrant à la spéculation sur les capitaux à risque et à l'expansion, tandis que les banques développaient leurs activités hors bilan.

En 2015, les géants de l'assurance domestique, Anbang Insurance Group et Foresea Life Insurance, ont significativement augmenté leurs participations dans le promoteur immobilier chinois China Vanke.
En février 2017, l'ancien président de Foresea Life, Yao Zhenhua, a été interdit par le gouvernement du secteur de l'assurance pendant 10 ans pour utilisation illégale de fonds d'assurance.
Selon M. Zhou, les systèmes de gestion séparés ont créé de nombreuses zones grises sans surveillance gouvernementale, ce qui a permis la création de certaines entreprises financières "innovantes".

Le gouvernement a mis en place un Comité de stabilité financière et de développement en novembre 2017 pour coordonner la gestion financière.

"La gestion unifiée est une tendance, je prédis que la fusion des secteurs banque et assurance sera relativement facile étant donné la similitude entre les deux secteurs, mais le secteur des valeurs mobilières sera également inclus dans ce modèle de gestion" , a déclaré M. Zhou.
Xi Junyang, professeur de finance à l'Université des finances et de l'économie de Shanghai, a déclaré que les banques sont plus aptes à contrôler les risques. " Grâce à la fusion de la gestion, les méthodes de contrôle des risques des banques pourraient être transmises au secteur de l'assurance" , a-t-il déclaré mardi au Global Times.

Une ouverture encourageante

Zhou a souligné que le resserrement de la gestion ne signifie pas que l'ouverture du secteur financier sera mise en attente.
Le gouvernement a lancé une série de politiques, telles que la modification du mécanisme de taux de change de la parité centrale du yuan et la mise en place de programmes d'actions, afin d'accélérer les réformes financières.
"Une plus grande ouverture augmente en fait les exigences de gestion, car l'ouverture comporte des risques, tels que les flux de capitaux transfrontaliers" , a souligné M. Xi.

Selon Xi, le gouvernement a resserré sa gestion du secteur financier ces dernières années et cette tendance devrait se poursuivre en 2018.


Edité le 13-03-2018 à 23:54:00 par Xuan


Xuan
   Posté le 14-03-2018 à 20:49:22   

Les Echos

Le gendarme de la Bourse chinois a condamné un mystérieux groupe de logistique à une amende de 700 millions d'euros. Un record.
Au lendemain du krach de l'été 2015 , les autorités chinoises avaient prévenu qu'elles allaient frapper fort contre tous ceux qui seraient suspectés de contrevenir aux règles de la Bourse et de mettre en danger la stabilité financière des marchés. Elles viennent de passer à l'acte contre le groupe Beibadao Logistics, accusé de manipulation de cours. [...]
Xuan
   Posté le 16-03-2018 à 20:11:37   

La Chine conserve les stocks plus élevés de devises du monde



16
MAR histoire et société


Face en particulier aux accusations de Trump et des États-Unis mais aussi aux bruits que ceux-ci feraient courir sur la baisse des réserves de devises, le gouverneur de la banque centrale de Chine est intervenu dans une conférence de presse pour souligner que premièrement la Chine était de loin le pays ayant la plus grosse réserve de devises, mais que le gouvernement ne devait pas trop tabler sur cette facilité. Ensuite face aux accusations portées contre la Chine sur sa non conformité aux lois du marché en particulier dans le maniement de sa politique monétaire, la Chine a insisté sur la restructuration des actifs, dans laquelle le gouvernement conserve 50%, ce qui est énorme, mais laisse le reste au marché ( Note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)
http://www.cubadebate.cu/noticias/2017/03/15/mantiene-china-las-reservas-de-divisas-mas-elevadas-del-mundo/#.WMofeG_hC71

15 mars 2017

La Chine possède la réserve le plus élevée de monnaie du monde, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, qui a conseillé cependant de «ne pas tabler de façon excessive » sur l’accumulation monétaire.

Parlant au Quotidien du Peuple, Zhou a déclaré que «la Chine a encore les plus grandes réserves de change dans le monde, beaucoup plus que le deuxième pays de la liste. »

Pourtant, a-t-il dit, le pays ne doit pas tabler de façon excessive aux stocks importants de devises étrangères, lors de l’élaboration de ses politiques.

Lors d’une conférence de presse dans le cadre des « deux sessions » , le gouverneur de la Banque centrale chinoise a déclaré que les réserves se sont élevées à trois trillions 500 milliards de dollars à la fin février, soit une augmentation de six mille 900 millions de dollars par rapport à janvier. La légère augmentation a également mis fin à sept mois d’affaiblissement.

Les dernières données publiées par l’Administration d’Etat des Devises étrangères de Chine insistent sur le fait que le gouverneur a indiqué que ces réserves comprennent également des jeux de trésorerie inutiles, et a expliqué que les réserves de change de la Chine ont commencé une chute rapide depuis 2002.

Après la crise financière mondiale, le flux de capitaux des pays développés ont adopté une augmentation considérable de mesures quantitatives flexibles vers les marchés émergents.

Le Fonds monétaire international (FMI) estime que la liquidité créée par les pays développés atteint environ 4,2 milliards de dollars.

Zhou a ajouté qu’au moins un tiers de cet argent a coulé vers la Chine. Avec la reprise économique dans certains pays développés, ces capitaux avec une moindre affluence et la stabilité couleront à nouveau, dit-il.

« Par conséquent, la tendance à la baisse des réserves en devises de la Chine est un phénomène normal, » a-t-il soutenu.

À son tour, le vice-gouverneur de la Banque de Chine, Yi Gang, a déclaré que le RMB, la monnaie chinoise, est au premier niveau de monnaies internationales après qu’elle ait été inclue par le FMI dans le droit de tirage spécial (DTS) .

Pan Gongsheng, député à l’APN, lors de la même conférence de presse, a déclaré qu’il y a eu des changements structurels vers une meilleure distribution en matière de détenteurs d’actifs.

« Il y a plusieurs années, autour de 70-80 % des stocks étaient détenus par des organismes gouvernementaux, alors qu’à la fin de l’année dernière, environ 50 % d’entre eux étaient dans les organes gouvernementaux et 50 % dans des entités liées au marché « , a-t-il dit.

(Avec des informations de Notimex)

Le contexte de cette intervention du gouverneur de la banque centrale de Chine

Les réserves de devises étrangères de la Chine, les plus grandes du monde, se sont établies à 3 120 milliards de dollars en octobre dernier, en baisse de 45,7 milliards de dollars par rapport au mois de septembre, marquant le plus bas niveau depuis mars 2011, selon des statistiques de la Banque populaire de Chine. Après avoir baissé de 107,9 milliards de dollars (97 milliards d’euros) en décembre 2015 – un record –, ses réserves de change ont fondu de 99,5 milliards de dollars en janvier pour tomber à 3 230 milliards, soit leur plus bas niveau depuis mai 2012, a indiqué la PBoC dimanche 7 février. Aujourd’hui en mars 2017, le gouverneur de la banque centrale montre que la chute est non seulement freinée mais qu’il y a amorce de renversement de tendance.

En juin 2014, la banque centrale chinoise disposait encore de 4 000 milliards de dollars de réserves. Depuis cette date, elles ont fondu de 770 milliards de dollars, dont 207,4 milliards au cours des mois de décembre 2015 et de janvier 2016. La diminution des réserves de change en janvier 2017, a été inférieure de 8,4 milliards à ce qu’elle était le mois précédent. Les différentes mesures de contrôle des capitaux récemment arrêtées par Pékin commencent à porter leurs fruits, même si leur côté dirigiste peut heurter les investisseurs étrangers.

En fait dans un environnement international plus que problématique, la Chine opère une transformation accélérée de son économie, elle passe d’une économie basée sur les exportations avec un faible coût de la main d’oeuvre à une économie orientée par la demande intérieure et la capacité d’innovation, un total bouleversement non seulement par rapport à ses orientations antérieures mais par rapport à celles de la mondialisation capitaliste. Cette transition engendre normalement un ralentissement de l’économie que les experts envisageaient comme très brutal mais qui visiblement ne l’est pas. Les investisseurs étrangers, les Etats-Unis et leurs alliés n’ont cessé d’exercer des pressions à la baisse sur le yuan. Celui-ci est tombé à son plus bas niveau face au dollar américain depuis cinq ans. La PBoC a donc vendu des billets verts pour soutenir le cours de la devise chinoise, alors que le pays cherche à enrayer des fuites de capitaux massives hors de Chine, évaluées pour 2015, selon les sources, de 735 milliards de dollars à plus de 1 000 milliards.

Le yuan a chuté de plus de 4 % par rapport au dollar depuis le début de l’année, en raison des fortes perspectives d’augmentation du taux d’intérêt par la banque centrale américaine. Cependant, certains experts sont convaincus que la dépréciation brutale et continue du yuan est injustifiée, car elle n’est pas soutenue par des principes fondamentaux.

Malgré les difficultés pour passer à une économie guidée par la consommation et l’innovation, le PIB chinois a progressé de 6,7 % au troisième trimestre, maintenant un niveau stable par rapport au deuxième trimestre et dépassant beaucoup de grandes économies. Les réserves d’or de la Chine ont augmenté à 59,24 millions d’onces en octobre, correspondant à 75,35 milliards de dollars, selon des chiffres de la banque centrale. C’est-à-dire que la Chine a vendu du dollar pour soutenir mollement le yuan et qu’elle a de surcroit acheté à la place de l’or.

« Si les réserves [en devises] représentent un trésor de guerre non négligeable, le rythme auquel elles sont en train de fondre ces derniers mois est tout simplement intenable » , a déclaré, dimanche 7 février, Rajiv Biswas, chef économiste pour l’Asie-Pacifique chez IHS Global Insight. Pendant que la PBoC essaie de stabiliser le cours de la monnaie chinoise, observe-t-il, les investisseurs privés domestiques, les traders et les fonds spéculatifs continuent de miser sur la poursuite de la baisse du yuan. Une dévaluation plus prononcée du yuan est considérée comme un des principaux risques baissiers pour l’économie mondiale en 2016, en raison des chocs qu’elle représenterait pour les marchés des changes.

La conjonction du ralentissement de la croissance de la Chine, des capacités excédentaires de son industrie, de la hausse des taux américains et d’une chute plus forte du yuan face au billet vert sont autant de sources de stress pour les entreprises chinoises qui sont très lourdement endettées – à hauteur de plus de 160 % du produit intérieur brut. Elle pourrait conduire à une hausse des défaillances en 2016.

C’est dans ce contexte que s’est développée une polémique par rapport aux réserves de la Chine, polémique à laquelle répond l’intervention du gouverneur de la banque centrale ci-dessus. Cette intervention calme le jeu en montrant que la Chine continue à maîtriser son économie et il est clair que le socialisme de marché, selon le terme consacré conserve les moyens « dirigistes ». Comme le souligne le site la Tribune sont mis en cause les investissements à l’étranger qui ne sont d’aucun rapport ni pour la Chine, ni pour le pays dans lequel on investit (
Et parmi eux sont particulièrement dénoncés les superproductions hoolywoodiennes type la grande muraille sont dénoncées. Tant mieux, il y a suffisamment de navets comme ça. ) « Certains ne sont pas conformes à nos exigences et nos politiques pour les investissements étrangers » , comme la culture et le sport, assurait vendredi dernier, le gouverneur chinois Zhou, selon des propos rapportés par le Financial Times.
Et d’ajouter : « Cela n’a pas apporté beaucoup de bénéfices à la Chine et a causé quelques plaintes à l’étranger. » C’est notamment le cas aux Etats-Unis, où la multiplication d’investissements chinois dans le cinéma inquiète Hollywood quant aux censures qu’ils pourraient entraîner.

Les restrictions imposées par Pékin sur les sorties d’argent hors du pays seraient à l’origine de l’échec du rachat des Golden Globes pour 1 milliard de dollars par le conglomérat chinois Wanda ce week-end, selon l’agence Bloomberg. Il avait déjà mis la main sur la chaîne américaine de cinémas AMC en 2012 et le studio Legendary (producteur de « Jurassic World », « Batman »…) pour 3,5 milliards de dollars en 2016.

Donc on voit que la Chine a décidé d’opérer un contrôle plus grand et de garder bien en main les manettes de son économie sans pour autant renoncer à la mondialisation, ni au « socialisme de marché »).
Xuan
   Posté le 04-07-2018 à 16:34:29   

La Chine est pleinement capable de traiter les risques financiers majeurs et les défis externes


BEIJING, 4 juillet (Xinhua) -- La Chine jouit de conditions favorables lui permettant de remporter la bataille contre les risques financiers majeurs et de contrer les défis externes, a-t-on appris d'un comité des régulateurs financiers suprêmes du pays.

La Chine opère une transition vers une économie dotée d'un développement de haute qualité, d'entités de marché fortement résistantes et d'une marge de manoeuvre importante fournie par son gigantesque marché national, ont indiqué lundi les membres du comité de stabilité et de développement financiers dépendant du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central), lors de sa première réunion depuis sa réorganisation.

Maintenant le principe de recherche du progrès tout en assurant la stabilité et en prenant en compte les scénarios les plus pessimistes, le système financier du pays a connu un développement positif en termes de système de supervision de traitement des risques, selon un communiqué publié à l'issue de la réunion.

Le désendettement structurel progresse de manière ordonnée, les entreprises financières à hauts risques sont en baisse, l'expansion endémique de certaines institutions a été restrainte, et le désordre financier a été contenu, précise le communiqué.

Dans l'ensemble, le système financier chinois fonctionne de manière stable et connaît un renforcement de la discipline du marché et des changements positifs des attentes du marché.

Le comité a été établi l'année dernière pour surveiller la stabilité et le développement financiers et est considéré comme une étape clé dans le cadre des efforts déployés par le pays pour sauvegarder la sécurité financière et prévenir les risques financiers.

Dirigé par le vice-Premier ministre Liu He, le comité a nommé le gouverneur de la banque centrale, Yi Gang, comme directeur adjoint.
Xuan
   Posté le 16-07-2018 à 16:21:27   

L'atténuation du ralentissement chinois tend à la stabilité malgré l'environnement international. Ces conditions et notamment le développement de la consommation intérieure confortent la capacité de résistance de la RPC face à la guerre commerciale US.
En outre ceci confirme la solidité de l'économie à dominante publique et du système socialiste chinois.

Si on jette un oeil sur les premiers articles de ce fil, on constate que la propagande alarmiste des médias bourgeois est sans fondement.
On se souvient que l'économiste trotskiste Mylène Gaulard publiait en 2014 « Karl Marx à Pékin. Les racines de la crise en Chine capitaliste » et "Chine : vers la crise économique ?" ,
en 2015 " Le gouvernement chinois ne pourra pas continuer à empêcher la chute des cours"
en 2016 "La crise du capitalisme chinois" et annonçait "L'atterrissage brutal de la Chine est inéluctable" .
Aujourd'hui elle fait le canard et aucun économiste bourgeois n'ose reprendre les critiques sur l'effondrement inévitable de l'économie chinoise.


_______________________


Le PIB chinois en hausse de 6,8% au premier semestre de l'année


(Xinhua/Guo Xulei)


BEIJING, 16 juillet (Xinhua) -- Le PIB chinois a progressé de 6,8% en base annuelle au premier semestre de l'année pour atteindre 41.900 milliards de yuans (6.270 milliards de dollars), selon des chiffres publiés lundi par le Bureau d'Etat des statistiques (BES).

Le rythme était bien supérieur à l'objectif de croissance annuelle fixé par le gouvernement à environ 6,5%.

Au deuxième trimestre, le PIB chinois a augmenté de 6,7% sur un an. Ce chiffre était légèrement inférieur à celui de 6,8% enregistré au premier trimestre, mais représente le 12e trimestre consécutif où le taux de la croissance du PIB est resté compris entre 6,7% et 6,9%.

L'économie chinoise a progressé de 6,9% en 2017, connaissant une accélération de son rythme de croissance pour la première fois en sept ans.

Le porte-parole du BES, Mao Shengyong, a indiqué lors d'une conférence de presse que l'économie chinoise avait fonctionné de manière saine durant les six premiers mois, offrant "un bon point de départ" pour la recherche par le pays d'un développement de haute qualité avec de nouveaux progrès de restructuration et de l'amélioration de la qualité et de l'efficacité économiques.

Le secteur des services a augmenté de 7,6% sur un an de janvier à juin, dépassant la hausse de 3,2% dans le secteur primaire et celle de 6,1% dans le secteur secondaire, selon le BES.

La consommation a continué à jouer un rôle plus important dans la croissance, la consommation finale contribuant à 78,5% de l'expansion économique de janvier à juin, contre 77,8% au premier trimestre et 58,8% l'année dernière.

Le marché de l'emploi est resté stable en juin en Chine, avec un taux de chômage enregistré dans les régions urbaines de 4,8%, identique au niveau de mai et en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à juin de l'année dernière

La consommation d'énergie par unité de PIB de la Chine a baissé de 3,2% en glissement annuel sur les six premiers mois, dépassant l'objectif initial consistant à réduire la consommation d'énergie par unité de PIB d'au moins de 3% en 2018.

Cependant, notant la hausse des incertitudes extérieures et le fait que la Chine connaît toujours une phase critique dans l'ajustement structurel, M. Mao a précisé que le pays resterait fidèle à la réforme structurelle du côté de l'offre et coordonnerait les efforts pour assurer une performance économique stable et saine.

Commentant les frictions commerciales sino-américaines, M. Mao a indiqué que leur impact, le cas échéant, serait limité aux résultats de l'économie chinoise du premier semestre, et qu'il fallait mener une observation approfondie afin d'évaluer leur impact potentiel sur l'économie au deuxième semestre.

Comme l'économie mondiale est profondément intégrée, les frictions commerciales, unilatéralement provoquées par les Etats-Unis, "affecteront la reprise de l'économie mondiale et la durabilité de la croissance commerciale mondiale", a-t-il indiqué aux journalistes.

Pour les années à venir, M. Mao a indiqué que l'économie chinoise resterait stable et solide tandis que la demande intérieure représentait déjà une force décisive pour la croissance économique. Il a prévu que la consommation conserverait sa tendance caractérisée par la croissance et que les investissements resteraient stables.

Il a indiqué que la demande extérieure restait un facteur clé de la croissance. Malgré les défis auxquels fait face la Chine au deuxième semestre, il existe toujours des conditions favorables pour une croissance commerciale stable et relativement stable.


Edité le 16-07-2018 à 17:10:00 par Xuan