| | | | | | | | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
|  Posté le 04-08-2011 à 23:14:22   
| | l'horizon s'assombrit : préparons-nous au combat de classe
Après un suspense digne de qui veut gagner des millions ? le relèvement de la dette US s’avère juste une nouvelle péripétie d’un film noir dont on connaît l’issue : l’effondrement de l’économie US avec un cortège de chômeurs et de sans-logis, de millions de vies brisées dont « les raisins de la colère » illustraient déjà l’errance vers une exploitation décuplée.
80 ans plus tard les laissés-pour-compte du capitalisme quittent le lotissement pour le bidonville sans passer par la case HLM.
Après l'euphorie, les Bourses ont la gueule de bois
Les places financières se souviennent brutalement que le petit garde-fou réglementaire qui vient juste d’être levé autorise simplement une faillite plus grande encore.
Aux USA, la diminution du taux d’épargne des ménages depuis 1980 s’est accompagnée d’un endettement croissant, et la couverture réalisée par l’épargne du reste du monde s’est traduite par un solde commercial négatif.
Mais désormais cette manne risque de s’épuiser car il ne s'agit de rien d'autre que de remplir un tonneau percé.
Moody's est la deuxième agence à assigner une perspective "négative" à la note "triple A" des Etats-Unis, après Standard and Poor's le 18 avril.
Mais cette dernière pourrait même dégrader la note AAA des Etats-Unis dans les prochaines semaines, car S & P réclame 4.000 milliards de dollars d’économies sur 10-12 ans, au lieu des 2.200 à 2.500 milliards prévus.
Dans ce cas, le coût du crédit augmenterait et les émetteurs publics situés aux Etats-Unis et encore notés AAA (Etats, comtés, municipalités, hôpitaux, universités, etc.) seraient dégradés eux aussi.
Or de nombreuses collectivités locales sont déjà en cessation de paiement. Les caisses de retraites des fonds de pension communaux sont à sec et dans certaines villes les personnes âgées doivent retourner au travail à 70 ou 75 ans, voire 77 ans.
La Chine principal créancier des USA avec 1.160 milliards de dollars de bons du Trésor américains estime que "la bombe de la dette" n’est pas désamorcée, et annonce son désengagement :
BEIJING, 3 août (Xinhua) -- La Chine continuera à diversifier ses investissements en devises étrangères et à renforcer le contrôle des risques en vue de minimiser l'impact des fluctuations du marché international sur la Chine, selon un communiqué paru sur le site Internet de la Banque populaire de Chine (Banque centrale chinoise).
« L'environnement technique international se dégrade significativement » entend-on du côté des analystes.
En français dans le texte : aux USA le chômage reste à 9,2%* et le taux de croissance à 1,3% (0,4 % en juin), plombé par la fin du plan de relance de mars 2009 et les difficultés financières des Etats fédérés et des collectivités locales.
[* Si l’on y inclut les demandeurs d’emploi découragés et les salariés à temps partiel à la recherche d’un emploi à plein temps, le chômage concerne aujourd’hui un travailleur sur six].
Cumul des dettes US et européennes
Ces deux raisons expliquent la gueule de bois des places financières européennes, et viennent s’ajouter à bien d’autres sujets fâcheux, comme la dette italienne qui vient sur le tapis, ou bien le règlement de la dette grecque qui gâte les prévisions de profits pour quelques banques.
La Société Générale prévient que son objectif de résultat net de six milliards d'euros pour 2012 est "désormais difficilement réalisable dans les délais."
Le Crédit agricole fait momentanément une croix sur les bénéfices de sa filiale grecque Emporiki en 2012, en attendant le retour de ses 150 millions d'euros de « soutien » à la Grèce.
Quant à la BNP, elle perd des ronds aussi, avec 2,128 milliards d'euros de bénéfice net au lieu des 2,18 milliards prévus. Sincères condoléances. 
Certaines banques prévoient déjà de se refaire en taillant des dizaines de milliers d’emplois dans leurs effectifs :
On devine déjà que la crise se traduira par d’immenses concentrations de capital dans un nombre plus réduit de monopoles financiers.
Les causes fondamentales de la crise n’ont pas disparu mais se sont accentuées.
Les aléas de la Bourse et le manque à gagner des usuriers n’ont pas grand intérêt s’ils ne reflétaient pas d’une certaine manière la contradiction fondamentale du capitalisme. L’exploitation des classes ouvrières poussée à son comble amasse des milliards au profit d’un petit nombre, mais la paupérisation des masses qui en résulte provoque des crises de surproduction de plus en plus violentes.
Pour le fun : explications confuses sur un trou de 9000 milliards à la FED
Les profits amassés et dilapidés sont durement payés par les masses populaires américaines, dont 37 millions sont en-dessous du seuil de pauvreté fin 2004, 38.8 millions en 2009 et 43,6 millions en 2010.
1,5 million d’enfants sont SDF en mars 2009 et 12,5 millions ne mangent pas à leur faim.
Les sans-abri envahissent les refuges ou édifient des villages de tentes comme les « Hoovervilles » de l’époque de la Grande Dépression
30 millions de bons alimentaires (food stamps) sont distribués chaque mois.
Plus de 6 millions de familles de la middle class ont vu leurs maisons saisies.
Sans couverture sociale, des travailleurs pauvres ne peuvent se faire soigner que par des médecins bénévoles .
Or ni les capitalistes US ni l’Etat ni les collectivités locales ne sont disposés à augmenter les salaires des travailleurs pauvres ou les pensions des retraités.
Au contraire la course au profit maximum ne peut se traduire que par une exploitation plus dure encore et une paupérisation accentuée et généralisée.
Parallèlement, le développement de la multipolarité dans le monde et l’accession des pays émergents à un niveau de vie de pays développé constituent une concurrence directe pour les superprofits impérialistes, et conduisent la bourgeoisie US à faire supporter par les masses populaires américaines le règlement de la dette abyssale des Etats Unis.
L'échec des plans de relance occidentaux, conséquence inévitable du système capitaliste, fait trembler le monde financier.
Mais la première victime des crises c'est la classe ouvrière.
Rejetons le chauvinisme et le protectionnisme bourgeois, et levons le drapeau de l'internationalisme prolétarien.
Préparons-nous au combat de classe !
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 04-08-2011 à 23:28:13
| Le Quotidien du Peuple du 04.08.2011 publie :
L´accord sur le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis provoque des manifestations
L'accord récent sur le relèvement du plafond de la dette a provoqué des énormes manifestations parmi des étudiants et des activistes du syndicat à Wall Street mardi. Des manifestants accusent les grandes banques et institutions de contribuer au déficit de la nation.
L'incertitude économique et politique continue au sein du pays à amener un déclin à Wall Street. Des New-Yorkais qui dépendent des programmes du gouvernement craignent que la mesure n'ait une incidence sur leur bien-être.
Larry Hales
Manifestant
"Le sentiment général ici est que nous pensons qu'un mouvement public est nécessaire pour se défendre, donc nous pouvons contrôler les choses qui touchent nos vies. Je pense que beaucoup de gens sont d'accord avec moi. C'est le mouvement dont nous avons besoin dans le pays. Evidemment, ils n'écoutent pas. Ils écoutent plus Wall Street que le public. Ils savent que le public souffre. Ils savent qu'il y a un chômage énorme, mais ils s'en moquent."
Heather Cottin
Manifestante
"Bon, d'abord, parce que je compte sur l'aide sociale. Je compte sur un revenu limité. J'ai vraiment peur qu'ils vont rogner sur l'aide sociale pour les personnes âgées. Les banques sont derrières eux. De plus, ma fille donne des soins à Long Island à des enfants souffrant de paralysie motrice. Ils ont enlevé les programmes pour ces enfants. Donc le fait est que, vous savez, cela vraiment fait mal aux gens âgés, aux malades, aux enfants, aux gens qui ont besoin d'aide. Les seules personnes dont les besoins ont été assouvis sont les banquiers."
Source: CCTV
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contrairement à une opinion répandue, le soleil brille aussi la nuit |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 04-08-2011 à 23:56:29
| Ria Novotsi publie :
Chavez appelle à mettre fin à la dictature du dollar
Hugo Chavez
© REUTERS/ Christian Charisius
11:55 04/08/2011
BUENOS AIRES, 4 août - RIA Novosti
Le leader vénézuélien Hugo Chavez a appelé à mettre fin à la dictature du dollar en faveur du Sucre, une monnaie promue par les pays membres de l'Alliance Bolivarienne pour les Amériques (ALBA).
"La proposition stratégique visant à introduire le Sucre en tant que nouvelle monnaie bolivarienne est plus d'actualité que jamais. Mettons fin à la dictature du dollar!" , a écrit M.Chavez sur son compte Twitter @chavezcandanga.
"Je soutiens les propos de notre ami, le premier ministre russe Vladimir Poutine: les Etats-Unis sont un vrai parasite de l'économie mondiale" , a-t-il ajouté.
Le président vénézuélien a fait ces déclarations suite au relèvement du plafond de la dette souveraine américaine nécessaire visant à éviter le défaut de paiement technique.
Le 1er août, lors de sa visité au camp de jeunes près du lac Seliger, dans la région russe de Tver,M.Poutine a déclaré que les Etats-Unis parasitaient l'économie mondiale grâce au monopole du dollar.
Depuis le 1er janvier 2010, le Sucre (Système unitaire de compensation régional) est utilisé par les membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques plus l'Equateur en tant que monnaie scripturale. Son apparition en tant que monnaie régionale liquide n'est pas exclue à l'avenir.
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| | Druze | | Le prolétariat règnera ! | | Jeune Communiste |  | | 73 messages postés |
| Posté le 05-08-2011 à 21:12:11
| Poutine est trop sympa!! Depuis la création des Etats-Unis au début des années 1780, ce pays n'a cessé de s'étendre au détriment des autres nations, n'ayant eu pour seul rempart que l'URSS et les peuples du bloc démocratique. Aujourd'hui, le monde entier doit les aduler comme les sauveurs de l'humanité et les quelques pays qui ont eu le malheur de vouloir résister à leur hégémonie ont été marginalisé, pour la plupart bombardés et occupés. Le monde d'aujourd'hui est comme une cour d'école dans laquelle les Etats-Unis sont le petit caïde dont les Sarkozy, les Cameron, les Zapatero et compagnie sont les lèche-bottes et où les peuples d'Irak, de Palestine, de Yougoslavie et d'Afghanistan sont les bizus.
Aujourd'hui, les peuples du monde doivent s'unir pour dire merde à ce parasite mondial que sont les USA.
Edité le 05-08-2011 à 21:13:21 par Druze
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Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des puissants… car les puissants ne travaillent qu’à marcher sur nos vies. |
| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 06-08-2011 à 00:19:53
| Quelques graphiques tirés de la presse économique indiquent que la crise financière (dont les dettes des Etats impérialistes) repose sur le fléchissement de la production.
La crise de 2008 n'a pas été suivie d'une véritable "reprise" et les masses gigantesques d'argent en dollar ou en euro multipliées par la spéculation sur les intérêts des dettes n'ont pas de correspondance matérielle en marchandise.
Ici on observe que la production manufacturière est revenue au niveau qui a précédé la crise de 2008 et que la courbe suit la même pente descendante.
La conséquence inévitable de cette contradiction est une cascade de dévaluations.
Dès à présent des experts  commencent à envisager la dévaluation afin de payer les dettes en monnaie de singe et d'abaisser le coût du travail (les salaires restant inchangés).
Exemple Richard Hiault dans les Echos écrit sous le titre Les solutions pour enrayer l'effet de contagion et réduire le fardeau des dettes publiques de la zone euro :
Face au fardeau de la dette qui peut devenir rapidement ingérable si les taux d'intérêt s'envolent, certains experts avancent l'idée de laisser resurgir le spectre de l'inflation. L'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), Olivier Blanchard, avait lui-même avancé cette solution. Idée séduisante dans la mesure où elle permet de rembourser sa dette en « monnaie de singe ». Une étude du cabinet Boston Consulting Group, parue récemment et intitulée « Le monstre de la dette », estime préférable de subir un retour de l'inflation plutôt que d'affronter « le monstre ». Dans une tribune aux « Echos » (« Les Echos » du 4 août), Kenneth Rogoff, ex-chef économiste du FMI, abonde dans le même sens. Une inflation de 4 à 6 % permettrait d'écourter la période de désendettement et de croissance ralentie.
Les USA misent sur la dépréciation du dollar afin de favoriser leurs exportations et diminuer leur dette.
A part plomber les exportations européennes, cela aboutit à un appauvrissement plus grand des masses populaires et diminue la consommation des ménages.
Comme on le voit sur le graphique suivant, ça n’arrange pas la sauce et c’est précisément la diminution de la consommation qui provoque la baisse de la production :
L'Europe pourrait donc renoncer finalement au dogme de l'euro stable et le dévaluer, parce que les plans de « sauvetage » mis en place entraînent un endettement généralisé et qu’une nouvelle dette, italienne par exemple, finirait par prendre à la gorge les deux impérialismes dominants franco allemands (qui s’ingénient à semer la merde mais préfèrent éviter de payer les pots cassés * ).
De fait s’il n’y a pas eu de dévaluation de l’euro, chacun peut constater la hausse continue des prix (ou le reconditionnement à la baisse et à prix égal des marchandises), qui n’est rien d’autre qu’une dépréciation de la monnaie.
Bien évidemment la dévaluation n’est pas une solution à la crise, qui entraînera des faillites, des suppressions de postes et des fermetures de boites comme en 2008, tandis que des monopoles encore plus gigantesques se nourriront des cadavres des vaincus.
L’expérience historique montre que la crise de 1929 n’a été résolue que par la guerre, détruisant les marchandises invendues et s’appuyant sur l’industrie militaire pour relancer l’économie.
Il est significatif que les seuls Etats US où le chômage ait été contenu cette année sont ceux où l'industrie d'armement est présente.
Aujourd’hui les puissances impérialistes se lancent à nouveau dans des aventures militaires afin de s’emparer des ressources pétrolières du Maghreb dans la guerre économique qui les oppose aux pays émergents.
Après l’intervention en Libye, une campagne idéologique prépare une nouvelle intervention en Syrie.
Les courbes ci-dessous illustrent bien la contradiction entre les pays riches et les pays émergents :
Il nous appartient donc de lutter pour nos salaires et nos emplois qui sont directement menacés, et de combattre les aventures militaires impérialistes, pour préserver la paix.
Mais seule la révolution prolétarienne peut écarter le spectre des crises économiques.
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* Par exemple, la Deutsche Bank vient de vendre la quasi-totalité de ses avoirs en obligations Italiennes le 30 juillet. Ce coup tordu qui a mis Prodi vert de rage fait suite aux magouilles de la BNP et consorts au printemps et au mois de juin.
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 06-08-2011 à 14:16:16
| | Les étoiles dégringolent
Rue 89 s’indigne de la décote du triple A des USA
" La dictature des agences de notation continue " !!!
Comme si Standard & Poor's n’avait pas protégé le statut de grande puissance des USA au-delà de la dignité. Il lui était difficile de poursuivre ce maquignonnage à moins de se discréditer définitivement aux yeux du monde entier.
En fait c’est la dictature de l’impérialisme US sur la finance internationale qui est en train de se fissurer.
Histoire de remettre les pendules à l’heure, l'agence de notation Dagong Global Credit Rating avait déjà dégradé la note de la dette publique les USA de A+ à A avec une perspective négative.
L’Expansion commente L'agence de notation chinoise est-elle trop dure avec les pays occidentaux?
« […]Certains occidentaux ironisent sur le bagage idéologique et la crédibilité d'une notation réalisée par une agence soupçonnée - probablement à juste titre - d'être dépendante du pouvoir chinois. Mais comme le rappellent plusieurs économistes, Dagong représente un pays créancier qui est amené à le rester. Une grosse différence avec Standard & Poor's, Moody's et Fitch qui viennent de pays débiteurs... Or lorsque l'on prête de l'argent, on préfère juger soi même de la qualité de l'emprunteur que de faire confiance aux dires de celui-ci.
De plus, d'un point de vue purement économique, l'Empire du milieu n'a pas tort de dégrader la note des grandes puissances occidentales. Au regard de la situation de leurs finances publiques de ces pays, aucun ne mérite la note maximum. Et pour cause : le taux d'endettement public est de 96% pour les Etats-Unis, 83% pour le Royaume Uni et 85% pour la France en 2011. Dans les pays notés AAA par Dagong, il est à peine supérieur à 40% du PIB. Le constat est le même pour le déficit budgétaire.
[…] »
La Chine a haussé le ton envers son principal débiteur, qui n’avait pas encore l’habitude de se faire tirer les oreilles.
Reuters publie des extraits de la déclaration de l’Agence Chine Nouvelle :
"La Chine, premier créancier de la seule superpuissance mondiale, est dorénavant dans son droit d'exiger des Etats-Unis qu'ils affrontent le problème de leur dette structurelle et assure la sécurité des actifs chinois en dollars" .
"Il faut mettre en place une surveillance internationale sur la question du dollar américain et une nouvelle monnaie de réserve, stable et sûre, peut aussi être une option pour éviter qu'une catastrophe soit provoquée par un seul pays" .
"Le gouvernement américain doit se résigner à un état de fait douloureux: le bon vieux temps où il n'avait qu'à emprunter pour se tirer du pétrin qu'il avait lui-même créé est terminé" .
« Il faut que je sois cruel, rien que pour être humain. - Commencement douloureux ! Le pire est encore à venir. » - Hamlet
Edité le 09-08-2011 à 18:55:03 par Xuan
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| | Xuan | | Grand classique (ou très bavard) | | 18373 messages postés |
| Posté le 08-08-2011 à 19:53:24
| Les journaleux occidentaux enragent de voir la Chine tacler le phare de la liberté américain.
Mais les commentaires aigres-doux de la Chine reposent sur un jugement très lucide.
On trouvera sur le site Dagong les raisons qui ont conduit l'agence de notation chinoise à déclasser la dette des USA de A+ à A avec une perspective négative, en la mettant sur la liste de surveillance négative le 14 juillet.
[en anglais malheureusement]
Une traduction ici
Edité le 09-08-2011 à 18:53:22 par Xuan
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